Archive pour le Tag 'Allemagne'

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Croissance Allemagne : la récession s’amplifie

Croissance Allemagne : la récession s’amplifie

Conséquence du tassement de la demande internationale notamment de la Chine l’Allemagne devrait connaître une récession plus intense que prévue en 2023, estime le FMI dans ses dernières prévisions trimestrielles.

Dans ses prévisions mondiales trimestrielles, l’institution table désormais sur une contraction de 0,5% du Produit intérieur brut (PIB) de la première économie européenne, contre un recul de 0,3% prévu lors de son estimation précédente en juillet. Le rapport confirme que l’Allemagne sera le seul pays du G7 à voir son activité se contracter cette année. Cette contre-performance de la traditionnelle locomotive de l’UE déteint sur la prévision de croissance de la zone euro, également abaissée de 0,2 point de pourcentage pour 2023, à 0,7%.

. Pour la France, la prévision de croissance du FMI a été revue en hausse de 0,2 point de pourcentage, à 1,0%, compte tenu du rattrapage de la production industrielle et de la demande extérieure lors du premier semestre. En Italie, où le taux d’inflation est le plus élevé de la zone euro, l’activité va progresser de 0,7%, soit 0,4 point de moins que prévu auparavant.

Élections Allemagne :l’extrême droite en hausse

Élections Allemagne :l’extrême droite en hausse

Une grosse défaite par la coalition au pouvoir en Allemagne à l’occasion des élections régionales. Il se confirme que l’extrême droite progresse de manière significative en Allemagne d’ailleurs dans l’ensemble de l’Europe.En cause surtout la détérioration économique et la question de l’immigration.

Les sociaux-démocrates de Scholz, les Verts et les libéraux du FDP sont en recul dans les deux scrutins qui ont eu lieu en Bavière, la plus grande région allemande en superficie, et en Hesse .

Selon ces sondages, les conservateurs remportent, comme attendu, les deux élections et le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) pourrait prendre la seconde place. «Nous sommes sur la bonne voie», a rapidement réagi la co-cheffe de l’AfD Alice Weidel, interprétant les résultats comme «une punition» pour le gouvernement et «un vote pour un changement».

En Hesse, le SPD menée par le ministre de l’Intérieur Nancy Faeser arriverait en quatrième position seulement (15,2%), après l’AfD (16,8%) et les Verts (15,5%), et loin derrière l’Union chrétienne-démocrate (CDU) avec 34,7% en nette hausse comparé à 2018 (27%). À mi-mandat, le gouvernement d’Olaf Scholz est sanctionné dans ces élections où l’inquiétude de la population face à la crise industrielle traversée par la première économie européenne et la résurgence de la question migratoire ont joué un rôle central.

Croissance Allemagne : toujours ans le rouge

Croissance Allemagne : toujours ans le rouge

L’Allemagne a effet connu une croissance nulle au deuxième trimestre 2023, après deux trimestres de repli de son PIB. La tendance devrait d’ailleurs se poursuivre. Le troisième trimestre devrait connaître une chute du PIB.

Comme en mai et en juin, la production industrielle a baissé en juillet en Allemagne. Elle a reculé de 0,8% sur un mois, en données corrigées des variations saisonnières et de calendrier, a indiqué l’office de statistique Destatis, dans un communiqué publié, ce jeudi 7 septembre.

Pilier de la première économie européenne, l’industrie allemande souffre depuis plusieurs mois. Elle est plombée par une nette chute de la demande intérieure, en raison de l’inflation toujours élevée (+6,1% sur un an en août), et par les hausses de taux d’intérêt menées tambour battant par la Banque centrale européenne (BCE).

Elle est aussi affectée par les prix de l’énergie qui restent relativement élevés. Certaines activités industrielles les plus énergivores, comme la chimie, peinent donc à retrouver leur niveau de production précédant la guerre en Ukraine. Les branches les plus consommatrices d’énergie ont ainsi produit 11,4% de moins en juillet sur un an, selon Destatis.

Les exportations, essentielles pour le secteur, sont moins dynamiques sur fond de ralentissement de la demande en produits allemands en Chine et aux États-Unis, deux marchés cruciaux pour le secteur.

