Archive pour le Tag 'Alsace'

Macron conspué en Alsace

Macron conspué en Alsace

Preuve supplémentaires que le chef de l’État n’a pas compris la colère qui anime les Français sa visite en Alsace a été particulièrement mal accueillie. Des centaines de manifestants l’ont conspué chaque fois qu’il a tenté de parler avec la foule. En plus du concert de casseroles, il a dû subir les quolibets et les attaques très dures de certains opposants. Visiblement agacé, Macron n’ont encore pas brillé par son calme et sa hauteur de vue avec des commentaires acerbes.

« Ce ne sont pas les casseroles qui feront avancer la France. On peut relancer massivement l’industrie des casseroles (…) ….a encore déclaré très maladroitement Macron.

« Je ne crois pas qu’ils cherchent à parler. Ils cherchent à faire du bruit. Si on est dans une société où on écoute que les gens qui veulent faire du bruit pour couvrir des paroles, on ne s’en sort pas », grince ­Emmanuel Macron à l’intérieur de l’usine qu’il visite.
Mais c’est une foule très bruyante qui l’attendait de pied ferme. « Macron, démission ! » et d’autres slogans en faveur de la retraite à 60 ans, s’élèvent de la place aux maisons à colombages. Au premier rang, des habitants plus bienveillants se pressent de lui serrer la main quand d’autres cherchent le débat.

Après plusieurs mois replié sur la scène internationale, le président vit un retour dans le chaudron hexagonal mouvementé. Y compris dans cette circonscription, longtemps acquise à la droite, aujourd’hui représentée par le député macroniste Charles Sitzenstuhl. « Le fait de le revoir très vite sur le terrain est encourageant pour ses soutiens », s’enorgueillit ce proche de Bruno Le Maire, confiant sur le tassement de la contestation. Comme les cigognes aperçues plus tôt, « les gens d’ici n’aiment pas le bordel… ». Sur le même ton de la grossièreté on pourrait dire aussi qu’ils aiment encore moins les cons !

Macron encore attendu avec des casseroles en Alsace

Macron encore attendu avec des casseroles en Alsace

Plusieurs présidents de la république ont terminé leur mandat avec des casseroles (Chirac, Sarkozy qui n’en a d’ailleurs pas fini) mais Macron, lui, commence son deuxième mandat avec ses instruments de cuisine cette fois utilisés comme outils de protestation sonore. Alors que le président de la République a annoncé se rendre ce mercredi au coeur de l’entreprise Mathis à Muttersholtz, près de Sélestat dans le Bas-Rhin, les syndicats ne comptent pas tourner la page de la réforme des retraites.

« Nous appelons les salarié.e.s du secteur et du département à venir grossir nos rangs dès 12h30 avec des casseroles pour mieux nous faire entendre », ont-ils écrit dans un communiqué commun
Les syndicats, parmi eux la CFDT, la CGT, FO, Solidaires ou encore l’UNSA, continuent de demander le retrait de la réforme à travers cette action qui fait écho aux concerts de casseroles survenus dans de nombreuses villes ce lundi soir lors de l’allocution du président de la République.

« On va lui faire un petit comité d’accueil, on va faire ça de manière très pacifique avec un petit concert de casseroles comme on a déjà fait hier à Sélestat pour couvrir le bruit de son allocution », précise Bertrand Blindauer, membre de l’union locale CGT de Sélestat et environs.

Huawei : 500 emplois en Alsace

Huawei :  500 emplois en Alsace

A Brumath (Bas-Rhin) création d’une usine qui fabriquera des équipements technologiques pour les réseaux 5G.

Le géant chinois des télécoms Huawei a annoncé jeudi 17 décembre son intention de fabriquer à Brumath (Bas-Rhin) des solutions technologiques de réseaux mobiles 4G et 5G pour ses clients européens. Le projet mobilisera un investissement de 200 millions d’euros et créera, à terme, 500 emplois directs.

L’Alsace : comme la Corse, un statut spécifique ?

L’Alsace : comme la Corse, un statut spécifique ?

Le gouvernement serait prêt à envisager un statut spécifique pour l’Alsace. Un statut qui se justifierait tout autant sinon davantage que celui de la Corse et qui pourrait même être inscrit dans la constitution il s’agirait d’une nouvelle collectivité avec des compétences particulières liées à l’histoire, à la culture et à la position géographique des départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin. Ce serait sans doute aussi une excellente manière pour montrer à certains Corse que des spécificités existent aussi ailleurs que dans leur région, des spécificités qui ne sont pas instrumentalisées pour des revendications nationalistes voir indépendantistes. À ce propos, le gouvernement ferait bien d’engager une réflexion globale sur les régions dont beaucoup présentent des particularités qui mériteraient des délégations de compétences, bref une grande autonomie. Une autonomie qui pourrait concerner aussi la Lorraine pour certaines raisons identiques à celles de l’Alsace. Mais une autonomie plus générale concernant l’ensemble des régions françaises qui ont besoin de se libérer du carcan étatiste où par exemple les administrations centrales décentralisées font double emploi avec les administrations territoriales. À terme il faudrait situer un chef de gouvernement régional au préfet actuel ;  c’est-à-dire créer de véritables entités disposant d’une large autonomie notamment en matière économique ; tout simplement comme cela se pratique dans la plupart des grands pays européens Le gouvernement français serait donc  à envisager la reconstitution d’une collectivité en Alsace, où l‘on est entré en guerre contre la création, en 2015, de la région Grand-Est qui menacerait selon ses détracteurs l’identité et le potentiel alsaciens. Jean-Louis Marx, le préfet de région, a déclaré vendredi à des journalistes que le Premier ministre Edouard Philippe lui avait confié une mission pour étudier la possibilité de créer une collectivité à statut particulier par fusion de ses deux départements et délégations de compétences, répondant à la revendication des départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin. “Il me demande de mener une réflexion sur une évolution du Bas-Rhin et du Haut-Rhin à l’intérieur du Grand-Est”, a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec des journalistes. Matignon lui prescrit d’évaluer “la réalité des volontés exprimées”, les avantages et inconvénients d’une fusion et de confronter les possibles au cadre constitutionnel et à d’éventuelles évolutions législatives. Brigitte Klinkert et Frédéric Bierry, respectivement présidents des départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, qui ont multiplié ces derniers mois les rendez-vous avec des responsables gouvernementaux et parlementaires, se sont félicités d’une décision qui «montre que l’avenir de l’Alsace est devenu un sujet d’intérêt national». Les deux élus de centre-droit ont renoncé à leur demande initiale d’une sortie du Grand-Est, qui réunit l’Alsace, son moteur économique, la Lorraine et Champagne-Ardennes. «Pour nous, ce serait l’idéal. Mais le président de la République, fin octobre, nous avait dit qu’on pouvait réfléchir à une évolution institutionnelle mais que le cadre était le Grand-Est », a expliqué à Reuters Brigitte Klinkert. Les deux départements demandent à l’Etat de lui transférer la coopération transfrontalière, le bilinguisme, l’apprentissage ainsi que la gestion des routes nationales et des autoroutes non concédées. Ils revendiquent également la compétence aujourd’hui régionale sur le développement économique et le tourisme. Les spécificités historiques et géographiques de l’Alsace, seule région française de culture germanique avec le département lorrain de la Moselle, justifient, à leurs yeux, cette démarche. «La chance de l’Alsace, qui est aussi la chance du Grand-Est et de la France, c’est son ouverture vers le Bade-Wurtemberg (allemand) et la Suisse du nord-ouest, les deux régions les plus prospères d’Europe», justifie Brigitte Klinkert.

Alsace: Massenet se maintient

Alsace: Massenet  se maintient

 

 

 

 

La tête de liste du parti socialiste dans le Grand Est témoigne bien de ce que sont devenus nombres de responsables socialistes : des professionnels de la politique, et qui en vivent ; la rémunération d’un conseiller régional se situe entre 1500 et 2500 euros par mois auxquels s’ajoutent d’autres rémunérations liés à d’autres mandats et responsabilités. Jean-Pierre Massenet et ses colistiers ne veulent donc pas lâcher le fromage qui les nourrit depuis tant d’années. Pour justifier l’injustifiable la tête de liste en appel à la stratégie qu’il convient de mettre en œuvre pour s’opposer au Front National. Une imposture évidemment puisque ce maintien risque précisément de faire élire le front national. La vérité c’est que ces j’ai lu n’ont ni lignes idéologiques, ni sens de l’intérêt général et que seul compte leur intérêt personnel d’élus avec tous les avantages qui vont avec. Si le parti socialiste avait un peu de cohérence et de courage il devrait exclure Jean-Pierre Massenet et ses colistiers. L’archétype du candidat PS qui a exercé des mandats pendant 35 ans et qui continue…. puisque la soupe est bonne. « Nous pensons que c’est la meilleure façon de nous opposer au Front national, en occupant la place, dans l’opposition »s’est expliquée la tête de liste socialiste dans le Grand Est. Alors que le FN emmené par Florian Philippot engrange 36,06% des voix au premier tour, le modeste de score de Jean-Pierre Masseret (16,11%) n’a pas découragé le président sortant de la région Lorraine. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a pourtant été clair, au lendemain du premier tour. Le Parti socialiste devait se retirer dans les trois régions où il arrive en troisième position alors que le Front national possède de réelles chances de l’emporter : Nord-Pas-de-Calais-PicardieProvence-Alpes-Côte-D’azur et donc Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne. Celui qui enregistre le pire score de toutes les listes socialistes en France métropolitaine est loin d’être un novice. Ce fils de mineur, né en 1954 à Cusset (Allier), a débuté sa carrière en 1979 comme conseiller général dans le canton de Montigny-lès-Metz (Moselle). En 1983, il devient le plus jeune sénateur à siéger au Palais du Luxembourg à 39 ans tout juste. Un poste qu’il n’a quitté qu’entre 1997 et 2001 depuis. Après avoir remporté la mairie d’Hayange en 1995, il poursuit son ascension et entre au gouvernement Jospin en tant que secrétaire d’État à la Défense en charge des Anciens combattants.

Alsace : le candidat PS se maintient, la soupe est bonne !

Alsace : le candidat PS se  maintient, la soupe est bonne !

 

L’archétype du candidat PS qui a exercé des mandats pendant 35 ans et qui continue…. puisque la soupe est bonne. « Nous pensons que c’est la meilleure façon de nous opposer au Front national, en occupant la place, dans l’opposition »s’est expliquée la tête de liste socialiste dans le Grand Est. Alors que le FN emmené par Florian Philippot engrange 36,06% des voix au premier tour, le modeste de score de Jean-Pierre Masseret (16,11%) n’a pas découragé le président sortant de la région Lorraine. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a pourtant été clair, au lendemain du premier tour. Le Parti socialiste devait se retirer dans les trois régions où il arrive en troisième position alors que le Front national possède de réelles chances de l’emporter : Nord-Pas-de-Calais-PicardieProvence-Alpes-Côte-D’azur et donc Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne. Celui qui enregistre le pire score de toutes les listes socialistes en France métropolitaine est loin d’être un novice. Ce fils de mineur, né en 1954 à Cusset (Allier), a débuté sa carrière en 1979 comme conseiller général dans le canton de Montigny-lès-Metz (Moselle). En 1983, il devient le plus jeune sénateur à siéger au Palais du Luxembourg à 39 ans tout juste. Un poste qu’il n’a quitté qu’entre 1997 et 2001 depuis. Après avoir remporté la mairie d’Hayange en 1995, il poursuit son ascension et entre au gouvernement Jospin en tant que secrétaire d’État à la Défense en charge des Anciens combattants.

Front républicain adopté par le PS dans le Nord, PACA, en Alsace : un acte de courage

Front républicain adopté par le  PS dans le Nord, PACA,  en Alsace : un acte de courage

Une défaite retentissante, sans doute justifié  mais il faut saluer la décision du parti socialiste de se retirer pour le second tour des élections régionales dans le Nord, PACA et en Alsace Lorraine. Un acte de courage d’autant plus méritoire que Sarkozy, lui, a refusé tout retrait de son parti Les Républicains. Certes le parti socialiste espère que certains électeurs adopteront un réflexe plus républicain que celui de Sarkozy. Mais dans les trois  régions concernées, régions très importantes, le parti socialiste a choisi de n’avoir aucun élu. Un choix douloureux mais courageux.  Jean-Christophe Cambadélis a donc annoncé le retrait des listes socialistes au second tour des élections régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Provence-Alpes-Côte-D’azur « pour faire barrage républicain » au Front national.  »Dans les régions à risque Front national où la gauche ne devance pas la droite, le Parti socialiste décide de faire barrage républicain, en particulier en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Provence-Alpes-Côte d’Azur aussi en Alsace-Lorraine. Pendant cinq ans, les socialistes ne siégeront pas dans ces régions », a déclaré Jean-Christophe Cambadélis à l’issue d’un bureau national exceptionnel du PS. Une position à laquelle adhèrent une majorité de Français. Dans le cas où la gauche arriverait en troisième position et le FN en tête au premier tour, 56% des personnes interrogées dans un sondage estiment qu’elle devrait se retirer au profit de la droite au second tour, contre 44% qui pensent qu’elle devrait se maintenir.

Réforme Collectivité territoriale unique : l’Alsace exemplaire

Réforme Collectivité territoriale unique : l’Alsace exemplaire

 

Une réforme capitale en Alsace, un exemple pour toute la France : la fusion départements-région. Les alsaciens ne font sans doute pas assez de bruit, ce n’est pas leur genre mais ils sont en train de réaliser la plus grande réforme que toute la France devrait entreprendre. Les 122 membres du conseil régional et des conseils généraux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, ont approuvé le projet de fusion des trois assemblées à une large majorité (108 pour, 5 contre, 9 abstentions). Les électeurs alsaciens se prononceront lors d’un référendum qui devrait avoir lieu le 7 avril 2013. Cette collectivité pourrait voir le jour en 2015.  La future « Collectivité territoriale d’Alsace » doit permettre selon ses promoteurs de gagner en efficacité dans des domaines où les compétences des collectivités actuelles s’entremêlent, et d’obtenir de l’Etat de nouveaux transferts de responsabilité, dans l’éducation, les transports, la culture, le logement ou le développement économique.  Le projet est porté par le président (UMP) de la région, Philippe Richert, qui a reçu le soutien des présidents (également UMP) des conseils généraux du Bas-Rhin Guy-Dominique Kennel et du Haut-Rhin Charles Buttner. Ils pouvaient compter sur les 85 voix de la Majorité alsacienne et ses alliés. Côté opposition régionale, les écologistes (10 élus) se sont prononcés pour, avec des réserves sur le mode de scrutin, alors que les socialistes et leurs alliés (22 élus) ont dénoncé un projet « précipité ». Huit d’entre eux ont voté pour, cinq contre et 9 se sont abstenus. Le Front national (5 élus) a approuvé le texte, en se disant toutefois « perplexe ».  La future « Assemblée d’Alsace » siègera à Strasbourg, et son « Conseil exécutif » à Colmar. Une partie des futurs élus sera élue au scrutin majoritaire, l’autre partie à la proportionnelle. Chaque liste sera à parité homme-femme. La collectivité comprendra également des « conférences départementales » et des « conseils de territoires de vie », composée de membres de l’assemblée  Densément peuplée (1,8 million d’habitants), l’Alsace est la plus petite région de France métropolitaine par sa superficie, et beaucoup jugent obsolète sa division en deux départements.  Philippe Richert a salué un « moment historique » pour cette collectivité « qui n’a jamais été faite ailleurs » et qui « pourra servir demain d’aiguillon » à d’autres régions.  Cette fusion entraînera selon lui des économies d’échelle avec une réduction de 10 à 20% du nombre d’élus et de personnels des assemblées actuelles. « Des postes de hauts responsables vont disparaître, et nous pourrons faire face aux besoins nouveaux, comme la dépendance, avec autant de moyens », a-t-il expliqué.  Pour les socialistes, Antoine Homé a déploré l’absence de discussion du document soumis au Congrès, ainsi qu’une  » forme de précipitation un peu brouillonne » dans le calendrier.  Ce projet « n’amènera pas d’économie, mais des dépenses supplémentaires, à commencer par celles du référendum », a ajouté Raphaël Nisand, conseiller général et maire PS de Schiltigheim, prédisant l’échec de la consultation.

 




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