Archive pour le Tag 'Américains'

Taxes douanières : l’UE menace de taxer automobiles et avions américains

Taxes douanières : l’UE menace de taxer automobiles et avions américains

Bruxelles a menacé ce jeudi 8 mai de taxer pour 95 milliards d’euros d’importations américaines, dont les voitures et avions, en cas d’échec des négociations pour mettre fin aux droits de douane de Donald Trump sur les produits européens.

L’exécutif européen a annoncé avoir lancé «une consultation publique» sur une longue liste de produits fabriqués aux États-Unis, qui seraient potentiellement touchés par des droits de douane européens.

Cette liste inclut aussi des équipements électriques, batteries, appareils électroménagers, ainsi que des produits agricoles (fruits, légumes) ou agroalimentaires comme les spiritueux, dont les vins et le bourbon. Ces importations «pourraient faire l’objet de mesures de rétorsion» si les États-Unis maintiennent les surtaxes visant les exportations de l’UE au terme des négociations en cours.

Au cours des derniers mois, l’Union européenne a été frappée à trois reprises par des droits de douane de l’administration américaine : 25% sur l’acier et l’aluminium, annoncés mi-mars, 25% sur les automobiles, puis 20% sur tous les autres produits européens, en avril. Cette dernière surtaxe a été suspendue jusqu’en juillet pour tenter de rechercher une issue négociée au différend commercial. Mais des droits de douane de 10% restent tout de même appliqués sur la plupart des biens exportés aux États-Unis par les Vingt-Sept.

Mi-mars, l’Union européenne a choisi de montrer les muscles en réplique aux mesures sur l’acier et l’aluminium. Elle a alors annoncé des droits de douane jusqu’à 25% sur une première liste d’importations américaines pour 26 milliards d’euros. . Les surtaxes européennes restent suspendues aux négociations en cours, prévues jusqu’en juillet, ne seront appliquées qu’en cas d’échec des discussions.

Dépendance technologique aux services américains : 265 milliards d’euros

Dépendance technologique aux services américains : 265 milliards d’euros

D’après une étude inédite sur la dépendance technologique de l’Europe, commandée par le Cigref pour nourrir la réflexion de la deuxième édition des Rencontres Numérique de Strasbourg, Le coût de la dépendance numérique serait de l’art de 265 milliards.

À l’occasion de ces rencontres, l’économiste Nicolas Bouzou, directeur du cabinet Asterès a dévoilé et commenté les résultats de l’étude. Celle-ci propose une première estimation de l’impact économique des achats de logiciels et services cloud américains par les entreprises européennes. Cette analyse novatrice met en lumière d’une part le manque de transparence des données concernant les flux commerciaux internationaux et appelle d’autre part à une mobilisation renforcée pour réduire cette dépendance.

3 constats principaux sont à retenir de l’étude :

80% du total des dépenses liées aux logiciels et services cloud à usage professionnel en Europe est passé auprès d’entreprises américaines, ce qui représente un volume de 265 milliards d’euros.

Ces dépenses concernant exclusivement le périmètre des logiciels et services cloud à usage professionnel représentent aux USA environ 2 millions d’emplois directs, indirects et induits.

L’étude se projette également sur des scénarios d’avenir. Si, en 2035, 15% de ces dépenses étaient retenues au sein de l’économie européenne, elles entraîneraient la création d’environ 500 000 emplois directs, indirects et induits au profit de celle-ci.

Douze États américains contestent les droits de douane de Trump

Douze États américains contestent les droits de douane de Trump

Une alliance de douze États américains a contesté mercredi en justice les droits de douane imposés par Donald Trump, car leurs responsables démocrates estiment que le président ne pouvait pas les instituer sans l’accord du Congrès.

«Le plan de droits de douane insensé du président Trump est non seulement imprudent sur le plan économique, mais il est également illégal», a dénoncé la procureure générale d’Arizona, Kris Mayes, dans un communiqué. Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump a fait chuter les bourses mondiales en remettant en cause des décennies de libre-échange.

«En revendiquant le pouvoir d’imposer des droits de douane considérables et en constante évolution sur tous les produits entrant aux États-Unis qu’il choisit, pour toute raison qu’il juge commode de déclarer comme urgence, le président a bouleversé l’ordre constitutionnel et plongé l’économie américaine dans le chaos», détaille la plainte, déposée devant le tribunal de commerce international des États-Unis.«

Droits de douane. « Taxer les produits américains stratégiques »

Droits de douane. « Taxer les produits américains stratégiques »

Face aux menaces de Donald Trump d’imposer des droits de douane sur les produits européens, l’Union européenne se prépare à une riposte. Une série de mesures sont envisagées, visant à augmenter les tarifs douaniers sur les produits américains, tout en cherchant à limiter les effets négatifs sur les consommateurs européens. Par Michael Landesmann, Oliver Reiter et Louise Curran dans La Tribune (*)

Même si les guerres commerciales ne font généralement que des perdants, l’Union européenne ne se laissera pas faire. Après l’annonce par Donald Trump d’une avalanche de droits de douane sur les produits du Vieux Continent, l’heure est à la préparation de la riposte, avec une volonté d’augmenter en retour les tarifs douaniers sur les produits américains. Mais quels produits américains viser prioritairement ?

On a parlé ces dernières semaines d’augmenter les droits de douane sur des biens iconiques, qui représentent des archétypes de l’Amérique, ou qui proviennent majoritairement d’États pro-Trump, constituant ainsi des outils de lutte politique. Ces produits ont l’avantage d’avoir une valeur symbolique. Par ailleurs, et ce n’est pas un détail, la hausse de leurs prix aura peu d’impact sur le portefeuille de la majorité des consommateurs européens, ne risquant donc pas d’entraîner des mouvements sociaux d’ampleur. On peut se passer de Bourbon sans grande difficulté.

Les gains financiers que pourrait procurer à l’Europe une augmentation des taxes sur ce type de produits est cependant très faible et l’impact sur l’économie américaine assez minime. On peut craindre également des effets délétères pour certaines industries européennes frappées en représailles, notamment les producteurs d’alcool dépendant de l’export comme le cognac français.

S’attaquer aux services, surtout numériques, comme il en est question désormais est-il la solution ? Une partie de la solution, très certainement, mais frapper l’Amérique industrielle en son cœur est également nécessaire pour jouer la dissuasion. La Commission en est bien consciente et le sujet est au cœur des débats à Bruxelles.

Les travaux que nous avons menés dans le cadre du projet de recherche européen TWIN SEEDS, peuvent être utiles dans ce contexte. Ils indiquent comment il serait possible de peser davantage face à Donald Trump, en mettant sous pression l’industrie américaine, en levant des taxes significatives, tout en minimisant les désavantages pour l’Europe.

Il s’agit de frapper là où cela fait le plus mal, dans des secteurs où les produits américains arrivent en masse en Europe, mais en préservant autant que possible le bien-être des Européens, donc en générant des hausses de prix qui soient soutenables pour les consommateurs, ce que notre algorithme prend en compte.

Les biens qui semblent les meilleures cibles dans cette perspective sont parfois des biens intermédiaires, vendus à l’industrie et peu identifiés par le grand public, ou des biens standards qui n’ont pas une image de marque spécialement américaine.

Les taxes devraient ainsi viser les importations de produits chimiques, métallurgiques, électroniques, les machines-outils, les véhicules et les équipements de transport… Des produits peu évoqués actuellement dans les débats, mais pour lesquels l’industrie européenne pourrait monter en puissance assez rapidement et prendre le relais des importations américaines.

Prenons les équipements de transport fabriqués aux États-Unis. Augmenter leurs taxes de 20% à leur entrée dans l’Union permettrait de réduire leurs achats en Europe de plus de 40%. Cela correspond à une diminution du montant des importations américaines de plus de 7 milliards d’euros. Ces équipements seraient selon nos estimations remplacées à hauteur de 5 milliards, par des équivalents produits dans l’Union.

Une hausse similaire des tarifs douaniers sur les produits chimiques aurait également des conséquences globalement positives : de la même manière une diminution des achats européens de produits américains de 40%, ce qui représente une perte pour l’industrie américaine de 5,5 milliards d’euros, avec, en Europe, une hausse de la consommation de produits locaux à hauteur de plus de 4 milliards.

Accroître les droits sur les produits alimentaires et les boissons est par comparaison beaucoup moins impactant, avec une balance commerciale améliorée de moins de 1,5 milliard par la diminution des importations américaines.

En raisonnant ainsi, en optimisant le choix des produits américains taxés, il devient possible de diminuer très significativement l’impact négatif pour l’Europe des mesures tarifaires annoncées par Donald Trump. Un atout clé dans de futures négociations.

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(*) Michael Landesmann et Oliver Reiter, économistes au Vienna Institute for International Economic Studies (WIIW), et Louise Curran, professeur de stratégie à TBS Education, tous participants au projet de recherche européen TWIN SEEDS

Droits douaniers américains. Ils vont assommer l’économie mondiale

Droits douaniers américains. Ils vont assommer l’économie mondiale

Trump vient sans doute de lancer un processus qui risque de tuer la croissance mondiale avec une hausse généralisée des taxes douanières. Des droits de douane d’au moins 10% sur tous les produits importés mais qui peuvent aller jusqu’à 49 % pour certains pays.

La conséquence immédiate est évidemment la réaction des bourses mondiales qui risquent de plonger durablement non seulement en raison du renchérissement du coût des échanges mais tout autant des incertitudes que cela créent chez les acteurs économiques. Tout n’est pas en effet totalement joué car nombre de pays vont réagir et Trump peut encore évoluer. Il restera aussi à persuader le parlement américain car les oppositions à cette politique de matraquage douanier rencontrent de plus en plus d’adeptes mêmes chez les républicains.

Le président républicain a annoncé que les biens en provenance de Chine seraient désormais assortis de droits de douane fixés à 34%, contre 20% pour ceux en provenance des pays de l’Union européenne. Les taux ont été fixés à 24% pour le Japon, 26% pour l’Inde, 31% pour la Suisse ou encore 46% pour le Vietman. « Depuis des décennies, notre pays a été pillé, saccagé, violé et dévasté par des nations proches et lointaines, des alliés comme des ennemis », a asséné Donald Trump, vantant un « âge d’or » à venir pour l’économie américaine.

Droits de douane américains :ils vont assommer économie mondiale

Droits de douane américains :ils vont assommer économie mondiale

Trump vient sans doute de lancer un processus qui risque de tuer la croissance mondiale avec une hausse généralisée des taxes douanières. Des droits de douane d’au moins 10% sur tous les produits importés mais qui peuvent aller jusqu’à 49 % pour certains pays.

La conséquence immédiate est évidemment la réaction des bourses mondiales qui risquent de plonger durablement non seulement en raison du renchérissement du coût des échanges mais tout autant des incertitudes que cela créent chez les acteurs économiques. Tout n’est pas en effet totalement joué car nombre de pays vont réagir et Trump peut encore évoluer. Il restera aussi à persuader le parlement américain car les oppositions à cette politique de matraquage douanier rencontrent de plus en plus d’adeptes mêmes chez les républicains.

Le président républicain a annoncé que les biens en provenance de Chine seraient désormais assortis de droits de douane fixés à 34%, contre 20% pour ceux en provenance des pays de l’Union européenne. Les taux ont été fixés à 24% pour le Japon, 26% pour l’Inde, 31% pour la Suisse ou encore 46% pour le Vietman. « Depuis des décennies, notre pays a été pillé, saccagé, violé et dévasté par des nations proches et lointaines, des alliés comme des ennemis », a asséné Donald Trump, vantant un « âge d’or » à venir pour l’économie américaine.

Ces droits de douane seront imposés à partir des 5 et 9 avril, a annoncé la Maison Blanche dans la foulée : le 5 avril pour les droits de douane d’au moins 10% sur tous les produits entrant aux Etats-Unis, et le 9 avril pour les droits de douane majorés visant des géants comme la Chine et l’Union européenne.

Les surtaxes présentées par Donald Trump sont calculées de manière à refléter les droits de douane que les pays imposent aux produits américains, mais aussi les barrières dites non tarifaires mises par ces pays à l’entrée de produits américains. Par exemple : des réglementations sanitaires et des normes environnementales, ou encore la TVA.

Les dirigeants étrangers espèrent donc qu’une fois passé les annonces « chocs », les négociations pourront commencer avec l’ancien promoteur immobilier, qui se présente comme un spécialiste du « deal ». Et pour cause, si le républicain a déjà augmenté les droits de douane sur des produits venant de Chine, de même que tout l’acier et l’aluminium entrant aux Etats-Unis, il a aussi déjà fait marche arrière .

Coût des Droits de douane américains : 0,5% de PIB » à la France ?

Coût des Droits de douane américains : 0,5% de PIB » à la France ?

Dans un entretien au « Parisien », Bayrou estime que l’augmentation considérable des droits de douane américain devrait coûter au moins 0,5 % de PIB à la France. Une évaluation sans doute tout à fait approximative , personne n’est en effet en capacité de décrire avec précision les conséquences économiques de la formidable augmentation des taxes douanières de Trump sur l’économie mondiale.

L’hypothèse d’une récession internationale à commencer par les aux États-Unis est possible. Du coup la France qui tutoie déjà la stagnation verrait son activité plonger aussi dans le rouge. La décision du président américain est d’une telle ampleur que bien peu d’experts seraient en capacité d’apprécier les conséquences à court terme mais aussi à moyen terme car on pourrait assister à une transformation profonde de la nature et de l’ampleur des échanges. Pour les meilleurs on peut seulement prévoir une envolée de l’inflation aux États-Unis d’abord et qui va affecter le pouvoir d’achat et la croissance

Le Premier ministre François Bayrou estime que les hausses de droits de douane décidées par Donald Trump peuvent coûter « plus de 0,5% du PIB » à la France, dans un entretien au Parisien dimanche(Nouvelle fenêtre) mis en ligne samedi 5 avril. « Le risque de pertes d’emplois est absolument majeur, comme celui d’un ralentissement économique, d’un arrêt des investissements », juge le chef du gouvernement. « La déstabilisation qu’il a fait naître fragilisera pour longtemps l’économie mondiale », ajoute François Bayrou, dont la volonté est « de tenir l’objectif du retour aux 3% [de déficit public] en 2029. Mais la crise peut tout changer », admet-il.

