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Environnement et catastrophes naturelles : Un coût de 250 milliards par an

Environnement et catastrophes naturelles : Un coût de 250 milliards par an

Depuis cinq ans, le coût des catastrophes naturelles s’élève à 250 milliards de dollars chaque année, selon les données du premier réassureur mondial, Munich Re. La facture s’élève à 230 milliards de dollars par an sur dix ans (ajustée de l’inflation) et à 180 milliards sur trente ans.

Sur les cinq dernières années, les catastrophes naturelles représentent une charge pour le secteur de l’assurance et de la réassurance de 105 milliards de dollars par an, soit presque que deux fois plus que la moyenne observée ces trente dernières années (57 milliards de dollars).

Des catastrophes particulièrement coûteuses en vies humaines, avec 74.000 décès, un plus haut depuis dix ans, contre 40.000 morts relevés en moyenne par an depuis 1993.

De nombreuses recherches scientifiques suggèrent que le changement climatique favorise les phénomènes météorologiques violents, avec de fortes chutes de grêle ou de pluies.

« Le réchauffement climatique s’accélère et exacerbe les événements extrêmes dans de nombreuses régions, ce qui conduit à des pertes potentielles plus importantes », déduit ainsi Ernst Rauch, chef scientifique chez Munich Re.

L’enchaînement est connu : plus de chaleur, plus d’évaporation, plus de tempêtes. Et les tempêtes en Europe et en Amérique du Nord ont été plus destructrices que jamais, appuie Munich Re, avec des dégâts globaux de 76 milliards de dollars, couverts à hauteur de 75 % par les assurances (58 milliards), un bilan sans précédent dans ces deux régions.

Cette hausse continue des sinistres se traduit par une flambée des tarifs de réassurance, mais aussi par une hausse des franchises ou des exclusions. Résultat, les assureurs sont contraints, soit de prendre en charge une part plus importante du risque, soit de ne plus assurer les biens, comme cela commence à se voir aux Etats-Unis.

En France, sans même attendre les conclusions de la mission Langreney sur l’assurabilité du risque climatique, attendues en fin de mois, le gouvernement a finalement accepté de relever la surprime sur les contrats d’assurance habitation, automobile et professionnelle pour financer le régime public privé Cat’Nat’ à partir du 1er janvier 2025.

Une, certitude : la facture des catastrophes naturelles va s’alourdir dans les prochaines années.

Catastrophes naturelles : Un coût de 250 milliards par an

Catastrophes naturelles : Un coût de 250 milliards par an

Depuis cinq ans, le coût des catastrophes naturelles s’élève à 250 milliards de dollars chaque année, selon les données du premier réassureur mondial, Munich Re. La facture s’élève à 230 milliards de dollars par an sur dix ans (ajustée de l’inflation) et à 180 milliards sur trente ans.

Sur les cinq dernières années, les catastrophes naturelles représentent une charge pour le secteur de l’assurance et de la réassurance de 105 milliards de dollars par an, soit presque que deux fois plus que la moyenne observée ces trente dernières années (57 milliards de dollars).

Des catastrophes particulièrement coûteuses en vies humaines, avec 74.000 décès, un plus haut depuis dix ans, contre 40.000 morts relevés en moyenne par an depuis 1993.

De nombreuses recherches scientifiques suggèrent que le changement climatique favorise les phénomènes météorologiques violents, avec de fortes chutes de grêle ou de pluies.

« Le réchauffement climatique s’accélère et exacerbe les événements extrêmes dans de nombreuses régions, ce qui conduit à des pertes potentielles plus importantes », déduit ainsi Ernst Rauch, chef scientifique chez Munich Re.

L’enchaînement est connu : plus de chaleur, plus d’évaporation, plus de tempêtes. Et les tempêtes en Europe et en Amérique du Nord ont été plus destructrices que jamais, appuie Munich Re, avec des dégâts globaux de 76 milliards de dollars, couverts à hauteur de 75 % par les assurances (58 milliards), un bilan sans précédent dans ces deux régions.

