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Réindustrialisation : il faudra des années

Réindustrialisation : il faudra des années

Dans une interview à BFM Business, le directeur général de Bpifrance s’est dit ce lundi « toujours confiant » sur la réindustrialisation en cours de la France, reconnaissant toutefois que cela « va prendre des années ». Pour y arriver, Nicolas Dufourcq préconise plus de foncier, de capitaux, mais aussi davantage d’ingénieurs et d’intelligence artificielle. 
« On a toujours été lucides (…), on n’a jamais dit que ça serait facile, ça va prendre des années », a-t-il déclaré ce lundi sur BFM Business, s’affichant néanmoins « toujours confiant ».
Selon lui, depuis 2017, l’industrie a créé « à peu près 100.000 emplois », mais il en faudrait « 600.000 de plus » pour parvenir à l’objectif d’une industrie pesant 12% du PIB après 2035, a-t-il observé. « C’est considérable » et il va « falloir redresser un peu la tendance », a-t-il ajouté. « Là, on est grosso modo à plus 1,5% par an. Il faut qu’on monte à plus 3,5% par an », a-t-il constaté, ce qui signifie « plus d’ouverture d’usines ».

« On ouvre beaucoup d’usines innovantes, a-t-il souligné, (mais) des usines pas innovantes continuent de fermer, l’industrie, c’est comme ça, c’est plastique », a-t-il estimé.

Pour atteindre cet objectif, Nicolas Dufourcq a indiqué qu’il faut « plus de tout ». À savoir « plus de foncier, plus de jeunes qui deviennent ingénieurs, de filles ingénieures, d’ingénieurs dans l’industrie, parce que deux tiers des ingénieurs ne vont pas dans l’industrie, plus de techniciens sortis des BTS, d’intelligence artificielle, de capitaux », a-t-il énuméré, appelant le monde financier à « aller vers une sorte de prise de risque un peu rugissante à l’américaine sur des nouveaux projets industriels ».

Nicolas Dufourcq s’est en outre félicité de la tenue à Paris du salon Global Industrie, qui a démarré ce lundi 25 mars et doit se clore ce jeudi. Au programme : 500 intervenants et 2.300 exposants présentant 3.000 machines. « Une occasion en or d’incarner les choses », selon le directeur général de Bpifrance. « On ne peut pas avoir une industrie fière d’elle-même si on n’a pas un très grand salon », a-t-il observé, soulignant que les Allemands « ont un salon extraordinaire, à Hanovre, qui est à chaque fois une démonstration de puissance ». La « Hanover Messe » (ou « Foire d’Hanovre ») aura, elle, lieu du 22 au 26 avril prochain.

 

Reste que, comme l’a rappelé fin janvier l’Académie des Technologies, la réindustrialisation doit se faire « avec les citoyens »« Il faut une démarche participative, de l’empathie, de l’écoute pour viser une acceptabilité et transformer les inquiétudes en projets adaptés », a déclaré son président, Patrick Peleta, ex-directeur général délégué de Renault. Selon cet organisme, la France a perdu 3 millions d’emplois industriels en 40 ans entre 1975 et 2014 et se situe aujourd’hui à la 22e place sur 27 en taux d’emploi industriel au sein de l’UE.

 

Politique- A Gaza, comme en Ukraine, une guerre pour durer des mois et des années

Politique- A Gaza, comme en Ukraine, une guerre pour durer des mois et des années


Comme en Ukraine, on pourrait assister à un étalement dans le temps de la guerre à Gaza; en cause évidemment; les positions très conflictuelles entre des populations locales mais aussi et peut-être surtout le jeu géostratégique de grandes puissances qui ne veulent pas s’affronter directement mais qui délocalisent en quelque sorte leur stratégie de guerre. C’est bien sûr le cas en Ukraine; le pays ne tient militairement qu’avec le soutien de l’Occident surtout des États-Unis, aussi évidemment avec le grand courage des ukrainiens eux-mêmes. Mais c’est le cas aussi à Gaza où là c’est surtout la lutte entre les États-Unis et l’Iran qui s’exprime dans un pays tiers
.

S’ajoute à cela l’action de du dictateur Poutine qui jette partout de l’huile sur le feu pour nourrir le chaos partout où il peut. De quoi entretenir le nationalisme russe et oublier la catastrophe économique et sociale de son pays. (Le salaire moyen est de 500 €, le salaire moyen sous les 200 € mais la plupart des richesses très nombreuses sont détournés par les oligarques et par Poutine).Même chose pour l’Iran qui connaît une catastrophe économique et sociale masquée par un nationalisme manipulé.

La guerre contre le Hamas palestinien dans la bande de Gaza durera probablement de nombreux mois en raison des objectifs élevés qu’Israël entend atteindre, a déclaré mardi le chef d’état-major de l’armée israélienne.

