Uniforme à l’école : Attal veut amplifier l’expérience
Le nouveau ministre de l’éducation semble se distinguer de ses collègues avec des réformes concrètes qui vont dans le bon sens et correspondent d’ailleurs à ce que veut l’opinion. Ainsi, il souhaite que l’école se recentre sur les matières fondamentales abandonnant ainsi l’illusoire pédagogisme qui a conduit à une véritable catastrophe pour l’apprentissage des matières essentielles. Et la France s ‘est enfoncée de plus en plus dans les classements internationaux notamment Pisa.
D’une certaine manière, on revient petit à petit vers le réalisme du passé avec la priorité du français, des mathématiques mais aussi de l’autorité. Du coup, on pourrait retourner aussi vers l’uniforme quand les élèves notamment portaient une blouse. Notons que cet uniforme s’impose dans tous les pays anglo-saxons. En Afrique même dans les pays francophones l’uniforme est également obligatoire . Pas une mesure qui va tout changer mais qui contribuent au rétablissement de la rigueur à l’école. Gabriel Attal ne voit dans l’uniforme « ni une solution miracle à tous les problèmes, ni un tabou à rejeter par principe ».
Interrogé sur l’uniforme à l’école, sujet qui a marqué la dernière rentrée scolaire, le ministre de l’Éducation a indiqué vouloir lancer « une expérimentation d’ampleur afin de faire progresser le débat ».
Il n’y voit « ni une solution miracle à tous les problèmes, ni un tabou à rejeter par principe ». Début septembre, invité de RTL, il avait déjà employé ces mots, et indiqué souhaiter « qu’il puisse y avoir des territoires et des établissements différents – écoles primaires, collèges, lycées – [pour avoir] une vraie méthodologie d’évaluation ».
Emmanuel Macron, interrogé début septembre par le vidéaste Hugo Décrypte, s’était montré particulièrement flou sur la question suggérant une « tenue unique » (une veste, un t-shirt et un jean), bref ce qui ne veut strictement rien dire.