Archive pour le Tag 'Ambassadeur'

Politique-Un ambassadeur iranien à la tête du conseil des droits de l’homme !

Politique-Un ambassadeur iranien à la tête du conseil des droits de l’homme !

Déjà depuis plusieurs années, certains organismes internationaux qui veulent rééquilibrer les rapports de force ouvrent la porte à des représentants plus que douteux. Ainsi par exemple,la présidence de l’ambassadeur Ali Bahreini à la tête du forum social du Conseil des droits de l’homme (HCDH) les 2 et 3 novembre prochains à Genève .

Le Conseil des droits de l’homme est chargé de renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme dans le monde entier et d’examiner les situations de violation des droits de l’homme et de formuler des recommandations à leur sujet. Et il sera présidé par un ambassadeur officiel de l’Iran. De quoi sourire évidemment si le sujet n’était pas aussi dramatique quand on connaît la répression qui régule les libertés dans le pays des mollahs.

Faut-il rappeler par exemple qu’une jeune iranienne est décédée sous les coups des cerbères islamistes pour avoir mal porté le foulard. Une journaliste qui la défendait a écopé de sept ans de prison.

La présence de l’ambassadeur iranien Ali Bahreini à la tête du forum social du Conseil des droits de l’homme (HCDH) soulève doncun torrent d’indignation à travers le globe, à juste raison. Cette conférence, organisée à Genève les 2 et 3 novembre, porte le sceau d’une ironie

Ainsi pendant deux jours , le représentant d’un régime oppresseur qui traque les femmes non voilées, enlève, torture et supprime les plus récalcitrants au nom de « la promotion de la vertu et la répression du vice », modère les débats sur les conséquences à long terme de la pandémie de Covid-19, l’apport de la science, de la technologie et de l’innovation à la promotion des droits de l’homme. Avec une exquise courtoisie persane, sous les ors du Palais des nations et dans le décor feutré de la cité Suisse.

Un ambassadeur iranien à la tête du conseil des droits de l’homme !

Un ambassadeur iranien à la tête du conseil des droits de l’homme !

Déjà depuis plusieurs années, certains organismes internationaux qui veulent rééquilibrer les rapports de force ouvrent la porte à des représentants plus que douteux. Ainsi par exemple,la présidence de l’ambassadeur Ali Bahreini à la tête du forum social du Conseil des droits de l’homme (HCDH) les 2 et 3 novembre prochains à Genève .

Le Conseil des droits de l’homme est chargé de renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme dans le monde entier et d’examiner les situations de violation des droits de l’homme et de formuler des recommandations à leur sujet. Et il sera présidé par un ambassadeur officiel de l’Iran. De quoi sourire évidemment si le sujet n’était pas aussi dramatique quand on connaît la répression qui régule les libertés dans le pays des mollahs.

Faut-il rappeler par exemple qu’une jeune iranienne est décédée sous les coups des cerbères islamistes pour avoir mal porté le foulard. Une journaliste qui la défendait a écopé de sept ans de prison.

La présence de l’ambassadeur iranien Ali Bahreini à la tête du forum social du Conseil des droits de l’homme (HCDH) soulève doncun torrent d’indignation à travers le globe, à juste raison. Cette conférence, organisée à Genève les 2 et 3 novembre, porte le sceau d’une ironie

Ainsi pendant deux jours , le représentant d’un régime oppresseur qui traque les femmes non voilées, enlève, torture et supprime les plus récalcitrants au nom de « la promotion de la vertu et la répression du vice », modère les débats sur les conséquences à long terme de la pandémie de Covid-19, l’apport de la science, de la technologie et de l’innovation à la promotion des droits de l’homme. Avec une exquise courtoisie persane, sous les ors du Palais des nations et dans le décor feutré de la cité Suisse.

Sous-marins : L’erreur de l’Australie (ambassadeur de France)

Sous-marins : L’erreur de l’Australie (ambassadeur de France)

 

A la suite de l’annulation de la commande, la France a rappelé vendredi ses ambassadeurs aux Etats-Unis et en Australie pour consultations, provoquant une crise diplomatique sans précédent.

« J’aimerais entrer dans une machine à remonter le temps, si possible, et me retrouver dans une situation où nous ne nous retrouvons pas dans une situation aussi incroyable, maladroite, inappropriée et non australienne », a déclaré  l’ambassadeur de France.

« Je suis très triste d’être contraint de partir, bien qu’il faille procéder à une réévaluation (de la situation, ndlr), a-t-il ajouté.

L’Australie a dit regretter le rappel de l’ambassadeur de France et comprendre la déception de Paris.

