Archive pour le Tag ': ambition'

SNCF : « aucune ambition industrielle » (ART)

SNCF : « aucune ambition industrielle » (ART)

 

 

Les critiques très fortes adressées à SNCF réseau par l’autorité de régulation concernant le manque d’ambition industrielle sont certainement justifiées. Mais elles peuvent sans doute s’expliquer par les difficultés inextricables dans lesquelles se trouve l’entreprise ferroviaire. Cela d’autant plus qu’elle a dû abandonner une partie de son trafic lors de la crise sanitaire et qu’elle a des difficultés à retrouver son niveau d’activité de 2019. À cela s’ajoute évidemment les plus grandes incertitudes quant au financement des investissements.

 

Comment dès lors demander beaucoup d’ambition industrielle à une entreprise sans doute à bout de souffle sur le plan financier, en grande difficulté sur le plan commercial et dont la gestion est davantage marquée par une culture administrative que par une culture entrepreneuriale.

 

Sans débat de fond sur l’avenir du ferroviaire, il n’y a guère espéré d’ambition industrielle. L’autorité de régulation des transports (ART) n’a pas été tendre dans son avis sur le projet de contrat de performance 2021‑2030 entre l’État et SNCF Réseau ( qui gère les infrastructures) : absence de vision-cible, effort de renouvellement et de modernisation insuffisant, incertitude sur les ressources financières, ou encore, manque d’incitation à la performance industrielle… Le régulateur a multiplié les avertissements dans son texte, sous peine « d’entraîner SNCF Réseau dans une spirale de paupérisation industrielle ».

L’enjeu est de taille : c’est par ce contrat de performance que l’État définit les lignes directrices de SNCF Réseau pour les 10 ans à venir. Elles doivent notamment permettre d’atteindre les grands objectifs fixés en 2018 dans le cadre du nouveau pacte ferroviaire. Outre la réorganisation des activités du groupe – avec la SNCF en société de tête et SNCF réseau comme filiale -, celui-ci a établi la remise à niveau du réseau comme objectif prioritaire, avec d’importantes promesses d’investissement.

Pourtant, en dépit de ces objectifs ambitieux, le compte n’y est pas pour l’ART. Son président, Bernard Roman, a dénoncé  »une occasion manquée », .

2022–Hidalgo : une ambition montante mais discrète

 

2022–Hidalgo : une ambition montante mais discrète

 

Jusqu’alors à part Mélenchon, aucune autre candidature à gauche ne semblait pouvoir émerger étant entendu que les écolos comme d’habitude règlent  toujours leur compte à la veille d’une élection présidentielle. La maire de Paris adresse discrètement des messages à toute la gauche y compris les écolos.  Du coup, ces derniers se réveillent craignant une candidature un peu crédible. À l’extrême gauche, au parti communiste comme chez les insoumis, on commence à prendre au sérieux cette candidature sans tapage mais qui pourrait être plus déterminée qu’on ne le pense.

Référendum en entreprise : ambition réduite du gouvernement

Référendum en entreprise : ambition réduite du gouvernement

Finalement le référendum que le gouvernement envisageait  de réaliser à la seule initiative de l’employeur semble avoir du plomb dans l’aile. En fait il pourrait être limité aux seules petites entreprises ne disposant ni de délégué syndical, ni de délégué du personnel. Il ne concernerait les autres entreprises que s’il est demandé par des organisations syndicales représentant au moins 30 % du personnel. En cause,  la cohérence avec la Convention de l’organisation internationale du travail (OIT. La ministre du Travail a donc émis des réserves mardi sur la possibilité de mettre en place un référendum à la seule initiative de l’employeur dans les moyennes et grandes entreprises, une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. « Ce n’est pas tellement compatible avec la convention de l’OIT (Organisation internationale du travail) et nous n’avons pas l’intention de sortir des conventions de l’OIT », a dit Muriel Pénicaud devant la commission des Affaires sociales du Sénat qui doit débattre la semaine prochaine du projet de loi d’habilitation. La convention 135 de l’Organisation internationale du travail oblige une entreprise à tout mettre en œuvre pour protéger le statut de ses représentants syndicaux. Cette dernière doit notamment s’assurer que la présence de « représentants élus ne puisse servir à affaiblir la situation des syndicats ». Cela exclut, a priori, la possibilité pour un employeur de consulter directement ses salariés. La ministre ne ferme toutefois pas la porte à la consultation directe dans les très petites entreprises, qui ne disposent ni de délégué syndical, ni de délégué du personnel, et ne répondent donc pas aux obligations de la convention. Ces dernières peuvent, par ailleurs, déjà consulter leurs salariés au sujet des contreparties au travail dominical depuis la loi Macron d’août 2015. La loi Travail a institutionnalisé le recours au référendum à la seule initiative des organisations syndicales ayant recueilli au moins 30% des voix lors des élections professionnelles. Un accord d’entreprise peut ainsi être validé de cette façon s’il est approuvé par la majorité. Emmanuel Macron avait annoncé dans son programme de campagne vouloir donner la possibilité aux entreprises de valider des accords par référendum, une proposition qui avait soulevé de nombreuses craintes de la part des syndicats.




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