Archive pour le Tag 'anecdotiques'

Budget de l’État : Recherche d’économies anecdotiques

Budget de l’État : Recherche d’économies anecdotiques


Bruno Le Maire invite le camp présidentiel à trouver 1 milliard d’euros d’économies supplémentaires à l’occasion de l’examen au Parlement du projet de budget pour 2024 qui débute ce mardi. En réalité une recherche complètement anecdotique pour amuser le Parlement quand on sait que le déficit a été de 127 milliards en 2022 et quiil sera au moins du même ordre en 2023 est davantage en 2024.

C’est évidemment de l’ordre de 100 milliards qu’il faudrait économiser pour ne pas accroître la dette qui maintenant dépasse les 3000 milliards. Au lieu de cela, Bruno le Maire invite à une économie supplémentaire des dépenses de 1 milliard.

« Je propose que nous nous fixions avec le rapporteur général du budget, avec les députés de la majorité, un objectif de 1 milliard d’euros d’économies supplémentaires à l’issue du débat parlementaire », a-t-il déclaré sur Sud Radio. « Tous les parlementaires de la majorité qui souhaitent faire de nouvelles économies, je les soutiendrai », a-t-il ajouté.

Le début ce mardi de l’examen en commission des Finances de l’Assemblée nationale devrait permettre de voir si cet appel du locataire de Bercy rencontre un vrai écho dans sa propre majorité. Jean-René Cazeneuve, le député Renaissance rapporteur général du budget, avait déjà marqué, dans un entretien aux « Echos » ce lundi, sa volonté de « sortir de l’examen parlementaire avec un déficit réduit par rapport à l’objectif du gouvernement, même si le gain n’est que limité ».

« Si l’on peut afficher un déficit à 4,3 % du PIB l’an prochain par rapport à l’objectif initial de 4,4 %, c’est important, aussi bien politiquement que vis-à-vis des marchés financiers », estime un conseiller ministériel. Et ce d’autant plus que les taux d’emprunt de la France ont à nouveau grimpé ces derniers jours.

Pour y parvenir lieu de faire des économies on pourrait tout simplement augmenter la fiscalité !

Transition urbaine low-tech: Des moyens plutôt anecdotiques

 Transition urbaine low-tech: Des moyens plutôt anecdotiques

Face à la raréfaction des ressources et au changement climatique, un collectif de professionnels de la fabrique urbaine appelle à adopter une démarche low-tech pour construire et aménager les villes.( Le Monde)

Une tribune qui propose des moyens utiles mais plutôt anecdotiques. On fait notamment l’impasse sur la structure , la dimension urbaine  et sur la super concentration humaine comme si était inévitable.Une vraie vision d’urbanistes classiques. NDLR

 

 

Parce qu’elles concentrent les populations, les activités et les infrastructures, les villes sont des lieux incontournables pour relever les grands défis de notre siècle, qu’ils soient environnementaux, sociaux ou économiques. Pour répondre à ces enjeux, en particulier à celui du changement climatique, une nouvelle trajectoire se dessine : celle de la ville low-tech.

De quoi parle-t-on ? La low-tech est une démarche qui prend comme point de départ les besoins des citadins et se demande comment habiter, se déplacer, consommer et produire de manière soutenable. Questionnant la course à l’innovation ultratechnologique particulièrement énergivore, elle fait preuve d’un plus grand discernement quant aux technologies utilisées dans les solutions et pose un nouveau regard éthique sur le progrès en cherchant à valoriser l’existant et en misant sur la création d’espaces urbains plus sobres.

Rénover nos bâtiments, investir des espaces sous occupés (friches, parkings, bureaux vacants…) pour développer de nouveaux usages, réparer nos équipements ou encore transformer nos modèles énergétiques sont autant d’actions permettant de faire mieux avec moins. Cette nouvelle approche repose sur des valeurs structurantes, telles que l’accessibilité économique des solutions, leur simplicité, leur utilité ou, plus largement, la sobriété. Mise en avant récemment par le rapport du GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, la sobriété est définie comme « un ensemble de politiques, de mesures, de pratiques quotidiennes qui permettent d’éviter des demandes d’énergie, de matériaux, de biens, de terres tout en assurant le bien-être de tous les êtres humains dans les limites planétaires ».

Aujourd’hui, la révolution a déjà commencé : utilisation de matériaux biosourcés (bois, terre crue, paille…), recycleries, ressourceries, cafés solidaires, ateliers de réparation, développement de filières du réemploi, rétrofit, les initiatives fleurissent. Nombreux sont les acteurs qui se sont déjà emparés de ce modèle, l’ont nourri, l’ont fait évoluer et connaître. Ils ont testé des innovations frugales et ont prouvé que bien vivre low-tech, c’est possible et même plutôt agréable.

L’enjeu, à présent, est de diffuser ces initiatives et d’appliquer leurs principes à des échelles plus grandes et à des organisations plus structurantes pour les territoires et pour la société. C’est cet esprit collaboratif qui a guidé notre collectif Quand les bâtisseurs de la ville accélèrent l’innovation urbaine low-tech, qui réunit des aménageurs, constructeurs, promoteurs, énergéticiens, asset managers [gestionnaire d’actifs], investisseurs et concepteurs. Ensemble, notre groupement a identifié plus d’une centaine de solutions pouvant facilement être déployées par les acteurs de la fabrique urbaine. C’est de la systématisation de ce type de solutions que viendra une véritable rupture.

Déconfinement : des réouvertures anecdotiques le 15 mai

  • Déconfinement : des réouvertures anecdotiques le 15 mai
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  • De façon sans doute prématurée et vraisemblablement irresponsable à entendre les experts médicaux, le pouvoir politique s’est engagé à déconfiner à partir du 15 mai. En réalité , il n’y aura pas de grands changements sinon la suppression de la limite de déplacement dans un rayon de 10 km, l’ouverture de quelques terrasses et celle de musées, cinémas et théâtres.
  • Cette levée très timide mais cependant prématurée des mesures d’interdiction sera cependant soumise à l’évaluation de la situation sanitaire. En quelque sorte des mesures de des confinements assez anecdotiques et sous condition. Bref juste de quoi justifier une annonce politique qui donne l’impression que les pouvoirs publics ont tenu leurs engagements concernant le calendrier.
  • Ces pistes, qui attendent encore d’être confirmées par des annonces, restent conditionnées par l’évolution globale de la circulation du virus dans le pays. Le gouvernement parie aujourd’hui que le nombre de contaminations tombera autour de 20.000 par jour d’ici un mois et que l’objectif des 20 millions de vaccinés avec au moins une dose, prévu mi-mai, sera atteint. Mais la décrue de l’épidémie, qui a emporté plus de 101.500 personnes depuis un an, est encore lente et reste à confirmer, selon le ministère de la Santé et plusieurs experts, avec encore 33.000 cas par jour en moyenne.

Diversité : des mesures gouvernementales trop anecdotiques

Diversité : des mesures gouvernementales trop anecdotiques

. Emmanuel Macron doit annoncer, jeudi 11 février, que des places seront réservées aux candidats issus de milieux modestes dans les concours de la haute fonction publique. L’intention est louable, mais il faudra faire beaucoup plus pour s’attaquer, dans tous les domaines, à l’entre-soi estime le monde dans un éditorial.

Editorial du « Monde ». En 2001, Sciences Po Paris avait bousculé le petit monde clos des grandes écoles à la française en créant un concours spécifique réservé aux lycéens des zones d’éducation prioritaires. Vingt ans après, Emmanuel Macron devait annoncer, jeudi 11 février, que des places seront réservées aux candidats issus de milieux modestes dans les concours de la haute fonction publique.

Il aura fallu deux décennies pour accomplir ce pas de fourmi, alors même que les fractures sociales, scolaires, territoriales n’ont cessé de se creuser en France. Le constat est malheureusement limpide : en matière de diversité sociale dans les formations menant aux postes de responsabilité, le pays fait du surplace.

Entre 2006 et 2016, les établissements qui forment les futures élites administratives, scientifiques et entrepreneuriales n’ont pas élargi leur vivier de recrutement, indique une étude révélée par Le Monde. Les enfants d’ouvriers et de chômeurs, qui représentent 36 % d’une classe d’âge, plafonnent à 10 % dans les grandes écoles, une proportion stagnante. L’Etat, qui finance nombre d’entre elles, a sa part de responsabilité. A l’Ecole nationale d’administration (ENA), qui a admis 1 % d’enfants d’ouvriers en 2019 (contre 4 % en 2006), il dispose même de tous les leviers.

Avancée est lilliputienne

Le dispositif annoncé jeudi par le président de la République consiste à créer des concours « talents » spécifiquement réservés à des étudiants choisis sur critères non seulement académiques mais sociaux et territoriaux. Ils seront dotés au maximum de 15 % des places ouvertes aux concours externes de cinq écoles de la haute fonction publique. Des classes préparatoires et des aides consacrées à ce public seront multipliées. A l’ENA, six places seront ainsi « fléchées » en 2021 au bénéfice de jeunes de milieu populaire.

Soucieux de ne pas être accusé d’introduire une « discrimination positive » et une rupture d’égalité, l’Elysée précise que les épreuves seront les mêmes que celles passées par les autres étudiants et que les places « talents » viennent en supplément. La voie choisie, entre égalité formelle et coup de pouce ciblé, est symbolique d’un astucieux « en même temps ». L’Etat, enfin, donne l’exemple, et ce n’est pas rien. Mais l’avancée est lilliputienne.

Il faut dénoncer l’hypocrisie qui présente les concours, accessibles en réalité à des publics triés sur le volet possédant les clés d’entrée pour les meilleurs lycées et classes préparatoires, comme un modèle suprême d’égalité. Certaines écoles, dont Sciences Po Paris, ont d’ailleurs récemment franchi un pas supplémentaire vers la diversité, instaurant des concours basés non pas sur des dissertations mais sur un dossier permettant de valoriser tous les types de parcours, complété par un oral.

 « Nous avons construit notre propre ­séparatisme », déplorait à juste titre Emmanuel Macron dans son discours des Mureaux (Yvelines) du 2 octobre 2020, appelant à « réveiller » une République capable de tenir « ses promesses d’émancipation ». Le diagnostic est juste. Mais le pays ne peut plus se contenter de beaux discours et de mesures symboliques. Le président, s’il veut réellement équilibrer les mesures répressives contenues dans le projet de loi « confortant le respect des principes de la République » par des mesures de justice sociale, doit s’attaquer dans tous les domaines – logement, école, emploi – aux différentes formes, structurelles ou inconscientes, de l’entre-soi. Aggravées par l’enfermement que génèrent les réseaux sociaux, elles minent la République et la menace.

Turquie : sanctions de l’UE anecdotiques

Turquie : sanctions de l’UE anecdotiques

Compte tenu des appréciations très différentes des pays de l’union économique vis-à-vis de la Turquie, on a seulement réussi à se mettre d’accord sur des sanctions assez anecdotiques à caractère individuel. En clair,  on a refusé pour l’instant des sanctions économiques visant toute la Turquie.

Par contre on s’est mis d’accord pour progressivement resserrer la vis des relations avec la Turquie si elle persiste dans l’illégalité et l’agressivité.

Les dirigeants européens ont par ailleurs donné mandat au chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, pour leur « faire un rapport au plus tard en mars 2021 sur l’évolution de la situation » et de proposer alors, si nécessaire, d’étendre les sanctions à de nouveaux noms ou de nouvelles entreprises. « L’idée est de serrer la vis progressivement », a expliqué un diplomate européen.

 « Les mesures décidées seront des sanctions individuelles, et des mesures supplémentaires pourront être décidées si la Turquie poursuit ses actions », a expliqué un diplomate européen. Une liste de noms va être établie dans les prochaines semaines et sera soumise à l’approbation des Etats membres, selon les conclusions adoptées par le Sommet des Vingt-Sept réunis à Bruxelles.

 

 

Accords franco Chinois de Macron : anecdotiques et loin des enjeux

Accords franco Chinois de Macron  : anecdotiques et loin des enjeux

 

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Il est clair que la France en négociant seule face à la Chine ne pouvait obtenir de résultats miraculeux. Ce sont donc des bricoles qui ont été obtenues par Emmanuel Macron- On annonce des contrats pour un montant d’un peu plus de 13 milliards d’euros. En fait,  des accords  dans les domaines de l’aéronautique, des énergies “propres”, de l’agroalimentaire, de la finance et de l’électricité, mais dont  l’application va s’étaler dans le temps sur cinq ans  minimum en moyenne. Du coup,  annuellement cela représente un montant inférieur à 3 milliards d’euros. Or comme on le sait la balance commerciale française accuse régulièrement un déficit de leurs de 50 à 60 milliards dont la moitié imputable au commerce avec la Chine. Les accords passés  par Macron avec le président chinois apparaissent donc dérisoires. Il suffit d’ailleurs de les citer :

 

-  la reconnaissance de 26 IG françaises( alors qu’il en existe des centaines et des centaines) : Beaujolais, Bordeaux, Champagne, Graves (Graves de Vayres), Médoc, Saint-Emilion, Haut-Médoc, Alsace, Côtes du Rhône, Côtes de Provence, Margaux, Pays d’Oc, Pauillac, Pessac-Léognan, Pomerol, Languedoc (Coteaux du Languedoc), Côtes du Roussillon, Châteauneuf-du-Pape, Calvados, Cognac, Armagnac, Pruneaux d’Agen-Pruneaux d’Agen mi-cuits, Comté, Roquefort et Genièvre – dont l’IG est détenue à la fois par les Pays-Bas, la France et l’Allemagne.

-le projet de construction d’une usine de traitement de combustibles usés

-l’agrément à l’exportation en Chine de vingt entreprises agroalimentaires françaises (volaille, bovine et porcine, charcuterie)

- Un accord d’une valeur d’un milliard d’euros été signé entre GTT, filiale d’Engie, et Beijing Gas Group pour le développement d’un terminal et d’un stockage GNL à Tianjin, et d’une canalisation de 230 km pour acheminer le gaz à Pékin.

-Un accord de vente d’uranium du groupe nucléaire français Orano (ex-Areva) auprès de China national nuclear corporation (CNNC) a été signé.

-Un accord sur la construction aéronautique et qui sans doute permettra avant 10 ans à la Chine de commercialiser l’équivalent chinois de l’A320.

 

Rien finalement en matière de régulation réciproque des capitaux qui s’investissent dans chacune des zones économiques. Ainsi les capitaux chinois vont continuer de prendre des participations dans des activités économiques françaises y compris des participations majoritaires tandis que la France, elle, sera toujours contrainte de s’associer avec une entreprise chinoise pour avoir le droit de produire et de commercer.




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