Archive pour le Tag 'amélioration'

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Croissance Russie : toujours dans le rouge mais amélioration

 

Croissance Russie : toujours dans le rouge mais amélioration

 

Après avoir chuté de près de 4 % l’an passé, le PIB de la Russie pourrait se redresser et afficher une baisse de seulement 1 % pour l’année en cours. En cause surtout le redressement des prix du pétrole qui constitue l’une des ressources principales de la Russie aussi le redressement du rouble qui permet de redonner du pouvoir d’achat pour la consommation. L’économie russe s’est contractée moins qu’attendu au premier trimestre, montre lundi la première estimation du produit intérieur brut (PIB), grâce entre autres au rebond des cours du pétrole depuis février. Le service fédéral de la statistique a fait état d’une baisse de 1,2% du PIB en rythme annuel alors que de nombreux économistes tablaient sur une contraction d’environ 2%. Ce chiffre marque une nette amélioration par rapport aux trois derniers mois de 2015, durant lesquels le PIB avait chuté de 3,8% sur un an. Sur l’ensemble de l’an dernier, l’économie russe s’est contractée de 3,7%. « Les chiffres d’aujourd’hui confirment que la phase aiguë de la crise économique est désormais terminée », a déclaré Liza Ermolenko, économiste de Capital Economics, dans une note. « Il semble désormais que l’économie puisse renouer avec la croissance (en rythme annuel) au second semestre de l’année, plutôt qu’en 2017 comme nous le prévoyions. » Si les chiffres du premier trimestre ont bénéficié du fait que la période a compté un jour ouvré de plus qu’en 2015, Liza Ermolenko précise que les données corrigées des variations saisonnières semblent elles aussi en hausse. D’autres indicateurs économiques publiés ces dernières semaines, comme les ventes au détail ou la production industrielle, vont aussi dans le sens d’une amélioration de la conjoncture. « Certains signes suggérant que l’économie avait touché le fond étaient déjà apparus en début d’année », a commenté Ivan Tchakarov, économiste de Citi, dans une note. « C’était particulièrement visible dans les dépenses de consommation, la baisse du revenu réel ayant nettement ralenti. » Le PIB russe baisse en rythme annuel depuis le début 2015 en raison de la chute des cours du pétrole et des sanctions occidentales liées au conflit en Ukraine. La Russie a toutefois profité depuis février de la remontée du pétrole tandis que l’appréciation du rouble, en freinant l’inflation, dopait le revenu disponible réel des ménages. Les économistes interrogés par Reuters fin avril prévoient en moyenne une contraction de 1,5% du PIB russe cette année alors que le ministère de l’Economie table sur une baisse bien plus modeste, de 0,2% seulement.

(Avec Reuters)

Conjoncture : légère amélioration de l’activité mais sans emploi

Conjoncture : légère amélioration de l’activité  mais sans emploi

 

La conjoncture en septembre ce caractériseraient par une légère amélioration de l’activité en France notamment du secteur manufacturier mais sans création d’emplois saufs sans doute pour l’intérim. L’intérim était en effet déjà en hausse au mois d’août (plus 4 %). Cette dernière évolution témoigne de l’expectative des chefs d’entreprise qui préfère recourir à l’intérim plutôt que de gonfler des ses effectifs qui ne seraient pas certains de garder en l’absence de carnet de commandes suffisant. En Europe la croissance est aussi affectée par les problèmes rencontrés en Asie et notamment en Chine. Après une quasi-stagnation au mois d’août, la croissance de l’activité privée a repris en France. Le PMI français s’est établi à 51,4 points, après 50,2 en août, d’après des résultats provisoires du cabinet Markit. Il s’agit de son plus haut niveau en deux mois.  Pour rappel, un PMI supérieur à 50 points indique que l’activité progresse, en dessous il souligne un recul. Dans le détail l’activité a progressé dans l’ensemble du secteur privé, mais de façon plus marquée dans le secteur manufacturier, qui a connu un taux d’expansion à 51,9 points contre 48,4 en août, soit sa plus forte croissance depuis 18 mois. L’activité du secteur des services s’est pour sa part établi à 51,2 points, contre 50,6 points lors du mois précédent. Le volume global des nouvelles affaires a ainsi augmenté en septembre, même si cette croissance est restée concentrée sur le secteur des services, un léger repli étant signalé dans l’industrie manufacturière. Enfin les données PMI relatives à l’emploi s’avèrent toutefois moins favorables, les effectifs enregistrant en effet leur plus fort recul depuis novembre 2014″, nuance Jack Kennedy, économiste chez Markit, cité dans un communiqué. La croissance de l’activité des industries et des services en Allemagne a quant à elle légèrement reculé à 54,3 en septembre en version préliminaire, après 55 en version définitive en août. « Il semble que la demande intérieure soit la source principale des nouvelles commandes pour les industriels allemands pour le moment », analyse Chris Williamson, économiste en chef chez Markit. Ce ralentissement de la croissance de l’activité allemande n’est pas une bonne nouvelle pour la France. Pour rappel, Paris est le premier partenaire commercial de Berlin. Selon l’Office fédéral des statistiques « la France a été en 2014 – comme c’est le cas depuis 54 ans – le premier acheteur de marchandises allemandes« . En outre, les équipementiers automobiles français sont des fournisseurs importants pour BMW ou encore Volkswagen. Or, la crise profonde dans laquelle est empêtré ce dernier pourrait peser légèrement sur l’activité privée française. Enfin, la croissance de l’activité privée a ralenti en zone euro, en raison de la baisse de la demande en provenance d’Asie, ce qui a limité les créations d’emplois et la production industrielle.

