Archive pour le Tag 'animaux'

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Vente d’animaux : la bureaucratie aussi pour les particuliers

Vente d’animaux : la bureaucratie aussi pour les particuliers

 

 

Désormais les particuliers seront considérés comme des professionnels pour la vente des animaux et devront donc respecter les procédures bureaucratiques imposées pour la vente d’un chien ou d’un chat par exemple. L’exemple même de ce que produire peut produire la bureaucratie française. On comprend bien qu’il faille contrôler ceux qui font profession de vente d’animaux sans être déclarés comme professionnels. Par contre imposer  les mêmes contraintes aux particuliers pour la vente d’un animal ou de parents relève de la bureaucratie la plus totale. On se demande combien il faudra embaucher de fonctionnaires pour contrôler la vente et l’achat de ces animaux de compagnie. Du coup il est vraisemblable que le commerce d’animaux en provenance de l’étranger va se développer surtout en provenance des pays qui n’imposeront aucune contrainte aux particuliers. Depuis le 1er janvier 2016, toute personne qui vend au moins un animal issue d’une femelle reproductrice qui lui appartient est considéré comme un éleveur, avec les mêmes obligations », explique François Carlier, de l’association Consommation Logement et Cadre de Vie (CLCV). « Elle doit se déclarer auprès de la chambre d’agriculture et obtenir un numéro de Siren. Elle doit disposer de locaux conformes aux règles sanitaires », poursuit le journaliste. Enfin il est très probable que ces personnes seront taxées sur les bénéfices potentiels tirés des ventes. Cette mesure vise à faire la chasse aux éleveurs non déclarés. « Certains ont fait de cette activité informelle un revenu d’appoint. Les éleveurs déclarés, qui se plaignent d’une concurrence déloyale, demandent un alignement des règles », ajoute François Carlier. Mais le plus important, ce sont les nouvelles règles d’information lors de la vente. Ainsi, les annonces de vente de chiot ou de chaton doit désormais comporter le numéro de Siren du vendeur, l’âge de l’animal, son numéro d’identification, l’inscription ou non à un arbre généalogique ou encore le nombre d’animaux de la portée.

 

L’obésité des animaux de compagnie à la une des médias !

 

L’obésité des animaux de compagnie à la une des médias !

 

Tous les grands médias y compris économiques reprennent cette information sociétale fondamentale concernant l’obésité des animaux de compagnie constatée au royaume uni. Si cette information est reprise ici c’est évidemment pour souligner la désuétude des lignes éditoriales de grands médias. Dès lors,  il ne faut pas s’étonner de la chute d’audience de ces grands vecteurs d’informations supplantés aujourd’hui par les milliers et les milliers de sites Internet qui contribuent à l’amélioration générale de la connaissance et au débat démocratique. On objectera sans doute à juste titre que sur Internet, c’est un peu comme à la Samaritaine « on trouve tout » On peut aussi trouver des sources largement aussi intéressantes que les grands médias qui titrent aujourd’hui sur la question cruciale du surpoids des animaux domestiques. À la place on aurait sans doute aimé qu’on traite davantage les enjeux du moment comme par exemple la croissance molle qui menace l’activité mondiale, la chute des marchés financiers, l’inefficacité des politiques monétaires, les raisons spécifiques du chômage en France, la crise institutionnelle après le vote politicien concernant la déchéance de nationalité, le terrorisme, la montée de la criminalité dans des villes comme Marseille, la crise de l’immobilier, celle de l’agriculture ou encore de l’éducation nationale et des dizaines et des dizaines d’autres sujets. Dernier exemple, les contradictions du gouverneur de la Banque de France qui d’un côté dans une interview assure pouvoir maîtriser la baisse des marchés  grâce à la politique monétaire et qui dans une interview commune avec le gouverneur de la banque centrale allemande dit par ailleurs à peu près le contraire. À défaut on ce contentera donc de cette information fondamentale parue un peu partout « Chips, plats à emporter et même alcool: l’obésité chez les animaux de compagnie inquiète de plus en plus au Royaume-Uni où ils sont plus de cinq millions en surpoids, a averti, hier, une association de défense des animaux. Les chiens, les chats et les lapins sont les premières victimes d’un régime trop gras et trop sucré, s’alarme l’association PDSA (People’s Dispensary for Sick Animals) qui, pour lutter contre le fléau, a organisé un concours de minceur pour animaux. Tout en étant riches en calories, les plats à emporter, les gâteaux, le fromage ou les chips sont saturés en gras et en sucre. C’est mauvais pour la ligne et pour les dents de nos animaux. Certains propriétaires ont même avoué leur donner du chocolat et de l’alcool, deux poisons qui peuvent mettre leur vie en danger», a insisté une vétérinaire de l’association, Vicki Larkham-Jones. ». Un vétérinaire qui serait aussi utile pour soigner « l’animalus mediaticus » !

Les gros animaux sauvages en voie de disparition

Les gros animaux sauvages  en voie de disparition

Selon une alarmante étude américaine publiée dans la revue Science Advances, 60% d’entre eux seraient menacés d’extinction.  L’équipe de chercheurs a étudié 74 animaux de plus de 100kg se nourrissant exclusivement de plantes, qu’on trouve en Afrique, Asie du Sud-Est, Inde, Chine. « Sans intervention, les grands herbivores continueront à disparaître dans de nombreuses régions du monde avec des conséquences écologiques, sociales et économiques vraiment importantes », alertent les chercheurs. Car la disparition de ces animaux est causée par le changement d’environnement mais aussi par la chasse menée par les hommes, ce à quoi les chercheurs s’attendaient un peu moins. « Je pensais que le changement d’environnement serait le principal facteur mettant en péril les grands herbivores », indique William Ripple, de l’université d’Etat de l’Oregon. En plus des déforestations, des populations qui empiètent de plus en plus sur leurs territoires, s’ajoute donc la chasse (pour se nourrir, et pour revendre à prix d’or, entre autres, les défenses d’éléphants et cornes de rhinocéros). L’étude donne, sur ces dernières années, quelques chiffres frappants. Entre 2002 et 2011, le nombre d’éléphants en Afrique centrale a chuté de 62%. Rien qu’entre 2010 et 2011, 100.000 éléphants ont été braconnés. En 2011, le rhinocéros noir d’Afrique s’est éteint. En 2014, le rhinocéros blanc du Nord était menacé de disparaître. Ces disparitions, en soi dramatiques, pourraient entraîner d’importants problèmes dans la chaîne alimentaire, soulignent les chercheurs. Les herbivores jouent en effet des rôles importants dans l’écosystème, parmi lesquels celui de nourrir les prédateurs. « Les grands carnivores, comme les fauves ou les loups, font face à de terribles problèmes à cause de cette persécution directe, sur-chasse, dégradation de l’environnement, mais notre nouvelle étude porte un coup dur de plus: un garde-manger vide », explique à la BBC le professeur David Macdonald, de l’Oxford University’s Wildlife Conservation Research Unit, l’un des auteurs de l’étude.

 

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