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Moyen-Orient : vers une guerre de plus grande ampleur

Moyen-Orient : vers une guerre de plus grande ampleur

 

Le Hamas a annoncé que son principal dirigeant politique, Ismaïl Haniyeh, a été tué alors qu’il se trouvait à Téhéran. Le groupe islamiste accuse Israël d’être à l’origine de l’attaque, affirmant que son chef est mort à la suite d’une « frappe aérienne sioniste sur sa résidence à Téhéran après qu’il ait participé à l’investiture du nouveau président iranien ». L’Iran n’a pas encore donné de détails sur la manière dont Haniyeh a été tué, mais affirme qu’une enquête est en cours. Alors que la guerre à Gaza ne montre aucun signe d’apaisement et que l’ensemble du Moyen-Orient est à couteaux tirés, cet assassinat risque de déclencher une guerre régionale de plus grande ampleur.

 

par 

Research Scholar, Centre for Arab and Islamic Studies, Australian National University dans The Conversation 

Haniyeh était le plus haut dirigeant politique du Hamas. Résidant depuis des années à Doha, au Qatar, il était son principal négociateur dans le cadre des discussions actuelles avec Israël – conduites sous l’égide des États-Unis, de l’Égypte et du Qatar – sur un cessez-le-feu lors de la guerre en cours à Gaza. Il va de soi que ces négociations sont désormais suspendues.

Bien qu’Israël n’ait pas revendiqué la responsabilité de sa mort – et ne le fera probablement pas, étant donné qu’il n’a pas l’habitude de déclarer officiellement avoir effectué telle ou telle opération clandestine –, il est de notoriété publique que Haniyeh figurait depuis longtemps sur sa liste de cibles à éliminer.

Ce qui est surprenant, en revanche, c’est le lieu et la manière de cet assassinat. Haniyeh se trouvait à Téhéran pour assister à la prestation de serment du nouveau président de l’Iran, Masoud Pezeshkian. Les détails de ce qui s’est passé sont encore vagues, mais il semble que le chef du Hamas a été tué avec l’un de ses gardes du corps par une explosion qui s’est produite dans le bâtiment où il résidait. À ce stade, nous ne savons pas encore si l’explosion était due à une bombe déclenchée à distance ou à un tir de missile.

Premièrement, l’Iran comment l’Iran réagira-t-il, sachant qu’Haniyeh était sous sa protection lorsqu’il a été tué ? Sa mort est susceptible de provoquer une gigantesque vague de colère en Iran et d’entraîner des représailles contre Israël, en plus de celles du Hamas.

Les tensions entre l’Iran et Israël sont très vives depuis longtemps. En avril, Téhéran a lancé plus de 300 missiles et drones sur Israël en représailles à une frappe ayant visé le consulat iranien à Damas, qui a coûté la vie à plusieurs hauts responsables du Corps des gardiens de la révolution.

L’assassinat d’Haniyeh est révélateur de la qualité remarquable des renseignements sur l’Iran dont Israël dispose actuellement. Ces dernières années, de nombreux scientifiques iraniens travaillant sur le programme nucléaire du pays ont été tués. Le « père » du programme, Mohsen Fakhrizadeh, a notamment été abattu par une mitrailleuse sophistiquée commandée à distance en 2020.

Toutefois, certains dirigeants du Hamas figurant sur la liste noire d’Israël sont, pour autant que l’on sache, toujours en vie. Apparemment, le chef politique du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, dirige toujours les opérations du groupe. En juillet, Israël a effectué une frappe qui aurait tué l’insaisissable chef militaire Mohammed Deif. Cependant, le Hamas n’a pas annoncé sa mort, et on sait que Deif avait déjà survécu à plusieurs tentatives d’assassinat.

La deuxième grande question est de savoir si le Hezbollah, basé au Liban, lancera une attaque contre Israël à la demande de l’Iran.

L’assassinat de Haniyeh survient quelques heures après une frappe aérienne israélienne dans le sud de Beyrouth, dans laquelle les responsables israéliens pensent avoir tué Fuad Shukr, un haut commandant du Hezbollah.

Si l’Iran devait riposter, il pourrait le faire par l’intermédiaire du Hezbollah au Liban. Un important barrage de missiles du Hezbollah pourrait potentiellement submerger le système de défense antimissile israélien Iron Dome.

L’Iran peut également faire appel à d’autres alliés, notamment des groupes chiites en Syrie et en Irak, ainsi que les Houthis au Yémen, qui ont déjà lancé une frappe de drone sur Tel-Aviv la semaine dernière, suivie d’une rapide riposte israélienne.

On l’aura compris : l’assassinat de Haniyeh est susceptible de provoquer une escalade significative dans la guerre de Gaza, et peut-être dans l’ensemble du Moyen-Orient.

Économie circulaire : comment lui donner une ampleur significative ?

Économie circulaire : comment lui donner une ampleur significative ?

Par Maria Figueroa-Armijos, EDHEC Business School

 

En moyenne, les modèles économiques circulaires représentent environ 15 % de la production dans tous les secteurs.

Les modèles économiques (ou business models) traditionnels, tenant pour référence le triptyque productiviste (exploitation, fabrication, mise au rebut), considèrent la nature comme étant prodigue d’une quantité infinie de ressources. Autrement dit, nos systèmes économiques sont conçus comme de vastes circuits ouverts qui n’ont de cesse de siphonner les ressources naturelles pour les transformer en produits qui, en bout de chaîne, sont entièrement ou en partie détruits.

Contrairement aux modèles économiques linéaires, les modèles circulaires se fondent sur un système à circuit fermé, qui vise à utiliser et transformer les matières circulant déjà dans l’économie, plutôt que d’en retirer à la nature. Ainsi, ces modèles circulaires présentent une empreinte environnementale plus faible sur deux plans : ils évitent l’exploitation des ressources naturelles et revalorisent les ressources qui pourraient être considérées comme des déchets.

La croissance exponentielle de la consommation mondiale, associée aux ruptures de chaîne d’approvisionnement dues à la crise sanitaire, aux bouleversements climatiques, réglementaires ou des marchés, a rendu plus évident l’impératif de faire évoluer nos pratiques commerciales vers les principes de l’économie circulaire en circuit fermé. Or, les stratégies commerciales qui valorisent des solutions et innovations systémiques circulaires peuvent permettre une plus grande efficacité d’utilisation des ressources et des économies annuelles estimées à mille milliards de dollars d’ici 2025, selon les chiffres de la fondation Ellen MacArthur lancée par la navigatrice britannique.

La restructuration systématique de nos modèles d’entreprise pourrait donc faire diminuer très largement la pression que subissent les écosystèmes naturels. Repenser la création de valeur afin d’éviter l’extraction de matières premières vierges lorsque des substituts déjà en circulation existent, ainsi qu’une refonte de relations au sein de la chaîne d’approvisionnement pour éviter le gaspillage, apparaissent comme deux moyens fondamentalement différents de produire et de consommer des biens et des services.

Dans mon dernier article de recherche publié dans le Research Handbook on Innovation for a Circular Economy, je propose un cadre d’orientation modulable pour piloter le développement de nouveaux modèles économiques qui nécessite de refondre en profondeur chacun de ses blocs constitutifs : les produits, les chaînes d’approvisionnement et les parcours clients. C’est déjà aujourd’hui le principe, par exemple, de la feuille de route du groupe de textile-habillement H&M pour parvenir à un « écosystème circulaire », développée en partenariat avec la Fondation Ellen MacArthur.

Certains des changements attendus impliquent la reconception de produits durables, permettant ainsi d’utiliser des matériaux recyclés ou réutilisés, de créer une logistique renversée, des réseaux de collaboration répliqués dans les chaînes d’approvisionnement existantes et d’élaborer des parcours clients qui valorisent les produits circulaires.

Avec cette refonte en trois blocs, les entreprises peuvent modifier, ajouter, créer ou transformer différentes dimensions dans le cadre modulable proposé, afin de repenser méthodiquement leurs processus au fur et à mesure de la mise en œuvre des applications circulaires. Par exemple, les diverses initiatives de la marque de vêtements Patagonia, qui s’est lancée à la recherche de la circularité depuis deux décennies, visent à redéfinir en priorité ses produits de sorte que l’entreprise puisse récupérer et utiliser tous ses déchets.

Malgré leur avantage concurrentiel durable certain, les modèles circulaires ne s’implantent cependant encore que dans des marchés de niche, ce qui signifie qu’ils bénéficient d’une part de marché plus faible par rapport aux modèles d’extraction traditionnels. En moyenne, les modèles économiques circulaires représentent environ 15 % de la production dans tous les secteurs. Néanmoins, les avancées technologiques, les changements générationnels, les risques commerciaux, ou encore la nouvelle réglementation supranationale au niveau de l’Union européenne augurent l’accélération de cette proportion.

Le plan d’action pour l’économie circulaire de l’UE adopté en 2020 dans le cadre du Pacte Vert européen introduit notamment des mesures comptant sur la participation des consommateurs, des entreprises et des citoyens selon un calendrier servant de prérequis pour devenir le premier continent climatiquement neutre d’ici à 2050.

Malgré leurs promesses, les modèles économiques circulaires doivent en effet encore relever un défi de taille : briser les barrières culturelles et commerciales. Une étude réalisée par Deloitte et l’université d’Utrecht a révélé que, malgré le battage médiatique et une appétence évidente pour les transformations du marché circulaire, tant les consommateurs que les entreprises rejettent les concessions qui doivent être faites à l’heure actuelle.

D’une part, les consommateurs sont partiellement inconscients des enjeux ou peu disposés à changer leurs habitudes de consommation, surtout lorsqu’ils sont pressés ou ont un budget limité. D’autre part, les entreprises doivent arbitrer entre satisfaire les intérêts des actionnaires, supporter les investissements initiaux élevés dans la transformation des processus, développer de nouveaux partenariats et de nouvelles voies d’accès au marché et former leurs collaborateurs aux processus circulaires. En outre, les matériaux circulaires (réutilisés, recyclés, upcyclés, biosourcés) restent toujours plus chers que les matériaux traditionnels (par exemple, les plastiques à base de pétrole).

Heureusement, le cumul de pression sociétale, d’intérêt politique et d’influence des investisseurs dessine une voie qui a peu de chances d’aboutir si elle suit un modèle d’économie linéaire. Selon un récent article publié par le Forum économique mondial, les entreprises nées dans la circularité seront des acteurs de premier plan dès 2030, précisément en raison de leurs modèles fondés sur des principes circulaires qui leur confèrent un avantage certain. La marque de produits d’hygiène avec moins de conditionnement Unbottled en France et son homologue Lush au Royaume-Uni en sont deux excellents exemples. Hormis les causes éthiques et environnementales qu’elles défendent, ces entreprises circulaires dès leur création proposent toutes deux plus de la moitié de leurs produits sans emballage. Bien qu’aucun modèle d’entreprise ne soit encore véritablement circulaire, la transformation semble donc avancer à grands pas.

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Par Maria Figueroa-Armijos, Associate Professor of Entrepreneurship, EDHEC Business School.

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

Récession économique : quelle ampleur?

Récession économique  : quelle ampleur? 

 

Un papier de Philippe Mabille s’interroge sur l’ampleur de la récession incontournable qui vient (dans la Tribune ,extrait)

 

 

Signe que le pouvoir n’est pas si tranquille, il annonce sans attendre l’élection des nouveaux députés des mesures fortes sur le pouvoir d’achat pour contrer la flambée des prix. Le paquet anti-inflation de Macron 2 suffira-t-il pour amadouer les électeurs sans inquiéter les marchés ?, Pas si sûr que Macron soit sauvé, et nous avec, par le « quoi qu’il en coûte ».

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, tonne qu’une hausse de 1 point des taux d’intérêt à long terme, c’est 40 milliards d’euros de charges de dette en plus : la capacité d’endettement de Macron s’amenuise donc comme peau de chagrin. Christine Lagarde, qui apparemment ne sera pas Premier ministre (elle est plus utile à Francfort pour freiner la hausse des taux, dit-on) se prépare à se résoudre à durcir le ton et les taux à partir de juillet.

Sur les marchés financiers, ça va secouer, a prévenu Jerome Powell, le puissant patron de la Réserve fédérale américaine qui a déjà enclenché un cycle de durcissement de sa politique monétaire qui « ne se fera pas sans douleur »

Le carnage a commencé pour les spéculateurs en crypto-monnaies qui vivent un véritable krach avec un bitcoin en forte chute (malgré un rebond vendredi) sous les 30.000 dollars.

Au-delà des cryptos, toute la bulle de la tech s’effondre, en particulier les stars du Nasdaq En Californie, la fête est finie, on se prépare déjà pour la récession qui vient et l’on se rappelle l’éclatement de la bulle internet avec nostalgie.

Les marchés financiers redécouvrent une règle d’or de l’investissement : normalement, la valeur des actions est liée au niveau des taux. La fin de l’argent gratuit fait d’autant plus mal que beaucoup d’investisseurs s’étaient endettés à taux zéro pour spéculer. Du coup, c’est la course au cash pour les grands fonds d’investissement.

« Toute la question est de savoir combien de morceaux de viande les banques centrales vont retirer à coup de scalpel du malade pour le soigner de ses excès ? », raconte un grand banquier… Cryptos, SPACs, Fintechs, Private Equity, bourses mondiales : cela va tanguer, dans un monde déstabilisé par la guerre en Ukraine et ses conséquences sur les prix de l’énergie et les chaînes d’approvisionnement.

Le confinement des grandes villes chinoises achève de ternir le tableau alors que le sommet mondial sur le Covid rappelle que sans vaccination mondiale, on n’est pas prêt de sortir de la pandémie.

Bien sûr, comme l’aurait dit, dans une formule restée célèbre, Edith Cresson, la Première Premier ministre évoquée plus haut, dans une petite phrase que lui a attribuée une journaliste de Paris Match : « la bourse ? J’en ai rien à cirer ! » (on s’en souvient d’autant plus que les marchés financiers se sont effondrés dans la foulée – pas à cause d’elle…). Vieille tradition française : de Gaulle n’a-t-il pas affirmé que la politique de la France «  ne se fait pas à la corbeille » ? Mais si, un peu quand même. Pour Emmanuel Macron, ce nouveau contexte sur les marchés va affecter sa capacité à mettre en œuvre la fameuse « planification écologique » qu’il veut piquer au programme de Mélenchon. Financer par un crédit de plus en plus cher un bouclier énergétique et alimentaire pour les Français les plus modestes ne va pas résister longtemps au mur de l’argent et des réalités. Quant à la transition écologique, que ce soit pour l’Etat, les entreprises et les ménages, il va bien falloir trouver quelqu’un pour payer les énormes investissements indispensables pour décarboner nos économies et nos industries. En Russie, les sanctions liées à la guerre en Ukraine promettent de faire plonger le pays en récession dès cette année.

Le contrecoup sera violent pour l’Occident alors que les premières coupures de gaz russe sont en train d’advenir via la Pologne. Au point que Berlin accuse Moscou de mener une guerre énergétique et que l’Union européenne dénonce un « pacte » entre la Russie et la Chine.

Bref, le baptême du nouveau gouvernement Macron II ne sera pas de tout repos. Inflation, récession, démondialisation, réchauffement climatique : on a connu période plus détendue. A l’image de Sagittarius A*, le trou noir découvert cette semaine au centre de la galaxie, qui absorbe toute l’énergie qui l’environne, le monde entre dans un trou noir de la croissance, avec une récession inévitable. Nous sommes peut-être tout simplement en train de sortir, douloureusement, de quinze ans d’aberrations économiques provoquées par la grande crise financière de 2008 ? Celle-ci a engendré un gonflement anormal du bilan des banques centrales qui a masqué l’inflation et soutenu artificiellement le prix des actifs (immobilier, bourses, crypto-actifs).

Covid France: alerte, cinquième vague de grande ampleur avec 47 000 contaminés en 24 heures

Covid France: alerte, cinquième vague de grande ampleur avec 47 000 contaminés en 24 heures

47.000 contaminations ont été enregistrées en 24 heures, contre 37.000 samedi, et 17.000 une semaine plus tôt.

La moyenne hebdomadaire progresse désormais de 50 %.. Une moyenne qui pourrait dépasser les 50 000 d’ici une semaine ou deux. Notons que cette vague n’intègre pas encore les éventuels effets du nouveau variant omicron. Le nombre de patients en soins critiques commence également à remonter, à 1.824 mardi, en hausse de 24 % sur une semaine.

Quatrième vague de Covid-19: Quelle ampleur ?

 

Quatrième vague de Covid-19: Quelle ampleur ?

     

Philippe Amouyel, professeur de santé publique au CHU de Lille, et Jérémie Guedj, chercheur à l’Inserm, passent au crible le variant delta, responsable de la quatrième vague de Covid-19 S’inquiètent de la vitesse de propagation de la quatrième vague Covid ( dans l’Opinion )

 

On compte en moyenne 19 000 cas positifs au Covid-19 chaque jour, en hausse d’environ 90 % sur une semaine. Les admissions en soins critiques augmentent de 73 % par rapport à la semaine dernière.Les experts considèrent à juste titre que la vaccination et les mesures barrières situent les meilleurs moyens de lutter contre le virus.. Reste que cette réflexion demeure pour l’instant pertinente pour les pays développés. En effet, il faudra au moins plusieurs années pour vacciner l’ensemble de la population mondiale. Actuellement seulement 20% de  de la population sont vaccinés dans les pays pauvres. Un temps largement suffisant pour développer de nouveaux variants encore plus contaminants qui viendront y compris y compris dans les pays développés.

 

« Si on continue à se vacciner au rythme où on se vaccine, les simulations et les modélisations de l’institut Pasteur à Paris montrent que finalement, la crainte que l’on avait d’atteindre d’ici trois semaines 4 000 hospitalisations quotidiennes pourrait tomber aux alentours de 2 500 et que si en plus un certain nombre de mesures barrières comme le pass sanitaire sont bien respectées, on pourrait espérer 2 000 », explique à l’Opinion Philippe Amouyel, professeur de santé publique au CHU de Lille.

Particulièrement forte, la quatrième vague s’explique par la présence du variant delta qui représente désormais 90% des cas, selon le site CovidTracker.

« Il se répand très vite mais il ne semble pas être plus virulent, c’est-à-dire entraîner des formes beaucoup plus graves que ce que l’on connaît jusqu’à présent, analyse Philippe Amouyel. Il entraîne des formes graves, la vaccination protège notamment contre ces formes graves, mais pour l’instant, pas apparemment de différence avec le variant alpha (britannique) si ce n’est cette contamination beaucoup plus grande qui amène bien sûr plus de gens en hospitalisation à un certain moment. »

Selon une étude chinoise publiée sur le site de la revue Nature, les personnes infectées par le variant delta auraient une charge virale jusqu’à 1 260 fois supérieure à celle des personnes infectées par la souche d’origine.

Une donnée reprise par le ministre de la Santé Olivier Véran au Sénat le 22 juillet : « La charge virale, c’est-à-dire la capacité, une fois que vous êtes infecté, à projeter vous même du virus serait 1 000 fois supérieure avec le variant delta qu’avec les variants précédents. »

« Les vaccins ARN (Pfizer, Moderna) en particulier, ont une très bonne efficacité, rappelle Jérémie Guedj de l’Inserm. En premier lieu contre les formes graves, c’est-à-dire l’hospitalisation. Mais ils ont même une efficacité contre les formes juste symptomatiques et ils gardent une efficacité extrêmement importante contre les infections asymptomatiques. Et là, si on revient à nos histoires de charge virale, une des raisons pour lesquelles ils marchent si bien, c’est que même un individu qui est infecté quand il est vacciné, sa charge virale, sa quantité de virus, va être nettement plus faible qu’un individu qui aurait été infecté mais qui ne serait pas vacciné.Et on estime que des individus vaccinés mais infectés vont avoir un risque de transmission qui va diminuer de 50% par rapport à un individu qui serait infecté mais non vacciné. Et donc ça  à avoir une infection moins symptomatique, une infection qui va être plus rapidement éliminée par l’organisme et qui va éviter d’aller vers tout cet emballement du système immunitaire qui peut aboutir, dans ces formes graves, à l’hospitalisation. »

Géants du numérique : les Etas-Unis veulent un accord mondial, mais de quelle ampleur

Géants du numérique : les Etas-Unis veulent un accord mondial,

mais de quelle ampleur ?

 

Les Etats unis soutiennent l’idée d’un  accord mondial actuellement en discussion sur les géants du numérique à l’OCDE. Le problème est de savoir quelle en sera l’ampleur car les soit surtout visées sont essentiellement américaines (plus certaines chinoises).

 

La taxation pourrait être assez symbolique pour ne pas remettre en cause l’hégémonie américaine dans ce domaine.

Dans un communiqué, le département américain du Trésor a indiqué que Janet Yellen avait souligné le soutien des Etats-Unis pour une reprise économique solide et présenté les projets de l’administration de Joe Biden pour appuyer l’emploi et les investissements aux Etats-Unis.

En janvier, le ministère français de l’Economie avait fait état d’une précédente discussion entre Bruno Le Maire et Janet Yellen lors de laquelle les deux représentants étaient convenus de la nécessité de trouver des solutions multilatérales en matière de taxation des entreprises multinationales.

Syrie-Irak : Hollande pour une action d’ampleur mais laquelle ?

Syrie-Irak : Hollande pour  une action d’ampleur  mais laquelle ?

Hollande prend déjà conscience des limites du futur plan européen concernant l’accueil des réfugiés et réclame une action d’ampleur pour limiter cet exode. De ce point de vue la décision de la France d’effectuer des opérations de reconnaissance aérienne en Syrie voir quelques frappes paraît assez désuète et inadapté aux enjeux si l’on en juge déjà par le résultat des  opérations aériennes effectuées en Irak qui n’ont pas empêché l’État islamique d’étendre son territoire. Or la stratégie internationale consiste pour l’instant à se limiter à des frappes aériennes chaque grand pays considérant qu’il serait dangereux et inopportun d’envoyer des troupes au sol. En outre ces frappes sont laissés à l’initiative de chaque État puisque l’alliance internationale est à la fois limitée et relativement virtuelle. C’est pourtant une véritable armée qu’il faut constituer car il faudra environ 150 000 hommes formés équipés et motivés pour abattre l’État islamique. C’est une nécessité  pour mettre fin à la barbarie de l’État islamique. Mais pour l’instant par peur des réactions de leur population les responsables des grands pays développés font preuve d’une certaine prudence voire d’une certaine hypocrisie vis-à-vis des moyens nécessaires à engager car il s’agira d’une guerre d’ampleur. Or pour l’instant l’Europe se limite aux aspects humanitaires. Pourtant  l’exode des populations fuyant la Syrie et l’Irak ne cessera qu’avec une « action d’ampleur » et un soutien aux pays voisins qui les accueillent, a reconnu  mardi François Hollande. Le président a ouvert à Paris une conférence internationale sur les victimes de violences ethniques et religieuses au Moyen-Orient, co-organisée par la France et la Jordanie. « L’urgence, elle est humanitaire », a déclaré François Hollande, évoquant la situation dans les camps de réfugiés en Turquie, au Liban, en Irak et en Jordanie.   »Si nous n’aidons pas plus les pays qui accueillent, si nous ne soutenons pas davantage les familles qui sont dans ces camps de réfugiés ou dispersées dans les pays voisins, alors non seulement il y aura des drames (…) mais il y aura cet exode, cet exode qui ne cessera pas s’il n’y a pas une action d’ampleur », a-t-il ajouté.  Un « plan d’action » a été adopté à l’issue de cette conférence.  Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a annoncé à la fin de la conférence un nouvel effort financier de la France pour soutenir le Liban, la Jordanie, la Turquie et l’Irak qui supportent le poids des réfugiés.  Paris leur a déjà consacré près de 100 millions d’euros et 25 millions supplémentaires financeront (à hauteur de 10 millions) un fonds d’urgence qui se concentrera sur des projets, comme des logements à Erbil, dans le Kurdistan irakien, et les camps dans les pays voisins de la Syrie pour 15 millions. « Nous ne laisserons pas la diversité millénaire du Moyen-Orient disparaître sans réagir, » a déclaré Laurent Fabius a l’issue d’un point de presse avec son homologue jordanien.

 

Consommation des ménages : après la baisse de juillet, hausse de même ampleur en août

Consommation des ménages : après la baisse de juillet, hausse de même ampleur en août

 

Finalement en août la consommation des ménages retrouve son niveau de juillet. Sans doute un effet du mauvais temps  de juillet qui avait pesé sur les dépenses de  vacances  (dépense alimentaires et carburant)..  Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques, la consommation des ménages a été portée par un rebond des dépenses alimentaires, qui avaient baissé en juillet.  Les dépenses de consommation des ménages en biens ont progressé de 0,7% en août en France, effaçant une baisse de même ampleur en juillet, a annoncé mardi l’Insee. L’institut a dans le même temps révisé à +0,8% le chiffre de juin contre +0,9% annoncé précédemment. « Le repli de la dépense en produits alimentaires contribue principalement à la baisse d’ensemble en juillet. La hausse du mois d’août est imputable à un rebond des dépenses alimentaires, en énergie et en biens fabriqués divers », a indiqué l’Institut national de la statistique et des études économiques dans un communiqué.




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