Cette hausse continue des sinistres se traduit par une flambée des tarifs de réassurance, mais aussi par une hausse des franchises ou des exclusions. Résultat, les assureurs sont contraints, soit de prendre en charge une part plus importante du risque, soit de ne plus assurer les biens, comme cela commence à se voir aux Etats-Unis.

En France, sans même attendre les conclusions de la mission Langreney sur l’assurabilité du risque climatique, attendues en fin de mois, le gouvernement a finalement accepté de relever la surprime sur les contrats d’assurance habitation, automobile et professionnelle pour financer le régime public privé Cat’Nat’ à partir du 1er janvier 2025.

Une, certitude : la facture des catastrophes naturelles va s’alourdir dans les prochaines années.

Société- Drogue CBD : légalisée il y a un an par le conseil d’État pour faire oublier aux Français le naufrage du pays

Société et Drogue CBD : légalisée il y a un an par le conseil d’État pour faire oublier aux Français le naufrage du pays

Il y a évidemment quelque chose d’assez surréaliste dans la décision du Conseil d’État qui autorise définitivement la vente de fleurs de CBD

Des risques d’interactions médicamenteuses existent. « Même à faible dose, le CBD peut interagir avec de nombreuses molécules dans l’organisme, comme les hormones thyroïdiennes, des antiépileptiques, des antidépresseurs, des anticoagulants et des anti-inflammatoires » écrit une étude de l’INSERM.

Au motif que le CBD ne provoque pas de dépendance. Il permet cependant de transformer la vie en rose comme un psychotrope. Or le pays est dans une situation dramatique qu’il s’agisse notamment de l’école, de l’inflation, de la politique énergétique, de la sécurité, des incivilités, de l’industrie voire même de la démocratie.

Première observation, on se demande à partir de quelles compétences, le conseil d’État peut se prononcer sur la légalisation d’une sorte de drogue. Il y a suffisamment d’institutions médicales pour traiter de la question. Pour un peu, on saisirait aussi le conseil constitutionnel. Il faut dire qu’avec le temps, le conseil d’État s’est érigé en sorte d’organismes para politique qui permet au pouvoir en place de se défausser de problématiques susceptibles de froisser certains électeurs.

On peut légitimement se demander si le Conseil d’État n’a pas lui-même fait usage du CBD pour prendre nombre de décisions aussi surréalistes qu’incohérentes. Par exemple quand il vient à décider qu’une éolienne ici est interdite mais qu’elle est ailleurs autorisée.

Dans de nombreux cas il s’agit de questions techniques mais aussi d’éthiques qui demande un arbitrage politique et non la décision d’un conseil de fonctionnaires fussent-ils très diplômés

Dans une décision rendue jeudi 29 décembre 2022, l’institution annule l’arrêté du 30 décembre 2021, qui était venu interdire la vente de fleurs et feuilles de cannabis présentant un taux de THC inférieur à 0,3%. Un revers pour le gouvernement, fondé sur l’analyse selon laquelle «le CBD n’a pas d’effet psychotrope et ne provoque pas de dépendance», et qu’il ne représente donc pas un «risque pour la santé publique justifiant une interdiction générale et absolue».

CBD : légalisé il y a un an par le conseil d’État pour faire oublier aux Français le naufrage du pays

CBD : légalisé il y a un an par le conseil d’État pour faire oublier aux Français le naufrage du pays

Il y a évidemment quelque chose d’assez surréaliste dans la décision du Conseil d’État qui autorise définitivement la vente de fleurs de CBD

Au motif que le CBD ne provoque pas de dépendance. Il permet cependant de transformer la vie en rose comme un psychotrope. Or le pays est dans une situation dramatique qu’il s’agisse notamment de l’école, de l’inflation, de la politique énergétique, de la sécurité, des incivilités, de l’industrie voire même de la démocratie.

Première observation, on se demande à partir de quelles compétences, le conseil d’État peut se prononcer sur la légalisation d’une sorte de drogue. Il y a suffisamment d’institutions médicales pour traiter de la question. Pour un peu, on saisirait aussi le conseil constitutionnel. Il faut dire qu’avec le temps, le conseil d’État s’est érigé en sorte d’organismes para politique qui permet au pouvoir en place de se défausser de problématiques susceptibles de froisser certains électeurs.

