Archive pour le Tag 'Alsto'

Alstom: un « plan C » avec capitaux français

Alstom: un « plan C » avec capitaux français
Il a raison de se secouer Montebourg car si Alstom disparait en tant qu’entreprise française, le fantasque ministre de l’économie pourrait disparaitre du paysage politique et rejoindre la troupe des humoristes de « on ne demande qu’à en rire de France 2. (Mais là on pourra auusi pleurer).  Montebourg a donc indiqué l’existence de ce « plan C » lors d’une rencontre, ce jeudi 22 mai, avec les syndicats d’Alstom au cours de laquelle il a réaffirmé son opposition aux offres en l’état des deux prétendants étrangers du groupe. « Nous avons mis à l’étude le plan C », a-t-il par ailleurs déclaré à Reuters en marge d’une visite à la Cité de la Mode et du Design, en précisant qu’il reposait sur des capitaux « de boîtes privées (et) peut-être de boîtes publiques ». « Le plan A c’est GE, le plan B c’est Siemens, le plan C c’est une solution ‘maison France’, a-t-il ajouté.   Selon Philippe Pillot, délégué syndical FO d’Alstom Transport, le ministre a indiqué clairement la veille que « ni l’offre de GE ni celle de Siemens ne lui conviennent » en l’état et qu’il était prêt à utiliser le décret récemment publié sur les acquisitions d’entreprises stratégiques pour les bloquer. « Il a dit qu’à sa demande, ses services étudiaient un plan C dans le style de celui qui a été fait en 2003″, a ajouté le syndicaliste en faisant référence au plan de sauvetage qui avait abouti à l’entrée de l’Etat français dans le capital d’Alstom à hauteur de 21% pour un montant, à l’époque de 720 millions d’euros.

 

Alstom: Montebourg doit sauver Alstom ou démissionner

Alstom: Montebourg doit  sauver Alstom ou démissionner

 

Cette fois Montebourg ne peut plus s’en tirer avec sa superbe incompétence ; il doit sauver Alstom ou démissionner. S’il échoue sur ce dossier stratégique il sera définitivement déconsidéré. Un dossier stratégique tant pour la partie électrique (centrales) que pou le transport (TGV notamment). Le patron d’Alstom, lui, est pressé de vendre aux américains. Il oublie que essentiel des commandes vient de l’Etat pour la France. Que souvent ses produits sont peu compétitifs et que l’Etat pourrait se tourner vers d’autres fournisseurs, européennes par exemple. Avec GE, il y aurait certes une complémentarité car GE gère des activités assez différentes d’Alstom toutefois aucune assurance quant à l’avenir des productions en France, la maîtrise des technologies  et des lieux de décision. Montebourg tente donc de réagir en essayant de proposer une solution non américaine.  Devancé par General Electric dans le rachat d’Alstom, Siemens tente d’inverser la tendance. Selon les infos de BFMBusiness, il donnerait des moyens aux activités « énergies » et « trains » d’Alstom. Le gouvernement pourrait soutenir cette offre et menace de mettre son veto à une reprise des activités nucléaires d’Alstom par GE.  Sur le sort d’Alstom, Siemens tente d’inverser le sort d’un deal qui paraissait gagné il y a quelques heures encore pour General Electric. Le groupe allemand le fait en donnant, selon les informations de BFM Business, des moyens aux deux grandes entités qui composent aujourd’hui Alstom: l’énergie et les trains. L’Allemand s’engagerait par ailleurs à maintenir l’intégralité des emplois. Pour l’énergie, Siemens s’aligne sur ce que l’on sait de l’offre de GE, entre 10 et 11 milliards d’euros. Mais Siemens ajoute à son offre des contreparties extra-financières très importantes: d’abord le groupe allemand garantit de garder l’intégralité des emplois, de loger en France le siège des activités « centrales à vapeur » et d’isoler, si besoin, dans une structure particulière, la division nucléaire. Cette division, qui fabrique les cycles dits « conventionnels » des centrales nucléaires est considérée comme stratégique par le gouvernement français. Siemens ne voit aucun inconvénient à lui donner un droit de regard particulier, d’autant que le gouvernement allemand a fait, lui, le choix de sortir du nucléaire.  Pour l’activité ferroviaire, Siemens a sorti une arme que ne possédait pas GE : il propose d’apporter ses propres activités transport à un « nouvel Alstom » concentré sur cette seule activité des trains, mais avec une taille bien plus importante. Cela comporte l’ensemble de sa technologie grande vitesse, qui s’appelle « ICE » chez Siemens, et son activité de construction de locomotive. Siemens révèle enfin avoir déjà fait une offre comparable le 11 février dernier: « elle n’a même pas été soumise au conseil d’administration », indique une source proche du dossier. Siemens sait qu’il peut compter sur le soutien du gouvernement  français. Car, avant même de voir Arnaud Montebourg dans les prochains jours, les dirigeants de GE ont reçu une lettre dans laquelle le ministre dénonce une politique de « fait accompli » et juge ce comportement « inacceptable » au regard de l’implication de l’Etat dans le sauvetage d’Alstom il y a dix ans.  Surtout, dans cette lettre, le gouvernement dit clairement que les activités nucléaires d’Alstom sont considérées comme stratégiques et qu’il estime disposer d’un droit de veto « comparable à celui dont disposerait le comité pour les investissements étrangers aux Etats-Unis ». « Mais ce n’est pas parce que notre offre est meilleure que nous allons l’emporter », soupire amer un responsable allemand, « Patrick Kron a choisi l’Amérique et son conseil lui est totalement soumis ». D’où l’idée de rendre publics les termes d’une offre qui donne un avenir à l’ensemble du groupe

 




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