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EDF: À 450 000 € par an on ne trouve que des incompétents comme PDG ?

EDF: À 450 000 € par an on ne trouve que des incompétents  comme PDG ?

 

 

Un curieux papier de la « Tribune » estime qu’il sera pratiquement impossible de trouver un PDG compétent pour EDF avec une limitation du salaire à 450 000 € par an. Ou quand le fric devient la seule motivation des serviteurs de l’entreprise publique. Un bel aveu d’évolution des valeurs pour un journal économique qualifié de gauche ! Une sorte de plaidoyer pour justifier des salaires de plus en plus démentiels de très grands patrons qui en plus de leur folle rémunération se gavent d’actions de leur entreprise dans des conditions fort discutables Ou alors l’aveu de l’insignifiance de la formation de nos plus grandes écoles incapables de fournir les managers et techniciens face aux enjeux actuels. Il paraît pour le moins incompréhensible que parmi les milliers et les milliers de dirigeants potentiels français on ne puisse pas trouver un futur PDG animé seulement par le désir de servir les intérêts du pays et disposant des compétences techniques et les qualités de gestionnaire nécessaire. NDLR

 

 

le papier de la Tribune

Alors que l’Etat recherche un nouveau PDG pour EDF, la question d’un déplafonnement de la rémunération du poste est aujourd’hui posée. Fixée à 450.000 euros par an comme pour toutes les entreprises publiques, cette rémunération, largement en dessous des niveaux observés dans les entreprises privées, peut constituer un obstacle de taille au recrutement du futur patron de l’énergéticien. D’autant plus que la tâche qui attend ce dernier est colossale.

 

 
De quoi créer une belle polémique entre le gouvernement et ses opposants. Pour trouver un nouveau PDG à EDF, l’exécutif risque fort en effet, comme l’ont dévoilé les Echos, de devoir déplafonner la rémunération assortie au poste, aujourd’hui fixée à 450.000 euros, un montant décidé en 2012 par décret par François Hollande pour l’ensemble des patrons des entreprises publiques (RATP, SNCF, ADP…). Dans une France où le salaire moyen s’élève à 2.340 euros net par mois et à l’heure où l’inflation galopante rogne le pouvoir d’achat des Français, il est clair que l’opinion aura légitimement du mal à comprendre une telle augmentation pour rémunérer le patron d’une entreprise publique qui multiplie les déboires industriels et financiers. Encore moins l’argument affirmant que ces 450.000 euros sont insuffisants pour attirer un grand patron. C’est pourtant, hélas, une réalité au regard des rémunérations en vigueur dans les grandes entreprises du CAC 40. Sans aucune fonction exécutive, des présidents de conseil d’administration de certaines entreprises de plus petite taille qu’EDF gagnent déjà autant que le PDG d’EDF. Quant à ceux qui occupent à la fois les fonctions de président et de directeur général, leur niveau de rémunération est largement plus élevé. A titre d’exemple, Patrick Pouyanné, le PDG de TotalEnergies a gagné près de 6 millions d’euros l’an dernier.Comment donc convaincre un industriel de prendre les rênes d’EDF quand il gagne aujourd’hui 10 fois plus, voire davantage, dans son entreprise ? Et ce, alors qu’il devra diriger l’une des entreprises les plus stratégiques du pays avec une feuille de route extrêmement complexe à exécuter, le tout avec l’État comme seul actionnaire en permanence sur le dos.

Le futur patron d’EDF aura en effet pour mission de reprendre en main la production d’électricité à court terme et de réussir à plus long terme la relance de l’atome tricolore, qui passe par la construction d’ici à 20 ans de 6 nouveaux EPR. Autrement dit, mener à bien le plus gros programme nucléaire civil jamais observé dans le monde occidental depuis 40 ans. Certes, œuvrer pour l’indépendance énergétique de la France est assurément un défi excitant à relever, mais pas sûr que le sens de l’Etat soit un argument suffisant pour convaincre les plus indécis. « On n’attrape pas des mouches avec du vinaigre », confie un connaisseur du dossier.

Tout le monde n’est pas Jean-Bernard Lévy, le patron actuel d’EDF, qui avait accepté, lors de sa nomination en 2014, de réduire de moitié la rémunération qu’il percevait chez Thales. Cette question du niveau de la rémunération est cruciale pour l’avenir des entreprises publiques. Même si Air France-KLM est un groupe privé, l’exemple de la rémunération du directeur général actuel, Ben Smith, en témoigne. En 2018, quand l’Etat, actionnaire à 14,6% à l’époque, a cherché un successeur à Jean-Marc Janaillac, il a dû accepter que le groupe quadruple la rémunération du nouveau dirigeant canadien, à 4 millions d’euros. Et encore, à ce prix, Air France-KLM n’a pu recruter que le numéro 2 d’Air Canada, une entreprise de taille inférieure à celle de KLM. Les numéros 1 des entreprises comparables, comme Lufthansa ou IAG, étaient payés beaucoup plus cher.

Adaptation au climat :Un cout de 2,3 milliards d’euros par an

Adaptation au climat :Un cout de 2,3 milliards d’euros par an 

 

Le retard de la France en matière d’adaptation au changement climatique est à nouveau pointé par l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE). Dans un rapport publié jeudi 23 juin, cette ONG de référence estime qu’il faudrait investir au minimum 2,3 milliards d’euros par an pour lancer l’adaptation du pays aux inondations, aux canicules, ou aux incendies.

I4CE s’est donné pour objectif de chiffrer les coûts de l’adaptation au changement climatique. Dans cette première publication, l’institut a dressé une liste de 18 décisions budgétaires qui peuvent être  »prises dès à présent » pour anticiper les effets négatifs du changement climatique et prévenir ou minimiser les dommages que ces effets peuvent causer. Par exemple, « augmenter et maintenir dans la durée les moyens dont disposent les agences de l’eau pour leur action en faveur du grand cycle de l’eau et de la biodiversité », pour un montant de 300 millions par an ; « pérenniser une enveloppe annuelle de soutien à l’extension des bonnes pratiques d’adaptation en ville », pour 500 millions d’euros ; « prendre en charge le surcoût pour renforcer les exigences en matière de constructions durables et adaptés aux chaleurs futures dans la construction des bâtiments d’enseignement et de recherche », pour 500 millions.

Selon I4CE, la politique d’adaptation en France est encore trop timide. « On ne part pas de rien. Des actions sont engagées, mais qui restent largement insuffisantes face à l’ampleur des enjeux.

 

 

 

Etats-Unis : l’inflation s’envole à plus 8,6% sur un an

Etats-Unis : l’inflation s’envole à plus 8,6% sur un an

 

L’indice des prix à la consommation (IPC) aux Etats-Unis a augmenté de 8,6% en mai par rapport au même mois il y a un an, selon le Bureau des statistiques et du travail américain (BLS). En avril, elle s’était affichée à 8,3% en avril, et en mars à 8,5%. Elle reste au plus haut depuis 40 ans. Ce chiffre est supérieur au consensus des analystes interrogés par Bloomberg qui tablait sur 8,3%.

 

Notons que l’union européenne n’est mieux lotie en matière d’évolution des prixLe taux d’inflation annuel de la zone euro est estimé à 8,1% en mai 2022, contre 7,4% en avril selon une estimation rapide publiée par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne

Sur une base mensuelle, l’IPC a augmenté de 1 % en mai par rapport à avril qui avait enregistré une hausse de 0,3 % par rapport à mars.

Selon le BLS, cette hausse des prix touche tous les produits. Ainsi, l’inflation sous-jacente (sans les prix de l’alimentation et de l’énergie) progresse en mai de 6% sur un an (0,6% sur un mois). Les prix de l’alimentation augmentent de 10,1% sur un an (1,2% sur un mois) tandis que les prix de l’énergie ont bondi de 34,6% en un an (3,9% sur un mois).

