Archive pour le Tag 'alliance'

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Turquie : pour une alliance stratégique étroite entre la Grèce et la France

Turquie : pour une  alliance stratégique étroite entre la Grèce et la France

Notis Marias, professeur des Institutions de l’Union européenne, Université de Crète-Grèce, ex-député au Parlement Européen (2014-2019) et ex-député au Parlement Grec (2012-2014) souhaite une alliance entre la Grèce et la France contre la Turquie dans la Tribune.

 

 

« Le président de la République française, Emmanuel Macron, a avec courage réitéré, lors de sa récente rencontre avec Angela Merkel à Brégançon, l’engagement de la France aux côtés des forces de la paix et de la stabilité dans la Méditerrané orientale. La Grèce et Chypre comme aussi la Libye sont des victimes du révisionnisme de l’Histoire que le président de la Turquie Recep Tayyip Erdogan essaie d’imposer par le chantage, la force ou la « négociation forcée ». La doctrine de M. Erdogan se base sur la révision du traité de Lausanne de 1923, proposition publiquement avancée déjà par lui-même en décembre 2017.

La France et la Grèce sont des alliées historiques dont les intérêts en termes de sécurité régionale convergent tout autant plus dans la conjoncture actuelle. Le nouveau « pivot asiatique » des Etats-Unis a créé un vide géopolitique dans la région du Proche-Orient. Un vide que des forces comme la Turquie essayent de combler. Néanmoins, la Méditerranée est un espace stratégique pour l’Europe et M. Erdogan est bien au courant de cela. Des forces comme la France et la Grèce avec leurs actions protègent les intérêts de toute l’Europe dans la région. »

Diplomatie Internationale: une alliance franco-britannique incontournable

Diplomatie Internationale: une alliance franco-britannique incontournable

 

Sur les grands dossiers chauds internationaux ,l’alliance franco-britannique est incontournable. Cela en raison de la quasi-absence de politique diplomatique de l’union européenne aussi de la position toujours très ambiguë de l’Allemagne dans les différents conflits politiques mais aussi parfois économiques. La relation franco-britannique est, malgré le Brexit, plus essentielle que jamais sur les dossiers internationaux, relèvent, dans une tribune au « Monde », le chercheur en relations internationales, Benjamin Haddad, et le journaliste Ben Judah.

Tribune.

 

«  Depuis quatre ans, la relation entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE) est envenimée par les négociations interminables du Brexit, mais cela ne doit pas nous empêcher de réfléchir dès maintenant à ce que pourra être un futur partenariat.

La France peut jouer un rôle majeur si elle évite une vision obsolète de ce qu’est la Grande-Bretagne post-Brexit. Le président français, Emmanuel Macron, et le premier ministre britannique, Boris Johnson, avaient trouvé, en 2019, une convergence contre-intuitive pour mettre fin aux incessants reports de l’échéance du retrait britannique.

Sur de nombreux dossiers internationaux, de l’Iran au changement climatique en passant par la lutte antiterroriste, ou celui de la zone indo-pacifique, les positions de Paris et de Londres sont proches. A l’heure ou les Etats-Unis se détournent du continent européen, la relation franco-britannique est essentielle aux deux pays afin de pouvoir continuer à peser sur la scène internationale. Le Royaume-Uni est en effet un acteur de sécurité et de défense incontournable pour Paris, comme l’ont montré les accords de défense de Saint-Malo (4 décembre 1998) et de Lancaster (2 novembre 2010).

Londres a eu une mauvaise presse ces dernières années, aussi bien à cause du Brexit que de ses carences face à la pandémie de Covid-19. Mais en politique étrangère, le 10 Downing Street a retrouvé une voix et des initiatives montrant ce que pourrait être la vision d’un « Global Britain » promue par Boris Johnson.

Non sans ironie, c’est à propos de Hongkong, là même où le soleil s’est finalement couché sur l’Empire britannique en 1997, que la Grande-Bretagne prend des décisions montrant ce que pourrait être son rôle post-Brexit.

Loin d’être intimidé par les menaces de Pékin contre HSBC, la plus grande banque du Royaume-Uni, Londres a tenu bon et a répondu à la rupture du traité sino-britannique avec l’offre audacieuse à plus de trois millions de citoyens hongkongais – détenant eux-mêmes, ou leur famille, le statut de « British National Overseas » – de droits de résidence à durée indéterminée et une voie vers la citoyenneté.

Alors que l’UE peine toujours à définir une position commune sur Hongkong, Londres est parvenu à rallier l’Australie, le Canada et les Etats-Unis pour une approche conjointe.

