Archive pour le Tag 'alors'

Réforme du RSA: ni…ni d’après Dussopt mais quoi alors ?

Réforme du RSA: ni…ni d’après Dussopt mais quoi alors ?

La réforme du RSA envisage de créer des contraintes aux bénéficiaires de cette allocation. Le problème est dans la difficulté de rendre cohérent et supportable cette contrainte. Du coup le ministre du travail Olivier Dussopt demeure particulièrement vague sur le contenu des dispositions futures du RSA. Il affirme simplement que ce ne sera ni du travail gratuit, ni du bénévolat obligatoire. Bref , le flou qui pourrait demeurer et qui existe d’ailleurs toujours depuis la création du RSA et avant lui du RMI. La question étant de savoir s’il s’agit d’une allocation à la pauvreté ou un moyen de faciliter l’insertion. Pour l’instant le RSA ne permet de résoudre aucun de ces objectifs.

Au printemps 2022, lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron, alors candidat à sa réélection, avait formulé la volonté de transformer le RSA, en conditionnant son versement à la réalisation d’heures d’activité.

« Je propose un travail, une formation, une insertion parce que je ne considère pas que les bénéficiaires du RSA sont comme des prisonniers », avait-il fait valoir en mars 2022.

Une mesure à nouveau évoquée, un an plus tard, dans le rapport consacré à France Travail, organisme qui remplacera Pôle emploi et qui doit permettre une meilleure coordination de tous les acteurs de l’emploi et de l’insertion, ainsi que la création d’un guichet unique. « Quand on ne sait pas ce qu’on veut faire, ce n’est pas mal d’aller tester un stage dans une entreprise ou une autre. C’est de la formation, passer le permis de conduire, faire du bénévolat dans une association… Tout ce qui contribue à ce que la personne retrouve confiance en elle et retrouve un emploi », avait ainsi fait valoir, au micro de France Info, Thibaut Guilluy, haut-commissaire à l’emploi chargé de ce rapport, arguant que seules 40% des personnes allocataires du RSA sont inscrites à Pôle emploi.

Quid des allocataires ne respectant pas les conditions inscrites dans ce contrat d’engagements réciproques ? « Je vous confirme que dans le projet de loi, il y aura bien la possibilité de suspendre, sur une durée courte peut-être pour démarrer, en tout cas il y aura aussi un dispositif de sanctions, dès lors qu’on aura accompli, de notre côté, notre part de responsabilité, c’est-à-dire qu’on aura mis la personne bénéficiaire du RSA en situation de suivre le parcours qu’on lui a proposé », avait confirmé le 13 mai dernier Elisabeth Borne. Elle s’était toutefois montrée plus évasive sur l’échéance de la mise en place de ces sanctions. Cette possibilité interviendra dès lors qu’« on aura réglé les autres problèmes préalables », les « freins périphériques » au retour à l’emploi, avait-elle précisé.

Interrogée par La Tribune le 19 avril dernier, l’économiste et prix « Nobel » 2019, Esther Duflo expliquait, elle, qu’« aucune donnée ne montre que c’est une bonne idée » d’ajouter le plus de conditions possibles sur le RSA.

« Ces conditionnalités ne fonctionnent pas. Les études montrent plutôt que lorsque les gens sont suffisamment pauvres pour être éligibles à un dispositif, il faut faciliter l’accès à ce programme et les soutenir pour en sortir », indiquait-elle.

Dépenses budgétaires : Macron lâche tout alors que les caisses sont vides

Dépenses budgétaires : Macron lâche tout alors que les caisses sont vides

 

La campagne électorale du chéquier par Macron est de plus en plus critiquée par l’opposition. Ainsi la vice-présidente des Républicains, députée du Doubs et vice-présidente de l’Assemblée nationale, estime que le chef de l’État poursuit la politique du «quoi qu’il en coûte» à des fins électorales.

 » - Nous allons observer sérieusement les lignes et voir comment celles-ci sont financées. Ce sera un travail d’opposition et de propositions, mais nous dénoncerons avec force tout ce qui apparaîtra comme une instrumentalisation des finances à des fins électorales.

 

Dépenser n’est pas réformer. Par exemple, augmenter les dépenses de santé n’est pas réformer le système de santé. Emmanuel Macron et sa majorité placent cette rentrée parlementaire sous le signe d’une monumentale hypocrisie! Il promet des lois, des plans, des mesures… dont une large part ne verra jamais le jour. Et il le sait, car soit le temps parlementaire »

Variant Delta : le risque d’une quatrième vague alors qu’on lève les restrictions

Variant Delta : le risque d’une quatrième vague  alors qu’on lève les restrictions

C ‘est évidemment le paradoxe majeur de la période à savoir la montée incontournable du variant Delta qui affecte de plus en plus de contaminés alors qu’on décide de faire sauter toutes les restrictions. En fait le gouvernement français comme beaucoup d’autres va favoriser une extraordinaire mobilité au cours de l’été qui va inévitablement se traduire par une quatrième vague sanitaire avant même septembre.

