Archive pour le Tag 'alliance'

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Voitures électriques : alliance de Renault-Nissan avec Dongfeng

Voitures électriques : alliance de Renault-Nissan avec  Dongfeng

La société eGT est la quatrième coentreprise de l’Alliance Renault-Nissan en Chine (et la troisième avec Dongfeng). La première d’entre elles, Dongfeng-Nissan était, en 2016, le troisième producteur de voitures du pays (1,6 million de véhicules sortis des chaînes). Renault n’est entré en Chine que l’an dernier, à travers une coentreprise également avec Dongfeng (qui a écoulé 35 000 voitures au premier semestre) et vient d’annoncer, en juillet, une autre joint-venture, cette fois avec le constructeur chinois Brilliance China Automotive. « La création de cette nouvelle coentreprise avec Dongfeng concrétise notre volonté commune de développer des véhicules électriques compétitifs pour le marché chinois, a commenté Carlos Ghosn, PDG de Renault-Nissan, cité par le communiqué. Nous sommes confiants dans notre capacité à répondre aux attentes des clients chinois et à renforcer notre leadership mondial dans le véhicule électrique. » L’objectif affiché par M. Ghosn est de reproduire sur le marché chinois le succès phénoménal en Inde de son petit modèle low cost, la Renault Kwid, (un modèle autour de 5000 euros en Inde) mais dans une version électrique. L’Alliance Renault-Nissan est le leader mondial de la voiture électrique, en particulier avec la Nissan Leaf, l’automobile à batterie la plus vendue au monde. Mais Nissan a du mal à l’écouler en Chine, en raison d’un un prix trop élevé si on le compare à celui de la myriade de modèles strictement chinois. Renault exploite déjà depuis 2016 une usine avec Dongfeng à Wuhan (centre) mais la présence du constructeur français reste marginale en Chine par contraste avec son concurrent PSA, présent sur ce marché depuis les années 1980.

Climat : alliance entre l’Allemagne et la Californie

Climat : alliance entre l’Allemagne et la Californie 

 

Une réponse au retrait de Trump de l’accord de Paris. Un retrait qui avait fortement mécontent Merkel d’autant que le président américain avait attaqué l’Allemagne sur sa politique de production automobile.  L’Allemagne et l’Etat de Californie ont décidé de coopérer pour lutter contre le réchauffement climatique après la décision des Etats-Unis de se retirer de l’Accord de Paris sur le climat, annonce samedi la ministre allemande de l’Environnement Barbara Hendricks. La première puissance économique européenne et le premier Etat américain en terme de poids économique soutiendront les travaux de la « Under 2 Coalition », accord signé en mai 2015 à Sacramento en Californie et qui regroupe diverses entités régionales. « Nous ne pouvons parvenir à nos objectifs climatiques sans d’engagement des communautés locales et régionales. Cela est devenu encore plus clair après le retrait des Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le climat », a déclaré Barbara Hendricks après s’être mise d’accord sur cette approche conjointe avec le gouverneur de Californie, le démocrate Edmund Gerald (« Jerry ») Brown, à San Francisco. « La Californie et l’Allemagne unissent les dirigeants mondiaux dans la lutte contre le changement climatique, la menace existentielle de notre époque », a déclaré Jerry Brown dans un communiqué publié par le ministère allemand de l’Environnement. Le gouvernement allemand, a précisé Barbara Hendricks, fera en sorte que les villes, les diverses communautés et diverses régions, jouent un rôle important dans la conférence de Bonn sur le climat en novembre.

Engie-RWE, la nouvelle alliance Franco allemande

Engie-RWE, la nouvelle alliance Franco allemande

L’illustration de la volonté de Macron de renforcer la coopération avec l’Allemagne avec la  possible création par le français Engie et l’allemand RWE. Une telle alliance, susceptible de séduire l’aile droite de son gouvernement, permettrait en outre de doter l’ancien Gaz de France de compétences supplémentaires dans les énergies renouvelables, que la France s’est engagée à développer. Selon des sources proches du dossier, l’un des schémas envisagés verrait Engie prendre une participation dans Innogy, filiale spécialisée dans la gestion des réseaux et les renouvelables de RWE, ce dernier devenant en retour actionnaire d’Engie. L’opération entraînerait une dilution de la part de l’Etat, qui possède actuellement 28,65% du groupe français. Discutée avant la présidentielle, ce rapprochement donnerait naissance à un « Airbus de l’énergie », un géant franco-allemand que les dirigeants français ont longtemps appelé de leurs voeux, en particulier le précédent chef de l’Etat, François Hollande. « On s’oriente certainement vers une ère de coopération renforcée entre la France et l’Allemagne. Cela me paraît un bon point », souligne un spécialiste de ce genre de dossiers. Plusieurs opérations de ce type ont eu lieu pendant le quinquennat de François Hollande, dont Emmanuel Macron fut le conseiller puis le ministre de l’Economie, notamment la fusion en 2015 entre le français Nexter et l’allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW) dans l’industrie de l’armement. Le rachat en cours du constructeur automobile allemand Opel par PSA illustre également ce mouvement. Une alliance entre Engie et RWE illustrerait la volonté affirmée par Emmanuel Macron et la chancelière Angela Merkel d’obtenir des résultats rapides et concrets dans la relation bilatérale, l’Union européenne et la zone euro.

« Alliance bolivarienne » Mélenchon patauge dans l’ubuesque

« Alliance bolivarienne » Mélenchon patauge dans l’ubuesque

 

Mélenchon est sans conteste le meilleur tribun de cette campagne électorale, sans doute aussi le plus cultivé mais son programme est néandertalien. Un issu de contradictions qui mèneraient le pays à la ruine. Sa référence à l’alliance bolivarienne est évidemment surprenante quand on sait que les rares pays qui font encore parti de cette alliance (Cuba, Venezuela notamment) sont des champs de ruine économique et sociale avec souvent la dictature en plus. Attaqué sur cette alliance bolivarienne, Mélenchon reprécise qu’elle ne concernerait que les territoires d’outre-mer français. Pour autant il ne renie pas son admiration pour le bolivarienne, pour Cuba, Castro et pour Chavez dont il a dit : « c’est l’idéal inépuisable de l’espérance humaniste, de la révolution ». Bref un candidat des années 60 qui se réfère à un à une idéologie communiste complètement obsolète. Heureusement il précise qu’il ne veut pas transformer la France en Cuba  Sur l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (Alba), créée en 2004 par Hugo Chavez et Fidel Castro, le cofondateur du Parti de gauche a précisé qu’il s’agissait de permettre aux « territoires d’outre-mer français, en particulier ceux des Caraïbes et la Guyane, de s’insérer(r) dans l’économie de leur région. » « Par cohérence intellectuelle, je ne vais pas leur demander d’aller se mettre dans le Mercosur (bloc commercial de plusieurs pays d’Amérique latine, ndlr) qui est une espèce de super-Union européenne et qui est en compétition avec nous les Français », a ajouté Jean-Luc Mélenchon, qui prône une sortie de l’Otan. Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, s’est inquiété jeudi sur France Inter d’un programme de Mélenchon qu’il juge « dangereux » et « guerrier ». L’auteur de bandes dessinées à succès Joann Sfar, qui se disait prêt à voter pour Jean-Luc Mélenchon il y a 48 heures, a publié vendredi sur Facebook un texte en forme de mea culpa. « Pour de vrai, et j’en ai honte, je n’avais jamais lu son programme. Je m’en tenais au talent du bonhomme, et à la sympathie qu’il m’inspire », a-t-il écrit. « Finalement aujourd’hui, autour de Mélenchon, on trouve des germanophobes, des gens qui disent ‘la France d’abord’, qui agitent des drapeaux tricolores et qui prônent le protectionnisme et l’alliance militaire avec des dictatures et le non interventionnisme face à des crimes comme ceux d’Assad. » Cependant, Jean-Luc Mélenchon salue dans les colonnes de « Ouest-France » la « politique de social-démocrate » qui a été menée par Hugo Chavez au Venezuela, jugeant que les difficultés actuelles du pays exportateur de pétrole sont liées à la baisse des cours du brut. Une analyse évidemment caricaturale de la situation du Venezuela en pleine décomposition économique et sociale avec en plus la dictature et la corruption généralisée.