Croissance Allemagne : encore dans le rouge

Croissance Allemagne : encore dans le rouge

La banque centrale d’Allemagne estime que la croissance du PIB « sera encore dans le rouge de juillet à septembre, par rapport au trimestre précédent. Si cette prédiction se confirme, elle prolongerait ainsi le marasme qui frappe l’économie outre-Rhin depuis un an. Sur l’année 2023, les principaux instituts économiques allemands s’attendent à un recul estimé entre 0,2 et 0,4% du PIB en Allemagne, le FMI tablant de son côté sur -0,3%. Le gouvernement d’Olaf Scholz, lui, voit encore la croissance du PIB afficher 0,4%, mais cette prévision d’avril a de bonnes chances d’être abaissée à l’automne. L’Allemagne ferait ainsi moins bien que ses voisins européens, dont la France.

Comme lors des trimestres précédents, la production industrielle en Allemagne devrait rester « probablement faible » lors des mois d’été, explique l’institution. Pour rappel, elle a plongé en juin, pour le deuxième mois consécutif. Outre une faible demande intérieure, les prix de l’énergie restent relativement élevés, et certaines activités les plus énergivores, comme la chimie, peinent à retrouver leur niveau de production d’avant la guerre en Ukraine.

La Bundesbank, elle, attribue l’apathie de l’industrie à la faiblesse de la demande étrangère, « orientée à la baisse », notamment en Chine et aux États-Unis, deux marchés cruciaux pour le secteur. Résultat, les exportations, jadis fer de lance de la croissance, sont pénalisées.

Pour la banque centrale, cette tendance va perdurer, et ce, malgré la diminution continue des goulots d’étranglement dans les approvisionnements, qui permet d’honorer plus vite les carnets de commandes. En cause, les coûts de financement élevés, du fait de la remontée agressive des taux par la Banque centrale européenne pour juguler l’inflation. Ceux-ci vont continuer à peser sur les investissements et la construction (BTP), ajoute l’institution.

L’Allemagne, « boulet » de la zone euro ?
Les dépenses de consommation des ménages vont, de leur côté, continuer à soutenir l’économie, sur fond de « marché de l’emploi stable » et de « forte augmentation des salaires » pendant que l’inflation reflue. En raison de la hausse des salaires, l’inflation en Allemagne, redescendue à 6,2% en juillet, est « susceptible de rester au-dessus de 2% » encore « un certain temps », et ce, malgré le recul concomitant des prix d’énergie, selon la Bundesbank.

(Avec AFP)

Environnement-Allemagne: Des centrales à gaz zéro émission !

Environnement-Allemagne: Des centrales à gaz zéro émission !

L’Allemagne a réussi à convaincre la commission de Bruxelles qu’elle pouvait développer des centrales à gaz zéro émission. L’objectif pour l’Allemagne est d’obtenir plus facilement des crédits pour le financement. En réalité, ces centrales seront classiquement développées à partir du gaz et éventuellement le moment venu par de l’hydrogène dit vert. D’une certaine manière, c’est une compensation donnée à l’Allemagne par rapport à la France qui elle va être autorisée à développer le nucléaire dans des conditions intéressantes

Par contre, les centrales à gaz zéro émission sont une illusion. D’abord la technologie à l’hydrogène est encore loin d’être au point. En réalité, l’Allemagne va s’appuyer comme d’habitude sur le gaz en agitant la perspective de l’hydrogène vert. L’Allemagne a besoin de ces centrales à gaz compte tenu de l’insuffisance et de l’intermittence de l’électricité fournie par les éoliennes et le solaire.

Évidemment gouvernement allemand a salué des « progrès » dans les discussions avec la Commission européenne sur les aides publiques que Berlin veut consacrer à la construction de nouvelles centrales à gaz et à hydrogène. Les deux parties se sont accordées sur les conditions-cadre des appels d’offres prévus pour développer ces nouvelles installations, avant une phase de consultation qui aura lieu après l’été.

Le sujet s’avère capital pour l’Allemagne, qui n’a d’autres choix que de s’appuyer sur des centrales thermiques, afin de compenser l’intermittence de l’approvisionnement en énergies solaire et éolienne.

Croissance Allemagne : production industrielle en baisse

Croissance Allemagne : production industrielle en baisse


La production industrielle en Allemagne a plongé en juin, pour le deuxième mois consécutif, sur fond de coûts élevés de l’énergie et de demande atone pour le secteur, qui plombent depuis plusieurs mois la première économie européenne.

L’activité a baissé de 1,5% sur un mois en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables, après une baisse révisée de 0,1% en mai, a indiqué lundi l’office de statistique Destatis dans un communiqué. Le recul est beaucoup plus fort qu’attendu par les experts de l’outil d’analyse financière Factset, qui tablaient sur une baisse de 0,5%. Sur un an, la production recule de 1,7%, toujours selon Destatis.

L’Allemagne est entrée en récession au premier trimestre, avec deux trimestres consécutifs de recul du PIB (produit intérieur brut), dont une baisse de 0,4% entre janvier et mars. Pour le deuxième trimestre, Destatis a certes fait état d’un PIB en stagnation (+0,0%).

Allemagne: Des centrales à gaz zéro émission !

Allemagne: Des centrales à gaz zéro émission !

L’Allemagne a réussi à convaincre la commission de Bruxelles qu’elle pouvait développer des centrales à gaz zéro émission. L’objectif pour l’Allemagne est d’obtenir plus facilement des crédits pour le financement. En réalité, ces centrales seront classiquement développées à partir du gaz et éventuellement le moment venu par de l’hydrogène dit vert. D’une certaine manière, c’est une compensation donnée à l’Allemagne par rapport à la France qui elle va être autorisée à développer le nucléaire dans des conditions intéressantes

Par contre, les centrales à gaz zéro émission sont une illusion. D’abord la technologie à l’hydrogène est encore loin d’être au point. En réalité, l’Allemagne va s’appuyer comme d’habitude sur le gaz en agitant la perspective de l’hydrogène vert. L’Allemagne a besoin de ces centrales à gaz compte tenu de l’insuffisance et de l’intermittence de l’électricité fournie par les éoliennes et le solaire.

Évidemment gouvernement allemand a salué des « progrès » dans les discussions avec la Commission européenne sur les aides publiques que Berlin veut consacrer à la construction de nouvelles centrales à gaz et à hydrogène. Les deux parties se sont accordées sur les conditions-cadre des appels d’offres prévus pour développer ces nouvelles installations, avant une phase de consultation qui aura lieu après l’été.

Le sujet s’avère capital pour l’Allemagne, qui n’a d’autres choix que de s’appuyer sur des centrales thermiques, afin de compenser l’intermittence de l’approvisionnement en énergies solaire et éolienne.

(Crédits : Reuters)
Comme un symbole des choix diamétralement opposés entre Berlin et Paris en termes de mix énergétique. Alors que l’Allemagne fait toujours obstacle au cadre incitatif voulu par la France pour financer ses réacteurs nucléaires, suscitant de vives tensions entre les deux pays, celle-ci pousse, dans le même temps, pour obtenir l’autorisation de subventionner de nouvelles centrales à gaz sur son territoire… au nom de la lutte contre le dérèglement climatique.

Lire aussi
« Le Chili peut produire l’hydrogène vert le moins cher du monde » (Nicolás Grau, ministre chilien de l’Economie)

L’idée peut paraître saugrenue. En effet, elles émettent beaucoup plus de CO2 que les centrales atomiques. Mais si l’on en croit la coalition gouvernementale (SPD, FDP et Verts), ces nouvelles installations fonctionneront bientôt à partir d’hydrogène, issu lui-même d’électricité décarboné, en lieu et place du gaz fossile.

Et force est de constater que l’argumentaire commence à convaincre la Commission européenne. Si cette dernière n’a pas encore donné son feu vert définitif, le ministre allemand de l’Economie et du climat, Robert Habeck, a salué, mardi 1er août, « d’importants progrès » dans les discussions. Malgré des négociations « intenses », il a ainsi assuré qu’un accord avait été trouvé sur le cadre juridique des appels d’offres prévus pour les nouvelles infrastructures, afin de se conformer à la législation européenne sur les aides d’État. Un « pas décisif » pour Berlin, qui espère intégrer les subventions pour les futures centrales dans le cadre des projets de décarbonation de l’Union. Ce qui garantirait une approbation plus rapide et un montant d’aide plus important.

« Il y a toujours des phases où le vent et le soleil ne suffisent pas »
Il faut dire que le sujet s’avère capital pour l’Allemagne, confrontée à une équation quasiment impossible : sans le nucléaire, définitivement arrêté depuis l’année dernière, et le charbon, dont elle a toutes les peines du monde à se défaire, celle-ci aura besoin d’un socle de moyens de production pilotable. C’est-à-dire sans variations imprévisibles de l’offre, afin de pallier l’intermittence de l’approvisionnement en énergies solaire et éolienne. « Il y a toujours des phases où le vent et le soleil ne suffisent pas », a ainsi justifié Robert Habeck mardi. En allemand, le terme « Dunkelflaute » (marasme sombre), qui qualifie ces périodes de creux de la production d’origine renouvelable, a d’ailleurs fait son entrée dans le langage courant.

C’est à ces moments-là que les fameuses centrales thermiques devront donc intervenir. L’idée : maintenir à flot une industrie extrêmement gourmande en énergie, alors que « la sécurité de l’approvisionnement sera toujours la priorité absolue », a rappelé Robert Habeck.

Cependant, celles-ci fonctionneront en base, c’est-à-dire « quelques heures dans l’année » seulement, assure le gouvernement. Elles seront donc appelées lors des moments critiques sur le réseau, correspondant à une pointe de la demande et un déficit de la production. C’est d’ailleurs pour cette raison que Berlin entend les subventionner : le fait de ne tourner que de manière sporadique affectera leur rentabilité.

Surtout, ces centrales devront être « hydrogen ready », c’est-à-dire prêtes pour carburer à l’hydrogène plutôt qu’au gaz naturel, afin d’être « climatiquement neutres ».

« La conversion et la décarbonation du parc de centrales électriques fossiles, c’est la prochaine étape importante », a ainsi souligné Robert Habeck.

30 gigawatts de centrales mis en appel d’offres dès l’an prochain
La Commission européenne a néanmoins d’ores et déjà posé des « garde-fous » : d’abord, une partie des centrales en question devront fonctionner directement à l’hydrogène, sans passer par la case fossile. Ainsi, il a été convenu que l’Allemagne organisera un appel d’offres pour 8,8 gigawatts (GW) de nouvelles centrales qui tourneront d’office à l’hydrogène.

En revanche, jusqu’à 15 GW de capacités supplémentaires appelées fonctionneront initialement au gaz naturel, avant d’être connectées au réseau d’hydrogène « d’ici à 2035 ». Mardi, Robert Habeck a précisé que le processus d’appel d’offres pour 10 GW de ces centrales au gaz et à l’hydrogène aura lieu d’ici 2026. Le gouvernement évaluera ensuite le processus avant d’adjuger les 5 GW restants.

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Climat : le faux-semblant du modèle énergétique allemand

En outre, le gouvernement n’écarte pas la nécessité de centrales électriques au biométhane et à la biomasse. À partir de l’année prochaine, un total de 30 GW de nouvelle capacité de centrale électrique supplémentaire devrait ainsi être mis en appel d’offres.

Concertation après la trêve estivale
Il n’empêche, la partie n’est pas encore remportée pour l’Allemagne. En effet, la Commission européenne reste frileuse à l’idée d’intégrer les subventions pour ces centrales dans le cadre des projets de décarbonation de l’UE, selon le Spiegel. Et pour cause, la construction de nouvelles centrales électriques basées sur la combustion de gaz naturel peut difficilement être classée parmi les technologies permettant une élimination progressive des énergies fossiles. Par conséquent, seule la partie hydrogène respectueuse du climat pourrait être subventionnée, ce qui réduirait considérablement le montant des aides.

Cependant, rien n’est encore arrêté : une phase de concertation débutera à la fin de l’été, lors de laquelle la procédure formelle d’aide d’État auprès de la Commission européenne sera poursuivie, a précisé mardi le gouvernement allemand.

Rendement faible
Une autre question reste en suspens : comment produire tout l’hydrogène nécessaire, alors qu’il est déjà largement convoité pour d’autres usages, comme les transports ou l’industrie ? « Des investissements importants doivent être réalisés dans la production, le transport et le stockage de l’hydrogène et de ses infrastructures », concède le gouvernement dans un communiqué de presse publié mardi.