Dans la même logique, le Royaume-Uni veut renforcer le rôle de l’alliance du renseignement « Five Eyes » avec les pays anglophones. Londres a aussi décidé de réduire à zéro le rôle de la société chinoise Huawei dans le réseau britannique 5G, qui déverrouillera un partenariat plus proche avec la Maison Blanche. »

Alliance Renault-Nissan : le financement de consultants ou de copains ?

Alliance Renault-Nissan : le financement de consultants ou de copains ?

 

Dans le cadre des interrogations qui concernent les rémunérations des dirigeants de l’Alliance Renault Nissan, des investigations sont  en cours- en interne pour l’instant -sur le bien-fondé de facturation de prestations de consultants. S’il s’agit de véritables prestations ou de conventions pour rémunérer des amis ou des proches du pouvoir ? Un peu les mêmes interrogations que celle qui ont concerné Fillon et son épouse. Par exemple, l’alliance Renault a eu recours aux services de  l’actuelle députée européenne et ancienne ministre Rachida Dati. On se demande bien pour utiliser quelles compétences. Nissan, qui cofinance l’alliance, n’était pas informé de cette relation entre RNBV et Rachida Dati, a dit Travis Parman, porte-parole du constructeur japonais, sollicité sur le sujet. “Nissan n’avait pas connaissance du moindre paiement de ce type. Dans cette affaire il y a évidemment des règlements de comptes entre Nissan et Renault, entre la France et le Japon. Cependant cette affaire soulève la question des petites piges qui sont faites en particulier par des politiques dans des grandes entreprises uniquement pour leur carnet d’adresses et pour faciliter les relations de l’entreprise avec les responsables au pouvoir. Pour l’Alliance, les dépenses liées à ces missions extérieures apparaissaient dans les comptes de l’alliance sur une seule ligne d’honoraires à des consultants, non détaillés, pour un montant qui dépassait 20 millions d’euros en 2015, ont dit les sources.

L’alliance sulfureuse de Macron et Sarkozy !

L’alliance sulfureuse de  Macron et Sarkozy !

 

 

 

 

On pourrait s’étonner un peu naïvement des bonnes relations qu’entretient Sarkozy avec Macron. Pourtant il ne faut sans doute pas chercher midi à 14 heures car Sarkozy empêtré dans nombre d’affaires judiciaires a sérieusement besoin du soutien politique pour influencer la justice « indépendante » du pays. L’entente est tellement parfaite que Macron, pas mécontent de semer la zizanie chez les Républicains, a demandé à Sarkozy de le représenter lors de la cérémonie d’investiture du chef de l’État en Géorgie ! Une manière en quelque sorte de renvoyer l’ascenseur à Sarkozy particulièrement bienveillant vis-à-vis de la politique actuelle  alors que Laurent Wauquiez, lui, ne cesse de taper sur la politique du  pouvoir. Et Sarkozy d’en rajouter en se félicitant qu’on demande «l’avis des gens dans la rue ». De quoi sourire évidemment si ce n’était pas pathétique. Notons aussi que Le 7 décembre, à la veille de l’acte IV des gilets jaunes, Emmanuel Macron a reçu Nicolas Sarkozy dans le cadre des consultations qu’il menait pour préparer son allocution télévisée. Un déjeuner très discret, sur lequel aucun des deux hommes n’a voulu communiquer. Si l’ancien chef de l’État se gardait déjà bien de critiquer le président de la République, estimant que ce dernier était déjà “bien servi en la matière”, il arbore depuis cette rencontre une attitude particulièrement bienveillante à l’égard d’Emmanuel Macron. Dans une interview pour le quotidien régional Midi Libre, il a estimé qu’Emmanuel Macron faisait “ce qu’il pouvait”. “Je veux aider mon pays, je ne critiquerai nullement”, a tranché Nicolas Sarkozy. Au sujet du grand débat national voulu par le président pour calmer la grogne des gilets jaunes, ce dernier rejoint dit tout haut ce que pense Macron tout bas. »Nous sommes à l’arrêt. Le monde accélère à une vitesse stupéfiante et nous, non seulement nous sommes à l’arrêt, mais nous reculons. Là, on va discuter, on va demander l’avis aux gens dans la rue pour faire quelque chose. Avec ça, vous ne ferez plus rien! Si pour faire quelque chose tout le monde doit être d’accord, restez couchés, parce que personne n’est jamais d’accord”, a regretté l’ancien chef de l’Etat. Il faut espérer qu’avec un tel plaidoyer pour la politique de Macron, la justice « indépendante » montrera quelque bienveillance pour les casseroles de Sarkozy.