On peut légitimement se demander si le Conseil d’État n’a pas lui-même fait usage du CBD pour prendre nombre de décisions aussi surréalistes qu’incohérentes. Par exemple quand il vient à décider qu’une éolienne ici est interdite mais qu’elle est ailleurs autorisée.

Dans de nombreux cas il s’agit de questions techniques mais aussi d’éthiques qui demande un arbitrage politique et non la décision d’un conseil de fonctionnaires fussent-ils très diplômés

Dans une décision rendue jeudi 29 décembre 2022, l’institution annule l’arrêté du 30 décembre 2021, qui était venu interdire la vente de fleurs et feuilles de cannabis présentant un taux de THC inférieur à 0,3%. Un revers pour le gouvernement, fondé sur l’analyse selon laquelle «le CBD n’a pas d’effet psychotrope et ne provoque pas de dépendance», et qu’il ne représente donc pas un «risque pour la santé publique justifiant une interdiction générale et absolue».

Transition écologique : Une facture très approximative 100 à 200 milliards d’euros par an

Transition écologique: Une facture très approximative 100 à 200 milliards d’euros par an

À l’occasion des « rendez-vous de Bercy » qui réunissait de nombreuses personnalités mondiales, on a chiffré le coût de la facture de la transition énergétique de 100 à 200 milliards d’euros par an à partir de 2030. Des coûts résultant de la perte de certaines productions, des dégâts à l’environnement et à la santé. Cependant un chiffrage tout à fait approximatif car on est très loin de mesurer avec précision les conséquences négatives mais aussi positives de la mutation écologique de la vie économique et sociale.

Il s’agit aussi vraisemblablement pour le ministre de l’économie de reverdir un peu son image un peu affectée par les nouvelles orientations du très prochain budget de 2025 finalement assez peu écologiques.

Il faut sans doute aussi préparer les esprits à une plus grande rigueur budgétaire et donc un nouvel accroissement de la fiscalité.

« L’écologie n’est pas un choix politique. C’est une obligation humaine [...] Elle peut contrarier notre liberté et contrevient parfois nos habitudes. C’est pourtant avec ces habitudes de consommation et de production qu’il faut rompre. L’écologie amène nécessairement une rupture », a-t-il poursuivi dans le centre de conférences Pierre Mendès France, qui pour l’occasion était bondé.

Lors de son discours, il a fustigé « le déni » sur l’accélération du dérèglement climatique. Mais aussi « le catastrophisme qui confine souvent à l’inaction ». Le locataire de Bercy a plaidé pour « le volontarisme ». Responsable du budget du pays, Bruno Le Maire a également évoqué « les coûts » de cette rupture pour « les finances publiques », « les intérêts privés » et « les ménages ».

Actuellement sous la surveillance des agences de notation, l’exécutif ne cesse de vouloir donner des gages de « sérieux budgétaire ». Mais sa stratégie de rétablissement des finances publiques pourrait bien buter sur les besoins vertigineux d’investissements dans la transition écologique.

L’économiste Jean Pisani-Ferry s’est dit « optimiste » sur les coûts.

« Il n’y a pas de raison de penser que le coût des énergies renouvelables sur le long terme sera plus élevé que le coût des énergies fossiles », a-t-il déclaré. « Comme on est très en retard, il va falloir faire beaucoup d’investissement en très peu de temps », a-t-il prévenu. L’ancien conseiller d’Emmanuel Macron n’a pas écarté les difficultés à court terme. « Il va y a voir des pertes en capacités de production et en capital ».

Outre les destructions d’emplois et les fermetures d’usines, l’expert a également tiré la sonnette d’alarme sur « le capital naturel ».

Les dommages d’un réchauffement planétaire à +3°C sur la France pourraient faire grimper la facture à un niveau stratosphérique. Les économistes de Bercy évoquent notamment un coût de 8 points de produit intérieur brut (PIB), soit plus de 210 milliards d’euros dans un scénario noir.

Climat : Une facture de 100 à 200 milliards d’euros par an à partir de 2030 ?

Climat : Une facture de 100 à 200 milliards d’euros par an à partir de 2030 ?


À l’occasion des « rendez-vous de Bercy » qui réunissait de nombreuses personnalités mondiales, on a chiffré le coût de la facture de la transition énergétique de 100 à 200 milliards d’euros par an à partir de 2030. Des coûts résultant de la perte de certaines productions, des dégâts à l’environnement et à la santé.

Cependant un chiffrage tout à fait approximatif car on est très loin de mesurer avec précision les conséquences négatives mais aussi positives de la mutation écologique de la vie économique et sociale.

Il s’agit aussi vraisemblablement pour le ministre de l’économie de reverdir un peu son image un peu affectée par les nouvelles orientations du très prochain budget de 2025 finalement assez peu écologiques.

Il faut sans doute aussi préparer les esprits à une plus grande rigueur budgétaire et donc un nouvel accroissement de la fiscalité.

« L’écologie n’est pas un choix politique. C’est une obligation humaine [...] Elle peut contrarier notre liberté et contrevient parfois nos habitudes. C’est pourtant avec ces habitudes de consommation et de production qu’il faut rompre. L’écologie amène nécessairement une rupture », a-t-il poursuivi dans le centre de conférences Pierre Mendès France, qui pour l’occasion était bondé.

Lors de son discours, il a fustigé « le déni » sur l’accélération du dérèglement climatique. Mais aussi « le catastrophisme qui confine souvent à l’inaction ». Le locataire de Bercy a plaidé pour « le volontarisme ». Responsable du budget du pays, Bruno Le Maire a également évoqué « les coûts » de cette rupture pour « les finances publiques », « les intérêts privés » et « les ménages ».

Actuellement sous la surveillance des agences de notation, l’exécutif ne cesse de vouloir donner des gages de « sérieux budgétaire ». Mais sa stratégie de rétablissement des finances publiques pourrait bien buter sur les besoins vertigineux d’investissements dans la transition écologique.

L’économiste Jean Pisani-Ferry s’est dit « optimiste » sur les coûts.

« Il n’y a pas de raison de penser que le coût des énergies renouvelables sur le long terme sera plus élevé que le coût des énergies fossiles », a-t-il déclaré. « Comme on est très en retard, il va falloir faire beaucoup d’investissement en très peu de temps », a-t-il prévenu. L’ancien conseiller d’Emmanuel Macron n’a pas écarté les difficultés à court terme. « Il va y a voir des pertes en capacités de production et en capital ».

Outre les destructions d’emplois et les fermetures d’usines, l’expert a également tiré la sonnette d’alarme sur « le capital naturel ».

Les dommages d’un réchauffement planétaire à +3°C sur la France pourraient faire grimper la facture à un niveau stratosphérique. Les économistes de Bercy évoquent notamment un coût de 8 points de produit intérieur brut (PIB), soit plus de 210 milliards d’euros dans un scénario noir.

Les experts, qui citent le Network of Central Banks and Supervisors (un réseau de banques centrales et de superviseurs financiers à l’échelle mondiale), prennent en compte les destructions de capital liées aux événements climatiques extrêmes et les pertes de productivité relatives aux fortes chaleurs.

A cela s’ajoutent les coûts en termes de santé humaine encore difficilement chiffrables. «

Mais d’une manière générale ce sont toutes les conséquences positives comme négatives qui sont difficilement chiffrables. Et cet exercice d’évaluation monétaire est tout à fait hypothétique.

Metz: le responsable d’un meurtre sauvage remis en liberté après un an de prison

Metz: le responsable d’un meurtre sauvage remis en liberté après un an de prison


Le suspect, âgé de 17 ans au moment des faits, avait été mis en examen pour meurtre et placé en détention provisoire le 10 octobre 2022.

Un peu plus d’un an après la mort d’un homme de 27 ans, tué de plusieurs dizaines de coups de couteau à Maizières-lès-Metz (Moselle), le suspect a été mis en liberté sous contrôle judiciaire, a-t-on appris mercredi 29 novembre du procureur de la République de Metz. La décision avait été frappée d’appel par le parquet, a précisé à l’AFP le magistrat Yves Badorc. Mais elle a été confirmée par la cour d’appel de Metz dans un arrêt du 16 novembre.

Les raisons de cette mise en liberté «sont qu’au sens des critères juridiques pour le maintenir en détention, (les juges) ont estimé que la détention provisoire ne se justifiait plus», a indiqué à l’AFP l’avocat de la famille de la victime, Me Alexandre Bernard. Le mis en examen a également proposé des éléments d’insertion, «un projet de logement notamment», a expliqué le conseil.

Le suspect, âgé de 17 ans au moment des faits, avait été interpellé dès le lendemain. Il a été mis en examen pour meurtre et placé en détention provisoire le 10 octobre 2022. Une source au sein de la gendarmerie avait à l’époque dénombré 26 blessures par arme blanche.

Voiture électrique : une économie de carburant de 1200 € par an !

Voiture électrique : une économie de carburant de 1200 € par an !


Le ministre de l’écologie Christophe Béchu qui est à l’environnement ce que McDo est à la gastronomie déclare sans rire que la voiture électrique permet une économie de carburant de 1200 € par an. Évidemment un calcul de coin de table qui n’intègre ni le cout d’investissement, ni certains couts de fonctionnement et encore moins la future fiscalité sur l’électricité qui va se substituer à celle sur le carburant.

Christophe Béchu qui ne s’est vraiment pas investi dans les questions écologiques avant sa nomination comme ministre tente donc exister avance des calculs approximatifs . Sans doute la voiture électrique est-elle préférable d’un point de vue écologique à la voiture thermique mais le calcul économique n’est pas évident. Selon les usages, il faut en effet parfois 10 ans et plus pour amortir le su-investissement d’une voiture électrique. Sans parler évidemment de la future taxe inévitable de l’électricité utilisée pour l’automobile.

Christophe Béchu a vanté sur Sud Radio les mérites à la fois écologiques et économiques de la voiture électrique.

« La voiture électrique, elle est bonne pour la planète mais elle est bonne aussi pour le pouvoir d’achat », a affirmé le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu jeudi 2 novembre sur Sud Radio, alors que les Français en achètent de plus en plus. Elles ont représenté 16% des nouvelles immatriculations en dix mois, entre janvier et octobre 2023, dépassant déjà le score de toute l’année 2022 (13%), selon la Plateforme automobile.

Le ministre assure qu’avoir une voiture électrique « vous permet d’économiser l’équivalent de 1 200 euros d’essence par an ». Vrai ou faux ?

Le chiffre donné par le ministre est vrai, même s’il ne s’agit pas uniquement d’économie d’essence mais aussi d’économie de frais d’entretien. Il provient d’une note d’analyse intitulée « Voiture électrique : à quel coût ? » publiée en novembre 2022 par France Stratégie, un service rattaché à la Première ministre, créé sous François Hollande, pour produire des études et aider le gouvernement dans ses décisions économiques et sociales.

La note a calculé que, « à l’usage, le véhicule électrique est moins coûteux pour un ménage » et que l’économie réalisée est « de l’ordre de 1 200 euros par an en tenant compte de l’entretien et de la facture énergétique pour un véhicule de segment B », c’est-à-dire si le ménage a acheté une citadine électrique au lieu d’une citadine thermique. Cette économie est même plus élevée pour un ménage ayant acheté un SUV électrique : selon France Stratégie, il dépense 1 500 euros de moins par an que s’il avait acheté un SUV thermique.

celà suppose aussi que « 80% des recharges sont effectuées en heure creuse, uniquement à domicile » tandis que « les recharges rapides en bornes publiques, bien plus onéreuses (trois à quatre fois plus onéreuses d’après l’Ademe), ne sont pas couvertes ici ». Par ailleurs, le prix de l’électricité sur lequel se base ces calculs a pris en compte la hausse des tarifs de février 2023 mais celui-ci varie beaucoup puisqu’il dépend de l’inflation.