L’Alliance bolivarienne : la référence internationale de Mélenchon

L’Alliance bolivarienne : la référence  internationale de Mélenchon

 

 

 

Retour aux années 50 avec les références communistes (ou ce qui en reste) :   de Mélenchon : l’alliance bolivarienne qui ne regroupe plus que quelques pays en ruine économique et sociale est en situation de quasi dictature. Des modèles qui ont totalement échoué tant sur le plan économique que social ou démocratique. Ce qui n’empêche pas Mélenchon d’en faire  des références avec à l’appui des citations de Robespierre, Lénine ou Trotsky. Normal chez cet ancien triskiste, toujours communiste,  et qui propose un modèle étatiste et finalement dictatorial.  Jean-Luc Mélenchon n’a jamais caché son admiration pour « El Comandante », ni son tropisme sud-américain, hérité de ses premières années d’élu à Massy à la fin des années 1970, une commune qui recevait alors de nombreux réfugiés chiliens. De ses passions bolivariennes, Jean-Luc Mélenchon, hispanophone, avait d’ailleurs tiré son concept de « révolution citoyenne », le leitmotiv de sa campagne de 2012, piqué au président équatorien Rafael Correa.  S’il est élu président, le candidat de gauche veut rejoindre cette union créée par le Venezuela en 2004. Liée à l’Iran, la Syrie et la Russie, elle ne représente plus grand-chose aujourd’hui. L’Alliance bolivarienne ne vous évoque pas grand-chose ? Cela semble aussi être le cas de Clémentine Autain. Porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, elle a été prise en flagrant délit d’ignorance du programme de son leader sur le plateau de France Info où elle était invitée jeudi matin. En particulier de ses points 15 et 62. Le candidat de la France insoumise, poussé par des sondages favorables, y annonce vouloir rejoindre l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (Alba), alors qu’il entend voir la France quitter l’Otan s’il accède à l’Elysée. Cette union interétatique qui avait déjà valu un accrochage entre un autre porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, Alexis Corbière, et le journaliste Patrick Cohen lundi dans «C à vous», est assez peu connue, mais n’est pas très jeune. Fondée en 2004 par le Venezuela, dirigé alors par Hugo Chavez, et le Cuba de Fidel Castro, elle tire son nom de Simon Bolivar, homme à l’origine de l’émancipation de l’Amérique du Sud de l’influence espagnole, régulièrement évoqué par le candidat de gauche. Toujours sur le plan du symbole, son acronyme signifie «aube» en espagnol. Dans les faits, on trouve aujourd’hui une organisation moribonde, constituée de onze Etats membres.  «Elle est fondamentalement liée au Venezuela et a connu son zénith de 2008 à 2010, lorsque le prix du pétrole était au plus haut, explique Jean-Jacques Kourliandsky, spécialiste de l’Amérique latine à l’Iris. Aujourd’hui, ça n’est plus le cas, le pays a des difficultés économiques et l’Alba ne fonctionne plus vraiment, hormis par les communiqués. Elle sert de tribune à ses états membres.» Outre le Venezuela et Cuba, on trouve parmi les onze états membres l’Equateur, la Bolivie et plusieurs îles des Caraïbes. Mais si on regarde dans la liste des pays observateurs, on trouve l’Iran, la Syrie, alors que la Russie avait été invitée à son congrès de 2009. «

 

L’UDI exclut Arthuis et l’alliance centriste. Pour l’instant !

L’UDI exclut Arthuis et l’alliance centriste. Pour l’instant !

 

L’alliance centriste exclue de l’union des démocrates et indépendants (UDI) en raison de son ralliement@macro.Une n’exclusion toutefois peut-être provisoire puisque dans le même temps les adhérents seront consultés pour savoir s’ils veulent demeurer au sein de l’UDI en clair s’ils pourront demeurer à l’intérieur de l’UDI alors qu’ils ont soutenu Macon. De toute manière comme l’UDI elle-même se ralliera à Macron le moment venu la question des déserteurs sera donc réglée en même temps. Les dissidents sont donc exclus pour l’instant ! Selon l’ancien président de l’Alliance centriste, Jean Arthuis, qui a rejoint le mouvement En Marche ! d’Emmanuel Macron fin 2016, la décision d’exclure l’AC a été prise par le bureau exécutif de l’UDI juste avant le conseil national. La décision de l’UDI est « pathétique », a renchéri Jean Arthuis dans une déclaration à Reuters. Pour l’ancien ministre centriste, elle est « d’autant plus grotesque que l’UDI optera pour Emmanuel Macron au soir du premier tour ».  L’Union des démocrates et indépendants (UDI) a donc e donc samedi une de ses composantes, l’Alliance centriste (AC), qui a décidé il y a une semaine de soutenir l’ex-ministre de l’Economie Emmanuel Macron, candidat à l’élection présidentielle. Le Conseil national de l’UDI a adopté samedi matin l’accord électoral conclu avec Les Républicains (LR), parti du candidat de la droite, François Fillon, à la traîne dans les sondages derrière Marine Le Pen (Front national) et Emmanuel Macron. Selon un responsable du parti centriste, il n’y a eu que neuf abstentions et 10 votes contre cet accord, qui octroie à l’UDI plusieurs dizaines de circonscriptions pour les élections législatives de juin prochain. Le Conseil national de l’UDI a aussi approuvé à la quasi unanimité (six abstentions et une voix contre) son « socle programmatique », précise-t-on de même source. Jean Arthuis, ancien ministre centriste, estime que cette décision est   »d’autant plus grotesque que l’UDI optera pour Emmanuel Macron au soir du premier tour ». Il estime que la « grande majorité » du millier de militants et d’élus d’AC a rejoint En Marche ! et que les seuls qui resteront à l’UDI sont ceux qui craignent pour leur investiture pour les législatives. Il estime également qu’une bonne partie de la base de l’UDI « est déjà En Marche ! ».