Ces majorations qui entament le pouvoir d’achat des ménages américains et nourrissent le mécontentement pourraient bien faire perdre la majorité aux démocrates au Congrès lors des élections de mi-mandat en novembre prochain. Cette échéance électorale est cruciale, car une large partie des élus est renouvelée.

 

 

L’inflation encore en hausse à 5,2% sur un an en mai

L’inflation encore en hausse  à 5,2% sur un an en mai

 

 

Contrairement à ce qu’ont affirmé le gouvernement et nombre d’experts l’inflation continue de s’accélérer en France. Elle devait pourtant être de faible niveau et très temporaire. En réalité comme dans l’ensemble du monde,  elle se révèle très forte et de nature structurelle. Le ministrs Bruno Lemaire reconnaît même qu’il ne faut pas s’attendre à la moindre inversion avant 2024.

L’inflation a connu une nouvelle accélération en France au mois de mai, à 5,2% sur un an, dépassant la barre des 5% pour la première fois depuis septembre 1985, selon une première estimation dévoilée mardi par l’Insee. La hausse des prix sur un an s’était établie à 4,8% en avril, déjà au plus haut en près de 37 ans.

En mai, les prix sont en hausse sur tous les postes de consommation recensés par l’Institut national de la statistique, avec notamment une nouvelle poussée dans l’énergie. «Après leur repli le mois précédent, les prix de l’énergie se redresseraient en lien avec le rebond des prix des produits pétroliers», détaille l’Insee, alors que la guerre en Ukraine a fait flamber les cours des matières premières. Ils accélèrent ainsi de 28% sur un an, après une hausse de 26,5% en avril.

Les prix de l’alimentation progressent quant à eux de 4,2% (3,8% le mois dernier) et ceux des services de 3,2% (3% en avril). Base de comparaison entre pays européens, l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) augmenterait de 5,8% en mai, après 5,4% en avril, précise l’Insee. La comparaison entre la France et ses voisins européens reste cependant plutôt  » flatteuse », l’inflation allemande ayant enregistré un nouveau record lundi (+7,9% sur un an en mai).

 

Financement public : un besoin d’au moins 50 milliards supplémentaires par an

Financement public : un besoin d’au moins 50 milliards supplémentaires par an 

 

L’économiste Jean Pisani-Ferry  estime, dans sa chronique, à environ 50 milliards d’euros par an les besoins supplémentaires de financement public pour les secteurs de l’éducation, de la santé, de la transition écologique, de la défense…( Le Monde)

 

C’est en vain qu’on chercherait les mots « dette » ou « déficit » dans le programme présidentiel d’Emmanuel Macron. Pendant la campagne, la question des finances publiques n’a pas été posée (sauf, avec le succès que l’on sait, par Valérie Pécresse). Il est temps d’y venir.

Le problème n’est pas l’imminence de la menace. Les récentes prévisions de la Commission européenne estiment une baisse de 5 points du ratio de dette entre 2020 et 2023. Et si les taux ont un peu remonté, ils restent très faibles en termes réels. On doit certes envisager la possibilité d’une vraie récession, et on peut imaginer un retour de l’inquiétude sur les marchés, par exemple en cas de tensions politiques en Italie. Mais, fondamentalement, ce n’est pas cela qui doit nous alarmer.

Le problème n’est pas non plus que le gouvernement mobilise les finances publiques dans la lutte contre l’inflation. Pour hétérodoxes qu’ils soient, tarifs régulés, baisses de TVA et subventions ciblées sont des réponses utiles qui permettent de préserver le pouvoir d’achat et de contenir la montée des anticipations d’inflation. La France a payé plus cher que cela pour restaurer sa compétitivité.

Le problème n’est pas, enfin, le pari sur le plein-emploi. Comme l’a écrit Patrick Artus dans ces colonnes, il est grand temps de cesser de prendre pour une fatalité ce qui, chez nombre de nos voisins, ne l’est plus depuis des lustres. Le sous-emploi de masse est une calamité économique et sociale à laquelle nous nous sommes trop longtemps résignés et dont les effets sont massifs. Imagine-t-on, par exemple, qu’en 2019 la dépense budgétaire pour l’emploi (indemnisation, formation, allégements, incitations) s’est élevée à 144 milliards contre 128 milliards pour l’éducation (de l’école primaire au doctorat) ? En mettant 20 milliards de plus sur l’éducation, de combien améliorerait-on, à terme, la performance sur l’emploi ?

La bonne stratégie budgétaire n’est ainsi pas de mettre la cape parce que le temps s’assombrit. Elle est d’investir à bon escient pour corriger nos travers et relever le niveau d’activité. Mais cela ne doit pas empêcher de compter. Et c’est là que le bât blesse.

Dans les vingt prochaines années, la France va devoir dépenser nettement plus pour l’éducation. Plus que les tests PISA, un peu abstraits, les reportages sur la difficulté à recruter des enseignants ou la surprise des enfants ukrainiens face au médiocre niveau mathématique de nos écoles ont souligné l’ampleur de notre retard. Quant à l’université et à la recherche publique, elles sont sinistrées. Combien faudra-t-il ? Certainement plus de 10 milliards par an.

Gaz russe : un coût de 54 € par an ?

Gaz russe : un coût de 54 € par an ?

 

 

Deux économistes, François Langot et Fabien Tripier, calculent dans une tribune au « Monde » la perte de pouvoir d’achat que représenterait pour chaque citoyen européen un embargo total sur les importations de gaz, de pétrole et de charbon russe.

Il s’agit d’une évaluation qui pourrait bien être très approximative car personne ne connaît aujourd’hui quelle sera l’évolution des cours au moment de la reprise de la demande NDLR

Tribune

 

 Face à l’arbitraire d’une guerre déclenchée par un dictateur, les premières sanctions financières ont été une réaction forte, qui paraissait alors adéquate. Mais l’évolution du conflit montre qu’elles ne sont pas suffisantes. Le moment est venu d’aller plus loin, en envisageant un embargo total sur les importations d’énergie (gaz, pétrole et charbon) de Russie.

Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont déjà franchi le pas sans être encore suivis par l’Union européenne, qui a montré ses divergences lors du conseil de ses ministres des affaires étrangères du 21 mars. Les arguments freinant cette proposition évoquent la perte de pouvoir d’achat que ces sanctions induiraient. Mais quelle serait vraiment l’ampleur de cette perte de pouvoir d’achat ?

Pour une mise en œuvre coordonnée de cet embargo, il est crucial de disposer d’une évaluation de son coût économique pour chacun des Etats qui y participeraient. La difficulté de cette évaluation est qu’un arrêt des importations d’énergie de Russie bouleverse toute l’économie mondiale avec des effets en cascade sur la chaîne de production, constituée de différents secteurs d’activité, tous interdépendants via le commerce international.

Les économistes David Baqaee et Emmanuel Farhi ont développé une méthodologie permettant de quantifier la contribution du commerce international à l’évolution du pouvoir d’achat des citoyens de chaque pays de la planète. Cette méthode tient compte de l’ensemble des liens sectoriels et commerciaux que constitue la chaîne mondiale de production (« Networks, Barriers, and Trade », « NBER Working Paper » n° 26108, 2021).

Cette méthodologie a été utilisée par un groupe d’économistes pour évaluer le coût pour l’Allemagne, que l’on sait particulièrement dépendante du gaz, du pétrole et du charbon russe (« What If ? The Economic Effects for Germany of a Stop of Energy Imports from Russia », Rüdiger Bachmann, David Baqaee, Christian Bayer, Moritz Kuhn, Andreas Löschel, Benjamin Moll, Andreas Peichl, Karen Pittel et Moritz Schularick, ECONtribute, « Policy Brief » n° 28, 2021). Cette très belle initiative de nos collègues est motivée par le refus du gouvernement allemand « d’aller trop loin » dans les sanctions à l’encontre de la Russie.