Emploi : amélioration chez les cadres

Emploi : amélioration chez les cadres

 

Une hausse qui pourrait provenir de plusieurs facteurs. D’abord une petite amélioration économique même si cette dernière demeure modeste. Ensuite une évolution démographique enfin une modification de la structure de l’économie qui consomme de moins en moins d’emplois peu qualifiés et à l’inverse augmente la population de l’encadrement. Sur les douze mois à fin juillet, près de 740.000 offres ont été diffusées par l’APEC, soit une hausse de 13% par rapport aux douze mois précédents.  Le marché des offres d’emplois de cadres continue de se redresser. Le nombre d’offres confiées à l’Association pour l’emploi des cadres (APEC) a augmenté de 2% le mois dernier par rapport à juillet 2014, à plus de 62.000, a-t-elle annoncé jeudi 27 août dans un communiqué. Sur les douze mois à fin juillet, près de 740.000 offres ont été diffusées par l’APEC, soit une hausse de 13% par rapport aux douze mois précédents, précise-t-elle. Par métier, la demande en commercial et marketing (27% des offres) a augmenté de 2% en juillet, portant à 10% la hausse du cumul des offres sur un an. Le nombre d’offres dans le secteur informatique (24% des offres) a progressé de 3% sur le mois pour un cumul sur un an en progression de 9%. Pour les études, recherche et développement (13% des offres), le nombre d’offres est stable sur le mois et le cumul sur un an en hausse de 10%. Dans la gestion, finance, administration, qui représente 12% des offres, leur nombre a augmenté de 5% sur le mois et le cumul sur un an de 29%.

 

Sondage activité TPE : amélioration ?

 

Sondage activité  TPE : amélioration ?

 

Une enquête IFOP qui vient en contradiction avec les indicateurs Markit du mois d‘Aout pour la France. Mais qui peut se comprendre car l’activité a été très molle au début de l’année. Les prévisions des TPE -qui produisent 27% de la richesse totale des entreprises françaises- sont orientées favorablement pour la création nette d’emplois, en hausse de 4 points pour le troisième trimestre, selon une étude IFOP.  Un regain de confiance. La majorité des dirigeants de très petites entreprises françaises (51%) étaient optimistes pour leur propre activité en juillet contre 46% en avril, selon une enquête IFOP pour Fiducial publiée lundi 24 août. Les prévisions de ces sociétés qui produisent 27% de la richesse totale des entreprises françaises sont orientées favorablement pour la création nette d’emplois, en hausse de 4 points pour le troisième trimestre, après +0,5 au deuxième et +1 au premier. Ils ne sont par ailleurs qu’un peu plus d’un quart (26%) a trouvé que la situation financière de leur entreprise s’est détériorée lors des trois derniers mois, contre près d’un tiers (30% en avril). Cette dernière s’est améliorée pour 13% d’entre eux (9% en avril). Début juin, le gouvernement a dévoilé 18 mesures, essentiellement dans le domaine social, pour encourager les entreprises à embaucher. Elles viennent compléter les dispositifs fiscaux poursuivant les mêmes objectifs. Citons notamment le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) en vigueur depuis le 1er 2014 et les allègements de cotisations patronales inscrits dans le Pacte de responsabilité dont les entreprises bénéficient depuis le 1er janvier dernier. Pour recruter, les dirigeants des TPE « attendent de réelles perspectives de croissance », note l’étude Fiducial. Le chiffre d’affaires des TPE a en effet enregistré un recul de 3,2% en 2014 (contre -0,1% l’année précédente) en moyenne et toutes professions confondues, selon l’étude annuelle de la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA). Avec une hausse de 1,5% en avril 2014 et 2015, les défaillances des TPE ont continué de progresser, malgré le vent de croissance qui a soufflé sur la France au début de l’année. Après une hausse de 0,7% du PIB (révisée à la hausse) au 1er trimestre, la croissance française été nulle (0,0%) au deuxième trimestre, selon une première estimation de l’Insee. L’investissement des entreprises a ralenti (+0,2% après +0,6% au premier trimestre), tandis que la consommation des ménages a fortement fléchi (+0,1% après +0,9%). Le gouvernement table pour 2015 sur une croissance de 1%.

Note dette de la France : pas d’amélioration

Note dette de la France : pas d’amélioration

 

Standard & Poor’s a confirmé vendredi la note à long terme AA de la dette souveraine de la France ainsi que la perspective négative qui lui est attachée.
Dans un communiqué, l’agence de notation dit « qu’il subsiste un risque d’exécution pour les réformes budgétaires et structurelles, et que l’engagement des pouvoirs publics d’approfondir le processus de réforme risque de s’affaiblir à mesure que la modeste reprise économique cyclique se confirme et que les élections présidentielles approchent. » La perspective « négative » indique que la possibilité d’un abaissement la note à long terme cette année ou l’année prochaine est au moins d’une sur trois, précise l’agence de notation/  ( nota: une  dette qui représente plus de 30 000 euros par habitant !).

Moral des patrons : infime amélioration

Moral des patrons : infime amélioration

 

Très Légère amélioration de  l’indice du climat des affaires au mois de mai publié par l’Insee ce vendredi matin. Pas de quoi nourrir l’euphorie car on part de très loin et de nombreuse incertitudes demeurent sur le plan international ( Chine et Allemagne y compris). ).  L’indice du climat des affaires, réalisé après un questionnaire envoyé à environ 10.000 chefs d’entreprises français, a progressé de 1 point au mois de mai et se retrouve à 97 points. Cela reste en deçà du niveau de long terme de cet indicateur (100 points). Mais la hausse est bien réelle depuis l’été dernier : en septembre, l’indice n’atteignait que 91 points. Bref, avec la baisse du prix du pétrole, la dépréciation de l’euro et les taux d’intérêt très faible, les patrons français semblent renouer avec un optimisme prudent.  Plus en détail, dans l’industrie, l’indice remonte à 103 points. Le secteur, exportateur, est tiré par l’affaiblissement du taux de change et la reprise en marche chez les partenaires commerciaux de l’Hexagone. Dans les services, les chefs d’entreprises restent déprimés, mais un peu moins. Mais c’est surtout dans le commerce que la hausse de la confiance des patrons est palpable. Dans le commerce de détail, l’indice du climat des affaires se situe à 106 points, en hausse de 2 points. Il se retrouve désormais bien au-dessus de sa moyenne de long terme. La baisse du prix du pétrole est la première raison de ce moral retrouvé. Le recul du prix du baril de brut redonne du pouvoir d’achat aux ménages et tire ainsi la consommation des Français. Ces derniers commencent prudemment à délier leur bourse : au premier trimestre, la consommation de produits fabriqués a progressé de 1,4  % au premier trimestre, avait annoncé l’Insee mi-mai. Mieux, globalement, « l’indicateur de retournement pour l’ensemble de l’économie augmente légèrement et repasse dans la zone indiquant une situation conjoncturelle favorable » indique l’Insee. En revanche, le point noir de l’économie française reste indéniablement le secteur du bâtiment qui plombe l’activité. Les chefs d’entreprise sont déprimés, avec un indice du climat des affaires qui, à 89 points en mai, ne s’améliore qu’à la marge.

Immobilier-logements neufs : amélioration ?

Immobilier-logements neufs : amélioration ?

 

 

Il y aurait uen légère amélioration des perspectives d’après une enquête de l’INSEE auprès des promoteurs. Les perspectives de demande de logements neufs s’amélioreraient  en France mais le climat conjoncturel reste « très dégradé » dans l’artisanat du bâtiment, selon des enquêtes publiées lundi par l’Insee. Les promoteurs interrogés par l’institut pour son enquête trimestrielle dans la promotion immobilière sont beaucoup moins nombreux qu’en janvier à indiquer une baisse de la demande de logements neufs. Le solde d’opinion correspondant, qui avait atteint en octobre son plus bas niveau depuis que la série existe, « s’est redressé depuis lors mais reste encore très en dessous de sa moyenne de long terme », souligne l’Insee. De même, les perspectives de mises en chantier de logements pour les trois prochains mois sont moins dégradées qu’en 2014 et s’améliorent nettement pour les logements destinés à la vente. Les promoteurs sont en outre nettement plus nombreux qu’en janvier à signaler une baisse de leur stock de logements invendus, le solde d’opinion correspondant retrouvant sa moyenne de long terme. Dans l’artisanat du bâtiment, les professionnels restent tout aussi pessimistes qu’en janvier sur l’évolution de leur activité au cours des trois prochains mois, même si leur opinion sur les perspectives globales du secteur est un peu moins mauvaise. Et les artisans sont presque aussi nombreux qu’en janvier à déclarer une baisse des effectifs pour les trois prochains mois. L’Insee publie également son enquête trimestrielle de conjoncture dans les travaux publics qui fait apparaître qu’une proportion record de chefs d’entreprise du secteur signalent une baisse de leur activité passée.  À l’inverse, ils sont légèrement moins nombreux à prévoir une baisse de leur activité pour les trois prochains mois. Leur jugement sur les carnets de commande atteint son plus bas depuis 1984. Le solde d’opinion correspondant aux effectifs prévus se dégrade fortement dans les travaux publics et atteint son plus bas niveau depuis 1993.

Sondage moral des Français : encore une petite amélioration

Sondage moral des Français : encore une petite amélioration

Une très large majorité de Français continue à se montrer pessimistes, leurs rangs se sont un peu éclaircis. Ils sont désormais 75% à se dire « plutôt moins confiants » dans la situation du pays contre 80% au mois de décembre. Dans le même temps, la proportion des optimistes continue d’augmenter : 23% se disent « plutôt plus confiants » en l’avenir de la situation économique du pays, contre 19% en décembre. Des chiffres qui s’inscrivent dans la remontée spectaculaire de l’indice du moral des Français entamée depuis le mois de novembre 2014. En 3 mois, ce sont 22 points qui ont été gagnés. Et quand on leur demande de juger leur situation personnelle, les Français sont désormais un peu plus nombreux à afficher un certain optimisme : 29% se disent plus confiants en l’avenir contre 62% qui continuent à broyer du noir. Sans surprise, plus elles gagnent bien leur vie, plus les personnes interrogées se montrent confiantes : parmi ceux qui ont des revenus supérieurs à 3.500 euros, le camp des inquiets est certes majoritaire (56%) mais c’est nettement moins que chez ceux qui doivent se contenter de 1.500 euros par mois, où les pessimistes représentent 78% de l’échantillon. Pour autant, cette inquiétude ne pousse pas les Français à épargner à tout-va. Si leurs revenus venaient à augmenter de 10%, seuls 3% des sondés mettraient tout cet argent de côté pour les coups durs, 77% préférant partager ce bonus entre épargne et consommation. Les secteurs qui profiteraient le plus d’une telle manne ? Les loisirs (restaurant, spectacles) cité par 57% des Français, « signe que probablement ils sont le poste aujourd’hui le plus ‘sacrifié’ par les ménages », analysent les auteurs du baromètre.  Viennent ensuite à égalité la volonté d’améliorer son logement par des travaux, faire des achats de nécessité (alimentation, vêtements, énergie) mais aussi faire des voyages, plébiscités par 51% des sondés. Enfin, un quart des Français (24%) et près d’un jeune de moins de 35 ans sur deux (48%) a envie de créer ou de reprendre une entreprise. « Mais en période de crise il est probable aussi que ce ne soit, malheureusement par défaut la seule voie possible de trouver un travail ou d’en avoir un de plus épanouissant. », temporise les auteurs du baromètre.

Sondage moral des Français : petite amélioration

Sondage moral des Français : petite amélioration

Globalement le moral des ménages est toujours très bas mais en amélioration en décembre de deux petits points. Une bonne nouvelle cependant mais contrebalancée par le fait que les ménages sont encore moins nombreux à vouloir dépenser, préférant l’épargne compte tenu des incertitudes économiques et sociales.  L’indicateur mesurant la confiance des ménages a grimpé en décembre à 90 points, une valeur plus atteinte depuis juin 2012, mais est resté en deçà de sa moyenne de longue période (100) calculée depuis 1987, a précisé l’Institut national de la statistique et des études économiques dans un communiqué. Parmi les questions posées par l’Institut à 2.000 ménages français, celle concernant leur situation financière future montre une progression de 2 points, après 3 points le mois précédent. Cet indicateur se hisse ainsi à son plus haut niveau depuis novembre 2010 même s’il reste en dessous de sa moyenne de longue période. Mais, a précisé l’Insee, « malgré cette perception plus favorable de leur situation financière, les ménages sont légèrement moins nombreux à considérer comme opportun de faire des achats importants (-2 points) ».  Les ménages se sont en revanche estimés davantage en capacité d’épargner (+4 points) et sont plus nombreux à estimer qu’il est « opportun » d’épargner (+9 points, au-dessus de la moyenne de long terme), a expliqué l’Insee. L’opinion des ménages sur leur niveau de vie passé en France est resté quasi stable (-1 point), après un fort rebond en novembre (+7 points). Celle sur le niveau de vie futur a continué de se redresser (+4 points). Mais les craintes demeurent sur l’emploi, avec une proportion plus importante de ménages (+3 points) considérant que le chômage va augmenter.  Enfin, moins de ménages ont anticipé en décembre une augmentation des prix (-4 points après -7 en novembre), rejoignant une tendance à la baisse jamais vue depuis février 2010. « La proportion de ménages considérant que les prix ont augmenté baisse fortement elle aussi (-9 points), et atteint son plus bas niveau depuis 1999″, ajoute l’Insee.

 

Sondage-Climat des affaires : amélioration … en Allemagne

Climat des affaires : amélioration … en Allemagne

 

Malheureusement ce n’est pas en France mais en Allemagne.  Le moral des entreprises allemandes a rebondi en novembre après six mois de déclin, un signe que la première économie d’Europe reprend des couleurs après avoir évité de peu la récession au troisième trimestre, montre lundi l’enquête mensuelle de l’institut munichois Ifo. L’indice du climat des affaires, calculé à partir d’un échantillon de quelque 7.000 entreprises est ressorti à 104,7 après 103,2 en octobre, lorsqu’il avait atteint son niveau le plus faible depuis près de deux ans. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de 103,0 pour novembre. Leurs estimations s’échelonnaient de 102,0 à 104,3. L’indice des conditions actuelles est ressorti à 110,0 après 108,4 en octobre. Celui des anticipations a également progressé, à 99,7 après 98,3 le mois précédent. En France à l’inverse après le sondage Agefos auprès des PME,  il ne faut pas s’attendre à une inversion de la déprime des PME. 39 % des patrons interrogés affichent une activité «en régression» quand 23 % affichent une activité en hausse. «2013 a été une “anus horribilis”, 2014 marque un retour à une situation plus normale», pointe le directeur général de Agefos-PME, Joël Ruiz. Mais le retournement n’est pas pour demain. La situation à la fin de l’année reste très mauvaise au regard de celle qui prévalait avant la crise de 2008, où la proportion de patrons en croissance et en régression était inversée.  Et aucune inversion n’est prévue pour l’instant. Les perspectives s’améliorent cependant, augurant d’une année 2015 un peu meilleure : 25 % des entreprises interrogées prévoient une baisse de leur activité et 19 % une hausse dans les six mois, quand au printemps 2014 ils étaient respectivement 30 % et 16 %. Côté embauches, le baromètre de l’Agefos-PME montre une amélioration des perspectives très timide : 13 % des entreprises prévoyaient d’embaucher au dernier semestre de 2014 ; elles sont 15 % à l’envisager pour le premier semestre de 2015. Dans 70 % des cas, des créations de postes sont évoquées. Un signal plutôt positif. Mais, en même temps, la proportion d’entreprises envisageant des suppressions de postes dans les six prochains mois ne se réduit pas : 9 % des patrons interrogés sont dans ce cas, contre 8 % il y a six mois.

Etats-Unis : l’emploi en nette amélioration toujours la priorité

Etats-Unis : l’emploi en nette amélioration toujours la priorité

 

Contrairement à la BCE, la FED fonde évolution de sa politique sur l’amélioration de l’emploi. A cet égard La Réserve fédérale s’est montrée surprise par la vitesse à laquelle le marché du travail américain s’est amélioré, mais ne veut pas pour autant se précipiter pour relever ses taux d’intérêt, selon le compte rendu, publié mercredi, de la dernière réunion de politique monétaire de la banque centrale américaine. « Les conditions du marché de travail se sont sensiblement rapprochées de celles considérées comme étant normales sur le long terme », lit-on dans les « minutes » de la réunion des 29 et 30 juillet. Les responsables du comité de politique monétaire ont « dans leur ensemble convenu » que l’amélioration observée sur le marché du travail au cours de l’année écoulée a été « plus marquée que prévu ». Mais, toujours selon le compte-rendu, la plupart des membres de la Fed estiment que toute modification de leur appréciation de la date à laquelle il fallait commencer à relever les taux « dépendrait d’autres données relatives aux trajectoires de l’activité économique, du marché du travail et de l’inflation ». Wall Street a effacé une partie de ses gains dans la foulée de la publication des « minutes » – la politique ultra accommodante mise en place depuis près de six ans par la Fed étant le principal facteur d’explication des records accumulés par la Bourse américaine en 2013 et 2014 – pour ensuite se reprendre. Le dollar a profité de la légère inflexion du discours de la Fed, prenant 0,42% face à un panier de devises internationales. Selon les minutes, les membres de la Fed se sont mis globalement d’accord sur bon nombre d’éléments du cadre préalable à une hausse des taux – à un niveau proche de zéro depuis décembre 2008. Les économistes voient la Fed annoncer une hausse des taux d’intérêt au début du second semestre 2015. Mais, au vu des dernières données macroéconomiques, certains pensent qu’un premier relèvement des Fed Funds pourrait intervenir plus tôt que cela.

Emploi -Etats–Unis : amélioration en juin

Emploi -Etats–Unis : amélioration en juin

 

. Le nombre des offres d’emploi a atteint 4,67 millions en données corrigées des variations saisonnières, au plus haut depuis février 2001, a fait savoir le département du Travail mardi. Les embauches ont, elles, atteint leur niveau le plus élevé depuis février 2008.  Pour l’essentiel, la croissance de l’emploi repose sur une forte décélération de la fréquence des licenciements. Cette statistique est consultée régulièrement par la Réserve fédérale et sa présidente Janet Yellen.  Cette croissance de l’offre d’emploi et de l’embauche est susceptible d’alimenter les conjectures sur le moment où la Fed commencera à relever les taux d’intérêt.   »La trajectoire d’amélioration du marché du travail, telle qu’on l’a observée, se poursuit », note Sam Bullard, économiste de Wells Fargo Securities. « Il reste à voir si elle se confirmera encore avec plus de poids au second semestre ». Le département du Travail, dans son rapport mensuel, signale aussi que le nombre de chômeurs à la recherche d’un emploi était de 2,02 par offre d’emploi en juin, au plus bas depuis avril 2008, contre 2,14 en mai. Ce rapport est à présent en deçà de sa moyenne de 2002 à 2006.   »Cela témoigne d’un contexte où le marché se tend du côté de l’offre; il n’y a pas d’offre de travail suffisamment qualifiée pour répondre aux offres d’emploi qui existent », constate Jacob Oubina, économiste de RBC Capital Markets.  

 