Cohn Bendit pour l’alliance Macron- Bayrou

Cohn Bendit pour l’alliance Macron- Bayrou

Au lendemain de l’alliance entre François Bayrou et Emmanuel Macron, BFMTV révèle que l’ancien député européen a joué un rôle central dans le rapprochement des deux hommes.  »Daniel Cohn-Bendit a suivi l’évolution des choses et a conseillé à Emmanuel Macron d’accepter si François Bayrou venait et de faire un deal », expliquait la journaliste Ruth Elkrief. Une information confirmée à demi-mot par le principal intéressé, contacté par RTL.fr. « Je communique avec tout le monde, enfin non. Sauf avec Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen« , glisse-t-il. Une chose est sûre, Daniel Cohn-Bendit est des plus favorables à cette alliance politique. Dans ce contexte politique actuel, où Marine Le Pen est en position de force, il juge cette annonce « des plus logiques ». « Les réactions politiques de droite et de gauche sont ridicules. On peut aimer ou pas François Bayrou mais s’il avait été candidat, on aurait dit qu’il avait un ego surdimensionné », déplore-t-il. Une alliance de choix, après le soutien de François de Rugy, qui donne un coup de fouet à la campagne électorale de l’ancien ministre de l’Économie. « Emmanuel Macron est surprenant, il déroute. Il peut-être président à 39 ans. C’est presque le symbole du renouveau », lance-t-il assurant que l’ancien bras droit de François Hollande représentait une forme « d’avenir pour la France ».

(RTL)

Sondage 2017 : Macron progresse déjà suite à l’alliance avec Bayrou

Sondage 2017 : Macron progresse déjà suite à l’alliance avec Bayrou 

Au lendemain de ce rapprochement, un baromètre réalisé par l’institut de sondages Ifop pour Paris Match donne la présidente du Front national en tête du premier tour avec 26,5% des voix.  Elle est suivie, 4 points derrière, par Emmanuel Macron (22,5%). Un score en hausse de 3,5 points par rapport à la dernière enquête, menée avant qu’il noue son alliance avec François Bayrou. François Fillon, qui dispute la deuxième place au leader d’ »En Marche ! », arrive troisième, avec 20,5% des intentions de vote. Le candidat des Républicains gagne, lui aussi, des points (+1,5).  Le trio est suivi de loin par les deux principaux candidats de la gauche. Benoît Hamon rassemble 13,5% des intentions de vote et se place devant Jean-Luc Mélenchon, crédité de 11% des voix. Lorsqu’il était considéré comme potentiel candidat, François Bayrou était crédité d’un score oscillant entre 5 et 6%.

Alliance Macron Bayrou : 62 % des Français approuvent

Alliance Macron Bayrou : 62  % des Français approuvent

Près de deux Français sur trois approuvent la décision du centriste François Bayrou de ne pas se lancer dans la course à l’Elysée et de proposer une « alliance » à Emmanuel Macron, selon un sondage Odoxa publié vendredi. La décision du président du Modem est saluée par 62% des personnes interrogées tandis que 37% estiment au contraire que c’est une mauvaise décision, selon ce sondage réalisé pour franceinfo. 61% des personnes interrogées pensent que le président du Modem a des « convictions profondes », 55% qu’il « pense avant tout à l’intérêt de la France » et 54% qu’il est « courageux ». La moitié des personnes interrogées (50%) pense que le soutien de François Bayrou à Emmanuel Macron constitue un atout important pour sa campagne, presque autant (49%) sont d’un avis contraire.  Enquête réalisée les 22 et 23 février par internet auprès d’un échantillon de 980 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1,4 point à 3,1 points. Les baromètres d’opinion donnent une indication de l’état des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.

Macron écrase la belle alliance du PS

Macron écrase la belle alliance du PS  

 

Près de 15 000 personnes au meeting de Macron et seulement 2000 personnes pour le dernier meeting de la belle Alliance du PS, Emmanuel Macron a fait samedi une démonstration de force en organisant un meeting géant à Paris, où il a déroulé son programme de « candidat du travail ».  Macron a aussi marqué sa différence en se présentant  en opposition aux candidats du renoncement qui face à la numérisation et à la robotisation proposent un revenu universel pour le  chômage qu’il considère comme inévitable. Macro veut redynamiser l’économie, lui redonner davantage de compétitivité et faire de la formation l’outil de requalification des salariés victimes des restructurations et la modernisation. Un meeting qui marque sa différence surtout avec Valls et le parti socialiste. Macro n’a pas épargné non plus Fillon auquel il a surtout reproché sa réforme de la sécurité sociale qui vise à ne rembourser que les pathologies lourdes. Pour autant Macron qui veut préserver le système social veut aussi en modifier les conditions de financement notamment en reportant sur la CSG l’allégement des charges qui pèsent sur les salariés en matière de couverture sociale.  L’ancien ministre de François Hollande, qui a refusé de participer à la primaire organisée par le PS, s’est présenté comme le rassembleur d’un vaste courant progressiste avec son mouvement En marche! qui compte selon lui 120.000 adhérents. »Je suis le candidat du travail », a-t-il dit en refusant l’idée selon laquelle la robotisation en sonnerait le glas. Il propose de continuer à réduire le coût du travail pour les entreprises mais le crédit d’impôt compétitivité-emploi (Cice), créé sous le quinquennat en cours pour améliorer la compétitivité des entreprises, sera transformé en allègement pérenne de 6 points pour toutes les entreprises. La durée légale du temps de travail resterait de 35 heures, mais les modalités d’application seraient fixées par des négociations de branches ou d’entreprises.  Il a réaffirmé sa proposition de remplacer les cotisations d’assurance chômage et maladie des salariés par une hausse de la contribution sociale généralisée, à l’assiette plus large, pour augmenter leur pouvoir d’achat — un couple de salariés au Smic gagnerait 500 euros nets de plus chaque année. Cette mesure sera financée par une hausse de la CSG limitée à 1,7 point, y compris sur les revenus du capital et pour les retraités les plus aisés. Seuls les 40% de retraités les plus modestes et les chômeurs seront épargnés par cette hausse. Emmanuel Macron, qui propose de transférer la gestion de l’assurance chômage des partenaires sociaux à l’Etat, a également pris le contrepied du candidat de la droite, François Fillon, en matière de protection sociale, en particulier dans le domaine de la santé, où il refuse tout déremboursement. Il a aussi fait l’éloge des fonctionnaires, dont François Fillon veut réduire le nombre de 500.000 : il embaucherait ainsi 10.000 policiers et gendarmes supplémentaires de 2017 à 2020. L’ancien ministre entend que les entreprises qui licencient plus que les autres ou qui recourent excessivement aux contrats courts se voient imposer un malus tandis que celles qui privilégient l’emploi durable bénéficieraient d’un bonus. La protection de l’assurance chômage sera étendue à tous, notamment aux indépendants, aux artisans, aux petits commerçants, aux autoentrepreneurs qui n’en bénéficient pas. Les salariés qui démissionnent auront le droit de bénéficier de la protection de l’assurance chômage dans la limite d’une fois tous les cinq ans pour éviter les abus. »Vous avez vu le monde qui est ici ? Qui aujourd’hui est capable de rassembler une force aussi grande ? a conclu Macron.