Mais leur analyse doit aussi être appliquée à d’autres pays : partager une évaluation qui porterait sur l’ensemble des pays européens est essentiel dans la perspective de promouvoir une décision commune sur cet embargo. Cette évaluation doit être interprétée avec prudence, compte tenu de la plus ou moins grande facilité avec laquelle les acteurs économiques peuvent substituer les sources d’énergie importées de Russie par une autre.

Inflation Zone euro : Hausse de l’énergie de 30 % sur un an

 

Inflation Zone euro : Hausse de l’énergie de 30 % sur un an

La hausse des prix de l’énergie est estimée à 31,7% sur un an, contre +28,8% en janvier ; conséquence, le taux d’inflation annuel de la zone euro est estimé à 5,8% en février 2022, contre 5,1% en janvier selon Eurostat. En France, l’inflation accélère « seulement » à 4,1% contre 3,3% en janvier.La hausse des prix de l’énergie est estimée à 31,7% sur un an, contre +28,8% en janvier. (Crédits : Reuters)

L’inflation dans la zone euro a accéléré plus que prévu en février pour atteindre un plus haut historique sous la pression de la hausse des prix de l’énergie, favorisée par les craintes liées à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, relève mercredi une première estimation publiée par Eurostat.

En Allemagne, l’inflation reste élevée, à 5,5% sur un an en février contre 5,1% en janvier. En France, elle accélère à 4,1% (3,3% en janvier) comme en Espagne, à 7,5% (6,2% en janvier), et en Italie 6,2% (5,1% en janvier). Elle s’envole au Luxembourg, à 7,8% (4,6% en janvier), et en Belgique 9,6% (8,5% en janvier). En revanche, son rythme ralentit aux Pays-Bas, à 7,2% (7,6% en janvier).

Plus que jamais la BCE hésite entre le relèvement des taux qui sacrifier la croissance ou ne rien faire en laissant filer l’inflation.

Inflation : toujours en hausse, à 2,9% sur un an, selon l’Insee

Inflation : toujours en hausse, à 2,9% sur un an, selon l’Insee

 

Contrairement aux affirmations du gouvernement et de certains experts l’inflation ne recule pas en France après la flambée de 2021 mais continue sur le même chemin de hausse. Une Inflation mal évalueé en France du fait de la sous-estimation chronique par l’INSEE des dépenses contraintes qui ne cessent de progresser dans le budget des ménages. Ainsi L’inflation est repartie à la hausse en janvier, à 2,9% sur un an, après être restée stable à 2,8% en décembre, a rapporté mardi 1er février l’Insee dans une première estimation provisoire. Cette accélération s’explique essentiellement par une hausse des prix de l’énergie (+19,7%, après +18,5% en décembre) et des services (+2%, après +1,8% le mois précédent), a détaillé l’institut national de la statistique.

Les prix alimentaires ont eux aussi progressé de 1,5% (après +1,4% en décembre), tirés par les produits frais (+3,6% après +3,3% en décembre). En revanche, la hausse des prix des produits manufacturés a ralenti à +0,6% après +1,2% en décembre.Sur un mois, l’inflation augmente de 0,3%, après 0,2% en décembre.

 

Entreprises–Autoentrepreneurs : 400 000 en plus sur un an !

Entreprise–

Entreprises–Autoentrepreneurs : 400 000 en plus sur un an !

 

Nombres de médias se sont extasiés devant la progression de l’emploi en France ou plus exactement devant la diminution du chômage. Une évolution en vérité en trompe-l’œil. Pour le chômage, l’amélioration de l’emploi découle d’un phénomène de rattrapage qui va nettement se tasser en 2022. Par ailleurs nombre de chômeurs ont disparu parce qu’ils ont changé d’activité. Ainsi Sur douze mois, l’Urssaf dénombre près de 400.000 autoentrepreneurs supplémentaires par rapport à la fin du deuxième trimestre 2020.

La plupart de ces autos entrepreneur proviennent  des activités largement impactées par la crise Covid notamment l’hôtellerie et les activités de tourisme.