La ministre australienne des Affaires étrangères, Marise Payne, a indiqué qu’il ne faisait « aucun doute » que la France était un allié de valeur aux yeux de Canberra.

A Washington, un responsable de la Maison blanche a déclaré que les Etats-Unis s’emploieraient ces prochains jours à régler leurs divergences avec Paris.

Les relations entre la France et l’Australie sont du coup tombées à leur plus bas depuis 1995. A cette époque, Canberra avait dénoncé la reprises des essais nucléaires français dans le Pacifique Sud et rappelé son ambassadeur en France.

Retour des talibans : une répression encore plus forte (ambassadeur d’Afghanistan)

Retour des talibans : une répression encore plus forte (ambassadeur d’Afghanistan)

Mohammad Homayoon Azizi, ambassadeur critique la France qui n’a pas joué son rôle au conseil de sécurité de l’ONU

 

Interview sur France Info (extrait)

 

Après la victoire des talibans en Afghanistan et la chute de Kaboul dimanche, êtes-vous, techniquement, toujours ambassadeur ?

Mohammad Homayoon Azizi : La légitimité de tout gouvernement découle d’élections démocratiques. C’est comme ça que les choses fonctionnent dans un système démocratique. Et si le pouvoir est pris par la force, alors les nouvelles autorités ne peuvent être considérées comme étant légitimes. Donc, en vertu de ça, je suis toujours le représentant à Paris de la République islamique d’Afghanistan. Je vais vous donner un exemple. C’est comme si on vous volait votre maison, mais que le titre de propriété restait à votre nom. C’est exactement la même situation en Afghanistan aujourd’hui. Et nous, nous sommes les représentants d’un gouvernement élu. Par conséquent, nous jouissons de cette légitimité-là. Et moi, tant qu’il n’y a pas un gouvernement légitimement élu, je continuerai mon travail d’ambassadeur à Paris, je continuerai de représenter la République islamique d’Afghanistan. Et dans le contexte actuel, sous l’administration des talibans, moi, je ne retournerai pas en Afghanistan.

 

Le président afghan Ashraf Ghani est parti dimanche vers l’étranger. Comprenez-vous cette décision ?

Oui, absolument. La manière dont les États-Unis ont traité les talibans ces dernières années, avec ces pourparlers qui finalement n’avaient de pourparlers que le nom, qui se sont déroulés à Doha, et un processus de paix qui avait énormément de failles, tout cela a permis aux talibans de revenir, et de le faire avec une grande brutalité. À cause de cela, nous n’avons pas été en mesure de sauver notre pays, l’Afghanistan. Nous avons commencé par perdre les villes, puis des provinces. Et plus récemment, les talibans ont encerclé Kaboul et c’est là que le président a été mis sous une énorme pression et qu’il a été contraint de quitter ses fonctions. Ces pressions, elles viennent de tous bords et s’expliquent notamment par le fait que certains veulent donner une légitimité aux talibans. L’idée, c’est de vendre cette propagande, de dire qu’il y a une solution politique pour le pays. Mais en réalité, ce n’est pas possible parce qu’on l’a bien observé, en pratique, il y a eu des violences. Les droits de l’Homme n’ont pas été respectés. Il y a des actes de guerre qui ont été commis et chaque disposition de la Convention de Genève a été violée. Et ceux qui soutiennent les talibans espèrent qu’ils seront perçus comme étant légitimes. C’est à cause de tout cela que le président a dû partir parce qu’il n’acceptait pas cet état de fait. Et par conséquent, il a dû quitter ses fonctions ainsi que quitter le pays.

Craignez-vous que le régime des talibans soit encore plus dur que celui qu’ils ont imposé entre 1996 et 2001 ?

Ce que l’on a pu observer ces dernières semaines, c’est plus de violence, plus de répression qu’en 2001. Et puis, n’oublions pas la relation historique des talibans avec les groupes terroristes. Et les relations plus récentes, ces vingt dernières années, nouées avec les groupes terroristes. Ajoutez à cela toute la souffrance qui a été endurée par les populations dans les provinces, surtout du sud. Tout cela est très inquiétant. Il y a beaucoup de personnes qui ont subi des exactions, devant leurs familles, devant leurs femmes, leurs enfants. Donc moi, je suis certain que la nature d’un groupe fondamentaliste islamiste ne peut pas changer. En tout cas, elle ne peut pas changer de manière positive. Je crains même l’inverse, que la répression soit encore plus dure qu’entre 1996 et 2001.

« On en attendait beaucoup plus de la France ».

 

Emmanuel Macron appelle à protéger les Afghans qui ont aidé la France, mais alerte également contre de possibles flux migratoires irréguliers venus d’Afghanistan. Comment le prenez-vous ?

Je pense que le message porté par le gouvernement français est un message qui arrive un peu tard. Par le passé, nous avons à de nombreuses reprises expliqué et décrit la menace que représentaient les talibans, on a expliqué plusieurs fois que ce qui se passait en Afghanistan était extrêmement inquiétant. J’en ai parlé avec mes collègues et pour être franc, on en attendait beaucoup plus de la France, notamment parce que la France est un Etat membre du Conseil de sécurité des Nations unies. Et les pays membres du Conseil de sécurité ont pour rôle de protéger les pays qui, précisément, sont confrontés au genre de menaces qui pèsent sur l’Afghanistan. Maintenant, pour ce qui est des flux migratoires irréguliers, depuis l’Afghanistan vers l’Europe, évidemment, je comprends que cela soit perçu comme un problème par les Européens. Mais moi, ce que j’espère, c’est que la France ne va pas se contenter de prononcer quelques paroles et va réellement agir, c’est-à-dire faire pression sur les autres pays du Conseil de sécurité des Nations unies pour qu’il puisse y avoir un échange te pour que des solutions puissent émerger et être proposées.

Un ambassadeur de Chine insultant et à moitié fou

Un ambassadeur de Chine insultant et à moitié fou

 

 

À juste titre mais un peu tardivement,  la France a protesté auprès de la Chine sur les propos insultants de son ambassadeur qui conçoit la diplomatie comme un acte militant pour démolir la démocratie occidentale.

 

Il est clair que l’ambassadeur de Chine se trompe de lieu et d’époque. Il se croit sans doute en Chine où le parti communiste domine et persécute au nom d’un supposé intérêt du peuple. La vérité c’est qu’une clique, celle du parti communiste,  met en esclavage quand elle le souhaite telle ou telle partie du peuple au nom de son propre intérêt. Quant aux autre, s ils n’ont d’autres solutions que de participer aux cérémonies de louanges pour le guide suprême maintenant élu à vie ou bien de se taire. Le choix est clair : le silence ou la prison.

C’est de cette manière insidieuse que la Chine est en train de mettre la main sur l’Afrique terrain évidemment favorable aux pressions étrangères via notamment la corruption.

Face aux attaques répétées contre la France, le ministère des Affaires étrangères de la France a convoqué l’ambassadeur de Chine pour des insultes et des menaces répétées contre les législateurs français et un chercheur et une décision de Pékin de sanctionner des responsables dans toute l’Union européenne.

«Les propos de l’ambassade de Chine en France et les actions contre les élus européens, les chercheurs et les diplomates sont inadmissibles», a écrit lundi le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian sur Twitter. «J’ai demandé que l’ambassadeur de Chine soit convoqué pour lui rappeler fermement ces messages.»

Les États-Unis, l’Union européenne, la Grande-Bretagne et le Canada ont imposé lundi des sanctions aux responsables chinois pour violations des droits de l’homme au Xinjiang, dans le cadre de la première action occidentale coordonnée de ce type contre Pékin sous la direction du nouveau président américain Joe Biden.

L’ambassadeur de Chine Lu Shaye avait déjà été convoqué par le ministère français des Affaires étrangères en avril dernier pour des messages et des tweets de l’ambassade défendant la réponse de Pékin à la pandémie et critiquant la gestion de l’épidémie par l’Occident.

L’ambassade a écrit dans un Tweet que l’ambassadeur se rendrait mardi au ministère des Affaires étrangères pour discuter des sanctions de l’UE et des questions liées à Taiwan.

Le ministère français des Affaires étrangères a déclaré qu’il convoquerait également l’ambassadeur pour protester contre la décision du ministère chinois des Affaires étrangères de sanctionner plusieurs ressortissants européens, dont le député français du Parlement européen Raphaël Glucksmann.

«Ce n’est pas en attaquant la liberté académique, la liberté d’expression et les libertés démocratiques fondamentales que la Chine répondra aux préoccupations légitimes de l’Union européenne, ni qu’elle favorisera le dialogue avec les 27» pays de l’UE, porte-parole du ministère Agnes von der Muhll a déclaré aux journalistes lors d’un briefing quotidien.

Crise Liban: un ambassadeur pressenti comme Premier ministre

Crise Liban: un ambassadeur pressenti comme Premier ministre

Des responsables de la communauté sunnite au Liban ont annoncé dimanche soir s’être entendus sur le nom d’un diplomate, Moustapha Adib, comme Premier ministre, . Ce choix d’une personnalité relativement inconnue bénéficiant d’une certaine neutralité est sans doute dicté par un relevé de la plupart des responsables politiques actuels.