La « Belle alliance populaire » du PS avec qui ? Personne

La « Belle alliance populaire » du PS avec qui ? Personne

 

L’enflure sémantique de la « belle alliance populaire » du PS cache malheureusement une réalité cruelle : aucune alliance n’est prévue et même possible avec les autres courants de la gauche. On sait que Mélenchon ne renoncera pas et pour l’instant les sondages lui attribuent un score supérieur à celui du futur candidat du PS. Les communistes jadis alliés au PS ont de leur côté déclaré soutenir Mélenchon ;  le courant social démocrate sera représenté, lui, par Emmanuel Macron qui peut se réjouir d’atteindre déjà aujourd’hui près de 15 % des voix pour la présidentielle.  Les autres petits partis ne représentent pas grand-chose à gauche, en outre ils ont décidé de se présenter indépendamment du PS. C’est le cas pour les radicaux de gauche avec Sylvia Pinel, c’est le cas évidemment des partis d’extrême gauche qui traditionnellement présenteront un candidat trotskiste. L’alliance ne sera donc pas ni belle, ni populaire. Dans l’hypothèse assez invraisemblable où elle se réaliserait de toute manière elle ne pourrait dépasser un score de 40 %. L’enjeu aujourd’hui ne concerne pas l’élection présidentielle perdue par avance par la gauche mais les élections législatives qui pourraient faire disparaître certains partis, en faire éclater d’autres. Pour le PS qui se joue aujourd’hui c’est sa survie même

 

Poutine et Erdogan : l’alliance de deux autocrates contestés et contestables

Poutine et Erdogan : l’alliance de deux autocrates contestés et contestables

 

 

Ennemis hier,  les deux chefs d’État se sont réconciliés sur le dos de l’Occident. Ils ont en commun une conception relativement étroite de la démocratie et des méthodes musclées pour renforcer leur pouvoir. Reste qu’il faudra clarifier leurs positions respectives sur le délicat dossier du Moyen-Orient et particulièrement en Syrie. Erdogan ne se fait sans doute plus d’illusions sur une hypothétique adhésion à l’union économique européenne et recherche ailleurs des alliés susceptibles de soutenir une économie en difficulté comme celle de la Russie d’ailleurs. Poutine est par ailleurs satisfait de la possibilité qui s’ouvre pour rompre les liens entre la Turquie et l’OTAN. La Russie et la Turquie ont donc fait un grand pas dans la normalisation de leurs relations, mardi, leurs deux présidents annonçant une relance de projets dans les domaines du commerce et de l’énergie. La venue du président Recep Tayyip Erdogan à Saint-Pétersbourg illustrait une volonté de rapprochement entre Ankara et Moscou après neuf mois de crise diplomatique liée au conflit syrien alors que les purges qui ont suivi le putsch manqué du 15 juillet ont jeté un froid sur les relations de la Turquie avec l’Europe et les Etats-Unis. Il s’agissait de la première visite à l’étranger du président turc depuis le coup d’Etat manqué. En accueillant le président Erdogan dans un palais de la Russie tsariste, Vladimir Poutine a affiché sa volonté de rétablir des relations solides avec son ancien partenaire commercial et promis de lever progressivement les sanctions économiques imposées à la Turquie après la destruction par Ankara d’un bombardier russe près de la frontière syrienne en novembre. Le président russe a affirmé que les deux pays devaient retrouver les mêmes relations qu’avant la crise. « Voulons-nous un rétablissement de tout l’éventail des relations ? Oui et nous y parviendrons », a déclaré Vladimir Poutine lors d’une conférence de presse commune avec Recep Tayyip Erdogan. « La vie change vite ». Les deux pays se sont mis d’accord pour discuter plus longuement de la guerre en Syrie et chercher ensemble des solutions, alors que Moscou soutient le président Bachar al Assad, contrairement à Ankara. (Avec Reuters)

L’Alliance du Pacifique : surtout ne pas suivre l’exemple du brexit

L’Alliance du Pacifique : surtout ne pas suivre l’exemple du brexit

 

 

 