Fin juin 2021, un an après le premier confinement, la France comptait 2,23 millions d’autoentrepreneurs administrativement actifs, un total en progression de 17,2% sur un an, selon des données publiées vendredi 28 janvier par l’Urssaf.

Notons que le plus souvent les revenus officiels des auto-entrepreneur sont assez insignifiants.En moyenne, le revenu annuel d’un auto entrepreneur tourne autour de 10 000 € et seulement 10 % parviennent à se verser un salaire un peu décent d’après l’INSEE.

«Au deuxième trimestre 2021, 1.145.000 autoentrepreneurs déclarent un chiffre d’affaires (CA) positif», note l’Urssaf, soit 51,3% de l’effectif total contre 59,1% à la fin du deuxième trimestre 2019. En juin 2020, moins d’une microentreprise sur deux (47,7%) avait dégagé un CA positif.

Autoentrepreneurs : 400 000 ans plus sur un an !

Autoentrepreneurs : 400 000 ans plus sur un an !

 

Nombres de médias se sont extasiés devant la progression de l’emploi en France ou plus exactement devant la diminution du chômage. Une évolution en vérité en trompe-l’œil. Pour le chômage, l’amélioration de l’emploi découle d’un phénomène de rattrapage qui va nettement se tasser en 2022. Par ailleurs nombre de chômeurs ont disparu parce qu’ils ont changé d’activité. Ainsi Sur douze mois, l’Urssaf dénombre près de 400.000 autoentrepreneurs supplémentaires par rapport à la fin du deuxième trimestre 2020.

La plupart de ces autos entrepreneur proviennent  des activités largement impactées par la crise Covid notamment l’hôtellerie et les activités de tourisme.

Fin juin 2021, un an après le premier confinement, la France comptait 2,23 millions d’autoentrepreneurs administrativement actifs, un total en progression de 17,2% sur un an, selon des données publiées vendredi 28 janvier par l’Urssaf.

Notons que le plus souvent les revenus officiels des auto-entrepreneur sont assez insignifiants.En moyenne, le revenu annuel d’un auto entrepreneur tourne autour de 10 000 € et seulement 10 % parviennent à se verser un salaire un peu décent d’après l’INSEE.

«Au deuxième trimestre 2021, 1.145.000 autoentrepreneurs déclarent un chiffre d’affaires (CA) positif», note l’Urssaf, soit 51,3% de l’effectif total contre 59,1% à la fin du deuxième trimestre 2019. En juin 2020, moins d’une microentreprise sur deux (47,7%) avait dégagé un CA positif.

Spéculation–Bitcoin: gain de près de 500 % en un an !

Spéculation–Bitcoin: gain de près de 500 % en un an !

La folie des des cryptomonnaies continue d’autant qu’elle est soutenue par des grands de la tech ( facebbook, Tesla etc) et des financiers qui veulent s’affranchir de la politique monétaire des Etats. La plupart des banques centrales sont saisies du problème pour envisager éventuellement la création d’une cryptomonnaie officielle et nationale (ou régionale). En attendant le bitcoin a gagné 450% depuis le début de l’année.

 

L’autre facteur explicatif de la hausse des cryptomonnaies provient de la crainte d’un retour fort de l’inflation. Un retour qui justifierait alors une hausse officielle des taux d’intérêt en même temps qu’une certaine dévaluation des monnaies classiques. « Les gens font plus confiance à l’algorithme du bitcoin et aux mathématiques qu’aux décisions des banques centrales », résume un ardent partisan de la monnaie cryptée. Ceci étant, le développement des monnaies cryptées est fortement handicapée par la limite du volume d’émission qui a été fixée, dés le départ, à 21 millions d’unités, sans aucune possibilité d’y déroger. De ce point de vue le bitcoin et les autres constituent surtout un champ de spéculation. Pour preuve, une hausse de 500 % en un an complètement surréaliste autant que dangereuse.

Bitcoin: gain de près de 500 % en un an !

Bitcoin: gain de près de 500 % en un an !

La folie des des cryptomonnaies continue d’autant qu’elle est soutenue par des grands de la tech ( facbbok, Tesla etc)  et des financiers qui veulent s’affranchir de la politique monétaire des Etats. La plupart des banques centrales sont saisies du problème pour envisager  éventuellement la création d’une cryptomonnaie officielle et nationale (ou régionale). En attendant le bitcoin a  gagné 450% depuis le début de l’année.

 

L’autre facteur explicatif de la hausse des cryptomonnaies provient de la crainte d’un retour fort de l’inflation. Un retour qui justifierait alors  une hausse officielle des taux d’intérêt en même temps qu’une certaine dévaluation des monnaies classiques. « Les gens font plus confiance à l’algorithme du bitcoin et aux mathématiques qu’aux décisions des banques centrales », résume un ardent partisan de la monnaie cryptée. Ceci étant, le développement des monnaies cryptées est fortement handicapée par la limite du volume d’émission qui a été fixée, dés le départ, à 21 millions d’unités, sans aucune possibilité d’y déroger. De ce point de vue le bitcoin et les autres constituent surtout un champ de spéculation. Pour preuve, une hausse de 500 % en un an complètement surréaliste autant que dangereuse.

Benalla: condamné à un an de résidence chez sa mère

Benalla:  condamné à un an de résidence chez sa mère 

En apparence, le jugement du tribunal a été beaucoup plus sévère que la proposition du parquet. Le parquet avait proposé en effet 18 mois de prison et finalement Alexandre benalla  a été condamné à trois ans dont deux avec sursis … et un an chez sa mère.

 

Concrètement on a du mal à distinguer le caractère plus sévère de la peine. De toute manière l’affaire n’est pas terminée puisque l’intéressé a évidemment fait appel.

 

Une histoire qui risque de finir en eau de boudin d’un puisque concrètement au pire Alexandre Benalla  risque au pire d’être contraint de résider chez sa mère au maximum un an.

 

Les faits sont graves évidemment notamment concernant l’usurpation d’autorité mais comme souvent le dossier se dilue dans le temps et finira vraisemblablement comme d’autres histoires politiques en eau de boudin. On a du mal à comprendre en effet que l’obligation théorique de résider chez une mère puisse constituer réellement une peine.

Inflation : plus de 2 % sur un an

l’inflation : plus de 2 % sur un an

 L’indice des prix à la consommation a augmenté de 2,2% sur un an selon les derniers chiffres dévoilés par l’Insee ce vendredi matin, soit 0,1 point de plus que lors de la précédente estimation. Il s’agit d’un record depuis novembre 2018.

 

De son côté, la Banque de France fait comme beaucoup d’experts le pari d’une « hausse temporaire ». Cela pour refroidir les velléités revendicatives des salariés mais aussi des épargnants ( la Banque de France lutte contre le relèvement du taux des livrets d’épargne) « C’est un coup de vent plutôt qu’une rafale. L’inflation en France est prévue à 2,3% contre 3,4% en zone euro. Parmi les facteurs temporaires, il y a un effet de base important. L’inflation avait nettement baissé en 2020 au même moment. Le deuxième effet est la sortie de crise Covid et de la réouverture des économies », a rappelé l’économiste Olivier Garnier de la banque centrale lors d’un récent point presse.

Le problème c’est d’une part que cette différence d’inflation entre la France et la zone euro paraît pour le moins suspecte. Cela témoigne l’évidence du caractère obsolète de l’indice des prix à la consommation de l’INSEE. Un indice qui ne tient pas compte de la modification de la structure de consommation depuis la crise sanitaire. En France, une part de plus en plus importante des dépenses est consacrée aux charges contraintes. Le plus curieux dans cette différence d’inflation entre la France et la zone euro c’est que la France importe la majorité de ses produits de l’étranger du fait du déséquilibre chronique de la balance commerciale. Des hausses sur des produits étrangers qui se font sentir en zone euro mais pas en France, en tout cas pas totalement.

