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Emploi : amélioration au second trimestre mais tendance moins favorable pour l’avenir

Emploi : amélioration au second trimestre mais tendance moins favorable pour l’avenir

Les créations d’emplois dans le privé ont accéléré au deuxième trimestre soutenues par le tourisme

Le secteur privé a enregistré 102.500 créations nettes d’emplois entre fin mars et fin juin 2022. Une « surprise » pour les économistes au regard du contexte économique difficile que traverse la France. Cette performance est, en partie, due au rebond du tourisme qui favorise l’activité du secteur tertiaire marchand.

Selon l’Insee  secteur privé a enregistré 102.500 créations nettes d’emplois entre fin mars et fin juin 2022. Cette augmentation de 0,5% est supérieure à celle du premier trimestre 2022 (+0,3%, soit 69.500 emplois en plus). L’emploi privé dépasse son niveau d’avant-crise, fin 2019, avec 754.200 emplois en plus (+3,8%).

.Cette progression peut s’expliquer par le rebond de l’activité touristique en France. Le tertiaire marchand affiche ainsi une hausse de 0,8% du nombre d’emplois supplémentaires (+97.300 emplois), après une hausse de 77.300 emplois au premier trimestre (+0,6%). « Ce dynamisme explique l’essentiel de la hausse totale de l’emploi salarié privé », note l’Insee. À noter toutefois la tendance baissière dans l’intérim qui constitue un indicateur global de l’évolution de l’emploi

L’intérim, en effet,  poursuit sa baisse amorcée au premier trimestre 2022. Alors qu’il connaissait une forte hausse au sortir du confinement du printemps 2020, il recule de 2,1% au deuxième trimestre 2022 (-17.400) bien qu’il « demeure supérieur à son niveau d’avant-crise », rappelle l’Insee. «

L’emploi industriel augmente légèrement avec la création de 3.100 emplois (+0,1%). Une hausse insuffisante pour rattraper le niveau d’avant crise sanitaire. Le secteur de la construction est stable, avec un niveau de l’emploi salarié privé identique au début de l’année 2022, et largement supérieur à celui atteint fin 2019 (+6,2%, soit 91.600 emplois en plus). Enfin, l’emploi salarié privé dans le tertiaire non-marchand augmente plus nettement, de 0,7% (+19.500 emplois), confirmant là aussi la hausse constatée lors du premier trimestre (de +7.600 emplois, soit 0,3%).

Malgré les difficultés liées à la crise sanitaire et désormais à la guerre en Ukraine qui a provoqué une forte inflation, l’emploi continue donc de se maintenir en France. Parallèlement à l’emploi privé qui grimpe, le taux de chômage poursuit sa baisse. Il a, ainsi, légèrement diminué au deuxième trimestre. Le nombre de chômeurs de catégorie A a enregistré un recul de 0,8% en France (hors Mayotte) au deuxième trimestre, soit 26.900 inscrits en moins, à 3,165 millions, soit une baisse sur un an de 15,1%, selon les chiffres publiés mercredi par la Direction des statistiques du ministère du Travail (Dares). La décrue semble toutefois ralentir, si l’on compare ces derniers chiffres à la forte diminution enregistrée lors de précédents trimestres. En cause évidemment le ralentissement de la croissance notamment à partir de 2023.

 

Emploi: Une amélioration éphémère

Emploi: Une amélioration éphémère

Dans la conjoncture actuelle, le choc inflationniste non-anticipé qui frappe les économies des Etats-Unis et de la zone euro conduit à une amélioration de l’emploi. Mais au regard de l’évolution du marché du travail, celle-ci ne peut être qu’éphémère car résultant d’une illusion monétaire, comme l’avait bien analysé le prix Nobel d’économie Milton Friedman. Par Marc Guyot et Radu Vranceanu, Professeurs à l’ESSEC.( dans la Tribune)

 

Si l’inflation ravage l’économie mondiale et détruit à petit feu le pouvoir d’achat, les adeptes de la relance par la dépense publique continuent de marteler que l’objectif de plein emploi a été atteint précisément grâce aux dépenses sans limite engagées lors de la crise du covid. La totale déconnexion des décisions de relance avec les réalités budgétaires est particulièrement incarnée par les chèques de 1.000 dollars signés par l’administration Biden ou encore par la « nationalisation des emplois » tout droit sortie du Métavers dans lequel vivait Emmanuel Macron en 2020. Les docteurs Diafoirus de cette hallucination collective ont eux-mêmes baptisés leur mouvement « Théorie Monétaire Moderne ». De notre point de vue, ce mouvement est essentiellement basé sur des postulats sans logique interne, avec comme affirmation centrale que le gouvernement américain était en mesure d’augmenter la dette indéfiniment puisque la banque centrale pouvait acheter cette dette, sans aucune contrepartie.