Le mouvement de contestation populaire a averti qu’il rejetterait tout nom issu des consultations d’une classe politique dont il demande le départ. «Nous refusons l’issue des consultations parlementaires connue d’avance et qui déboucherait comme d’habitude sur un gouvernement soi-disant d’union nationale, un gouvernement qui est cuisiné à l’étranger», a affirmé à l’AFP Naji Abou Khalil, membre du Bloc national, un parti d’opposition qui soutient la contestation.

Le gouvernement de Hassan Diab avait démissionné le 10 août sous le poids de l’explosion du port de Beyrouth ayant fait au moins 188 morts, dont la population rend responsable la classe politique, taxée d’incompétence et de corruption. Le président Michel Aoun a convoqué lundi des consultations contraignantes avec les blocs parlementaires, au terme desquelles la personnalité sunnite qui recueillera le plus grand nombre de voix sera désignée Premier ministre.

Agé de 48 ans, Moustapha Adib, titulaire d’un doctorat en Sciences politiques, est un professeur d’université nommé en 2013 ambassadeur en Allemagne. C’est un proche de l’ancien premier ministre et milliardaire Najib Mikati, originaire de Tripoli.

Crise sanitaire : la faute aux Occidentaux ( ambassadeur de Chine)

Crise sanitaire : la faute aux  Occidentaux  ! ( ambassadeur de Chine)

 

Avec la même agressivité que précédemment, l’ambassadeur de Chine développe la propagande de son pays et accuse clairement les occidentaux d’être responsable de la crise sanitaire. L’ambassadeur de Chine n’hésite même pas à critiquer le manque d’indépendance de la plupart des médias en France et en Occident. De quoi sourire quand on sait que l’information est complètement étouffée par la dictature en Chine. Le discours est tellement peu crédible qu’on se demande s’il est vraiment destiné à l’opinion publique française ou à flatter  le dictateur chinois ! En tout cas cette diplomatie particulièrement agressive et manipulatrice à réveillé les critiques contre la Chine. (Interview dans l’Opinion)

Au lieu d’être un facteur de rapprochement, la crise du coronavirus exacerbe les divisions…

Il y a pourtant de nombreux signes de solidarité. La Chine a fourni de l’aide à plus de 140 pays et organisations internationales. Elle a aussi partagé son expérience avec plus de 150 pays, y compris la France. Toutefois, il existe, c’est vrai, des divisions, voire des confrontations, surtout entre les pays occidentaux et la Chine. Ils l’accusent aujourd’hui de nombreux maux, mais il n’en a pas toujours été ainsi. Au début, quand la Chine a dû affronter l’épidémie, les médias occidentaux estimaient que le pouvoir chinois ne serait pas en mesure de faire face à ce fléau. Ils faisaient le parallèle avec l’accident de Tchernobyl pour affirmer qu’il ne résisterait pas. Toutefois, personne, à ce moment-là, n’accusait la Chine de manquer de transparence, d’avoir caché des données ou d’avoir tardé à réagir. Au contraire, des dirigeants occidentaux comme Donald Trump ne tarissaient pas d’éloges. La Chine a fait publiquement état pour la première fois du coronavirus le 30 décembre dernier, et elle a aussitôt informé l’OMS. Et cette dernière l’a tout de suite communiqué à tous les pays du monde. Jérôme Salomon, le directeur général de la Santé, a déclaré, le 23 avril, que son ministère avait averti les régions françaises de la situation dès le 10 janvier. Comme les autres, la France a donc été informée très tôt. Après une courte période correspondant à l’accélération de l’épidémie en Europe, au cours de laquelle les médias occidentaux se sont concentrés sur la situation locale, nous sommes entrés dans une nouvelle phase, mi-mars, d’accusations portant sur le retard de notre réaction, le manque de transparence ou des dissimulations de données. Face à ce déchaînement, je finis par penser que nous n’en serions pas là si les Occidentaux avaient mieux réussi à endiguer l’épidémie.

« Chaque fois qu’une allégation est lancée par la presse américaine, presque aussitôt les médias français hurlent avec les loups. Ils ne rapportent bien souvent que des aspects sombres de notre pays »

Comment analysez-vous les relations franco-chinoises au regard de cette crise ?

Elles sont excellentes. La France est notre partenaire stratégique et global. Depuis le début de l’épidémie, les deux chefs d’Etat se sont entretenus trois fois au téléphone. Les deux ministres des Affaires étrangères ont eu encore davantage d’échanges. Emmanuel Macron comme Jean-Yves Le Drian ont hautement apprécié la solidarité dont les deux parties ont fait preuve l’une envers l’autre. S’il existe un problème, on le doit à certains médias. J’espérais qu’ils soient indépendants, mais ils ont prouvé le contraire. Ils s’alignent sur les médias américains. Chaque fois qu’une allégation est lancée par la presse américaine, presque aussitôt les médias français hurlent avec les loups. Ils ne rapportent bien souvent que des aspects sombres de notre pays. Si les journalistes français mettent davantage l’accent, et c’est bien normal, sur les côtés positifs de la lutte contre le coronavirus en France afin de donner du courage à la population, quelques correspondants en Chine n’en rapportent qu’une vision négative, contribuant ainsi à en véhiculer une image fausse dans l’opinion publique française. Les médias devraient jouer un rôle positif dans la compréhension entre les deux peuples.

Les Occidentaux, y compris Emmanuel Macron, appellent la Chine à plus de « transparence ». Que répondez-vous à cette demande ?

La transparence est toujours une excuse pour les pays occidentaux. En ce qui concerne les propos d’Emmanuel Macron, je ne pense pas qu’il avait l’intention d’accuser la Chine. Il a en effet déclaré : « On ne sait pas tout ce qui se passe là-bas, c’est au gouvernement chinois de le dire. » Il faut remettre cette déclaration dans son contexte. Depuis un moment déjà, les médias comparent l’Occident et la Chine. D’un côté, le modèle libéral et démocratique occidental et de l’autre, celui de la Chine qu’ils qualifient d’autoritaire. Le président Macron, quant à lui, veut éviter cette polémique. Il ne cherche à comparer, estimant que chacun, en Chine comme en Europe, est capable de bien faire. Mais comme les systèmes sont différents, il pense qu’on n’est pas en mesure de savoir tout ce qui se passe de l’autre côté comme les Chinois ne savent pas tout ce qui se passe en France. Il ne faut pas mal interpréter les propos du président français.

Certains reprochent à votre pays d’avoir une diplomatie « offensive » voire « agressive »…

Je parlerais plutôt d’une diplomatie active. Les Chinois ne sont jamais agressifs. Vous avez noté que les diplomates chinois répondaient de plus en plus aux affirmations dénuées de tout fondement des médias occidentaux. Les diplomates chinois en Europe, y compris ceux de l’ambassade de Chine en France, estiment nécessaire de présenter la réalité chinoise. Puisque, par le passé, la Chine ne répondait guère à ce genre d’attaques, certains sont surpris aujourd’hui de la voir réagir. Et pour eux, il s’agit d’une preuve d’agressivité.

Etes-vous plus sensibles à votre image ?

Oui. Traditionnellement, on disait : « Concentrons-nous sur nos affaires et laissons les autres parler. » Il est clair que ce proverbe n’est plus adapté à ce monde. Malgré nos efforts acharnés pour développer la Chine, pour en faire la seconde économie de la planète et pour sortir des centaines de millions de personnes de la pauvreté, la propagande et la diffamation de certains médias ont contribué à créer une image négative de notre pays. On accuse toujours la Chine d’être autoritaire, d’être dépourvue de droits de l’homme et de libertés. Mais si le peuple chinois en était vraiment privé, croyez-vous qu’elle aurait pu se développer aussi bien que cela, beaucoup mieux que la plupart des pays qui ont adopté un système démocratique, libéral occidental ? C’est un fait. Cela veut dire que le récit des médias occidentaux est bâti sur une fausse appréciation de la réalité chinoise. Nous en sommes conscients et renforçons la communication vers l’extérieur. Pourquoi sont-ce les diplomates qui montent au créneau ? A vrai dire, les médias chinois sont beaucoup plus faibles que les médias occidentaux. Ils ne parviennent pas à se faire entendre. S’ils étaient aussi influents qu’eux, les diplomates n’auraient pas à se mobiliser ainsi.

« Nous cherchons à promouvoir la coopération internationale comme l’Initiative la ceinture et la route. Nous espérons que les Européens nous rejoindront pour la développer »

Jean-Yves Le Drian estime que le monde d’après pourrait être pire que le monde d’avant. Partagez-vous ce pessimisme ?

La Chine est plus optimiste. Bien sûr, le monde d’après ne ressemblera certainement pas au monde d’avant. Mais sa nature dépendra de nos choix. Nous devons faire en sorte qu’il soit meilleur. Cela exige la solidarité de tous au lieu d’un esprit de confrontation. La Chine préconise la communauté de destin partagé de l’humanité. Ce n’est pas un slogan. C’est notre vision. Nous pensons que c’est la seule solution pour que le monde soit meilleur qu’avant. Nous défendons la coopération, le respect mutuel, le développement vert, le développement partagé, le multilatéralisme. Il s’agit de valeurs très précieuses pour l’humanité. Je pense que la France partage la plupart de ces valeurs, car ce sont des valeurs universelles. Mais tous les pays ne veulent pas agir de cette manière. Il y en a qui pensent toujours à la Guerre froide. Ils ont peur de perdre leur hégémonie. Ils soupçonnent la Chine de vouloir prendre leur place. A vrai dire, nous ne nous y intéressons pas. Nous cherchons à promouvoir la coopération internationale comme l’Initiative la ceinture et la route. Nous espérons que les Européens nous rejoindront pour la développer. Elle sera plus efficace. Cette épidémie nous invite à défendre le multilatéralisme.

Parmi les grands thèmes du moment, les risques qui pèsent sur l’Afrique ne manquent pas d’inquiéter.

L’Afrique est notre amie stratégique. Dès sa sortie de l’épidémie, la Chine l’a immédiatement aidée. Jusqu’à présent, nous avons fourni des aides aux pays avec lesquels nous entretenons des relations diplomatiques, pour les aider à renforcer leur système sanitaire. Les experts chinois ont fait des échanges d’expérience avec leurs collègues africains. Vous devez vous souvenir qu’en 2014-2015 la Chine avait beaucoup fait pour soutenir l’Afrique contre l’Ebola, construisant notamment deux laboratoires au Sierra Leone et au Liberia. Cette fois encore, nous n’avons pas hésité à voler au secours des Africains.

Qu’en est-il de son endettement ?

C’est un sujet important qui existe depuis des décennies. Après la création du Forum de coopération sino-africain en 2000, la Chine a commencé à réduire ou à annuler les dettes africaines. La Chine investit aussi beaucoup et accorde des crédits à l’Afrique pour construire des infrastructures rentables, susceptibles de créer des valeurs pour améliorer les investissements sur ce continent. La Chine n’oblige jamais les pays africains à rembourser s’ils n’en ont pas les moyens. Nous discutons toujours pour trouver des solutions. Alors oui, il faut alléger le fardeau de la dette africaine comme l’illustre la récente initiative du G20 de suspendre le service de la dette des pays africains. C’est une très bonne idée. Mais ce qui est le plus urgent aujourd’hui, c’est de les aider à renforcer leur système sanitaire pour mieux se prémunir contre le fléau du Covid-19. Actuellement il n’y a pas encore beaucoup de cas, mais ça ne veut pas dire qu’il n’y en aura pas beaucoup. On doit être vigilant et se préparer.

L ‘ambassadeur du Mali au service de la Russie pour dénoncer la France

 

 

On sait que le Mali est actuellement très travaillé par des groupes rebelles et des personnalités pour salir la France et obtenir son départ du Mali. Ces groupes, ces personnalités sont en fait au service de la Russie qui est à la manœuvre. La Russie qui n’hésite pas à employer les moyens type KGB pour répandre n’importe quelle nouvelle y compris de fausses dérives de soldats de l’opération barkhane dans la capitale malienne.

Le problème, c’est que ces soldats de l’opération Barkhane sont confinés dans leur base militaire et qu’ils  ne mettent pas les pieds à Bamako. Cette attitude de l’ambassadeur du Mali démontre à l’évidence que certains se sont déjà convertis à l’idéologie rebelle et russe. Faut-il rappeler que la France a sauvé il y a peu de temps le régime malien face aux rebelles. Cela démontre à l’évidence la déliquescence d’une partie de la classe politique du Mali incapable de gérer son pays et qui a même abandonné une grande partie de son territoire aux rebelles manœuvrés en particulier par la Russie ( et les fondamentalistes).

 

Entendu mercredi par la commission de la Défense et des forces armées du Sénat français, l’ambassadeur malien Toumani Djimé Diallo a pointé du doigt les “débordements” auxquels se seraient livrés, selon lui, des légionnaires français dans la capitale malienne.

“Par moments, dans les Pigalle de Bamako, vous les retrouvez, tatoués sur tout le corps, en train de rendre une image qui n’est pas celle que nous connaissons de l’armée. Ça fait peur, ça intrigue”, a-t-il déclaré pendant une audition des ambassadeurs des pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) consacrée à l’opération Barkhane.

Soulignant qu’aucun légionnaire français n’a jamais été déployé à Bamako, Paris a accusé jeudi l’ambassadeur malien de propager des “fake news”, alors même que le président Emmanuel Macron avait appelé lors d’un sommet à Pau, en janvier, ses homologues des pays du G5 Sahel à lutter contre les discours “indignes” qui alimentent les sentiments antifrançais.

“Cette mise en cause est non seulement fausse mais inacceptable (…) et indécente quand la France s’est résolument engagée pour combattre les groupes terroristes qui menacent les populations du Sahel”, a protesté le cabinet de la ministre des Armées, Florence Parly.

“Plutôt que de véhiculer et de propager de fausses accusations, nous attendons de l’ambassadeur du Mali qu’il mobilise toute son action pour la mise en oeuvre des décisions du sommet de Pau et la réussite de tous”, a-t-il ajouté dans une déclaration envoyée à Reuters.

Contactée par Reuters, l’ambassade du Mali a déclaré qu’elle ne souhaitait pas réagir dans l’immédiat.

L’armée française s’est aussi étonnée de ces accusations, alors qu’elle n’a “quasiment plus” de soldats stationnés à Bamako depuis le transfert du commandement de l’opération Barkhane au Tchad en 2014, à l’exception de membres de la mission de l’Onu (Minusma) ou de la mission de formation de l’Union européenne (EUTM).

“Il n’y a jamais eu d’unité de la Légion étrangère déployée ou stationnée à Bamako et elles n’ont pas vocation à l’être”, a souligné le porte-parole de l’état-major, le colonel Frédéric Barbry.

Lorsqu’ils ont quartier libre, les soldats de la force Barkhane ne sont en outre pas autorisés à quitter leurs bases opérationnelles, toutes situées dans le nord-est du Mali, loin de Bamako, a-t-il ajouté.

Hong Kong: la faute aux medias français (ambassadeur de Chine)

Hong Kong: la faute aux medias  français  (ambassadeur de Chine)

 

Dans le style classique de l’oligarque  chinois, l’ambassadeur de Chine en France défend les actions de la police de Hong Kong face aux  manifestants. Pour lui, seuls les manifestants sont coupables de violence. Pas un mot toutefois sur ce qui constitue l’objet même du conflit à savoir le non-respect du statut de Hong-Kong et des libertés démocratiques. Des mots sans doute tabous dans la bouche des hauts fonctionnaires chinois convertis au néo-maoïsme du président XI, désormais président à vie.

 

(Tribune de l’ambassadeur de Chine en France– le Monde).

 

« Depuis le mois de juin dernier où ont commencé les manifestations à Hong .Kong contre le projet de loi d’extradition, la police locale est au « cœur de la tourmente ». Déjà accablés par le poids écrasant de leur mission, les policiers sont en outre victimes de menaces physiques. Or, selon les médias occidentaux, ce serait la police de Hong Kong qui se livrerait à des violences contre d’innocents manifestants pro-démocratie, sous couvert de maintien de l’ordre. Qu’en est-il vraiment ?

Depuis juin, plus d’une centaine de manifestations violentes ont éclaté à Hong Kong, d’une intensité de loin supérieure à celle des Gilets jaunes en France. Malgré cela, la police hongkongaise, faisant preuve d’une très grande retenue, s’en est toujours tenue au principe de l’usage minimal de la force. Elle s’est limitée à l’utilisation de canons à eau, et à ce jour, on ne déplore aucun blessé ni mort parmi les manifestants du fait de violences policières. L’histoire de la soi-disant « manifestante aveuglée par un tir de LBD » s’est révélée être une intox.

En revanche, plus de 270 policiers ont été blessés, dont un grièvement. Les données personnelles de plus de 1 700 policiers et membres de leurs familles ont été publiées et diffusées illégalement. Des enseignants, dans des écoles religieuses, ont ouvertement insulté les gens en ligne, avec des formules du genre « Les gosses de flics, ça vit moins de sept ans » ou « Mort aux familles de mauvais flics ! ». On a même vu des passants se faire agresser par les émeutiers, simplement parce qu’ils défendaient publiquement le travail de la police.

Emeutiers. La lutte contre la délinquance et le maintien de l’ordre public font partie des missions essentielles de la police. Que ce soit lors des émeutes de Los Angeles en 1992, du mouvement Occupy Wall Street en 2011, ou pendant les émeutes de Ferguson en 2014, le gouvernement américain a non seulement autorisé la police à utiliser des gaz lacrymogènes, des LBD et d’autres outils de répression, mais il a également appelé plusieurs fois l’armée en renfort. Après les émeutes de 2011 en Grande-Bretagne, au moins 1 300 personnes ont été déférées au tribunal. Lors du sommet du G20 à Hambourg en 2017, un jeune homme a été condamné à deux ans et sept mois de prison pour avoir jeté une bouteille de verre sur la police. La France a adopté une loi « anti-casseurs » et les auteurs de violences contre les forces de l’ordre ont été condamnés à des peines de prison. Alors, pourquoi quand cela se produit à Hong Kong, on assimile le maintien de l’ordre à des violences policières ?

Des revendications, si légitimes soient-elles, ne peuvent servir d’excuse à la violence, et face à la violence, il ne saurait y avoir de double langage. Lors des événements de Hong Kong, tous les objectifs des journalistes étaient braqués sur la police et aucun sur les casseurs. Les émeutiers y sont devenus par enchantement des « manifestants pro-démocratie » et la police hongkongaise qui ne faisait que son devoir, des « policiers violents ».

À l’heure actuelle, les Hongkongais, dans l’ensemble, souhaitent « en finir avec le chaos et rétablir l’ordre ». Le gouvernement de la Région administrative spéciale de Hong Kong s’est engagé activement dans un dialogue avec la société civile. Espérons que dorénavant, les médias exerceront leur métier avec plus d’objectivité et de neutralité et qu’ils feront davantage pour maintenir la prospérité et la stabilité de Hong Kong, et non l’inverse. »

S.E.M. Lu Shaye est ambassadeur de Chine en France

Un ambassadeur des migrations pour quoi faire ?

Un ambassadeur des migrations pour quoi faire ?

Curieux cette nomination assez surprenante d’un ambassadeur des migrations. Certes la question migratoire est de plus en plus importante, elle dépasse d’ailleurs la problématique des conflits en cours. En effet,  il ne s’agit pas uniquement de la question des réfugiés politiques mais surtout des migrants pour raisons économiques ;  du coup,  cette problématique doit être gérée par un responsable politique susceptible de prendre en compte les différents éléments constitutifs de la problématique par les ministères concernés non par un ambassadeur. Pascal Teixeira da Silva a en effet été nommé ambassadeur de France des migrations et sera notamment chargé de travailler en amont avec les pays. Il semble bien que le rôle de cet ambassadeur sera forcément limité aux actions de court terme à mettre en œuvre dans les pays d’origine ou de transit pour freiner l’immigration avec notamment la mise en place de hotspots,  c’est-à-dire de sorte de centre de triage des immigrés afin de n’autoriser l’entrée en France qu’au migrants justifiant du statut de réfugié politique. La question a pourtant des dimensions  économiques, environnementales et technologiques. Il s’agit notamment d’inciter les pays pour à développer des activités susceptibles de fixer davantage la population active sur place. Il s’agit de prendre en compte et d’agir sur le climat qui accélère la désertification. Il s’agit d’opérer des transferts de technologie pour aider au développement. Autant d’éléments qui ne sont pas de la compétence d’un ambassadeur mais d’un responsable politique de haut niveau. La création de ce poste “un peu atypique” avait été annoncée par Emmanuel Macron le 28 août dernier lors d‘un mini-sommet euro-africain à Paris qui avait débouché sur une nouvelle feuille de route sur la question des migrations. “Il y a eu ce choix d‘avoir une fonction nouvelle mais qui est essentielle pour travailler avec les pays de transit des populations migrantes mais aussi avec des pays d‘origine”, a dit Christophe Castaner lors du compte rendu du conseil des ministres. “Nous savons que c‘est dans l‘amont qu‘il convient d‘œuvrer afin de gérer les situations de tension que nous connaissons, (notamment) à la frontière libyenne”, a-t-il ajouté. Il est essentiel “que nous puissions le plus en amont possible accompagner ces femmes et ces hommes qui se laissent enfermer

Ambassadeur gay au Vatican? Le pape dit encore non

 Vatican:  Le pape dit encore non à l’ambassadeur gay français 

 

C’est le second refus du Vatican concernant le candidat français pour le poste d’ambassadeur au Vatican. Le Canard enchaîné rapporte mercredi que le pape François a reçu le week-end dernier l’ambassadeur homosexuel choisi par la France pour la représenter au Vatican. Le souverain pontife lui a confirmé son refus, mais l’Elysée espère encore une « réponse positive ».  Ce fut une rencontre d’un quart d’heure au Vatican samedi dernier. Le Canard enchaîné rapporte mercredi que le pape François a reçu « très discrètement » Laurent Stefanini, l’ambassadeur choisi par la France pour la représenter au Vatican. Il lui a confirmé son refus d’agréer sa candidature « en raison de son homosexualité assumée », écrit l’hebdomadaire, qui avait révélé la position du Saint-Siège sur cette nomination. Le pape a ainsi expliqué au diplomate, catholique convaincu, « n’avoir rien contre lui mais qu’en revanche il n’avait apprécié ni ‘le mariage pour tous’ ni les méthodes de l’Elysée qui a tenté de lui forcer la main ». Une source proche du dossier a confirmé à l’AFP l’entrevue entre le pape et Laurent Stefanini, sans en préciser la teneur. François Hollande, qui a tenté de maintenir Laurent Stefanini malgré le refus du Vatican, chercherait « un nouveau postulant », conclut le Canard.  »

 




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol