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Anne Hidalgo paye aussi sa politique catastrophique à Paris

Anne Hidalgo paye aussi sa politique catastrophique à Paris

 

 

ENTRETIEN - Au premier tour de l’élection présidentielle, la maire de Paris Anne Hidalgo a recueilli à peine plus de 2% des suffrages dans sa ville. Le journaliste et historien Didier Rykner y voit une conséquence directe de la politique que mène l’élue .

Didier Rykner est journaliste et historien de l’art français. Engagé pour la défense du patrimoine, il publie régulièrement ses enquêtes et analyses sur le site La Tribune de l’art . Il a publié La disparition de Paris, aux éditions Les belles lettres.

 

LE FIGARO. – La maire de Paris Anne Hidalgo recueille 22.936 voix dans la capitale, soit 2,17% des suffrages. Comment l’expliquez-vous ?

Didier RYKNER. - Il y a plusieurs raisons. On ne peut évidemment exclure l’affaiblissement du parti socialiste qui était déjà historiquement bas lors de la dernière présidentielle. Mais un score aussi dérisoire a surtout deux explications : une campagne totalement ratée où elle a passé son temps à se contredire et à se ridiculiser (elle est allée jusqu’à se demander pourquoi Paris avait une histoire !) et un bilan catastrophique dans la gestion de sa ville que les autres régions ont découvert grâce notamment aux réseaux sociaux, largement repris par les journaux.

N’est-ce pas réducteur d’imputer le résultat à sa politique à la tête de Paris ?

Comme je le disais, ce n’est certainement pas la seule raison, mais cela a forcément compté. La meilleure preuve en est son score à peine supérieur à la moyenne nationale à Paris même. Je crois que jamais un maire sortant candidat à la présidentielle n’avait terminé à un tel niveau. Le communiste Robert Hue, en 2002, avait obtenu 3,2 % en 2002, mais dans sa ville, Montigny-lès-Cormeilles, il avait réuni 16,15 % des voix… Quand on fédère aussi peu d’électeurs dans sa propre ville, on doit s’interroger. Cela pose indubitablement la question de sa légitimité. Cela pose surtout celle de l’élection parisienne, qui comme à Lyon et Marseille ne se fait pas avec un scrutin de liste direct, mais par arrondissement, de manière indirecte. Comme les électeurs de toutes les villes de France, les Parisiens ont le droit de choisir directement leur maire.

À la saleté des rues, à l’abandon du patrimoine, au non-entretien de l’espace public, au bétonnage qu’on voit ici comme ailleurs s’ajoutent des questions de sécurité, notamment liées au crack, qui aggravent encore la situation.

 

Même dans les arrondissements où elle est d’habitude plébiscitée, Anne Hidalgo ne franchit jamais la barre des 3 % : 2,39 % dans le 18e, 2,26 % dans le 19e et 2,40 % dans le 20e. Quelle est la particularité de ces arrondissements ? Quel est le bilan d’Anne Hidalgo dans ces secteurs ?

Le bilan d’Anne Hidalgo est désastreux dans tout Paris, et il l’est particulièrement dans ces arrondissements. À la saleté des rues, à l’abandon du patrimoine, au non-entretien de l’espace public, au bétonnage qu’on voit ici comme ailleurs s’ajoutent des questions de sécurité, notamment liées au crack, qui aggravent encore la situation. Ces arrondissements ont l’impression d’être abandonnés encore plus que les autres.

Quels sont les chantiers entrepris par l’actuelle municipalité, entre 2020 et aujourd’hui, qui ont pu influer sur le vote des Parisiens ?

Il y a tellement à dire que j’ai écrit tout un livre sur ce sujet, et que je pourrais y rajouter un tome 2 ! La municipalité n’écoute rien ni personne et poursuit ses projets sans écouter la population. Les Parisiens ne veulent pas de tours, comme l’avait montré une consultation faite par Bertrand Delanoë, et pourtant on construit des tours et on lance même le chantier de la tour Triangle peu avant les élections et alors qu’une enquête du parquet financier est en cours ! Les Parisiens veulent des arbres, et pourtant on les coupe comme je l’ai montré en photos dans La Disparition de Paris ! Les Parisiens veulent une ville propre, des rues en bon état, un mobilier urbain respecté, des monuments restaurés, et pourtant la mairie s’en fiche ! Tout cela a influencé le vote des Parisiens. Anne Hidalgo ne peut s’en prendre qu’à elle-même.

