Archive pour le Tag 'allemand'

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Emprunt allemand : 180 milliards au lieu de 90

Emprunt allemand : 180 milliards au lieu de 90

 

L ‘Allemagne décide aussi d’amplifier le soutien financier à une économie jusque-là qui résiste mieux que d’autres mais qui risque d’être hypothéquée par les commandes futures de pays destinataires affaiblis.

Contrairement à l’orthodoxie allemande habituelle, on va donc recouvrir très largement à l’emprunt. La commission budgétaire du parlement a validé une prévision d’emprunts de près de 180 milliards d’euros, le deuxième par son montant pour le pays depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Les nouveaux emprunts prévus pour 2021 pourront atteindre 179,82 milliards d’euros, contre 96 milliards prévus dans le projet initial de budget présenté par Olaf Scholz en septembre.

Ce soutien devrait permettre à l’Allemagne de limiter sérieusement la casse puisque la baisse du PIB devrait se limiter autour de 6 % en 2020 pour offriront 11 % en France. On espère en Allemagne une hausse du PIB  d’un peu plus de 4 % en 2021. Parallèlement à ces mesures de soutien financière, l’Allemagne a décidé de renforcer les mesures restrictives de mobilité compte tenu des risques de propagation du virus.

La chancelière allemande et les dirigeants des Länder ont convenu mercredi de prolonger et de renforcer le confinement partiel mis en place. Les bars, les restaurants, les salles de sport et les lieux de divertissement resteront ainsi fermés au moins jusqu’au 20 décembre.

Lufthansa : 9 milliards d’aides par l’Etat allemand

Lufthansa : 9 milliards d’aides par l’Etat allemand

 

Un plan de sauvetage d’une valeur allant jusqu’à neuf milliards d’euros et incluant une prise de participation de l’état de 20% dans la compagnie.

Dans un communiqué, Lufthansa a déclaré que l’accord impliquerait que le gouvernement occupe deux sièges au sein de son conseil de surveillance, mais qu’il n’exercerait ses droits de vote que dans des cas exceptionnels.

Lufthansa a déclaré qu’elle s’attendait à ce que les conditions de l’accord incluent la renonciation aux futurs paiements de dividendes et des limites sur la rémunération des cadres.

La compagnie aérienne a ajouté que l’accord devrait être approuvé par la Commission européenne.

Relance budgétaire : Lagarde (BCE) soutient le plan franco allemand

Relance budgétaire : Lagarde (BCE) soutient le plan franco allemand

 

Christine Lagarde, directrice de la banque centrale européenne sou tient le plan d’aide budgétaire proposé par Macron et Merkel. “Les propositions franco-allemandes sont ambitieuses, ciblées et bienvenues. Elles ouvrent la voie à un emprunt à long terme effectué par la Commission européenne, et surtout, elles permettent l’attribution d’aides budgétaires directes conséquentes en faveur des Etats membres les plus touchés par la crise”, estime-t-elle dans cette interview également accordée au quotidien italien Corriere della Sera, au quotidien allemand Handelsblatt et au journal espagnol El Mundo.

Observons cependant que les qualificatifs employés par Christine Lagarde sont peut-être un peu excessifs. Pas sûr en effet que les propositions soient suffisamment ambitieuses, elles ne sont pas non plus très ciblées. Sans parler des réticences inévitables de certains pays qui ne voudront pas être solidaires pour des prêts consentis à des pays considérés comme trop laxistes.

“Cela témoigne de l’esprit de solidarité et de responsabilité évoqués par la chancelière (Angela Merkel) la semaine dernière. Il ne peut y avoir de renforcement de la solidarité financière sans une plus grande coordination de décisions au niveau européen”, poursuit Christine Lagarde.

La France et l’Allemagne ont proposé lundi que le plan de relance européen, actuellement en préparation à Bruxelles, soit doté de 500 milliards d’euros en dépenses budgétaires pour les pays du bloc les plus touchés par l’épidémie de coronavirus qui a quasiment paralysé l’activité économique du continent.

Cette proposition constitue cependant un tournant dans la position de l’Allemagne qui était jusqu’à présent ouvertement opposée à l’idée de l’émission d’une dette commune.

Remarquons toutefois que ce plan ne prévoit pas de relance commune sur des secteurs stratégiques. Pour l’instant il s’agit surtout d’un plan de sauvetage des secteurs les plus en difficulté. Rappelant que le choc économique provoqué par la pandémie est “considérable” et “inégalé en temps de paix” et que les scénarios de Francfort vont d’une récession de 5 à 12% pour la zone euro cette année, avec une hypothèse centrale à 8%, la présidente de la BCE ajoute que la Banque centrale européenne reverra ses projections le 4 juin

“Mais nous anticipons, dans le scénario le plus sévère, une chute du produit intérieur brut de 15% sur le seul deuxième trimestre”, indique-t-elle.

Christine Lagarde estime par ailleurs que “cette crise est une bonne occasion de moderniser les modalités du Pacte de stabilité et de croissance, aujourd’hui suspendu”.

“Pour évaluer la soutenabilité de la dette, il ne faut pas se focaliser sur le niveau de dette sur PIB. Il faut prendre en compte le niveau de croissance, et les taux d’intérêt en vigueur. Ces deux éléments sont déterminants.”

“Je crois, ajoute-t-elle, que les termes du Pacte de stabilité et de croissance devront être revus et simplifiés avant que l’on songe à le réinstaurer, lorsque nous serons sortis de cette crise.” De quoi faire sortir de leurs gonds certains pays adhérents de l’orthodoxie financière

La BCE indifférente au jugement allemand sur le QE

La BCE indifférente au  jugement allemand sur le QE

 

Christine Lagarde préside de la BCE a tenu à marquer l’indépendance de l’institution monétaire  :

“Nous sommes une institution indépendante, qui répond au Parlement européen et animée par un mandat”, a-t-elle dit lors d’un webinaire organisé par Bloomberg. “Nous continuerons à faire tout ce qui est nécessaire (…) pour remplir ce mandat.”

“Sans se décourager, nous continuerons à le faire”, a-t-elle ajouté.

La Banque centrale européenne (BCE) n’est pas découragée par le récent jugement de la Cour constitutionnelle allemande demandant à l’institution de Francfort de justifier ses achats massifs de dette souveraine sous peine que la Bundesbank, la banque centrale nationale allemande, cesse de participer aux achats de titres, a déclaré jeudi sa présidente Christine Lagarde.

Guerre contre la pandémie: le président allemand contredit Macron

Guerre contre la pandémie: le président allemand contredit Macron

 

Alors que le président allemand se fait rare dans les médias, le président français, lu,i chaque jour convoque les médias pour des bavardages sans grand intérêt et souvent peu pertinents comme l’a montré la stratégie française contre le Coron virus. Notons d’ailleurs que le système sanitaire allemand a été beaucoup plus efficace. En effet l’Allemagne a désormais dépassé le cap des 2000 morts contre 12 000 en France, une différence que n’explique pas une contamination intervenue une semaine outre-Rhin après la France. La raison principale est sans doute lié à la discipline des Allemands, au grand nombre de lits disponibles, à la capacité de l’industrie à fournir les équipements sanitaires nécessaires (respirateurs notammenet) aussi au dépistage massif (500 000 en une semaine quand il y en a 60 000 en France . Le président allemand a contredit macro en refusant d’employer une sémantique guerrière qui ne lui paraît pas adaptée.

« Non, cette pandémie n’est pas une guerre. Les nations ne s’opposent pas à d’autres nations, les soldats à d’autres soldats. C’est un test de notre humanité », a-t-il ainsi assuré.

Cette crise « fait ressortir le meilleur et le pire des gens. Montrons aux autres ce qu’il y a de meilleur en nous », a-t-il demandé à ses concitoyens.

« Et s’il vous plaît, montrez-le-nous aussi en Europe ! », a-t-il ajouté, car l’Allemagne ne pourra pas « sortir de la crise forte et saine » si ses voisins « ne deviennent pas eux aussi forts et sains ».

« Nous, Allemands, ne sommes pas seulement appelés à faire preuve de solidarité en Europe, nous sommes obligés de le faire ! », a-t-il estimé, alors que l’Europe commémore cette année les 75 ans de la fin de la Deuxième Guerre mondiale et de la victoire sur la tyrannie du régime nazi.

Le président allemand a lancé un appel à une solidarité mondiale pour trouver un vaccin, pour que « les pays les plus pauvres, qui sont les plus vulnérables, y aient également accès ».

Frank-Walter Steinmeier a également rendu un hommage appuyé aux « piliers invisibles » de la société allemande, notamment les caissières, chauffeurs de bus et routiers, boulangers, paysans ou encore les éboueurs.

« Le danger n’a pas encore été écarté. Mais nous pouvons déjà dire aujourd’hui que chacun d’entre vous a radicalement changé de vie, chacun d’entre vous a sauvé des vies et en sauve de plus en plus chaque jour », a-t-il estimé.

Depuis le début de la crise, l’Allemagne n’applique pas un confinement strict. Avec un nombre de décès officiellement liés au Covid-19 contenus à ce stade à quelque 2500 morts, le pays semble pour le moment mieux faire face à la pandémie que nombre de ses voisins européens.

Coronavirus: Scholz, le ministre allemand propose 200 milliards d’euros d’aides européennes (ministre allemand)

Coronavirus: Scholz, le ministre allemand propose 200 milliards d’euros d’aides européennes (ministre allemand)

 

 

L’Allemagne semble se réveiller et sortir de son superbe isolement vis-à-vis de l’Europe. Jusque-là en effet l’Allemagne s’était opposée à des mesures significatives de soutien aux pays en difficulté du fait du Coronavirus. cette fois, c’est le ministre allemand des Finances, Olaf Scholz, qui évoque au moins 200 milliards d’euros d’aides pour les pays touchés par le coronavirus et pour soutenir l’économie européenne, rapporte mercredi le quotidien économique Handelsblatt. Une enveloppe plus significative que ce qui  avait discuté précédemment. Il est clair que nombre de pays notamment du Sud très touchés par le virus chinois vont  dépasser et de loin les critères européens en matière de déficit budgétaire. Un déficit budgétaire qui pourrait connaître un dépassement plusieurs centaines de milliards. Un pays comme la France par exemple s’oriente vers un déficit de 7 % par rapport au PIB au lieu de 2,2 % initialement prévus. Le montant total du PIB  pour l’union européenne est de 16 000 milliards , or  les dépassements de l’union européenne pourraient atteindre environ 500 milliards dont 100 milliards pour la France.

Les ministres européens des Finances tentent de mettre au point un plan de soutien à l’économie de la zone euro d’ici le 9 avril mais ils divergent sur plusieurs points, notamment sur la création d’un instrument de dette commun. Selon le Handelsblatt, qui cite des sources gouvernementales, Olaf Scholz souhaite que le mécanisme européen de stabilité (MES) fournisse environ 100 milliards d’euros de prêts à des pays comme l’Italie et l’Espagne.

Olaf Scholz fait également pression pour que la Banque européenne d’investissement (BEI) mette à disposition environ 50 milliards d’euros, ajoute le Handelsblatt. Le journal indique également que le ministre allemand des Finances envisage de consacrer 50 milliards à 100 milliards d’euros à un programme visant à financer le travail à temps partiel.

Pour renforcer la BEI, Olaf Scholz envisage une augmentation de capital ou un cadre de garantie plus élevé, rapporte le Handelsblatt.

5G Huwei, un compromis allemand proche de celui de la France

5G Huwei, un compromis allemand proche de celui de la France

 

Finalement les députés de la CDU se sont rangés à un compromis qui tente de ne pas déplaire aux États-Unis et de ne pas choquer les Chinois. Ils avaient le choix à la demande des sociaux démocrates du SPD de se s’opposer totalement à la technologie chinoise Wuhai comme le demander les États-Unis ou bien d’autoriser la technologie chinoise sans aucune restriction comme le demandait  la Chine. Le problème des Allemands , c’est qu’ils souhaitent  protéger leurs exportations notamment d’automobiles tant  vers la Chine que vers les États-Unis. Du coup, ils ont mis en surveillance  la technologie chinoise; donc une autorisation sous condition. Un peu comme la position française qui n’a pas voulu s’opposer non plus frontalement à la technologie chinoise Huwei est  autorisée mais pas dans  les secteurs dits stratégiques. La position allemande est sans doute plus souple encore que celle de la France compte tenu de l’enjeu des exportations d’outre-Rhin.

