Archive pour le Tag 'annonce'

Politique NFP: Lucie Castets annonce des impôts en plus !

Politique NFP: Lucie Castets annonce des impôts en plus !

Pas de doute la candidate au poste de première ministre choisie par la gauche à bien la gauche chevillée au corps puisque sa première sortie officielle elle annonce déjà des augmentations d’impôts !  Rien d’étonnant à cela car jusque-là on a surtout prévu des dépenses supplémentaires de l’ordre d’une quinzaine de milliards par an quand il faudrait en économiser l’équivalent pour ne pas conduire le pays à la faillite. Bruxelles a d’ailleurs déjà lancé une procédure de sanction contre la France pour dépassement notoire des critères de gestion financière.

Interview dans la Tribune:

La France est sous le coup d’une procédure de la Commission européenne pour déficit excessif, un plan de redressement est attendu le 20 septembre. Que feriez-vous ?

Cette procédure sanctionne la gestion irresponsable du gouvernement sortant. On a coutume de dire que la gauche rase gratis et que la droite est rigoureuse. Mais je constate que la majorité précédente a réduit les recettes annuelles de 40 à 50 milliards d’euros depuis 2017 et que des dépenses importantes ont été engagées sans condition de résultat. La Commission européenne demande qu’on rétablisse les comptes, elle ne dit pas comment. Nous irons chercher des recettes fiscales et sociales à hauteur de 150 milliards d’euros à l’horizon 2027, afin de financer notre programme et de réduire le déficit, sachant que le NFP n’a pas pour objectif premier de respecter le pacte de stabilité et de croissance [PSC] !

Vous augmenteriez les impôts…

Nous voulons une grande réforme fiscale. La progressivité de l’impôt sur le revenu sera renforcée, il passera à 14 tranches, c’est davantage de justice. Pour une grande partie des ménages, cela correspondra à une baisse d’impôts. Il faut aussi que les expatriés fiscaux payent leurs impôts au fisc français, comme le font les Américains expatriés vis-à-vis du fisc des États-Unis. J’y vois une question de souveraineté. S’agissant des milliardaires, le débat est mondial : le G20 en discute ce week-end. La France doit être un moteur. Par ailleurs, nous élargirons la taxation du patrimoine et recréerons un ISF. Il n’est pas juste que les revenus du capital soient moins taxés que ceux du travail. S’agissant des entreprises, il faut commencer par arrêter les dispositifs les plus coûteux, par exemple les baisses de cotisations, qui sont surdimensionnées. Même le CAE, un organisme rattaché à Matignon, le dit.

Vous êtes engagée en faveur des services publics. Quelle serait votre priorité ?

Je veux faire comprendre une idée majeure : ce que nous n’investissons pas aujourd’hui dans l’éducation ou la santé va nous coûter beaucoup plus cher demain. Cette année, 3 200 postes sont non pourvus dans l’enseignement primaire et secondaire, comme l’an dernier. Des enfants seront donc sans enseignant. C’est dramatique. Cela met en danger les qualifications futures, donc la qualité des emplois et de toute l’économie. Il faut d’urgence rendre les métiers de l’éducation plus attractifs en les revalorisant. En 1980, un enseignant gagnait en moyenne 2,3 fois le smic. Aujourd’hui, c’est 1,2 fois le smic. Même logique en matière de santé. Il est temps d’en finir avec les déserts médicaux. Moins de soins et de prévention aujourd’hui, c’est davantage de pathologies demain, et cela sera plus onéreux pour le pays.

Si vous étiez nommée à Matignon. Qui dresserait la liste des ministres ? Jean-Luc Mélenchon avec Olivier Faure, Marine Tondelier et Fabien Roussel ?

C’est le Premier ministre qui compose le gouvernement. Cette composition tiendra compte de toutes les sensibilités du NFP. Le paysage gouvernemental doit être à l’image de nos ambitions. Il faut réfléchir à la taille des ministères et à leurs missions en fonction du programme.

Vous n’avez pas condamné les propos du député LFI Thomas Portes sur les athlètes israéliens. Ce n’est pas antisémite ? Ils ne sont pas les bienvenus en France ?

Ses propos sont maladroits mais je ne veux pas passer mon temps à commenter les choses. Je suis alignée avec les positions du NFP, dont j’embrasse tout l’équilibre. Je qualifie sans ambiguïté les attaques du 7 octobre de terrorisme, je veux la libération des otages, un cessez-le-feu et la fin des massacres à Gaza. Aux Jeux olympiques, il faut s’assurer de la sécurité des athlètes israéliens, il n’est pas question de les mettre en danger.

Comment définissez-vous votre personnalité politique ?

Je suis une femme de gauche, avec de fortes convictions féministes et écologistes. Mais je n’appartiens à aucun courant. Je suis au barycentre du Nouveau Front populaire.

 

Lucie Castets annonce des impôts en plus !

Lucie Castets annonce des impôts en plus !

Pas de doute la candidate au poste de première ministre choisie par la gauche à bien la gauche chevillée au corps puisque sa première sortie officielle elle annonce déjà des augmentations d’impôts !  Rien d’étonnant à cela car jusque-là on a surtout prévu des dépenses supplémentaires de l’ordre d’une quinzaine de milliards par an quand il faudrait en économiser l’équivalent pour ne pas conduire le pays à la faillite. Bruxelles a d’ailleurs déjà lancé une procédure de sanction contre la France pour dépassement notoire des critères de gestion financière.

Interview dans la Tribune:

La France est sous le coup d’une procédure de la Commission européenne pour déficit excessif, un plan de redressement est attendu le 20 septembre. Que feriez-vous ?

Cette procédure sanctionne la gestion irresponsable du gouvernement sortant. On a coutume de dire que la gauche rase gratis et que la droite est rigoureuse. Mais je constate que la majorité précédente a réduit les recettes annuelles de 40 à 50 milliards d’euros depuis 2017 et que des dépenses importantes ont été engagées sans condition de résultat. La Commission européenne demande qu’on rétablisse les comptes, elle ne dit pas comment. Nous irons chercher des recettes fiscales et sociales à hauteur de 150 milliards d’euros à l’horizon 2027, afin de financer notre programme et de réduire le déficit, sachant que le NFP n’a pas pour objectif premier de respecter le pacte de stabilité et de croissance [PSC] !

Vous augmenteriez les impôts…

Nous voulons une grande réforme fiscale. La progressivité de l’impôt sur le revenu sera renforcée, il passera à 14 tranches, c’est davantage de justice. Pour une grande partie des ménages, cela correspondra à une baisse d’impôts. Il faut aussi que les expatriés fiscaux payent leurs impôts au fisc français, comme le font les Américains expatriés vis-à-vis du fisc des États-Unis. J’y vois une question de souveraineté. S’agissant des milliardaires, le débat est mondial : le G20 en discute ce week-end. La France doit être un moteur. Par ailleurs, nous élargirons la taxation du patrimoine et recréerons un ISF. Il n’est pas juste que les revenus du capital soient moins taxés que ceux du travail. S’agissant des entreprises, il faut commencer par arrêter les dispositifs les plus coûteux, par exemple les baisses de cotisations, qui sont surdimensionnées. Même le CAE, un organisme rattaché à Matignon, le dit.

Vous êtes engagée en faveur des services publics. Quelle serait votre priorité ?

Je veux faire comprendre une idée majeure : ce que nous n’investissons pas aujourd’hui dans l’éducation ou la santé va nous coûter beaucoup plus cher demain. Cette année, 3 200 postes sont non pourvus dans l’enseignement primaire et secondaire, comme l’an dernier. Des enfants seront donc sans enseignant. C’est dramatique. Cela met en danger les qualifications futures, donc la qualité des emplois et de toute l’économie. Il faut d’urgence rendre les métiers de l’éducation plus attractifs en les revalorisant. En 1980, un enseignant gagnait en moyenne 2,3 fois le smic. Aujourd’hui, c’est 1,2 fois le smic. Même logique en matière de santé. Il est temps d’en finir avec les déserts médicaux. Moins de soins et de prévention aujourd’hui, c’est davantage de pathologies demain, et cela sera plus onéreux pour le pays.

Si vous étiez nommée à Matignon. Qui dresserait la liste des ministres ? Jean-Luc Mélenchon avec Olivier Faure, Marine Tondelier et Fabien Roussel ?

C’est le Premier ministre qui compose le gouvernement. Cette composition tiendra compte de toutes les sensibilités du NFP. Le paysage gouvernemental doit être à l’image de nos ambitions. Il faut réfléchir à la taille des ministères et à leurs missions en fonction du programme.

Vous n’avez pas condamné les propos du député LFI Thomas Portes sur les athlètes israéliens. Ce n’est pas antisémite ? Ils ne sont pas les bienvenus en France ?

Ses propos sont maladroits mais je ne veux pas passer mon temps à commenter les choses. Je suis alignée avec les positions du NFP, dont j’embrasse tout l’équilibre. Je qualifie sans ambiguïté les attaques du 7 octobre de terrorisme, je veux la libération des otages, un cessez-le-feu et la fin des massacres à Gaza. Aux Jeux olympiques, il faut s’assurer de la sécurité des athlètes israéliens, il n’est pas question de les mettre en danger.

Comment définissez-vous votre personnalité politique ?

Je suis une femme de gauche, avec de fortes convictions féministes et écologistes. Mais je n’appartiens à aucun courant. Je suis au barycentre du Nouveau Front populaire.

 

Gouvernement et Assemblée nationale : Yaël Braun-Pivet réélue annonce la suite

Gouvernement et  Assemblée nationale : Yaël Braun-Pivet réélue annonce la suite 

Finalement la dissolution de l’Assemblée nationale n’aura pas servi à grand-chose. Le clan au pouvoir grâce à des alliances avec les « ex républicains » notamment conserve de justesse la présidence. D’une certaine manière il faut dire que la gauche qui pourtant a fait le plein de ses voix n’avait pas fait la démonstration ces jours derniers de sa capacité à gouverner et même à diriger l’Assemblée nationale.


Cette élection annonce en quelque sorte la suite à savoir le moment venu après le pourrissement de la gauche engluée dans ses contradictions et ses invectives, l’avenue d’un nouveau gouvernement reposant sur une majorité relative. Sans doute pas un gouvernement qui va recueillir l’enthousiasme mais qui va apparaître à beaucoup comme autrement plus pertinent qu’une gauche complètement folle qui a perdu sa propre boussole et surtout qui oublie l’état dramatique des finances du pays.

A l’issu du troisième tour de scrution, la présidente sortante Yaël Braun-Pivet a été réélue avec 220 voix, suivie du communiste André Chassaigne (207 voix), a annoncé le doyen de l’Assemblée national et président temporaire de cette séance, José Gonzalez, député Rassemblement national.

 

Au-delà de l’enjeu des postes stratégiques à l’Assemblée, c’est l’ensemble du paysage politique qui peine à se décanter, dix jours après les législatives anticipées. Le Nouveau Front populaire est arrivé en tête, mais sans majorité claire, et il s’est montré incapable jusqu’ici de proposer son candidat commun pour Matignon, sur fond de désaccord entre insoumis et socialistes.

 

Assemblée nationale : Yaël Braun-Pivet réélue annonce la suite

Assemblée nationale : Yaël Braun-Pivet réélue annonce la suite 

Finalement la dissolution de l’Assemblée nationale n’aura pas servi à grand-chose. Le clan au pouvoir grâce à des alliances avec les « ex républicains » notamment conserve de justesse la présidence. D’une certaine manière il faut dire que la gauche qui pourtant a fait le plein de ses voix n’avait pas fait la démonstration ces jours derniers de sa capacité à gouverner et même à diriger l’Assemblée nationale.


Cette élection annonce en quelque sorte la suite à savoir le moment venu après le pourrissement de la gauche engluée dans ses contradictions et ses invectives, l’avenue d’un nouveau gouvernement reposant sur une majorité relative. Sans doute pas un gouvernement qui va recueillir l’enthousiasme mais qui va apparaître à beaucoup comme autrement plus pertinent qu’une gauche complètement folle qui a perdu sa propre boussole et surtout qui oublie l’état dramatique des finances du pays.

A l’issu du troisième tour de scrution, la présidente sortante Yaël Braun-Pivet a été réélue avec 220 voix, suivie du communiste André Chassaigne (207 voix), a annoncé le doyen de l’Assemblée national et président temporaire de cette séance, José Gonzalez, député Rassemblement national.

 

Au-delà de l’enjeu des postes stratégiques à l’Assemblée, c’est l’ensemble du paysage politique qui peine à se décanter, dix jours après les législatives anticipées. Le Nouveau Front populaire est arrivé en tête, mais sans majorité claire, et il s’est montré incapable jusqu’ici de proposer son candidat commun pour Matignon, sur fond de désaccord entre insoumis et socialistes.

 

Macron annonce qu’il veut changer !

Macron annonce qu’il veut changer !

Macron redescend peut-être sur terre et déclare qu’à l’ avenir y tiendra compte de la défaite des européennes et qu’il changera sur la manière de gouverner. Et message subliminal supplémentaire inutile, il indique  que les Français vont voter pour l’avenir. Encore une déclaration pour rien ou plus exactement de nature à renforcer encore les voix en faveur du RN alors que nombreux dans la majorité souhaite que le président se taise enfin.

 
Jupiter redescend dans l’arène politique pour tenter d’expliquer sa pitoyable décision de dissoudre brutalement l’assemblée nationale créant ainsi de fortes perspectives de chaos économiques, sociales et financières. Et promesse de coiffeur : il promet qu’il gouvernement aura désormais autrement. «Si les Français nous refont confiance, ça ne pourra plus être comme avant. Nous devrons être encore plus ouverts sur le fond des mesures, comme sur la manière de gouverner.» La décision au soir du 9 juin a beau avoir secoué son camp, le président assume : «Je n’ai pas fait ça à la légère. Il s’agit d’une des décisions les plus difficiles que j’ai prise depuis sept ans.»

Secteur Santé : Annonce de Gabriel Attal bien insuffisante

Secteur Santé : Annonce de Gabriel Attal bien insuffisante

« Nos compatriotes ne trouvent pas suffisamment de médecins », a constaté rle Premier ministre. Il a en conséquence multiplié les annonces visant à optimiser ce « temps médical », de la sanction financière pour les rendez-vous non honorés par les patients à la restauration des obligations de garde pour les médecins libéraux, dans certains départements. Des annonces utiles mais bien insuffisantes.

Gabriel Attal a menacé de restaurer les obligations de gardes pour les médecins libéraux, dans les départements où le service d’accès aux soins (SAS) ne parviendraient pas à se mettre en place. « Dans les départements où il n’y aurait toujours pas de service d’accès aux soins » d’ici l’été prochain, « je suis prêt à aller plus loin, en restaurant des obligations de gardes pour les médecins libéraux, en soirée ou le week-end, dans leurs cabinets, à l’hôpital ou en maisons de santé », a déclaré le chef du gouvernement.

Alors qu’Emmanuel Macron avait déjà annoncé, il y a deux semaines, la régularisation de praticiens d’autres nationalités sur le territoire, Gabriel Attal souhaite aller plus loin pour lutter contre les déserts médicaux. Il a promis mardi de nommer un émissaire « chargé d’aller chercher à l’étranger des médecins qui voudraient venir exercer en France ». « Nous devons trouver les moyens de faire revenir nos jeunes Français qui sont partis étudier à l’étranger », a également estimé le Premier ministre.

« Nous allons accélérer le passage de 6 000 à 10 000 assistants médicaux qui permettront aux médecins de pouvoir se consacrer davantage aux patients et moins aux formalités administratives », a par ailleurs précisé le chef du gouvernement. Concrètement, il estime que cela représentera « 2,5 millions de consultations supplémentaires libérées tous les ans » pour les patients.

Enfin, il souhaite mieux reconnaître l’expérience du personnel de santé. Ainsi, une « infirmière anesthésiste, qui a un bac +5, plusieurs années de carrière et d’expérience, doit pouvoir si elle le souhaite entrer directement au moins en 3e année de médecine », a-t-il proposé.

Gabriel Attal a enfin évoqué la réforme prochaine de l’aide médicale d’Etat (AME), une promesse qu’Elisabeth Borne a faite à la droite lors des négociations sur le projet de loi immigration. « Nous le ferons avant l’été par voie réglementaire », a-t-il précisé. Le chef du gouvernement assure que la réforme s’appuiera sur « une base qui est connue : le rapport Evin-Stefanini ».

L’endettement qui progresse plus vite que la richesse annonce le krach

L’endettement qui progresse plus vite que la richesse annonce le krach

Alors que, le 8 décembre, les vingt-sept Etats membres de l’Union européenne ont été sur le point de s’entendre sur la réforme du pacte de stabilité et de croissance, l’économiste Nicolas Dufresne revient, dans une tribune au « Monde », sur la lancinante question de la dette que les Etats n’arrivent pas à réduire.

Après la parenthèse du « quoi qu’il en coûte », la dette redevient un sujet de préoccupation. Alors que la dette globale, publique et privée, représentait 226 000 milliards de dollars (environ 209 500 milliards d’euros) fin 2020, elle correspond désormais à plus de 310 000 milliards, soit plus de 350 % du produit intérieur brut (PIB), un niveau inédit.

Il y a plusieurs raisons sérieuses de s’en inquiéter. D’abord, avec l’envolée des taux d’intérêt décidés par les banques centrales, les charges financières augmentent pour tous les acteurs, conduisant certains à l’étranglement. Pour les entreprises, le taux de défaillance remonte en flèche, sous l’effet de la raréfaction du crédit et de la hausse des taux d’intérêt.

Enfin il y a les ménages qui régulent la perte de pouvoir d’achat en réduisant le volume de leur consommation avec des conséquences négatives évidemment sur la croissance mais aussi sur les recettes fiscales

Du point de vue des ménages, le rapport entre leur passif et leur revenu disponible, qui était de 55 % en 2003, a progressé jusqu’à 102 % en 2021 (en Grande-Bretagne, ce ratio atteint même 129 %).

Les Etats ne sont pas épargnés : pour la France, la charge de la dette, qui était de moins de 30 milliards d’euros en 2021, représente 55 milliards d’euros en 2023, et pourrait atteindre ou dépasser 80, voire 100 milliards d’euros, au cours des prochaines années.

L’Etat consacrerait ainsi près du quart de son budget annuel au seul remboursement des intérêts de la dette. La situation est pire pour les pays en développement : selon un rapport des Nations unies, 60 % des pays les plus pauvres sont sur le point ou ont déjà basculé dans une crise de la dette. Ces mêmes pays ont épuisé leur marge de manœuvre budgétaire pour continuer à financer leur dette, ce qui se traduit par une compression des dépenses pour la protection sociale et les autres dépenses, provoquant le basculement dans la pauvreté de plus de 165 millions de personnes au cours des trois dernières années.

Seconde raison d’inquiétude, la vitesse de progression de la dette dépasse largement celle de la production de richesse. Cette tendance n’est pas nouvelle, mais elle s’est accentuée au cours des dernières années. Il faut de plus en plus de dette pour soutenir le même niveau de croissance.

Transition écologique : 7 milliards d’euros supplémentaires en 2024, annonce Elisabeth Borne, pris où ?

Transition écologique : 7 milliards d’euros supplémentaires en 2024, annonce Elisabeth Borne, pris où ?

En délicatesse politique la première ministre comme l’ensemble de l’exécutif ne cesse de pratiquer la fuite en avant. D’un côté, on affirme que la situation financière est à juste titre dramatique pour la France avec un endettement de plus de 3000 milliards mais de l’autre chaque jour on annonce la distribution d’enveloppes pour tel objectif ou telle catégories. Le seul problème ,c’est qu’on ne dit jamais comment sera financée ce nouvel engagement financier. Sans doute certainement par la dette qui enfle et dont la charge constitue désormais le premier budget du pays (autour de 75 milliards)

Un « investissement inédit de l’Etat » : voilà les mots choisis par Elisabeth Borne pour annoncer dans une interview au « Parisien »/»Aujourd’hui en France » les 7 milliards d’euros supplémentaires que l’Etat va mobiliser en 2024 pour doubler le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre de la France et tenir les objectifs pour 2030.

« L’Etat va prendre sa part puisque, dès l’an prochain, nous allons rehausser de 5 milliards d’euros notre contribution au plan, au-delà des 2 milliards de plus qu’on avait déjà prévus », ainsi » en 2024, nous aurons 7 milliards de plus qu’en 2023 pour le financement de la transition écologique », a déclaré Elisabeth Borne.

Fin 2023, le gouvernement avait déjà annoncé la mobilisation de 2 milliards d’euros pour alimenter le Fonds vert , destiné à accompagner les projets écologiques des collectivités territoriales.

« C’est un investissement inédit de l’Etat qui servira à financer les rénovations énergétiques, les transports en commun, les énergies renouvelables et la transition agricole », a-t-elle ajouté, sans préciser à ce stade la source de ces financements qui doivent être discutés dans le Projet de loi de finances 2024.

« Ça ne veut pas dire 7 milliards d’impôts supplémentaires, bien au contraire », précise-t-on dans son entourage, soulignant que ce chiffrage correspond à l’ordre de grandeur des réductions de dépenses attendues des ministères. Le problème c’est q’ on ne précise pas quel ministère pas davantage qu’on indique l’ampleur des économies

RER en province : Une annonce sans moyens financiers !

RER en province : Une annonce sans moyens financiers !

OPINION. Les Sénateurs Hervé Maurey et Stéphane Sautarel, rapporteurs spéciaux de la commission des finances du Sénat en charge des crédits des transports terrestres et maritimes et auteurs en mars 2022 d’un rapport sur la situation financière du système ferroviaire français et de la SNCF, réagissent aux annonces du Président de la République relatives au développement du transport ferroviaire du quotidien de type RER dans dix métropoles françaises afin de favoriser la transition écologique.( la Tribune)

« Pour tenir notre ambition écologique, je veux qu’on se dote d’une grande ambition nationale : qu’il y ait dans dix grandes agglomérations, dix grandes métropoles françaises, un réseau de RER, de trains urbains (…) Là où il y a thromboses, où il y a trop de circulation, où les déplacements sont compliqués, on doit se doter d’une vraie stratégie de transports urbains et c’est un super objectif pour l’écologie, l’économie, la qualité de vie », a exposé ce dimanche le Président de la République dans une séquence postée sur YouTube.

Si nous ne pouvons tous que partager l’idée que le RER n’est pas que pour Paris, et que les grandes métropoles françaises, aujourd’hui congestionnées, doivent engager une démarche de décarbonation grâce à des RER métropolitains, nous ne pouvons ignorer que ces annonces s’inscrivent en totale opposition avec les actes du gouvernement depuis des mois, des années, malgré les semonces que nous lui avons adressées.

Tous les acteurs du secteur : Régions, Métropoles, Parlementaires, SNCF, Fédérations de transports et Associations d’usagers… tous ont découvert ce projet, ou plutôt ces annonces ! Alors même que par ailleurs SNCF Réseau est en panne de financement !

Si nous sommes favorables au développement des transports en commun, de tous les modes de transports, et pour tous les territoires, urbains comme ruraux, si nous ne pouvons que souscrire à un « new deal » ferroviaire pour notre pays, que nous avons même sollicité, nous ne pouvons accepter cette posture descendante et ces effets d’annonce déconnectés de toute réalité, qui font perdre à nos concitoyens toute confiance dans la parole publique.

De qui se moque-t-on ?

Alors que nous nous apprêtons à examiner cette fin de semaine au Sénat les budgets transports de la mission « Écologie, développement et mobilité durables » dans le cadre du PLF 2023, les faits, les moyens, sont bien loin de l’ambition affichée :
o investissements dans la régénération notoirement insuffisants : 1 milliard de plus par an a minima sont nécessaires pour seulement remettre à niveau et interrompre la trajectoire de dégradation du réseau,
o un contrat de performance de SNCF réseau que nous avons requalifié de contrat de « contre-performance » puisqu’il ne répond en rien aux enjeux ni de régénération, ni de modernisation, des travaux que le Gouvernement n’entend à ce jour pas achever d’ici 2050 dans l’hypothèse la plus optimiste,
• un renvoi au Conseil d’orientation des infrastructures (COI) dont on sait déjà qu’il ne peut répondre aux enjeux au regard du grand nombre de projets à financer (ferroviaires et routiers),
• un contexte d’inflation qui se traduit par des surcoûts de l’ordre de 500 millions d’euros pour SNCF réseau qui ne connaitrait donc, en fait, aucune hausse de ses moyens mais bien au contraire une baisse de sa capacité d’investissement,
• zéro euro pour la modernisation dans ce budget (comme dans le contrat) alors que les besoins pour la commande centralisée du réseau est de 15 milliards et que ceux pour l’ERTMS sont de 20 milliards.
Après l’annonce des nouvelles lignes LGV dans le sud et le sud-ouest, l’année dernière, toujours sans moyens et en contradiction avec les engagements du début du quinquennat de mettre fin aux investissements sur les lignes à grande vitesse pour se concentrer sur le transport du quotidien, cette nouvelle annonce sur les RER métropolitains (pour 10 métropoles, lesquelles ?), n’est ni concertée, ni financée une fois de plus. Pour le seul RER lyonnais par exemple, les besoins sont estimés à minima à 6 milliards d’euros.
Alors un peu de sérieux, nos concitoyens, sans parler de leurs représentants, nécessitent davantage de considération !
Oui nous avons besoin, enfin, d’investissements sur nos réseaux, faute de quoi non seulement nos lignes d’aménagement du territoire mais toutes nos lignes sous 10 ans, sur tous nos réseaux, vont être en panne.

Nous les avions estimés, comme le Président Farandou après nous, à environ 100 milliards d’euros. Ils sont avec le RER, encore bien supérieurs. Les besoins sont conséquents et nécessitent des engagements forts et concrets dans trois domaines :
• des crédits complémentaires, a minima 1milliard de plus par an, et désormais avec l’inflation, la nécessité d’avancer sur la modernisation et le financement des annonces nouvelles, sans doute plus du double,
• des capacités techniques à faire des travaux, puisque non seulement ceux-ci sont insuffisants, mais pire en 2022 l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (l’AFIT-France) n’est pas arrivée à les consommer,
• des études sérieuses, notamment sur le plan juridique, pour imaginer des montages innovants, du type de la Société du Grand paris (SGP) par exemple, permettant une débudgétisation, une pluriannualité, la remise en cause de notre système de péages, une mobilisation de crédits européens et de fonds verts, des moyens affectés, un partenariat public privé renforcé… avec un examen sérieux de la question de l’indépendance de SNCF Réseau pour bénéficier de moyens publics conséquents.
Mais tout cela ne se décide pas un dimanche soir à l’Élysée devant la chaine Youtube ! On ne peut se moquer ainsi des Français. Cela se construit avec le Parlement, avec les partenaires, pour répondre au double objectif que nous poursuivons :

• la décarbonation de la mobilité, et le maillage intermodal,
• le soutien au pouvoir d’achat par un vrai travail sur l’offre de mobilité pour tous, à des tarifs soutenables et lisibles pour chacun.

États-Unis : prochaine annonce du retour du clown Trump

États-Unis : prochaine annonce du retour du clown Trump

Il faut que la démocratie américaine soit bien malade pour que soit envisagée le retour du clown Trump dont l’incompétence n’a d’égal que sa mauvaise foi et son idiotie.

En effet ce qui caractérise surtout Trump c’est son mépris de la démocratie puisque notamment il a toujours refusé sa défaite face à Biden. Il a apporté une grande contribution pour faire de la démocratie américaine un grand cirque pathétique d’une grande nullité.

Rarement on aura vu un président intellectuellement aussi faible, aussi vulgaire. Ce qui ne l’empêche pas de conserver de nombreux soutiens dans l’opinion qui soutient les républicains.

C’est un peu le même contexte mondial qui favorise la médiocrité, le populisme et la vulgarité dans beaucoup de pays où les électeurs sont un peu perdu face à l’ampleur et la complexité de la crise. Exemple en Russie, en Chine, en Turquie et aux États-Unis bien sûr.

Face à la complexité de la crise qui affecte en particulier les plus défavorisés et les couches moyennes, les électeurs se réfugient dans des discours simplistes et radicaux caractérisés par la haine de l’autre à l’intérieur ou à l’extérieur du pays.

L’ancien président Donald Trump se prépare à annoncer sa candidature pour reconquérir la Maison Blanche d’ici à la fin novembre, selon des sources proches des discussions en cours. Une situation qui le place au centre des attentions alors que les républicains vont tenter de traduire dans les urnes mardi leur actuelle dynamique lors des élections de mi-mandat.

Croissance France: la production industrielle en net recul annonce la tendance baissière

Croissance France: la production industrielle en net recul annonce la tendance baissière

Signe d’un assez net renversement de la croissance en France, la production industrielle baisse de trois points septembre. Après un dernier mois d’été très dynamique (+ 2,7 %), la production industrielle en France a baissé de 0,8 % en septembre, indique l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), vendredi 4 novembre. La plupart des grandes branches sont en repli, dont notamment la production automobile, passée de + 16,4 % en août à – 5,5 % en septembre.

Ainsi, le retournement se retrouve dans la cokéfaction et le raffinage (– 6,6 % après + 4,8 %), les industries extractives (– 4,4 % après + 1,3 %), ou l’eau et l’assainissement (– 7,5 % après + 1,8 %). L’industrie manufacturière n’est pas en reste (– 0,4 % après + 3 %), tout comme les « autres produits industriels » (– 0,3 % après + 2,7 %) et les industries agroalimentaires (– 0,3 % après + 0,2 %). Deux secteurs ont réussi à croître : les biens d’équipement (+ 1 % après + 3,9 %) et la construction (+ 1,8 % après – 0,8 %).

Le secteur industriel fait face à des difficultés, en raison de la hausse des prix de l’énergie et de la propagation de l’inflation, alors qu’il doit élaborer une transition énergétique et maintenir sa compétitivité.

La reprise des faillites annonce une crise profonde

La reprise des faillites annonce une crise profonde

La hausse exponentielle des faillites combinée à un ralentissement de création des nouvelles entreprises pourrait annoncer une crise profonde. Longtemps sous respiration artificielle du fait des aides publiques, nombre d’entreprises pourrait disparaître à l’occasion de l’écroulement de la croissance.

Le  nombre de faillites a bondi de 49% au second trimestre après une précédente hausse de 35% au premier trimestre 2022. D’après le dernier bilan dévoilé par le cabinet Altares ce lundi 11 juillet, Le nombre de défaillances est ainsi passé de 6.587 au second trimestre 2021 à 9.826 au second trimestre 2022. A titre de comparaison, le total des faillites enregistrés en 2018 et 2029 avoisinait les 12.000 sur la même période. L’écart se resserre avec le niveau pré-Covid sans retrouver les niveaux de 2018 et 2019 sur la même période. Au total, le nombre d’emplois menacés s’élève à 30.560, contre 19.530 au second trimestre 2021, soit une augmentation de 56%.

 

Dans le détail, les petites et moyennes entreprises (PME) apparaissent en première ligne avec une hausse spectaculaire de 74% entre le second trimestre 2021 et le second trimestre 2022 avec 731 cessations d’activité, contre 420 un an auparavant. Le nombre de faillites de PME retrouve ainsi son niveau d’avant crise.

Du côté des très petites entreprises (TPE de moins de trois salariés), la hausse, certes moins importante, marque une nette accélération (47%), passant de 5.012 à 7.365 à un an d’intervalles sur la même période.

 

Dans le même temps, le dernier baromètre des greffiers des tribunaux de commerce dévoilé ce lundi 11 juillet, 303.870 entreprises ont été enregistrées au cours du premier semestre, soit une baisse de 10% par rapport à même période en 2022 (324.829). « Le ralentissement est encore plus marqué pour les entreprises individuelles, dont les micro-entreprises, qui voient leurs nombres d’immatriculations chuter de 28% sur le semestre, comparativement à la même période l’an passé », souligne l’institution.

»

En parallèle, plus de 185.000 entreprises ont été radiées des registres, soit une hausse de 35% sur la même période par rapport à 2021 (131.412) selon les greffiers. Avec le coup de frein de la croissance prévue sur l’ensemble de l’année 2022, beaucoup de secteurs pourraient payer un lourd tribut dans les mois à venir.

« Si l’heure n’est pas encore à l’emballement, l’inversion des courbes de la création d’entreprises et des défaillances, associée à une accélération des liquidations et radiations d’entreprises, pourraient être annonciateurs d’une crise économique profonde », a expliqué Thomas Denfer, président du Conseil national des greffiers des tribunaux de commerce dans un communiqué.

L’INSEE annonce la stagflation pour la France

L’INSEE annonce la stagflation pour la France

 

Une situation de quasi stagflation se prépare la France avec une croissance inexistant tandis que les prix vont continuer de s’envoler au-delà même de 5 %. La conséquence sera pour les ménages, les salariés et les épargnants qui verront leur pouvoir d’achat réduit.

Du coup ils vont réduire aussi leur consommation et participer encore à l’écroulement de la croissance. Bref une situation de crise se prépare pour la fin de l’année 2022 et 2023

« La stagflation correspond à une activité qui stagne et une inflation sur une période durable. Notre scénario pour le second trimestre est celui d’une croissance modeste avec une inflation qui reste élevée. Nous n’avons pas de scénario au-delà de la mi-année », a expliqué le chef du département de la conjoncture Julien Pouget, q ui évidemment ne veut pas se  » mouiller » par rapport aux prévisions du gouvernement qui prévoyait une croissance de 4 % !. L’Insee n’a pas non plus évoqué de scénario de récession.

Après avoir atteint 4,8% au mois d’avril, l’indice des prix à la consommation pourrait dépasser la barre symbolique des 5% d’ici juin. « Les chocs d’offre négatifs avec la guerre en Ukraine et la politique zéro covid en Chine augmentent les tensions sur les quantités et les prix. S’agissant des prix, ils atteignent des niveaux inédits depuis le début de nos séries dans l’agriculture (+69% pour les céréales), l’industrie. Ces prix à la production continuent de se transmettre aux prix à la consommation », explique Julien Pouget. « En mars 2022, les prix de production de l’industrie française ont augmenté de 24,4 % sur un an. Il s’agit de la plus forte augmentation depuis que ces séries sont calculées, janvier 1995 », souligne un récent billet de blog de l’Insee.