Et maintenant, que va-t-il se passer ?

Maintenant, j’espère qu’enfin une opposition crédible va se créer à Paris. Nous ne voulons pas de politique politicienne. Il faudrait que le mouvement citoyen qui s’est créé autour de #saccageparis, et qui comporte des personnalités remarquables, dont certaines d’ailleurs avaient voté Hidalgo en 2014 et qui ont depuis réalisé leur erreur, se fédère davantage. Il y a beaucoup de jeunes de moins de quarante ans dans l’opposition à la mairie actuelle. Ils sont l’avenir de Paris.


2002 perspectives pour Anne Hidalgo : c’est cuit

 

 

2002 perspectives pour Anne Hidalgo : c’est cuit

 

Virginie Martin, polititologue et sociologue, estime  qu’il n’y a pratiquement pas d’espoir que la campagne électorale d’Anne Hidalgo  décolle. De fait,  la plupart de sondages ne lui donne pas plus de 4 %. Une véritable débâcle. Interview sur France Info

Qu’est-ce qui pourrait faire enfin décoller la campagne d’Anne Hidalgo ?

Virginie Martin : Je ne sais pas. Pas grand chose, je pense, malheureusement pour elle, c’est difficile. La campagne rame, elle est très peu audible. Elle n’arrive vraiment pas imprimer. Aujourd’hui, on a entendu un discours qui se raccrochait plutôt au passé du Parti socialiste plutôt qu’à un avenir. Ça manque quand même un peu de colonne vertébrale idéologique pour demain et après-demain.

Dans son entourage, il se dit qu’elle veut absolument y croire. Il y a une espèce de volonté, absolument de pureté, d’aller jusqu’au bout. J’ai plutôt l’impression aujourd’hui qu’elle a envie de tenir jusqu’au bout, même si, effectivement, il peut se jouer la faillite économique du PS, qui est déjà aujourd’hui dans une très mauvaise posture financière.

Anne Hidalgo avait réclamé une primaire de la gauche, mais ne reconnaît pas aujourd’hui la primaire populaire. Les électeurs ne s’y perdent-ils pas un peu ?

Ils s’y perdent totalement. D’autant que son discours et ses positions ont fluctué. Elle a été plutôt, à un moment donné, favorable à l’égard de cette primaire populaire. Aujourd’hui, plutôt défavorable. Elle a été plutôt ouverte vis-à-vis des Verts. Aujourd’hui, elle tape beaucoup sur Yannick Jadot. Il y a une ligne qui n’est pas constante. Et là, évidemment, pour imprimer, c’est très compliqué. Etre audible, ce n’est pas possible quand on n’est pas constant.

Anne Hidalgo n’a-t-elle pas un problème de positionnement idéologique ?

C’est une difficulté, une difficulté aussi des cinq ans qui viennent de passer. Le PS aurait pu se réarmer idéologiquement, vraiment se positionner très clairement aussi par rapport à Emmanuel Macron. Tout ça aurait pu se faire. Il y a eu du temps. Le programme aurait pu aussi avoir plus de souffle. Benoît Hamon, typiquement, avait un programme très riche. Il n’a pas fait beaucoup de points, il a quand même dépassé les 5%. Là, on a un peu l’impression qu’il y a une tentative de se réconcilier avec les catégories populaires. Mais finalement, Anne Hidalgo se raccroche plutôt au passé, avec le mariage pour tous, la peine de mort, l’accord climat 2015… Qu’est ce qui a été fait depuis cinq ans au sein même du parti ? Peut être pas assez de travail aussi, et pas assez de préparation pour cette élection.

Anne Cabana anime un débat sur son compagnon le ministre-Blanquer sur i24News

Anne Cabana anime un débat sur son compagnon -le ministre-Blanquer- sur i24News

 

 

 

Il est bien connu que certains entretiennent des relations assez ésotériques avec la déontologie journalistique.

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Cette fois , c’est  Anne Cabana ( par ailleurs bonne journaliste) qui a animé un débat sur son époux, le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, dans la tourmente entre les grèves des enseignants et les dernières révélations de Mediapart . Il n’en fallait pas plus pour affoler le petit monde jounalistico-médiatique. Certains se demandant au départ si ce n’était pas une «fake news» qui circulait. Après vérification, il est confirmé que cette émission s’est bel et bien tenue sur l’antenne d’information francophone de la télévision israélienne la veille.

Anne Hidalgo comme première ministre Jadot (EELV) : Au secours !

Anne  Hidalgo comme première ministre Jadot (EELV) : Au secours !

 

Il se pourrait bien que Jadot candidat d’Europe écologie les Verts ait  commis encore une nouvelle bévue en proposant à Anne Hidalgo de devenir éventuellement sa première ministre. Au lieu d’augmenter son capital de voix cela pourrait bien lui retirer plusieurs points. Faut-il rappeler que la première orientation présidentielle Hidalgo a consisté à envisager de doubler le salaire des enseignants ; évidemment sans proposition de financement et sans prise en compte des conséquences sur l’ensemble des grilles de fonctionnaires. Une autre particularité d’  Hidalgo est de considérer que les municipaux travaillent trop et n’ont pas à se plier à la loi des 35 heures. Hidalgo ( ancienne fonctionnaire elle aussi)  entretient visiblement des liens ambigus avec le concept de travail.

 

Alors que pour l’instant le candidat écolo ne parvient guère à dépasser les 7 à 8 % dans les sondages, il en est déjà à distribuer le poste de Premier ministre, en plus à une bobo pour le moins évaporée et coupée des réalités sociaux économiques.

L’eurodéputé EELV a cependant précisé qu’il ne souhaitait pas «former (un) gouvernement le 14 décembre» alors que les Français sont «à peine entrés dans la campagne présidentielle». Quoi qu’il en soit, le candidat écologiste a refait part de sa volonté de «travailler avec les socialistes et tous les progressistes»«Venez avec vos idées, avec votre histoire, avec vos propositions. Travaillons à un projet commun, à un contrat de gouvernement, travaillons sur le fond», leur a-t-il proposé. De toute évidence il y aura du travail !

 

Présidentielle 2022 : Anne Hidalgo veut une primaire pour cacher la déroute

Présidentielle 2022 : Anne Hidalgo veut une primaire pour cacher la déroute

 

Officiellement Anne Hidalgo pour renforcer les chances de la gauche propose une primaire afin désigner le candidat unique . Une proposition également faite par Arnaud Montebourg. Officieusement ,il s’agit plutôt de trouver une issue à la déroute électorale d’Anne Hidalgo qui pourrait ne recueillir que 3% %.

 

De toute manière ,l’addition de toutes les voies potentielles selon les sondages actuels donne seulement entre 20 et 25 % à toute la gauche. Autant dire que la défaite est à peu près assurée et  que l’union n’y change rien. Cela d’autant plus que les divergences idéologiques sont énormes. Pourtant Anne Hidalgo affirme « La gauche doit se retrouver, se rassembler pour gouverner. Il faut organiser une primaire de cette gauche, arbitrée par nos concitoyens. Ils seront très, très nombreux car ils souhaitent retrouver l’espoir 

Un peu plus tôt dans la soirée, Arnaud Montebourg avait lancé un appel du même type, constatant les faiblesses des candidatures de gauche – dont la sienne, jaugée à 2 %. 

Présidentielle : Anne Hidalgo dernière candidate du parti socialiste

Présidentielle : Anne Hidalgo dernière candidate du parti socialiste

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  • On se demande bien ce qui a pu persuader Hidalgo, confortablement installée à la mairie de Paris grâce au soutien des bobos de gauche et  de droite ,de proposer sa candidature pour les présidentielles de 2022.
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  • On se souvient de la catastrophe électorale du gauchiste Benoît Hamon  qui avait ramené le parti socialiste a 6 % du corps électoral. Or tous les sondages actuels ne donnent que 4 à 6% à Anne Hidalgo. Bref c’est sans doute la dernière candidature officielle du parti socialiste. S’il devait persister ils connaîtrait alors le sort du parti communiste qui n’en finit pas d’agoniser.