L’examen plus détaillé de l’indice des prix à la consommation montre sans surprise que la flambée des prix de l’énergie contribue grandement à la hausse générale de l’indicateur. « Sur un an, la hausse des prix de l’énergie accélère en septembre (+14,9% après +12,7%). La hausse des prix du gaz naturel et de ville se poursuit sur un an (+38,8% après +31,2%). Les prix des produits pétroliers gonflent (+19,6% après +16,9%) en lien avec ceux du gazole (+19,3% après +15,3%) », indiquent les statisticiens.

La réouverture de l’économie mondiale depuis le début de l’année a entraîné des frictions importantes entre l’offre et la demande partout sur la planète. « Les prix de l’énergie continuent d’augmenter et continuent de peser sur l’inflation. Cette hausse est visible partout en Europe. C’est une hausse qui va se poursuivre dans les prochains mois notamment en raison de l’hiver. L’impact de la hausse des prix sur les marchés de l’énergie va se poursuivre. On estime qu’il faudra attendre le troisième trimestre 2022 pour observer une contribution négative des prix de l’énergie sur l’inflation » ajoute Charlotte de Montpellier. Toute la question est de savoir si les prix énergétiques vont se maintenir à un niveau élevé à plus long terme. Sur ce point, le changement climatique et la raréfaction de certaines ressources pourraient pousser les prix à la hausse. A l’heure actuelle, la pandémie continue de brouiller les grilles de lecture de l’inflation chez beaucoup d’économistes. L’indice des prix à la consommation construit à partir d’un panier moyen ne s’est pas révélé toujours adapté à la mesure de variation des prix pendant les périodes de confinement.

2022 : Jadot pour un très vague plan d’investissement de 50 par an

2022 : Jadot pour un très vague plan d’investissement de 50 par an

   

 

Une promesse intéressante du candidat choisi par les Verts celle consistant à engager un vaste programme d’investissement dont la moitié consacrée au service public et l’autre moitié à la reconstruction et au logement.  Des propos toutefois relativement vague et surtout dont le mode de financement n’est pas précisé.

 

Les propos de Yannick Jadot paraissent particulièrement flous et généraux pour un candidat à la présidence de la république et témoigne sans doute de l’impréparation de cette catégorie d’écolos à assumer un jour la magistrature suprême.

 

«Dès mon premier jour, j’engagerai la sortie de l’élevage industriel. Il faut (…) réinstaller les agriculteurs dans les campagnes, avec des revenus décents. Ce qui permettra de remplir un autre objectif: lutter contre la malbouffe, donc contre les maladies chroniques et l’obésité», explique le candidat écologiste au JDD. Il «extirpera» ensuite «les lobbys qui gangrènent l’économie française et vampirisent les subventions et les politiques publiques pour qu’enfin ce soit le climat, la santé, l’environnement et la justice sociale qui priment».

«Chaque euro d’argent public sera conditionné à la protection de l’environnement. Plus un euro pour Total tant que Total n’a pas rompu avec sa logique qui consiste à chercher toujours plus de pétrole et plus de gaz dans le sous-sol !», assure-t-il. Pour «réparer notre société» et «reconstruire notre économie», Yannick Jadot prévoit un plan d’investissement «de 50 milliards d’euros par an sur le quinquennat, soit 2 % du PIB».

«Vingt-cinq milliards d’euros seront consacrés à la reconstruction, dont 10 milliards au logement et au bâtiment», et «25 milliards seront dévolus à des services publics de qualité». Ce programme «va créer 1,5 million d’emplois, revivifier l’économie, et enclencher un cercle vertueux d’investissement et de consommation responsable», assure-t-il.

«Nous allons restaurer un impôt sur la fortune et aller vers l’ISF climatique. Le patrimoine financier qui investit dans les énergies fossiles sera davantage taxé. Il faut décarboner la finance !», clame le candidat écologiste qui  fait la la preuve de son amateurisme politique quand il s’agit de se mettre en posture de gestion

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