Archive pour le Tag 'animal'

L’homme transformé en animal de compagnie des robots ? 

L’homme transformé en animal de compagnie des robots ? 

 

 

 

Il y a évidemment quelque chose de surréaliste avec cette information en provenance de la Chine où une femme robot a été nommée PDG d’une entreprise de plusieurs milliers de salariés. On avance une raison « rationnelle » car ce robot travaille  mieux et surtout 24 heures sur 24.

On rêve aussi peut-être d’un robot un jour à la tête de l’État qui par parenthèse permettrait de faire l’économie d’élections qui ne servent  d’ailleurs pas grand-chose en Chine puisque le parti communiste décide de tout par avance.

Un parti communiste composé aussi pour l’essentiel de robots qui lèvent la main en même temps que le chef et savent aussi tous ensemble l’abattre sur les contestataires.

On pourrait prolonger la prospective et envisager aussi le remplacement des consommateurs par des robots. Donc des robots chefs d’entreprise, des robots producteurs et des robots consommateurs. De quoi se passer de l’espèce humaine et de réaliser peut-être le grand rêve communiste du socialisme totalitaire enfin réalisé.

On imagine aussi que les responsables de la défense seront désormais des robots de sorte qu’on pourra sans doute plus rapidement programmer la fin De l’Homo sapiens peut-être en animal de compagnie des robots.

Une femme robot vient d’être nommée à la tête d’une grosse entreprise chinoise. L’un des leaders chinois du jeu vidéo, NetDragon Websoft, est à l’origine de cette première et a confié sa filiale, Fujian NetDragon Websoft, à une intelligence artificielle. L’idée remonte en fait à plusieurs années. En 2017, grâce à l’IA, la société décide de créer un personnage virtuel et de lui donner des responsabilités. L’entreprise, à l’époque, a envie de montrer à ses clients que l’intelligence artificielle qu’elle développe pour ses jeux peut aussi fonctionner dans la vie réelle de l’entreprise.

Ce personnage est donc Tang Yu, une femme robot qui a commencé par occuper le poste de numéro 2 de l’entreprise, avant d’être nommée à un poste de PDG tournant de la société. C’est inédit. NetDragon Websoft compte plusieurs milliers de salariés et brasse des milliards de dollars. En interne, on appelle ça un dirigeant numérique virtuel mais qui a tout de même une apparence physique. Le visage de la PDG robot apparaît sur les écrans d’ordinateurs sous la forme d’un humanoïde, avec son, costume strict, sa coupe de cheveux parfaite. Grâce à l’intelligence artificielle, elle est aussi capable de s’exprimer.

 

« Devoir animal, ne pas se tromper pas de combat!»

« Devoir animal, ne pas se tromper pas de combat!»

 

 

Dans une autre tribune , Vincent Ledoux, député du Nord (Agir ensemble) explique le devoir moral vis-à-vis des animaux. De leur côté, deux autres parlementaire Pascal Brindeau et Jean-Marie Janssens considèrent  ci-après qu’il convient de ne pas se tromper de combat (tribune dans l’Opinion)

 

 

« Le très médiatique Hugo Clément, nouvelle figure de proue de la cause animale, est à l’origine d’un « référendum d’initiative partagée pour les animaux ». Ce référendum porte sur six propositions : l’interdiction de l’élevage en cage, l’interdiction des élevages à fourrure, la fin de l’élevage intensif, l’interdiction de la chasse à courre et des chasses traditionnelles, l’interdiction des spectacles avec animaux sauvages, la fin de l’expérimentation animale. Relayé par de nombreuses personnalités médiatiques, de Nicolas Hulot à l’animateur Cauet, cet appel au référendum connaît un engouement réel.

De fait, qui pourrait être opposé à la défense des animaux ? Et c’est bien là toute l’ambiguïté d’un référendum qui, sous couvert d’intentions louables, est porteur de graves conséquences. Chaque année, le Zooparc de Beauval accueille plus d’un million et demi de visiteurs, dont une grande partie d’enfants. Ils y font la rencontre d’animaux représentant la biodiversité mondiale, découvrent émerveillés des centaines d’espèces menacées d’extinction, et surtout, ils font l’apprentissage de ce qu’est la biodiversité et de l’importance vitale de la préserver.

Or ce site, classé parmi les cinq plus beaux zoos du monde, pourrait être clairement menacé si le référendum pour les animaux aboutit. Interdire les spectacles avec animaux sauvages, est tout simplement le premier pas vers la fermeture des parcs zoologiques, qui sont d’abord et avant tout des établissements de conservation, de protection des espèces animales ! Les spectacles d’otaries ou de rapaces sont des leviers essentiels pour sensibiliser le public à la protection animale.