Economie-Droits de douane américains : les conséquences pour l’industrie automobile mondiale

Economie-Droits de douane américains : les conséquences pour l’industrie automobile mondiale

Donald Trump, le président des États-Unis, a mis sa menace à exécution en annonçant mercredi 26 mars des droits de douane de 25 % sur les véhicules automobiles qui ne sont pas produits aux États-Unis. Les constructeurs chinois mais aussi européens pourraient être lourdement touchés. Mais aussi l’industrie automobile mexicaine et canadienne. Quels pays et quels constructeurs sont les plus exposés ?

par Vincent Vicard
Économiste, adjoint au directeur, CEPII

Pauline Wibaux
Économiste, CEPII

Thierry Mayer
Professeur d’économie à Sciences-Po, conseiller scientifique, CEPII

Déclaration d’intérêts dans The Conversation

Le secteur automobile tient une place centrale dans les déclarations de Donald Trump sur les déficits commerciaux et les menaces de mesures protectionnistes à l’encontre de l’Union européenne (UE) comme du Canada ou du Mexique. S’élevant à 270 milliards de dollars en 2023, soit près du quart du déficit commercial total des États-Unis, le déficit sur les échanges de véhicules automobiles est en effet l’un des principaux postes du déficit commercial américain après les biens de consommation.

Les droits de douane annoncés par Donald Trump avant son élection couvrent un spectre beaucoup plus large de produits puisqu’il a menacé d’instaurer des droits de douane de 10 voire 20 points de pourcentage supplémentaires sur l’ensemble des importations américaines. Depuis son élection, les pays visés explicitement constituent d’importants pays d’origine des véhicules automobiles vendus sur le marché américain : Mexique et Canada, sous la menace de droits de 25 %, et l’Union européenne menacée de 10 % de droits de douane supplémentaire. À eux seuls, le Mexique et le Canada ont exporté 2,6 millions de véhicules particuliers vers les États-Unis en 2023, soit 21 % des ventes totales du marché (l’UE représente 6 %), sans compter les pièces et composants qui peuvent traverser plusieurs fois les frontières.

De tels niveaux de droits de douane auraient assurément un impact majeur sur les tissus industriels « automobile » des pays visés, mais aussi par ricochet sur les constructeurs automobiles opérant dans ces pays. Le secteur automobile se caractérise en effet par sa dimension locale ou continentale, de telle sorte que les constructeurs investissent dans des unités de production proches de leurs marchés de consommation. Soit, pour les consommateurs américains, des usines aux États-Unis ou en Amérique du Nord.

Volkswagen, par exemple, ne produit que 40 % de ses véhicules vendus aux États-Unis en Allemagne, contre près des deux tiers en Amérique du Nord. Son usine de Chattanooga dans l’État du Tennessee, où sont produites les Passat, Atlas et ID4, lui assure un accès aux consommateurs américains sans droits de douane. Alors que celle de Puebla, au Mexique – la plus grande du pays, produit des modèles comme la Jetta, la Tiguan ou la Taos. La mise en place de droits de douane sur les importations en provenance du Mexique affecterait donc directement les ventes des modèles produits dans l’usine de Puebla, et incitera Volkswagen à modifier ses décisions d’approvisionnement pour le marché américain.

Pour étudier ces réactions, nous utilisons un modèle de choix de production et de localisation de l’activité des entreprises multinationales dans le secteur automobile. Celui-ci considère les décisions de production et d’approvisionnement au niveau de chaque entreprise multinationale. Il évalue aussi comment l’instauration et le maintien de barrières tarifaires sur le moyen terme modifient le niveau des ventes et le lieu de production de chaque modèle pour un marché national donné (à plus long terme, les entreprises sont susceptibles de fermer et d’ouvrir des usines). Les simulations effectuées s’appuient sur les flux observés en 2023 pour les véhicules particuliers (excluant notamment les pick-ups).

Sans surprise, l’impact des annonces récentes de Donald Trump (droits de douane de 25 % sur le Canada et le Mexique et droits de douane additionnels de 10 % pour l’UE, soit 12,5 % en ajoutant les droits de douane de 2,5 % existant aujourd’hui sur les importations de véhicules particuliers par les États-Unis) serait massif pour les industries automobiles canadiennes et mexicaines, qui connaîtraient des baisses de production de 71 % et de 57 % respectivement.

Les pays européens moins exposés que le Canada et le Mexique
Plusieurs pays européens seraient également touchés, la Suède et l’Italie en tête avec des baisses de production supérieures à 7 % et 4 % respectivement. La Slovaquie, la Hongrie et l’Allemagne connaîtraient également une baisse de leur production, bien que plus limitée.

De l’autre côté, la production automobile américaine progresserait de 26 %. Cette hausse se ferait cependant au détriment des consommateurs qui verraient les prix augmenter. À noter que la mise en œuvre de représailles tarifaires des pays visés par les mesures américaines aurait peu d’impact sur la production du Mexique ou du Canada mais réduirait la hausse de la production sur le territoire des États-Unis de 7 points de pourcentage, à + 19 %.

Les effets sur les constructeurs ne recoupent pas nécessairement ceux sur leur pays d’origine. Leur exposition au conflit commercial en cours dépend de leurs lieux de production et de leur capacité à allouer à nouveau leur production à destination des consommateurs américains dans des usines non ciblées par des droits de douane.

Volkswagen, Stellantis, et dans une moindre mesure Honda, qui importent aujourd’hui plus du tiers de leurs véhicules particuliers vendus aux États-Unis du Mexique ou du Canada, serait les plus touchés, avec des baisses de ventes d’environ 152 000 véhicules pour Volkswagen et 90 000 pour Stellantis (tableau 2, plus bas). Au sein de ces constructeurs, certaines marques seraient particulièrement affectées. Par exemple, Chrysler (une marque de Stellantis), dont l’ensemble des véhicules particuliers vendus aux États-Unis sont produits au Canada, verrait ses ventes sur le marché américain chuter de près de 50 %.

De manière intéressante, certains constructeurs perdraient particulièrement à la mise en place de représailles commerciales, comme Ford, Stellantis ou BMW. Non seulement ces constructeurs exportent des États-Unis vers les pays ciblés mais leurs importations de biens intermédiaires de leur pays d’origine seraient également affectées par les représailles commerciales.

Plusieurs constructeurs bénéficieraient en revanche des droits de douane imposés par le gouvernement Trump. Parmi les marques américaines, General Motors et Tesla verraient leur production augmenter de 42 000 et 81 000 véhicules. Des gagnants également parmi les constructeurs asiatiques – Hyundai, Subaru et Toyota – qui produisent largement aux États-Unis ou importent du reste du monde pour servir les consommateurs américains.

Les résultats de nos simulations confirment que la mise en place de droits de douane sur les importations en provenance du Canada et du Mexique aurait des impacts dramatiques sur la production automobile des deux pays s’ils étaient maintenus sur le long terme. Pour l’UE, la menace de droits additionnels de 10 % aurait un impact plus limité sur la production. Certains constructeurs européens (Volkswagen et Stellantis), qui produisent au Canada et au Mexique, seraient cependant particulièrement exposés au conflit commercial en cours. Les mesures réellement mises en place par l’administration américaine sont susceptibles de largement évoluer, comme le montrent ces premières semaines de présidence de Donald Trump, et nécessiteront d’en réévaluer les conséquences pour les pays ciblés et les constructeurs.

Droits de douane américains : les conséquences pour l’industrie automobile mondiale

Droits de douane américains : les conséquences pour l’industrie automobile mondiale

Donald Trump, le président des États-Unis, a mis sa menace à exécution en annonçant mercredi 26 mars des droits de douane de 25 % sur les véhicules automobiles qui ne sont pas produits aux États-Unis. Les constructeurs chinois mais aussi européens pourraient être lourdement touchés. Mais aussi l’industrie automobile mexicaine et canadienne. Quels pays et quels constructeurs sont les plus exposés ?

par Vincent Vicard
Économiste, adjoint au directeur, CEPII

Pauline Wibaux
Économiste, CEPII

Thierry Mayer
Professeur d’économie à Sciences-Po, conseiller scientifique, CEPII

Déclaration d’intérêts dans The Conversation

Le secteur automobile tient une place centrale dans les déclarations de Donald Trump sur les déficits commerciaux et les menaces de mesures protectionnistes à l’encontre de l’Union européenne (UE) comme du Canada ou du Mexique. S’élevant à 270 milliards de dollars en 2023, soit près du quart du déficit commercial total des États-Unis, le déficit sur les échanges de véhicules automobiles est en effet l’un des principaux postes du déficit commercial américain après les biens de consommation.

Les droits de douane annoncés par Donald Trump avant son élection couvrent un spectre beaucoup plus large de produits puisqu’il a menacé d’instaurer des droits de douane de 10 voire 20 points de pourcentage supplémentaires sur l’ensemble des importations américaines. Depuis son élection, les pays visés explicitement constituent d’importants pays d’origine des véhicules automobiles vendus sur le marché américain : Mexique et Canada, sous la menace de droits de 25 %, et l’Union européenne menacée de 10 % de droits de douane supplémentaire. À eux seuls, le Mexique et le Canada ont exporté 2,6 millions de véhicules particuliers vers les États-Unis en 2023, soit 21 % des ventes totales du marché (l’UE représente 6 %), sans compter les pièces et composants qui peuvent traverser plusieurs fois les frontières.

De tels niveaux de droits de douane auraient assurément un impact majeur sur les tissus industriels « automobile » des pays visés, mais aussi par ricochet sur les constructeurs automobiles opérant dans ces pays. Le secteur automobile se caractérise en effet par sa dimension locale ou continentale, de telle sorte que les constructeurs investissent dans des unités de production proches de leurs marchés de consommation. Soit, pour les consommateurs américains, des usines aux États-Unis ou en Amérique du Nord.

Volkswagen, par exemple, ne produit que 40 % de ses véhicules vendus aux États-Unis en Allemagne, contre près des deux tiers en Amérique du Nord. Son usine de Chattanooga dans l’État du Tennessee, où sont produites les Passat, Atlas et ID4, lui assure un accès aux consommateurs américains sans droits de douane. Alors que celle de Puebla, au Mexique – la plus grande du pays, produit des modèles comme la Jetta, la Tiguan ou la Taos. La mise en place de droits de douane sur les importations en provenance du Mexique affecterait donc directement les ventes des modèles produits dans l’usine de Puebla, et incitera Volkswagen à modifier ses décisions d’approvisionnement pour le marché américain.

Pour étudier ces réactions, nous utilisons un modèle de choix de production et de localisation de l’activité des entreprises multinationales dans le secteur automobile. Celui-ci considère les décisions de production et d’approvisionnement au niveau de chaque entreprise multinationale. Il évalue aussi comment l’instauration et le maintien de barrières tarifaires sur le moyen terme modifient le niveau des ventes et le lieu de production de chaque modèle pour un marché national donné (à plus long terme, les entreprises sont susceptibles de fermer et d’ouvrir des usines). Les simulations effectuées s’appuient sur les flux observés en 2023 pour les véhicules particuliers (excluant notamment les pick-ups).

Sans surprise, l’impact des annonces récentes de Donald Trump (droits de douane de 25 % sur le Canada et le Mexique et droits de douane additionnels de 10 % pour l’UE, soit 12,5 % en ajoutant les droits de douane de 2,5 % existant aujourd’hui sur les importations de véhicules particuliers par les États-Unis) serait massif pour les industries automobiles canadiennes et mexicaines, qui connaîtraient des baisses de production de 71 % et de 57 % respectivement.

Les pays européens moins exposés que le Canada et le Mexique
Plusieurs pays européens seraient également touchés, la Suède et l’Italie en tête avec des baisses de production supérieures à 7 % et 4 % respectivement. La Slovaquie, la Hongrie et l’Allemagne connaîtraient également une baisse de leur production, bien que plus limitée.

De l’autre côté, la production automobile américaine progresserait de 26 %. Cette hausse se ferait cependant au détriment des consommateurs qui verraient les prix augmenter. À noter que la mise en œuvre de représailles tarifaires des pays visés par les mesures américaines aurait peu d’impact sur la production du Mexique ou du Canada mais réduirait la hausse de la production sur le territoire des États-Unis de 7 points de pourcentage, à + 19 %.

Les effets sur les constructeurs ne recoupent pas nécessairement ceux sur leur pays d’origine. Leur exposition au conflit commercial en cours dépend de leurs lieux de production et de leur capacité à allouer à nouveau leur production à destination des consommateurs américains dans des usines non ciblées par des droits de douane.

Volkswagen, Stellantis, et dans une moindre mesure Honda, qui importent aujourd’hui plus du tiers de leurs véhicules particuliers vendus aux États-Unis du Mexique ou du Canada, serait les plus touchés, avec des baisses de ventes d’environ 152 000 véhicules pour Volkswagen et 90 000 pour Stellantis (tableau 2, plus bas). Au sein de ces constructeurs, certaines marques seraient particulièrement affectées. Par exemple, Chrysler (une marque de Stellantis), dont l’ensemble des véhicules particuliers vendus aux États-Unis sont produits au Canada, verrait ses ventes sur le marché américain chuter de près de 50 %.

De manière intéressante, certains constructeurs perdraient particulièrement à la mise en place de représailles commerciales, comme Ford, Stellantis ou BMW. Non seulement ces constructeurs exportent des États-Unis vers les pays ciblés mais leurs importations de biens intermédiaires de leur pays d’origine seraient également affectées par les représailles commerciales.

Plusieurs constructeurs bénéficieraient en revanche des droits de douane imposés par le gouvernement Trump. Parmi les marques américaines, General Motors et Tesla verraient leur production augmenter de 42 000 et 81 000 véhicules. Des gagnants également parmi les constructeurs asiatiques – Hyundai, Subaru et Toyota – qui produisent largement aux États-Unis ou importent du reste du monde pour servir les consommateurs américains.

Les résultats de nos simulations confirment que la mise en place de droits de douane sur les importations en provenance du Canada et du Mexique aurait des impacts dramatiques sur la production automobile des deux pays s’ils étaient maintenus sur le long terme. Pour l’UE, la menace de droits additionnels de 10 % aurait un impact plus limité sur la production. Certains constructeurs européens (Volkswagen et Stellantis), qui produisent au Canada et au Mexique, seraient cependant particulièrement exposés au conflit commercial en cours. Les mesures réellement mises en place par l’administration américaine sont susceptibles de largement évoluer, comme le montrent ces premières semaines de présidence de Donald Trump, et nécessiteront d’en réévaluer les conséquences pour les pays ciblés et les constructeurs.

Les Français pour le boycott des produits américains

Les Français pour le boycott des produits américains

Près d’un tiers des Français (32 %) déclare actuellement boycotter des produits d’une marque ou d’une entreprise des États-Unis. Un rejet en signe de protestation contre Donald Trump .

D’après une étude Ifop réalisée pour le site de tourisme NYC.fr* près d’un tiers (32 %) déclare déjà boycotter actuellement des produits d’une marque ou d’une entreprise basée outre-Atlantique.

Il ressort de cette étude que Coca-Cola est la marque la plus boycottée par les Français (citée par 48 % des personnes interrogées). Suivie par McDonald’s (44 %) et Tesla (19 %), le constructeur automobile détenu par Elon Musk en pleine zone de turbulences. Une autre de ses entreprises, le réseau social X, fait également l’objet d’un rejet (10 % des sondés). Tout comme les enseignes de restauration rapide Starbucks (15 %) et KFC (12 %).

Interrogé sur le devenir de cette mobilisation, plus d’un Français sur deux (57 %) affirme avoir l’intention de boycotter des produits ou services de marques américaines dans les mois à venir.

*Étude Ifop pour NYC.fr réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 14 au 17 mars 2025 auprès d’un échantillon national de 1 000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Services secrets américains : le grand désordre de Trump

Services secrets américains : le grand désordre de Trump

La diffusion sur la place publique d’information ultra secrètes démontre à l’évidence la pagaille que crée la bande de trump dans les institutions pourtant les plus sérieuses et constitue sans doute l’une des failles de sécurité les plus retentissantes de l’histoire militaire américaine récente.

La présidence américaine a confirmé les propos d’un journaliste américain a été inclus dans un groupe discussion de diplomates américains, incluant le vice-président des États-Unis, dont le sujet portait sur des bombardements contre les Houthis au Yémen.

La Maison Blanche a confirmé ce lundi 24 mars que le rédacteur en chef du magazine The Atlantic avait été inclus par erreur dans un groupe de discussion ultra-confidentielles de hauts responsables américains, consacré à des frappes contre les Houthis.

Cette révélation constitue sans doute l’une des failles de sécurité les plus retentissantes de l’histoire militaire américaine récente.

Droits de douane américains: l’Europe riposte aussi

Droits de douane américains: l’Europe riposte aussi

La riposte de l’Europe à la décision américaine d’augmenter les droits de douane de 25 % sur l’acier l’aluminium aura été rapide, déterminée mais cependant proportionnée. En effet les hausses décidées par l’union européenne porteront sur le même montant d’échange autour d’une trentaine de milliards de dollars de biens américains importés.

De toute manière, ces hausses de taxes douanières réciproques vont peser de manière très négative sur le volume des échanges sur la croissance des pays concernés. On peut imaginer que les résultats de cette politique catastrophique et que des revirements américains, surtout de la part de trame, pourrait être intervenir. Ceci étend le mal est fait pour une grande partie car il a en outre instillé l’instabilité et l’inquiétude dans les échanges internationaux et dans les économies internes

Economie-Boycotter les produits américains ?

Economie-Boycotter les produits américains ?

Une double raison pour boycotter les produits américains l’alignement honteux de Trump sur la politique de Poutine mais aussi les droits de douane exorbitants imposés à la plupart des concurrents américains. Le mouvement prend de l’ampleur au Canada et en Europe et pourrait émerger un peu plus en France progressivement. Par exemple sur des produits comme McDo qui est à la gastronomie ce que Trump est à la morale : toxique !

 

 

Au Canada, les appels à boycotter les produits américains se sont multipliés ces dernières semaines, relayés par des associations de consommateurs et amplifiés sur les réseaux sociaux avec le #BoycottUSA. Le secteur touristique est l’un des premiers touchés par ce rejet. Plusieurs groupes d’influence et acteurs économiques locaux estiment que ce boycott pourrait représenter un manque à gagner de plus de 2 milliards de dollars pour l’économie touristique américaine. En effet, les Canadiens, habitués à passer leurs vacances aux États-Unis, revoient déjà leurs plans de voyage, préférant des destinations locales ou européennes.

En Europe, la dynamique de rejet prend également de l’ampleur. À commencer par la Scandinavie, où les mobilisations éthiques et environnementales rencontrent déjà un fort écho. Le rejet des produits américains semble donc s’inscrire dans une tendance plus large de consommation responsable. Plusieurs enseignes danoises et suédoises ont commencé à revoir leurs approvisionnements, limitant volontairement la part de produits made in USA dans leurs rayons. Certaines marques comme Tesla — dont le patron Elon Musk est membre de l’administration Trump —font déjà les frais du mouvement. L’entreprise de véhicules électriques a vu ses ventes baisser de 76,3 % en Allemagne sur un an.

En France, les initiatives de boycott se multiplient également, portées par des collectifs citoyens qui appellent à ne plus acheter de produits issus de multinationales américaines. Pour le moment, il reste difficile d’apercevoir des conséquences économiques directes du mouvement mais l’application de tarifs douaniers sur l’Union européenne pourrait dynamiser encore la lutte.

Même si les ventes de certaines entreprises américaines ne s’effondrent pas immédiatement, l’image de marques emblématiques pourrait souffrir durablement de cette fronde. D’autant plus dans un contexte où l’éthique et la responsabilité sociale des entreprises jouent un rôle croissant dans les décisions d’achat.

Boycotter les produits américains ?

Boycotter les produits américains ?

Une double raison pour boycotter les produits américains l’alignement honteux de Trump sur la politique de Poutine mais aussi les droits de douane exorbitants imposés à la plupart des concurrents américains.. Le mouvement prend de l’ampleur au Canada et en Europe et pourrait émerger un peu plus en France progressivement. Par exemple sur des produits comme McDo qui est à la gastronomie ce que Trump est à la morale : toxique !

 

 

Au Canada, les appels à boycotter les produits américains se sont multipliés ces dernières semaines, relayés par des associations de consommateurs et amplifiés sur les réseaux sociaux avec le #BoycottUSA. Le secteur touristique est l’un des premiers touchés par ce rejet. Plusieurs groupes d’influence et acteurs économiques locaux estiment que ce boycott pourrait représenter un manque à gagner de plus de 2 milliards de dollars pour l’économie touristique américaine. En effet, les Canadiens, habitués à passer leurs vacances aux États-Unis, revoient déjà leurs plans de voyage, préférant des destinations locales ou européennes.

En Europe, la dynamique de rejet prend également de l’ampleur. À commencer par la Scandinavie, où les mobilisations éthiques et environnementales rencontrent déjà un fort écho. Le rejet des produits américains semble donc s’inscrire dans une tendance plus large de consommation responsable. Plusieurs enseignes danoises et suédoises ont commencé à revoir leurs approvisionnements, limitant volontairement la part de produits made in USA dans leurs rayons. Certaines marques comme Tesla — dont le patron Elon Musk est membre de l’administration Trump —font déjà les frais du mouvement. L’entreprise de véhicules électriques a vu ses ventes baisser de 76,3 % en Allemagne sur un an.

En France, les initiatives de boycott se multiplient également, portées par des collectifs citoyens qui appellent à ne plus acheter de produits issus de multinationales américaines. Pour le moment, il reste difficile d’apercevoir des conséquences économiques directes du mouvement mais l’application de tarifs douaniers sur l’Union européenne pourrait dynamiser encore la lutte.

Même si les ventes de certaines entreprises américaines ne s’effondrent pas immédiatement, l’image de marques emblématiques pourrait souffrir durablement de cette fronde. D’autant plus dans un contexte où l’éthique et la responsabilité sociale des entreprises jouent un rôle croissant dans les décisions d’achat.

Le Canada: droits de douane de 25 % sur les produits américains

Le Canada:  droits de douane de 25 % sur les produits américains

Comme c’était prévisible la grande campagne d’augmentation des droits de douane par Trump sur les importations étrangères se traduit évidemment par des mesures de rétorsion. D’autant que les augmentations des taxes américaines sont envisagées dans des proportions variant de 10 à 50 %. De quoi par parenthèses complètement bouleverser le commerce international et affecter la croissance. Finalement au plan macro-économique l’augmentation des taxes douanières va tout simplement se répercuter sur les ménages et les entreprises, amputer ainsi la compétitivité et le pouvoir d’achat. Enfin le processus en cours crée un climat d’incertitude qui bloque les engagements et les investissements financiers. ( ou -et  dès maintenant le calendrier des approvisionnements). Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé «des droits de douane de 25% sur 155 milliards de dollars de marchandises américaines» dès minuit ce mardi, en riposte aux taxes annoncées par le président américain.


Le Canada va mettre en place des droits de douane sur les produits américains dès mardi 4 mars, en représailles à ceux annoncés par Donald Trump, a déclaré lundi le premier ministre Justin Trudeau, estimant que «rien ne justifiait ces mesures» américaines. «Si les droits de douane des États-Unis entrent en vigueur, le Canada ripostera à compter de minuit en mettant en œuvre des droits de douane de 25% sur 155 milliards de dollars de marchandises américaines», a indiqué le chef du gouvernement canadien dans un communiqué.

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