 

L’alliance Macron-Sarkozy !

 L’alliance  Macron-Sarkozy !

 

 

 

 

On pourrait s’étonner un peu naïvement des bonnes relations qu’entretient Sarkozy avec Macron. Pourtant il ne faut sans doute pas chercher midi à 14 heures car Sarkozy empêtré dans nombre d’affaires judiciaires a sérieusement besoin du soutien politique pour influencer la justice « indépendante » du pays. L’entente est tellement parfaite que Macron pas mécontent de semer la zizanie chez les Républicains a demandé à Sarkozy de le représenter lors de la cérémonie d’investiture du chef de l’État en Géorgie ! Une manière en quelque sorte de renvoyer l’ascenseur à Sarkozy particulièrement bienveillants vis-à-vis de la politique d’Emmanuelle Macron alors que Laurent Wauquiez, lui ne cesse de taper sur la politique du  pouvoir. Et Sarkozy d’en rajouter en se félicitant qu’on demande « la vie des gens dans la rue ». De quoi sourire évidemment si ce n’était pas pathétique. Notons aussi que Le 7 décembre, à la veille de l’acte IV des gilets jaunes, Emmanuel Macron a reçu Nicolas Sarkozy dans le cadre des consultations qu’il menait pour préparer son allocution télévisée. Un déjeuner très discret, sur lequel aucun des deux hommes n’a voulu communiquer. Si l’ancien chef de l’État se gardait déjà bien de critiquer le président de la République, estimant que ce dernier était déjà “bien servi en la matière”, il arbore depuis cette rencontre une attitude particulièrement bienveillante à l’égard d’Emmanuel Macron. Dans une interview pour le quotidien régional Midi Libre, il a estimé qu’Emmanuel Macron faisait “ce qu’il pouvait”. “Je veux aider mon pays, je ne critiquerai nullement”, a tranché Nicolas Sarkozy. Au sujet du grand débat national voulu par le président pour calmer la grogne des gilets jaunes, ce dernier a cependant un avis plus tranché. »Nous sommes à l’arrêt. Le monde accélère à une vitesse stupéfiante et nous, non seulement nous sommes à l’arrêt, mais nous reculons. Là, on va discuter, on va demander l’avis aux gens dans la rue pour faire quelque chose. Avec ça, vous ne ferez plus rien! Si pour faire quelque chose tout le monde doit être d’accord, restez couchés, parce que personne n’est jamais d’accord”, a regretté l’ancien chef de l’État.

 