Au moment où certains pays de la vieille Europe se noient dans leurs problèmes existentiels nationalistes, la jeune alliance du Pacifique, elle, entend surtout ne pas s’inspirer du brexit et réaffirme au contraire la nécessité d’une plus grande intégration. En termes de développement économique tout d’abord, l’Alliance du Pacifique est la sixième économie mondiale , un bloc de plus de 230 millions de personnes, et plus de 36 % du PIB de l’Amérique avec des pays présentant un taux de croissance moyen de plus de 5% par an ainsi qu’une classe moyenne en plein essor, toujours plus exigeante en matière de biens et de services de qualité. Par ailleurs, le bloc est le septième récipiendaire d’IDE (Investissements Directs Étrangers) au monde, recueillant près de 4% des investissements. Et parmi les pays de l’alliance, 4  des 5 pays d’Amérique latine dans lesquels il est le plus facile de faire des affaires. L’Alliance du Pacifique, qui regroupe Chili, Colombie, Pérou et Mexique, qui a ouvert vendredi son sommet à Puerto Varas au Chili, vise à plus d’intégration. « Malgré certains fantômes de la désintégration suscités par le dénommé Brexit, le monde tend à s’organiser en grands blocs », a affirmé la présidente chilienne, Michelle Bachelet, dans son discours inaugural, face à ses homologues colombien, Juan Manuel Santos, péruvien, Ollanta Humala, et mexicain, Enrique Peña Nieto. Créée il y a cinq ans, l’Alliance du Pacifique représente actuellement 52% des échanges commerciaux et 36% du PIB de l’Amérique latine. En prenant leur production totale, les quatre nations constituent la sixième économie du monde. Son but est d’avancer progressivement vers la libre circulation des biens, des services, des capitaux et des personnes entre ces pays.

Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi : bientôt numéro un mondial ?

Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi : bientôt numéro un mondial ?

Dans un article de challenges on apprend la prise de participation de Nissan chez Mitsubishi. Du coup l’alliance Renault, Nissan Mitsubishi pourrait bien devenir numéro un mondial en tout cas talonner sérieusement Volkswagen et Toyota. Carlos Ghosn a en effet annoncé ce jeudi le renforcement de l’Alliance franco-japonaise en prenant 34% de son concurrent japonais Mitsubishi Motors (MMC) en détresse. Et ce, pour 237 milliards de yens (1,9 milliard d’euros). L’opération prévoit que MMC émettra des actions nouvelles destinées à Nissan, qui contrôlera désormais le constructeur, au vu du droit boursier japonais. L’Alliance Renault-Nissan, qui a vendu 8,53 millions de véhicules l’an dernier (+1%), pèsera avec MMC autour de 9,5 millions, se rapprochant ainsi des ténors Toyota et Volkswagen (autour de 10 millions chacun) qui se disputent la première place mondiale et de l’américain GM. « Nous avons toujours dit que nous avions l’ambition d’être dans le Top 3″, a rappelé Carlos Ghosn ce jeudi dans une conférence de presse à Yokohama. C’est donc une nouvelle opportunité qu’a saisie Carlos Ghosn de renforcer l’Alliance Renault-Nissan, laquelle contrôle également le premier constructeur auto russe Avtovaz (Lada). Renault détient 43,4% de Nissan, qui détient à son tour 15% (sans droits de vote) de son actionnaire tricolore. Depuis 2010, l’Alliance est liée à l’allemand Daimler (Mercedes), qui possède 3,1% de Renault et Nissan. Ces deux derniers possèdent à leur tour 1,55% chacun du consortium de Stuttgart. Les deux partenaires resteront bien « séparés », a insisté Carlos Ghosn. Comme Renault et Nissan depuis leur rapprochement en 1999. Nissan pourra toutefois nommer le tiers des membres du conseil d’administration de Mitsubishi Motors, qui serait également présidé par un responsable du partenaire nippon de Renault.  Mitsubishi Heavy Industries, Mitsubishi Corp et Bank of Tokyo-Mitsubishi UFJ, sociétés de la galaxie Mitsubishi qui détenaient 34% du capital de MMC avant la transaction, n’en auront plus que  22%. « Nous envisagions de renforcer notre collaboration depuis un certain temps, et, sur ce, la crise est survenue, accélérant les choses », explique Carlos Ghosn. Les deux firmes japonaises étaient déjà partenaires. MMC fournit ainsi des « midgets » (mini-véhicules fiscalement favorisés dans l’archipel) à Nissan. C’est d’ailleurs ce dernier qui a découvert, sur ces véhicules, le scandale sur la pollution qui a mis le feu aux poudres, plongeant MMC dans une nouvelle crise. Après avoir été au bord du gouffre  au début des années 2000 à cause de rappels non effectués en violation de la législation nippone, MMC s’était allié à Daimler-Chrysler, lequel avait pris une participation de contrôle. Mais, en difficulté lui-même, le consortium germano-américain avait ensuite laissé tomber le japonais, sauvé in extremis par les firmes partenaires de la nébuleuse Mitsubishi. Trop petit, trop spécialisé dans les mini-véhicules et les 4×4, MMC s’était alors associé industriellement à PSA, à qui il a longtemps fourni des modèles électriques (Peugeot Ion, Citroën C-Zéro) et des « SUV » (Peugeot 4007 puis 4008, Citroën C-Crosser puis Aircross). Des négociations s’étaient déroulées au tout début de la décennie pour une alliance capitalistique. Mais, PSA n’avait pas les moyens de prendre une telle participation. Et MMC s’est retrouvé tout seul, parvenant cependant à survivre grâce à des économies sur les investissements. Et puis, le 20 avril dernier, patatras. MMC avouait qu’il avait menti sur les consommations de quatre de ses mini-véhicules vendus au Japon, deux de ces véhicules étant commercialisés sous la marque Nissan.  Cette tricherie a…fait fondre la capitalisation boursière de MMC de 45%! Il est vrai que les analystes estiment le coût d’indemnisation des clients MMC à  800-900 millions d’euros. MMC apportera essentiellement à Nissan son implantation dans le sud-est asiatique (où son compatriote est faible) et son expertise dans les « midgets ». Carlos Ghosn, a précisé que les deux constructeurs partageraient des technologies et pourraient dégager des « milliards » de synergies en coordonnant leurs achats, l’utilisation des sites industriels et en coopérant dans les marchés en croissance. « Tout le monde y gagnera », a assuré le double PDG.