L’inflation sous-jacente, qui exclut les prix les plus volatils (énergie, alimentation) pourrait grimper à 3,5% d’ici à juin contre 2,5% en juin. En moyenne annuelle, l’inflation sous-jacente était de 1,1% au cours de l’année 2021. La Banque centrale européenne (BCE) est actuellement sur une ligne de crête. Même si elle a déjà annoncé un resserrement de sa politique monétaire via l’arrêt du programme d’achat d’urgence face à la pandémie (PEPP), le conseil des gouverneurs doit éviter de freiner l’activité de la zone euro déjà empêtrée dans une croissance au ralenti au cours du premier trimestre.

 

La guerre en Ukraine a considérablement affecté la confiance et la consommation des ménages, traditionnel moteur de l’économie tricolore au cours du premier trimestre. Le pouvoir d’achat des ménages français a reculé de 1,5% entre janvier et mars et pourrait une nouvelle fois se replier de 0,5% au cours du second trimestre. « Il y a une baisse très nette de la confiance des ménages depuis le début de la guerre en Ukraine. L’indicateur mesurant l’opportunité de faire des achats importants marque une chute. Dans le même temps, l’indicateur mesurant l’opportunité d’épargner n’a pas vraiment diminué depuis le début de la crise sanitaire », souligne Julien Pouget.

Du côté des entreprises, la situation est particulièrement critique dans les secteurs très dépendants des énergies fossiles ou de l’étranger pour se procurer des matières premières ou des métaux. Dans l’automobile, la plupart des grands groupes et de leurs sous-traitants sont toujours dans le rouge. L’automobile reste marquée par des tensions d’approvisionnement. « Au mois de mars, la production automobile était encore inférieure d’un tiers à son niveau d’avant crise sanitaire », indique Julien Pouget. A l’opposé, certains secteurs dans l’informatique notamment continuent de tirer leur épingle du jeu, profitant de l’essor du numérique dans les entreprises depuis la pandémie.

 

Covid France : recul du taux d’incidence

Covid France : recul du taux d’incidence

Le taux d’incidence est désormais en recul ,sur une semaine , dans l’ensemble des départements

Si la prudence doit rester de mise en raison d’un nombre de nouveaux cas toujours très élevé, près de 270.000 par jour, ces dernières données confirment la décrue constatée au niveau national depuis le 24 janvier.Le recul est particulièrement notable en outre-mer, en Ile-de-France et en Auvergne-Rhône-Alpes. En une semaine, l’incidence a même baissé de moitié en Guyane, passant de 796 à 391 cas pour 100.000 habitants en moyenne. En région parisienne, le taux a diminué d’environ un tiers sur la même période.

Néanmoins, le taux d’incidence reste toujours particulièrement élevé dans certains territoires de l’Hexagone. Dans les Pyrénées-Atlantiques, si le nombre de contaminations détectées a diminué de 14% en 7 jours, le département affiche toujours un taux d’incidence supérieur à 4000.

Par ailleurs, à l’hôpital, le pic n’est pas encore atteint, comme le montre notre carte ci-dessous. Ces sept derniers jours, le nombre total de personnes hospitalisés a encore augmenté de près de 5% au niveau national, passant de 31536 patients Covid-19 traités au 30 janvier, à 33027 ce dimanche soir.

Enfin à l’échelle nationale, si le taux d’incidence baisse en général, ce n’est pas le cas chez les plus âgés, a noté Santé publique France dans son dernier bulletin hebdomadaire, daté de jeudi: « Malgré un taux d’incidence en baisse de 8%, cet indicateur continuait néanmoins d’augmenter chez les 70 ans et plus et restait à un niveau très élevé (supérieur à 3.000 cas pour 100.000 habitants) dans la majorité des régions ».

Contrôle de chômeurs : une annonce bidon par Macron

 

Contrôle de chômeurs : une annonce bidon par Macron

 

 

Une annonce qui évidemment a reçu un certain accueil dans une grande partie de l’opinion publique puisqu’il s’agit de s’attaquer à ceux  qu’on soupçonne d’être des profiteurs du système de solidarité. Il est clair cependant que la très grande majorité des chômeurs souffre économiquement mais aussi socialement et sociétalement  d’être tenus à l’écart du travail. Reste effectivement un volant qui détourne l’objet de l’Unedic. En 2019 cela concernait un montant d’environ 200 millions pour 17 000 dossiers. À comparer évidemment aux 3 millions de chômeurs indemnisés. Depuis 2018, des mesures de renforcement des contrôles ont été engagés. En fait Macron n’annonce rien de nouveau sinon que ce contrôle renforcé déjà en cours. La problématique ne serait ce résumé au renforcement des contrôles.

Il faut aussi prendre en compte le fait qu’il est parfois plus intéressant de profiter des aides sociales de toute nature que de travailler pour 1000 € parfois moins. 

Il s’agit en fait d’une «intensification» des contrôles effectués par Pole emploi car la suspension de l’indemnisation existe dans la loi depuis 2008 après le refus de deux offres raisonnables d’emploi. La procédure a même été durcie en 2018 à l’issue de la loi Avenir professionnel et près d’un millier de conseillers (c’était l’objectif affiché début 2019) étaient alors destinés à terme à cette tâche de contrôle, versus 200 début 2015 et 600 début 2019.

12345



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol