Archive pour le Tag 'américaines)'

La Chine porte à 125% les droits de douane sur les importations américaines

La Chine porte à 125% les droits de douane sur les importations américaines

En réaction à la surtaxe américaine à 145 %, la Chine a indiqué, vendredi 11 avril, porter ses droits de douane supplémentaires sur les produits américains à 125 %. Autant dire que les échanges entre la Chine et les États-Unis risquent d’être bloqués pendant une période avec les conséquences non négligeables sur la croissance des deux pays mais aussi au plan mondial compte tenu de l’internationalisation de l’économie.

« Les droits de douane exorbitants » de Washington « ne sont plus qu’un jeu de chiffres dénué de sens économique » et « sont devenus une farce », affirment les autorités chinoises. En février, Pékin avait décidé de porter plainte à l’OMC contre Washington.

Sommet UE-Chine. Face à la politique de guerre commerciale de Donald Trump, le président chinois, Xi Jinping, a appelé l’UE à la rescousse. « La Chine et l’UE doivent assumer leurs responsabilités internationales, protéger conjointement la mondialisation économique et l’environnement commercial international, et résister ensemble à toute coercition unilatérale », a-t-il souligné à Pékin lors d’une rencontre avec le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez.

Automobile : l’Allemagne durement touchée par les taxes américaines

Automobile : l’Allemagne durement touchée par les taxes américaines

Un énorme coup dur les nouvelles taxes de Trump sur toutes les importations automobiles. Des conséquences surtout dramatiques pour l’Allemagne et le Royaume-Uni. Les exportations françaises sont, elles, assez marginales aux USA mais la France subira aussi les conséquences du ralentissement allemand et britannique.

Trump a annoncé ce mercredi imposer de nouveaux droits de douane, cette fois-ci sur les voitures. Avec cette nouvelle salve douanière de 25% sur «toutes les voitures qui ne sont pas fabriquées aux États-Unis», le président américain vise en particulier l’Europe, notamment l’Allemagne et sa puissante industrie automobile. Car, pour l’Union européenne, les États-Unis représentent l’un des plus gros marchés à l’export pour l’automobile.

Les derniers chiffres de l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA), portant sur l’année 2024, montrent que Washington est le premier client de l’Europe en valeur, avec près de 25% des exportations européennes de voitures dirigées vers les États-Unis, juste devant le Royaume-Uni (21,5%). La Chine se place, elle, en troisième position (9,3%).

Économie–finances: Risque de bulles américaines

Économie–finances: Risque de bulles américaines
Avec la menace d’un éclatement de la bulle de la Tech, les risques cachés des ETF, la menace des cryptos, les États-Unis seront en surchauffe. Si la finance s’effondre outre-Atlantique comme en 1929 ou 2008, les bulles vont-elles ébranler l’Europe ? Par Gabriel Gaspard, Chef d’entreprise à la retraite, spécialiste en économie financière. ( dans La Tribune)

Le nouveau Président des États-Unis va peut-être réussir l’exploit de générer trois bulles économiques en moins de deux ans après 3 bulles américaines en 96 ans.

C’est quoi une bulle économique ou financière?
Le terme « bulle » est utilisé pour décrire une accélération rapide de la valeur de marché puis généralement suivie d’une baisse de valeur tout aussi rapide …. Nous distinguons : la bulle boursière comme la bulle internet ou la bulle des actions de 1929 ou les ETF, etc. ; la bulle du marché des actifs observée sur les marchés immobiliers comme la crise de 2008 ou sur les devises comme le dollar américain, le Bitcoin, etc. ; la bulle du marché du crédit comme les obligations des États, des entreprises, de prêts hypothécaires, etc. ; enfin la bulle des matières premières comme l’or, le pétrole, etc.
De janvier 1921 à septembre 1929, les cours des actions, cotées à Wall Street, flambent de 300%. Ce boom s’est terminé par un Krach cataclysmique. Le Dow Jones n’a retrouvé ses sommets d’avant la crise qu’en novembre 1954. Il y a eu une dépression mondiale suivie de la Seconde Guerre mondiale.

Il faut rappeler la bulle internet. Dans les années 90, la croissance rapide de la technologie numérique a entraîné une forte augmentation des investissements dans les start-ups technologiques. Les investisseurs ont investi des milliards dans ces start-ups, propulsant leurs cours boursiers à des niveaux insoutenables, souvent basés davantage sur l’euphorie que sur les fondamentaux financiers.

La crise financière américaine des subprimes de 2008 a entraîné une augmentation de la dette publique d’environ 4,8% du PIB dans la zone euro. La Banque centrale européenne BCE avait instauré des politiques monétaires non conventionnelles pour racheter les dettes des pays membres afin de maintenir les taux d’intérêt bas et relancer les économies. Elle a injecté 4 000 milliards de 2011 à 2017. En 10 ans, la crise financière a coûté approximativement 1 541 milliards d’euros à la France en termes de produit intérieur brut (PIB) selon les calculs d’Eric Dor, directeur des études économiques à IESEG School of Management.

Alors Trump 2.0 a-t-il raison d’affirmer ? « Je connais très bien l’Union européenne. Comme vous le savez, ils profitent beaucoup des États-Unis dans le domaine du commerce et nous les protégeons par le biais d’un autre forum, l’OTAN… ».