 

La gravité du phénomène est reconnue par le gouvernement lui-même. «Ce variant est redoutable, et il est extrêmement rapide. La vaccination est notre carte maîtresse pour faire face. Il faut nous en emparer. Non seulement il est accessible, mais il est sûr,» a ainsi plaidé Gabriel Attal. «L’heure est à la mobilisation générale et à la vaccination massive.» Face à la pression épidémique, un nouveau conseil de défense est prévu lundi prochain, a annoncé le porte-parole.

Selon les prévisions de la plateforme de réservation de rendez-vous Doctolib, la France franchira la barre des 50% de personnes totalement vaccinés à compter du 27 juillet prochain. Actuellement, 37,6% des Français ont pu bénéficier d’un schéma vaccinal complet.

Changement climatique : la France condamnée et alors ?

Changement climatique : la France condamnée et alors ?

 

Ce n’est pas la première fois, ni  la dernière fois que la France est condamnée à propos de sa politique vis-à-vis de l’environnement. Là il s’agit « de l’affaire dite du siècle fermé « concernant le changement climatique. Le tribunal a donc condamné la France. Cela ne changera pas grand-chose car c’est le privilège des gouvernements de s’asseoir sur des décisions judiciaires. Au mieux il y aura quelques amendes symboliques.

De toute manière la problématique environnementale ne saurait être régulée par la justice uniquement car c’est un problème fondamentalement politique, sociétale, culturel et même démocratique. Cela montre à l’évidence qu’il y a un sérieux décalage entre les déclarations publiques par exemple à propos de l’accord mondial sur le climat porté haut  par la France et sa politique réelle. Le problème c’est qu’il va de même pour la plupart de pays.

L’affaire a été intentée par un groupe d’organisations non gouvernementales (ONG) qui ont accusé l’État français de ne pas respecter ses propres engagements, notamment un plan pluriannuel de réduction des émissions de carbone et l’accord de Paris sur le climat de 2015.

Dans sa décision, le tribunal administratif de Paris a déclaré qu’il y avait «des manquements injustifiés de la part de l’État dans la mise en œuvre des politiques publiques pour lui permettre d’atteindre les objectifs qu’il s’était fixés en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre».

Réagissant à la décision, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a déclaré lors d’un briefing qu’il était vrai que peu de choses avaient été faites dans le passé, mais que l’administration actuelle s’efforçait de résoudre les problèmes.

Le gouvernement a déjà déclaré qu’il faisait d’énormes efforts pour répondre au réchauffement climatique et qu’il en faisait plus que de nombreux autres pays.

Cécile Duflot, directrice exécutive d’Oxfam France, l’une des ONG qui ont porté l’affaire, a qualifié la décision de mercredi de «victoire historique pour la justice climatique».

«Pour la première fois, un tribunal français a jugé que l’État pouvait être tenu responsable de ses engagements climatiques.» Elle a déclaré que la décision a servi de «rappel opportun à tous les gouvernements que les actions parlent plus que les mots».

Mercredi à Bruxelles, le plus haut tribunal de l’Union européenne a jugé que la Hongrie avait «systématiquement et constamment» enfreint les limites légales de pollution atmosphérique par les particules, dans certaines régions pendant 12 ans.

Hollande veut être utile ! Alors qu’il se taise

Hollande veut être utile ! Alors qu’il se taise

 

 

Difficile pour Hollande et les vieux crocodiles de la politique de décrocher. En effet l’ancien président de la république s’interroge sur son avenir. Il veut encore assumer des missions (comme Ségolène Royal qui cherche désespérément un poste international).  Le plus grand service qui pourrait rendre Hollande à la France et à la démocratie c’est évidemment de se taire car Hollande aura sans doute représenté l’un des derniers archétypes de la vieille politique sorte de synthèse molle entre des objectifs contradictoires qui conduisent à l’immobilisme. C’est en simple « citoyen » que François Hollande est de retour en Corrèze. Vendredi, alors qu’il doit assister aux commémorations du massacre de Tulle en 1944, l’ancien Président a répondu à quelques questions du journal Montagne. L’occasion de dire quelques mots sur son avenir. « Un ancien Président doit être encore au service de son pays », estime ainsi François Hollande. « La Fondation [la France s’engage, NDLR] va me prendre une partie de mon temps, les voyages à l’étranger que je vais faire, les missions que sans doute je prendrai, nous verrons bien, et puis la réflexion que je vais mener parce qu’il y a quand même beaucoup à faire dans notre pays », a-t-il ajouté. Pour autant, François Hollande ne compte pas revenir trop vite dans le jeu politique. « Je n’envisage pas de commenter la vie politique », a-t-il confié, précisant qu’à ses yeux « une période de réserve et de retenue est absolument nécessaire ». « Je ne sais pas combien de temps cela durera […]. Il faut laisser du temps, et je l’ai suffisamment reproché à d’autres pour ne pas m’autoriser moi-même à faire des réflexions qui seraient prématurées », a complété l’ancien chef de l’Etat, sans évoquer directement Nicolas Sarkozy qui, en 2012, avait fait son retour en août sur la question syrienne. François Hollande confirme également qu’il écrira un livre, « non pas de récit du quinquennat, mais des leçons qu’[il] peut tirer de cette responsabilité qu’[il] a occupée » dans « une période particulièrement dense et éprouvante ». « Ce changement de rythme, je m’y suis préparé », assure-t-il.

États-Unis : Trump n’a pas payé d’impôts depuis 20 ans, et alors ?

États-Unis : Trump n’a pas payé d’impôts depuis 20 ans, et alors ?

 

 

Haro sur  le candidat à la présidentielle des États-Unis qui  n’aurait pas payé d’impôts depuis 20 ans, il aurait ainsi économisé de l’ordre leur de 50 millions. Et alors ? S’il fallait interdit tout les candidats qui ont trouvé des accommodements financiers et où fiscaux un peu borderline par rapport à la légalité comment fonctionnerait notre  démocratie ? De toute manière Trump  est cohérent ;  le candidat républicain sert surtout les intérêts des plus riches mêmes si évidemment il utilise la démagogie pour rabattre les voies des gogos qui payent, eux, des impôts. Ces responsables ne font que gérer leur fortune au mieux de leur intérêt. En France aussi certains de nos responsables sont bien contraints de solliciter les textes fiscaux pour ne pas se faire déplumer par la fiscalité. Dans le gouvernement de gauche actuelle 14 ministres sont soumis à l’ISF, comment ne pas imaginer qu’il ne protège pas leurs avoirs par exemple en sous-estimant la valeur de leur patrimoine immobilier ou encore par le biais de sociétés civiles immobilières bidons quand ce n’est pas des comptes cachés à l’étranger. En France plusieurs candidats à l’échéance de 2017 ce sont livrés à quelques manœuvres de ce type pour assurer leur retraite. La démocratie fonctionne ainsi il faut être riche et où fonctionnaire pour avoir des ambitions politiques et surtout pour les satisfaire. Les États-Unis de ce point de vue nous offrent une sorte de caricature dans nous nous nous inspirons largement à la fois en matière de sociologie du personnel politique mais aussi concernant le niveau du débat qui relève davantage du cirque médiatique que de l’échange d’idées. À cet égard si la crise actuelle à des dimensions économiques et sociales graves elle découle aussi d’une grave crise de la démocratie. Selon le New York Times, le candidat républicain a donc bénéficié en toute légalité d’importants avantages fiscaux après l’échec de plusieurs opérations financières au début des années 1990. Donald Trump pourrait avoir évité, de manière légale, de payer des impôts pendant près de deux décennies. Le New York Times dit ainsi avoir reçu par la poste d’une source anonyme une copie de sa déclaration d’impôts de 1995. Selon le quotidien, le magnat de l’immobilier y fait état d’une perte de 916 millions de dollars qui a pu déclencher une déduction fiscale lui évitant de s’acquitter d’impôt pendant près de 18 ans. Bien que les revenus du candidat républicain après 1995 restent inconnus, le journal estime qu’il aurait donc potentiellement pu effacer chaque année 50 millions de dollars de ses impôts. Les pertes abyssales qu’aurait encaissées l’homme d’affaires au début des années 1990 seraient notamment dues, selon le New York Times, à ses échecs dans le monde des casinos d’Atlantic City, sur la côte Est, ainsi qu’à d’autres débâcles, dans le secteur hôtelier et le transport aérien. À croire les experts fiscaux engagés par le journal pour analyser le dossier, le code fiscal, particulièrement avantageux pour les déclarants aisés, aurait ainsi permis à Donald Trump de soustraire de ses impôts un montant équivalent à cette perte. Soit, étalé sur 18 ans, 50 millions de dollars chaque année.

  • (Avec AFP))

3 millions de migrants d’ici 2017 et alors ? Rien

3 millions de migrants d’ici 2017 et alors ? Rien

 

 

Le HCR sait au moins compter, il prévoit 3 millions de migrants d’ici 2017. Forcément, il y en a eu déjà 800 000 jusqu’en octobre en 2015, donc environ 1 million pour toute l’année (200 000 en 2014), et  sur la tendance 3 millions pour 2017. En faiat le HCR (émanation de l’ONU) fustige les pays européens mais ne propose pas pour autant de stratégie globale pertinente pour gérer cette situation. Pourquoi d’ailleurs seulement l’Europe et les Etats Unis ? Ce sont pourtant bien les Etats unis qui ont commencé à déstabiliser l’Irak créant ensuite un chaos qui s’est propagé partout le proche et Moyen Orient; Et cela parce Saddam possédait des armes finalemenet introuvables (Blair ‘est même excusé d’avoir fourni un faux rapport). Pathétique cette attitude de l’ONU, de l’Europe auusi complètement absent du balai diplomatique ;  dramatique aussi de laisser mourir des réfugiés victimes des guerre, de la misère et du réchauffement climatique généré par le mode de vie des pays riches ( le désert qui progresse régulièrement dans les régions subsahariennes) Plus de 3.400 d’entre eux ont trouvé la mort en tentant d’atteindre l’Europe par la mer. Jeudi, un enfant s’est noyé et un autre a été porté disparu au large de l’île grecque de Kos après le naufrage d’une embarcation transportant des migrants. L’agence est à la recherche de 96,15 millions de dollars supplémentaires (88 millions d’euros) pour soutenir la Croatie, la Grèce, la Serbie et la Macédoine, portant à 172,7 millions de dollars la levée de fonds totale qu’elle entend réaliser pour contribuer à la résolution de la crise des migrants. Ces fonds doivent servir à améliorer les structures d’accueil et à les adapter aux rudesses de l’hiver ainsi qu’à l’acquisition de tentes familiales et de logements équipés de chauffage, dit le communiqué du HCR. De plus en plus d’enfants rejoignent les rangs des réfugiés qui arrivent en Europe et les familles sont de plus en plus nombreuses à emprunter un nouveau trajet passant par la Turquie et la Bulgarie pour éviter d’affronter les dangers de la mer, selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef). Dans son communiqué, William Spindler, fustige l’attitude des pays européens à qui il reproche de ne pas avoir élaboré de réponse à la crise des migrants et lui ?

Affaire Tapie : non lieu pour Lagarde mais alors quel couillon comme bouc émissaire ? Le concierge de Bercy ?

Affaire Tapie : non lieu pour Lagarde mais alors quel couillon comme bouc émissaire ? Le concierge de Bercy ?

 

Dans cette affaire tapie qui dure maintenant depuis une vingtaine d’années personne n’est responsable. Pas Sarkozy alors que la question a été  très traitée directement plusieurs fois par l’Élysée, pas Lagarde alors ministre des finances qui a signé l’autorisation du dédommagement de 400 millions sans y prêter attention mais alors qui ? Sans doute un bouc émissaire. On a recherché par exemple la responsabilité de du directeur de cabinet de Lagarde,  Richard actuellement responsable patron d’Orange. Mais lui faire porter le chapeau pourrait déstabiliser une entreprise aussi importante qu’Orange. De toute manière si le traitement juridique de l’affaire continue de traîner il y a fort à parier que tout sera enterré après le changement de majorité prévisible en 2017. En attendant et pour amuser la galerie pourquoi ne pas accuser le concierge de Bercy. Finalement c’est bien lui qui a ouvert la porte des hauts fonctionnaires   qui allaient autoriser ce petit dédommagement de 400 millions. Un an après sa mise en examen, le ministère public a requis un non-lieu pour Christine Lagarde dans l’enquête sur l’arbitrage controversé à plus de 400 millions d’euros dont avait bénéficié Bernard Tapie en 2008.  Le ministère public a requis un non-lieu en faveur de la directrice générale du FMI Christine Lagarde, mise en examen il y a un an pour « négligence » dans l’enquête sur l’arbitrage entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais, selon une source proche du dossier. Les poursuites à l’encontre de l’ancienne ministre pourraient donc être abandonnées, si les magistrats instructeurs de la Cour de Justice de la république suivent cet avis. L’information, révélée par I-Télé, n’a pas été confirmée par la CJR. La directrice du FMI, d’abord placée sous le statut intermédiaire de témoin assisté, avait été mise en examen le 27 août 2014, les juges lui reprochant notamment de ne pas avoir formellement contesté l’arbitrage une fois qu’il a été rendu. Christine Lagarde a défendu son choix de l’époque de préférer un arbitrage privé à la justice ordinaire dans cette affaire où Bernard Tapie a bénéficié de 400 millions en règlement de son litige avec le crédit lyonnais sur la vente d’Adidas en 1994.  »Je ne peux pas croire un seul instant qu’il y ait eu une volonté de quiconque d’orchestrer un arbitrage de complaisance« , a dit durant l’enquête celle qui affirme n’avoir jamais abordé le sujet avec Nicolas Sarkozy ou l’un de ses collaborateurs. Affirmant ne pas avoir été tenue au courant de la réunion du 30 juillet 2007 à l’Elysée, juste avant l’arbitrage, en présence de Bernard Tapie. La réunion a suscité son « étonnement » et la présence de l’homme d’affaires l’a « surprise« , a-t-elle dit. « A ma connaissance aucune instruction n’avait été donnée à mes collaborateurs. Cependant, je ne puis que constater que l’un de mes collaborateurs a parlé du contentieux Adidas avec ceux du président de la République« .  Les juges soupçonnent la sentence de n’être qu’un arbitrage simulé, avec l’aval du pouvoir politique. Les liens entre Pierre Estoup, un des trois juges arbitres, et le clan Tapie sont au cœur de l’enquête. La Cour d’appel de Paris a annulé l’arbitrage pour fraude et a décidé de le rejuger. Une audience doit se tenir le 29 septembre. Six personnes sont mises en examen dans l’affaire examinée par la CJR, dont Bernard Tapie, Pierre Estoup et Stéphane Richard. Claude Guéant, entendu début septembre, pourrait se voir prochainement mis également en examen.

35 heures, une « fausse idée » (Macron)…alors on attend quoi ?

35 heures, une « fausse idée » (Macron)…alors on attend quoi ?

 

 

Curieux mais à droite et maintenant à gauche on fustige les 35 heures. Pour autant personne ne propose de les supprimer purement et simplement pourtant la déclaration de Macron, ministre de l’Economie à l’université d’été du Medef est sans ambiguïté. il a regretté, sans les nommer, les 35 heures. « La France a cru qu’elle irait mieux en travaillant moins, c’était de fausses idées ». Une évidence que pourtant la plupart des responsables politiques évite de remettre en cause notamment à gauche où les 35 heures sont considérées comme totem. La gauche se vante en effet  (en particulier Aubry bien sûr) que les 35 heures ont permis de créer 350 000 à 400 000 emplois. En fait un calcul très approximatif car il faudrait comparer avec le  nombre d’emplois créés à la même époque sans les 35 heures. Surtout il faut prendre en compte le nombre d’emplois qui ont été supprimés du fait de la perte de compétitivité de l’économie. Ce n’est sans doute pas un hasard si nous connaissons 5,5  millions de chômeurs aujourd’hui.  C’est la double peine pour la France, les 35 heures  ont engendré un cout budgétaire significatif par ailleurs ils ont plombé la compétitivité sans parler de la banalisation de la culture RTT difficilement mesurable mais qui a sécrété un poison mortel dans l’économie et pour longtemps. La Direction du budget a évalué ce coût des allègements de cotisations liés aux 35 heures  entre «11 et 13 milliards» par an depuis 2006 et à 12,8 milliards en 2013, dans le rapport parlementaire de décembre sur l’impact des 35 heures. Cette estimation est proche de celle de la Dares, qui avance pour sa part le chiffre de 12 milliards. Sur la période 2003-2013, la facture cumulée s’élève à 118,3 milliards d’euros, soit l’équivalent de près de quatre budgets annuels de la Défense… Ce calcul n’est cependant pas aisé à établir. Car les allégements Fillon (22,8 milliards en 2013) ont absorbé progressivement depuis 2003 toute une série de dispositifs, qui avaient pour objectif de réduire les charges sur les bas salaires (ristourne Juppé), puis d’accompagner le passage aux 35 heures (loi Robien en 1996, lois Aubry I et II en 1998 et 2000). À ce coût de 12,8 milliards, il faudrait ajouter celui de la défiscalisation des heures supplémentaires, mise en place par Sarkozy en 2007 et supprimée par Hollande en 2012. La logique voudrait aussi que soit pris en compte l’impact de cette loi sur les créations d’emplois, qui ont des répercussions positives pour les caisses de l’État et de la Sécu. La Direction du budget juge trop hasardeux d’effectuer le calcul. L’Insee affirme que les 35 heures ont entraîné 350.000 créations de postes entre 1997 et 2002, un chiffre qui fait aujourd’hui consensus. Parallèlement, la RTT aurait entraîné la création de 53.000 emplois entre 2002 et 2005 dans le secteur public, essentiellement à l’hôpital, pour un coût de quelque 2 milliards en 2005, selon un rapport parlementaire de 2004. À cela s’ajoute le coût des heures supplémentaires (1,4 milliard en 2012, uniquement pour la fonction publique d’État). Et des jours stockés dans les comptes épargne-temps. Au-delà des aspects budgétaires, le bilan économique est encore plus difficile à établir et fait aussi l’objet de débats acharnés. Selon Michel Didier, président de l’institut Coe-Rexecode, c’est l’impact des 35 heures sur le coût salarial - la durée du travail a baissé mais pas les salaires - qui explique la perte de compétitivité de la France, comme en témoigne la baisse de la part des exportations françaises dans celles de la zone euro depuis le début des années 2000.

Thévenoud ne payait pas non plus son loyer depuis 3 ans ! Et alors ?

Thévenoud  ne payait pas non plus son loyer depuis 3 ans ! Et alors ?

 

C’est évidemment de l’acharnement médiatique contre ce pauvre Thévenoud qui ne payait pas ses impôts depuis 3 ans mais qui ne payait pas non plus sn loyer depuis la même date. Est-ce une raison pour le mettre au banc de de la société des élus en l’accablant  ainsi , dautant qu’il a été le pourfendeuer de la fraude fiscale, le procureur de la rigueur, l’accsateur  de cahuzac? De toute manière sur le banc des députés il y restera, même sas étiquette PS. Ce sera toujours une voix de plus pour un gouvernement à la recherche de sa majorité. Finalemenet une combine qui arrange le PS et Thévenoud qui ne veut pas se retrouver sans boulot. Enfin presque puisqu’il avait auusi créé une société qu’il avait auusi oublié de déclarer dans sa déclaration d’intérêt. Il dit qu’il manifeste une phobie à légard des papiers, on se demande ce qu’i fait à l’assemblée qui ne produit que de la paperasse ! Après ses problèmes fiscaux et l’annonce de son départ du Parti socialiste, les révélations sur l’ancien ministre Thomas Thévenoud se multiplient donc. Selon Le Canard Enchaîné, il reconnaît ne pas avoir payé ses loyers pendant trois ans. Le propriétaire l’a d’ailleurs dénoncé auprès du ministère de l’Intérieur la semaine dernière. Rappelons que Thomas Thévenoud occupait un appartement dans le Vème arrondissement de Paris. Le propriétaire des lieux l’avait déjà menacé d’expulsion. L’ex-ministre s’est justifié en déclarant qu’il souffrait d’une « phobie administrative ».

 

Affaire Tapie : c’est pas Guéant, alors c’est qui ?

Affaire Tapie : c’est pas Guéant, alors c’est qui ?

 

C’est pas Guéant, pas Lagarde, Pas Sarkozy, c’est personne ! En effet L’ex-secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant, entendu depuis lundi dans le cadre de l’enquête sur l’arbitrage controversé dont a bénéficié Bernard Tapie en 2008, a été libéré mercredi sans être déféré devant les juges, a-t-on appris de source proche de l’enquête. Il devrait être convoqué ultérieurement par les juges, a-t-on précisé de même source. Mais « il ne fait l’objet à cette heure d’aucune poursuite et il n’y a absolument pas d’éléments qui justifieraient une quelconque mise en cause », a déclaré à la presse son avocat, Philippe Bouchez El Ghozi. La justice cherche à savoir si Claude Guéant a favorisé, lorsqu’il était le plus proche collaborateur de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, l’arbitrage qui a soldé en 2008 le litige de Bernard Tapie avec le Crédit lyonnais sur la revente d’Adidas. Mais l’ancien ministre considère être victime d’une « campagne de déstabilisation » et d’une « orchestration politique à son endroit », a déclaré Me Philippe Bouchez El Ghozi. « Aujourd’hui, Claude Guéant ressort avec la sérénité qu’il a toujours revendiquée dans ce dossier, c’est-à-dire la conviction que les décisions qui ont été prises par le gouvernement avec l’accord de l’Elysée l’ont été avec le seul souci des considérations générales de l’Etat », a ajouté l’avocat. L’avocat a précisé que son client s’exprimerait prochainement afin de « rétablir une part de vérité » puisque cela « fait un an que dans ce dossier comme dans d’autres il fait l’objet d’un véritable acharnement ». L’avocat Gilles August, qui était lui aussi entendu depuis lundi par les enquêteurs, a été également libéré mercredi, a-t-on appris dans son entourage.

Ayrault: « pas d’économies sur le dos des fonctionnaires », alors sur les autres ?

Ayrault: « pas d’économies sur le dos des fonctionnaires », alors sur les autres !

Pas d’économies sur le dos des fonctionnaires, la messe est dite. Ce sont donc sur les autres catégories qu’on devra faire les 50 à 80 milliards d’économies nécessaires pour financer toutes les promesses de Hollande. Pas étonnant de la part d’un gouvernement essentiellement composés de fonctionnaires qui restent sans doute l’essentiel de son soutien. Pourtant il y a bien au moins un millions de fonctionnaires en trop comparés à ce qui existe dans les pays équivalents, soit un coût d’environ 40 milliards par an ! Jean-Marc Ayrault a voulu rassurer les fonctionnaires. Le Premier ministre, lors d’un déplacement ce jeudi 23 janvier à Metz, a déclaré que les économies prévues d’ici la fin du quinquennat ne se feraient « pas sur le dos » des fonctionnaires, mécontents de voir leurs rémunérations gelées depuis 2010. Il a présenté ses vœux aux trois fonctions publiques (Etat, territoriale et hospitalière). Accompagné des ministres Marylise Lebranchu (Fonction publique), Dominique Bertinotti (Famille) et Aurélie Filippetti (Culture), il a notamment visité une caisse d’allocations familiales et une caserne de pompiers. « Pourquoi voulez-vous que les économies se fassent sur le dos des fonctionnaires », a-t-il dit à des journalistes en marge de son déplacement. « Il faut simplement les respecter et ne pas systématiquement culpabiliser les fonctionnaires et dire que ce sont des nantis, parce que c’est très injuste », a fait valoir Jean-Marc Ayrault. « Je suis venu leur adresser un message de confiance mais en même temps leur dire que comme tout corps, ils ont besoin de se réformer, de s’adapter », a ajouté Jean-Marc Ayrault, lui-même ancien professeur.   »Je crois que les fonctionnaires en sont conscients et le message que je leur adresse c’est que avec eux que nous allons le faire », a-t-il enchaîné. « Le faire, c’est ce que Mme Lebranchu a lancé, une négociation pour voir comment améliorer les carrières, les conditions de travail », a précisé le chef du gouvernement. « On ne travaille pas contre les fonctionnaires, on veut travailler avec eux », a-t-il assuré. Les syndicats de fonctionnaires ont fait part ce jeudi 23 janvier de leur « préoccupation » et de leur « mécontentement » au Premier ministre en matière de salaires. Dans une lettre ouverte, la quasi-totalité des syndicats de la fonction publique (CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FA-FPT, FSU, Solidaires, Unsa) s’alarme en particulier des récentes annonces présidentielles d’une réduction des dépenses publiques de 50 milliards d’euros d’ici à 2017. Depuis l’arrivée au pouvoir de la gauche, les syndicats réclament unanimement une revalorisation du point d’indice, qui sert de base au calcul des salaires des quelque 5 millions de fonctionnaires et qui est gelé depuis 2010.

 

Valls-Violences Marseille, Trappes : « c’est inacceptable » … et alors ?

Valls-Violences Marseille, Trappes : « c’est inacceptable » … et alors ?

Valls encore en visite à Marseille où finalement il pourrait décentraliser son ministère ; après l’agression d’un policier, il déclare « c’est inacceptable », comme après l’attaque du commissariat de Trappes par des intégristes. Evidemment les mots ne suffisent plus car la multiplication de ces incidents démontrent  l’impuissance du pouvoir face à l’insécurité ; et à létat de délabrement de la république dans certaines zones de non droits.   »Il y a eu il y a quelques jours ici sur la plage des catalans une tentative d’homicide particulièrement grave à l’égard d’un policier (…) que je viens de rencontrer avec ses collègues pour lui témoigner mon soutien et ma solidarité », a expliqué M. Valls aux journalistes présents.   »Des personnes ont été interpellées, des mineurs, très jeunes », « des témoins sont encore auditionnés et l’enquête se poursuit » a-t-il précisé. Deux mineurs, un garçon de 16 ans et une fille de 15 ans, accusés d’avoir agressé le policier, ont été mis en examen la semaine dernière et écroués. Selon M. Valls, la qualification de « tentative de meurtre » a été retenue pour la mise en examen.  Le 8 juillet, sur la plage des Catalans à Marseille un policier, chef de poste, avait été violemment pris à partie après avoir tenté de mettre fin à une altercation entre un groupe d’une vingtaine de jeunes et un couple, dont le nourrisson avait été atteint par des jets de sable.  La tête du policier avait été maintenue sous l’eau pars ses agresseurs, avait indiqué le directeur départemental de la sécurité publique, Pierre-Marie Bourniquel.  Selon le délégué zonal adjoint du syndicat Alliance, David-Olivier Reverdy, le gardien de la paix a le sentiment d’avoir « échappé au pire ». « Notre collègue a vu la mort de très près, il ne faut pas minimiser ces faits (…). Le parquet ne s’y est pas trompé qui a d’entrée qualifié ces faits de tentative de meurtre », a-t-il indiqué à l’AFP. Pour André Chopard, responsable des retraités du même syndicat, « si le second policier présent sur la plage n’était pas intervenu avec du gaz lacrymogène, l’issue aurait pu être terrible ». Selon ce syndicaliste, la faiblesse des effectifs est en cause.   »Deux cents policiers sont mobilisés sur les plages de Marseille, avec 135 gendarmes » et « 82 vacataires de la ville, qui jouent un rôle important ». Les CRS sont également déployés, puisqu’il faut à la fois protéger les plages, mais aussi l’arrière », a répondu le ministre.  Pour Me Thierry Ospital, l’avocat du policier blessé, qui s’est constitué partie civile, son client est très choqué: « il a passé toute la semaine dans une clinique psychiatrique », a-t-il souligné.  Selon une source syndicale, le policier, affecté à la compagnie d’intervention, a fait une demande de mutation auprès de la direction départementale de la Sécurité publique.

 

Touraine contre des familiales allocations fiscalisées, alors on les supprime aux couches moyennes ?

Touraine contre des allocations fiscalisées, alors on  les supprime aux couches moyennes ?