Alliance Renault-Nissan : le capitalisme à la mode japonaise

Alliance Renault-Nissan : le capitalisme à la mode japonaise

Le Japon est un pays champion du capitalisme mais un capitalisme à caractère très nationaliste pour ne pas dire davantage. On se souvient en effet que pendant longtemps le Japon a occupé le hit Paris parade des pays exportateurs. Il a surtout fondé son développement sur les échanges extérieurs. Aussi sur sa capacité à copier les technologies étrangères américaines européennes (le relais étant pris désormais par la Chine !) Mais le Japon milite pour un libéralisme très ouvert quand cela sert ses intérêts mais très fermé quand il s’agit de capitaux extérieurs. L’exemple plus significatif étend celui du conflit actuel entre Renault et Nissan. Nissan sauvé par Renault mais qui veut aujourd’hui reprendre son indépendance contre toutes les règles capitalistes en vigueur voir même prendre le contrôle de Renault. L’affaire Carlos Ghosn n’est qu’un prétexte pour remettre en cause le poids de Renault chez Nissan et dans l’alliance entre parenthèses mêmes si évidemment Carlos gone est loin d’être dans). Ces deux dossiers ne sont pas évidemment de même nature et de même ampleur. On fait semblant de croire qu’il s’agit d’une affaire personnelle entre les autorités fiscales et Carlos Ghosn alors qu’il s’agit d’une bataille de pouvoir pour savoir qui de la France ou du Japon va maîtriser l’alliance et les entreprises qui la composent. Ce qui est engagé c’est la déstabilisation de cette alliance est même de Renault par le gouvernement japonais qui a montré une grand rigueur judiciaire à l’égard d’un patron français mais qui a épargné tous les responsables japonais de la catastrophe de Fukushima.  Les pouvoirs publics français seraient bien naïfs de croire que l’affaire Carlos Ghosn se limite à une fausse déclaration de revenus voir à quelques détournements de fonds. En effet il est vraisemblable qu’en prison depuis le 19 novembre, il  va rester pour de nombreuses semaines voir de nombreux mois en tout cas jusqu’à ce qu’il n’ait plus aucune responsabilité dans l’Alliance et les entreprises qui en font partie.  et surtout  tant qu’un accord n’aura pas été trouvé concernant le pilotage de l’alliance Renault Nissan. Pour résumer Nissan a été sauvé par Renault ne supporte plus d’être sous la coupe du constructeur français et réclame la direction de l’alliance ou bien son indépendance. Sans parler de la possibilité pour Nissan de racheter aussi Renault. Certes Carlos Ghosn n’est pas complètement blanc et  comme de nombreux patrons de multinationales il a eu une certaine tendance à confondre la caisse de l’entreprise avec son portefeuille (de manière officielle  ou officieuse)  Lundi, il sera soumis à une nouvelle épreuve : le bureau des procureurs doit choisir de l’inculper ou non, mais selon le quotidien économique Nikkei et d’autres grands médias japonais, la décision ne fait guère de doute. Carlos Ghosn, affirment-ils, va être poursuivi pour avoir omis de déclarer aux autorités boursières environ 5 milliards de yens (38 millions d’euros) de revenus sur cinq années, de 2010 à 2015. Son bras droit Greg Kelly, arrêté en même temps que lui, devrait aussi être inculpé. Nissan ne sera pas épargné, le parquet jugeant que la responsabilité de l’entreprise est également engagée, car elle est l’entité ayant remis les rapports incriminés aux autorités boursières. Dans cette affaire, les rumeurs, spéculations, scénarios sont nombreux, et la parole officielle rare si ce n’est, au tout début, celle du patron exécutif de Nissan, Hiroto Saikawa, qui a d’emblée lâché son ancien mentor. Les procureurs ont pour l’instant communiqué à minima et la défense de Carlos Ghosn, menée par Motonari Ohtsuru, un ex-procureur spécialiste des grandes affaires financières, ne s’est pas publiquement exprimé. Tout juste sait-on que « le suspect Ghosn », comme l’a rebaptisé la presse nippone, nie toute malversation. « Il est dans un état d’esprit vaillant et combatif », souffle-t-on au siège de Renault, à Boulogne-Billancourt près de Paris, malgré les conditions spartiates de l’établissement où le Franco-libano-brésilien est détenu. Il s’occupe à lire livres et magazines quand il n’est pas interrogé par les enquêteurs. Chez Nissan, la mise à l’écart de Ghosn a comme libéré la parole et les frustrations ont éclaté au grand jour, transpirant dans les médias japonais où « M. Ghosn et l’Etat français (actionnaire de Renault) sont le diable », résume un analyste du secteur, Takaki Nakanishi. On voit là, dit-il, l’opportunité de « re-japoniser » le groupe et de revoir les termes du partenariat. Le dossier juridique est accessoire, ce n’est qu’un prétexte. En effet on ne peut justifier  le maintien prolongé de Carlos Ghosn en prison par la sévérité de la justice japonaise. Rappelons par exemple que dans l’affaire du scandale de Fukushima, aucun responsable japonais climat aucun n’a été inquiété ! en un mois, Renault et l’État français n’ont fait que constater les velléités d’émancipation de Nissan. Le groupe automobile japonais n’a cessé de multiplier les déclarations et les allusions promettant un rééquilibrage de l’Alliance Renault-Nissan. Ce lundi 17 décembre toutefois, Renault a décidé de ne pas rester les bras ballants en faisant capoter la tentative de nomination d’un successeur à Carlos Ghosn à la tête du conseil d’administration de Nissan. Alors que Nissan a constitué une commission de trois personnes pour trouver un successeur, celle-ci a échoué, sous la pression de Renault. Le groupe automobile français exige désormais une assemblée générale des actionnaires (AG). Selon Thierry Bolloré, auteur d’une lettre adressée à Hiroto Saikawa et divulguée par le Wall Street Journal, cette AG permettrait de remettre sur la table des sujets comme celui de la gouvernance et les nominations au conseil d’administration. De son côté, Hiroto Saikawa, la gouvernance doit être prioritaire, tandis que l’AG peut attendre. En réalité, Renault est coincé puisqu’en l’absence de Carlos Ghosn, il perd une voix au conseil d’administration. D’où la nécessité d’une AG afin de récupérer cette troisième voix qui compte tant, sur un conseil composé de 8 personnes seulement.