(Challenges)

Alliance TF1-Orange et Bouygues : un bouleversement dans les télécoms et l’audiovisuel

Alliance TF1-Orange et Bouygues : un bouleversement dans les télécoms et l’audiovisuel

 

L’accord passé entre Bouygues et Orange va modifier de façon assez fondamentale tant  le paysage des télécoms que celui de l’audiovisuel. Cette restructuration a été peu analysée par les grands médias puisque la plupart des journalistes sont en vacances pendant la trêve des confiseurs. Première conséquence,  le rachat de Bouygues Telecom par Orange va permettre à Bouygues de sortir d’une situation commercialement et surtout financièrement très délicate pour l’opérateur télécom. Cela risque aussi de freiner la concurrence acharnée que se livrent  les quatre opérateurs français et la régulation va s’en trouver largement modifiée.  Seconde conséquence, TF1  va pouvoir sortir la tête de l’eau en termes d’audience en accédant à un réseau beaucoup plus large d’auditeurs (nombre d’émissions télévisées sont regardés sur des iPhones et autres tablettes). Cette opération se produit aussi au moment où LCI propriétaire de propriété de TF1 va être diffusé sur la TNT ouvrant ainsi sur une cible beaucoup plus large. Il s’agit d’une première coopération qui pourrait ouvrir sur une intégration beaucoup plus importante.  Les deux opérateurs ont signé pendant les fêtes un accord de confidentialité qui lance officiellement leurs négociations. Pendant les fêtes, les discussions entre Orange et Bouygues Télécom se sont accélérées. Selon plusieurs sources, les deux opérateurs mobiles ont signé la veille de Noël un accord de confidentialité pour entamer leurs négociations. Le rachat de Bouygues Télécom par Orange se ferait pour 10 milliards d’euros dont environ 2 milliards d’euros en cash et 8 milliards payés en actions Orange. Bouygues deviendrait ainsi le deuxième actionnaire de l’opérateur historique à hauteur de 15%, derrière l’Etat. Martin Bouygues souhaite deux sièges d’administrateurs chez Orange dont un qu’il occuperait. Ultérieurement pourrait en fait se constituer un énorme groupe télécom et télévisuel. Pour obtenir l’accord de l’autorité de la concurrence, SFR sans doute comme Orange devront se défaire de quelques activités vraisemblablement au profit de Free. D’après le Canard enchaîné cette opération serait largement soutenue par le gouvernement qui voit là  une opportunité de peser sur la politique éditoriale de TF1 puisque l’État est le premier actionnaire d’Orange. Une manière aussi de contrebalancer l’influence de BFM considéré comme peu favorable au pouvoir actuel. De ce point de vue l’autorisation donnée à LCI d’être diffusé sur la TNT n’est sans doute pas à hasard mais s’inscrit dans cette vaste redistribution des cartes dans le paysage télévisuel et des télécoms.

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