Déficit Etat : pas d’amélioration

Déficit l’Etat : pas d’amélioration

Au 30 juin, les dépenses (budget général plus prélèvements sur recettes) atteignent 194,4 milliards d’euros contre 196,2 milliards un an plus tôt, soit une baisse de 0,9%. Dans un communiqué, Bercy souligne que ce montant « est cohérent avec la trajectoire de dépense qui découle des annulations de crédits (1,6 milliard d’euros) adoptées dans le cadre de la loi de finances rectificative pour 2014″ votée le mois dernier. Hors dépenses exceptionnelles, notamment 1,5 milliard d’euros de décaissements au titre des « investissements d’avenir », le montant des dépenses est en diminution de 1,7 milliard par rapport à fin juin 2013.  Les recettes s’élèvent dans le même temps à 151,7 milliards contre 152,7 milliards à fin juin 2013, en baisse de 0,7%. Les seules recettes fiscales nettes augmentent de 0,7%, à 146,6 milliards, grâce à un bond de 17,1% des rentrées d’impôt sur le revenu. Celles d’impôt sur les sociétés chutent de 27,3% en raison notamment de l’entrée en vigueur du crédit d’impôt compétitivité emploi. Les recettes de TVA, dont les taux ont augmenté au 1er janvier, ne progressent que de 2,3%, à 68,1 milliards d’euros. Le ministère du Budget rappelle que les prévisions de recettes fiscales nettes pour 2014 ont été revues à la baisse de 5,3 milliards d’euros dans le cadre de la loi de finances rectificative. La loi de finances initiale prévoyait un déficit annuel de 82,6 milliards d’euros, y compris 11 milliards au titre des investissements d’avenir, contre 74,9 milliards en 2013. Le déficit prévu a été revu en hausse à 83,9 milliards d’euros dans la loi de finance rectificative.

 

France : amélioration de la croissance

France : amélioration de la croissance

Selon les indices PMI européens du cabinet Markit, parus ce 1er avril, l’activité hexagonale dans ce secteur a enfin renoué avec la croissance après deux années de contraction. L’indice français est ressorti à 52,1 (contre 49,7 en février), son plus haut niveau depuis juin 2011. Il repasse au-dessus du seuil des 50 points, qui sépare contraction et croissance de l’activité, pour la première fois depuis février 2012. C’est encore mieux que l’estimation préliminaire à 51,9. Les chiffres français « mettent en évidence une nette amélioration de la conjoncture dans le secteur manufacturier français, soutenue par une forte expansion du volume des nouvelles commandes », explique Jack Kennedy, économiste de Markit.  Il recommande toutefois, vu la longue période de contraction de l’activité dont sortent les entreprises françaises, qu’elles attendent « des signes de reprise durable avant de relancer certaines actions, notamment en matière d’embauche. » L’augmentation des nouvelles commandes signalée par les dirigeants d’entreprise interrogés s’est faite au rythme le plus élevé depuis 34 mois, résultant d’un raffermissement de la demande ainsi que d’une légère augmentation des nouvelles commandes à l’export. Une performance d’autant plus notable que, pour la zone euro entière, l’indicateur s’est replié. Il a atteint 53 dans sa version définitive, comme dans la version préliminaire, contre 53,2 en février. Et le sous-indice mesurant les prix est repassé sous la barre des 50 pour la première fois depuis août dernier, alimentant les inquiétudes sur la faible inflation en zone euro. L’expansion dans le secteur manufacturier a ainsi ralenti en Allemagne (53,7 en mars contre 54,8 en février), a stagné en Italie (52,4 contre 52,3 en février), et a progressé en Espagne, aux Pays-Bas et en Irlande.

 

Croissance OCDE : amélioration

Croissance  OCDE : amélioration

 

L’indicateur global pour la zone OCDE ressort à 100,9, en hausse de 0,1 point par rapport au mois précédent, le seuil de 100 correspondant à la tendance de long terme de l’activité économique. En hausse quasi continue depuis fin 2012, il retrouve ainsi son plus haut niveau depuis février 2011. Celui des pays du G7, en hausse de 0,1 point à 101,0, indique une consolidation de la croissance, tandis que celui de la zone euro, en progression de 0,2 point à 101,1, signale une inflexion positive. L’indicateur pour la France progresse de 0,2 point, à 100,5 – un plus haut depuis l’été 2011 – signalant aussi une inflexion positive de la croissance, tout comme pour l’Italie, en hausse de 0,1 point à 101,3. L’indicateur pour l’Allemagne signale une consolidation de la croissance, à 100,8 (+0,1 point). Une tendance à la consolidation est signalée de même au Royaume-Uni (stable à 101,3). Les Etats-Unis (+0,1 à 101,0) sont dans la même situation, alors que le Japon (+0,1 à 101,4) devrait connaître une croissance de supérieure à sa tendance de long terme. Chez les grandes économies émergentes, les indicateurs pour la Chine, le Brésil et la Russie, tous stables, signalent une croissance autour de la tendance de long terme, alors que celui de l’Inde, en baisse de 0,2 point à 97,0, laisse présager une croissance inférieure à la tendance.

 

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