Préservation. En témoigne l’intervention de l’association Beauval Nature créée pour mettre en œuvre, développer et soutenir des actions de conservation pour la préservation de la biodiversité mondiale, ainsi que des programmes de recherche scientifique permettant de mieux connaître les animaux et de les protéger efficacement. La totalité des parcs zoologiques de France, qui accueillent chaque année 21 millions des visiteurs, sont engagés dans de tels programmes de soutien de la biodiversité, ce que se gardent bien de dire les défenseurs du référendum.

« La cause animale est une cause belle et juste. C’est pourquoi, elle ne doit pas être instrumentalisée par des militants qui n’hésitent pas à mener des opérations parfois violentes contre des agriculteurs, des éleveurs ou des commerçants »

Les professionnels du secteur zoologique, qui sont les premiers défenseurs de la cause animale, sont aujourd’hui très inquiets des perspectives qu’ouvriraient un tel référendum pour eux et la biodiversité. En effet, la communauté des parcs zoologiques mondiaux constitue le troisième financeur de la conservation de la biodiversité (Gusset & Dick, 2011).

Il y a dans les amalgames entretenus par les partisans du référendum, quelque chose de malsain pour le débat public. On ne peut pas mettre au même niveau l’expérimentation animale, l’élevage en cage et les spectacles d’oiseaux réalisés par des professionnels ! Ces spectacles mettent en valeur le comportement naturel de l’animal accompagné d’un discours pédagogique.

Amalgame. L’amalgame des six mesures du référendum pour les animaux n’est ni involontaire, ni innocent. Il prouve au contraire qui se cache réellement derrière les têtes d’affiche, et quelles sont les visées menées par ces militants beaucoup moins lisses que le télégénique Hugo Clément. Ne nous y trompons pas, les promoteurs du référendum servent la cause de militants extrêmes portant une vision inquisitrice du rapport de l’homme à l’animal et à la nature.

Les mouvements spécistes ou vegan les plus radicaux ont déjà démontré leur capacité à terroriser ceux qu’ils ciblent comme leurs ennemis. Il convient de ne pas tout mélanger et de mesurer ce que les propositions du référendum pour les animaux portent de dangereux, tant pour l’emploi et l’économie, que pour des milliers de professionnels engagés au quotidien pour la protection des espèces et de leurs milieux.

La cause animale est une cause belle et juste. C’est pourquoi, elle ne doit pas être instrumentalisée par des militants qui n’hésitent pas à mener des opérations parfois violentes contre des agriculteurs, des éleveurs ou des commerçants. La cause animale mérite mieux que des exactions, elle mérite un débat public serein, rassemblant tous les acteurs intervenant sur le monde animal. Nous appelons le gouvernement à être vigilant à préserver un équilibre nécessaire dans ce domaine, et nos concitoyens à ne pas se tromper de combat.

Bien-être animal : vers l’interdiction de tous les animaux domestiqués ?

Bien-être animal :  vers l’interdiction de tous les animaux domestiqués ?

La décision brutale de la ministre de l’écologie d’interdire la présence d’animaux dans les cirques et parcs d’attraction va évidemment créer une sorte de tsunami  dans la profession. Même si la mesure doit être progressive, c’est à coup sûr la mort de nombre de parcs d’attraction et de cirque. Ces mesures sont prises au nom du bien-être animal. Mais la question peut être élargie au-delà des animaux visés (dauphins, orques, lions, tigres etc.) car tous les animaux domestiqués au départ étaient sauvages. Par exemple cela pourrait concerner aussi bien les chevaux que les chiens eux aussi ne sont pas dans leur milieu naturel et bien souvent contraints dans un espace réduit par les hommes.. On notera quand même que la ministre prudente n’a pas évoqué la question de la corrida, sujet sans doute trop sensible !

 

C’est différentes mesures au nom de l’éthique écologiste vont tuer rapidement nombreux d’activités. La question du bien-être animal se défend mais pourquoi choisir telle ou telle catégorie et pas telle autre ? Au nom de quels critères ?

 

« Le cirque est mort sans les animaux », a déclaré Frédéric Edelstein cirque Pinder.  »On n’a jamais fait de mal aux animaux dans un cirque », a-t-il encore assuré, ajoutant que ses lions « se couchent » sur lui et l’ »aiment ». « Je veux garder mes animaux ! Dès que je peux remettre Pinder sur la route, je remets Pinder sur la route et pour moi, le cirque, c’est avec les animaux, pas sans. »

L’interdiction prochaine de la reproduction et de l’introduction de nouveaux orques et dauphins dans les trois delphinariums français a suscité l’indignation du parc Marineland d’Antibes. « Clairement, l’intention du message de Barbara Pompili, c’est la fin des delphinariums en France. Mais selon quel calendrier, on ne sait pas », a déclaré à l’AFP le directeur général Pascal Picot. Le parc abrite aujourd’hui 12 dauphins, dont deux nés cette année en captivité, et quatre orques.

Le gouvernement va mettre 8 millions d’euros sur la table pour la reconversion des cirques ambulants (les cirques et autres spectacles sédentaires ne sont pas concernés) et des personnels des trois delphinariums du pays. Une enveloppe jugée « ridicule » par le patron du Marineland, qui emploie 160 personnes en contrat à durée indéterminée (CDI) et 500 saisonniers, sans compter une centaine d’emplois en CDI dépendant indirectement du parc.  »Ça fait 400 euros par licenciement », calcule Pascal Picot.

Un « médiateur » chargé du bien-être animal et pour le chômeur ?

Un « médiateur » chargé du bien-être animal et pour le chômeur ?

Il y a eu le jeter de chat, un geste inadmissible d’un abruti légitimement puni d’un an de prison. Pour autant faut-il créer un nouveau machin, le «  médiateur » des animaux comme le propose la sénatrice Jouanno qui doit s’ennuyer dans un sénat qui ne sert à rien. Certes les animaux méritent d’être respectés mais la priorité n’est certainement d’inventer un nouveau machin administratif ; la priorité,  la seule, l’unique, l’urgente, la dramatique : la lutte contre le chômage. Sil devait y avoir un médiateur ce devrait être pour protéger le chômeur maltraité par Pole emploi et le gouvernement, ignoré même. Nos élus (députés, sénateurs, autres) ignorent tout du drame du chômage, et d’une façon générale des réalités économiques et sociales. Combien se sont déjà rendus à Pole emploi ? Combien ont vécu la souffrance, l’humiliation de perdre son emploi, son logement  et parfois avec sa famille ? Pas étonnant 60% des députés sont des fonctionnaires, assurés à vie d’un emploi, d’un salaire. La majorité des membres du gouvernement sont aussi des fonctionnaires qui raisonnent en termes de dépenses avant de penser recettes. S’occuper des animaux avant de s’occuper des hommes est caractéristique d’une société qui pète les plombs (même sil faut effectivement protéger les animaux et même les aimer).  A cet égard la proposition de la sénatrice Jouanno est plus que surréaliste. Le fait que l’animal soit considéré comme un « bien meuble » dans le Code civil fait que « tout ce qui est acte de cruauté envers un animal est aujourd’hui très peu sanctionné en France », a  indiqué Jouanno  à l’AFP, à l’occasion d’un colloque au Sénat organisé par le club de réflexion Ecolo-Ethik, qu’elle préside avec la magistrate Laurence Vichniesky.  La récente condamnation à Marseille d’un homme après la diffusion de vidéos sur internet où il jetait un chat en l’air à plusieurs reprises est « une exception », estime Mme Jouanno.  L’ex-secrétaire d’Etat à l’Ecologie souhaite s’appuyer sur les conclusions du colloque pour faire 25 propositions pour lutter contre la « maltraitance inutile » et mieux déterminer la place de l’animal dans le système économique, le droit mais aussi l’éducation ou la culture.  Dans l’élevage, par exemple, « faire du bien-être animal, c’est perdre de l’argent », indique-t-elle, en raison du « système de subventions publiques » mais aussi de la grande distribution qui « exerce une pression à la baisse sur les prix et ne valorise jamais les produits respectueux du bien-être animal ».  La sénatrice centriste plaide ainsi pour une modification du Code civil, « symboliquement nécessaire » pour qualifier les animaux d’ »êtres sensibles », mais surtout la création d’un « médiateur de l’animal, sous forme d’une autorité indépendante avec une capacité judiciaire, une personne qui s’occuperait de vérifier que la législation actuelle est bien appliquée ».  Parmi les autres propositions envisagées: la suppression de la dissection dans les écoles, collèges et lycées en favorisant en milieu scolaire « l’étude du vivant et non du mort » ou la reconnaissance d’un droit à « l’objection de conscience » pour les étudiants devant mener des expériences sur les animaux, comme les étudiants en médecine.

 




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