Mais, là où le bât blesse, c’est que ces économies estimées ne prennent pas en compte le surcoût à l’achat d’une voiture électrique par rapport à une voiture thermique. Et il peut s’avérer conséquent : 16 000 euros de plus pour une citadine électrique par rapport à une thermique et 10 000 euros de plus pour un SUV électrique par rapport à un thermique – sachant qu’un SUV coûte plus cher qu’une citadine. Cela prend en compte à la fois le prix d’achat et le prix d’installation d’une borne de recharge à domicile. Après déduction des aides mises en place pour encourager à acheter un véhicule décarboné, le surcoût est abaissé à 7 200 euros pour une citadine, 660 euros pour un SUV.

Ce surcoût est d’ailleurs le premier frein à l’achat d’une voiture électrique, selon Clément Molizon, le délégué général de l’Avere-France, l’Association nationale pour le développement de la mobilité électrique, interviewé par franceinfo vendredi 3 novembre.

D’autant que ce surcoût se retrouve aussi sur le marché de l’occasion, particulièrement prisé par les familles les plus modestes. Si les voitures électriques d’occasion sont bien moins chères que les neuves parce que, la technologie progressant vite dans le domaine, elles perdent aussi vite de la valeur à la revente, il faut tout de même dépenser entre 6 000 et 7 000 euros de plus pour se procurer une voiture électrique d’occasion plutôt qu’une thermique équivalente, après déduction des aides.

50 % de voitures électriques dans quatre an: l’utopie du gouvernement

50 % de voitures électriques dans quatre an: l’utopie du gouvernement

Comme souvent, le gouvernement annonce un objectif économique dont il ne maîtrise pas les données à savoir un pourcentage de voiture électrique de 50 % d’ici 2027 et 400.000 d’ici 2030, soit une multiplication par quatre en 7 ans.

Pour atteindre l’objectif de vente, il faudra augmenter le nombre de bornes de recharge, notamment rapide, de façon considérable. Le gouvernement table sur 400.000 d’ici 2030, soit une multiplication par quatre en 7 ans.

Comme si l’industrie française était capable de réaliser un tel objectif alors que la quasi-totalité des voitures électriques sont soit totalement soit en partie construite à l’étranger actuellement. Et celles qui sont construites partiellement en France sont loin d’être compétitives.

Théoriquement, les ventes de voitures thermiques neuves seront interdites en 2035 et le secteur des transports s’est engagé à la neutralité carbone d’ici à 2050 en Europe.

Mais réellement la part des ventes en électrique atteignait à peine les 15 % en France et 8 % pour l’hybride rechargeable.

En outre, les commandes actuelles ne sont pas au beau fixe. En cause évidemment le manque de compétitivité et la charge financière trop lourde pour

Mais aussi un prix des véhicules électriques encore bien au-dessus de leurs équivalents thermiques. « Sur la seule force du marché actuel, vous n’avez aucune raison d’aller vers l’électrique », affirme Julien Pillot, économiste et enseignant-chercheur à l’INSEEC. C’est pourquoi il faut veiller à alimenter la demande en continuant et en prolongeant les dispositifs d’aide à l’achat de véhicule neuf électrique.

Le levier principal du gouvernement et d’agir sur les bonus comme si c’était le rôle d’un État de participer au financement des voitures surtout en l’état catastrophique du budget et du déficit.

Le problème n’est pas cependant une question de demande mais insuffisante et beaucoup trop chère.

Conséquence les objectifs ne seront pas tenus et la voiture thermique va pouvoir rouler encore des dizaines d’années après 2035.

L’industrie automobile rejoint le gouvernement dans ses pronostics optimistes. L’objectif est davantage d’obtenir des réductions de fiscalité et des aides que de se préoccuper réellement de l’environnement. Notons par ailleurs une grande partie de l’industrie française a été liquidée avec les délocalisations.

Inflation en zone euro : ralentissement à 4,3 % sur un an

Inflation en zone euro : ralentissement à 4,3 % sur un an


l’indice des prix à la consommation a chuté à 4,3% en septembre sur un an en zone euro, d’après les chiffres d’Eurostat publiés ce vendredi 29 septembre. Ce chiffre est puisqu’il est meilleur que celui d’août (5,2%).

C’est sans doute parmi les secteurs et cicatrices laissées conjoint du ralentissement économique et de la hausse des taux d’intérêt. Le problème est que la croissance se refroidit avec l’inflation et que l’activité économique de l’union européenne devient de plus en plus faiblarde avec seulement 0,8 % espérés en 2023 et 1,3 % en 2024.

Pour preuve, selon les chiffres de la Banque de France, la production de crédit immobilier en France a ainsi chuté de 40% sur un an en juillet.

Des espoirs de fin de hausse des taux
De quoi convaincre la BCE de stopper sa politique ? « Cela nous conforte dans l’idée que la BCE a fini de relever ses taux d’intérêt », veut croire Jack Allen-Reynolds. Un point de vue partagé par François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France qui a déclaré, ce vendredi sur LinkedIn que :

« Ces données renforcent notre confiance dans le fait que l’inflation dans la zone euro et en France reviendra vers son objectif de 2% d’ici à 2025, ce qui confirme que le niveau actuel de nos taux d’intérêt directeurs est approprié ».

La a majorité des économistes et analystes ne voient une baisse des taux européens qu’entre le deuxième et le troisième trimestre 2024.

Cependant, « il y a deux enjeux qui font craindre une inflation durablement élevée : le prix du pétrole et les salaires », alerte Alexandre Hezez, Directeur de la Gestion Financière chez la Richelieu gestion, interrogé par La Tribune. Après être tombé à 72 dollars (68 euros) fin juin, le prix du baril de Brent est remonté à 95 dollars en cette fin septembre, grimpant donc de 32% en trois mois et menace aujourd’hui de rester à des niveaux élevés, plusieurs pays producteurs souhaitant maintenir leur production basse.

Inflation: Encore en hausse en août à 4,9% sur un an

Inflation: Encore en hausse en août à 4,9% sur un an

Le ministre de l’économie avait pourtant promis que l’inflation commençerait à diminuer au début de l’été. C’est exactement le contraire qui se produit puisque l’inflation reprend de la vigueur en France pour atteindre presque 5 % sur un an en août. En cause évidemment les coûts de l’énergie, les coûts de l’alimentaire qui aussi contrairement aux annonces ne faiblissent pas et le coût des crédits.

L’indice des prix à la consommation s’est établi à 4,9% sur un an en août, alimenté par le «net rebond» des prix de l’énergie, a indiqué vendredi l’Insee, révisant en légère hausse sa première estimation (4,8%). L’inflation a marqué un sursaut après la hausse de 4,3% sur un an enregistré en juillet. Elle a été nourrie par les prix de l’énergie qui ont augmenté de 6,8% sur un an en août (après un recul de 3,7% en juillet), en raison de la hausse de 10% des tarifs de l’électricité et du rebond des prix de l’essence. Les prix de l’alimentation – un des principaux moteurs de l’inflation – ont continué à enregistrer une hausse à deux chiffres (11,2%), mais marqué un ralentissement par rapport à juillet (12,7%).

Inflation Argentine : 124% sur un an !

Inflation Argentine : 124% sur un an !

L’indice mensuel d’août, publié mercredi par l’Institut national de la statistique (Indec), est donc deux fois plus important par rapport à celui enregistré en juillet (+6,2%). Et on atteint 124 % sur un an.

« L’Argentine a un prêt contracté avec le Fonds (monétaire international, FMI) depuis 2018 qui a forcé ces derniers jours une dévaluation de notre monnaie et, en plus, une sécheresse, la pire de notre histoire, qui a fait du mal à nos réserves et à nos comptes, mais également affecté la situation financière de nombreuses familles », a expliqué Sergio Mass, le ministre de l’économie.

Le gouvernement estime à 20 milliards de dollars les pertes causées par la sécheresse de 2023, quasiment 3% du PIB national. Malgré les aides sociales, environ 40% des 46 millions d’Argentins vivent dans la pauvreté. Des scènes de pillage ont eu lieu cet été dans plusieurs villes du pays, le gouvernement les qualifiant « d’actes délictueux, pour générer confusion et conflit ».

Prix-Inflation : 4,5 % sur un an

Prix-Inflation : 4,5 % sur un an


L’inflation se maintient encore à un haut niveau et a atteint 4,5% sur un an en juin, contre 5,1% en mai et 5,9% en avril, selon l’Insee .


La hausse des prix a donc ralenti pour le deuxième mois d’affilée, mais surtout, elle est repassée pour la première fois depuis avril 2022 sous la barre des 5%. Pour autant, l’heure demeure à la prudence quant à l’évolution de la situation.

Le ralentissement enregistré en juin s’explique en partie par celui des prix de l’énergie (-3% sur un an), détaille l’Institut national de la statistique et des études économiques dans son communiqué. Néanmoins, si « la tendance à la désinflation est très clairement engagée, et va continuer, elle sera probablement moins rapide en France que dans les autres pays européens, en raison d’effets de base moins favorables pour l’énergie .

Pour l’alimentation, on est passé de +14,3% sur un an en mai à +13,6% en juin, un très haut niveau. ( +20 % sur deux ans !).

Cela ne signifie pas que les prix baissent, mais bien que leur progression s’atténue. En France, l’inflation a ainsi ralenti à 4,5% par rapport au niveau de juin 2022, date à laquelle les prix étaient déjà en progression de 5,8% par rapport à juin 2022.

Economie-Inflation : 4,5 % sur un an

Economie-Inflation : 4,5 % sur un an


L’inflation se maintient encore à un haut niveau et a atteint 4,5% sur un an en juin, contre 5,1% en mai et 5,9% en avril, selon l’Insee .


La hausse des prix a donc ralenti pour le deuxième mois d’affilée, mais surtout, elle est repassée pour la première fois depuis avril 2022 sous la barre des 5%. Pour autant, l’heure demeure à la prudence quant à l’évolution de la situation.

Le ralentissement enregistré en juin s’explique en partie par celui des prix de l’énergie (-3% sur un an), détaille l’Institut national de la statistique et des études économiques dans son communiqué. Néanmoins, si « la tendance à la désinflation est très clairement engagée, et va continuer, elle sera probablement moins rapide en France que dans les autres pays européens, en raison d’effets de base moins favorables pour l’énergie .

Pour l’alimentation, on est passé de +14,3% sur un an en mai à +13,6% en juin, un très haut niveau. ( +20 % sur deux ans !).

Cela ne signifie pas que les prix baissent, mais bien que leur progression s’atténue. En France, l’inflation a ainsi ralenti à 4,5% par rapport au niveau de juin 2022, date à laquelle les prix étaient déjà en progression de 5,8% par rapport à juin 2022.

Inflation : 4,5 % sur un an

Inflation : 4,5 % sur un an


L’inflation se maintient encore à un haut niveau et a atteint 4,5% sur un an en juin, contre 5,1% en mai et 5,9% en avril, selon l’Insee .


La hausse des prix a donc ralenti pour le deuxième mois d’affilée, mais surtout, elle est repassée pour la première fois depuis avril 2022 sous la barre des 5%. Pour autant, l’heure demeure à la prudence quant à l’évolution de la situation.

Le ralentissement enregistré en juin s’explique en partie par celui des prix de l’énergie (-3% sur un an), détaille l’Institut national de la statistique et des études économiques dans son communiqué. Néanmoins, si « la tendance à la désinflation est très clairement engagée, et va continuer, elle sera probablement moins rapide en France que dans les autres pays européens, en raison d’effets de base moins favorables pour l’énergie .

Pour l’alimentation, on est passé de +14,3% sur un an en mai à +13,6% en juin, un très haut niveau.

Cela ne signifie pas que les prix baissent, mais bien que leur progression s’atténue. En France, l’inflation a ainsi ralenti à 4,5% par rapport au niveau de juin 2022, date à laquelle les prix étaient déjà en progression de 5,8% par rapport à juin 2022.

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