Aménagement du territoire: La ville demain….. à la campagne !
« On devrait construire les villes à la campagne car l’air y est plus pur » avait déclaré le célèbre humoriste Alphonse Allais. Une boutade évidemment mais pourtant qui devrait être pris en compte pour rééquilibrer de manière plus humaine et plus environnementale des villes devenues impossibles vivre . Des villes à la croissance dite endogène, c’est-à-dire qui rendent marchands produits et services, contraignent à travailler pour se payer y compris des prestations plus ou moins utiles et ainsi contribuer à l’augmentation du PIB : la croissance endogène . À l’inverse dans des villes moins importantes, les besoins sont plus réduits et les échanges également moins marchands.
Certes une ville doit pouvoir disposer d’un minimum d’équipement, d’infrastructures dans le domaine économique, social, culturel, sociétal ou de la santé. Pour autant, cela ne doit pas déboucher sur la nécessité par exemple de supprimer la totalité des établissements hospitaliers pour les concentrer sur un seul lieu du département. On comprend qu’avec les sciences et les nouvelles thérapies, il soit nécessaire de disposer d’équipements de plus en plus sophistiqués mais toutes les pathologies ne nécessitent pas ces équipement aussi lourds, aussi coûteux également.
De la même manière rien ne condamne les villes à une extension économique incontrôlée avec multiplication des bureaux, des usines, des ateliers, des services au même endroit . Là aussi tout est question d’équilibre , la cité a besoin d’un équipement minimum et non d’une concurrence effrénée de marques qui n’ont d’autre but que d’inciter à la dépense des ménages. Au plan culturel, d’énormes efforts ont été réalisé, par beaucoup de villes, reste que le lieu central de production et de promotion demeure Paris.
Même s’il y a quelques contre-exemples, la réussite se concrétise à Paris. Le modèle culturel peut-être évidemment différent en volume, en nature et en fréquence selon les localités mais la culture peut exister aussi ailleurs qu’à Paris ou dans les grandes métropoles. Il n’y a sans doute pas de taille idéale pour la ville mais ce qui est certain c’est qu’à partir de 50 à 100 1000 habitants la vie en général devient complexe , génère des coûts, des pertes de temps, dégrade l’environnement et d’une façon plus générale le cadre de vie. Comment comprendre qu’avec les moyens de liaison existants aujourd’hui il ne soit pas possible d’envisager un retournement complet de cette mode de la sur urbanisation source par ailleurs d’un endettement mortel puisqu’il faut compter en moyenne à Paris pour le même logement qu’en province un cout quatre fois supérieur. Du capital mort qui n’alimente que la spéculation (pour preuve la percée d’RNB). Peut-être pas des villes à la campagne mais des villes et campagnes qui rétablissent des liens de bio diversité et de façon générale d’équilibre favorable au développement de la vie de tous et de tous. Avec aussi des villages en réseaux non condamnés à devenir des réserves d’Indiens.