Archive pour le Tag 'animaux'

La menace de grippe aviaire chez les animaux

La menace de grippe aviaire chez les animaux

La menace de la grippe mortelle (H5N1) dans le milieu aviaire se diffuse désormais dans d’autres catégories d’animaux notamment le bétail. En particulier les bovins mais aussi les porcs. Un porc a été infecté par le virus de la grippe aviaire dans l’État de l’Oregon (nord ouest), une première aux États-Unis, ont indiqué mercredi 30 octobre les autorités. 

Cette annonce intervient alors que les États-Unis sont confrontés à une propagation inédite du virus dans les troupeaux de vaches. Les experts s’inquiètent du nombre croissant de mammifères infectés par la maladie. Ils craignent qu’une forte circulation ne facilite une mutation du virus qui lui permettrait de passer d’un humain à un autre. Le séquençage génomique du virus provenant des volailles infectées n’a révélé «aucun changement du virus» qui laisserait penser qu’il est devenu «davantage transmissible entre humains», selon le communiqué de l’USDA.

 

Certains virus influenza aviaires ou porcins peuvent infecter l’Homme, et des cas sporadiques sont régulièrement détectés. Le risque de transmission à l’homme des virus influenza aviaires à potentiel zoonotique qui circulent actuellement est faible.

Ehpad : Qui va gérer les animaux de compagnie ?

 

Fadila Khattabi, ministre déléguée chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées,  qui ne sert pas grand chose puisque la question de la dépendance n’a jamais été posée,  ni dans ses objectifs ni dans son financement , a décidé que les animaux de compagnie seraient autorisés en EHPAD. Évidemment personne pouvoir n’a pris la mesure d’une telle décision quant aux conditions de sécurité et surtout aux conséquences sanitaires.
Pour gérer ce nouveau droit il faudra en effet augmenter de façon considérable des effectifs déjà à peine suffisant pour s’occuper seulement des personnes dépendantes.La question de la présence d’animaux de compagnie comme les chiens et les chats posent de redoutables questions sanitaires sans parler de la sécurité.

Comme d’habitude le pouvoir décide d’une orientation sans avoir au préalable fait d’études d’impact.

Si on comprend bien l’idée générale ont peut-être pour le moins sceptique et même très critique sur l’absence de prise en compte des conditions concrètes à la réalisation du principe.

Il va y avoir du nouveau dans les Ehpad, qui accueillent les personnes âgées dépendantes. « Un nouveau droit va leur être octroyé : à savoir qu’elles pourront désormais amener avec elles, quand elles se rendent en Ehpad, leur animal de compagnie », explique Fadila Khattabi, ministre déléguée chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées, invitée des « 4 Vérités » de France 2, vendredi 1er mars.

 

Covid: Des animaux infectés

Covid: Des animaux infectés

De récents rapports ont permis de prouver qu’aux Etats-Unis, le Covid-19 a été transmis par des humains à des cerfs de Virginie sauvages, mais à l’inverse, aucun cas de transmission des cerfs aux humains n’a été détecté, selon le ministère de l’Environnement. Le Canada a aussi découvert que trois cerfs avaient été infectées dans les forêts de l’Estrie, une région du Québec voisine du Vermont et du Maine, deux États américains.  La question se pose évidemment de la possibilité d’une transmission aux animaux domestiques

Planète-Biodiversité : près de 70 % des animaux disparus en 50 ans

Planète-Biodiversité : près de 70 % des animaux disparus en 50 ans

Entre 1970 et 2016, « les effectifs de plus de 20 000 populations de mammifères, d’oiseaux, d’amphibiens, de reptiles et de poissons » ont chuté de 68% selon le dernier rapport « Planète vivante » du Fonds Mondial pour la Nature (WWF), publié en septembre 2020. Tous les deux ans, l’ONG analyse la perte de la biodiversité à l’échelle planétaire.  »Ce sont des chiffres vraiment alarmants. Nous avons les trois quarts des écosystèmes terrestres dégradés et deux tiers des écosystèmes marins »a déclaré à franceinfo Véronique Andrieux, directrice générale du WWF, ce vendredi.

La chute de la biodiversité est plus forte dans certaines régions du monde. Loin devant, on trouve l’Amérique latine et les Caraïbes avec 94% des vertébrés disparus depuis 1970. Sur le continent africain, la perte est de 65%.

Et pour en trente ans), les populations d’oiseaux des milieux agricoles ont chuté de 29,5%, et de 27,6% pour les oiseaux vivant en milieu urbain, selon une étude (PDF) de 2020 menée par le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), l’Office français de la biodiversité (OFB) et la Ligue pour la protection des oiseaux. Le même phénomène de disparition concerne les espèces végétales.

Environnement–Biodiversité : près de 70 % des animaux disparus en 50 ans

Environnement–Biodiversité : près de 70 % des animaux disparus en 50 ans

Entre 1970 et 2016, « les effectifs de plus de 20 000 populations de mammifères, d’oiseaux, d’amphibiens, de reptiles et de poissons » ont chuté de 68% selon le dernier rapport « Planète vivante » du Fonds Mondial pour la Nature (WWF), publié en septembre 2020. Tous les deux ans, l’ONG analyse la perte de la biodiversité à l’échelle planétaire.  »Ce sont des chiffres vraiment alarmants. Nous avons les trois quarts des écosystèmes terrestres dégradés et deux tiers des écosystèmes marins »a déclaré à franceinfo Véronique Andrieux, directrice générale du WWF, ce vendredi.

La chute de la biodiversité est plus forte dans certaines régions du monde. Loin devant, on trouve l’Amérique latine et les Caraïbes avec 94% des vertébrés disparus depuis 1970. Sur le continent africain, la perte est de 65%.

Et pour en trente ans), les populations d’oiseaux des milieux agricoles ont chuté de 29,5%, et de 27,6% pour les oiseaux vivant en milieu urbain, selon une étude (PDF) de 2020 menée par le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), l’Office français de la biodiversité (OFB) et la Ligue pour la protection des oiseaux. Le même phénomène de disparition concerne les espèces végétales.

 

Biodiversité : près de 70 % des animaux disparus en 50 ans

Biodiversité : près de 70 % des animaux disparus en 50 ans

Entre 1970 et 2016, « les effectifs de plus de 20 000 populations de mammifères, d’oiseaux, d’amphibiens, de reptiles et de poissons » ont chuté de 68% selon le dernier rapport « Planète vivante » du Fonds Mondial pour la Nature (WWF), publié en septembre 2020. Tous les deux ans, l’ONG analyse la perte de la biodiversité à l’échelle planétaire.  »Ce sont des chiffres vraiment alarmants. Nous avons les trois quarts des écosystèmes terrestres dégradés et deux tiers des écosystèmes marins »a déclaré à franceinfo Véronique Andrieux, directrice générale du WWF, ce vendredi.

La chute de la biodiversité est plus forte dans certaines régions du monde. Loin devant, on trouve l’Amérique latine et les Caraïbes avec 94% des vertébrés disparus depuis 1970. Sur le continent africain, la perte est de 65%.

Et pour en trente ans), les populations d’oiseaux des milieux agricoles ont chuté de 29,5%, et de 27,6% pour les oiseaux vivant en milieu urbain, selon une étude (PDF) de 2020 menée par le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), l’Office français de la biodiversité (OFB) et la Ligue pour la protection des oiseaux. Le même phénomène de disparition concerne les espèces végétales.

 

Halte à l’abandon des animaux

Halte à  l’abandon des animaux 

 

la France est un des pays qui possèdent le plus d’animaux domestiques mais c’est aussi le pays qui en abandonne plus. Des acteurs, tels Nathalie Baye et Lambert Wilson, des humoristes, tels Monsieur Poulpe, et des intellectuels, tel Matthieu Ricard, appellent, dans une tribune au « Monde, à stériliser les animaux afin de ne pas contribuer à la crise de surpopulation actuelle, mais aussi à combattre la marchandisation en interdisant leur vente en ligne.

 

Tribune.

 

Il est impossible d’ignorer la situation critique qui s’abat aujourd’hui sur les refuges animaliers de France, saturés partout sur le territoire et peinant à faire face à la vague d’abandons sans précédent qui déferle depuis le déconfinement. Il nous revient de prêter notre voix aux chiens, chats, lapins, hamsters et autres individus délaissés par milliers, dont le traumatisme et le tourment d’être abandonnés par les familles censées les protéger sont déchirants.

Notre gouvernement a publiquement reconnu l’ampleur de la crise et a mis en place certaines mesures, et nous en sommes profondément reconnaissants. Il est en effet vital et essentiel d’aider et de soutenir concrètement et financièrement les refuges et les associations qui les gèrent. Néanmoins, aucun refuge ne sera jamais assez grand pour pouvoir accueillir tous les animaux mis au monde de manière irresponsable et achetés sur un coup de tête. Des solutions doivent urgemment être mises en œuvre pour s’attaquer à la racine du problème : il est indispensable de promouvoir la stérilisation et, de manière encore plus cruciale, d’interdire de vendre des animaux en ligne et dans les animaleries.

Des experts, des vétérinaires et des députés en attestent, une des solutions les plus efficaces pour endiguer cette catastrophe est la stérilisation des animaux de compagnie. Rappelons que, sans stérilisation, une chienne et sa progéniture peuvent mener à la naissance de 67 000 chiots en à peine six ans et, en sept ans, une chatte et ses petits peuvent engendrer le nombre astronomique de 370 000 chatons, tout cela dans un contexte où il y a déjà des milliers d’animaux adoptables et affectueux attendant dans les refuges de France.

La vente d’animaux de compagnie a suscité un vif débat à l’Assemblée nationale en mai 2021, avec une proposition de loi visant à interdire la vente d’animaux de compagnie sur les sites et plates-formes non spécialisés. Pas étonnant, lorsqu’on sait que ce commerce mène à une transformation de l’animal en objet. Celui-ci est mis au monde pour le profit ; il est vendu comme une vulgaire marchandise, et subit dans d’innombrables cas négligence, maltraitance ou abandon.

Nous faisons face également à de nombreux vols de chiens de race qui sont ensuite revendus sans scrupule à travers des annonces en ligne, mais aussi à la découverte d’élevages clandestins qui cherchent à tirer profit de la demande en animaux de compagnie et enfin à des réseaux de trafiquants d’animaux de compagnie.

Covid: la complexité des relations hommes-animaux ?

Covid: la complexité des relations hommes-animaux  ?

 

 

Les deux questions de l’avenir des variants et de l’origine du covid sont notamment liées car elles questionnent le rapport homme-animal, qui est au cœur des réflexions sur l’environnement, de la biodiversité aux effets ou accélérateurs du changement climatique. (La tribune extrait)

Par Joël Ruet, président du Bridge Tank.

 

 

Alors que, dans un été qui n’a plus la torpeur d’antan, la rentrée se prépare lentement, celle-ci sourd déjà d’une nouvelle menace, les « variants » – nul besoin de préciser « du covid ». D’où l’importance de la virologie.

Au-delà des génomes, celle-ci s’intéresse depuis près d’un siècle à l’approche biologique systémique des espèces-hôtes des virus. Le motto de la virologie peut se résumer simplement : la raison d’être évolutionniste d’un virus, au sens darwinien, est de muter. Il est conditionné pour muter, et ainsi trouver sa voie parmi ses hôtes…L’hypothèse de l’immunité collective face au covid reste incertaine du fait de la durabilité de l’immunité post-vaccinale. Dans le cas défavorable, envisageable, de virus résistants[2], l’histoire documentée des virus par le passé donne deux familles de scénarios : la nécessité de revacciner régulièrement face à des variants très contagieux mais de moins en moins dangereux (le variant delta est 100 fois plus contagieux que le covid originel mais moins létal, même corrigé de l’effet vaccination), ou l’émergence d’un variant plus létal mais qui finira par s’éteindre après un « feu d’artifice », ayant occasionné des décès, mais ayant éliminé les autres variants, et donc l’épidémie[3].

Si prédire semble impossible, il reste, d’une part, l’observation génomique de la formation des variants significatifs (avec un nombre de mutation significatives) et, d’autre part, le travail d’expérimentation de laboratoire. Après un an et demi de pandémie, ce qui frappe est que les variants se développent bien plus vite que l’émergence très lente d’un virus pathogène.

De l’émergence de la maladie jusqu’aux variants

La discipline a cependant accumulé des consensus : ainsi le SARS-1 de 2003 n’est-il aucunement le parent du SARS-Cov-2 de la fin 2019, devenu pandémie en 2020. Par comparaison entre les collections nationales de virus conservées en laboratoires et des prélèvements nouveaux sur des animaux ou des humains, pathogènes ou non pathogènes, les virologues estiment la constante de temps d’évolution des mutations : « l’horloge biologique ». Les coronavirus mettent des décennies à évoluer vers des formes pathogènes par accumulation graduelle de mutations. Certains chercheurs mentionnent une cinquantaine d’années probables pour la formation du Sars-Cov-2 ou covid et donc de durée d’émergence de la maladie ; les épidémies viennent ainsi de loin et à bas bruit. Les mutations s’accélèrent lors du fameux « passage de la barrière des espèces ».

Le variant britannique, par exemple, présente 17 mutations significatives par rapport aux autres formes du covid. Ce nombre, important de l’aveu des spécialistes[4], fait pencher certains virologues pour l’hypothèse d’un nouveau franchissement de barrière d’espèce : de l’homme vers l’animal (domestique ou d’élevage), et, en fait, d’un double franchissement avec retour vers l’homme. Ce schéma cognitif est connu depuis longtemps, avec notamment les travaux de Charles Nicolle de l’Institut Pasteur, primés par le Nobel de 1928. C’est sans doute là où une meilleure connaissance sur l’origine de l’émergence du covid, qui procède autant de la recherche, comme on l’a vu, que de la saga politique, serait utile : au niveau du type et de la fréquence des interactions homme-animal.

Beaucoup d’encre a coulé sur une chaîne manifestement simplifiée de l’émergence initiale du Sars-cov-2 pathogène. La presse a popularisé une chaîne simple, linéaire, à un seul maillon, via le désormais célèbre pangolin, un moment soupçonné d’avoir été « le » maillon hôte du virus entre la chauve-souris réceptacle de virus « ancestraux » du covid, et le covid chez l’homme. Le virus trouvé chez ledit pangolin ayant une homologie encore trop éloignée avec le covid, les chercheurs ont envisagé d’autres pistes d’animaux, puis des chaînes plus longues, toujours linéaires, d’animaux hôtes[5]. Le modèle simple à un maillon a été recherché car il fut celui du SARS-1 et du SARS-MERS d’Arabie… mais il n’explique manifestement pas le Covid. Le consensus émergent depuis février 2021 – avec l’identification de coronavirus de chauve-souris une séquence génique à 95-96% identique à celle du covid humain – est qu’il y a une « haute probabilité d’origine par la chauve souris »[6], même si la différence génique de 5% est environ celle entre le macaque et l’homme[7]. Ce qui reste loin du 99% d’homologie trouvée en 2003 entre le coronavirus de la civette et le SARS-1.

Mais l’écosystème de transmission demeure inconnu. Le débat croît entre origine purement animale -zoonose- qu’elle soit à une ou plusieurs marches d’escalier, et origine animale mais passée par l’homme et à l’animal et à nouveau l’homme – ou « anthropo-zoonose », à la Charles Nicolle…

Anthropo-zoonose qu’il convient de totalement distinguer d’une complexe saga sur le rôle de l’institut de Virologie de Wuhan, relancée récemment par une lettre dans le journal Science, le 13 mai 2021. Les demandes renouvelées de communication entre chercheurs au niveau international tournent de fait autour du processus d’interaction entre l’homme et les virus d’origine animale, en laboratoire.

Précisons d’abord que cette relance du débat en 2021 ne porte pas sur le laboratoire dit « P4 » de haute sécurité de Wuhan, mis en place par la coopération franco-chinoise et très photogénique lors du confinement, mais sur le laboratoire qui partage son site mais en est complètement séparé sanitairement, de classification « P3 ». C’est ce laboratoire P3, et non le P4, que l’OMS demande à revoir aujourd’hui. En pratique, la classification même des laboratoires renvoie au type de pratiques que la virologie entretient avec les virus. Les laboratoires communs d’hôpitaux -classés P2- ont par définition à traiter de prélèvements sur des patients, pour analyse et diagnostic de virus, et les maladies zoonotiques émergentes y transitent nécessairement lors de leur émergence à bas bruit ; les laboratoires « P3 » concernent deux aspects supplémentaires, la culture cellulaire de virus -augmenter la taille de l’échantillon à fins d’analyse- et éventuellement la recherche génétique par « augmentations de fonctions », pour simplifier, le même processus que les mutations mais avec des altérations significatives bien moins nombreuses et originales que ne le fait la nature[8], à des fins de recherche et de vaccin. Les laboratoires P3 sont des laboratoires de recherche sur des agents classifiés en dessous de « très dangereux », c’est-à-dire très contagieux et très létal à la fois, tel Ebola, par exemple, qui lui est traité en P4, ce qui n’est pas le cas des coronavirus, traités en P2, sauf le SARS-1, le MERS, et maintenant le covid, traités en P3 selon la réglementation internationale[9].

Le P3 de Wuhan abrite ainsi pour la Chine la collection nationale de virus au sein du fameux institut de Virologie de Wuhan. La relance récente de la controverse, complexe[10], porte en réalité peu sur l’hypothèse d’« augmentation de fonctions », nom donné à la recherche pour comprendre les réactions d’un virus et préparer des traitements, mais sur la pratique de la collecte (sites, modes opératoires, contextes d’incidences pathogènes rencontrées antérieurement) d’éventuels échantillons de covid liés au contact homme-chauve-souris (ou via un écosystème plus complexe, on l’a dit). Savoir de quelles grottes par exemple ont été tirées quels échantillons, après quelles maladies éventuellement constatées chez des travailleurs en sites miniers déclassés et colonisés par des chauve-souris étant les pistes explorées par les scientifiques au cœur du débat, qui, en revanche, semble accepter l’hypothèse de la maladie ayant déjà circulé à bas bruit en Chine -voire en Europe[11].

Ce débat renvoie donc lui aussi, mais vu cette fois du laboratoire, à la question de l’interaction homme-chauve-souris en particulier et homme-animal en général. Au final, la « controverse scientifique », ou front pionnier à explorer par des expérimentations et des analyses, à ce niveau, porte sur le point focal entre la relation amont (en contact à la nature) et aval (en laboratoire) de l’homme à l’animal, ainsi que sur la relation entre animaux.

Un virus, par définition, mute : le covid mutera encore énormément, comme il l’a vraisemblablement fait depuis des décennies hors des radars ; comprendre les mutations d’hier sur des coronavirus proches, les mutations actuelles sur les variants à venir, avec une humanité qui va toujours plus loin perturber la biodiversité ou déséquilibrer les grandes masses animales par l’élevage, renvoie aux questions de notre temps de l’homme dans son macro-environnement vivant ; le virus n’en est peut être que le dérangeant révélateur infiniment petit.

 

[1] Cet article se fonde, outre les références spécifiées, sur des interviews de chercheurs, dont 3 sont consultables in extenso sur https://m.youtube.com/c/thebridgetank et notamment https://m.youtube.com/watch?v=DmjgviI2haM&t=8s. Les enjeux sociétaux sont clairement exposés dans https://theconversation.com/de-la-controverse-scientifique-au-debat-de-societe-112039

[2] Le scénario britannique actuel inquiète les spécialistes

[3] Interview, The Bridge Tank, URL cit. supra.

[4] Interview, The Bridge Tank, URL cit. supra.

[5] Open Letter 4: June 28, 2021 – https://doi.org/10.13140/RG.2.2.21927.27042/1

[6] Article scientifique collectif dans Nature - https://www.nature.com/articles/s41467-021-21240-1 et la découverte de la séquence « RaTG13 », février 2021, https://www.nature.com/articles/d41586-021-01529-3 https://theconversation.com/covid-19-why-lab-leak-theory-is-back-despite-little-new-evidence-162215-

[7] Interview, The Bridge Tank, URL cit. supra.

[8] Interview, The Bridge Tank, URL cit. supra.

[9] Interview, The Bridge Tank, URL cit. supra.

[10] Pour un exposé précis, cf. « Sept questions-clés sur les origines du SARS- CoV-2 », Le Monde, page Planète, 8 juin 2021.

[11] Le Monde, op. cit. supra.

Le devoir moral de vie des animaux

Le devoir moral de vie des animaux

 

Une tribune de Vincent Ledoux, député du Nord (Agir ensemble) dans l’Opinion ( voir autre tribune de Pascal Brindeau et Jean-Marie Janssens qui, eux , considèrent  qu’il convient de ne pas se tromper de combat

 

 

Tous les partis politiques sont traversés de réflexions sur le bien-être animal. Le gouvernement a annoncé la fin à long terme des animaux sauvages dans les cirques. Le député du Nord, Vincent Ledoux invite la majorité à laquelle il appartient à aller plus loin.

Ils ne sont plus seulement « 30 millions d’amis » mais entre 40 et 50, soit le nombre de Français qui déclarent adhérer aux mesures de défense de la condition animale qui pourraient leur être soumises dans le cadre d’un référendum d’initiative partagée, selon un sondage Ifop paru en août 2020.

Ces questions, avec leur corollaire de traitement de la souffrance autant que du mieux-être animal, ont acquis leur statut de haute actualité. Et, au risque d’être taxé de schizophrénie, le gouvernement actuel et ses successeurs ne pourront plus s’y dérober ou s’accommoder de simples déclarations d’intention.

Car les réseaux sociaux les mettraient d’emblée face à leurs contradictions, quand nombre de ses membres posent avec leurs compagnons à quatre pattes ou nous donnent régulièrement de leurs nouvelles, à l’instar du chat Boris, adopté par le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin à l’antenne de la S.P.A. de Tourcoing !

 

Cirques et chasse à courre. La cause animale n’est plus une question de « sensiblerie » dès lors que la science lui apporte depuis plus de 70 ans des arguments irréfutables. Depuis la seconde moitié du siècle dernier, des chercheurs prouvent que les animaux sont des êtres sensibles et leur découvrent des capacités sociales jusque-là insoupçonnées. Au début du siècle suivant, ils démontrent même que mammifères et oiseaux ont une conscience. Quelle révolution ! Cela veut donc dire que les animaux ressentent et connaissent le plaisir mais aussi la souffrance. « Ils ont les mêmes zones d’émotion et de mémoire que les humains. Lorsque l’on pique ou coupe un animal, les mêmes substances chimiques agissent sur les mêmes zones cérébrales », observe un autre Boris, Boris Cyrulnik !

L’évolution de la connaissance a donc permis d’invalider scientifiquement la durable représentation cartésienne de l’animalité pensée en termes de « machine », permettant l’élévation de ce mouvement populaire, puissant et irrésistible contre la maltraitance animale.

Il n’est désormais plus possible à l’homme de torturer ou de faire impunément souffrir un être vivant qui possède son propre mode mental. Nous avons dès lors un devoir moral à leur égard. En mettant fin à la chasse à courre et à la vénerie sous terre, aux spectacles d’animaux sauvages dans les cirques, à toutes les formes de cruauté animale perpétrées au nom d’une « tradition » qui mérite pour le coup d’être légitimement enfreint, l’homme sortira un peu plus de sa barbarie ancestrale pour s’ouvrir à un « idéal d’active sympathie et de respect pour les autres êtres vivants » comme l’appelait de ses vœux le grand Théodore Monod.

Bien-être animal : vers l’interdiction de tous les animaux domestiqués ?

Bien-être animal :  vers l’interdiction de tous les animaux domestiqués ?

La décision brutale de la ministre de l’écologie d’interdire la présence d’animaux dans les cirques et parcs d’attraction va évidemment créer une sorte de tsunami  dans la profession. Même si la mesure doit être progressive, c’est à coup sûr la mort de nombre de parcs d’attraction et de cirque. Ces mesures sont prises au nom du bien-être animal. Mais la question peut être élargie au-delà des animaux visés (dauphins, orques, lions, tigres etc.) car tous les animaux domestiqués au départ étaient sauvages. Par exemple cela pourrait concerner aussi bien les chevaux que les chiens eux aussi ne sont pas dans leur milieu naturel et bien souvent contraints dans un espace réduit par les hommes.. On notera quand même que la ministre prudente n’a pas évoqué la question de la corrida, sujet sans doute trop sensible !

 

C’est différentes mesures au nom de l’éthique écologiste vont tuer rapidement nombreux d’activités. La question du bien-être animal se défend mais pourquoi choisir telle ou telle catégorie et pas telle autre ? Au nom de quels critères ?

 

« Le cirque est mort sans les animaux », a déclaré Frédéric Edelstein cirque Pinder.  »On n’a jamais fait de mal aux animaux dans un cirque », a-t-il encore assuré, ajoutant que ses lions « se couchent » sur lui et l’ »aiment ». « Je veux garder mes animaux ! Dès que je peux remettre Pinder sur la route, je remets Pinder sur la route et pour moi, le cirque, c’est avec les animaux, pas sans. »

L’interdiction prochaine de la reproduction et de l’introduction de nouveaux orques et dauphins dans les trois delphinariums français a suscité l’indignation du parc Marineland d’Antibes. « Clairement, l’intention du message de Barbara Pompili, c’est la fin des delphinariums en France. Mais selon quel calendrier, on ne sait pas », a déclaré à l’AFP le directeur général Pascal Picot. Le parc abrite aujourd’hui 12 dauphins, dont deux nés cette année en captivité, et quatre orques.

Le gouvernement va mettre 8 millions d’euros sur la table pour la reconversion des cirques ambulants (les cirques et autres spectacles sédentaires ne sont pas concernés) et des personnels des trois delphinariums du pays. Une enveloppe jugée « ridicule » par le patron du Marineland, qui emploie 160 personnes en contrat à durée indéterminée (CDI) et 500 saisonniers, sans compter une centaine d’emplois en CDI dépendant indirectement du parc.  »Ça fait 400 euros par licenciement », calcule Pascal Picot.

Près de 70 % des animaux disparus en 50 ans( WWF)

Près de 70 % des animaux disparus en 50 ans( WWF)

Du fait des perturbations de la biodiversité, du réchauffement climatique et de la pollution 60 à 70 % des animaux vertébrés ont disparu du globe. En France par exemple cela concerne 60 % des moineaux. Les populations de vertébrés, poissons, oiseaux, amphibiens et reptiles ont chuté de 68% selon le dernier Rapport Planète Vivante du WWF.

 

Tous les deux ans, l’ONG analyse la perte de la biodiversité à l’échelle planétaire. Le déclin est « spectaculaire » : entre 2014 et 2016, la Terre a perdu 8% de ses populations d’animaux sauvages.

La chute de la biodiversité est plus forte dans certaines régions du monde. Loin devant, on trouve l’Amérique Latine, l’Amérique Centrale et les Caraïbes avec 94% des vertébrés disparus depuis 1970. Sur le continent africain, la perte est de 65%.

Selon le WWF, la situation est due avant tout à la perte des habitats animaliers à cause des conversions de sols au profit de l’agriculture et de l’alimentation. D’autres raisons sont pointées du doigt, comme la surexploitation des espèces et des ressources, les pollutions, l’introduction par l’homme d’espèces étrangères invasives ou encore le réchauffement climatique « 

Certaines espèces, autant chez les mammifères que les insectes, subissent des pertes alarmantes :  » Sur 17 espèces de papillons européens suivis, la baisse des effectifs est de 49% entre 1990 et 2017. »  Parmi les espèces les plus en danger, on trouve les gorilles de République démocratique du Congo ou encore les tortues luth de Guyane.

 

L’ONG appelle les gouvernements du monde entier à prendre des mesures immédiates. Les solutions identifiées passent par une augmentation des surfaces des aires protégées, une réduction de moitié de la consommation de viande dans les pays développés ou encore une réduction de 50% du gaspillage.

Disparition des animaux : 58% vertébrés ont disparu en 40 ans

Disparition des animaux : 58% vertébrés ont disparu en 40 ans

Les populations de vertébrés ont chuté de 58 % en 40. Dans le détail, les milieux d’eau douce sont les plus affectés, avec un effondrement de 81 % sur la période, devant les espèces terrestres (− 38 %) et celles marines (− 36 %). Si rien ne change, ces populations pourraient avoir diminué en moyenne des deux tiers (67 %) d’ici à 2020, en l’espace d’un demi-siècle seulement. « Ces chiffres matérialisent la sixième extinction des espèces : une disparition de la vie sur la planète dont nous sommes en partie responsables », dénonce Pascal Canfin, le directeur général du WWF France. L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a publié, vendredi 17 novembre, une actualisation de sa liste rouge des espèces menacées. Elle révèle que la situation s’est aggravée pour les espèces terrestres (33 % menacées ou quasi menacées contre 23 % en 2009) comme pour les espèces marines (32 % menacées ou quasi menacées contre 25 % en 2009). Les causes de ces reculs sont connues : ils sont imputables, en premier lieu, à la perte et à la dégradation de l’habitat, sous l’effet de l’agriculture, de l’exploitation forestière, de l’urbanisation ou de l’extraction minière. Viennent ensuite la surexploitation des espèces (chasse, pêche, braconnage), la pollution, les espèces invasives et les maladies et enfin, de manière plus marginale pour l’instant, le changement climatique. L’impact de notre système alimentaire est majeur. « A elle seule, l’agriculture occupe environ un tiers de la surface terrestre totale, est la cause de 80 % de la déforestation mondiale et pèse pour près de 70 % de la consommation d’eau, rappelle Arnaud Gauffier, responsable du programme agriculture du WWF France. Enfin, 30 % de l’empreinte carbone en France est liée à l’alimentation. ». Le second indicateur sur lequel se base le rapport « Planète vivante » est l’empreinte écologique, qui mesure la pression qu’exerce l’homme sur la nature. Elle calcule ainsi les surfaces terrestres et maritimes nécessaires pour produire chaque année les biens et services que nous consommons (nourriture, combustible, espaces bâtis, etc.) et absorber les déchets que nous générons (en particulier nos émissions de CO2), puis les compare à la biocapacité de la Terre, c’est-à-dire la surface disponible. Ces superficies se mesurent en hectares globaux (hag). En 2012, l’empreinte écologique de l’humanité atteignait 20,1 milliards d’hectares globaux, soit 2,8 hag par personne. Elle excédait ainsi largement (de 61 %) la biocapacité totale de la Terre, qui s’élevait à 12,2 milliards de hag (1,7 hag par personne). Au final, cette année-là, l’humanité a utilisé l’équivalent de 1,6 planète pour vivre et a donc entamé son « capital naturel ». La majeure partie (60 %) de cette surconsommation est imputable aux émissions de CO2, essentiellement dues à la combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz naturel). Ce « dépassement écologique », qui intervient depuis le début des années 1970, est possible car nous coupons des arbres à un rythme supérieur à celui de leur croissance, nous prélevons plus de poissons dans les océans qu’il n’en naît chaque année, et nous rejetons davantage de carbone dans l’atmosphère que les forêts et les océans ne peuvent en absorber.

Infrasons : danger pour les animaux pas pour les humains ?

 

 

Infrasons : danger pour les animaux pas pour les humains ?

 

 

 

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement a publié  les résultats de son évaluation des effets sanitaires liés aux basses fréquences sonores (20 Hz à 200 Hz) et infrasons (inférieurs à 20 Hz) émis par les parcs éoliens. Dans ses conclusions, l’Agence considère  qu’aucun dépassement des seuils d’audibilité dans les domaines des infrasons et basses fréquences jusqu’à 50 Hz n’a été constaté. Mais elle observe aussi, les effets potentiels sur la santé des infrasons et basses fréquences produits par les éoliennes n’ont fait l’objet que de peu d’études scientifiques. Cependant, des connaissances acquises récemment chez l’animal montrent toutefois l’existence d’effets biologiques induits par l’exposition à des niveaux élevés d’infrasons. Ces effets n’ont pour l’heure pas été décrits chez l’être humain, En clair pour l’humain, on ne sait rien mais il y a des risques pour les animaux en particulier les vaches, les poulets et les chevaux. Rappelons que les infrasons des éoliennes sont inaudibles pur l’oreille humaine. Les infrasons, selon leur nature,  peuvent se propager sur des dizaines, des centaines voire des milliers de kms et il est impossible d’empêcher leur propagation. , seuls quelques animaux pourraient être plus sensibles que les autres. Le porc a sa limite inférieure d’audibilité à 42 à 42,  la chèvre à 78 Hz, le cheval à 55 Hz et la vache à 23 Hz. La vache est donc la plus susceptible d’être sensible aux Infrasons. Les conséquences sont biologiques avec notamment une baisse de production chez la vaches et des déformations osseuses  chez le cheval. Pour l’homme,  il n’y a aucune étude réellement scientifique mais on a constaté en particulier des troubles du sommeil, des modifications de tension artérielle, des troubles d’audition,  de concentration et de mémoire.  Bien entendu il faudrait faire des études épidémiologiques sur longue période pour vérifier l’ampleur de ces conséquences. La plupart des organismes officiels en France comme à l’étranger concluent  que faute d’existence d’études scientifiques rien ne justifie de mettre en cause les effets néfastes des infrasons. Et inversement ?

Disparition massive du nombre d’animaux

Disparition massive du nombre d’animaux

 

Dans une étude dont il est rendu compte sur France Info (Proceedings of the National Academy of Sciences), des scientifiques américains et mexicains tirent la sonnette d’alarme devant le recul inquiétant du nombre d’animaux vertébrés vivants sur Terre, qui leur fait redouter l’arrivée d’une « sixième extinction de masse ». Dans une étude publiée il y a deux ans, Gerardo Ceballos (université nationale autonome du Mexique) et Paul Ehrlich (univesité de Stanford) avaient déjà établi que le nombre de disparitions d’espèces avait été multiplié par 100 depuis le début du 20e siècle, rapporte Le Monde. Cette fois, leur travail a été réalisé à plus grande échelle, et porte sur les populations animales dans leur globalité. Pour ce faire, les chercheurs ont analysé des données portant sur la moitié des espèces de vertébrés connues, et ont étudié à la loupe l’évolution des effectifs de près de 30 000 espèces de mammifères, oiseaux, reptiles et amphibiens terrestres du monde entier. Que celles-ci soient considérées comme menacées ou non. Le cas de 177 espèces de mammifères, pour lesquels des données sur l’aire de répartition entre 1900 et 2015 étaient disponibles, a été particulièrement scruté. Les résultats sont accablants : 32% des espèces animales étudiées ont connu un déclin à la fois en termes de population et d’étendue. Le Monde relève ainsi que le nombre de guépards et de lions africains a reculé de 43% depuis 1993, pour atteindre respectivement 7 000 et 35 000 spécimens en 2016. Cette étude révèle également que près d’une espèce en déclin sur trois est à l’heure actuelle encore considérée comme commune. En France, le nombre de chardonneret (oiseau de la famille des passereaux) a ainsi reculé de 40% en dix ans. De quoi conforter le rapport publié en octobre par le Fonds mondial pour la nature (WFF), qui avançait que la Terre avait perdu plus de la moitié de ses populations d’animaux vertébrés en quarante ans. Les auteurs expliquent ce recul inquiétant par l’intensification de l’exploitation agricole et forestière autour du monde, ainsi que par les effets de l’urbanisation. S’ajoutent la chasse, la pêche, la pollution et le réchauffement climatique. Gerardo Ceballos et Paul Ehrlich estiment qu’il ne reste à l’humanité qu’une « petite fenêtre pour agir, deux ou trois décennies au maximum », et appellent à un sursaut concernant la consommation humaine et le commerce des espèces en voie de disparition.

 

58 % des populations d’animaux menacés

58 % des populations d’animaux  menacés

D’après un rapport du Fonds mondial pour la nature (WWF, les populations de mammifères, poissons, oiseaux, amphibiens et reptiles se sont effondrées de 58 % en une quarantaine d’années. « Que la biodiversité poursuive sa chute, et le monde naturel que nous connaissons aujourd’hui s’effondrera d’un seul tenant », avertit ainsi le directeur général du WWF International, Marco Lambertini. « Le déclin subi par les populations d’espèces sauvages est de plus en plus préoccupant. Il devrait atteindre en moyenne 67 % d’ici à 2020, si rien n’est fait pour enrayer la tendance’ », précise-t-il.  Pour Pascal Canfin, directeur général du WWF France, l’homme est « en train d’assister à une régression de la vie sur la planète dont nous sommes en partie responsables ». Et un tel constat pose un danger pour la survie même de l’être humain, car « quand le vivant disparaît, c’est le capital naturel qui disparaît. Et si on détruit ce capital, on détruit notre capacité à vivre sur la planète dans la durée« . Dans sa conclusion, le rapport du WWF affirme donc que l’humanité se met elle-même en danger. En 2014, le précédent rapport du même type faisait état d’une chute de 52 % des populations de vertébrés dans le monde entre 1970 et 2010. Afin de mesurer l’évolution, l’organisation, qui collabore notamment avec la société zoologique de Londres, a étudié quelque 14.152 populations appartenant à 3.706 espèces vertébrées. Les animaux d’eau douce sont particulièrement touchés à cause notamment de la surexploitation, avec une chute de 81 % entre 1970 et 2012. En eau de mer, un tiers des espèces de requins et de raies sont menacées d’extinction. Les animaux terrestres ont également baissé de 38 %. En Afrique, la raison principale reste le braconnage, des éléphants notamment. Depuis 2006, leur nombre a diminué de 111.000. Il n’en resterait aujourd’hui plus que 415.000 Les causes directes de cet effondrement sont attribuées à l’homme. La dégradation, voire la perte, des habitats naturels de ces populations de vertébrés étant dues aux activités agricoles, à l’exploitation forestière, l’extraction minière ou encore au développement des réseaux de transports et la production d’énergie. La surexploitation (pêche et chasse), mais aussi la pollution et le développement de maladies sont également des facteurs à prendre en compte.

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