Cette affaire des allocations familiales risque de coûter très cher à la gauche déjà en perdition dans les sondages ; Touraine ne veut pas les fiscaliser du fait du risque d’imposition sur les revenus de ceux qui en sont aujourd’hui exemptée ; autre solution les supprimer pour les couches moyennes mais pourquoi dès lors maintenir le même taux de cotisations sociales. Le conseil constitutionnel pourrait bien sanctionner cette dernière hypothèse. La ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, a déclaré qu’elle n’était personnellement « pas favorable à une fiscalisation des allocations familiales », qui conduirait à soumettre à l’impôt des ménages modestes, estimant que d’autres pistes de réforme étaient envisageables. Les allocations familiales sont actuellement versées à tous les foyers à partir de deux enfants sans condition. Le gouvernement doit annoncer prochainement des économies pour la branche famille de la sécurité sociale, pour la faire revenir à l’équilibre en 2016.  « Une réforme s’impose », a dit Marisol Touraine lundi sur i-Télé, insistant sur le besoin de « conforter la politique familiale mais de faire en sorte qu’elle atteigne ses objectifs ». « Je ne suis pas certaine que l’organisation des prestations familiales telle qu’elle existe aujourd’hui soit parfaitement efficace », a-t-elle en effet souligné. « Je ne suis pour ma part pas favorable à une fiscalisation des allocations parce ce qu’au fond, cela aboutirait à ce que des ménages modestes qui ne paient pas aujourd’hui d’impôt soient touchés », a poursuivi la ministre, soulignant que « d’autres perspectives peuvent être envisagées ». Elle a par ailleurs redit le « besoin d’engager une réforme des retraites dans la durée ». « Il faudra des mesures qui seront des mesures d’effort partagé par l’ensemble des générations », a-t-elle réaffirmé. Les modalités de cette réforme « seront définies dans les prochains mois ». La ministre a récemment remis à Yannick Moreau, présidente de la Commission pour l’avenir des retraites, un cahier des charges pour élaborer des pistes de réformes d’ici juin.

 

Hollande à Petroplus : « il ne faut rien promettre …. » ; alors pourquoi cette visite ?

Hollande à Petroplus : « il ne faut rien promettre …. » ; alors pourquoi cette visite ?

 

Hollande doit se croire encore en campagne électorale ; il a fait une visite à Petroplus pour dire » on fera tout (quoi ?) mais on ne peut rien promettre. Du coup cette visite n’a aucun sens. Maintenant élu le président ne doit pas seulement faire preuve de compassion mais proposer et gérer. Un rôle qu’il a du mal à comprendre. L’Etat est « au côté » des salariés, « l’Etat fera son devoir mais l’Etat ne peut pas être le repreneur », a déclaré le président de la République, après avoir rencontré pendant trois quarts d’heure l’intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC de l’entreprise, à la mairie de Val-de-Reuil (Eure). Le 5 janvier 2012, le candidat socialiste avait appelé l’Etat à prendre ses responsabilités pour Petroplus se demandant « où est le gouvernement, où est le président de la République? »  Placée en liquidation judiciaire depuis, la raffinerie de 470 salariés est aujourd’hui à la recherche d’un repreneur, avec une date butoir fixée au 5 février. Trois dossiers de reprise ont été déposés.  Il ne faut « pas promettre ce qu’on ne peut pas tenir », a poursuivi M. Hollande mais « tous les pouvoirs publics sont mobilisés pour qu’à partir des choix qui nous sont présentés, nous puissions en dégager un qui donne de la garantie et de la pérennité » à l’activité.  Même si la situation n’est pas la même, « nous avons le même devoir qu’à Florange: une solution industrielle pérenne », a-t-il souligné. Il a également estimé que Shell, exploitant de la raffinerie pendant 80 ans avant de se désengager en 2008, devrait prendre sa part « de responsabilité », notamment dans « la dépollution » du site.  L porte-parole de l’intersyndicale Yvon Scornet a noté qu’il n’avait « pas les mêmes relations » avec son prédécesseur Nicolas Sarkozy. « Mais ça ne nous empêche pas de taper du poing sur la table », a-t-il prévenu.  Dans l’entourage du chef de l’Etat, on souligne que le dossier est suivi de près par l’exécutif. Les syndicats ont ainsi été reçus le 19 octobre à l’Elysée, cinq réunions ont eu lieu à Matignon et un suivi hebdomadaire est assuré par le cabinet d’Arnaud Montebourg (Redressement productif), détaille-t-on. Selon l’Elysée, les difficultés du site de Petit-Couronne résultent de « sa petite taille et sa vétusté » comme pour beaucoup d’autres raffineries.  L’entreprise, qui a accumulé un déficit de 25 millions d’euros depuis 6 mois, a été placée « sous cocon » (arrêt de l’activité mais qui permet un redémarrage) depuis le 15 décembre, précise-t-on.  L’intersyndicale réclame dans l’immédiat trois mois supplémentaires à la justice avant de statuer sur la fermeture ou pas de l’entreprise, le temps d’examiner les offres de reprise.  Au surlendemain de la grande opération de mobilisation du gouvernement autour de la relance de l’emploi en 2013, le président de la République a affirmé sa volonté d’être aux avant-postes.   »Aujourd’hui je dois encore être davantage présent sur le terrain national et je dois montrer l’exemple, je suis le premier responsable », a-t-il affirmé en présence des trois ministres qui l’accompagnaient: MM. Montebourg, François Lamy (Ville) et Laurent Fabius (Affaires étrangères), venu en tant qu’ancien député de Seine-Maritime.  Et de marteler : « Ce qui va ou ne va pas, c’est au président de la République de l’assumer. Et donc je ne délègue à personne d’autre cette responsabilité d’assumer devant les Français la politique que je conduis ».

 

 

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol