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Electricité : le prix de gros a doublé en un an

Electricité : le prix de gros a doublé en un an

 

Pour la première fois, le prix de l’électricité sur le marché calendaire français (dont la production sera livrée dans 12 mois) vient de franchir la barre symbolique de 100 euros le mégawattheure (e/MWh) soit le double quil  il y a un an.

Il y a quelques jours déjà, le cours avait dépassé le précédent record, datant de mi-2008 juste avant la crise financière, lorsque le prix s’était établi à 93 euros. Surtout, cette hausse du marché de l’électricité a été très rapide. A titre de comparaison, le prix du mégawattheure était encore aux alentours de 45 euros au début de l’année.

Inévitablement cette hausse des prix de gros va serait percutée sur la consommation.

500 milliards de dollars par an d’aides publiques pour des activités anti-environnementales

500 milliards de dollars par an d’aides publiques par an  pour des activités anti-environnementales

 

» Pierre Cannet, de WWF que 500 milliards de dollars par an sont attribués à des activités qui nuisent à la biodiversité.(Interview la tribune)

 

 

 Qu’est-ce qui pousse le réseau WWF à publier aujourd’hui ce rapport, et à se focaliser sur les subventions dommageables à la biodiversité dans le monde ?

PIERRE CANNET - La date n’est pas choisie au hasard : le calendrier s’accélère sur la prise en compte de la biodiversité, et nous arrivons à un moment critique. D’abord, les négociations des Nations-Unies sur le sujet s’apprêtent à reprendre le 23 août prochain, à quelques semaines de l’ouverture du Congrès mondial de la nature de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) à Marseille, qui aura lieu début septembre. Surtout, un nouvel accord international devrait être conclu après la COP15 sur la biodiversité en Chine, même si elle est reportée une nouvelle fois d’octobre 2021 à l’année suivante à cause de la crise sanitaire. Enfin, on se trouve dans un contexte fort autour de la relance de l’économie, qui soulève la question du fléchage des nombreux financements mobilisés. Tout ça après un été marqué par des catastrophes environnementales en cascade, qui alertent sur le besoin urgent d’agir.

Et pourtant, on remarque que le montant des subventions publiques nocives à la nature reste énorme : il s’élève à pas moins de 500 milliards de dollars par an. C’est l’OCDE elle-même qui le dit, dans le cadre de travaux menés en 2019. C’est d’autant plus inquiétant que ce chiffre est conservateur, et pourrait en réalité être bien supérieur.

Face à ce constat, l’idée de ce rapport est donc d’influencer le plus possible les pays, afin d’obtenir un accord ambitieux sur la protection de la nature. En France, nous avons fait parvenir au Premier ministre une demande précise : la sortie des subventions publiques dommageables à la biodiversité en marge de la préparation du budget 2022. Il est temps de passer aux actes.

 

Un plan de formation général pour tous les chômeurs de plus d’un an ?

Un plan de formation général pour tous les chômeurs de plus d’un an ?

 

Environ la moitié des chômeurs officiellement recensés sont privés de travail depuis plus d’un an. Le pouvoir envisage donc vaste plan de réinsertion par la formation de cette catégorie. Reste à savoir si ces formations seront réellement qualifiantes et si certains des intéressés ont réellement l’envie de se réinsérer.

 

Sur les 5,67 millions de demandeurs d’emploi répertoriés dans les trois principales catégories (A, B et C) de l’opérateur, 2,84 millions n’ont ainsi pas été en activité ces douze derniers mois, soit une hausse de 267.000 depuis le début de la crise, en mars 2020.  

Par ailleurs, l’expérimentation Territoires zéro chômeur sera élargie. Le dispositif vise à fournir un emploi à toutes les personnes sans travail depuis plus d’un an recensées sur un territoire donné. L’expérimentation Territoires zéro chômeur de longue durée a été lancée en 2016. Elle sera étendue de 10 à 60 zones.

 

Economie- Venezuela : une inflation 3000 à 400 000 % en un an !

Economie- Venezuela : une inflation  3000 à 400 000 % en un an ! 

 

Preuve de l’écroulement total de l’économie, la monnaie qui n’a plus de valeur et entraîne une hyperinflation. .L’hyper-inflation a atteint 400 000% en 2018, près de 10 000% en 2019 et 3 000% en 2020. Jadis riche pays pétrolier, le Venezuela a vu son PIB chuter de 80% depuis 2013 et 65% des ménages vivent dans la pauvreté.

En 13 ans, le bolivar aura perdu 14 zéros, signe des dévaluations successives imposées au gouvernement. L’ancien président Hugo Chavez (1999-2013) avait supprimé trois zéros en 2008. Son successeur et actuel président, Nicolas Maduro, avait fait de même en août 2018 en supprimant cinq zéros.

Venezuela : une inflation de 400 000 à 3000 % en un an !

Venezuela : une inflation de 400 000 à 3000 % en un an ! 

 

Preuve de l’écroulement total de l’économie, la monnaie qui n’a plus de valeur et entraîne une hyperinflation. .L’hyper-inflation a atteint 400 000% en 2018, près de 10 000% en 2019 et 3 000% en 2020. Jadis riche pays pétrolier, le Venezuela a vu son PIB chuter de 80% depuis 2013 et 65% des ménages vivent dans la pauvreté.

En 13 ans, le bolivar aura perdu 14 zéros, signe des dévaluations successives imposées au gouvernement. L’ancien président Hugo Chavez (1999-2013) avait supprimé trois zéros en 2008. Son successeur et actuel président, Nicolas Maduro, avait fait de même en août 2018 en supprimant cinq zéros.

Santé-Covid : en un an, seulement la moitié des Européens complètement vaccinés

Santé-Covid : en un an, seulement la moitié des Européens complètement vaccinés

Il n’est même pas certain que l’Europe sera parvenue à vacciner 70 % de la population d’ici septembre et encore moins d’arriver à 90 % qui garantit une humanité collective.  L’Europe a  pourtant disposé d’un an pour vacciner sa population.

La France se situe dans la moyenne des pays de l’UE, avec 70,9 % des adultes ayant reçu au moins une dose de vaccins, et 53 % de sa population complètement vaccinés. Selon le Premier ministre Jean Castex, l’objectif de 40 millions de primo-vaccinés devrait être atteint d’ici à la fin du mois de juillet.

Devant le péril mortel du Covid,  la communauté internationale a fait preuve de son incompétence tout autant que de son hypocrisie. On remarquera que dans les périodes de guerre, il faut  moins de temps pour mettre au point les armements nécessaires. Dans ce cas, personne n’hésite à réquisitionner des entreprises pour atteindre les objectifs.

La situation est d’autant plus grave que les chiffres évoqués concernent les pays développés. Cela signifie qu’il faudra sur le rythme actuel des années avant de vacciner la population mondiale. Autant dire qu’on laisse tout le temps nécessaire aux variants de se développer et de revenir même dans les pays développés avec le risque que les vaccins actuellement disponibles deviennent inopérants.

Selon des données officielles compilées par l’AFP, un peu plus de 440 millions de doses de vaccins ont été administrées dans l’Union européenne. Cela donne une moyenne de 98,4 doses injectées pour 100 Européens, tandis que les Etats-Unis en sont à 102,4 pour 100 habitants. Toutefois, les Européens étaient 55,5 % à avoir reçu une première dose au 18 juillet, contre 55,4 % des Américains .

Covid : en un an, seulement la moitié des Européens complètement vaccinés

Covid : en un an, seulement la moitié des Européens complètement vaccinés

Il n’est même pas certain que l’Europe sera parvenue à vacciner 70 % de la population d’ici septembre et encore moins d’arriver à 90 % qui garantit une humanité collective.  L’Europe a  pourtant disposé d’un an pour vacciner sa population.

 

La France se situe dans la moyenne des pays de l’UE, avec 70,9 % des adultes ayant reçu au moins une dose de vaccins, et 53 % de sa population complètement vaccinées. Selon le Premier ministre Jean Castex, l’objectif de 40 millions de primo-vaccinés devrait être atteint d’ici à la fin du mois de juillet.

Devant le péril mortel du vide la communauté internationale a fait preuve de son incompétence tout autant que de son hypocrisie. On remarquera que dans les périodes de guerre, il faut  moins de temps pour mettre au point les armements nécessaires. Dans ce cas, personne n’hésite à réquisitionner des entreprises pour atteindre les objectifs.

La situation est d’autant plus grave que les chiffres évoqués concernent les pays développés. Cela signifie qu’il faudra sur le rythme actuel des années avant de vacciner la population mondiale. Autant dire qu’on laisse tout le temps nécessaire aux variants de se développer et de revenir même dans les pays développés avec le risque que les vaccins actuellement disponibles deviennent inopérants.

Selon des données officielles compilées par l’AFP, un peu plus de 440 millions de doses de vaccins ont été administrées dans l’Union européenne. Cela donne une moyenne de 98,4 doses injectées pour 100 Européens, tandis que les Etats-Unis en sont à 102,4 pour 100 habitants. Toutefois, les Européens étaient 55,5 % à avoir reçu une première dose au 18 juillet, contre 55,4 % des Américains .

 

Éducation : « encore un an pour transformer le mammouth en colibri »

Un papier deMarie-Amélie Lombard-Latune   dans l’Opinion

 

Au cours du mois de juin, le ministre aura un œil sur le bac et tous les examens de fin d’année qui se tiennent dans un contexte sanitaire encore délicat. Il mettra la main à l’agenda social qui doit prolonger le Grenelle de l’Education et promet quelques tensions avec les organisations syndicales. Sans compter la perspective des régionales et départementales qui mobilisent toute l’attention d’un pilier du gouvernement comptant bien jouer un rôle de premier plan dans la campagne présidentielle.

Ses proches ont sorti leurs calculettes : le 7 septembre, Jean-Michel Blanquer battra le record de longévité d’un ministre de l’Education nationale. Au « Guinness », c’est Christian Fouchet (quatre ans, trois mois et vingt-six jours), dans le gouvernement Pompidou, qui tient jusqu’à présent la corde. Et dès juillet, Blanquer passera devant François Bayrou. Le petit jeu n’amuse qu’un temps car, vite, survient la question piège : être resté cinq ans à l’Education (à la condition d’aller au terme du quinquennat), mais pour quoi faire ? Que vendre d’un bilan percuté par la Covid et l’attentat contre Samuel Paty ? Que réaliser dans les douze mois qui restent ?

« De haut fonctionnaire ministre, il est devenu un politique ambitieux. Il veut peser dans la campagne et se projette dans l’après avec une candidature aux législatives et un ministère régalien en 2022 », note un familier. Mais d’ici là, il faut à Jean-Michel Blanquer réussir à capitaliser sur son bilan, à ne pas mettre les profs dans la rue, à ne pas perdre  « le lien privilégié » qu’il entretient, assure-t-on, avec Emmanuel Macron. Il lui faut aussi trouver l’énergie alors qu’il est déjà « essoré » après quatre ans avec « les syndicats, la gauche qui lui tapent dessus et maintenant les humoristes qui l’ont dans le collimateur ». « Jean-Michel prof de gym », au premier rang d’une séance de sport dans une école parisienne, a fait plusieurs dizaines de milliers de vues. Dans la vie réelle, ses collaborateurs le voient souvent plus agacé qu’au début, prompt à « tacler » ses interlocuteurs.

Le sanitaire a tout chamboulé du bel agenda mis en place en 2017. Après la loi « Pour une école de la confiance » et le dédoublement des petites classes en éducation prioritaire, devaient être déroulés la réforme du bac et le Grenelle de l’éducation. La première a, momentanément, rétréci dans l’essoreuse Covid ; le second a pris du retard et est encore loin de produire des effets concrets autres que les 700 millions (non négligeables) débloqués pour les salaires en 2022, ainsi qu’une promesse de « marches annuelles » qui atteindraient 500 millions d’euros.

Regrets paradoxaux. En matière de rémunération des enseignants, le ministre fixe l’objectif (vague) de « rejoindre le peloton de tête des pays de l’OCDE » et de faire en sorte qu’aucun d’entre eux ne perçoive « moins de 2 000 euros nets par mois ». Les syndicats font la moue, déplorent qu’une loi de programmation ne vienne pas graver cette amélioration dans le marbre. « Nous n’avons plus aucune garantie que l’effort se poursuivra après le départ du ministre », déplore le Snuipp-FSU, semblant presque, et pas à un paradoxe près, déjà regretter Blanquer.

Morceau avalé n’ayant plus d’odeur et les élections syndicales qui se profilent à la fin 2021 étant propices à la surenchère, il faudra aux stratèges ministériels faire preuve d’inventivité et de patience pour fixer l’agenda social issu du Grenelle. Aux questions de l’Opinion, et pour vanter l’agilité qu’il tente d’insuffler au système, le ministre répond par une formule : « Adieu le mammouth, bonjour le colibri ».

«Les profs lui reprochent de les avoir mis en danger mais, à les écouter, on n’aurait toujours pas rouvert les écoles! En revanche, les parents lui en savent gré»

Vis-à-vis des Français, c’est une autre carte qui peut être jouée : celle du « ministre-qui-s’est-battu-pour-que-l’école-reste-ouverte » pendant toute la crise sanitaire. L’argument a déjà servi cet hiver. Au sein de l’OCDE, la France a maintenu les classes en présentiel le plus longtemps. Les pédiatres alertant sur les effets délétères du confinement ont été plus écoutés que les Cassandre sanitaires.

Cette obsession, parfois contre vents et marées et, en tout cas, contre la prudence d’Olivier Véran ou de Jean Castex, sera-t-elle payante ? « Les profs lui reprochent de les avoir mis en danger mais, à les écouter, on n’aurait toujours pas rouvert les écoles ! En revanche, les parents lui en savent gré », espère son entourage. Excès d’optimisme ? Peut-être.

« Foncer ». Le patron poursuit sa route « à un train d’enfer », assure-t-on. Il dévie le moins possible de sa méthode (« foncer »), partant du principe que l’hostilité syndicale hérisse l’opinion publique. Ce qui ne lui évite pas de réduire ses ambitions. Plus question de « contreparties » à la revalorisation des enseignants, qui auraient pu prendre la forme d’une part de mérite dans la rémunération, d’une réforme des obligations de service, voire d’une annualisation du temps de travail… Des chantiers trop énormes et éruptifs pour être entrepris si tardivement. Pas le moment de se lancer « dans une discussion de marchand de tapis », a-t-il d’ailleurs balayé mercredi dernier en clôturant le Grenelle. Il n’est aujourd’hui question que de « transformation du métier d’enseignant » version rose bonbon, avec promesse de « plus de RH » et de « meilleure communication ».

Si ces suites du Grenelle passent largement au-dessus de la tête des Français, un élément peut leur parler : la continuité pédagogique qui devrait, à terme, leur assurer que leur enfant ait un prof en face de lui, et non pas un hypothétique remplaçant. « On va aussi demander aux candidats au Capes ou à l’agreg’ pourquoi ils veulent devenir prof. C’est une nouveauté. Bizarrement, la question n’était pas posée alors qu’ils sont recrutés pour trente-cinq ans… », ironise un connaisseur de la machine Education.

Bac S. La réforme du bac se relèvera-t-elle de l’épreuve de la Covid ? Deux années de suite, elle a pris du plomb dans l’aile, jusqu’à être réduite comme peau de chagrin, seuls la philosophie et le grand oral étant maintenus en juin 2021 comme épreuves finales. Le ministre est resté arc-bouté au « grand O » dont l’annulation aurait porté un coup symbolique à tout l’édifice. Les « évaluations communes », les « enseignements de spécialité » ne prennent pas encore toute leur mesure. Mais, là encore, l’optimisme est de rigueur rue de Grenelle. Déjà, plus de 50 % des lycéens choisissent une autre combinaison que la sacro-sainte « maths-physique-SVT », copie conforme de l’ancienne section S.

« Il faudra cinq ans à la réforme pour s’installer », juge l’un de ses concepteurs, Pierre Mathiot, directeur de Sciences Po Lille. En attendant, malgré la Covid, le syndicat Snes n’a pas « eu la peau du bac », comme il le promettait. Au bout du compte, c’est tout le lycée qui devrait faire peau neuve. « Ce qui sera également déterminant, c’est la façon dont l’enseignement supérieur va s’adapter et modifier ses critères de sélection », juge Anne-Christine Lang, députée LREM de Paris et ex-rapporteure de la loi Ecole de la confiance.

Le climat général reste orageux rue de Grenelle. Les quatre ans écoulés se caractérisent par « beaucoup de tensions entre les profs et le ministre », regrette Frédéric Marchand, secrétaire général de l’Unsa éducation. Témoin, le baromètre annuel du syndicat : seuls 10 % des 35 000 enseignants interrogés approuvent « les choix politiques pour l’éducation », une chute de dix points par rapport à 2018.

Des «mesurettes» d’un ministre «qui n’a pas su, comme il l’avait promis, recentrer l’Education nationale sur les fondamentaux»

A droite, Les Républicains affichent aussi leur scepticisme bien qu’ils aient du mal à trouver un angle d’attaque. Le député du Bas-Rhin Patrick Hetzel, l’un des spécialistes LR de l’éducation, critique des « mesurettes » d’un ministre « qui n’a pas su, comme il l’avait promis, recentrer l’Education nationale sur les fondamentaux ». A gauche, les flèches contre Blanquer « homme de droite » n’ont jamais cessé.

Fondamentaux. Réponse de l’entourage ministériel : côté réforme sociale, le dédoublement des classes, les « vacances apprenantes », le dispositif « devoirs faits » pèsent plus que de longs discours. Et de vanter « la hausse de 35 % du budget consacré à l’éducation prioritaire depuis 2017 ». Moins qu’avec les appareils politiques nationaux, c’est avec les associations d’élus que se fait régulièrement « le déminage ». Quitte à échanger longuement avec les maires sur les fermetures de classes, à soigner le Sénat et à cultiver la bonne entente entre le ministre et Gérard Longuet, rapporteur spécial du budget sur l’enseignement scolaire.

Les 15 % à 20 % d’élèves qui entrent en 6e sans maîtriser la lecture et l’écriture, les résultats désastreux des petits Français en maths et sciences à la dernière enquête internationale TIMMS demeurent une épine dans le pied du gouvernement. La maîtrise des fondamentaux reste « au cœur du cœur de mon action, insiste pourtant Jean-Michel Blanquer. Elle est aujourd’hui installée comme paradigme à l’école primaire. Elle fait partie, avec la réforme du bac, des sillons longs tracés depuis 2017 ». Les évaluations donnent désormais une photo de l’enfant en début et milieu de CP puis en début de CE1 : les récents résultats ont montré une (lente) amélioration.

Après ces mois chaotiques, le ministre jette un coup d’œil en arrière. « Nous avions trois récifs à contourner : faire revenir tout le monde à l’école pour cette huitième rentrée sous Covid, faire que les examens se tiennent et faire atterrir le Grenelle. » Ces derniers temps, il aime aussi dire que l’Education a réussi à « franchir le Cap Horn ». Façon de bien montrer que les cinquantièmes hurlants ne font pas peur à ce Breton par sa lignée maternelle.

Iran : « Le régime ne tiendra pas un an »

Iran  : « Le régime ne tiendra pas un an »

 

Gérard Vespierre (*) Directeur de recherches à la FEMO Fondation d’Etudes pour le Moyen-Orient, président de Strategic Conseils. Explique dans la tribune que le régime iranien est dans un état de décomposition avancée tant sur le plan économique que social et bien sûr démocratique.

 

 

Le journal iranien Arman est naturellement ignoré de tous les observateurs internationaux. Or un de ses articles vient de laisser paraître une analyse et une vision qui doivent retenir toute notre attention. « Le dénuement pour ‘joindre les deux bouts’ et l’incertitude quant à leur avenir ont excédé les Iraniens. Ils n’écoutent pas [nos] paroles et ne font confiance à personne. Ils se contentent de maudire [le régime] et de proférer des menaces. Les conséquences sont claires comme de l’eau de roche. Ainsi, nous ne tiendrons pas un an », écrivait mercredi ce quotidien officiel.

Cette description concerne un pays de plus de 80 millions d’habitants. Dans une population de cette ampleur, quelques pour cents de personnes très mécontentes et prêtes à le faire savoir représentent plusieurs millions de manifestants potentiels. Si un tel mécanisme venait à s’enclencher, le régime serait confronté à une situation plus que difficile. L’Iran a déjà connu des manifestations importantes fin 2019. Le déclencheur avait déjà été économique, et concernait la hausse du prix de l’essence, décidée par le gouvernement.

18 mois plus tard, ce n’est plus d’un prix dont il s’agit mais de tous les prix alimentaires, y compris les produits de base, volailles, légumes, fruits… La situation économique et politique est donc beaucoup plus sérieuse. Comment l’Iran en est-il arrivé à cette situation ?

La difficile situation économique

Il y a, bien sûr, le réflexe d’évoquer les sanctions américaines de 2018, visant la réduction des exportations pétrolières. Elles ont effectivement joué un double rôle. Premièrement, elles ont conduit à réduire les ressources d’un État très redistributif, contrôlant directement ou indirectement les deux tiers de l’économie nationale. Deuxièmement, elles ont créé un choc psychologique manifestant la crainte de l’avenir. Cela s’est naturellement transmis dans le comportement des agents économiques vis-à-vis du rial iranien, de sa valeur, et de la confiance à accorder à la monnaie, à court et moyen terme.

Cela a des lourdes conséquences. L’accélération de la dévaluation de la monnaie iranienne a naturellement conduit au renchérissement de tous les produis importés, et a donc relancé l’inflation. D’un niveau de 20% il y a un an, elle se situe actuellement à 45%. Cette envolée n’est pas liée aux sanctions décidées il y a 3 ans. Elle traduit d’abord une totale perte de confiance dans l’avenir…

Les conséquences des choix fondamentaux

Cette situation résulte des choix stratégiques de la République islamique. Dès 1979, la priorité a été donnée au soutien économique, militaire et politique aux populations et mouvements chiite, du Yémen, d’Irak, de Syrie et du Liban. Ce qui a été appelé «l’arc chiite ». Les priorités intérieures se sont concentrées sur le militaire, les 130.000 Gardiens de la Révolution, et le nucléaire. Or ces secteurs offrent de très faibles multiplicateurs économiques vers les autres secteurs industriels et ne profitent donc pas au reste de la population. Le bénéfice des investissements reste à l’intérieur du complexe « militaro-industriel ».

Cette politique est clairement assumée par le guide suprême Khamenei qui au moment des manifestations de fin 2019 déclarait : « Entre les demandes du peuple et les choix stratégiques de la République islamique, je choisirai toujours les choix stratégiques ». Dirigeant suprême de l’Iran depuis 32 ans, Ali Khamenei confirme qu’il n’a jamais cherché à améliorer le niveau de vie, d’éducation, ou de santé de ses concitoyens.

Il n’a jamais donné la priorité à l’amélioration des infrastructures, du tissu industriel ou des réseaux hydrauliques, pourtant si vitaux. La priorité absolue s’est appelée politique étrangère de l’État. La politique internationale ne saurait indéfiniment passer avant la politique intérieure sans courir le risque d’avoir un lourd prix à payer pour ce choix, jamais remis en cause depuis trois décennies.

En outre, ce profond mécontentement économique se manifeste en même temps qu’une crise sanitaire, elle aussi profonde, liée au Covid-19.

Le Covid-19, autre déni de réalité

Les régimes forts, autoritaires, ont très souvent du mal à communiquer sur des situations qu’ils ne maîtrisent pas. La Russie, partenaire de Téhéran, annonce officiellement 103.000 décès liés au Covid. Le service officiel russe en charge des statistiques démographiques, publie des données indiquant une surmortalité de 340.000 décès pour la même période. La situation iranienne est à cette image.

Les chiffres officiels mentionnent à ce jour 67.000 victimes. Est-ce crédible ? Une façon d’obtenir d’autres informations est de se tourner vers le Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI). Avant de chercher à publier ses propres chiffres, le CNRI s’est attaché à bâtir, grâce à ses réseaux, un système complet de sources d’informations. Plus de 539 institutions hospitalières, cliniques, et morgues, ont ainsi permis de constituer une base de données couvrant tout le pays.

A partir de ce réseau, le CNRI annonce, à ce jour, 256.500 décès réels liés à la pandémie. Le nombre de morts serait donc en réalité 4 fois supérieur à celui annoncé par les autorités. Un tel niveau de détresse sanitaire fait de l’Iran un des pays les plus touchés, par rapport à son niveau de population. Une telle situation ne peut que contribuer à créer au sein de la société iranienne une autre source de forte déstabilisation, mettant à nouveau en cause l’efficacité du gouvernement et ses choix.

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Cette tension profonde dans la société se révèle également par l’existence et les actions menées par des groupes de Résistance.

L’action incessante des Unités de Résistance

Si l’on suit attentivement la vie quotidienne iranienne on découvre, pratiquement toutes les nuits, l’existence d’actes de rébellion menés contre des bâtiments emblématiques du régime, ou des panneaux de propagande. Ces opérations sont menées par des groupes dénommés Unités de Résistance. Malgré les terribles risques encourus, leurs membres n’hésitent pas depuis plus d’un an à multiplier ce type d’opérations.

Les sites visés par des dispositifs incendiaires sont aussi bien des bâtiments du Corps des Gardiens de la Révolution, ou des Bassidj, des immeubles des Fondations Religieuses, ou des bureaux de l’institution judiciaire. La liste des lieux de ces opérations serait trop longue à énumérer. Ces actions se déroulent aussi bien dans les quartiers de Téhéran que dans les grandes villes régionales, Machad, Tabriz, Ispahan, ou des villes de moindre importance. Ces mouvements de rébellion touchent toutes les provinces. A l’évidence, le régime évite, soigneusement, d’en faire état, mais ces actes traduisent le niveau d’exaspération, et une situation où le « feu couve sous la cendre ».

Les retraités fortement touchés par l’inflation

La situation des retraités est à ce sujet exemplaire. En situation de forte inflation, quel que soit le pays, les retraités sont les plus rapidement et fortement touchés. Les niveaux moyens de pension étant inférieurs aux salaires des actifs, les retraités sont les premiers à tomber sous le seuil du niveau de pauvreté. De plus, les organismes de retraite sont lents à réajuster les versements, et les augmentations ne couvrent jamais l’amputation créée par la hausse des prix.

L’importante population appauvrie des retraités est donc devenue un puissant foyer de contestation contre les institutions en Iran depuis de nombreux mois.

De nombreuses vidéos de manifestations qui se répandent à travers tout le pays, de Téhéran à Chiraz de Kermanshah, à Mashhad, circulent sur Internet. On peut y voir une présence féminine non négligeable. Les slogans sont révélateurs du niveau d’exaspération :« Ce n’est qu’en descendant dans la rue que nous pourrons obtenir nos droits »,, « Notre table est vide, l’oppression ça suffit », « Enseignants, travailleurs, unissons-nous »… La situation est donc particulièrement tendue à moins de 2 mois des élections présidentielles…

Un scrutin à haut risque

Le scrutin présidentiel se tiendra le 18 juin. Election dont on ne connaîtra les candidats « validés » par le conseil des gardiens de la Constitution (et le Guide Suprême) que le 15 mai. Dans un tel système, et dans un contexte de crise économique, sociale et sanitaire, quel va être le comportement des électeurs, notamment le taux de participation ? Si ce dernier peut toujours être manipulé après la tenue du scrutin, ce taux devient un enjeu si des personnalités, des mouvements d’opposition, recommandent l’abstention favorisée par l’exaspération de la population .

A ce jour, l’option du boycott rassemble des leaders et mouvements fort différents. Ancienne députée et fille d’un ancien président, Faezeh Rafsandjani propose ce choix, au nom de la nécessaire séparation entre Etat et religion, leçon de l’Histoire, explique-t-elle. Position surprenante par rapport à la trajectoire familiale, mais révélatrice d’un courant dans l’opinion iranienne.

Dans sa position d’opposant historique, le CNRI soutient l’option du boycott car il convient d’ignorer un gouvernement et un régime qui ignore les besoins de son peuple, et a tué 1.500 manifestants, selon Reuters, lors des manifestations de 2019. Le CNRI se place dans une stratégie de chute du régime, et son remplacement par une République séparant la religion et l’Etat. Tel est le message des affiches placardés par les Unités de Résistance.

En attendant, le régime communique sur les questions extérieures: nucléaire, accord avec la Chine, rivalité avec Israël, mais reste muet sur le scrutin présidentiel. Une façon de nier le danger, en l’ignorant ? Il confirme, à son insu, sa relation difficile avec le temps, et le pronostic d’une courte durée de vie à venir ! Déjà, le mois dernier, le quotidien d’État Mardon Salari alertait le régime et ses lecteurs : « Le mécontentement, selon les responsables de la sécurité, peut éclater à tout moment sous la forme de manifestations dangereuses ».

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(*) Gérard Vespierre, diplômé de l’ISC Paris, Maîtrise de gestion, DEA de Finances, Paris Dauphine, fondateur du web magazine : www.le-monde-decrypte.com. Il est également chroniqueur géopolitique sur idFM 98.0.

Environnement–Pollution de l’air : 40.000 morts par an entre 2016 et 2019

Environnement–Pollution de l’air : 40.000 morts par an entre 2016 et 2019

 

Malgré l’amélioration de la qualité de l’air en raison des confinements liés à la crise sanitaire, 40.000 décès par an sont encore attribués à l’exposition aux particules fines. Selon Santé publique France, on ne pas se satisfaire d’un léger mieux dans le bilan des victimes de cette pollution. Sébastien Denys, un responsable de l’agence explique qu’il faut « poursuivre, voire renforcer les efforts visant à réduire ce fardeau ».

Selon les chiffres publiés mercredi 14 avril, le premier confinement du printemps 2020 a permis d’éviter plus de 2.000 décès liés à la pollution de l’air. En 2016, Santé publique France s’était basé sur la période 2007-2008 et avait estimé à 48.000 le nombre de décès prématurés par an liés aux concentrations de particules fines PM2,5 (inférieures à 2,5 microns). Ces matières microscopiques en suspension dans l’air pénètrent dans les ramifications des voies respiratoires et dans le sang.

« Une tendance à la baisse

Selon la nouvelle estimation de Santé publique France il y a « une tendance à la baisse » concernant les décès liés à la pollution. Près de 40.000 décès sont liés à une trop forte exposition aux particules fines entre 2016 et 2019, soit 7% de la mortalité totale sur cette période, contre 9% en 2007-2008. L’exposition à ces particules, peuvent provoquer des cancers, de l’asthme, des allergies ou des maladies cardio-vasculaires, réduisant ainsi de huit mois l’espérance de vie d’un adulte à partir de 30 ans.

Mortalité : plus 9 % en un an

Mortalité : plus 9 % en un an

Sur l’ensemble de l’année 2020, la France a enregistré 54.700 décès de plus qu’en 2019, soit une surmortalité de 9%.

D’après l’INSEE le nombre de décès, toutes causes confondues, enregistrés en France entre le 1er janvier et le 22 février était supérieur de 14% à celui comptabilisé sur la même période de 2020, une proportion qui reste stable depuis le début de l’année.

Comparé à la même période de 2019, la hausse n’est en revanche que de 5%, une différence qui s’explique par le fait que la grippe saisonnière a été plus meurtrière début 2019 que début 2020, précise l’institut statistique dans son bilan hebdomadaire des décès pendant l’épidémie de Covid-19.

Depuis début janvier, la mortalité est relativement stable. En moyenne 2.140 personnes sont mortes chaque jour en janvier. Pour le mois de février, le nombre moyen de décès quotidiens « serait en légère diminution », autour de 2.000, selon des données encore provisoires.

A titre de comparaison, au moment du pic de la deuxième vague, entre le 1er et le 15 novembre, quelque 2.260 morts étaient comptabilisés chaque jour en moyenne, soit 33% de plus qu’à la même période de 2019.

A partir de mars, le suivi de la mortalité en 2021 impliquera de « privilégier la comparaison avec l’année 2019, année sans épidémie Covid », même si la grippe saisonnière a été virulente cette année-là, a par ailleurs annoncé l’Insee dans cette publication.

Ainsi, comparé à 2019, l’excédent de mortalité constaté entre le 1er janvier et le 22 février 2021 est le plus important dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur (+16%), dans le Grand Est (+14%) et en Bourgogne-Franche-Comté (+13%).

Sur l’ensemble de l’année 2020, la France a enregistré 54.700 décès de plus qu’en 2019, soit une surmortalité de 9%.

Durée du travail : la plus faible en France avec 630 heures par an

Durée du travail : la plus faible en France avec 630 heures par an

En France d’après François Lenglet, on travaille 630 heures par an et par habitant. C’est-à-dire que quand on prend l’ensemble des heures travaillées en France sur une année, et qu’on divise ce chiffre par la totalité de la population française, 67 millions, tous les habitants du pays, quel que soit leur âge, les bébés comme les vieillards, on arrive à 630 heures.

Selon l’OCDE, qui publie le classement, la France est le pays où cette quantité de travail par habitant est la plus faible. L’Espagne est à 697 heures par habitant, l’Allemagne est à 722 heures, le Royaume-Uni à 808, les États-Unis à 826, la Suisse à 943, la Corée à plus de 1.000. Il n’y a guère que la Turquie et la Belgique qui s’approchent de nous, à 637 heures par an et par habitant.

Cela explique bon nombre de nos difficultés. 630 heures par an, c’est à peu près quatre mois de travail à temps plein. Quatre mois, c’est un tiers de l’année, qui en compte douze. Ça veut dire que pour avoir l’équivalent d’un seul temps plein, il faut trois Français. Vous me suivez ? Ou bien, dit autrement, et c’est ça qui est sidérant, pour chaque Français qui travaille à temps plein, il y en a deux qui ne travaillent pas.

C’est cela, l’incroyable réalité française. Sur chaque actif repose le revenu d’un jeune, qui ne travaille pas encore, et d’un senior, qui ne travaille plus, les deux vivant de la redistribution directe ou indirecte des richesses produites par la personne en activité.

 

Ça veut dire qu’une charge considérable repose sur les épaules de chaque actif ! C’est exactement cela. Une charge qui est la plus forte de tous les pays de l’OCDE. Cela se matérialise bien sûr par le niveau des prélèvements et des charges sociales, qui est aussi le plus élevé de l’OCDE ou presque. 

Et ça explique nos problèmes de financement de retraite, la base sur laquelle nous prélevons les cotisations, c’est-à-dire la quantité de travail, n’est pas assez grande. Et ça explique notre dette publique : la quantité de travail fournie, de richesses créées, n’est pas suffisante pour financer le niveau de vie de tous les Français sans recourir au déficit, c’est-à-dire à l’emprunt.

Paresseux les Français ?

Non, on pourrait même dire le contraire. C’est extraordinaire d’arriver à un tel niveau de vie avec aussi peu de travail, même si on prend en compte le déficit, ca veut dire que les Français actifs sont parmi les salariés les plus productifs du monde.

Comment cette dernière place dans le classement s’explique-t-elle ? Parce que les Français ont l’une des durées hebdomadaires les plus courtes du monde, avec les 35 heures. Qu’ils ont aussi des carrières parmi les plus courtes du monde, avec des départs à la retraite plus précoces qu’ailleurs. Et parce que le nombre d’actifs au travail est, en proportion, plus faible qu’ailleurs, à cause du chômage de masse que connaît la France.

 

 

Dans ce cas, avec une moyenne de 630 heures par an, la France se classe bien dernière. Elle se situe même loin derrière la Corée ou le Luxembourg, qui occupe cette fois le haut du classement avec plus de 1.000 heures travaillées et par habitant. Mais, comme le reconnaît Antoine Goujard, cette statistique présente un biais.

 

Elle prend en compte les enfants et les personnes âgées, population qui ne travaille pas. « En outre, l’espérance de vie et la part des plus de 65 ans sont en France plus élevées que dans certains pays membres, décrypte Antoine Goujard. Donc, mécaniquement, ça diminue le temps de travail par habitant. »

Vaccin une immunité d’un an ( Moderna )

Vaccin une immunité d’un an ( Moderna )

Le vaccin contre le Coronavirus pourrait n’assurer qu’une immunité d’un an d’après le labo Moderna. En clair, la lutte contre la covid  risque de durer à l’image de ce qu’on constate pour la grippe ordinaire. Avec une différence de taille à savoir que tant qu’il n’ira pas d’immunité collective, la vaccination devra être pratiquée de façon massive au plan mondial. Un immense défi médical et logistique a renouvelé chaque année.

 

Le fabricant de médicaments a déclaré qu’il était convaincu que la technologie d’ARN messager (ARNm) qu’il utilisait était bien adaptée pour déployer un vaccin basé sur la nouvelle variante du coronavirus qui a émergé dans une poignée de pays.

Le vaccin de la société, l’ARNm-1273, utilise de l’ARNm synthétique pour imiter la surface du coronavirus et apprendre au système immunitaire à le reconnaître et à le neutraliser.

Moderna a déclaré en décembre qu’il effectuerait des tests pour confirmer l’activité du vaccin contre n’importe quelle souche. ( reut.rs/3brXn6w )

Inflation Russie: à 4,4% sur un an

Inflation Russie: à 4,4% sur un an

la Russie cumule actuellement toutes les difficultés. Il y a d’abord un net ralentissement économique, aussi une baisse des recettes des ressources pétrolières et gazières. En même temps, s’ajoute à cette dépression une montée des prix qui vient un peu plus amputer le pouvoir d’achat des consommateurs. En cause, notamment l’affaiblissement de la monnaie russe qui alimente l’inflation sur les biens importés. La Russie se trouve dans une situation financière et économique particulièrement délicate.

En novembre, les prix ont augmenté de 0,7% par rapport au mois précédent. Ils sont notamment tirés vers le haut par les denrées alimentaires (+6,1% sur un an), avec une forte progression des prix du sucre (+65%). L’inflation est notamment poussée par un rouble très affaibli qui est tombé début novembre à son plus bas niveau depuis décembre 2014 face à l’euro, dépassant les 94 roubles pour un euro, avant de se reprendre.

Inflation zone euro : moins 0,3 % sur un an

Inflation zone euro :  moins 0,3 % sur un an

C e n’est pas encore la déflation mais cela y ressemble et les prochains chiffres pourraient la déclarer avec un écroulement de l’activité économique au dernier trimestre accompagné d’une baisse significative des prix. Pour l’immédiat l’inflation est proche de zéro.

En cause, évidemment la très grande faiblesse de la demande aussi bien des ménages que des entreprises qui reportent ou annulent certaines dépenses notamment d’équipement. Cela en raison de la vague de faillites qui s’annoncent et  un tsunami du chômage qui vont peser de manière très forte sur le pouvoir d’achat moyen et sur la demande notamment la consommation et les investissements.

Les prix à la consommation dans les 19 pays ayant adopté la monnaie unique ont augmenté seulement de 0,1% d’un mois sur l’autre et baissé de 0,3% par rapport à septembre 2019 après un recul de 0,2% en août. Ces chiffres sont conformes aux premières estimations publiées en début de mois.

L’alimentation, l’alcool et les tabacs ont apporté une contribution positive à l’évolution de l’indice à hauteur de 0,34 point de pourcentage et les services à hauteur de 0,24 point mais la chute de 8,2% sur un an des prix de l’énergie a soustrait 0,81 point à l’évolution de l’indice global.

L’inflation dite de base, c’est à dire hors énergie et produits alimentaires non transformés, ressort à 0,1% d’un mois sur l’autre et à 0,4% sur un an.

Une mesure plus étroite encore, qui exclut l’alcool et le tabac, montre une augmentation de 0,2% sur un mois comme en rythme annuel.

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