Les trois phases d’une bulle financière ?
La facilité d’échange des titres, l’environnement monétaire expansionniste ou la facilité d’accès au crédit, et la spéculation sont trois conditions qui conjointement permettent le déclenchement d’une bulle. Dans la première phase, les prix augmentent et il y a accumulation. Dans la deuxième phase, il y a de plus en plus d’investisseurs et les prix augmentent, c’est la période d’euphorie. Les évaluations des entreprises et des actifs peuvent être plusieurs fois supérieures à leur valeur réelle. La bulle atteint son sommet, les investisseurs institutionnels vont sécuriser leurs profits en vendant, la demande diminue. Dans la troisième phase, s’il y a panique due à un facteur externe, les prix des actifs tombent brutalement et ceux qui avaient acheté au sommet souhaiteront s’en défaire avant que les prix ne chutent trop bas.

Sommes-nous au début d’une bulle financière ?
Les stocks américains étaient déjà très chers en décembre 2024. Les grandes capitalisations des États-Unis se négociaient à 26,6 fois leur bénéfice. Dès la victoire de Trump, les actions ont fortement rebondi. La suppression de l’incertitude électorale, associée à l’espoir d’un environnement favorable aux entreprises sous la nouvelle administration, a stimulé le sentiment des investisseurs et contribué aux gains du marché. Pour la Bourse l’économie va bien et les bénéfices devraient encore croître en 2025. L’intelligence artificielle IA continue de soutenir l’enthousiasme du marché. Les spéculations autour de la création d’une réserve de bitcoins aux États-Unis pourraient donner des perspectives haussières pour la cryptomonnaie. Les actifs des ETF ont bondi de 28% en 2024, et 41 milliards de dollars de nouveaux actifs nets ont afflué vers les ETF Bitcoin et crypto.

Mais voilà, le ciel s’obscurcit, l’horizon se rétrécit, les premières gouttes arrivent. Un dollar fort ; une inflation, des taux d’intérêt et des tarifs douaniers plus élevés freineraient la hausse des marchés boursiers. Si l’économie américaine bascule dans une récession avec des tensions géopolitiques persistantes, ces aléas pourraient mener à un krach boursier.

Les marchés financiers sont exposés au « wake up call » : quelque chose qui sert à alerter une personne d’un problème, d’un danger ou d’un besoin. Ils doivent faire face à des bouleversements et à réagir rapidement sans mesurer les impacts de leurs décisions. « Si Trump tient ses promesses, il poussera l’économie américaine vers la récession ». Mais le plus grand risque économique de la présidence de Donald Trump est une perte de confiance dans la gouvernance américaine.

Les 3 bulles en 2 ans : l’IA, les ETF et les cryptos
1/ IA

Une bulle boursière alimentée par l’intelligence artificielle va éclater en 2026, selon Capital Economics. Les valeurs technologiques vont bondir portées par l’enthousiasme des investisseurs et le programme Stargate de Trump de 500 milliards de dollar. Mais à partir de 2026, ces gains boursiers devraient s’effondrer précipitamment car la hausse des taux d’intérêt et un taux d’inflation élevé commenceront à peser sur les valorisations des actions. L’étude, menée par l’organisation de recherche britannique Say No to Disinfo en collaboration avec la société de communication Fenimore Harper, souligne comment l’IA générative peut créer des contenus trompeurs qui augmentent la possibilité d’une panique. Un autre facteur externe pourrait créer l’affolement comme l’avancée technologique de la société chinoise DeepSeek qui a ébranlé l’industrie américaine.
2/ ETF

Un ETF est un fonds indiciel négocié en bourse qui suit la performance d’indices boursiers biens connus. La bulle des ETF fait référence aux inquiétudes concernant la croissance rapide et la surévaluation potentielle des ETF, qui pourraient avoir des conséquences importantes pour les marchés financiers et l’économie en général. L’investissement passif via les ETF peut gonfler la valorisation des actions d’une manière malsaine et potentiellement catastrophique.
Les fonds à gestion active qui détiennent très peu d’actions dans leurs portefeuilles font grimper le prix des actions au-dessus de ce qu’il devrait être, selon le document de la Harvard Business School et de Capital Fund Management. « Nous constatons que les flux à la recherche de rendements auto-gonflés prédisent des bulles dans les ETF et leurs krachs ultérieurs ».

Le niveau actuel de la bourse américaine n’est plus raisonnable. Il faut se préparer à des lendemains qui déchantent.

3/
Cryptos

Le 20 janvier 2025 à la veille de son retour au pouvoir, le nouveau Président des États-Unis et sa femme ont lancé leurs cryptomonnaies suscitant un vif engouement des investisseurs. Cette flambée des prix du Bitcoin a relancé les débats sur une bulle de crypto-monnaie. En décembre 2017, la valeur des cryptomonnaies a atteint des sommets sans précédent Le Bitcoin a atteint environ 20 000 dollars. Début 2018, un vent de panique a soufflé sur les cryptomonnaies et le Bitcoin a perdu 80% de sa valeur. La plupart des autres cryptomonnaies ont suivi, marquant un effrayant effondrement boursier. En 2022, il y a eu 7 effondrements de cryptomonnaies. Elles apparaissent de plus en plus périlleuses, ce qui renforce les doutes quant à leurs valeurs intrinsèque.

Trois secousses récentes annoncent l’éruption d’une panique prochaine : le 3 février 2025, le bitcoin perd 6% alors que l’ethereum plonge de 26% ; le 17 février 2025, il y a l’effondrement de la cryptomonnaie Lybra après un crypto-scandale en Argentine ; le 21 février 2025, la Bybtit, l’une des plus grandes plateformes d’échanges, a été victime du plus gros piratage de l’histoire des cryptomonnaies.

Sur les huit crypto-monnaies les plus populaires, cinq ressemblent clairement à des bulles. La majorité des personnes détiennent des crypto-monnaies à des fins spéculatives. Le risque d’une bulle spéculative peut s’étendre rapidement à d’autres marchés financiers, et par contagion à l’économie réelle.

Economie- Risque de bulles financières américaines

 

Avec la menace d’un éclatement de la bulle de la Tech, les risques cachés des ETF, la menace des cryptos, les États-Unis seront en surchauffe. Si la finance s’effondre outre-Atlantique comme en 1929 ou 2008, les bulles vont-elles ébranler l’Europe ? Par Gabriel Gaspard, Chef d’entreprise à la retraite, spécialiste en économie financière. ( dans La Tribune)

Le nouveau Président des États-Unis va peut-être réussir l’exploit de générer trois bulles économiques en moins de deux ans après 3 bulles américaines en 96 ans.

C’est quoi une bulle économique ou financière?
Le terme « bulle » est utilisé pour décrire une accélération rapide de la valeur de marché puis généralement suivie d’une baisse de valeur tout aussi rapide …. Nous distinguons : la bulle boursière comme la bulle internet ou la bulle des actions de 1929 ou les ETF, etc. ; la bulle du marché des actifs observée sur les marchés immobiliers comme la crise de 2008 ou sur les devises comme le dollar américain, le Bitcoin, etc. ; la bulle du marché du crédit comme les obligations des États, des entreprises, de prêts hypothécaires, etc. ; enfin la bulle des matières premières comme l’or, le pétrole, etc.
De janvier 1921 à septembre 1929, les cours des actions, cotées à Wall Street, flambent de 300%. Ce boom s’est terminé par un Krach cataclysmique. Le Dow Jones n’a retrouvé ses sommets d’avant la crise qu’en novembre 1954. Il y a eu une dépression mondiale suivie de la Seconde Guerre mondiale.

Il faut rappeler la bulle internet. Dans les années 90, la croissance rapide de la technologie numérique a entraîné une forte augmentation des investissements dans les start-ups technologiques. Les investisseurs ont investi des milliards dans ces start-ups, propulsant leurs cours boursiers à des niveaux insoutenables, souvent basés davantage sur l’euphorie que sur les fondamentaux financiers.

La crise financière américaine des subprimes de 2008 a entraîné une augmentation de la dette publique d’environ 4,8% du PIB dans la zone euro. La Banque centrale européenne BCE avait instauré des politiques monétaires non conventionnelles pour racheter les dettes des pays membres afin de maintenir les taux d’intérêt bas et relancer les économies. Elle a injecté 4 000 milliards de 2011 à 2017. En 10 ans, la crise financière a coûté approximativement 1 541 milliards d’euros à la France en termes de produit intérieur brut (PIB) selon les calculs d’Eric Dor, directeur des études économiques à IESEG School of Management.

Alors Trump 2.0 a-t-il raison d’affirmer ? « Je connais très bien l’Union européenne. Comme vous le savez, ils profitent beaucoup des États-Unis dans le domaine du commerce et nous les protégeons par le biais d’un autre forum, l’OTAN… ».

Les trois phases d’une bulle financière ?
La facilité d’échange des titres, l’environnement monétaire expansionniste ou la facilité d’accès au crédit, et la spéculation sont trois conditions qui conjointement permettent le déclenchement d’une bulle. Dans la première phase, les prix augmentent et il y a accumulation. Dans la deuxième phase, il y a de plus en plus d’investisseurs et les prix augmentent, c’est la période d’euphorie. Les évaluations des entreprises et des actifs peuvent être plusieurs fois supérieures à leur valeur réelle. La bulle atteint son sommet, les investisseurs institutionnels vont sécuriser leurs profits en vendant, la demande diminue. Dans la troisième phase, s’il y a panique due à un facteur externe, les prix des actifs tombent brutalement et ceux qui avaient acheté au sommet souhaiteront s’en défaire avant que les prix ne chutent trop bas.

Sommes-nous au début d’une bulle financière ?
Les stocks américains étaient déjà très chers en décembre 2024. Les grandes capitalisations des États-Unis se négociaient à 26,6 fois leur bénéfice. Dès la victoire de Trump, les actions ont fortement rebondi. La suppression de l’incertitude électorale, associée à l’espoir d’un environnement favorable aux entreprises sous la nouvelle administration, a stimulé le sentiment des investisseurs et contribué aux gains du marché. Pour la Bourse l’économie va bien et les bénéfices devraient encore croître en 2025. L’intelligence artificielle IA continue de soutenir l’enthousiasme du marché. Les spéculations autour de la création d’une réserve de bitcoins aux États-Unis pourraient donner des perspectives haussières pour la cryptomonnaie. Les actifs des ETF ont bondi de 28% en 2024, et 41 milliards de dollars de nouveaux actifs nets ont afflué vers les ETF Bitcoin et crypto.

Mais voilà, le ciel s’obscurcit, l’horizon se rétrécit, les premières gouttes arrivent. Un dollar fort ; une inflation, des taux d’intérêt et des tarifs douaniers plus élevés freineraient la hausse des marchés boursiers. Si l’économie américaine bascule dans une récession avec des tensions géopolitiques persistantes, ces aléas pourraient mener à un krach boursier.

Les marchés financiers sont exposés au « wake up call » : quelque chose qui sert à alerter une personne d’un problème, d’un danger ou d’un besoin. Ils doivent faire face à des bouleversements et à réagir rapidement sans mesurer les impacts de leurs décisions. « Si Trump tient ses promesses, il poussera l’économie américaine vers la récession ». Mais le plus grand risque économique de la présidence de Donald Trump est une perte de confiance dans la gouvernance américaine.

Les 3 bulles en 2 ans : l’IA, les ETF et les cryptos
1/ IA

Une bulle boursière alimentée par l’intelligence artificielle va éclater en 2026, selon Capital Economics. Les valeurs technologiques vont bondir portées par l’enthousiasme des investisseurs et le programme Stargate de Trump de 500 milliards de dollar. Mais à partir de 2026, ces gains boursiers devraient s’effondrer précipitamment car la hausse des taux d’intérêt et un taux d’inflation élevé commenceront à peser sur les valorisations des actions. L’étude, menée par l’organisation de recherche britannique Say No to Disinfo en collaboration avec la société de communication Fenimore Harper, souligne comment l’IA générative peut créer des contenus trompeurs qui augmentent la possibilité d’une panique. Un autre facteur externe pourrait créer l’affolement comme l’avancée technologique de la société chinoise DeepSeek qui a ébranlé l’industrie américaine.
2/ ETF

Un ETF est un fonds indiciel négocié en bourse qui suit la performance d’indices boursiers biens connus. La bulle des ETF fait référence aux inquiétudes concernant la croissance rapide et la surévaluation potentielle des ETF, qui pourraient avoir des conséquences importantes pour les marchés financiers et l’économie en général. L’investissement passif via les ETF peut gonfler la valorisation des actions d’une manière malsaine et potentiellement catastrophique.
Les fonds à gestion active qui détiennent très peu d’actions dans leurs portefeuilles font grimper le prix des actions au-dessus de ce qu’il devrait être, selon le document de la Harvard Business School et de Capital Fund Management. « Nous constatons que les flux à la recherche de rendements auto-gonflés prédisent des bulles dans les ETF et leurs krachs ultérieurs ».

Le niveau actuel de la bourse américaine n’est plus raisonnable. Il faut se préparer à des lendemains qui déchantent.

3/
Cryptos

Le 20 janvier 2025 à la veille de son retour au pouvoir, le nouveau Président des États-Unis et sa femme ont lancé leurs cryptomonnaies suscitant un vif engouement des investisseurs. Cette flambée des prix du Bitcoin a relancé les débats sur une bulle de crypto-monnaie. En décembre 2017, la valeur des cryptomonnaies a atteint des sommets sans précédent Le Bitcoin a atteint environ 20 000 dollars. Début 2018, un vent de panique a soufflé sur les cryptomonnaies et le Bitcoin a perdu 80% de sa valeur. La plupart des autres cryptomonnaies ont suivi, marquant un effrayant effondrement boursier. En 2022, il y a eu 7 effondrements de cryptomonnaies. Elles apparaissent de plus en plus périlleuses, ce qui renforce les doutes quant à leurs valeurs intrinsèque.

Trois secousses récentes annoncent l’éruption d’une panique prochaine : le 3 février 2025, le bitcoin perd 6% alors que l’ethereum plonge de 26% ; le 17 février 2025, il y a l’effondrement de la cryptomonnaie Lybra après un crypto-scandale en Argentine ; le 21 février 2025, la Bybtit, l’une des plus grandes plateformes d’échanges, a été victime du plus gros piratage de l’histoire des cryptomonnaies.

Sur les huit crypto-monnaies les plus populaires, cinq ressemblent clairement à des bulles. La majorité des personnes détiennent des crypto-monnaies à des fins spéculatives. Le risque d’une bulle spéculative peut s’étendre rapidement à d’autres marchés financiers, et par contagion à l’économie réelle.

Risque de bulles financières américaines

Risque de bulles financières américaines

Avec la menace d’un éclatement de la bulle de la Tech, les risques cachés des ETF, la menace des cryptos, les États-Unis seront en surchauffe. Si la finance s’effondre outre-Atlantique comme en 1929 ou 2008, les bulles vont-elles ébranler l’Europe ? Par Gabriel Gaspard, Chef d’entreprise à la retraite, spécialiste en économie financière. ( dans La Tribune)

Le nouveau Président des États-Unis va peut-être réussir l’exploit de générer trois bulles économiques en moins de deux ans après 3 bulles américaines en 96 ans.

C’est quoi une bulle économique ou financière?
Le terme « bulle » est utilisé pour décrire une accélération rapide de la valeur de marché puis généralement suivie d’une baisse de valeur tout aussi rapide …. Nous distinguons : la bulle boursière comme la bulle internet ou la bulle des actions de 1929 ou les ETF, etc. ; la bulle du marché des actifs observée sur les marchés immobiliers comme la crise de 2008 ou sur les devises comme le dollar américain, le Bitcoin, etc. ; la bulle du marché du crédit comme les obligations des États, des entreprises, de prêts hypothécaires, etc. ; enfin la bulle des matières premières comme l’or, le pétrole, etc.
De janvier 1921 à septembre 1929, les cours des actions, cotées à Wall Street, flambent de 300%. Ce boom s’est terminé par un Krach cataclysmique. Le Dow Jones n’a retrouvé ses sommets d’avant la crise qu’en novembre 1954. Il y a eu une dépression mondiale suivie de la Seconde Guerre mondiale.

Il faut rappeler la bulle internet. Dans les années 90, la croissance rapide de la technologie numérique a entraîné une forte augmentation des investissements dans les start-ups technologiques. Les investisseurs ont investi des milliards dans ces start-ups, propulsant leurs cours boursiers à des niveaux insoutenables, souvent basés davantage sur l’euphorie que sur les fondamentaux financiers.

La crise financière américaine des subprimes de 2008 a entraîné une augmentation de la dette publique d’environ 4,8% du PIB dans la zone euro. La Banque centrale européenne BCE avait instauré des politiques monétaires non conventionnelles pour racheter les dettes des pays membres afin de maintenir les taux d’intérêt bas et relancer les économies. Elle a injecté 4 000 milliards de 2011 à 2017. En 10 ans, la crise financière a coûté approximativement 1 541 milliards d’euros à la France en termes de produit intérieur brut (PIB) selon les calculs d’Eric Dor, directeur des études économiques à IESEG School of Management.

Alors Trump 2.0 a-t-il raison d’affirmer ? « Je connais très bien l’Union européenne. Comme vous le savez, ils profitent beaucoup des États-Unis dans le domaine du commerce et nous les protégeons par le biais d’un autre forum, l’OTAN… ».

Les trois phases d’une bulle financière ?
La facilité d’échange des titres, l’environnement monétaire expansionniste ou la facilité d’accès au crédit, et la spéculation sont trois conditions qui conjointement permettent le déclenchement d’une bulle. Dans la première phase, les prix augmentent et il y a accumulation. Dans la deuxième phase, il y a de plus en plus d’investisseurs et les prix augmentent, c’est la période d’euphorie. Les évaluations des entreprises et des actifs peuvent être plusieurs fois supérieures à leur valeur réelle. La bulle atteint son sommet, les investisseurs institutionnels vont sécuriser leurs profits en vendant, la demande diminue. Dans la troisième phase, s’il y a panique due à un facteur externe, les prix des actifs tombent brutalement et ceux qui avaient acheté au sommet souhaiteront s’en défaire avant que les prix ne chutent trop bas.

Sommes-nous au début d’une bulle financière ?
Les stocks américains étaient déjà très chers en décembre 2024. Les grandes capitalisations des États-Unis se négociaient à 26,6 fois leur bénéfice. Dès la victoire de Trump, les actions ont fortement rebondi. La suppression de l’incertitude électorale, associée à l’espoir d’un environnement favorable aux entreprises sous la nouvelle administration, a stimulé le sentiment des investisseurs et contribué aux gains du marché. Pour la Bourse l’économie va bien et les bénéfices devraient encore croître en 2025. L’intelligence artificielle IA continue de soutenir l’enthousiasme du marché. Les spéculations autour de la création d’une réserve de bitcoins aux États-Unis pourraient donner des perspectives haussières pour la cryptomonnaie. Les actifs des ETF ont bondi de 28% en 2024, et 41 milliards de dollars de nouveaux actifs nets ont afflué vers les ETF Bitcoin et crypto.

Mais voilà, le ciel s’obscurcit, l’horizon se rétrécit, les premières gouttes arrivent. Un dollar fort ; une inflation, des taux d’intérêt et des tarifs douaniers plus élevés freineraient la hausse des marchés boursiers. Si l’économie américaine bascule dans une récession avec des tensions géopolitiques persistantes, ces aléas pourraient mener à un krach boursier.

Les marchés financiers sont exposés au « wake up call » : quelque chose qui sert à alerter une personne d’un problème, d’un danger ou d’un besoin. Ils doivent faire face à des bouleversements et à réagir rapidement sans mesurer les impacts de leurs décisions. « Si Trump tient ses promesses, il poussera l’économie américaine vers la récession ». Mais le plus grand risque économique de la présidence de Donald Trump est une perte de confiance dans la gouvernance américaine.

Les 3 bulles en 2 ans : l’IA, les ETF et les cryptos
1/ IA

Une bulle boursière alimentée par l’intelligence artificielle va éclater en 2026, selon Capital Economics. Les valeurs technologiques vont bondir portées par l’enthousiasme des investisseurs et le programme Stargate de Trump de 500 milliards de dollar. Mais à partir de 2026, ces gains boursiers devraient s’effondrer précipitamment car la hausse des taux d’intérêt et un taux d’inflation élevé commenceront à peser sur les valorisations des actions. L’étude, menée par l’organisation de recherche britannique Say No to Disinfo en collaboration avec la société de communication Fenimore Harper, souligne comment l’IA générative peut créer des contenus trompeurs qui augmentent la possibilité d’une panique. Un autre facteur externe pourrait créer l’affolement comme l’avancée technologique de la société chinoise DeepSeek qui a ébranlé l’industrie américaine.
2/ ETF

Un ETF est un fonds indiciel négocié en bourse qui suit la performance d’indices boursiers biens connus. La bulle des ETF fait référence aux inquiétudes concernant la croissance rapide et la surévaluation potentielle des ETF, qui pourraient avoir des conséquences importantes pour les marchés financiers et l’économie en général. L’investissement passif via les ETF peut gonfler la valorisation des actions d’une manière malsaine et potentiellement catastrophique.
Les fonds à gestion active qui détiennent très peu d’actions dans leurs portefeuilles font grimper le prix des actions au-dessus de ce qu’il devrait être, selon le document de la Harvard Business School et de Capital Fund Management. « Nous constatons que les flux à la recherche de rendements auto-gonflés prédisent des bulles dans les ETF et leurs krachs ultérieurs ».

Le niveau actuel de la bourse américaine n’est plus raisonnable. Il faut se préparer à des lendemains qui déchantent.

3/
Cryptos

Le 20 janvier 2025 à la veille de son retour au pouvoir, le nouveau Président des États-Unis et sa femme ont lancé leurs cryptomonnaies suscitant un vif engouement des investisseurs. Cette flambée des prix du Bitcoin a relancé les débats sur une bulle de crypto-monnaie. En décembre 2017, la valeur des cryptomonnaies a atteint des sommets sans précédent Le Bitcoin a atteint environ 20 000 dollars. Début 2018, un vent de panique a soufflé sur les cryptomonnaies et le Bitcoin a perdu 80% de sa valeur. La plupart des autres cryptomonnaies ont suivi, marquant un effrayant effondrement boursier. En 2022, il y a eu 7 effondrements de cryptomonnaies. Elles apparaissent de plus en plus périlleuses, ce qui renforce les doutes quant à leurs valeurs intrinsèque.

Trois secousses récentes annoncent l’éruption d’une panique prochaine : le 3 février 2025, le bitcoin perd 6% alors que l’ethereum plonge de 26% ; le 17 février 2025, il y a l’effondrement de la cryptomonnaie Lybra après un crypto-scandale en Argentine ; le 21 février 2025, la Bybtit, l’une des plus grandes plateformes d’échanges, a été victime du plus gros piratage de l’histoire des cryptomonnaies.

Sur les huit crypto-monnaies les plus populaires, cinq ressemblent clairement à des bulles. La majorité des personnes détiennent des crypto-monnaies à des fins spéculatives. Le risque d’une bulle spéculative peut s’étendre rapidement à d’autres marchés financiers, et par contagion à l’économie réelle.

La guerre des plates-formes américaines contre la régulation européenne

La guerre des plates-formes américaines contre la régulation européenne

 

« La régulation européenne qui entrave la loi des plateformes est insupportable aux géants américains de la tech »


par Patrick Barban

Professeur de droit privé à CY Cergy-Paris Université

Un geste de Mark Zuckerberg a suffi pour que les règles de Meta mutent en l’espace d’une journée. Or, si la « loi des plateformes » n’est guère qu’un contrat, ce dernier est soumis à un ensemble de règles permettant de protéger les utilisateurs et de s’assurer que les informations transmises respectent les valeurs propres de cet Etat, rappelle le juriste Patrick Barban, dans une tribune au « Monde ».

Comment Mark Zuckerberg a-t-il pu aussi rapidement modifier les règles de ses plateformes Meta pour les aligner à son revirement politique en faveur de Donald Trump ? En une journée, il a pu supprimer le fact-checking, autoriser les commentaires discriminants vis-à-vis des personnes LGBT+ et des femmes. Plus récemment, sa plateforme a été accusée d’invisibiliser des publicités et des profils promouvant la pilule du lendemain.

La clé de voûte de l’architecture des réseaux sociaux de Meta (3 milliards d’utilisateurs) réside dans les fameux « standards de la communauté » qui contiennent les règles de modération et constituent, chez Meta, ce que l’on pourrait appeler une « loi des plateformes ». La même structure existe sur toutes les autres plateformes, à commencer par X.

C’est en effet ce texte qui juridiquement permet à Meta de coordonner la modération et de sanctionner les utilisateurs récalcitrants par des techniques de shadow ban [bannissement caché] consistant à masquer du contenu, à supprimer des publications ou des profils. Or, dans une société privée de type Meta, ces règles sont sous le contrôle de la seule société, elle-même sous le contrôle d’un unique homme.

Quand cet homme passe de démocrate soucieux de respect des différentes minorités sur ses réseaux à républicain masculiniste, il suffit d’un geste de sa part pour que l’infrastructure mute entièrement en l’espace d’une journée. La mue est totale et Meta va passer du relativement bon élève de la modération à un ersatz de ce qu’est devenu le réseau X.

Cette « loi des plateformes » est la clé du pouvoir juridique au sein du réseau. Il s’agit banalement d’un contrat, c’est-à-dire d’un accord de volontés entre l’exploitant de la plateforme et son utilisateur, reproduit en très grand nombre.

Automobile : taxe de 25 % pour les importations américaines

Automobile : taxe de 25 % pour les importations américaines

 

Le président américain Donald Trump a annoncé mardi qu’il prévoyait d’appliquer des droits de douane «d’environ» 25% sur les automobiles importées aux États-Unis, se donnant jusqu’au 2 avril pour décider s’il les imposerait ou non.

Interrogé sur le sujet en conférence de presse à Mar-a-Lago (Floride), Donald Trump a assuré que «ce sera d’environ 25%», ajoutant vouloir néanmoins «donner le temps» aux constructeurs automobiles «pour qu’ils aient des usines ici» et ainsi «qu’ils n’aient pas de droits de douane».

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Politique-Chantage de Trump: sanctions américaines contre le procureur de la Cour pénale internationale

Politique-Chantage de Trump: sanctions américaines contre le procureur de la Cour pénale internationale

Trump qui entretient des liens très approximatifs avec la justice n’hésite pas à jouer le rôle du procureur mondial général. Ainsi c’est lui maintenant qui vient de décider de sanctions américaines contre le procureur de la cour pénale internationale ! Le président gangster des États-Unis ne recule devant rien ni l’indécent, ni le ridicule encore moins devant le déni de justice. Le département américain du Trésor a en effet imposé des sanctions à Karim Khan après le décret présidentiel signé par Donald Trump, qui accuse la CPI d’avoir «engagé des actions illégales et sans fondement contre l’Amérique et notre proche allié Israël».

Le texte du décret signé par Donald Trump au début du mois accuse la CPI d’avoir «engagé des actions illégales et sans fondement contre l’Amérique et notre proche allié Israël», en référence également à une enquête sur des crimes de guerre présumés de soldats américains en Afghanistan.

La Cour basée à La Haye (Pays-Bas) avait condamné ce décret visant «à nuire à son travail judiciaire indépendant et impartial». Ni les États-Unis, ni Israël ne sont membres de la CPI, juridiction permanente chargée de poursuivre et juger des individus accusés de génocide, de crime contre l’humanité et de crime de guerre.

Fondée en 2002, elle compte aujourd’hui 124 Etats membres et n’a prononcé depuis sa création qu’une poignée de condamnations. Au cours du premier mandat de Donald Trump, la CPI, en particulier sa procureure d’alors, Fatou Bensouda, avait déjà été la cible de sanctions américaines – levées par Joe Biden peu après son arrivée au pouvoir en 2021.

Chantage de Trump: sanctions américaines contre le procureur de la Cour pénale internationale

Chantage de Trump: sanctions américaines contre le procureur de la Cour pénale internationale

Trump qui entretient des liens très approximatifs avec la justice n’hésite pas à jouer le rôle du procureur mondial général. Ainsi c’est lui maintenant qui vient de décider de sanctions américaines contre le procureur de la cour pénale internationale ! Le président gangster des États-Unis ne recule devant rien ni l’indécent, ni le ridicule encore moins devant le déni de justice. Le département américain du Trésor a en effet imposé des sanctions à Karim Khan après le décret présidentiel signé par Donald Trump, qui accuse la CPI d’avoir «engagé des actions illégales et sans fondement contre l’Amérique et notre proche allié Israël».

Le texte du décret signé par Donald Trump au début du mois accuse la CPI d’avoir «engagé des actions illégales et sans fondement contre l’Amérique et notre proche allié Israël», en référence également à une enquête sur des crimes de guerre présumés de soldats américains en Afghanistan.

La Cour basée à La Haye (Pays-Bas) avait condamné ce décret visant «à nuire à son travail judiciaire indépendant et impartial». Ni les États-Unis, ni Israël ne sont membres de la CPI, juridiction permanente chargée de poursuivre et juger des individus accusés de génocide, de crime contre l’humanité et de crime de guerre.

Fondée en 2002, elle compte aujourd’hui 124 Etats membres et n’a prononcé depuis sa création qu’une poignée de condamnations. Au cours du premier mandat de Donald Trump, la CPI, en particulier sa procureure d’alors, Fatou Bensouda, avait déjà été la cible de sanctions américaines – levées par Joe Biden peu après son arrivée au pouvoir en 2021.

Bénéfice record pour les banques américaines

Bénéfice record pour les banques américaines

Les banques américaines ont dégagé des bénéfices record qui se traduiront notamment par un reversement aux actionnaires d’environ 100 milliards. En cause la bonne tenue globale de l’activité économique, le niveau du dollar et le processus de baisse des taux d’intérêt ( mais qui précisément restent encore relativement élevés justement en raison du dynamisme économique qui fait craindre la reprise de l’inflation). 

Les grandes banques américaines ont une fois de plus dégagé des bénéfices records en 2024. Les montants sont parfois astronomiques : JP Morgan, la première banque du pays, a ainsi enregistré un résultat net historique de 58,5 milliards de dollars, en hausse de près de 10 milliards de dollars par rapport à 2023 (49,6 milliards de dollars) ! Les poids lourds de la finance américaine ont tous été dopés par les très bonnes performances de leurs activités de marché. En fin d’année, la baisse des taux d’intérêt par la Réserve fédérale (Fed) et surtout l’élection de Donald Trump à la Maison-Blanche ont fait bondir la Bourse de New York.

 

Les sanctions américaines contre la Russie font monter le cours du pétrole

Les sanctions américaines contre la Russie font monter le cours du pétrole

 

Les  États-Unis s’apprêteraient à prendre des mesres contre la «flotte fantôme» russe ( (Navires qui circulent déjà avec de faux pavillons pour éviter les sanctions déjà prises), ce qui pourrait avoir un impact sur les exportations pétrolières du Kremlin. Vers 14H20 GMT (15H20 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, monte de 4,50% à 80,38 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en février, augmente de 4,80% à 77,47 dollars. «Les États-Unis devraient annoncer prochainement de nouvelles sanctions contre la Russie», affirment les analystes de DNB, «y compris sur de nombreux pétroliers, ce qui perturbera davantage les exportations de brut russe».

 

Environnement : les banques américaines quittent l’alliance mondiale pour le climat

Environnement : les banques américaines quittent l’alliance mondiale pour le climat

 

 
Pratiquement tous les géants de Wall Street viennent de quitter l’alliance bancaire mondiale pour le climat créée en 2021.

La finance verte n’a pas bonne presse aux États-Unis. À quelques jours du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, la majorité des grandes banques américaines viennent de quitter l’alliance bancaire mondiale pour le climat, la Net-Zero Banking Alliance (NZBA). Morgan Stanley est la dernière en date à avoir annoncé jeudi 2 janvier son départ de la coalition coordonnant les politiques mises en place pour lutter contre le réchauffement climatique. Elle a emboîté le pas à Citigroup, Bank of America, Goldman Sachs et Wells Fargo, qui ont quitté la NZBA ces dernières semaines.

Pour l’heure, seule JPMorgan, la plus grande banque des États-Unis, continue-Sans doute provisoirement– de faire partie de l’alliance.

Élections américaines : la loterie électorale de Musk illégale ?

Élections américaines : la loterie électorale de Musk illégale ?

 

 

Le ministère américain de la Justice a informé le milliardaire Elon Musk, qui soutient le candidat républicain à la présidentielle Donald Trump, de possibles amendes pour sa loterie d’un million de dollars récompensant quotidiennement un électeur d’un État clé, rapportent des médias mercredi 23 octobre. 

Elon Musk, patron de SpaceX, Tesla et X (ex-Twitter), a commencé sa loterie samedi et remis un premier chèque d’un million de dollars à un électeur de Pennsylvanie. Pour y participer, il faut être un électeur inscrit dans un des sept États clé où se jouera la présidentielle du 5 novembre et signer une pétition conservatrice «en faveur de la liberté d’expression» et du droit à porter des armes.

Universités- Classement de Shanghai : universités américaines en tête, Paris-Saclay 12ème mais seulement 25 établissements français dans le top 1000

Universités- Classement de Shanghai :  universités américaines en tête,  Paris-Saclay 12ème mais seulement 25 établissements français dans le top 1000

A la première place pour la 22e année consécutive (!), l’université d’Harvard est suivie par deux autres universités américaines, Stanford et MIT, et Berkeley en 5è position. Les 4è et 6è places sont occupées par Cambridge et Oxford, en Grande-Bretagne. Toutes les places du Top 10 sont accaparées par des universités anglo-saxonnes, puisque quatre autres universités américaines -Princeton, Caltech, Columbia et Chicago- suivent.

Vingt-cinq établissements français figurent dans les 1.000 premières places, dont dix-huit dans le Top 500. Classé dans le Top 20 depuis 2020, l’université de Paris-Saclay a gagné trois places pour se positionner en 12e position.

De fait, Paris-Saclay « atteint la meilleure position enregistrée par un établissement français depuis la création du classement », se félicite dans un communiqué le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Trois autres établissements français classés dans le Top 100 enregistrent une nette progression par rapport à 2023: l’université Paris Sciences Lettres (33e; +8 places), Sorbonne Université (41e; +5 places) et Université Paris Cité (60e; +9 places). Paris Sciences et Lettres (PSL), s’illustre particulièrement en passant de la 41e à la 33e place, grâce à la qualité de ses 11 établissements dont l’Université Dauphine, Mines Paris et l’École normale supérieure (ENS). Mais si les universités françaises présentes dans le classement progressent, la nouvelle édition représente un recul (25 établissements en 2023 contre 28 deux ans plus tôt).

Universités: Classement de Shanghai : universités américaines en tête, Paris-Saclay 12ème

Université Classement de Shanghai :  universités américaines en tête,  Paris-Saclay 12ème mais seulement 25 établissements français dans le top 1000

A la première place pour la 22e année consécutive (!), l’université d’Harvard est suivie par deux autres universités américaines, Stanford et MIT, et Berkeley en 5è position. Les 4è et 6è places sont occupées par Cambridge et Oxford, en Grande-Bretagne. Toutes les places du Top 10 sont accaparées par des universités anglo-saxonnes, puisque quatre autres universités américaines -Princeton, Caltech, Columbia et Chicago- suivent.

Vingt-cinq établissements français figurent dans les 1.000 premières places, dont dix-huit dans le Top 500. Classé dans le Top 20 depuis 2020, l’université de Paris-Saclay a gagné trois places pour se positionner en 12e position.

De fait, Paris-Saclay « atteint la meilleure position enregistrée par un établissement français depuis la création du classement », se félicite dans un communiqué le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Trois autres établissements français classés dans le Top 100 enregistrent une nette progression par rapport à 2023: l’université Paris Sciences Lettres (33e; +8 places), Sorbonne Université (41e; +5 places) et Université Paris Cité (60e; +9 places). Paris Sciences et Lettres (PSL), s’illustre particulièrement en passant de la 41e à la 33e place, grâce à la qualité de ses 11 établissements dont l’Université Dauphine, Mines Paris et l’École normale supérieure (ENS). Mais si les universités françaises présentes dans le classement progressent, la nouvelle édition représente un recul (25 établissements en 2023 contre 28 deux ans plus tôt).

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