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RER en province : Une annonce sans moyens financiers !

RER en province : Une annonce sans moyens financiers !

OPINION. Les Sénateurs Hervé Maurey et Stéphane Sautarel, rapporteurs spéciaux de la commission des finances du Sénat en charge des crédits des transports terrestres et maritimes et auteurs en mars 2022 d’un rapport sur la situation financière du système ferroviaire français et de la SNCF, réagissent aux annonces du Président de la République relatives au développement du transport ferroviaire du quotidien de type RER dans dix métropoles françaises afin de favoriser la transition écologique.( la Tribune)

« Pour tenir notre ambition écologique, je veux qu’on se dote d’une grande ambition nationale : qu’il y ait dans dix grandes agglomérations, dix grandes métropoles françaises, un réseau de RER, de trains urbains (…) Là où il y a thromboses, où il y a trop de circulation, où les déplacements sont compliqués, on doit se doter d’une vraie stratégie de transports urbains et c’est un super objectif pour l’écologie, l’économie, la qualité de vie », a exposé ce dimanche le Président de la République dans une séquence postée sur YouTube.

Si nous ne pouvons tous que partager l’idée que le RER n’est pas que pour Paris, et que les grandes métropoles françaises, aujourd’hui congestionnées, doivent engager une démarche de décarbonation grâce à des RER métropolitains, nous ne pouvons ignorer que ces annonces s’inscrivent en totale opposition avec les actes du gouvernement depuis des mois, des années, malgré les semonces que nous lui avons adressées.

Tous les acteurs du secteur : Régions, Métropoles, Parlementaires, SNCF, Fédérations de transports et Associations d’usagers… tous ont découvert ce projet, ou plutôt ces annonces ! Alors même que par ailleurs SNCF Réseau est en panne de financement !

Si nous sommes favorables au développement des transports en commun, de tous les modes de transports, et pour tous les territoires, urbains comme ruraux, si nous ne pouvons que souscrire à un « new deal » ferroviaire pour notre pays, que nous avons même sollicité, nous ne pouvons accepter cette posture descendante et ces effets d’annonce déconnectés de toute réalité, qui font perdre à nos concitoyens toute confiance dans la parole publique.

De qui se moque-t-on ?

Alors que nous nous apprêtons à examiner cette fin de semaine au Sénat les budgets transports de la mission « Écologie, développement et mobilité durables » dans le cadre du PLF 2023, les faits, les moyens, sont bien loin de l’ambition affichée :
o investissements dans la régénération notoirement insuffisants : 1 milliard de plus par an a minima sont nécessaires pour seulement remettre à niveau et interrompre la trajectoire de dégradation du réseau,
o un contrat de performance de SNCF réseau que nous avons requalifié de contrat de « contre-performance » puisqu’il ne répond en rien aux enjeux ni de régénération, ni de modernisation, des travaux que le Gouvernement n’entend à ce jour pas achever d’ici 2050 dans l’hypothèse la plus optimiste,
• un renvoi au Conseil d’orientation des infrastructures (COI) dont on sait déjà qu’il ne peut répondre aux enjeux au regard du grand nombre de projets à financer (ferroviaires et routiers),
• un contexte d’inflation qui se traduit par des surcoûts de l’ordre de 500 millions d’euros pour SNCF réseau qui ne connaitrait donc, en fait, aucune hausse de ses moyens mais bien au contraire une baisse de sa capacité d’investissement,
• zéro euro pour la modernisation dans ce budget (comme dans le contrat) alors que les besoins pour la commande centralisée du réseau est de 15 milliards et que ceux pour l’ERTMS sont de 20 milliards.
Après l’annonce des nouvelles lignes LGV dans le sud et le sud-ouest, l’année dernière, toujours sans moyens et en contradiction avec les engagements du début du quinquennat de mettre fin aux investissements sur les lignes à grande vitesse pour se concentrer sur le transport du quotidien, cette nouvelle annonce sur les RER métropolitains (pour 10 métropoles, lesquelles ?), n’est ni concertée, ni financée une fois de plus. Pour le seul RER lyonnais par exemple, les besoins sont estimés à minima à 6 milliards d’euros.
Alors un peu de sérieux, nos concitoyens, sans parler de leurs représentants, nécessitent davantage de considération !
Oui nous avons besoin, enfin, d’investissements sur nos réseaux, faute de quoi non seulement nos lignes d’aménagement du territoire mais toutes nos lignes sous 10 ans, sur tous nos réseaux, vont être en panne.

Nous les avions estimés, comme le Président Farandou après nous, à environ 100 milliards d’euros. Ils sont avec le RER, encore bien supérieurs. Les besoins sont conséquents et nécessitent des engagements forts et concrets dans trois domaines :
• des crédits complémentaires, a minima 1milliard de plus par an, et désormais avec l’inflation, la nécessité d’avancer sur la modernisation et le financement des annonces nouvelles, sans doute plus du double,
• des capacités techniques à faire des travaux, puisque non seulement ceux-ci sont insuffisants, mais pire en 2022 l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (l’AFIT-France) n’est pas arrivée à les consommer,
• des études sérieuses, notamment sur le plan juridique, pour imaginer des montages innovants, du type de la Société du Grand paris (SGP) par exemple, permettant une débudgétisation, une pluriannualité, la remise en cause de notre système de péages, une mobilisation de crédits européens et de fonds verts, des moyens affectés, un partenariat public privé renforcé… avec un examen sérieux de la question de l’indépendance de SNCF Réseau pour bénéficier de moyens publics conséquents.
Mais tout cela ne se décide pas un dimanche soir à l’Élysée devant la chaine Youtube ! On ne peut se moquer ainsi des Français. Cela se construit avec le Parlement, avec les partenaires, pour répondre au double objectif que nous poursuivons :

• la décarbonation de la mobilité, et le maillage intermodal,
• le soutien au pouvoir d’achat par un vrai travail sur l’offre de mobilité pour tous, à des tarifs soutenables et lisibles pour chacun.

États-Unis : prochaine annonce du retour du clown Trump

États-Unis : prochaine annonce du retour du clown Trump

Il faut que la démocratie américaine soit bien malade pour que soit envisagée le retour du clown Trump dont l’incompétence n’a d’égal que sa mauvaise foi et son idiotie.

En effet ce qui caractérise surtout Trump c’est son mépris de la démocratie puisque notamment il a toujours refusé sa défaite face à Biden. Il a apporté une grande contribution pour faire de la démocratie américaine un grand cirque pathétique d’une grande nullité.

Rarement on aura vu un président intellectuellement aussi faible, aussi vulgaire. Ce qui ne l’empêche pas de conserver de nombreux soutiens dans l’opinion qui soutient les républicains.

C’est un peu le même contexte mondial qui favorise la médiocrité, le populisme et la vulgarité dans beaucoup de pays où les électeurs sont un peu perdu face à l’ampleur et la complexité de la crise. Exemple en Russie, en Chine, en Turquie et aux États-Unis bien sûr.

Face à la complexité de la crise qui affecte en particulier les plus défavorisés et les couches moyennes, les électeurs se réfugient dans des discours simplistes et radicaux caractérisés par la haine de l’autre à l’intérieur ou à l’extérieur du pays.

L’ancien président Donald Trump se prépare à annoncer sa candidature pour reconquérir la Maison Blanche d’ici à la fin novembre, selon des sources proches des discussions en cours. Une situation qui le place au centre des attentions alors que les républicains vont tenter de traduire dans les urnes mardi leur actuelle dynamique lors des élections de mi-mandat.

Croissance France: la production industrielle en net recul annonce la tendance baissière

Croissance France: la production industrielle en net recul annonce la tendance baissière

Signe d’un assez net renversement de la croissance en France, la production industrielle baisse de trois points septembre. Après un dernier mois d’été très dynamique (+ 2,7 %), la production industrielle en France a baissé de 0,8 % en septembre, indique l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), vendredi 4 novembre. La plupart des grandes branches sont en repli, dont notamment la production automobile, passée de + 16,4 % en août à – 5,5 % en septembre.

Ainsi, le retournement se retrouve dans la cokéfaction et le raffinage (– 6,6 % après + 4,8 %), les industries extractives (– 4,4 % après + 1,3 %), ou l’eau et l’assainissement (– 7,5 % après + 1,8 %). L’industrie manufacturière n’est pas en reste (– 0,4 % après + 3 %), tout comme les « autres produits industriels » (– 0,3 % après + 2,7 %) et les industries agroalimentaires (– 0,3 % après + 0,2 %). Deux secteurs ont réussi à croître : les biens d’équipement (+ 1 % après + 3,9 %) et la construction (+ 1,8 % après – 0,8 %).

Le secteur industriel fait face à des difficultés, en raison de la hausse des prix de l’énergie et de la propagation de l’inflation, alors qu’il doit élaborer une transition énergétique et maintenir sa compétitivité.

La reprise des faillites annonce une crise profonde

La reprise des faillites annonce une crise profonde

La hausse exponentielle des faillites combinée à un ralentissement de création des nouvelles entreprises pourrait annoncer une crise profonde. Longtemps sous respiration artificielle du fait des aides publiques, nombre d’entreprises pourrait disparaître à l’occasion de l’écroulement de la croissance.

Le  nombre de faillites a bondi de 49% au second trimestre après une précédente hausse de 35% au premier trimestre 2022. D’après le dernier bilan dévoilé par le cabinet Altares ce lundi 11 juillet, Le nombre de défaillances est ainsi passé de 6.587 au second trimestre 2021 à 9.826 au second trimestre 2022. A titre de comparaison, le total des faillites enregistrés en 2018 et 2029 avoisinait les 12.000 sur la même période. L’écart se resserre avec le niveau pré-Covid sans retrouver les niveaux de 2018 et 2019 sur la même période. Au total, le nombre d’emplois menacés s’élève à 30.560, contre 19.530 au second trimestre 2021, soit une augmentation de 56%.

 

Dans le détail, les petites et moyennes entreprises (PME) apparaissent en première ligne avec une hausse spectaculaire de 74% entre le second trimestre 2021 et le second trimestre 2022 avec 731 cessations d’activité, contre 420 un an auparavant. Le nombre de faillites de PME retrouve ainsi son niveau d’avant crise.

Du côté des très petites entreprises (TPE de moins de trois salariés), la hausse, certes moins importante, marque une nette accélération (47%), passant de 5.012 à 7.365 à un an d’intervalles sur la même période.

 

Dans le même temps, le dernier baromètre des greffiers des tribunaux de commerce dévoilé ce lundi 11 juillet, 303.870 entreprises ont été enregistrées au cours du premier semestre, soit une baisse de 10% par rapport à même période en 2022 (324.829). « Le ralentissement est encore plus marqué pour les entreprises individuelles, dont les micro-entreprises, qui voient leurs nombres d’immatriculations chuter de 28% sur le semestre, comparativement à la même période l’an passé », souligne l’institution.

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En parallèle, plus de 185.000 entreprises ont été radiées des registres, soit une hausse de 35% sur la même période par rapport à 2021 (131.412) selon les greffiers. Avec le coup de frein de la croissance prévue sur l’ensemble de l’année 2022, beaucoup de secteurs pourraient payer un lourd tribut dans les mois à venir.

« Si l’heure n’est pas encore à l’emballement, l’inversion des courbes de la création d’entreprises et des défaillances, associée à une accélération des liquidations et radiations d’entreprises, pourraient être annonciateurs d’une crise économique profonde », a expliqué Thomas Denfer, président du Conseil national des greffiers des tribunaux de commerce dans un communiqué.

L’INSEE annonce la stagflation pour la France

L’INSEE annonce la stagflation pour la France

 

Une situation de quasi stagflation se prépare la France avec une croissance inexistant tandis que les prix vont continuer de s’envoler au-delà même de 5 %. La conséquence sera pour les ménages, les salariés et les épargnants qui verront leur pouvoir d’achat réduit.

Du coup ils vont réduire aussi leur consommation et participer encore à l’écroulement de la croissance. Bref une situation de crise se prépare pour la fin de l’année 2022 et 2023

« La stagflation correspond à une activité qui stagne et une inflation sur une période durable. Notre scénario pour le second trimestre est celui d’une croissance modeste avec une inflation qui reste élevée. Nous n’avons pas de scénario au-delà de la mi-année », a expliqué le chef du département de la conjoncture Julien Pouget, q ui évidemment ne veut pas se  » mouiller » par rapport aux prévisions du gouvernement qui prévoyait une croissance de 4 % !. L’Insee n’a pas non plus évoqué de scénario de récession.

Après avoir atteint 4,8% au mois d’avril, l’indice des prix à la consommation pourrait dépasser la barre symbolique des 5% d’ici juin. « Les chocs d’offre négatifs avec la guerre en Ukraine et la politique zéro covid en Chine augmentent les tensions sur les quantités et les prix. S’agissant des prix, ils atteignent des niveaux inédits depuis le début de nos séries dans l’agriculture (+69% pour les céréales), l’industrie. Ces prix à la production continuent de se transmettre aux prix à la consommation », explique Julien Pouget. « En mars 2022, les prix de production de l’industrie française ont augmenté de 24,4 % sur un an. Il s’agit de la plus forte augmentation depuis que ces séries sont calculées, janvier 1995 », souligne un récent billet de blog de l’Insee.

L’inflation sous-jacente, qui exclut les prix les plus volatils (énergie, alimentation) pourrait grimper à 3,5% d’ici à juin contre 2,5% en juin. En moyenne annuelle, l’inflation sous-jacente était de 1,1% au cours de l’année 2021. La Banque centrale européenne (BCE) est actuellement sur une ligne de crête. Même si elle a déjà annoncé un resserrement de sa politique monétaire via l’arrêt du programme d’achat d’urgence face à la pandémie (PEPP), le conseil des gouverneurs doit éviter de freiner l’activité de la zone euro déjà empêtrée dans une croissance au ralenti au cours du premier trimestre.

 

La guerre en Ukraine a considérablement affecté la confiance et la consommation des ménages, traditionnel moteur de l’économie tricolore au cours du premier trimestre. Le pouvoir d’achat des ménages français a reculé de 1,5% entre janvier et mars et pourrait une nouvelle fois se replier de 0,5% au cours du second trimestre. « Il y a une baisse très nette de la confiance des ménages depuis le début de la guerre en Ukraine. L’indicateur mesurant l’opportunité de faire des achats importants marque une chute. Dans le même temps, l’indicateur mesurant l’opportunité d’épargner n’a pas vraiment diminué depuis le début de la crise sanitaire », souligne Julien Pouget.

Du côté des entreprises, la situation est particulièrement critique dans les secteurs très dépendants des énergies fossiles ou de l’étranger pour se procurer des matières premières ou des métaux. Dans l’automobile, la plupart des grands groupes et de leurs sous-traitants sont toujours dans le rouge. L’automobile reste marquée par des tensions d’approvisionnement. « Au mois de mars, la production automobile était encore inférieure d’un tiers à son niveau d’avant crise sanitaire », indique Julien Pouget. A l’opposé, certains secteurs dans l’informatique notamment continuent de tirer leur épingle du jeu, profitant de l’essor du numérique dans les entreprises depuis la pandémie.

 

Covid France : recul du taux d’incidence

Covid France : recul du taux d’incidence

Le taux d’incidence est désormais en recul ,sur une semaine , dans l’ensemble des départements

Si la prudence doit rester de mise en raison d’un nombre de nouveaux cas toujours très élevé, près de 270.000 par jour, ces dernières données confirment la décrue constatée au niveau national depuis le 24 janvier.Le recul est particulièrement notable en outre-mer, en Ile-de-France et en Auvergne-Rhône-Alpes. En une semaine, l’incidence a même baissé de moitié en Guyane, passant de 796 à 391 cas pour 100.000 habitants en moyenne. En région parisienne, le taux a diminué d’environ un tiers sur la même période.

Néanmoins, le taux d’incidence reste toujours particulièrement élevé dans certains territoires de l’Hexagone. Dans les Pyrénées-Atlantiques, si le nombre de contaminations détectées a diminué de 14% en 7 jours, le département affiche toujours un taux d’incidence supérieur à 4000.

Par ailleurs, à l’hôpital, le pic n’est pas encore atteint, comme le montre notre carte ci-dessous. Ces sept derniers jours, le nombre total de personnes hospitalisés a encore augmenté de près de 5% au niveau national, passant de 31536 patients Covid-19 traités au 30 janvier, à 33027 ce dimanche soir.

Enfin à l’échelle nationale, si le taux d’incidence baisse en général, ce n’est pas le cas chez les plus âgés, a noté Santé publique France dans son dernier bulletin hebdomadaire, daté de jeudi: « Malgré un taux d’incidence en baisse de 8%, cet indicateur continuait néanmoins d’augmenter chez les 70 ans et plus et restait à un niveau très élevé (supérieur à 3.000 cas pour 100.000 habitants) dans la majorité des régions ».

Contrôle de chômeurs : une annonce bidon par Macron

 

Contrôle de chômeurs : une annonce bidon par Macron

 

 

Une annonce qui évidemment a reçu un certain accueil dans une grande partie de l’opinion publique puisqu’il s’agit de s’attaquer à ceux  qu’on soupçonne d’être des profiteurs du système de solidarité. Il est clair cependant que la très grande majorité des chômeurs souffre économiquement mais aussi socialement et sociétalement  d’être tenus à l’écart du travail. Reste effectivement un volant qui détourne l’objet de l’Unedic. En 2019 cela concernait un montant d’environ 200 millions pour 17 000 dossiers. À comparer évidemment aux 3 millions de chômeurs indemnisés. Depuis 2018, des mesures de renforcement des contrôles ont été engagés. En fait Macron n’annonce rien de nouveau sinon que ce contrôle renforcé déjà en cours. La problématique ne serait ce résumé au renforcement des contrôles.

Il faut aussi prendre en compte le fait qu’il est parfois plus intéressant de profiter des aides sociales de toute nature que de travailler pour 1000 € parfois moins. 

Il s’agit en fait d’une «intensification» des contrôles effectués par Pole emploi car la suspension de l’indemnisation existe dans la loi depuis 2008 après le refus de deux offres raisonnables d’emploi. La procédure a même été durcie en 2018 à l’issue de la loi Avenir professionnel et près d’un millier de conseillers (c’était l’objectif affiché début 2019) étaient alors destinés à terme à cette tâche de contrôle, versus 200 début 2015 et 600 début 2019.

Covid : le gouvernement annonce officiellement une quatrième vague

Covid : le gouvernement annonce officiellement une quatrième vague

Le taux de contamination ayant plus que doublé en une semaine, le gouvernement par la voix son porte-parole a reconnu que la France était entrée officiellement dans une quatrième vague sanitaire.

De la même façon,  le variant Delta fait une percée spectaculaire et représente maintenant 80 % des cas. «Nous sommes entrés dans une quatrième vague du virus», a lancé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal au sortir du Conseil des ministres, ce lundi 19 juillet, expliquant que «la dynamique de l’épidémie est extrêmement forte, avec une vague plus rapide et une pente plus raide que toutes les précédentes».

En une semaine, le taux d’incidence a augmenté «de près de 125%» a-t-il annoncé, tout en révélant que le variant Delta représentait, selon les derniers criblages, 80% des contaminations en France.

2022: un gouvernement d« union nationale » annoncé par Marine Lepen

2022: un gouvernement d« union nationale » annoncé par Marine Lepen

 

Un possible gouvernement d’union nationale avec des responsables de droite mais aussi de gauche comme Montebourg, c’est la principale nouvelle annonce de Marine Le Pen qui parvient progressivement à banaliser l’image de son parti et la sienne propre. Une image beaucoup plus policée et plus tolérante aussi mais qui reste ferme sur le danger pour elle de l’immigration.

 

Marine Lepen interrogée sur BFM s’est faite surtout la championne des libertés au si bien contre le séparatisme que dans le cadre de la crise sanitaire. Notons aussi que le rassemblement national avait  ouvert le débat sur un projet très détaillé  de référendum concernant l’environnement.

 

Bref, progressivement le rassemblement national devient un peu un parti comme les autres d’autant plus qu’il ne conteste plus l’union européenne et encore moins l’euro. Il faut ajouter à cette image plus policée le phénomène assez fondamental d’obsolescence du front républicain qui jusque-là constituait  une sorte de plafond de verre pour le Front National. Mais le meilleur argument sans doute de marine Lepen est  sans doute l’échec assez retentissant de Macron dans le domaine économique tout autant que dans le domaine sanitaire. La principale dynamique du rassemblement national se nourrit des erreurs, des contradictions et de l’immobilisme de Macron.

Après Pfizer , Vaccin Astrazeneca : annonce une baisse des livraisons de 60 % !

Après Pfizer,  Vaccin Astrazeneca : annonce une baisse des livraisons de 60 % !

 

Des annonces en cascade de retards de livraison qui sont liées à une demande qui ne cesse d’augmenter face à la hausse exponentielle de l’épidémie mais aussi à des failles dans le processus de production. Une annonce assez dramatique dans la mesure où beaucoup d’espérances sont fondées sur le vaccin Astrazeneca  à la fois beaucoup moins cher et surtout plus facile d’utilisation car il n’exige pas des températures extrêmes pour sa conservation. Ces retards peuvent s’expliquer car la plupart des laboratoires en effet sous-traitent  une partie de leur production soit dans les pays développés et encore davantage dans les pays en voie de développement.

Astrazeneca a informé vendredi des responsables de l’Union européenne qu’il réduirait probablement ses livraisons de vaccin à l’UE d’environ 60% au premier trimestre, à 31 millions de doses, en raison de problèmes de production, a déclaré vendredi un haut responsable de l’UE.

Le groupe pharmaceutique devait livrer aux 27 pays membres de l’UE environ 80 millions de doses d’ici la fin mars, a précisé ce haut responsable impliqué dans les négociations.

AstraZeneca a également convenu de livrer plus de 80 millions de doses au deuxième trimestre, mais il n’était pas en mesure, vendredi, de confirmer ses objectifs de production pour la période d’avril à juin en raison de ces problèmes de production, a précisé ce responsable.

La Norvège, non membre de l’UE mais qui suit les décisions de l’union économique sur les autorisations, a fait part de sa « déception ». La principale autorité sanitaire du pays, FHI, s’attend désormais à recevoir seulement 200.000 doses du vaccin d’AstraZeneca pour le mois de février, contre 1,12 million de doses initialement attendues. Les retards annoncés la semaine dernière dans les livraisons du vaccin Pfizer-BioNtech ont déjà suscité le courroux des pays européens. « Nous pensons que Pfizer est actuellement en faute », a fustigé dans la Stampa samedi le dirigeant de la cellule de crise italienne pour la pandémie, Domenico Arcuri, confirmant que l’Italie avait l’intention d’attaquer le laboratoire américain en justice.

Cette baisse des livraisons est imputable à des problèmes de production dans une usine belge gérée par son partenaire Novasep

Novasep, le spécialiste français et européen de la production de vecteurs viraux, annonce avoir conclu un partenariat avec AstraZeneca pour produire son vaccin contre le Covid-19. Les opérations seront réalisées sur le site belge de Novasep, situé à Seneffe. Le CDMO français va dédier des zones de production et des ressources spécifiques à ce projet.  Le vaccin développé par AstraZeneca, en partenariat avec l’Université d’Oxford, repose sur un vecteur viral dont la production est une des spécialités de Novasep, une entreprise basée à Lyon (Rhône).

Coronavirus: Trump annonce le vaccin de PFIZER , trop tard !

Coronavirus: Trump annonce le vaccin de PFIZER , trop tard !

 

Trump enrage évidemment que l’annonce de la sortie prochaine d’un vaccin soit intervenue après les élections américaines. En effet, l’ancien président avait annoncé à de nombreuses reprises le fameux vaccin avant les élections. À quelques jours près Trump  a donc manqué le calendrier de cette grande annonce médicale.

Une annonce toutefois à relativiser dans la mesure le vaccin de PFIZER n’est pas encore tout à fait au point et qu’une dizaine de concurrents en sont à peu près au même stade c’est-à-dire dans le processus de vérification épidémiologique qui permet de vérifier l’efficacité , la durabilité et les contre-indications.

Légitimement peut aussi s’interroger pour savoir si PFIZER n’a pas décalé à dessein son annonce. Une hypothèse qui n’est pas tout à fait impossible car la majorité des grands patrons américains se sont nettement prononcés contre la candidature de TRUMP. De toute manière, cela n’aurait sans doute pas changer grand-chose au scrutin tellement les positions des deux camps sont clivées et parfois même conflictuelles.-Et  fait extraordinaire aux États-Unis : un  président qui ne reconnaît pas encore sa défaite et ne veut pas transmettre le pouvoir.

Le président sortant, qui s’exprimait pour la première fois en public depuis que Joe Biden a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle du 3 novembre, a également déclaré qu’une autorisation en urgence serait “très prochainement” délivrée pour le vaccin développé par Pfizer.

Le laboratoire américain a annoncé en début de semaine que son vaccin expérimental, développé avec l’allemand BioNTech, était efficace à plus de 90% contre le COVID-19, selon les premières données d’un essai clinique à grande échelle. Encore une fois cette vérification à grande échelle est engagée une bonne dizaine de candidats vaccin à l’échelle mondiale. Mais l’annonce prématurée aura au moins permis au patron(français) du laboratoire américain d’empocher quelques millions du faîte de la montée en bourse du laboratoire Pfizer.

Coronavirus: La Russie annonce aussi sans vaccin

Coronavirus: La Russie annonce aussi sans vaccin

inévitablement vont se succéder des annonces de vaccin de la part de différents pays et de différents labos. Cela d’autant plus que des dizaines de candidats vaccin sont  aujourd’hui en phase d’expérimentation finale. C’est le cas du vaccin russe appelé Spoutnik qui serait efficace à 92 %. Ce sera le cas aussi d’autres traitements vaccinaux.

Le  géant pharmaceutique américain Pfizer et son partenaire allemand BioNTech ont annoncé lundi 94 contaminations dans le cadre de l’essai de leur vaccin expérimental, pour 90% d’efficacité. Ce taux implique que pas plus de huit des 94 personnes ayant contracté le COVID-19 avaient reçu le vaccin.

De son côté, le Fonds d’investissement direct russe qui finance le vaccin a précisé que l’essai russe se poursuivrait pendant six mois supplémentaires et que les données de l’étude seraient également publiées dans une revue médicale internationale après un examen par les pairs.

La Russie a par ailleurs fait état mercredi d’un pic de décès liés au coronavirus sur un jour, à 432, portant le bilan total des morts à 31.593.

Les autorités ont également signalé 19.851 nouvelles infections au cours des dernières 24 heures, ce qui porte le total national à 1.836.960.

Vaccin Pfizer : une annonce prématurée ?

Vaccin Pfizer : une annonce prématurée ?

 

 

 

Des médias se sont peut-être emballées à propos du vaccin Pfitzer qui évidemment voudrait précéder ses concurrents dans la course sanitaire. Ce vaccin est sans doute efficace mais comme d’autres. Restent  cependant des inconnus à propos de son évaluation notamment concernant la durée de la protection et les contre indications. Il faudra vraisemblablement des mois et des mois avant que ce vaccin-et d’autres– ne soit opérationnel de manière significative au plan international.

« Ça demande à être vérifié sur un temps un peu plus long que 15 jours, trois semaines après la deuxième injection », pensent les experts.

« Ce que l’on veut c’est vérifier que la protection dure déjà, que dans six mois, que dans un an, ces personnes auront toujours une réponse correcte face à une éventuelle exposition au virus »

 

Un  point à vérifier dans le temps: la dangerosité potentielle de ce produit. La phase 3 a commencé le 27 juillet dernier, les possibles effets négatifs de ce vaccin ne s’observent donc que sur ces derniers mois, alors qu’ils peuvent apparaître au cours de l’année qui suit. D’autant que Pfizer et BioNTech veulent commercialiser un produit qui n’avait encore jamais fait ses preuves: l’ARN messager.

 

Il s’agit d’injecter dans l’organisme des brins d’instructions génétiques appelées ARN messager, c’est-à-dire la molécule qui dit à nos cellules ce qu’il faut fabriquer. L’ARN messager du vaccin s’insère et prend le contrôle de cette machinerie pour faire fabriquer un antigène spécifique du coronavirus. Il sera ensuite détecté par le système immunitaire qui va produire des anticorps.

En dehors de celui de Pfizer-BioNTech, 9 autres vaccins sont actuellement en troisième et dernière phase à travers le monde. Cette ultime phase correspond à des tests à grande échelle effectués sur des dizaines de milliers de volontaires se trouvant sur plusieurs continents.

 

Il s’agit des vaccins développés par Moderna (États-Unis), Novavax (États-Unis) Janssen Pharmaceutical (Belgique), Gamaleya Research Institute (Russie), CanSino Biologics/Beijing Institute of biotechnology (Chine), AstraZeneca (Suède-Royaume-Uni)/Université d’Oxford (Royaume-Uni), Wuhan Institute of Biological Products/SinoPharm (Chine), Sinovac (Chine) et Beijing Institute of biological Products (Chine).

En dépit de leur stade avancé, trois de ces essais de phase 3 ont dû être suspendus pour des raisons de sécurité ces derniers mois. Cette décision a concerné le vaccin d’AstraZeneca, suspendu début septembre à cause d’une maladie inexpliquée chez un participant. L’essai a repris après quelques jours au Royaume-Uni et dans d’autres pays, et fin octobre aux États-Unis.

 

Mi-octobre, le groupe pharmaceutique Janssen Pharmaceutical avait également dû interrompre durant quelques jours son essai, là encore « en raison d’une maladie inexpliquée ».

Ainsi, le laboratoire Moderna avait annoncé en octobre qu’il prévoyait de déposer une demande d’autorisation en urgence à la fin du mois de novembre aux Etats-Unis, auprès de l’Agence des médicaments (FDA) pour son vaccin.

AstraZeneca aussi avait communiqué fin octobre sur des résultats encourageants. Bien que ses essais avaient dû être suspendus début septembre, le laboratoire l’Anglo-Suédois avait indiqué le 26 octobre que son vaccin à l’étude entraînait une réponse immunitaire encourageante de la part des jeunes adultes et des personnes âgées.

L’université d’Oxford, qui travaille sur le projet avec le laboratoire, avait souligné que ces données provenaient des premiers essais cliniques de phase 2. Outre ces 10 vaccins en phase 3, 37 autres vaccins se trouvent actuellement en phase 1 et en phase 2, relève l’OMS. Ces stades correspondent respectivement à l’évaluation de la sécurité du produit et celle où l’efficacité commence à être mesurée.

Édouard Philippe annonce une tempête sanitaire, économique et sociale !

Édouard Philippe annonce une tempête sanitaire, économique et sociale. !

 

«Je pense que nous allons affronter une tempête – une tempête économique, une tempête sanitaire, une tempête à tous égards – et peut-être une tempête sociale, peut-être une tempête politique. Et je pense que les temps qui viennent sont des temps difficiles», prévoit Édouard Philippe.

 

Une prise de position assez curieuse qui fait souffler un vent de pessimisme sur la conjoncture et l’environnement politique. Il n’est pas certain que ces annonces soient particulièrement appréciées par l’Élysée et par Matignon qui s’efforcent au contraire de rassurer. Pourquoi aussi annoncer une tempête politique ? Peut-être pour anticiper des résultats encore catastrophiques pour le parti en marche à l’occasion des élections départementales et régionales.

On se demande si Édouard Philippe ne prend pas rendez-vous avec l’histoire. En tout cas, la posture d’oracle est curieuse même si elle semble justifier par le souci de rappeler les républicains à la raison et à l’union avec la majorité actuelle.

Notons aussi que cette déclaration intervient juste au lendemain de l’annonce de la nomination d’Édouard Philippe au conseil d’administration ATOS. Une nomination parfois critiquée et qui symbolise les liens un peu sulfureux entre le business et la politique. Faut-il rappeler que Thierry Breton l’ancien président d’ATOS a été nommé commissaire européen sur proposition Édouard Philippe. D’une certaine manière Thierry Breton renvoie l’ascenseur.

Édouard Philippe voudrait rendre la situation encore plus difficile à son successeur comme premier ministre qu’il ne s’y prendrait pas autrement.

Le moins qu’on puisse dire c’est que son message qui vise plusieurs objectifs manque de clarté et on ne sait pas très bien à qui s’adresse sa critique quand il déclare.

 «les esprits calmes, ouverts, pondérés», ainsi que «la capacité de rassemblement, de dépassement»«Quand vous êtes sur un bateau et que la tempête arrive, l’important n’est pas forcément d’être d’accord sur toutes les questions avec ceux qui sont avec vous sur le bateau. L’important, c’est de savoir où on veut aller et comment est-ce qu’on va affronter la tempête», a-t-il expliqué. Pour l’ancien chef du gouvernement, «la boussole» qu’il faut «privilégier» pour «travailler ensemble» est donc celle du «dépassement», du «sens de l’État», du «sens de la France», plutôt que la «boussole partisane».

«Nous aurons besoin de ces femmes et de ces hommes de bonne volonté qui comprennent que nous allons subir, que nous allons traverser une très forte bourrasque

 

Vaccin anti-COVID-19 : la Chine annonce pour novembre

Vaccin anti-COVID-19 : la Chine annonce pour  novembre

 

La course au prestige est lancée sur la scène internationale où se mêle dangereusement les intérêts géopolitiques et les avancées scientifiques. Ainsi Poutine a-t-il déclaré valable le vaccin russe avant même sa qualification scientifique. Un vaccin aujourd’hui contesté par certains experts de la communauté scientifique. De la même manière Trump  a annoncé un vaccin avant les élections américaines. L’enjeu est clair.

La Chine qui ne veut pas être en reste promet le vaccin pour novembre. De toute manière, il y a en ce moment de l’ordre de 200 vaccins en expérimentation et l’un d’entre eux pourra sans doute sortir mais pas avant l’épreuve indispensable de test sur un large échantillon de population conformément aux méthodologies scientifiques.

La Chine dispose de ce point de vue d’une solide expérience mais rien ne dit que ce qu’elle promet sera tenu. Beaucoup d’experts considèrent que matériellement il sera difficile de rendre opérationnel un vaccin avant la mi 2021 en raison des procédures incontournables de vérification. Des doses d’au moins trois vaccins expérimentaux ont été proposés aux travailleurs essentiels dans le cadre d’un programme d’urgence lancé en juillet.

La Chine affirme que  la « phase 3″ (sur un large échantillon) des essais cliniques se déroule sans accroc et les vaccins pourraient être prêts pour la population en novembre ou décembre, a déclaré Guizhen Wu lors d’un entretien à la télévision publique.

Elle a dit avoir elle-même reçu en avril un vaccin expérimental, sans préciser lequel, et ajouté ne pas avoir connu de symptômes anormaux au cours des derniers mois.

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