L’UE critique l’alliance Alstom -Siemens

L’UE critique  l’alliance  Alstom -Siemens

 

Il est pour le moins curieux que l’union européenne émette des critiques sur l’alliance Alstom Siemens au motif que cela pourrait créer une situation de quasi-monopole. Première observation,  il y a plusieurs constructeurs mondiaux auprès desquels les exploitants de services ferroviaires peuvent s’adresser pour acheter leur matériel. Deuxième observation,  l’union économique européenne est moins critique sur l’alliance entre Alstom branche électrique et GE qui est autrement plus puissante que la partie ferroviaire évoquée-Dernière observation,  l’industrie ferroviaire est en Europe et même dans le monde entier dans une situation difficile et le renforcement de la production européenne ne peut être que saluée étant entendu qu’il faut espérer que des lieux de production pourront demeurer aussi en France.   L’exécutif européen, qui a ouvert une enquête approfondie sur ce dossier en juillet, va adresser aux deux groupes une communication des griefs dans laquelle il exposera ses inquiétudes sur des points précis, a ajouté cette source, selon laquelle cette initiative pourrait néanmoins intervenir la semaine prochaine. La Commission a dit craindre que ce mariage, annoncé en septembre 2017, ne réduise la concurrence pour la fourniture de plusieurs types de trains et de systèmes de signalisation.

Carrefour- Amazon : l’alliance destructrice

 Carrefour- Amazon : l’alliance destructrice

 

On sait que les Echos journal économique est en général assez pertinent dans son domaine mais il se laisse aller parfois à des élans capitalistes irresponsables comme quand un article de la réduction en chef suggère uen alliance entre Amazon et Carrefour. « . Mais pourquoi ne pas imaginer une alliance Amazon-Carrefour qui associerait le numéro un français et le numéro un mondial dans une stratégie de puissance « click & mortar ». Alexandre Bompard serait bien capable d’un coup de cette audace » indique l’article un pu irresponsable vis-à-vis de l’économie française » indique cet article. .  En effet  déjà puissant sur de nombreux produits hors alimentaire, Amazon continue de se structurer en France avec ses centres de stockage, distribution, de tri et son service ultra rapide de livraison. L’objectif est d’attaquer aussi  l’alimentaire quitte à passer des accords avec certains distributeurs français qui risquent- comme les producteurs-  tout simplement d’être à terme ubérisés voire de disparaitre.   On comprend bien que la grande distribution veuille développer la vente  rendue à domicile. Mais les alliances qui se nouent avec de grandes plateformes étrangères pourraient bien constituer uen sorte d’entrée du loup dans la bergerie. Une fois que les grandes plates formes auront maitrisé le portefeuille clients, elles pourront commercialiser d’autres produits, d’autres marques, d’autres origines et d’autres distributeurs.  D’une certaine manière, les grandes plateformes internationale, pourraient ubériser la distribution et mettre donc la grande distribution en situation de dépendance. Par exemple, Système U poursuit des discussions sur une éventuelle alliance avec Amazon, a déclaré mercredi le président du groupement de commerçants indépendants.  Un tel accord permettrait à Amazon d‘avoir accès à la centrale d‘achat de Système U, mise en commun avec celle d‘Auchan, une nécessité pour le service “Prime Now” de livraison express d‘Amazon qui doit trouver des accords d‘approvisionnement qui lui ont été jusqu‘ici refusés. L‘accord pourrait aussi voir Système U offrir ses produits de marque propre sur le site d‘Amazon. Les manoeuvres d‘approche d‘Amazon témoignent des ambitions du géant américain du e-commerce dans l‘alimentaire et obligent les distributeurs à accélérer leur transformation digitale. Leclerc, numéro un de la distribution alimentaire en France, avait déclaré à Reuters en octobre 2017 avoir été approché par l‘américain et n‘avait pas exclu de nouer des partenariats avec lui. Face aux ambitions d‘Amazon, les distributeurs ont décidé d‘accélérer le pas dans le digital. Auchan s‘est allié au chinois Alibaba, Casino au britannique Ocado et Carrefour a noué une alliance en Chine avec Tencent et annoncé un plan d‘investissement de 2,8 milliards d‘euros pour rattraper son retard dans le e-commerce. Leclerc a quant à lui annoncé pour les prochains mois un service de vente à domicile à Paris.  Dans quelques semaines, Alexa, l’assistant vocal intelligent d’Amazon, devrait arriver en France. Ce majordome virtuel parlera français. Et ses déclinaisons lui permettront demain d’être également présent dans les voitures et sur les smartphones. Selon le site spécialisé dans la high-tech Tom’s Guide, il pourrait débarquer en avril. L’appareil sphérique promet de changer notre quotidien comme celui des 30 millions de foyers américains qui s’en seraient équipés ces trois dernières années. Echo Plus (l’assistant le plus complet vendu 149 dollars, soit 120 euros, aux Etats-Unis) offre toutes les fonctionnalités : commande vocale pour obtenir des réponses, passer un appel, écouter de la musique, faire des commandes d’épicerie ou encore interagir avec des objets connectés chez soi. En France, l’enceinte Google Home (Google Assistant), lancée en début 2017, a pris de l’avance, celle d’Apple (Home Pod) est attendue au printemps. Avec Alexa, Amazon resserre la toile de son écosystème. « Ce sera une tête de gondole chez le consommateur, estime Emmanuel Vivier, cofondateur du Hub Institute. Ils vont accumuler des data de malade sur leurs clients! » Avec le risque de créer des réactions de rejet. « La France, ce n’est pas les Etats-Unis, les gens ont assez peur du côté intrusif, explique Arieh Ghnassia, expert en commerce numérique. Il faudra du temps pour que les consommateurs l’adoptent. Mais cela marchera. ». Et Amazon s’investit aussi avec la m^me technologie, les mêmes supports commerciaux dans l’audiovisuel.

Marseille: alliance entre En marche et la droite ?

Marseille:   alliance entre En marche et la droite ?

C’est la proposition de Muselier, actuel adjoint, a un double objectif stopper l’ascension de Mélenchon et de s’opposer aussi la force non négligeable du Front national. Une proposition qui se heurte cependant à des oppositions au sein de LR et chez les responsables locaux d’En marche. Les uns et les autres voient d’un mauvais œil l’arrivée d’une grosse pointure comme Castaner qui les éliminerait. Renaud Muselier s’est dit prêt à « discuter » avec le parti d’Emmanuel Macron dans la perspective des élections municipales de 2020. « Monsieur Castaner [candidat possible de LREM] était notre adversaire aux dernières régionales, j’ai de bonnes relations avec lui, mais je ne sais pas si c’est la stratégie d’En marche. Par contre, pour le président de la République, au soir des municipales, il faut qu’il additionne des victoires… », a déclaré celui qui a été premier adjoint à la mairie de Marseille entre 1995 et 2008. Pour Renaud Muselier, cette alliance aurait surtout comme but de repousser les extrêmes. « Moi, je ne veux pas des Insoumis et du Front national : à partir de là, on peut discuter », a-t-il continué. Il s’appuie notamment sur un sondage qu’il a commandé à l’Ifop et relayé par Paris Match, dans lequel Jean-Luc Mélenchon arrive en deuxième position avec 21% des voix. Celui qui entretient toujours le suspense quant à sa participation au scrutin est annoncé devant Christophe Castaner (20%) mais derrière le candidat LR. Pour celui-ci, trois hypothèses sont testées : Renaud Muselier obtiendrait 26% tandis que Martine Vassal et Valérie Boyer feraient légèrement moins bien avec 24%.

Contre Anne Hidalgo «une alliance LR et LREM» (Copé)

Contre  Anne Hidalgo «une alliance LR et LREM» (Copé)

 

Une proposition de Copé à double objectif : Battre Hidalgo aux prochaines élections municipales et accessoirement mettre en difficulté Vauquiez empêtré dans la radicalité de sa stratégie. On sait que Copé et Vauquiez ne s’apprécient guère, Copé saisit donc la question des alliances à Paris pour abattre la responsable de cet important fief socialiste pur et dur. Une proposition qui aurait le mérite de l’efficacité. En effet,  La république en marche souhaitait bien éjecter Hidalgo mais son implantation est encore sans doute insuffisante sur le terrain. Une alliance LR-LREM serait de nature à chasser ‘lune des derniers représentant de cette gauche radicale et archaïque. La conquête de Paris constitue par ailleurs un enjeu électoral très stratégique. . Sur LCI, le maire de Meaux a donc prôné une «réflexion pour voir comment Les Républicains et La République en marche pouvaient se mettre d’accord» pour battre Anne Hidalgo. «C’est une exigence, même pas parce qu’elle est socialiste, mais parce qu’elle est dangereuse pour la ville. La question ne peut plus être taboue», a-t-il estimé. «Je respecte la personne mais aujourd’hui elle est devenue un danger du point de vue de l’équilibre social et économique de la région», a poursuivi Jean-François Copé s’indignant de «l’asphyxie» des banlieues provoquée, selon lui, par les mesures d’Anne Hidalgo. Si le maire de Meaux propose une alliance avec LREM à Paris, c’est aussi parce que Jean-François Copé se reconnaît dans la politique menée par Emmanuel Macron. «Il faut reconnaître que depuis qu’il est élu, il ne fait quasiment que des mesures de droite, à l’exception de l’augmentation de la CSG qui est une faute politique majeure. Sinon, il fait ce qu’on aurait dû faire nous à droite. Pour l’instant, ce qu’il fait correspond à ce que moi je crois. Et puis ce sont des mesures difficiles donc c’est plutôt courageux» a jugé le maire de Meaux. Des propos plutôt flatteurs, en opposition à ceux qu’il tient sur Laurent Wauquiez, pourtant le chef de son parti. «On ne peut continuer longtemps comme ça avec, à la tête de la droite à reconstruire, quelqu’un dont l’objectif est de poignarder les autres!», a-t-il même tranché, en faisant référence sur la fuite des paroles du patron des Républicains devant les étudiants de l’EM Lyon.