Pour rappel, cette molécule est aujourd’hui « fabriquée » à partir de gaz fossile, par vaporeformage du méthane. Pour être décarbonée, celle-ci devrait être issue d’un procédé d’électrolyse consistant à décomposer l’eau grâce à un courant électrique. Mobiliser ensuite cet hydrogène dans une centrale à gaz consisterait donc à générer de l’électricité, afin de mettre au point du gaz… pour produire de l’électricité. Par conséquent, le rendement ne dépasserait pas 30%, dans le meilleur des cas.

A ces 70% de perte d’électricité s’ajouterait le coût élevé des infrastructures d’électrolyse et de stockage. « Et pour ces dernières, la démonstration de faisabilité à grande échelle est encore en attente », expliquait, il y a quelques mois, à La Tribune Maxence Cordiez, ingénieur dans le secteur de l’énergie. Le gestionnaire du réseau électrique français, RTE, a d’ailleurs étudié cette piste dans ses fameux scénarios de décarbonation du mix électrique de l’Hexagone, notamment dans la trajectoire 100% renouvelable. Résultat : celle-ci est « soumise à des incertitudes technologiques [...] et surtout industrielles », pointe l’organisme.

Diplomatie de l’hydrogène avec les pays du Sud
Surtout, l’Allemagne ne disposera jamais de suffisamment d’électricité bas carbone pour produire l’hydrogène nécessaire – à moins, évidemment, de recourir au gaz fossile, ce qui n’aurait pas de sens d’un point de vue économique et climatique. Le gouvernement ne s’en cache d’ailleurs pas : l’objectif de production domestique d’hydrogène « renouvelable » s’élève pour l’heure à 14 térawattheures (TWh) seulement, pour une consommation estimée autour de 100 TWh en 2030 !

Pour le reste, le pays tente de tisser une véritable diplomatie de l’hydrogène, notamment avec les pays du Sud. L’Allemagne a mis en place en 2021 un instrument ambitieux pour financer le développement de projets en dehors de l’Union européenne, baptisé H2Global. Celui-ci s’étendra d’ailleurs à tous les Etats membres volontaires, a annoncé début juin la Commission européenne. Une manière, là encore, d’approuver la stratégie de Berlin.

Lire aussi
L’UE compte subventionner la production d’hydrogène… à l’étranger
Marine Godelier
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Nucléaire et Allemagne : c’est non négociable pour la France

Nucléaire Et Allemagne : c’est non négociable pour la France

Une nouvelle fois la France à travers la voix du ministre de l’économie a tenu à rappeler qu’elle n’entend pas suivre l’exemple catastrophique de l’Allemagne en matière d’énergie. L’Allemagne a en effet fait le choix malheureux de faire reposer sa politique sur le gaz et en l’habillant par le développement des énergies renouvelables pour faire plaisir aux écolos. Un bilan catastrophique pour la puissante industrie d’outre-Rhin. À l’inverse la France avait fait le choix du nucléaire avant que Macon ne le mette entre parenthèses avec en particulier la fermeture de Fessenheim puis en se ravisant pour décider la construction de 14 EPR et de SMR.

Le nucléaire français est donc «une ligne rouge absolue» qui ne «sera jamais négociable», a déclaré jeudi le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire lors d’un colloque, sur fond de désaccords franco-allemands sur le rôle de l’atome dans la nouvelle stratégie énergétique européenne. «Le nucléaire est une ligne rouge absolue pour la France et la France ne renoncera à aucun de ces avantages compétitifs liés à l’énergie nucléaire», a déclaré jeudi le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire, en clôture du colloque annuel de l’Union française de l’électricité.

«Le nucléaire est un avantage économique, c’est aussi une part de notre identité industrielle. C’est ce que nous sommes comme nation, c’est ce que nous sommes comme économie et ce que ce que nous sommes, comme peuple innovant et créatif», a-t-il plaidé.

Croissance Allemagne : en récession

Croissance Allemagne : en récession

Selon l’institut Destatis, la plus première économie d’Europe est entrée en récession technique au premier trimestre 2023, avec une deuxième baisse consécutive de son produit intérieur brut (PIB), plombé par son industrie qui souffre d’une baisse de sa demande, sur fond d’inflation et de hausse des taux d’intérêt. Le PIB de l’Allemagne a chuté de 0,3% entre janvier et mars sur un trimestre, après avoir reculé de 0,5% entre octobre et décembre, en données corrigées des variables de saison et de calendrier.

L’industrie allemande, longtemps dépendante du gaz russe bon marché, a été durement touchée l’an dernier après l’invasion de l’Ukraine par Moscou.

En dépit, de ce ralentissement, le gouvernement allemand reste optimiste, avec une prévision de croissance de 0,4% en 2023. « L’économie a connu une faiblesse hivernale. Mais nous continuons à nous attendre à une nette amélioration au cours de l’année », a assuré à l’AFP le ministère de l’Economie.

Après plusieurs mois de hausse, la production du secteur manufacturier, centrale pour le modèle économique allemand, est repartie à la baisse, chutant de 3,4% sur un mois. La production de véhicules automobiles a notamment diminué de 6,5% et la construction de 4,6%. Les commandes industrielles ont elles aussi rechuté lourdement en mars, de 10,7% sur un mois, du jamais vu depuis le creux de la pandémie. Et les exportations, essentielles pour ce secteur, ont fortement reculé à 5,2%.

La raison de ce retournement est la baisse de la demande, liée à l’inflation, qui reste très élevée à plus de 7% dans le pays malgré une diminution progressive.

« L’effet positif de l’assouplissement des perturbations de la chaîne d’approvisionnement et de la baisse des prix sur les marchés de l’énergie est moins important que la perte de pouvoir d’achat et la politique monétaire restrictive », résumait récemment l’économiste Fritzi Koehler-Geib.

Le moral des entrepreneurs est reparti à la baisse en mai après six mois de hausse, selon le baromètre IFO publié ce mercredi. L’indicateur, réalisé via un sondage mensuel auprès de 9.000 entreprises allemandes, chute de 1,7 point, à 91,7 points.

Hausse des salaires des fonctionnaires …….en Allemagne

Hausse des salaires des fonctionnaires …….en Allemagne

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Accord sur les salaires des fonctionnaires en Allemagne avec une hausse de salaire de 5,5%, ou au moins de 340 euros par mois, pour les 2,5 millions de travailleurs de l’Etat et des communes. Celle-ci sera mise en place à partir de mars 2024. En attendant, une compensation de l’inflation d’un montant de 3.000 euros doit être versée en plusieurs tranches. Exonérée d’impôts, cette mesure sera effective dès juin 2023.

Cela doit partiellement compenser l’inflation qui s’envole en Allemagne ces derniers mois. Comme le rapporte l’AFP, un pic de 10,4% sur un an a été atteint en octobre, tendant les négociations salariales annuelles dans les différents secteurs d’activité.

Un accord avec plusieurs semaines de négociations sans résultats et une procédure d’arbitrage. Verdi et la fédération des fonctionnaires réclamaient ainsi une hausse des salaires de 10,5 %, et au moins 500 euros par mois sur une durée de douze mois. Des montants difficilement entendables pour les communes.

La séquence a été ponctuée depuis le début de l’année par des mouvements de grèves, avec plusieurs journées de mobilisation et d’arrêts de travail dans de nombreux services fédéraux et locaux : poste, transports ou hôpitaux. Cet accord doit permettre d’éviter un durcissement du mouvement social.

Fin 2022, ce sont près de 4 millions de salariés allemands de l’industrie qui avaient décroché une hausse de salaire de 8,5 % sur deux ans.

Economie-Echanges commerciaux: dans le vert en Allemagne, dans le rouge en France

Economie-Echanges commerciaux: dans le vert en Allemagne, dans le rouge en France


Alors que la France enregistre régulièrement un énorme déficit commercial, les exportations allemandes augmentent fortement ( la France est toujours sur une tendance d’environ 10 milliards de déficits par mois avec un record de déficit de 165 milliards en 2022; L’Allemagne, elle, est sur une tendance d’un excédent de 15 milliards par mois).

La première puissance européenne a exporté au total en février pour 36,7 milliards d’euros en données corrigées des variations saisonnières (CVS), soit une augmentation de 4% sur un mois, selon des données de l’Office fédéral de la statistique (ONS) publiées ce mardi 4 avril. Par rapport à février 2022, les exportations, pilier de la puissance économique allemande, ont progressé de 7,6%.

Les exportations allemandes ont augmenté plus que prévu en février grâce à une forte demande de la Chine, premier partenaire commercial de l’Allemagne (+10,2%). Mais aussi des États-Unis (+9,4%). Avec la Grande Bretagne, les exportations s’affichent aussi en hausse mais moins, de 2,5%. C’est presque pareil avec les pays de l’Union européenne (+2%).

Du côté des importations, elles ont augmenté de 4,6% en données CVS comparé à janvier, contre une hausse de 1,0% attendue par les analystes. La plupart provenaient de Chine, à hauteur de 13,6 milliards d’euros, soit en augmentation de 6,7% par rapport à janvier. Les importations avec les pays de l’Union européenne ont crû de 5,1% sur un mois et celles avec les États-Unis ont par contre baissé de 8,7%.

cependant m’Allemagne a vu fondre de plus de moitié en 2022 son excédent commercial, plombé par les hausses de coûts. Les dernières prévisions officielles, datant de janvier, prévoient toutefois une croissance de 0,2% en 2023, contre une récession de 0,4% prévu l’automne dernier.

Echanges commerciaux dans le vert en Allemagne dans le rouge en France

Echanges commerciaux dans le vert en Allemagne, dans le rouge en France


Alors que la France enregistre régulièrement un énorme déficit commercial, les exportations allemandes augmentent fortement ( la France est toujours sur une tendance d’environ 10 milliards de déficits par mois avec un record de déficit de 165 milliards en 2022; L’Allemagne, elle, est sur une tendance d’un excédent de 15 milliards par mois).

La première puissance européenne a exporté au total en février pour 36,7 milliards d’euros en données corrigées des variations saisonnières (CVS), soit une augmentation de 4% sur un mois, selon des données de l’Office fédéral de la statistique (ONS) publiées ce mardi 4 avril. Par rapport à février 2022, les exportations, pilier de la puissance économique allemande, ont progressé de 7,6%.

Les exportations allemandes ont augmenté plus que prévu en février grâce à une forte demande de la Chine, premier partenaire commercial de l’Allemagne (+10,2%). Mais aussi des États-Unis (+9,4%). Avec la Grande Bretagne, les exportations s’affichent aussi en hausse mais moins, de 2,5%. C’est presque pareil avec les pays de l’Union européenne (+2%).

Du côté des importations, elles ont augmenté de 4,6% en données CVS comparé à janvier, contre une hausse de 1,0% attendue par les analystes. La plupart provenaient de Chine, à hauteur de 13,6 milliards d’euros, soit en augmentation de 6,7% par rapport à janvier. Les importations avec les pays de l’Union européenne ont crû de 5,1% sur un mois et celles avec les États-Unis ont par contre baissé de 8,7%.

cependant m’Allemagne a vu fondre de plus de moitié en 2022 son excédent commercial, plombé par les hausses de coûts. Les dernières prévisions officielles, datant de janvier, prévoient toutefois une croissance de 0,2% en 2023, contre une récession de 0,4% prévu l’automne dernier.

Allemagne : les exportations repartent

Allemagne : les exportations repartent


Alors que la France enregistre régulièrement un énorme déficit commercial, les exportations allemandes augmentent fortement ( la France est toujours sur une tendance d’environ 10 milliards de déficits par mois avec un record de déficit de 165 milliards en 2022; L’Allemagne, elle, est sur une tendance d’un excédent de 15 milliards par mois).

La première puissance européenne a exporté au total en février pour 36,7 milliards d’euros en données corrigées des variations saisonnières (CVS), soit une augmentation de 4% sur un mois, selon des données de l’Office fédéral de la statistique (ONS) publiées ce mardi 4 avril. Par rapport à février 2022, les exportations, pilier de la puissance économique allemande, ont progressé de 7,6%.

Les exportations allemandes ont augmenté plus que prévu en février grâce à une forte demande de la Chine, premier partenaire commercial de l’Allemagne (+10,2%). Mais aussi des États-Unis (+9,4%). Avec la Grande Bretagne, les exportations s’affichent aussi en hausse mais moins, de 2,5%. C’est presque pareil avec les pays de l’Union européenne (+2%).

Du côté des importations, elles ont augmenté de 4,6% en données CVS comparé à janvier, contre une hausse de 1,0% attendue par les analystes. La plupart provenaient de Chine, à hauteur de 13,6 milliards d’euros, soit en augmentation de 6,7% par rapport à janvier. Les importations avec les pays de l’Union européenne ont crû de 5,1% sur un mois et celles avec les États-Unis ont par contre baissé de 8,7%.

cependant m’Allemagne a vu fondre de plus de moitié en 2022 son excédent commercial, plombé par les hausses de coûts. Les dernières prévisions officielles, datant de janvier, prévoient toutefois une croissance de 0,2% en 2023, contre une récession de 0,4% prévu l’automne dernier.

Energies Allemagne: 500 milliards en solaire et éolienne pour retourner au charbon!

 Energies Allemagne: 500 milliards en solaire et éolienne pour retourner au charbon !

 

L’Allemagne donne au moins l’exemple de ce qu’il ne pas faut pas faire en matière de politique énergétique. Le problème c’est qu’elle a aussi convaincu la commission européenne qui veut aussi imposer à la France le même contresens économique.

L’Allemagne aura dépensé en 25 ans 500 milliards en éoliennes et panneaux solaires ( les chiffres sont ceux de la Cour des comptes allemande) pour découvrir que les jours sans soleil ou vent, on est gros jean comme devant quand on n’a plus de centrales nucléaires.

Le pays a d’abord brûlé du gaz russe pour pallier l’intermittence des renouvelables. La source s’est tarie, on en revient aux vieilles méthodes encore plus sales. La lignite. Résultat de cette transition menée de main de maître, l’Allemagne produit une des électricités les plus carbonées ( dix fois plus que l’électricité française) , les plus polluantes et les plus chères d’Europe. Le pays est d’ailleurs le plus important émetteur de CO2 de l’UE.

Exempte de cette absurdité à Lützerath. On avait mal compris : quand l’Allemagne promettait de se passer de nucléaire en sortant du charbon, il fallait prendre ça au sens propre : en sortant du charbon du sol, avec des excavatrices.

Ironie de l’histoire, il va même falloir raser des éoliennes à Lützerath pour agrandir la mine de charbon.

Que les gouvernements allemands se soient, avec arrogance, entêtés, en dépit des alertes, à promouvoir une transition dont on savait qu’elle avait besoin de renforts pilotables ? Qu’ils se soient pliés aux pressions antinucléaires ? Qu’ils aient choisi la pire alternative possible, le combiné gaz-lignite?

Que les écolos allemands aient validé une à une les étapes de cette histoire ahurissante, y compris le retour au charbon, y compris la destruction de Lützerath ? Ils se retrouvent aujourd’hui dénoncés par les activistes du climat, dont Greta Thunberg, comme de vulgaires écocides. «Les Verts contre le climat», titrait, vendredi, l’hebdomadaire de gauche Der Freitag.

Que les écolos français, à l’instar de Marine Tondelier, nouvelle secrétaire d’EELV, soient encore en train de nous expliquer que oui, le 100% renouvelable est possible et que les Allemands sont en train de le prouver ?  Ou quand l’idéologie rend aveugle et idiot à la fois.

Croissance Allemagne: risque de récession éloigné ?

Croissance Allemagne: risque de récession éloigné ?

 

Selon une première estimation, la croissance a « stagné » durant les trois derniers mois de l’année, évitant à ce stade l’entrée en récession . Le gouvernement tablait cet automne sur une croissance de seulement 1,4% en 2022 avec un recul du PIB au quatrième trimestre, après une croissance de 2,6% pour l’année 2021.

La première économie de la zone euro défie « toujours la récession », a résumé Carsten Brzeski, analyste pour ING. Néanmoins, « les pertes économiques globales ont tout de même été considérables puisqu’avant l’offensive russe sur l’Ukraine, on s’attendait encore à une croissance environ deux fois plus élevée », commente Fritzi Köhler-Geib, économiste à la banque KfW.

La crise énergétique, causée par la guerre en Ukraine, a boosté  les coûts de production de l’industrie, moteur de la croissance allemande, alimentant les craintes d’une crise économique majeure pour le pays.

Dans ce contexte, c’est la consommation privée qui a pris le relais, devenant l’an dernier « le principal pilier » de la croissance, explique Destatis, avec des dépenses ayant quasiment retrouvé leur niveau d’avant la pandémie. Les aides massives du gouvernement pour soutenir le pouvoir d’achat leur ont évité de s’effondrer lorsque les prix de l’énergie et de l’alimentation se sont envolés.

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