Cette revendication est abusive. Si la relance par la demande a pu stabiliser la chute de l’emploi en 2020 le temps que les stocks se vident, la situation actuelle est différente. La production et les perspectives d’augmentation de celle-ci sont largement compromises partout dans le monde. Dans le même temps, le marché du travail continue à se tendre. En effet, le nombre d’emplois vacants atteint des records, dans tous les secteurs et à tous les niveaux de qualification. Le taux d’emplois vacants atteint les 3,1% en zone euro au premier trimestre 2022 et 7% aux Etats-Unis en avril 2022. L’explication préférée des keynésiens pour cette situation serait le rétrécissement de l’offre de travail sur un fonds de « grande démission » des travailleurs affectés psychologiquement par le Covid-19.

La réalité est que l’inflation actuelle a pris par surprise, tant par son ampleur que par sa persistance dans le temps, presque tout le monde. En 2020, le peu d’économistes ou gérants financiers qui avaient évoqué un possible retour de l’inflation ont été moqués avec condescendance par leurs confrères comme des paléo-monétaristes ringards, n’ayant pas compris la disparition définitive de leur espèce et, avec elle, de l’inflation. Fin 2020, les prévisionnistes professionnels indiquaient avec la certitude de l’âne des taux d’inflation inférieurs à 2% pour 2022, et le marché financier leur emboitait le pas avec des taux de couverture du risque d’inflation ridiculement bas. Aujourd’hui, c’est le temps des « mea culpa », et des excuses présentées officiellement par les dirigeants des principales banques centrale comme Jerome Powel ou Christine Lagarde, pour avoir sous-évalué le risque inflationniste.

Si la hausse de prix est très forte depuis plusieurs mois, et s’est accéléré après la guerre en Ukraine, les salaires n’ont pas suivi, ni aux Etats-Unis, ni dans la zone euro. Le coût horaire du travail, rapporté au prix qu’une entreprise peut pratiquer, vient de diminuer, notamment dans les secteurs où la concurrence est faible. Selon un indicateur publié par la Fed de Saint Louis, aux Etats-Unis, le salaire réel hebdomadaire a diminué de 7,8% entre un maximum au premier trimestre 2020 et le quatrième trimestre 2022. Dans la zone euro, la croissance des salaires sur un an au premier trimestre 2022 est de seulement 2,7% face à une inflation de 8%. Cette baisse de la rémunération relative du travail incite les entreprises à recruter de la main d’œuvre, plutôt que délocaliser ou investir dans des machines à même d’augmenter la productivité d’un effectif existant. Malgré la crise économique qui se profile, malgré une demande de biens qui s’affaiblit inévitablement avec l’érosion du pouvoir d’achat par l’inflation, la baisse du salaire réel favorise le recours à plus d’heures de travail.

Cette explication à laquelle nous souscrivons n’est pas la nôtre mais est clairement exposée dans le discours de Prix Nobel de Milton Friedman en 1976, et dans les écrits de Robert Lucas en 1973, autre lauréat du Prix Nobel en Economie. Dans leur analyse, un choc inflationniste non-anticipé conduit à une amélioration de l’emploi, mais celle-ci ne peut être qu’éphémère, le temps que les anticipations-prix des employés s’alignent sur la nouvelle évolution des prix, et renforcent leurs revendications salariales. Aujourd’hui, nous sommes exactement dans ce cadre, au début du processus décrit par ces auteurs.

Il nous apparait que la leçon à tirer est que la seule solution pour lutter contre le chômage de masse qui frappe le sud de l’Europe a toujours été de baser l’évolution des salaires sur l’évolution de la productivité et la réduction de la fiscalité sur le travail. Si notre diagnostic est correct, l’embellie actuelle sur le marché du travail ne peut être que de courte durée – un an, maximum deux, car la modération salariale actuelle résulte d’une illusion monétaire sur le point de se dissiper. En effet, les indicateurs révèlent des anticipations d’inflation en forte hausse, aux Etats-Unis mais aussi dans la zone euro.

En France, aucun politicien n’a eu le courage de réformer le marché du travail pour plus de flexibilité salariale, si ce n’est modestement Nicolas Sarkozy avec la défiscalisation des heures supplémentaires, François Hollande avec ses différentes usines à gaz et Emmanuel Macron avec l’encadrement de l’indemnité pour licenciement abusif. Il est à craindre que la dégradation que nous sentons venir du marché du travail attise la propension des populistes de tous bords à resservir les potions miracles de dépenses publiques façon quoi qu’il en coûte, blocage des prix, contrôle des licenciements ou baisse du temps de travail. Aucune de ces mesures n’a jamais créé la moindre valeur nouvelle. En revanche, elles peuvent aggraver la désorganisation, le chômage et les déséquilibres. Mais l’équilibre n’a jamais été un objectif pour les populistes.

Une amélioration de l’emploi éphémère

Une amélioration de l’emploi éphémère 

 

Dans la conjoncture actuelle, le choc inflationniste non-anticipé qui frappe les économies des Etats-Unis et de la zone euro conduit à une amélioration de l’emploi. Mais au regard de l’évolution du marché du travail, celle-ci ne peut être qu’éphémère car résultant d’une illusion monétaire, comme l’avait bien analysé le prix Nobel d’économie Milton Friedman. Par Marc Guyot et Radu Vranceanu, Professeurs à l’ESSEC.( dans la Tribune)

 

Si l’inflation ravage l’économie mondiale et détruit à petit feu le pouvoir d’achat, les adeptes de la relance par la dépense publique continuent de marteler que l’objectif de plein emploi a été atteint précisément grâce aux dépenses sans limite engagées lors de la crise du covid. La totale déconnexion des décisions de relance avec les réalités budgétaires est particulièrement incarnée par les chèques de 1.000 dollars signés par l’administration Biden ou encore par la « nationalisation des emplois » tout droit sortie du Métavers dans lequel vivait Emmanuel Macron en 2020. Les docteurs Diafoirus de cette hallucination collective ont eux-mêmes baptisés leur mouvement « Théorie Monétaire Moderne ». De notre point de vue, ce mouvement est essentiellement basé sur des postulats sans logique interne, avec comme affirmation centrale que le gouvernement américain était en mesure d’augmenter la dette indéfiniment puisque la banque centrale pouvait acheter cette dette, sans aucune contrepartie.

Cette revendication est abusive. Si la relance par la demande a pu stabiliser la chute de l’emploi en 2020 le temps que les stocks se vident, la situation actuelle est différente. La production et les perspectives d’augmentation de celle-ci sont largement compromises partout dans le monde. Dans le même temps, le marché du travail continue à se tendre. En effet, le nombre d’emplois vacants atteint des records, dans tous les secteurs et à tous les niveaux de qualification. Le taux d’emplois vacants atteint les 3,1% en zone euro au premier trimestre 2022 et 7% aux Etats-Unis en avril 2022. L’explication préférée des keynésiens pour cette situation serait le rétrécissement de l’offre de travail sur un fonds de « grande démission » des travailleurs affectés psychologiquement par le Covid-19.

La réalité est que l’inflation actuelle a pris par surprise, tant par son ampleur que par sa persistance dans le temps, presque tout le monde. En 2020, le peu d’économistes ou gérants financiers qui avaient évoqué un possible retour de l’inflation ont été moqués avec condescendance par leurs confrères comme des paléo-monétaristes ringards, n’ayant pas compris la disparition définitive de leur espèce et, avec elle, de l’inflation. Fin 2020, les prévisionnistes professionnels indiquaient avec la certitude de l’âne des taux d’inflation inférieurs à 2% pour 2022, et le marché financier leur emboitait le pas avec des taux de couverture du risque d’inflation ridiculement bas. Aujourd’hui, c’est le temps des « mea culpa », et des excuses présentées officiellement par les dirigeants des principales banques centrale comme Jerome Powel ou Christine Lagarde, pour avoir sous-évalué le risque inflationniste.

Si la hausse de prix est très forte depuis plusieurs mois, et s’est accéléré après la guerre en Ukraine, les salaires n’ont pas suivi, ni aux Etats-Unis, ni dans la zone euro. Le coût horaire du travail, rapporté au prix qu’une entreprise peut pratiquer, vient de diminuer, notamment dans les secteurs où la concurrence est faible. Selon un indicateur publié par la Fed de Saint Louis, aux Etats-Unis, le salaire réel hebdomadaire a diminué de 7,8% entre un maximum au premier trimestre 2020 et le quatrième trimestre 2022. Dans la zone euro, la croissance des salaires sur un an au premier trimestre 2022 est de seulement 2,7% face à une inflation de 8%. Cette baisse de la rémunération relative du travail incite les entreprises à recruter de la main d’œuvre, plutôt que délocaliser ou investir dans des machines à même d’augmenter la productivité d’un effectif existant. Malgré la crise économique qui se profile, malgré une demande de biens qui s’affaiblit inévitablement avec l’érosion du pouvoir d’achat par l’inflation, la baisse du salaire réel favorise le recours à plus d’heures de travail.

Cette explication à laquelle nous souscrivons n’est pas la nôtre mais est clairement exposée dans le discours de Prix Nobel de Milton Friedman en 1976, et dans les écrits de Robert Lucas en 1973, autre lauréat du Prix Nobel en Economie. Dans leur analyse, un choc inflationniste non-anticipé conduit à une amélioration de l’emploi, mais celle-ci ne peut être qu’éphémère, le temps que les anticipations-prix des employés s’alignent sur la nouvelle évolution des prix, et renforcent leurs revendications salariales. Aujourd’hui, nous sommes exactement dans ce cadre, au début du processus décrit par ces auteurs.

Il nous apparait que la leçon à tirer est que la seule solution pour lutter contre le chômage de masse qui frappe le sud de l’Europe a toujours été de baser l’évolution des salaires sur l’évolution de la productivité et la réduction de la fiscalité sur le travail. Si notre diagnostic est correct, l’embellie actuelle sur le marché du travail ne peut être que de courte durée – un an, maximum deux, car la modération salariale actuelle résulte d’une illusion monétaire sur le point de se dissiper. En effet, les indicateurs révèlent des anticipations d’inflation en forte hausse, aux Etats-Unis mais aussi dans la zone euro.

En France, aucun politicien n’a eu le courage de réformer le marché du travail pour plus de flexibilité salariale, si ce n’est modestement Nicolas Sarkozy avec la défiscalisation des heures supplémentaires, François Hollande avec ses différentes usines à gaz et Emmanuel Macron avec l’encadrement de l’indemnité pour licenciement abusif. Il est à craindre que la dégradation que nous sentons venir du marché du travail attise la propension des populistes de tous bords à resservir les potions miracles de dépenses publiques façon quoi qu’il en coûte, blocage des prix, contrôle des licenciements ou baisse du temps de travail. Aucune de ces mesures n’a jamais créé la moindre valeur nouvelle. En revanche, elles peuvent aggraver la désorganisation, le chômage et les déséquilibres. Mais l’équilibre n’a jamais été un objectif pour les populistes.

Coronavirus France : 11 221 contaminations, amélioration

Coronavirus France : 11 221 contaminations, amélioration

 

11.221 nouvelles contaminations dues au coronavirus en 24 heures, soit près de 1.500 de moins que la veille (12.696).

Le nombre de patients hospitalisés s’élève selon elle à 26.311, soit 392 de moins que jeudi, et, parmi eux, 3.293 se trouvent en réanimation, 132 de moins que la veille.

Six cent soixante-sept décès supplémentaires ont été recensés, dont 284 dans les hôpitaux, ajoute Santé publique France, ce qui porte le bilan français à 54.767 morts depuis le début de l’épidémie.

Coronavirus France : amélioration, 4.005 nouveaux cas

Coronavirus France : amélioration, 4.005 nouveaux cas

4.005 nouveaux cas de contamination au coronavirus au cours des dernières 24 heures, soit la progression la plus faible observée sur une journée depuis la fin du mois d’août.

Sur les sept derniers jours, la moyenne est de 11.118 nouveaux cas enregistrés quotidiennement. Dans la deuxième semaine de novembre, qui correspond selon les autorités au pic de la seconde vague épidémique, cette moyenne sur sept jours était supérieure à 26.000 nouveaux cas par jour.

Dans les services de réanimation, où la baisse est continue depuis la mi-novembre, la situation est quasi stable avec 3.751 lits occupés lundi contre 3.756 dimanche.

Les autorités sanitaires ont parallèlement enregistré en 24 heures 406 décès supplémentaires en milieu hospitalier.

Coronavirus: amélioration mais encore 12.459 cas de plus en 24 heures

Coronavirus: amélioration mais encore 12.459 cas de plus en 24 heures

Le nombre total de malades hospitalisés est en recul, à 28.648 contre 29.310 la veille (-662). Le pic d’hospitalisations depuis le début de l’épidémie avait été atteint le 16 novembre, à près de 33.500 patients.

Le nombre de patients hospitalisés en réanimation en France pour une infection due au coronavirus est repassé vendredi sous la barre des 4.000 pour la première fois depuis le 3 novembre, avec 3.883 lits occupés, selon le bilan journalier communiqué par les autorités.

Le nombre total de malades hospitalisés est également en recul, à 28.648 contre 29.310 la veille (-662). Le pic d’hospitalisations depuis le début de l’épidémie avait été atteint le 16 novembre, à près de 33.500 patients.

Au chapitre des nouvelles contaminations, la France a enregistré 12.459 cas supplémentaires en 24 heures tandis que le nombre total des décès progresse de 957, dont 393 en 24 heures en milieu hospitalier et 564 en Ehpad, dont les bilans sont actualisés deux fois par semaine.

 

États-Unis : amélioration de l’emploi

États-Unis : amélioration de l’emploi

Pour la banque fédérale américaine (Fed) ,la politique monétaire très accommodante notamment le taux d’intérêt très bas va continuer sans doute encore pendant plusieurs années. L’objectif est en effet de soutenir à tout prix l’activité économique et l’emploi. Une orientation de politique monétaire qui semble donner des résultats puisque le recul du taux de chômage a été plus marqué qu’attendu en août, à 8,4%, après 10,2% en juillet.

« Je dirais que les chiffres d’aujourd’hui sur l’emploi sont de bons chiffres », a estimé le président de la Fed. « Au fil des mois de mai et de juin, nous n’avions eu que peu de personnes de retour au travail. »

« Nous pensons que l’économie va avoir besoin de taux d’intérêt bas, qui soutiennent l’activité économique, pendant une période prolongée. Elle se mesurera en année », a-t-il ajouté.

Allemagne climat des affaires: légère amélioration

Allemagne climat des affaires: légère  amélioration

 

L’enquête de L’Ifo a mesuré une légère amélioration climat des affaires en Allemagne qui permet d’espérer une très petite croissance en 2020 cependant sans doute inférieure à 1 %. Notons cependant que cette enquête a été effectuée avant qu’on ne prenne connaissance du développement du Coronavirus dans de nombreux pays dont l’Italie. L’indice du climat des affaires calculé par l’institut d’études économiques Ifo s’affiche à 96,1 contre 96,0 en janvier, chiffre révisé à la hausse après une estimation initiale à 95,9.

Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à une baisse de l’indice pour le mois en cours, à 95,3.

“L’économie allemande apparaît épargnée par les développements entourant le coronavirus”, déclare dans un communiqué le président de l’Ifo, Clemens Fuest, qui maintient sa prévision d’une croissance de 0,2% du produit intérieur brut (PIB) de l’Allemagne au premier trimestre.

Déficit budgétaire en 2020 : amélioration très théorique

Déficit budgétaire en 2020 : amélioration très théorique

 

 

Comme habitude, le ministre du budget fait une  présentation très flatteuse du budget 2020. D’abord en cause des réductions de dépenses publiques qui ne seront pas réellement réalisées aussi des prévisions économiques hypothétiques. Bref, les deux méthodes classiques pour  satisfaire les critères de l’union européenne et accessoirement la Cour des Comptes. On hypothèque aussi la poursuite de la très grande faiblesse des taux d’intérêt dont on sait par ailleurs qu’ils provoqueront un jour une crise du système financier et notamment une envolée de l’inflation. La croissance est très hypothétique comme dans le budget 2018 dans les prévisions ont été régulièrement revues en baisse. Au total pour l’année en cours, on atteindra péniblement 1,2 % de croissance du PIB. Pour 2020 les incertitudes sont générales dans le monde et toute perspective de croissance génère le plus grand doute. On  sait que le commerce international aura encore tendance à se détériorer donc aussi les importations. Les g investissements eux sont aussi atones. On espère tous dans la plupart des pays les soutiens des consommateurs qui eux choisissent plutôt l’attentisme en laissant par exemple leur épargne dormir sur des livrets voire sur des comptes courants. Il est probable que la croissance 2020 sera très affectée au plan mondial. Pour la France, atteindre 1 % constituera déjà un exploit. Ce qui discrédite les prévisions d’amélioration du déficit budgétaire en dépit des argumentations du ministre du budget

“C’est l’Etat qui supporte l’essentiel des baisses d’impôts (on va supprimer seulement un cinquantaine de fonctionnaires dans les directions centrales ! NDLR …) mais le déficit de l’Etat est en nette amélioration”, a souligné le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, lors d’une conférence de presse commune avec le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire.

La prévision de déficit 2019 a été revue en nette baisse par rapport au montant de 107,7 milliards d’euros voté dans la loi de finances initiale, à 96,3 milliards, profitant notamment de la réduction de la charge de la dette dans un contexte de taux bas (1,9 milliard d’euros) ou encore de l’amélioration des recettes fiscales, en partie sous l’effet de l’amélioration du taux de recouvrement de l’impôt sur le revenu liée à l’instauration du prélèvement à la source.

Le déficit de l’Etat a été alourdi cette année par le coût ponctuel d’environ 20 milliards d’euros de la transformation du crédit d’impôt pour la compétitivité et pour l’emploi (CICE) en baisse de charge pérenne, ainsi que par celui des mesures d’urgence décidées en décembre dernier pour tenter de désamorcer la contestation des “Gilets jaunes”.

Désireux, selon les termes de Bruno Le Maire, de concilier “constance (de la) politique budgétaire (et) financière”, mais aussi d’”apporter des réponses (…) à la crise sociale que la France a traversée”, le gouvernement, après un début de quinquennat marqué par des allègements fiscaux et sociaux plus conséquents pour les entreprises et les investisseurs que pour les ménages, a inversé la tendance cette année, avec une baisse de 9,3 milliards d’euros des prélèvements obligatoires sur les ménages et une diminution de 1,0 milliard de ceux sur les entreprises.

Au total, le taux de prélèvements obligatoires devrait revenir à 44,3% du produit intérieur brut (PIB) l’an prochain, en baisse de 0,3 point par rapport à cette année et de 0,9 point par rapport à 2017, soit près de l’objectif fixé à un point pour l’ensemble du quinquennat.