 

Alliance électorale : L’UDI lâche Wauquiez

Alliance électorale : L’UDI lâche Wauquiez

Lors des élections partielles dont le premier tour s’est déroulé dimanche dernier, l’UDI a encore soutenu les candidats des républicains. Mais c’est la dernière fois et Jean-Christophe Lagarde, le président du parti de centre-droit, l’avait dit: si Laurent Wauquiez prenait la direction des Républicains, Les Républicains ne pourraient plus compter sur l’appui de l’UDI lors des échéances électorales. Selon des informations recueillies par BFMTV, l’UDI passe des mots aux actes. En effet, pour les législatives partielles, prévues en Guyane et en Haute-Garonne, et dont les premiers tours se tiendront respectivement les 4 et 11 mars prochains, l’UDI appuiera les candidatures estampillées La République en marche. En Guyane, c’est donc Lenaïck Adam qui sera le bénéficiaire de ce soutien, et en Haute-Garonne, Michel Montsarra.

Alliance Airbus et Bombardier

Alliance Airbus  et Bombardier

La guerre continue entre Airbus et Boeing qui s’accusent mutuellement de pratique déloyale notamment en ce qui concerne les aides  des Etats sans parler des affaires de corruption. Cette fois Airbus pourrait avoir emporté une manche importante avec l’accord qu’il vient de réaliser dans le cadre d’une alliance avec Bombardier l’avionneur canadien lui aussi victime de mesures anti concurrentielles de la part des Etats-Unis. Cette alliance va d’abord concerner  le programme CSeries Aircraft Limited Partnership (CSALP) dans lequel Airbus va prendre plus de 50 % de participation. Cela se traduira par la possibilité pour Bombardier de faire assembler certains des avions monocouloirs CSeries dans son usine de l’Alabama, pour les commandes de compagnies américaines. Du coup bombardier pourra éviter de subir la surtaxassions de droits de douane américains envisagée par les États-Unis puisque ces avions américains seront montés dans les usines d’Airbus « Réaliser cet accord a une grande valeur stratégique », a indiqué le directeur exécutif de bombardier. Boeing a dénoncé par le biais d’un porte-parole « un accord contestable entre deux concurrents subventionnés par l’Etat » en vue de contourner la récente décision du département du Commerce américain. Le département a annoncé ce mois-ci une nouvelle hausse des droits de douane sur ces avions de Bombardier, portés à près de 300%, Boeing accusant le constructeur canadien de bénéficier de subventions indues et d’avoir bradé les appareils. L’avionneur européen estime que cet appareil du programme CSeries  de 100 à 150 sièges est fortement complémentaire avec son portefeuille existant de monocouloirs, davantage tourné vers des capacités plus importantes de 150 à 240 places. Une fois l’entrée d’Airbus effective, Bombardier et la province du Québec conserveront respectivement une participation d’environ 31% et 19% dans le programme CSeries.

 

Voitures électriques : alliance de Renault-Nissan avec Dongfeng

Voitures électriques : alliance de Renault-Nissan avec  Dongfeng

La société eGT est la quatrième coentreprise de l’Alliance Renault-Nissan en Chine (et la troisième avec Dongfeng). La première d’entre elles, Dongfeng-Nissan était, en 2016, le troisième producteur de voitures du pays (1,6 million de véhicules sortis des chaînes). Renault n’est entré en Chine que l’an dernier, à travers une coentreprise également avec Dongfeng (qui a écoulé 35 000 voitures au premier semestre) et vient d’annoncer, en juillet, une autre joint-venture, cette fois avec le constructeur chinois Brilliance China Automotive. « La création de cette nouvelle coentreprise avec Dongfeng concrétise notre volonté commune de développer des véhicules électriques compétitifs pour le marché chinois, a commenté Carlos Ghosn, PDG de Renault-Nissan, cité par le communiqué. Nous sommes confiants dans notre capacité à répondre aux attentes des clients chinois et à renforcer notre leadership mondial dans le véhicule électrique. » L’objectif affiché par M. Ghosn est de reproduire sur le marché chinois le succès phénoménal en Inde de son petit modèle low cost, la Renault Kwid, (un modèle autour de 5000 euros en Inde) mais dans une version électrique. L’Alliance Renault-Nissan est le leader mondial de la voiture électrique, en particulier avec la Nissan Leaf, l’automobile à batterie la plus vendue au monde. Mais Nissan a du mal à l’écouler en Chine, en raison d’un un prix trop élevé si on le compare à celui de la myriade de modèles strictement chinois. Renault exploite déjà depuis 2016 une usine avec Dongfeng à Wuhan (centre) mais la présence du constructeur français reste marginale en Chine par contraste avec son concurrent PSA, présent sur ce marché depuis les années 1980.

Climat : alliance entre l’Allemagne et la Californie

Climat : alliance entre l’Allemagne et la Californie 

 

Une réponse au retrait de Trump de l’accord de Paris. Un retrait qui avait fortement mécontent Merkel d’autant que le président américain avait attaqué l’Allemagne sur sa politique de production automobile.  L’Allemagne et l’Etat de Californie ont décidé de coopérer pour lutter contre le réchauffement climatique après la décision des Etats-Unis de se retirer de l’Accord de Paris sur le climat, annonce samedi la ministre allemande de l’Environnement Barbara Hendricks. La première puissance économique européenne et le premier Etat américain en terme de poids économique soutiendront les travaux de la « Under 2 Coalition », accord signé en mai 2015 à Sacramento en Californie et qui regroupe diverses entités régionales. « Nous ne pouvons parvenir à nos objectifs climatiques sans d’engagement des communautés locales et régionales. Cela est devenu encore plus clair après le retrait des Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le climat », a déclaré Barbara Hendricks après s’être mise d’accord sur cette approche conjointe avec le gouverneur de Californie, le démocrate Edmund Gerald (« Jerry ») Brown, à San Francisco. « La Californie et l’Allemagne unissent les dirigeants mondiaux dans la lutte contre le changement climatique, la menace existentielle de notre époque », a déclaré Jerry Brown dans un communiqué publié par le ministère allemand de l’Environnement. Le gouvernement allemand, a précisé Barbara Hendricks, fera en sorte que les villes, les diverses communautés et diverses régions, jouent un rôle important dans la conférence de Bonn sur le climat en novembre.

Engie-RWE, la nouvelle alliance Franco allemande

Engie-RWE, la nouvelle alliance Franco allemande

L’illustration de la volonté de Macron de renforcer la coopération avec l’Allemagne avec la  possible création par le français Engie et l’allemand RWE. Une telle alliance, susceptible de séduire l’aile droite de son gouvernement, permettrait en outre de doter l’ancien Gaz de France de compétences supplémentaires dans les énergies renouvelables, que la France s’est engagée à développer. Selon des sources proches du dossier, l’un des schémas envisagés verrait Engie prendre une participation dans Innogy, filiale spécialisée dans la gestion des réseaux et les renouvelables de RWE, ce dernier devenant en retour actionnaire d’Engie. L’opération entraînerait une dilution de la part de l’Etat, qui possède actuellement 28,65% du groupe français. Discutée avant la présidentielle, ce rapprochement donnerait naissance à un « Airbus de l’énergie », un géant franco-allemand que les dirigeants français ont longtemps appelé de leurs voeux, en particulier le précédent chef de l’Etat, François Hollande. « On s’oriente certainement vers une ère de coopération renforcée entre la France et l’Allemagne. Cela me paraît un bon point », souligne un spécialiste de ce genre de dossiers. Plusieurs opérations de ce type ont eu lieu pendant le quinquennat de François Hollande, dont Emmanuel Macron fut le conseiller puis le ministre de l’Economie, notamment la fusion en 2015 entre le français Nexter et l’allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW) dans l’industrie de l’armement. Le rachat en cours du constructeur automobile allemand Opel par PSA illustre également ce mouvement. Une alliance entre Engie et RWE illustrerait la volonté affirmée par Emmanuel Macron et la chancelière Angela Merkel d’obtenir des résultats rapides et concrets dans la relation bilatérale, l’Union européenne et la zone euro.

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