 

Le  projet de compromis sur le déploiement de la 5G en Allemagne qui recommande de durcir la surveillance des équipementiers étrangers sans pour autant interdire formellement le chinois Huawei, a-t-on appris mardi auprès de plusieurs sources.

Le document a été élaboré par les chefs de file de la CDU soucieux d’apporter des réponses aux parlementaires hostiles à l’octroi de contrats au chinois Huawei, accusé par les Etats-Unis d’espionner pour le compte de Pékin.

Les députés conservateurs étaient divisés sur l’attitude à adopter devant une proposition des sociaux-démocrates du SPD, partenaires de gouvernement de la CDU-CSU, qui souhaitent exclure le spécialiste chinois des équipements de réseaux du marché allemand de la 5G, la nouvelle génération de téléphonie mobile.

Ce dossier doit être abordé lors du sommet européen prévu en mars à Bruxelles et Berlin entend organiser un sommet Chine-Europe lorsque l’Allemagne prendra, en juillet, la présidence de l’Union européenne pour six mois.

Le déploiement de la 5G est devenu un enjeu géopolitique en raison de l’importance prise par Huawei sur le marché des équipements de réseaux. Washington a inscrit le groupe chinois sur une liste noire d’entreprises susceptibles de menacer la sécurité nationale et exhorte ses alliés à ne pas se fournir auprès de lui pour construire leurs réseaux 5G.

Tous clients de Huawei, les opérateurs allemands ont prévenu qu’interdire le groupe chinois de participer au déploiement de la 5G entraînerait d’importants retards et coûterait des milliards d’euros.

Des chinois rachètent un constructeur ferroviaire allemand !

  • Des chinois rachètent un constructeur ferroviaire allemand !
  •  La  stratégie invasive de la Chine se développe partout dans le monde y compris en Europe. Cette fois, c’est le constructeur allemand de locomotives qui est rachetée par le numéro un chinois du secteur CRRC. On sait que les Chinois ont une longue expérience dans ce secteur d’activité, qu’ils sont technologiquement au point, Et bien sûr très compétitifs. Le paradoxe c’est que la commission européenne avait refusé au début de l’année la fusion des activités ferroviaires entre Alstom et l’allemand Siemens. Une fusion qui justement été destiné à mieux affronter cette concurrence chinoise. Bruno Le Maire, lors de l’émission Le Grand Rendez-vous d’Europe 1-CNews-Les Echos, a prévenu que la France, avec certains partenaires européens, demanderait à la prochaine Commission européenne qui prendra ses fonctions le 1er novembre une révision des règles de concurrence. Il n’a en outre pas écarté l’idée de voir la candidate française Sylvie Goulard briguer la succession de la commissaire chargée du dossier, Margrethe Vestager: «On ne peut pas écarter d’emblée l’idée que la France pourrait s’intéresser à la concurrence, nous avons des idées sur ce sujet», a-t-il affirmé, sans plus s’étendre. C’est Margrethe Vestager qui avait rejeté début février dernier le projet de fusion des activités ferroviaires du français Alstom et de l’allemand Siemens, justifiée à l’époque par la nécessité de contrer les ambitions du numéro un mondial, le chinois CRRC. Or lundi, le groupe allemand d’infrastructures ferroviaires Vossloh a annoncé sa volonté de céder son activité de construction de locomotives à une filiale de CRRC. «Il y a des mois que nous répétons, avec Peter Altmaier, le ministre de l’Economie allemand (…) qu’il faut nous armer face à la concurrence chinoise», a remarqué Bruno Le Maire. «Et la commission n’a cessé de nous dire: ‘c’est faux, ça n’arrivera jamais, ne vous inquiétez pas, dormez sur vos deux oreilles bonnes gens’. Qu’est-ce qui se passe? CRRC entre en Europe, veut acheter des entreprises, et commence à construire des lignes ferroviaires», a poursuivi le ministre.

 

Brexit dur : une perte de 0,5% au PIB allemand (BDI)

Brexit dur : une perte de  0,5% au PIB allemand, (BDI)

 

La fédération professionnelle allemande estime que le PIB outre-Rhin pourrait être amputé de 0,5 % avec un Brexit  dur ;  une conséquence très importante quand on sait que le PIB ne serait que de 1 % cette année. Curieusement en France aucune évaluation n’est faite quant aux conséquences d’une rupture brutale entre la Grande-Bretagne et l’union économique. Alors qu’on sait  que l’Allemagne est le premier partenaire commercial de la France. Une réduction importante du PIB en Allemagne aurait forcément des incidences néfastes pour la croissance en France. Par ailleurs d’après une étude de l’assureur-crédit Euler Hermes, la France serait un des pays les plus affectés par un Brexit.  Même si ce sont les Pays Bas, la Belgique et l’Irlande, dont les liens commerciaux avec Londres sont très étroits, qui auraient le plus à y perdre. Une sortie de l’Union Européenne se traduirait par une dépréciation de la livre sterling et une chute du PIB britannique, ce qui entrainerait de fait une forte diminution des importations du Royaume Uni. Partant de ce constat, les auteurs de l’étude font deux scénarios. Soit Londres signe un accord de libre-échange avec l’Union Européenne. Dans ce cas, pour la France ce serait un manque à gagner sur ses exportations vers le Royaume Uni  de près de 2 milliards et demi d’euros entre 2017 et 2019. Mais sans accord de libre-échange, c’est la deuxième hypothèse, ce serait alors plus de 3 milliards d’euros. L’agro-alimentaire et  l’industrie chimique seraient les secteurs les plus touchés : jusqu’à un demi-milliard d’euros de pertes d’ici 3 ans. Autre conséquence d’un Brexit : le recul des investissements français en Grande Bretagne et britanniques en France, avec à l’arrivée, un impact possible de 0,2 points de PIB pour la France. L’impact total d’un break site dur pourrait être presque aussi important que celui ressenti par l’Allemagne. Outre-Rhin,  La fédération professionnelle a précisé que cela reviendrait à amputer le PIB allemand de quelque 17 milliards d’euros cette année et la Grande-Bretagne se retrouverait sans doute en récession en cas de Brexit sans accord. “Les mesures d’urgence prises par les entreprises et les politiques pourraient atténuer les pires effets mais nous n’en ressentirions pas moins réellement les effets d’un Brexit dur”, dit Joachim Lang, suivant le texte d’un discours qu’il devait prononcer à Berlin.

Alstom – Siemens : Un président allemand

Alstom  Siemens : Un président allemand

 

L’Allemagne aura la majorité et la présidence. Le futur conseil de l’alliance Alstom- Siemens qui sera soumis au vote des actionnaires d’Alstom comptera onze membres, six désignés par le groupe allemand et cinq par le français. Roland Busch, “chief technology officer” et membre du directoire de Siemens, devrait être le futur président du conseil. Henri Poupart-Lafarge, actuellement PDG d’Alstom, devrait être administrateur et directeur général de Siemens Alstom. Sigmar Gabriel, ex-ministre allemand des Affaires étrangères et ex-vice-chancelier, qui fut aussi président du parti social-démocrate (SPD), a pour sa part été nommé mardi administrateur de Siemens Alstom. Ces nominations seront soumises à l’approbation des actionnaires d’Alstom et ne seront effectives qu’à la réalisation de la transaction prévue d’ici à la fin 2018, après approbation par les autorités compétentes.

Allemagne : hausse des salaires de 6% dans le BTP allemand du BTP

Allemagne : hausse des salaires de 6% dans le BTP allemand du BTP

Un accord salarial prévoyant une augmentation de près de 6% de la rémunération des quelque 800.000 00 000 salariés concernés par les résultats de la négociation  entre syndicats et patrons qui prévoit uen hausse de 6% des salaires.  D’après le syndicat IG Bau, il prévoit une hausse des salaires de 5,7% dans les Länder de l’Ouest allemand et un coup de pouce supplémentaire, à 6,6%, dans les Länder de l’ex-Allemagne de l’Ouest. Le texte signé samedi accorde aussi trois primes exceptionnelles pour les ouvriers du BTP à l’Ouest (250 euros en novembre 2018, 600 euros en juin 2019 et 250 euros en novembre 2019). Pour les employés du secteur à l’Est, une prime unique de 250 euros est prévue pour novembre 2019. “C’est l’accord salarial le plus élevé conclu cette année dans notre pays”, s’est réjoui le président d’IG Bau, Robert Feiger, se félicitant que les travailleurs allemands bénéficient d’une part équitable du rebond de la première économie européenne. L’Allemagne, dont le PIB a gagné 2,2% l’an dernier, en est à sa neuvième année consécutive de croissance économique.

Réformes zones euro de Macron : on verra plus tard (Olaf Schol, ministre des finances allemand)

Réformes zones euro de Macron : on verra plus tard (Olaf Schol, ministre des finances allemand)

 

 

Macron a proposé de réformer la zone euro avec en particulier un budget, une solidarité financière, un ministre. On verra plus tard répond en substance le nouveau ministre social démocrate des finances Olaf Schol. On se contentera de l’évolution du MES qui se transformera en mini fonds monétaire. La preuve supplémentaire que l’Allemagne reste l’Allemagne en dépit des difficultés politiques outre-Rhin. Une Allemagne pas prêt à satisfaire les souhaits de Macron par peur d’en payer le coût financier.   Les réformes qu’Emmanuel Macron préconise de mener au sein de la zone euro doivent être examinées avant les élections européennes prévues l’année prochaines mais elles ne pourront pas toutes être appliquées, a prévenu samedi le ministre allemand des Finances, Olaf Scholz.  Dans un entretien accordé au Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, il annonce que Berlin travaillera avec Paris sur les propositions françaises afin de déterminer quelles réformes pourront être engagées. La France insiste depuis plusieurs mois auprès de l’Allemagne et d’autres pays membres du bloc communautaire afin qu’avancent les dossiers de l’union bancaire et de la régulation des marchés de capitaux. “Nous allons examiner ce qu’il est possible de faire sans surcharger les capacités des Etats membres”, a déclaré Olaf Scholz, l’un des membres du Parti social-démocrate qui a intégré le gouvernement de coalition constitué autour de la chancelière Angela Merkel. Ces propos interviennent quelques jours avant la visite qu’effectuera Emmanuel Macron la semaine prochaine à Berlin. Dans l’interview accordée à l’édition dominicale du FAZ, Olaf Scholz prévient les Allemands que leur pays devra augmenter sa contribution à l’Union européenne en raison de la sortie du Royaume-Uni, prévue pour 2019, tout en adressant à leurs partenaires européens le message selon lequel il n’est pas question que l’Allemagne couvre seule le déficit provoqué par ce départ. Evoquant les réformes proposées par la France, Olaf Scholz a exprimé son soutien au projet de transformation du Mécanisme européen de stabilité (MES) en Fonds monétaire européen (FME) tout rappelant les réticences de Berlin sur l’approfondissement de l’union bancaire. “Il ne faudrait pas que survienne une situation injuste dans laquelle des pays membres apporteraient les fonds nécessaires à la sécurisation des dépôts tandis que d’autres ne respecteraient pas les normes requises”, a-t-il dit. Prié de réagir au projet français de création d’un budget européen, Olaf Scholz a répondu: “ces idées apportent un nouvel élan au projet européen dont nous avons besoin. Mais le président français sait aussi que toutes ses idées ne pourront pas être réalisées”.

Excédent budgétaire allemand de 14 milliards et 70 milliards de déficit pour la France

Excédent budgétaire allemand  de 14 milliards et 70 milliards de déficit pour la France

 

14 milliards d’excédents pour l’Allemagne à mettre en rapport avec les 70 milliards de déficits pour la France. En 2017, le ministère des Finances allemand prévoyait jusqu‘ici un budget à l’équilibre, même si plusieurs instituts économiques ont déjà projeté pour les années à venir des excédents records pour les finances publiques allemandes, lesquelles englobent les Länder. La nouvelle projection avancée par le Spiegel est une bonne nouvelle pour le bloc conservateur CDU-CSU d‘Angela Merkel, le Parti libéral-démocrate (FDP) et les écologistes qui ont entamé des négociations en vue de former une coalition gouvernementale. Si elles étaient mises en œuvre en l’état, leurs propositions combinées augmenteraient en effet les dépenses publiques d‘une centaine de milliards d‘euros au cours des quatre prochaines années.

Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble pour Macron

Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble  pour  Macron

 

Si officiellement la Merkel soutient Fillon, par contre, le très rigoureux ministre des finances décerne un brevet de compétence à Macron. Soutien de poids de la part l’ hortodoxe  ministre des finances allemand particulièrement attaché au respect des équilibres financiers mais soutien  qui pourrait être un handicap vis-à-vis de certains électeurs français qui entretiennent des rapports approximatifs avec la gestion financière et l’économie. Le ministre allemand des Finances a rompu mardi la neutralité officielle de mise, concernant l’élection présidentielle française, en indiquant qu’il préférait le centriste Emmanuel Macron à François Fillon, pourtant proche de lui sur le plan politique. « Ne me mettez pas en difficulté, vous savez quelle est ma famille politique », a déclaré Wolfgang Schäuble en référence au fait que son parti conservateur, la CDU d’Angela Merkel, était un parti « frère » au plan européen des Républicains, le mouvement de M. Fillon. Mais « si j’étais français, si j’étais habilité à voter (…) je voterais probablement pour Macron », a déclaré ce vétéran de la politique de 74 ans, qui jouit d’une image d’intégrité, lors d’un débat organisé par l’hebdomadaire allemand Der Spiegel. « Fillon, ce n’est pas tant les affaires en tant que telles, c’est sa réaction, ses attaques à l’égard de la justice et autres choses semblables », a-t-il dit.

Brexit : le ministre allemand des finances menace le Royaume-Uni

Brexit : le ministre allemand des finances menace le Royaume-Uni

Comme d’habitude le ministre allemand des finances Wolfgang Shaw Schäuble ne fait pas dans la dentelle diplomatique en avertissant le Royaume-Uni des conséquences économiques en cas de Brexit . En clair il n’y aura pas de petits arrangements avec le Royaume-Uni si les Britanniques décident de quitter l’union européenne, le Royaume-Uni sera alors considéré comme un pays tiers. Avec par exemple toutes les conséquences négatives qui s’y rattachent comme le rétablissement des droits de douane. Le ministre allemand des finances indique qu’un régime particulier accordé au Royaume-Uni en cas de Brexit  inciterait nombre d’autres pays à quitter l’Europe. on peut évidemment aimer ou pas le ministre des finances allemand notamment son orthodoxie économique et financière mais il a au moins le mérite de parler clair contrairement par exemple à Hollande ou à la commission économique européenne qui ménagent  toujours la chèvre et le chou. Le ministre allemand des Finances a donc averti vendredi le Royaume-Uni qu’en cas de Brexit, il ne pourrait plus bénéficier des avantages du marché unique européen. Si le Royaume-Uni quittait l’Union européenne, il « devrait alors se tenir aux règles d’un club, dont il a voulu sortir », a déclaré le ministre allemand des Finances, dans un entretien au magazine Der Spiegel, vendredi 10 juin. Le magazine lui demandait si, en cas de vote en faveur d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne lors du référendum du 23 juin, Londres pouvait prétendre à un statut semblable à celui de la Norvège ou de la Suisse, qui ne sont pas membres de l’UE mais ont accès à la zone européenne de libre circulation des personnes et des biens. « Dedans c’est dedans, dehors c’est dehors », a répété Wolfgang Schäuble. Par ailleurs, le ministre allemand, européen convaincu de longue date, a craint qu’un Brexit ne fasse école dans d’autres pays. « On ne peut pas l’exclure. (…) Comment réagiraient par exemple les Pays-Bas, qui sont traditionnellement très liés au Royaume-Uni ? », s’interroge-t-il dans les colonnes du Spiegel. Si le scénario d’une sortie du Royaume-Uni de l’UE se concrétisait, alors l’Union européenne « ne pourra pas répondre en proposant simplement davantage d’intégration » pour les pays membres restants », prévient Wolfgang Schäuble. « Cela serait maladroit, beaucoup seraient en droit de se demander, si nous les politiques n’avons toujours rien compris », estime-t-il. Même si les Britanniques votent avec une courte avance pour un maintien dans l’UE, cela devra quand même être pris «comme un avertissement et un signal d’alarme et pas seulement continuer comme avant ».

Wolfgang Schäuble affirme enfin être certain que « l’Europe fonctionnera si nécessaire aussi sans le Royaume-Uni ». « Mes collègues de la zone euro et moi nous préparons à tous les scenarii possibles, pour endiguer les dangers », a-t-il assuré.

(Avec AFP)

 

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