Comme annoncé par une source à Bercy mi-septembre, le projet de loi de finances pour 2020, qui doit être présenté vendredi en conseil des ministres, a été établi sur une prévision de croissance de 1,3% l’an prochain et table sur une réduction du déficit public, qui passera de 3,1% cette année (impact du CICE inclus) à 2,2% l’an prochain.

Chômage : pas d’amélioration au premier trimestre

Chômage : pas d’amélioration au premier trimestre

 

Contrairement à ce qu’a affirmé Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse, la situation du chômage évolue peu. Témoin, la quasi stagnation premier trimestre 2019. Le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi en catégorie A (sans activité) au premier trimestre a baissé de 25.100 personnes – soit moins 0,7% – par rapport au trimestre précédent en France entière hors Mayotte et (de 24.200 personnes en France métropolitaine) pour atteindre 3,6 millions, selon les chiffres trimestriels publiés vendredi par le ministère du Travail. Toutefois, si l’on ajoute les personnes qui ont une activité réduite (catégories B et C), le nombre d’inscrits reste stable pour s’établir à 5,9 millions de personnes et il a baissé de 0,4% sur un an. Au total, si l’on tient compte également des personnes qui ne sont pas tenues de chercher un emploi (catégories D et E), le nombre d’inscrits, qui atteint 6,562 millions de personnes, fait également du surplace par rapport au trimestre précédent et recule de 0,6% sur un an.

Budget 2017 : une amélioration bidon (Cour des comptes)

Budget 2017 : une amélioration bidon (Cour des comptes)

 

Contrairement à ce qui a été claironné l’amélioration des comptes 2017 est une fiction. D’abord parce qu’elle résulte d’uen progression mécanique des recettes et qu’en outre les dépenses ont aussi augmenté. Enfin la dette n’a pas diminué. Bref, la croissance n’a pas servi à grand-chose pour l’amélioration de la gestion de l’Etat. Conclusion de la cour des comptes :  

“En 2017, l’amélioration très limitée du déficit résulte d’une forte hausse, tant des dépenses que des recettes”, peut-on lire dans ce rapport, cité par le quotidien. Selon les chiffres officiels, le déficit de l’Etat s’est élevé à 67,8 milliards d’euros, un chiffre légèrement inférieur aux 69,1 milliards enregistrés en 2016 mais insuffisant pour faire baisser le ratio de la dette publique par rapport au PIB (96,8% en 2017 contre 96,6% un an plus tôt). “Les dépenses fiscales poursuivent leur progression et échappent aux politiques de maîtrise affichées (…), la dette continue à progresser, le risque de remontée des taux d’intérêt (pèse) sur les perspectives de redressement”, selon la Cour. L’exécutif a pu profiter des taux bas mais, relèvent les magistrats, la charge de la dette “a été pour la première fois très légèrement supérieure à la prévision de la loi de finances initiale”. Ils mettent également le doigt sur la hausse de 4,8% des dépenses des différents ministères (à 10,6 milliards d’euros) du fait de l’augmentation des dépenses de personnel et de fonctionnement. C’est la progression la plus forte depuis 2007. En contrepartie, l’Etat a bénéficié de la reprise de l’économie (+2,3%), synonyme de meilleures rentrées d’argent, comme l’observe la Cour des comptes : “Le produit de tous les grands impôts augmente.”

Le rapport 2017 fait le bilan des premiers pas d’Emmanuel Macron mais aussi du dernier budget du quinquennat Hollande, entaché par des “éléments d’insincérité” déjà mis en lumière par la Cour et de nouveau soulignés dans le document à paraître mercredi.

Emploi: amélioration pas avant 2 ans (Lemaire)

Emploi: amélioration pas avant 2 ans (Lemaire)

Bruno Lemaire le ministre de l’économie et des finances a fait preuve de réalisme vis-à-vis de l’évolution possible du chômage. Il considère en effet il n’y aura pas d’amélioration significative avant deux ans. Il a sans doute raison. Plusieurs facteurs explicatifs en cause, d’abord le niveau de la croissance. Certes l’activité générale a retrouvé un peu de dynamisme cependant c’est encore trop peu pour des créations d’emplois significatives. En effet la croissance en 2017 va s’améliorer mais elle sera comprise entre 1,8 et 2 %, on espère un % du même ordre en 2018. Ce n’est sans doute qu’en 2019 que les réformes engagées et la conjoncture internationale permettront à la France d’aller au-delà de ces 2 %. Deuxième élément,  nombre d’entreprises était encore en surcapacité de moyens de production ; de ce fait les embauches  sont encore trop rares et s’effectuent par le biais de CDD voire de recours à l’intérim. Autre élément,  la diminution assez drastique des emplois aidés qui permettaient cette de donner des statistiques de chômage davantage présentables mais des mesures forcément éphémères. Dernière raison,  la question récurrente de la compétitivité y compris des plus qualifiés lesquels subissent  encore des charges sociales difficilement supportables par rapport à la concurrence internationale. D’où l’idée du ministre de l’économie d’alléger aussi ses charges. Notons aussi que les réformes décidées par Macron mettront du temps à ce concrétiser, il faudra sans doute au moins un à deux ans avant d’en mesurer les effets concrets tant sur l’activité que sur l’emploi. Invité dimanche de l’émission « Le Grand Rendez-vous » d’Europe 1/Les Echos/Cnews, le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a estimé qu’il faudra deux ans pour obtenir « une amélioration en profondeur de l’emploi dans notre pays », alors que le chômage est reparti à la hausse au troisième trimestre. « C’est vrai qu’il y a eu au cours du dernier mois une nouvelle augmentation du chômage », a-t-il reconnu, mais selon lui, « les signaux sont encourageants (et) la transformation en profondeur viendra d’ici deux ans ». Selon lui, une baisse des charges salariales au-delà de 2,5 Smic pourrait aider à renforcer la compétitivité de l’industrie en France. « Je crois qu’il faut maintenant que nous réfléchissions à un allègement de charges au-dessus de 2,5 Smic pour nos entreprises industrielles qui veulent exporter », a-t-il estimé. Il a jugé ceci nécessaire face à un déficit commercial qui continue de se creuser et face aux 1,4 million d’emplois industriels perdus en France ces 25 dernières années. « Il faut innover plus, investir plus, et se poser la question du coût du travail sur les salariés plus qualifiés », a-t-il ajouté. « C’est un choix que je fais d’ouvrir le débat, je ne dis pas que la décision est prise », a-t-il poursuivi, en précisant que cela ne pourrait pas se faire dès 2018. « Ce sont des décisions qui seront prises par le premier ministre (Edouard Philippe) et le président de la République (Emmanuel Macron) », a-t-il souligné. Bruno Le Maire a également insisté sur la nécessité d’investir dans l’innovation, notamment afin de permettre à l’Europe de rester dans la course à l’espace face aux concurrents américains et chinois. Dans ce secteur, Arianespace fait face à la concurrence de l’Américain SpaceX, qui recourt à des lanceurs réutilisables pour réduire les coûts de lancements des satellites. Il a cité la décision de sanctuariser le Crédit impôt recherche (CIR), qui « est une façon de rester dans la course pour l’innovation », et le fonds pour l’innovation de rupture qui sera créé début 2018 avec 10 milliards d’euros grâce à des cessions de participations publiques.

Croissance internationale : très légère amélioration (FMI)

Croissance internationale : très légère amélioration (FMI)

 

 

3,5 % pour la croissance mondiale en 2017, c’est pas le Pérou mais cette fois un peu mieux que les dernières prévisions du fonds monétaire international qui prévoit toutefois un tassement aux États-Unis (autour de 2 %) ;  légère amélioration aussi pour la zone euro notamment pour l’Allemagne et la France. Toujours soutenue par les exportations (la balance commerciale allemande devrait encore dégager un équilibre positif de l’ordre de 300 milliards en 2017 pour 50 milliards de déficits pour la France), l’Allemagne devrait connaître une légère augmentation de la croissance à 1.8% par rapport aux prévisions initiales de 1.6%d’après le FMI. Pour la France la Banque de France compte sur elle sur1, 6 %. La croissance de l’économie s’affermit donc un peu au niveau mondial mais va ralentir aux Etats-Unis cette année et en 2018 par rapport aux précédentes prévisions, a estimé le Fonds monétaire international (FMI) ce dimanche. Dans une actualisation de ses chiffres publiés en avril, le FMI prévoit également que la croissance devrait être un peu plus forte que prévu au sein de la zone euro grâce à de meilleures performances de l’Espagne, de l’Italie et, dans une moindre mesure, de la France et de l’Allemagne. « La reprise de la croissance mondiale annoncée (en avril) suit son cours comme prévu : la production mondiale devrait enregistrer une croissance de 3,5% en 2017 puis de 3,6% en 2018. Ces projections inchangées masquent toutefois des différences entre pays. Aux Etats-Unis, la croissance devrait être inférieure aux prévisions d’avril, en partant essentiellement de l’hypothèse que la politique budgétaire sera moins expansionniste que prévu », explique l’institution économique internationale. En conséquence, les chiffres pour les Etats-Unis ont été révisés à 2,1% cette année et en 2018 contre respectivement 2,3% et 2,5% envisagés au printemps, bien en-deçà des 3% visés par le gouvernement de Donald Trump. En Grande-Bretagne, la croissance devrait également ralentir à 1,7% (-0,3 point par rapport à avril) cette année, « en raison d’une activité plus faible que prévu au premier trimestre », même si elle devrait se maintenir à 1,5% l’an prochain. « En revanche, les prévisions pour 2017 ont été révisées à la hausse dans beaucoup de pays de la zone euro, dont l’Allemagne, l’Espagne, la France et l’Italie, où la croissance au premier trimestre 2017 a généralement dépassé les attentes » grâce à une demande intérieure « plus vigoureuse que prévu », souligne le FMI. Quant à la Chine, les prévisions ont été très légèrement relevées à 6,7% (+0,1) cette année et 6,4% (+0,2) en 2018 « en raison d’un niveau d’activité plus solide que prévu au premier trimestre, fruit de l’assouplissement précédemment consenti et des réformes liées à l’offre ».

Amélioration du moral des investisseurs dans la zone euro : jusqu’a quand ?

Amélioration du moral des investisseurs dans la zone euro : jusqu’a quand ?

 

Une hirondelle ne fait pas le printemps pourtant les bonnes nouvelles du premier trimestre suffisent pour faire remonter le moral des investisseurs. À cela s’ajoute les éléments de langage rassurant de la part  de la banque centrale européenne quant à sa politique accommodante. Une remontée de moral mais jusqu’à quand ? C’est la question car depuis avril en Europe mais aussi ailleurs aux États-Unis en Grande-Bretagne ou encore au Japon on a enregistré un tassement de l’activité qui pourrait affecter les résultats du second trimestre. Du coup lorsque ces chiffres seront connus il se pourrait que le moral des investisseurs se tasse également. Les investisseurs comme nombre d’experts adoptent en effet souvent un comportement moutonnier. Le moral des investisseurs et des analystes dans la zone euro a atteint ce mois-ci son meilleur niveau de 2016.  Son indice de confiance du Sentixa atteint 9,9 contre 6,2 en mai alors que les économistes interrogés par Reuters le prévoyaient en moyenne à 7,0. « La tendance baissière qui avait accéléré en début d’année semble avoir été stoppée », a déclaré le directeur du Sentix, Manfred Hübner, dans un communiqué. Les investisseurs, a-t-il expliqué, ont été rassurés par de récents indicateurs robustes et par la communication de la Banque centrale européenne qui vient de relever ses prévisions de croissance et d’inflation pour cette année, sans exclure pour autant de nouvelles mesures de relance monétaire. L’amélioration des conditions économiques dans les marchés émergents et la stabilisation des cours du pétrole constituent aussi des facteurs positifs, a-t-il ajouté. Le sous-indice mesurant la perception des conditions actuelles par les investisseurs a progressé à 9,8 contre 7,0 en mai, et celui sur leurs anticipations est passé de 5,5 à 10,0.

 (Avec AFP)

Amélioration du climat des affaires mais très fragile

Amélioration du climat des affaires mais très fragile

Une toute petite amélioration du climat des affaires a été enregistrée par l’enquête de l’INSEE en mai. Mais une amélioration qui pourrait se révéler très fragile et même être nettement remise en cause du fait des conflits relatifs à la loi travail. En effet les perturbations de tous ordres concernant la loi travail pourraient affecter la croissance dans une fourchette de 0,1 à 0,3 %. Compte tenu des résultats du premier trimestre cette croissance aurait pu atteindre 1,5 % en 2016. Si elle devait être ramenée à 1,2 % les conséquences sur l’activité et sur l’emploi seraient très graves. Pour l’emploi on pourrait ainsi perdre 100 à 300 000 postes c’est-à-dire à peu près ce qu’on espérait en 2016 pour l’amélioration du chômage. Le climat des affaires s’est légèrement amélioré en mai en France. Calculé à partir des réponses à un questionnaire complet d’un panel représentatif de chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité, l’indicateur de l’Insee a gagné un point par rapport à avril, atteignant les 102 points. C’est deux points de plus que sa moyenne de long terme. « L’indicateur de retournement pour l’ensemble de l’économie passe dans la zone indiquant une conjoncture favorable », souligne d’ailleurs l’institut national de la statistique et des études économiques. Par secteur d’activité, le climat gagne quatre points dans le commerce de détail, les chefs d’entreprise étant plus optimistes qu’en avril sur l’évolution de leur activité dans les trois prochains mois. Dans les services, l’indicateur gagne deux points, pour retrouver sa moyenne de long terme (100 points). Dans le bâtiment, l’indicateur reste en revanche stable, bien en dessous de sa moyenne de long terme (95 points). Le climat se dégrade par ailleurs légèrement dans l’industrie, à 104 points contre 105 le mois précédent. Malgré tout, « les industriels sont bien plus optimistes qu’en avril sur les perspectives générales de production du secteur (+7 points) », relève l’Insee.

(Avec le Figaro)

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