 

Il est clair que les milieux populaires ont lâché depuis longtemps un parti qui a été rapidement noyauté par les technos et les arrivistes. Du coup quand on examine la sociologie du parti socialiste on a un peu de mal à comprendre cette référence au socialisme. Sitôt d’ailleurs que les socialistes arrivent au pouvoir faute de vrais ancrages populaires, de véritables idéologies, ils s’empressent  de mener une politique libérale. Le premier virage effectué dans ce sens avait été celui de Mitterrand au bout de deux ans. Il a ensuite été continué par Jospin et accentué encore par Hollande devenu tellement impopulaire qu’il a été obligé de retirer sa candidature.

 

La grande faillite du parti socialiste tient dans cette sociologie de petit-bourgeois , des petits technos, des parvenus coupés des réalités socio économiques qui ont navigué sans gouvernail au gré des pressions et des grands intérêts. Alors que les sociaux-démocrates des pays du Nord sont composés d’acteurs politiques représentatifs de la population y compris les milieux populaires, le parti socialiste est demeuré une sorte de club d’élite de candidats ou de candidats à la candidature.

 

Des techno souvent qui sont passés dans les cabinets ou les secrétariats des députés et des ministres pour trouver leur légitimité populaire. Un peu court pour connaître un milieu qu’on est censé représenté.

 

Présidentielle : Anne Hidalgo investie dans une cabine téléphonique

Présidentielle : Anne Hidalgo investie dans une cabine téléphonique

 

Anne Hidalgo a fêté sa désignation dans une brasserie parisienne. Un lieu plus adapté pour un nombre de plus en plus réduits de militants. En 2008 par exemple le parti socialiste compté plus de 230 000 adhérents, aujourd’hui il n’en compte même pas 20 000.

Et encore on intègre des les adhérents dont on n’est pas certain qu’ils aient payé leur cotisation ( mais au PS, c’est  la mode depuis toujours). La vérité c’est qu’on ne sait pas exactement qui est adhérent ou non au parti socialiste. Il ne reste plus qu’une sorte de club d’élus ou de candidats à l’élection et les fédérations bidouillent le nom réel d’adhérents (là encore c’est une mode depuis longtemps).

Si on fait l’hypothèse que le nombre réel d’adhérents au parti socialiste est d’environ de 10 000 avec 72 % des voix Anne Hidalgo aura été élu avec autour de 7000 militants. L’autre candidat Stéphane le Foll, combattu par la direction du parti socialiste a bien raison de contester les résultats de ce vote interne largement bidouillé (là aussi c’est une tradition au parti socialiste).

Résultat on a certainement choisi la plus mauvaise candidate et les résultats des présidentielles de 2022 seront très proches voire inférieurs à ceux de 2017 ou la lamentables candidatures de Benoît hamon  atteint le chiffre de 6 % !

2022 : Anne Hidalgo plombée entre 5 et 7 %

2022 : Anne Hidalgo plombée entre 5 et 7 %

 

 

Anne Hidalgo s’est engagée dans une aventure mortifère pour le parti socialiste et peut-être même pour elle-même. En effet, les différents sondages ne lui donnent que5à 7 % pour l’échéance de 2022. C’est à peu près le score qu’avait fait Benoît  Hamon en 2017. Un score jugé à l’époque catastrophique mais qui n’est que la traduction de la perte de sens d’un parti socialiste privé à la fois de projets et de bases démocratiques. Le parti socialiste n’est plus qu’une espèce de club d’élus qui résistent encore dans les élections locales mais qui est complètement marginalisé dans les grandes échéances nationales.

 

La personnalité d’Anne Hidalgo n’a pas amélioré la situation du parti socialiste. Elle vient en effet de connaître de énormes erreurs. La première qui a consisté à demander le doublement du salaire des enseignants qui évidemment bouleverserait totalement la grille de salaire des fonctionnaires et le budget.

 

Le second écart récent a consisté à proposer une nouvelle baisse du temps de travail à 32 heures sans perte de salaire évidemment. Certainement pas une bonne idée quand l’économie est handicapée d’une part par le poids de la fiscalité, d’autre part par un manque de productivité et de compétitivité. Trop peu d’actifs en France sont en effet en situation de travail du fait de la mauvaise insertion des jeunes et de l’exclusion prématurée des plus anciens.

 

Bref à défaut de programme Anne Hidalgo fait dans le gauchisme radical. Une espèce de copier coller de Mélenchon moins la verve.

« Pour une stratégie zéro Covid en évitant des confinements » (Anne Hidalgo)

 « Pour une  stratégie zéro Covid en évitant des confinements » (Anne Hidalgo)

Hostile à la stratégie du « stop and go », la maire de Paris plaide, dans une tribune au « Monde », pour une accélération de la vaccination contre le Covid-19 ainsi que pour une coopération renforcée entre les élus, la société civile et les acteurs économiques.

Tribune.

 

 

 Nous y sommes. Le variant dit « anglais », plus contagieux, est devenu majoritaire dans la plupart de nos régions et l’épidémie repart avec une augmentation de 15 % de nouveaux cas par semaine. Identifié en septembre 2020 au Royaume-Uni, ce variant y est devenu majoritaire le 26 novembre. En quelques semaines, il est passé de 25 % à 75 % des contaminations, semant le chaos chez nos voisins britanniques.

En France, cette progression inéluctable a été annoncée dès le 7 février par une équipe de l’Inserm. Une autre équipe de chercheurs du laboratoire de virologie du CHU de Montpellier signalait le 17 février que « les infections causées par le variant [anglais] seraient déjà majoritaires, pour la plupart des régions d’ici à la fin du mois de février 2021 ».

Il y a un an, nous étions dans une situation similaire, à la veille de la première vague. Il y a six mois, nous étions dans une situation similaire, à la veille de la deuxième vague. Cela fait désormais cent trente jours que nous vivons un semi-confinement avec de sévères mesures de restrictions de nos libertés : couvre-feu instauré le 17 octobre, confinement le 30 octobre, puis succession de couvre-feux depuis le 15 décembre.

Il faut se souvenir que, en octobre, l’objectif annoncé était de 5 000 cas par jour. Aujourd’hui, nous dépassons les 23 000 cas quotidiens. Le taux d’incidence par classe d’âge s’élève en moyenne à 219 cas sur 100 000 habitants en France, soit plus de 4 fois le seuil considéré comme acceptable.

Cette épidémie impose à tous l’humilité. Lors de la première vague, entre février et juillet 2020, nous avons enregistré 30 300 décès et, pour cette deuxième vague, nous déplorons 56 946 décès de plus. Plusieurs centaines de malades meurent chaque jour, 417 rien que le 2 mars. Nos services de réanimation sont proches de la saturation. Les Français comme les soignants sont épuisés et l’horizon semble bouché.

Vacciner avant la fin de l’été

Ma seule préoccupation est d’aider à trouver des solutions pour réduire le nombre de décès, accélérer le retour à une vie normale et répondre à la détresse de celles et ceux qui subissent de plein fouet la crise économique et sociale. Les étudiants, les familles qui vivent dans des logements exigus, les personnes isolées souffrant d’un état de santé fragile ont plus que jamais besoin d’un accompagnement ciblé. Quels sont les choix qui s’offrent à nous ? Que devons-nous dire à nos concitoyens ? Comment nous organiser collectivement ? Sur la vaccination, comment réussir ?

D’après le sondage « maison » du JDD: Rachida Dati devant Anne Hidalgo !

D’après le sondage  maison du JDD:  Rachida Dati devant Anne Hidalgo !

Le JDD soutien inconditionnel à la fois le Sarkozy et de Macron s’est fait une spécialité de sortir des sondages qui sortent de l’ordinaire. La plupart du temps ces sondages sont favorables s au pouvoir en place. Cette fois, brusquement le JDD d’après un sondage IFOP annonce que Rachida Dati serait en tête dans les intentions de vote de l’élection municipale de Paris. Et cela pour un point . Statistiquement dans la marge d’erreur autour de 3 % !  Donc un sondage sans doute encore bidon qui n’est pas étonnant de la part d’un journal dont la ligne éditoriale est de plus en plus sulfureuse. Un journal qui appartient par ailleurs à Lagardère groupe menacé par un fonds , Lagardère risque de prendre le pouvoir

. Lagardère vient d’ailleurs de faire entrer Sarkozy au conseil de surveillance afin d’obtenir en particulier le soutien de certains gros financiers du Qatar pour contrer les velléités qui menacent le  groupe. Pas étonnant dans ces conditions, que le JDD sorte un sondage favorable à une sarkozyste notoire à savoir, Rachida Dati.

Ainsi, 40% des personnes âgées de plus de 65 ans expriment un vote Dati (+5 points depuis la semaine dernière). Il en va de même pour l’électorat de François Fillon à la présidentielle (64%, +13) ou encore pour les Parisiens habitant les arrondissements de droite (32%, +6). Parallèlement, en devançant plus nettement Agnès Buzyn (5 points au lieu de 2 lors du sondage précédent), Rachida Dati crédibilise l’idée qu’elle incarne à Paris, et ce davantage que la candidate LREM, un vote utile d’alternance à la gauche.

Au coude à coude avec les listes Dati, Anne Hidalgo recueille 24% et se retrouve dans la situation d’être devancée au premier tour par la droite parisienne, comme lors du dernier scrutin municipal. Parfaitement stables en comparaison de la dernière enquête, les intentions de vote en faveur de la liste de la maire sortante culminent à 31% dans les arrondissements de gauche et se révèlent homogènes selon les catégories de population, à l’exception des cadres supérieurs (16%). La stabilité du socle d’Anne Hidalgo contraste par ailleurs avec une érosion des autres listes de gauche. Loin de la dynamique observée aux élections européennes, EELV perd de nouveau 1 point cette semaine (11%), tout comme LFI (5%).

Fragilisée par les attaques autour de son bilan sur les enjeux de propreté et de sécurité, la maire de Paris pourrait toutefois capitaliser, dans la dernière ligne droite de la campagne, sur des attributs spécifiques que lui décernent les Parisiens. Anne Hidalgo apparaît, davantage que Rachida Dati ou Agnès Buzyn, comme maîtrisant les enjeux parisiens (42%) ou porteuse d’un projet pour la capitale (41%).

Enfin, l’ »effet Buzyn » enregistré la semaine dernière après son entrée en campagne se montre cette fois plus limité. Avec 20% des intentions de vote, l’ancienne ministre de la Santé progresse toutefois de 1 point et relègue désormais Cédric Villani à 12 points d’écart (8%, -1). Pour autant, rassemblant une fraction minoritaire de l’électorat présidentiel d’Emmanuel Macron (41%,+ 6 tout de même depuis une semaine), Agnès Buzyn, à quinze jours du premier tour, peine à venir troubler le duel annoncé entre Rachida Dati et Anne Hidalgo.

Sondage Municipales à Paris : Anne Hidalgo devant Dati et Buzyn

Sondage Municipales à Paris : Anne Hidalgo devant Dati et Buzyn

Anne Hidalgo, la maire socialiste de Paris, est en tête des intentions de vote pour le premier tour des municipales de Paris avec 24% des intentions de vote, selon un sondage* Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo publié jeudi 20 février.

 

La candidate LR Rachida Dati est créditée de 20% des voix, juste devant Agnès Buzyn (19%), désignée dimanche dernier comme candidate LREM après le retrait de Benjamin Griveaux.

La liste du candidat EELV David Belliard est en quatrième position avec 13% d’intentions de vote. Cédric Villani, exclu de LREM, recueille quant à lui 9%. La candidate de La France insoumise (LFI) Danielle Simonnet arrive en sixième position avec 5% d’intentions de vote. Derrière, la liste de Serge Federbusch, soutenue par le RN, est créditée de 4%. Gaspard Gantzer obtient 1,5% et Marcel Campion 1%.

Concernant la notoriété des candidats, 96% des personnes interrogées connaissent Anne Hidalgo et 46% d’entre elles ont une bonne opinion de la maire de Paris (50% une mauvaise). 94% connaissent Rachida Dati avec 41% de bonne opinion et 53% de mauvaise). Cédric Villani tout comme Agnès Buzyn sont connus par 87% des personnes interrogées qui ont, à 53%, une bonne opinion de Cédric Villani (34% une mauvaise). Agnès Buzyn jouit elle de 49% de bonne opinion et de 38% de mauvaise.

*Ce sondage a été réalisé du 18 au 19 février auprès de 1 000 personnes inscrites sur les listes électorales de Paris, constituant un échantillon représentatif des habitants de Paris âgés de 18 ans et plus.

Sondage Municipales Paris : Anne Hidalgo battue

Sondage Municipales Paris : Anne Hidalgo battue

Un sondage BVA pour La Tribune, Orange, RTL et LCI révèle qu’aussi bien Benjamin Griveaux, Mounir Mahjoubi que Cédric Villani – les trois principaux candidats à l’investiture parisienne de LREM – termineraient devant la liste d’Anne Hidalgo au premier tour des prochaines élections municipales, qui auront lieu en mars prochain.

Entre l’ancien porte-parole du gouvernement et le mathématicien député de l’Essonne, les Parisiens n’ont pas de préférence: Benjamin Griveaux et Cédric Villani obtiendraient le même résultat, avec 25% des voix. L’ex-secrétaire d’État au numérique Mounir Mahjoubi, un peu moins connu du grand public, obtiendrait de son côté 22% des voix s’il était amené à mener la liste LREM dans la capitale. Dans les trois éventualités, la maire sortante Anne Hidalgo, dont seulement 37% des Parisiens souhaitent qu’elle réalise un second mandat, finirait à la seconde place du premier tour, avec 21%. Derrière elle, la liste LR menée par Rachida Dati terminerait troisième, obtenant entre 15 et 16% des voix selon les cas, tandis qu’EELV et son candidat David Belliard, intronisé au début du mois de juin, recueilleraient 13% des suffrages, en quatrième position.

 

58% des Parisiens mécontents d’Anne Hidalgo : la gaucho contestée

58% des Parisiens mécontents d’Anne Hidalgo : la gaucho contestée

 

 

Ce ne sont peut-être pas  tant les orientations qui sont contestés par les parisiens que le sectarisme d’Hidalgo politiquement proche de Martine Aubry.  Cette socialiste pure et dure obtient de moins en moins de soutien et sera très menacée lors des prochaines élections. Anne Hidalgo n’a pas la rondeur et la pédagogie qui permettaient finalement de faire oublier la pancarte socialiste de Bertrand Delanoë dont la modernité séduisait.  La prochaine échéance sera très difficile pour Hidalgo qui ne dispose pas de beaucoup de voix de réserve par rapport notamment à la candidature LREM.  Un  sondage Ifop-Fiducial* pour le JDD sonne comme un avertissement pour la maire de Paris Anne Hidalgo, qui se fait devancer de quelques points dans nos projections par Benjamin Griveaux, testé comme chef de file de La République en marche (LREM). Le porte-parole du gouvernement est crédité de 32% au premier tour si l’élection devait se dérouler aujourd’hui, quand Anne Hidalgo - à la tête de la majorité municipale - rassemble 29% des intentions de vote. La droite conduite par Florence Berthout, présidente du groupe LR au Conseil de Paris et maire du 5e arrondissement, plafonne à 21%, la mélenchoniste Danielle Simonnet à 11% et le FN de Wallerand de Saint-Just à 6%. Actuellemenet, seuls 42% des Parisiens se disent satisfaits de leur maire Anne Hidalgo selon notre Enquête Ifop Fiducial pour le JDD ; ils étaient 52% lors de notre dernière enquête d’opinion, en mars 2016. Et le taux de satisfaction recule sur pratiquement tous les sujets. « Cette enquête constitue peut-être un tournant, analyse Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. La maire de Paris est loin d’avoir irrémédiablement perdu les prochaines élections, mais elle devient challenger dans la ville où Emmanuel Macron a cartonné, alors qu’elle était jusqu’ici favorite. » Si le bilan de la municipalité est majoritairement jugé plutôt positif sur la vie culturelle, le rayonnement ou les écoles (par exemple), deux points noirs cristallisent les mécontentements : la propreté (27% de satisfaits, -12 points en deux ans) et la circulation (24%, -2 points). Paradoxe, les grandes orientations portées par Anne Hidalgo sont soutenues. Notamment la piétonisation des voies sur berge rive droite toujours approuvée par les habitants de la capitale (54%). Mais les violentes critiques ont quand même joué, puisque 60% plébiscitaient cette mesure en 2016.

 

César 2018: Anne Hidalgo sifflée

César 2018: Anne Hidalgo sifflée

Globalement le monde artistique se situe plutôt à gauche mais la Maire de Paris n’a pas été épargnée par les huées du seul fait de sa présence à la 43ème cérémonie des César. Il faut dire que la maire de Paris vit en ce moment uen période assez difficile du fait de mesure sassez contradictoires notamment concernant la pollution dont d’ailleurs le résultat n’est pas probant puisque Paris demeure uen ville très polluée. Sans soute le sectarisme d’Anne Hidalgo agace –t-il aussi un peu même certains bobos.  Plusieurs personnalités politiques étaient présentes.  Si la ministre de la Culture et la secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes ont été largement applaudies par l’assistance, la maire de Paris et la présidente de la région Île-de-France ont quant à elles essuyé quelques sifflets.  Lors du discours de Manu Payet, choisi pour animer la soirée aux côtés de Vanessa Paradis, Anne Hidalgo a en effet été huée par une partie du public.  »Ça fait du bien de se faire applaudir parfois », a ironisé l’humoriste. Plus tard dans la soirée, Manu Payet a de nouveau gentiment taclé la maire de Paris, en conseillant à ceux qui, dans l’assistance, avaient « les jambes lourdes ou des fourmis dans les pieds d’aller voir Madame Hidalgo pour tout ce qui est problème de circulation ». Une référence à la piétonisation des voies sur berges mise en œuvre par l’élue, et aux nombreuses critiques formulées à son égard par les automobilistes franciliens.

Contre Anne Hidalgo «une alliance LR et LREM» (Copé)

Contre  Anne Hidalgo «une alliance LR et LREM» (Copé)

 

Une proposition de Copé à double objectif : Battre Hidalgo aux prochaines élections municipales et accessoirement mettre en difficulté Vauquiez empêtré dans la radicalité de sa stratégie. On sait que Copé et Vauquiez ne s’apprécient guère, Copé saisit donc la question des alliances à Paris pour abattre la responsable de cet important fief socialiste pur et dur. Une proposition qui aurait le mérite de l’efficacité. En effet,  La république en marche souhaitait bien éjecter Hidalgo mais son implantation est encore sans doute insuffisante sur le terrain. Une alliance LR-LREM serait de nature à chasser ‘lune des derniers représentant de cette gauche radicale et archaïque. La conquête de Paris constitue par ailleurs un enjeu électoral très stratégique. . Sur LCI, le maire de Meaux a donc prôné une «réflexion pour voir comment Les Républicains et La République en marche pouvaient se mettre d’accord» pour battre Anne Hidalgo. «C’est une exigence, même pas parce qu’elle est socialiste, mais parce qu’elle est dangereuse pour la ville. La question ne peut plus être taboue», a-t-il estimé. «Je respecte la personne mais aujourd’hui elle est devenue un danger du point de vue de l’équilibre social et économique de la région», a poursuivi Jean-François Copé s’indignant de «l’asphyxie» des banlieues provoquée, selon lui, par les mesures d’Anne Hidalgo. Si le maire de Meaux propose une alliance avec LREM à Paris, c’est aussi parce que Jean-François Copé se reconnaît dans la politique menée par Emmanuel Macron. «Il faut reconnaître que depuis qu’il est élu, il ne fait quasiment que des mesures de droite, à l’exception de l’augmentation de la CSG qui est une faute politique majeure. Sinon, il fait ce qu’on aurait dû faire nous à droite. Pour l’instant, ce qu’il fait correspond à ce que moi je crois. Et puis ce sont des mesures difficiles donc c’est plutôt courageux» a jugé le maire de Meaux. Des propos plutôt flatteurs, en opposition à ceux qu’il tient sur Laurent Wauquiez, pourtant le chef de son parti. «On ne peut continuer longtemps comme ça avec, à la tête de la droite à reconstruire, quelqu’un dont l’objectif est de poignarder les autres!», a-t-il même tranché, en faisant référence sur la fuite des paroles du patron des Républicains devant les étudiants de l’EM Lyon.

 

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