La guerre durera de nombreux mois et nous emploierons différentes méthodes pour que nos réalisations s'inscrivent dans la durée a dit Herzi Halevi, dans une déclaration télévisée, à la frontière entre Israël et la bande de Gaza.

Gaza, comme en Ukraine, une guerre pour durer des mois et des années

Gaza, comme en Ukraine, une guerre pour durer des mois et des années


Comme en Ukraine, on pourrait assister à un étalement dans le temps de la guerre à Gaza; en cause évidemment; les positions très conflictuelles entre des populations locales mais aussi et peut-être surtout le jeu géostratégique de grandes puissances qui ne veulent pas s’affronter directement mais qui délocalisent en quelque sorte leur stratégie de guerre. C’est bien sûr le cas en Ukraine; le pays ne tient militairement qu’avec le soutien de l’Occident surtout des États-Unis, aussi évidemment avec le grand courage des ukrainiens eux-mêmes. Mais c’est le cas aussi à Gaza où là c’est surtout la lutte entre les États-Unis et l’Iran qui s’exprime dans un pays tiers
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S’ajoute à cela l’action de du dictateur Poutine qui jette partout de l’huile sur le feu pour nourrir le chaos partout où il peut. De quoi entretenir le nationalisme russe et oublier la catastrophe économique et sociale de son pays. (Le salaire moyen est de 500 €, le salaire moyen sous les 200 € mais la plupart des richesses très nombreuses sont détournés par les oligarques et par Poutine).Même chose pour l’Iran qui connaît une catastrophe économique et sociale masquée par un nationalisme manipulé.

La guerre contre le Hamas palestinien dans la bande de Gaza durera probablement de nombreux mois en raison des objectifs élevés qu’Israël entend atteindre, a déclaré mardi le chef d’état-major de l’armée israélienne.

La guerre durera de nombreux mois et nous emploierons différentes méthodes pour que nos réalisations s'inscrivent dans la durée a dit Herzi Halevi, dans une déclaration télévisée, à la frontière entre Israël et la bande de Gaza.

Gaza, comme en Ukraine, une guerre pour durer des mois et des années

Gaza, comme en Ukraine, une guerre pour durer des mois et des années


Comme en Ukraine, on pourrait assister à un étalement dans le temps de la guerre à Gaza; en cause évidemment; les positions très conflictuelles entre des populations locales mais aussi et peut-être surtout le jeu géostratégique de grandes puissances qui ne veulent pas s’affronter directement mais qui délocalisent en quelque sorte leur stratégie de guerre. C’est bien sûr le cas en Ukraine; le pays ne tient militairement qu’avec le soutien de l’Occident surtout des États-Unis, aussi évidemment avec le grand courage des ukrainiens eux-mêmes. Mais c’est le cas aussi à Gaza où là c’est surtout la lutte entre les États-Unis et l’Iran qui s’exprime dans un pays tiers
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S’ajoute à cela l’action de du dictateur Poutine qui ajoute partout de l’huile sur le feu pour nourrir le chaos partout où il peut. De quoi entretenir le nationalisme russe est oublier la catastrophe économique et sociale de son pays.

La guerre contre le Hamas palestinien dans la bande de Gaza durera probablement de nombreux mois en raison des objectifs élevés qu’Israël entend atteindre, a déclaré mardi le chef d’état-major de l’armée israélienne.

« La guerre durera de nombreux mois et nous emploierons différentes méthodes pour que nos réalisations s’inscrivent dans la durée », a dit Herzi Halevi, dans une déclaration télévisée, à la frontière entre Israël et la bande de Gaza.

« Il n’y a pas de solution magique, il n’y a pas de raccourci pour démanteler une organisation terroriste, seulement un combat résolu et tenace », a-t-il ajouté. « Nous allons aussi atteindre la direction du Hamas, que cela prenne une semaine ou que cela prenne des mois. »

« Nous avons dit dès les premiers instants que ce serait une guerre longue parce qu’il était juste de fixer des objectifs ambitieux et nous nous montrerons à la hauteur de ces ambitions, c’est pourquoi cela durera longtemps », a dit Herzi Halevi.

Politique-Gaza, comme en Ukraine une guerre pour durer des mois et des années

Politique-Gaza, comme en Ukraine une guerre pour durer des mois et des années


Comme en Ukraine, on pourrait assister à un étalement dans le temps de la guerre à Gaza; en cause évidemment; les positions très conflictuelles entre des populations locales mais aussi et peut-être surtout le jeu géostratégique de grandes puissances qui ne veulent pas s’affronter directement mais qui délocalisent en quelque sorte leur stratégie de guerre. C’est bien sûr le cas en Ukraine; le pays ne tient militairement qu’avec le soutien de l’Occident surtout des États-Unis, aussi évidemment avec le grand courage des ukrainiens eux-mêmes. Mais c’est le cas aussi à Gaza où là c’est surtout la lutte entre les États-Unis et l’Iran qui s’exprime dans un pays tiers
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S’ajoute à cela l’action de du dictateur Poutine qui ajoute partout de l’huile sur le feu pour nourrir le chaos partout où il peut. De quoi entretenir le nationalisme russe est oublier la catastrophe économique et sociale de son pays.

La guerre contre le Hamas palestinien dans la bande de Gaza durera probablement de nombreux mois en raison des objectifs élevés qu’Israël entend atteindre, a déclaré mardi le chef d’état-major de l’armée israélienne.

« La guerre durera de nombreux mois et nous emploierons différentes méthodes pour que nos réalisations s’inscrivent dans la durée », a dit Herzi Halevi, dans une déclaration télévisée, à la frontière entre Israël et la bande de Gaza.

« Il n’y a pas de solution magique, il n’y a pas de raccourci pour démanteler une organisation terroriste, seulement un combat résolu et tenace », a-t-il ajouté. « Nous allons aussi atteindre la direction du Hamas, que cela prenne une semaine ou que cela prenne des mois. »

« Nous avons dit dès les premiers instants que ce serait une guerre longue parce qu’il était juste de fixer des objectifs ambitieux et nous nous montrerons à la hauteur de ces ambitions, c’est pourquoi cela durera longtemps », a dit Herzi Halevi.

Gaza, comme en Ukraine une guerre pour durer des mois et des années

Gaza, comme en Ukraine une guerre pour durer des mois et des années


Comme en Ukraine, on pourrait assister à un étalement dans le temps de la guerre à Gaza; en cause évidemment; les positions très conflictuelles entre des populations locales mais aussi et peut-être surtout le jeu géostratégique de grandes puissances qui ne veulent pas s’affronter directement mais qui délocalisent en quelque sorte leur stratégie de guerre. C’est bien sûr le cas en Ukraine; le pays ne tient militairement qu’avec le soutien de l’Occident surtout des États-Unis, aussi évidemment avec le grand courage des ukrainiens eux-mêmes. Mais c’est le cas aussi à Gaza où là c’est surtout la lutte entre les États-Unis et l’Iran qui s’exprime dans un pays tiers
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S’ajoute à cela l’action de du dictateur Poutine qui ajoute partout de l’huile sur le feu pour nourrir le chaos partout où il peut. De quoi entretenir le nationalisme russe est oublier la catastrophe économique et sociale de son pays.

La guerre contre le Hamas palestinien dans la bande de Gaza durera probablement de nombreux mois en raison des objectifs élevés qu’Israël entend atteindre, a déclaré mardi le chef d’état-major de l’armée israélienne.

« La guerre durera de nombreux mois et nous emploierons différentes méthodes pour que nos réalisations s’inscrivent dans la durée », a dit Herzi Halevi, dans une déclaration télévisée, à la frontière entre Israël et la bande de Gaza.

« Il n’y a pas de solution magique, il n’y a pas de raccourci pour démanteler une organisation terroriste, seulement un combat résolu et tenace », a-t-il ajouté. « Nous allons aussi atteindre la direction du Hamas, que cela prenne une semaine ou que cela prenne des mois. »

« Nous avons dit dès les premiers instants que ce serait une guerre longue parce qu’il était juste de fixer des objectifs ambitieux et nous nous montrerons à la hauteur de ces ambitions, c’est pourquoi cela durera longtemps », a dit Herzi Halevi.

Social-Pouvoir d’achat-Écart grandissant entre dividendes et salaires depuis plusieurs années

Social-Pouvoir d’achat-Écart grandissant entre dividendes et salaires depuis plusieurs années

Entre 2011 et 2017, « les versements aux actionnaires et les dépenses par salarié évoluent de manière conjointe » avant une « nette rupture » en 2018, souligne Oxfam dans cette étude sur « l’inflation des dividendes » des 100 plus grosses entreprises françaises cotées en Bourse. Un écart de 40% environ.

« Alors que les versements aux actionnaires font un bond de 40% en ligne avec la croissance de la valeur ajoutée, les dépenses par salarié se mettent à stagner » à partir de 2018, observe l’ONG.

« En 2019, 45% des dividendes et rachats d’actions versés aux actionnaires auraient suffi à couvrir leurs besoins en investissement dans la transition écologique », estime Oxfam, qui note qu’ »en moyenne 71% des bénéfices » de ces entreprises ont été redistribués à leurs actionnaires, de 2011 à 2021, via dividendes ou rachats d’actions. Les politiques de l’énergéticien Engie, du fabricant de tubes sans soudure Vallourec et de l’entreprise minière Eramet sont notamment visées.

Oxfam réclame que le versement des dividendes soit conditionné par la loi à la mise en place « d’un salaire décent sur l’ensemble de la chaîne de valeur », ainsi que d’ »une stratégie climat ambitieuse » et d’un plan d’investissement mis en place avec le comité social et économique (CSE) de l’entreprise.

L’ONG souhaite aussi l’abolition du prélèvement forfaitaire unique sur les dividendes (« flat tax ») et le conditionnement des aides publiques au plafonnement des dividendes.

Pouvoir d’achat-Écart grandissant entre dividendes et salaires depuis plusieurs années

Pouvoir d’achat-Écart grandissant entre dividendes et salaires depuis plusieurs années

Entre 2011 et 2017, « les versements aux actionnaires et les dépenses par salarié évoluent de manière conjointe » avant une « nette rupture » en 2018, souligne Oxfam dans cette étude sur « l’inflation des dividendes » des 100 plus grosses entreprises françaises cotées en Bourse. Un écart de 40% environ.

« Alors que les versements aux actionnaires font un bond de 40% en ligne avec la croissance de la valeur ajoutée, les dépenses par salarié se mettent à stagner » à partir de 2018, observe l’ONG.

« En 2019, 45% des dividendes et rachats d’actions versés aux actionnaires auraient suffi à couvrir leurs besoins en investissement dans la transition écologique », estime Oxfam, qui note qu’ »en moyenne 71% des bénéfices » de ces entreprises ont été redistribués à leurs actionnaires, de 2011 à 2021, via dividendes ou rachats d’actions. Les politiques de l’énergéticien Engie, du fabricant de tubes sans soudure Vallourec et de l’entreprise minière Eramet sont notamment visées.

Oxfam réclame que le versement des dividendes soit conditionné par la loi à la mise en place « d’un salaire décent sur l’ensemble de la chaîne de valeur », ainsi que d’ »une stratégie climat ambitieuse » et d’un plan d’investissement mis en place avec le comité social et économique (CSE) de l’entreprise.

L’ONG souhaite aussi l’abolition du prélèvement forfaitaire unique sur les dividendes (« flat tax ») et le conditionnement des aides publiques au plafonnement des dividendes.

Écart grandissant entre dividendes et salaires depuis plusieurs années

Écart grandissant entre dividendes et salaires depuis plusieurs années

Entre 2011 et 2017, « les versements aux actionnaires et les dépenses par salarié évoluent de manière conjointe » avant une « nette rupture » en 2018, souligne Oxfam dans cette étude sur « l’inflation des dividendes » des 100 plus grosses entreprises françaises cotées en Bourse. Un écart de 40% environ.

« Alors que les versements aux actionnaires font un bond de 40% en ligne avec la croissance de la valeur ajoutée, les dépenses par salarié se mettent à stagner » à partir de 2018, observe l’ONG.

« En 2019, 45% des dividendes et rachats d’actions versés aux actionnaires auraient suffi à couvrir leurs besoins en investissement dans la transition écologique », estime Oxfam, qui note qu’ »en moyenne 71% des bénéfices » de ces entreprises ont été redistribués à leurs actionnaires, de 2011 à 2021, via dividendes ou rachats d’actions. Les politiques de l’énergéticien Engie, du fabricant de tubes sans soudure Vallourec et de l’entreprise minière Eramet sont notamment visées.

Oxfam réclame que le versement des dividendes soit conditionné par la loi à la mise en place « d’un salaire décent sur l’ensemble de la chaîne de valeur », ainsi que d’ »une stratégie climat ambitieuse » et d’un plan d’investissement mis en place avec le comité social et économique (CSE) de l’entreprise.

L’ONG souhaite aussi l’abolition du prélèvement forfaitaire unique sur les dividendes (« flat tax ») et le conditionnement des aides publiques au plafonnement des dividendes.

Climat–Les cinq années à venir les plus chaudes.

Climat––Les cinq années à venir les plus chaudes.


L’Organisation météorologique mondiale (OMM) pronostique sur les cinq années les plus chaudes depuis le début de l’ère industrielle pour la période 2023-2027.

L’une de ces cinq années devrait être l’une des plus chaudes connues depuis la fin du XIXe siècle. Ces deux prévisions seront atteintes avec une probabilité de 98 %, autant dire que cela est presque certain. Selon ces anticipations coordonnées par le Met Office, l’agence de météorologie du Royaume uni, et produites par dix-huit instituts, dont le Cerfacs (Centre européen de recherche et de formation avancée en calcul scientifique) à Toulouse, il y a une probabilité de 66 % que l’une des cinq prochaines années affiche 1,5 °C de réchauffement. Elle devrait donc être plus chaude que le précédent record établi en 2016, pendant un épisode El Niño particulièrement fort, un phénomène climatique récurrent qui prend sa source dans un réchauffement des eaux de surface à l’ouest de l’océan Pacifique et tend à faire remonter la température moyenne de la planète.

Le réchauffement accru déjà noté dans l’Arctique devrait se poursuivre sur les cinq prochaines années, où la température devrait progresser trois fois plus rapidement par rapport à la moyenne entre 1991 et 2000. D’autres conséquences sont anticipées notamment un régime de précipitations accrues, entre mai et septembre, dans le Sahel, le nord de l’Europe, en Alaska et le nord de la Sibérie. Inversement, une diminution des pluies est anticipée dans le bassin de l’Amazone et certaines régions d’Australie. « L’Amazonie devient une source de carbone et n’est plus un puits de CO2. C’est l’un des points de bascule que nous devons surveiller », prévient le secrétaire général de l’OMM qui redoute d’autres mauvaises nouvelles pour l’agriculture, les ressources en eau et les zones forestières.

Selon les scientifiques du WWA (World Weather Attribution) qui analysent les phénomènes climatiques extrêmes, de nombreux événements n’auraient pas pu se produire sans le changement climatique déjà à l’œuvre. C’est le cas de la vague récente de chaleur dans la péninsule ibérique, de la sécheresse catastrophique depuis octobre 2020 dans la Corne de l’Afrique et des pluies extrêmes associées au cyclone Gabrielle en Nouvelle-Zélande en février dernier.

Température 2015-2022 Années record

Température 2015-2022 Années record (ONU)

En matière de température, la réalité est cruelle. En effet en 2015 la Cop 21 a décidé d’objectifs complètement contradictoires avec l’évolution des températures. En effet, les années 2015–2022 ont atteint des records de hausse .

La COP21 devait engager les 195 États et l’Union européenne à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. . Cet accord avait pour objectif de stabiliser le réchauffement climatique dû aux activités humaines diverses. Sur le long terme, l’objectif est de parvenir à la neutralité climatique (c’est-à-dire veiller à ne pas produire plus de CO2 que ce que la Terre est capable d’absorber, via les océans ou les forêts).

Afin de confronter les défis relatifs aux changements climatiques, les membres de la COP21 se sont mis d’accord sur 3 objectifs principaux :

Le maintien des températures en dessous de 2° C (d’ici à 2100) par rapport à la température de l’ère préindustrielle et prendre toutes les mesures possibles pour empêcher les températures d’augmenter de plus de 1,5° C ;Avec une température moyenne estimée de 1,15°C supérieure à celle de l’ère préindustrielle, l’année 2022 devrait se classer «seulement» à la cinquième ou sixième place de ces années les plus chaudes, en raison de l’influence inhabituelle, pour une troisième année consécutive, du phénomène océanique La Niña qui entraîne une baisse des températures. «Mais cela ne renverse pas la tendance de long terme ; c’est seulement une question de temps avant qu’il y ait une nouvelle année plus chaude», a insisté l’OMM, agence spécialisée de l’ONU.

D ‘après l’ONU, «les huit années de 2015 à 2022 seront probablement les huit années les plus chaudes enregistrées». La température moyenne sur la décennie 2013-2022 est estimée à 1,14°C au-dessus de celle de l’ère préindustrielle, contre 1,09°C sur la période 2011-2020.

«Les concentrations de CO2 dans l’atmosphère sont tellement élevées que l’objectif de 1,5°C (…) est à peine du domaine du possible», a commenté dimanche le patron de l’OMM Petteri Taalas. «C’est déjà trop tard pour de nombreux glaciers et la fonte va se poursuivre pendant des centaines voire des milliers d’années, avec des conséquences majeures sur l’approvisionnement en eau», a-t-il ajouté. Ainsi, les glaciers des Alpes ont enregistré en 2022 une perte record de masse de glace, avec une réduction d’épaisseur de 3 à 4 mètres, «beaucoup plus que lors du précédent record en 2003».
«Œillères»

Et les nouvelles ne sont pas meilleures du côté de l’élévation du niveau des océans, principalement liée à la fonte des calottes glaciaires. Le niveau des océans est aussi à un «record» en 2022, avec une hausse de 10 mm depuis janvier 2020, soit 10% de la hausse enregistrée depuis le début des mesures par satellite il y a près de 30 ans. Et le rythme d’élévation a doublé depuis 1993.

La planète a été en outre victime cette année d’une avalanche d’événements extrêmes, des inondations historiques au Pakistan aux canicules répétées en Europe, en passant par la sécheresse dans la Corne de l’Afrique. «Nous savons que certains de ces désastres, les inondations et la chaleur au Pakistan, les inondations et les cyclones dans le sud de l’Afrique, l’ouragan Ian, les canicules extrêmes et la sécheresse en Europe n’auraient pas été aussi graves sans le changement climatique», a commenté Friederike Otto, climatologue à l’Imperial College de Londres. «S’il y a bien une année où il faut réduire en lambeau et brûler les œillères qui empêchent l’action climatique, c’est celle-là», a ajouté Dave Reay, de l’Université d’Edimbourg.

Croissance mondiale : vers une crise comme dans les années 70

Croissance mondiale : vers une crise comme dans  les années 70

 

L’état de l’économie mondiale rappelle celui des années 1970. Sauf que « le contexte actuel est à plusieurs égards potentiellement plus explosif ». C’est le constat dressé par Jézabel Couppey-Soubeyran, maîtresse de conférences en économie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et corédactrice en chef de « L’économie mondiale 2023 », un ouvrage publié chaque année et présenté mercredi par le Centre d’études prospectives et d’informations internationales (Cepii). ( les Echos)

« Le parallèle avec la stagflation des années 1970 ne pousse pas à l’optimisme », avance Thomas Grjebine, économiste au Cepii. A l’époque, pour casser l’inflation générée par les deux chocs pétroliers et l’indexation des salaires sur l’inflation, les banques centrales avaient fortement relevé les taux d’intérêt. Conséquence : une récession mondiale accompagnée d’une crise des dettes des pays en développement. L’histoire pourrait bien se répéter.

Depuis 2010, l’économie mondiale a connu une vague d’endettement la plus importante, la plus rapide et la plus synchronisée de ces 50 dernières années, observe l’économiste. La hausse des dettes publiques est un réel danger pour les pays qui s’endettent en devises étrangères. « C’est le cas de la zone euro car la devise européenne est comme une monnaie étrangère pour les pays membres qui s’endettent dans une devise qu’ils ne contrôlent pas. Une fragmentation de la zone euro n’est pas à exclure », craint Thomas Grjebine. L’inquiétude concerne avant tout les pays du Sud qui affichent des niveaux très élevés d’endettement public (200 % du PIB en Grèce, 150 % en Italie, 123 % en Espagne).

Les pays émergents et en développement suscitent aussi des craintes puisque leur dette en devise étrangère représente 25 % de leur dette publique contre 15 % en 2009. Que dire de la dette privée dans ces pays qui s’élevait à 142 % du PIB en 2020 contre seulement 32 % à la fin des années 1970 ? Le resserrement monétaire américain qui se profile pourrait générer une nouvelle crise de la dette, comme en 1979 pour les pays d’Amérique latine suivie d’un défaut de paiement du Mexique en 1982 .

Autre similitude pointée par le Cepii, l’évolution des salaires et de l’inflation. Comme à la fin des années 1960, la période actuelle voit émerger des revendications salariales fortes. La crise sociale de Mai 68 avait été le marqueur du refus par les salariés des conditions du partage des revenus qui prévalait à l’époque. « Le pouvoir d’achat du salaire minimum a progressé de 130 % entre 1968 et 1983. Dans le même temps le salaire moyen a progressé d’environ 50 % », constate Thomas Gjrebine. Les tensions sociales nourrissent alors l’inflation qui, en retour, entraîne de nouvelles revendications salariales. Jusqu’à ce que les dirigeants politiques décident de supprimer cette boucle qui se matérialisera notamment par la désindexation des salaires dans les années 1980.

Aujourd’hui, avec le retour de l’inflation et la mondialisation qui se grippe, le compromis implicite qui s’était mis en place dans les années 1980 pourrait bien voler en éclat. Ce compromis reposait sur des hausses modérées de salaires compensées par des gains de pouvoir d’achat liés à la désinflation importée que générait la mondialisation des échanges. Les demandes actuelles de rééquilibrage des salaires que révèlent les tensions aux Etats-Unis depuis la pandémie sous la forme de grèves nombreuses et du phénomène de « grande démission » en témoignent. Ailleurs, la croissance des salaires horaires réels est désormais négative dans la plupart des pays de l’OCDE, affectant pouvoir d’achat et consommation des ménages. Des tensions sociales sont à redouter.

La croissance mondiale devrait s’en ressentir. D’autant plus que le moteur chinois qui, ces vingt dernières années, représentait le quart de la croissance mondiale se grippe. Pas seulement en raison de la politique « zéro Covid » du gouvernement. D’autres facteurs structurels sont à l’oeuvre : « La population en âge de travailler a atteint un pic au début des années 2010 et devrait diminuer la croissance à venir. » Et la croissance de la productivité, comme au Japon et en Corée du Sud au cours des décennies précédentes, ralentit.  L’Europe est encore un peu plus menacée par un choc énergétique d’ampleur. Les effets du conflit en Ukraine pourraient être plus lourds que prévu en raison des interruptions de livraison de gaz russe à l’échelle de toute l’Europe. Selon l’OCDE, il faut s’attendre à une baisse de la production dans les secteurs manufacturiers et les services marchand de près de 3 %.

Ces effets pourraient être sous-estimés notamment si les entreprises arrêtent complètement leur production, craint le Cepii. « De nombreuses industries notamment les plus consommatrices d’énergie comme la métallurgie pourraient être en faillite. Un arrêt total des importations de gaz russe pourrait conduire à une baisse du PIB allemand de 3 à 8 % », redoute Thomas Gjrebine.

Le Donbass-Ukaine: une guerre pour durer des mois et des années

Le Donbass-Ukaine: une guerre pour durer des mois et des années

 

 

Un moment du rapport de force,  lorsque les russe progressaient  à l’intérieur de l’Ukraine , Zelinsky  était prêt à accepter de se séparer du Dombass,  en tout cas d’une grande partie. Compte tenu des déboires de l’armée russe et du soutien des occidentaux, le président ukrainien tout en se prononçant pour la négociation n’est plus favorable à laisser le Dombass à Poutine. Du coup va se dérouler une guerre sans merci car toutes les forces aussi bien ukrainiennes que russes vont se consacrer à la lutte dans le Dombass.

Certes dans un premier temps il est vraisemblable que la puissance de feu de la Russie va permettre à Poutine de gagner la première phase de cette nouvelle guerre. Par contre,  il aura du mal à occuper en permanence et totalement ses territoires. En effet il est prévisible que pendant des mois et même des années, l’armée ukrainienne et les résistants ne cesseront d’assaillir l’occupant qui risque de subir aussi de très lourdes pertes.

La Russie se renforce pour «prendre le contrôle de l’ensemble du Donbass» et réaliser un «pont terrestre» avec la Crimée, a prévenu mardi Jens Stoltenberg, le patron de l’Otan. Face à elle, 40% de l’armée ukrainienne défend la partie du Donbass, au sud-est du pays, demeurée sous le contrôle de Kiev après 2014. Le gouvernement dit se préparer à une situation «très difficile». «Dans le Donbass et à Marioupol, dans la direction de Kharkiv, l’armée russe se renforce en prévision d’attaques puissantes», a prévenu le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans une allocution dans la nuit de jeudi à vendredi dernier.

En effet, «nous constatons une jonction par le sud entre les forces de Crimée et celle de la République de Donetsk avec le siège de Marioupol d’un côté. De l’autre, une pression sur l’aile gauche des Ukrainiens depuis le nord dans un mouvement de tenaille», analyse le général (2S) Olivier Kempf, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS).

Mais la force russe risque d’être compensée par la souplesse des combattants ukrainiens. De sorte que la bataille va durer et que le Dombass  après des années de lutte pourrait se transformer en véritable ruine.

Salaires fonction publique: Une érosion depuis des années

Salaires fonction publique: Une érosion depuis des années

 

Si la conférence sur les « perspectives salariales » du 21 septembre a permis de répondre à l’urgence concernant les agents payés sous le smic, Luc Farré, secrétaire UNSA-Fonction publique, demande cependant dans une tribune au « Monde » l’ouverture de négociations afin de mettre un terme à l’érosion des salaires et redonner de l’attractivité à la fonction publique.(extrait)

 

Tribune. 

 

Cette année encore, le gouvernement a choisi de geler la valeur du point d’indice des agents publics. Or, il s’agit du mécanisme – réaffirmé avec l’accord Parcours professionnels, carrières et rémunérations (PPCR) de 2015 – qui permet à leurs salaires de ne pas décrocher face à la hausse des prix et de maintenir leur pouvoir d’achat. En dix ans, cette politique, conduite par trois gouvernements successifs pour réduire le déficit budgétaire (à l’exception, en 2016, d’une revalorisation de 1,2 %, appliquée en deux fois), a abouti à un décrochage des salaires par rapport à l’inflation.

Les salaires des agents publics sont ainsi devenus une variable d’ajustement activée pour participer au comblement des déficits budgétaires. La conséquence, pour chaque agent, c’est une baisse de la valeur réelle de leur salaire très forte, qui produit collectivement aujourd’hui un véritable problème d’attractivité. On peine à recruter dans de nombreux métiers (par exemple des enseignants, des soignants, des policiers), ce qui pose ou va poser rapidement la question de la qualité du service public rendu.

 

Individuellement, l’impact n’est pas moindre car l’érosion des salaires, quels que soient la catégorie ou le statut, renvoie aux conditions fixées à l’entrée dans la fonction publique, que ce soit par contrat ou par concours. Le compte n’y est pas. Les agents publics les plus modestes ont du mal à joindre les deux bouts et leur pouvoir d’achat ne cesse de s’affaisser.

Face à la paupérisation de la catégorie C, c’est-à-dire des agents les plus modestes, dont le niveau de rémunération est régulièrement rattrapé par les hausses du smic (déjà, le 1er avril, des points d’indice avaient dû être ajoutés), le 6 juillet, la ministre de la transformation et de la fonction publiques, Amélie de Montchalin, a décidé de faire un geste qui pouvait paraître important en annonçant des mesures applicables au 1er janvier 2022 pour accélérer leur déroulement de carrière et relever leur grille indiciaire.

Cependant, ce relèvement était déjà obsolète. Avant même la publication des textes, l’inflation constatée cette année dépasse les 2 % (2,2 %). Les salariés du secteur privé vont bénéficier d’une hausse du smic en rapport avec cette évolution, afin que ces travailleurs ne deviennent pas à terme des travailleurs pauvres.

 

Les agents publics de catégorie C, eux, même avec la mesure de juillet, commenceraient toujours en dessous du smic, tandis que les débuts de grille de catégories B et A continuent, de leur côté, à se rapprocher dangereusement de ce plancher.

La dimension sociale se manifestait déjà il y a 400 000 années

La dimension sociale se manifestait déjà il y a 400 000 années

Deux anthropologues ont rassemblé les preuves que les sociétés « primitives » de chasseurs-cueilleurs, loin de cultiver l’entre-soi, coopéraient à grande échelle pour chasser ou faire la guerre. Un nouveau discours sur les origines qui pourrait changer notre regard sur le monde social, explique, dans sa chronique au « Monde », l’économiste Paul Seabright.

 

Chronique.

 

La pertinence de l’expérience de sociétés de chasseurs-cueilleurs pour notre compréhension de la société moderne est célébrée depuis longtemps. La connaissance de cette expérience a, certes, été souvent superficielle ; personne aujourd’hui ne partagerait la description par Jean-Jacques Rousseau des habitants du Caraïbe dans le Discours sur les origines de l’inégalité « Tel est encore aujourd’hui le degré de prévoyance du Caraïbe : il vend le matin son lit de coton, et vient pleurer le soir pour le racheter, faute d’avoir prévu qu’il en aurait besoin pour la nuit. »

Mais l’idée reste courante que la vie des chasseurs-cueilleurs les a formés pour des interactions à petite échelle, et que nous, leurs descendants, avons hérité de talents peu adaptés à la gestion de populations nombreuses, nous contraignant à bricoler les outils qu’exige la coopération moderne.

 

D’autres métaphores abondent : les grandes villes dans lesquelles vit la moitié de l’humanité sont comme des « zoos » enfermant notre espèce qui ne serait pas faite pour y vivre, selon le zoologiste Desmond Morris, par exemple. Ou « comme un voyage au large pour des gens n’ayant jamais eu à s’adapter à un environnement autre que la terre ferme » , comme je l’ai moi-même écrit ! (La Société des inconnus : histoire naturelle de la collectivité humaine, éd. Markus Haller, 2011).

Mais voilà que cette représentation est bousculée par deux anthropologues renommés qui ont rassemblé sur plusieurs continents des preuves de coopération à grande échelle entre des populations nombreuses de chasseurs-cueilleurs pour chasser, faire la guerre ou construire des infrastructures de gestion de l’environnement (« Large-Scale Cooperation in Small-Scale Foraging Societies », par Robert Boyd et Peter Richerson, EcoEvoRxiv, 17 mai 2021).

Si la majorité des cas étudiés remontent à des époques récentes, il existe des traces archéologiques de plus longue date. Dans la grotte Gran Dolina de la Sierra de Atapuerca en Espagne, les fouilles ont découvert une grande masse d’os de bisons tués en grand nombre lors d’épisodes de chasse collective à deux dates distinctes il y a quatre cent mille ans. Des chasses rassemblant jusqu’à plusieurs centaines de chasseurs sont attestées sur des sites en Allemagne (il y a cinquante-quatre mille ans), plus récemment en France et, de manière moins certaine, au Kenya.

 

Si la coopération à relativement grande échelle (entre centaines d’individus plutôt qu’entre dizaines) était plus courante que nous ne le pensions jusqu’ici, il semble probable que notre psychologie et nos habitudes sociales ont évolué pour en tenir compte. Le bricolage du début serait devenu au fil du temps un talent peaufiné par l’expérience d’interactions avec des gens inconnus : chacun aurait progressivement appris à avoir moins peur de l’autre.

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