Archive pour le Tag 'Allemagne'

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Attaque au couteau en Allemagne

Attaque au couteau en Allemagne

 

En Allemagne, une attaque au couteau a fait plusieurs blessés, vendredi. Les faits se sont produits à Mannheim. Un homme aurait brandi un couteau en pleine rue avant de poignarder plusieurs personnes, rapporte le journal Bild;  Les forces de l’ordre ont fait usage de leur arme à feu pour neutraliser l’assaillant, qui a été blessé.

Un policier a également blessé au cours de cette attaque. Selon le Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Michael Stürzenberger, un militant nationaliste, ferait partie des personnes blessées. Mais le mobile du crime n’a pas été établi.

Ancien membre du parti conservateur bavarois, CSU, cet homme de 59 ans a également dirigé le parti allemand de la liberté (German Freedom party) entre 2013 et 2016. Depuis, l’activiste identitaire a rejoint plusieurs associations anti-islam dont Pax Europa ou encore Pegida.

Macron en Allemagne pour rafistoler nos liens réciproques

Dans un contexte toujours lourd de dissensions et malentendus avec le chancelier allemand, Emmanuel Macron fait  le service après-vente de son discours de la Sorbonne, le 25 avril, dans lequel il a appelé les Vingt-Sept à un nouveau sursaut.
De nombreuses oppositions demeurent entre la France et l’Allemagne. Au plan européen, l’Allemagne critique avec raison la gestion laxiste budgétaire de la France et la fuite en avant de sa dette. L’Allemagne est aussi en désaccord avec la stratégie énergétique et climatique. Au plan international, l’Allemagne veut par ailleurs conserver des liens avec la Chine l’un de ses principaux clients. Face à la Russie, l’Allemagne refuse d’appliquer ses troupes sur le sol ukrainien. Bref le fameux couple ( expression seulement française) entretient actuellement des relations assez distendues voire conflictuelles.

Face aux menaces de la Russie, au défi climatique et à la concurrence de la Chine et des Etats-Unis, « l’Europe peut mourir d’elle-même », déclare Macron qui plaide pour plus de défense, de compétitivité et de financements européens.

« Il faut une plus grande dynamique de croissance, en libérant les possibilités que nous avons sur notre marché des capitaux », a abondé dimanche Olaf Scholz lors d’un échange avec le public à la « Fête de la démocratie », à laquelle participe en parallèle Emmanuel Macron. Si le président et le chancelier s’accordent sur la nécessité de booster l’Europe face à la concurrence des deux géants mondiaux, ils restent en désaccord sur la place du nucléaire, la stratégie budgétaire, les accords commerciaux ou le degré de protectionnisme.

 

Economie-Croissance Allemagne : une reprise hypothétique

Economie-Croissance Allemagne : une reprise hypothétique

L’économie allemande est en panne depuis un moment mais le gouvernement s’efforce d’insuffler un peu d’optimisme. En effet le gouvernement allemand a annoncé mercredi un relèvement de sa prévision de croissance du PIB pour l’année en cours, de 0,2% à 0,3% désormais, tablant sur un tournant économique au printemps après deux années de marasme. Mais la prévision pour 2025 est encore modeste avec une perspective de croissance de 1 %.( La France, elle, espère 0,8 %)  Ce sont surtout les services qui maintiennent l’Allemagne car l’industrie est actuellement un peu en stand-by en raison notamment du tassement de la croissance de la Chine l’un de ses principaux clients.
Après la baisse 0,3% de son produit intérieur brut (PIB) l’an dernier du fait notamment du contrecoup de la guerre en Ukraine et de la flambée des prix de l’énergie, le gouvernement allemand a relevé ce mercredi sa prévision de croissance pour l’année en cours, la faisant passer de 0,2% à 0,3%. Après deux années de marasme, l’activité économique allemande pourrait donc avoir atteint le fond en fin d’année dernière. Berlin table en effet désormais sur un tournant économique au printemps. L’activité économique bénéficie du recul « plus rapidement que beaucoup ne le prévoyaient » des prix de l’énergie, a expliqué le ministre de l’Economie, Robert Habeck. L’inflation doit en outre retomber à 2,4% en moyenne cette année après 5,9% l’an dernier.

Pour la banque fédérale allemande, le renchérissement du crédit, l’incertitude politique et la faible demande faible demeurent néanmoins, si bien que « dans l’ensemble, il n’existe toujours aucun signe d’amélioration durable de l’économie allemande ». En particulier, la tendance négative de la demande dans la construction résidentielle ne s’est pas encore rompue. Les ménages restent, eux, hésitants à consommer malgré un marché du travail robuste et des hausses de salaires qui font plus que compenser une inflation désormais sur le repli. Pour la banque fédérale allemande, « il n’est donc pas encore certain que la hausse de la production économique se poursuive au deuxième trimestre ».

 

Si on estime que le « creux conjoncturel » est passé, cela ne signifie pas qu’une forte reprise est imminente, étant donné les faiblesses structurelles qui subsistent en Allemagne. Cette hausse est tirée par l’évaluation du climat des affaires et par les attentes pour les six prochains mois, qui s’améliorent dans tous les secteurs. L’industrie manufacturière, qui souffre depuis près de deux ans de la hausse des prix de l’énergie, d’une demande mondiale timorée et des taux d’intérêt élevés, a des attentes « beaucoup moins pessimistes » face à l’avenir, selon l’IFO. Toutefois, les entreprises de ce secteur jugent toujours négativement la situation actuelle, à l’aune de leurs carnets de commande amaigris.

Croissance Allemagne : une reprise hypothétique

Croissance Allemagne : une reprise hypothétique

L’économie allemande est en panne depuis un moment mais le gouvernement s’efforce d’insuffler un peu d’optimisme. En effet le gouvernement allemand a annoncé mercredi un relèvement de sa prévision de croissance du PIB pour l’année en cours, de 0,2% à 0,3% désormais, tablant sur un tournant économique au printemps après deux années de marasme. Mais la prévision pour 2025 est encore modeste avec une perspective de croissance de 1 %.( La France, elle, espère 0,8 %)  Ce sont surtout les services qui maintiennent l’Allemagne car l’industrie est actuellement un peu en stand-by en raison notamment du tassement de la croissance de la Chine l’un de ses principaux clients.
Après la baisse 0,3% de son produit intérieur brut (PIB) l’an dernier du fait notamment du contrecoup de la guerre en Ukraine et de la flambée des prix de l’énergie, le gouvernement allemand a relevé ce mercredi sa prévision de croissance pour l’année en cours, la faisant passer de 0,2% à 0,3%. Après deux années de marasme, l’activité économique allemande pourrait donc avoir atteint le fond en fin d’année dernière. Berlin table en effet désormais sur un tournant économique au printemps. L’activité économique bénéficie du recul « plus rapidement que beaucoup ne le prévoyaient » des prix de l’énergie, a expliqué le ministre de l’Economie, Robert Habeck. L’inflation doit en outre retomber à 2,4% en moyenne cette année après 5,9% l’an dernier.

Pour la banque fédérale allemande, le renchérissement du crédit, l’incertitude politique et la faible demande faible demeurent néanmoins, si bien que « dans l’ensemble, il n’existe toujours aucun signe d’amélioration durable de l’économie allemande ». En particulier, la tendance négative de la demande dans la construction résidentielle ne s’est pas encore rompue. Les ménages restent, eux, hésitants à consommer malgré un marché du travail robuste et des hausses de salaires qui font plus que compenser une inflation désormais sur le repli. Pour la banque fédérale allemande, « il n’est donc pas encore certain que la hausse de la production économique se poursuive au deuxième trimestre ».

 

Si on estime que le « creux conjoncturel » est passé, cela ne signifie pas qu’une forte reprise est imminente, étant donné les faiblesses structurelles qui subsistent en Allemagne. Cette hausse est tirée par l’évaluation du climat des affaires et par les attentes pour les six prochains mois, qui s’améliorent dans tous les secteurs. L’industrie manufacturière, qui souffre depuis près de deux ans de la hausse des prix de l’énergie, d’une demande mondiale timorée et des taux d’intérêt élevés, a des attentes « beaucoup moins pessimistes » face à l’avenir, selon l’IFO. Toutefois, les entreprises de ce secteur jugent toujours négativement la situation actuelle, à l’aune de leurs carnets de commande amaigris.

 

Allemagne : une reprise hypothétique

Allemagne : une reprise hypothétique

L’économie allemande est en panne depuis un moment mais le gouvernement s’efforce d’insuffler un peu d’optimisme. En effet le gouvernement allemand a annoncé mercredi un relèvement de sa prévision de croissance du PIB pour l’année en cours, de 0,2% à 0,3% désormais, tablant sur un tournant économique au printemps après deux années de marasme. Mais la prévision pour 2025 est encore modeste avec une perspective de croissance de 1 %.( La France, elle, espère 0,8 %)  Ce sont surtout les services qui maintiennent l’Allemagne car l’industrie est actuellement un peu en stand-by en raison notamment du tassement de la croissance de la Chine l’un de ses principaux clients.
Après la baisse 0,3% de son produit intérieur brut (PIB) l’an dernier du fait notamment du contrecoup de la guerre en Ukraine et de la flambée des prix de l’énergie, le gouvernement allemand a relevé ce mercredi sa prévision de croissance pour l’année en cours, la faisant passer de 0,2% à 0,3%. Après deux années de marasme, l’activité économique allemande pourrait donc avoir atteint le fond en fin d’année dernière. Berlin table en effet désormais sur un tournant économique au printemps. L’activité économique bénéficie du recul « plus rapidement que beaucoup ne le prévoyaient » des prix de l’énergie, a expliqué le ministre de l’Economie, Robert Habeck. L’inflation doit en outre retomber à 2,4% en moyenne cette année après 5,9% l’an dernier.

Pour la banque fédérale allemande, le renchérissement du crédit, l’incertitude politique et la faible demande faible demeurent néanmoins, si bien que « dans l’ensemble, il n’existe toujours aucun signe d’amélioration durable de l’économie allemande ». En particulier, la tendance négative de la demande dans la construction résidentielle ne s’est pas encore rompue. Les ménages restent, eux, hésitants à consommer malgré un marché du travail robuste et des hausses de salaires qui font plus que compenser une inflation désormais sur le repli. Pour la banque fédérale allemande, « il n’est donc pas encore certain que la hausse de la production économique se poursuive au deuxième trimestre ».

 

Si on estime que le « creux conjoncturel » est passé, cela ne signifie pas qu’une forte reprise est imminente, étant donné les faiblesses structurelles qui subsistent en Allemagne. Cette hausse est tirée par l’évaluation du climat des affaires et par les attentes pour les six prochains mois, qui s’améliorent dans tous les secteurs. L’industrie manufacturière, qui souffre depuis près de deux ans de la hausse des prix de l’énergie, d’une demande mondiale timorée et des taux d’intérêt élevés, a des attentes « beaucoup moins pessimistes » face à l’avenir, selon l’IFO. Toutefois, les entreprises de ce secteur jugent toujours négativement la situation actuelle, à l’aune de leurs carnets de commande amaigris.

 

Allemagne : Baisse des ventes de voitures électriques

Allemagne : Baisse des ventes de voitures électriques

 

En janvier 2024, une voiture neuve sur dix vendue en Allemagne était électrique contre presque une sur cinq l’année dernière. En février, nouveau recul : les ventes ont chuté de 15,3% sur un an. À ce rythme, il sera compliqué voire impossible de tenir l’objectif ambitieux que s’était fixé le gouvernement : 15 millions de voitures électriques sur les routes allemandes en 2030, soit 30% du parc automobile. À ce jour, seulement 2,8% des véhicules en circulation sont des modèles électriques.

Ce qui freine le développement de l’électrique en Allemagne, c’est surtout la fin de ces aides, un acheteur sur trois a renoncé à l’électrique et s’est tourné vers un véhicule à essence, plus abordable. Car dans un contexte où l’inflation continue à peser sur le budget des ménages, le prix des véhicules électriques reste un obstacle. En 2023, une voiture électrique coûtait en moyenne 52 700 euros – 4 000 euros de plus qu’en 2022 – contre 44 630 euros pour un moteur thermique.

 

Baisse des ventes de voitures électriques en Allemagne

Baisse des ventes de voitures électriques en Allemagne

 

En janvier 2024, une voiture neuve sur dix vendue en Allemagne était électrique contre presque une sur cinq l’année dernière. En février, nouveau recul : les ventes ont chuté de 15,3% sur un an. À ce rythme, il sera compliqué voire impossible de tenir l’objectif ambitieux que s’était fixé le gouvernement : 15 millions de voitures électriques sur les routes allemandes en 2030, soit 30% du parc automobile. À ce jour, seulement 2,8% des véhicules en circulation sont des modèles électriques.

Ce qui freine le développement de l’électrique en Allemagne, c’est surtout la fin de ces aides, un acheteur sur trois a renoncé à l’électrique et s’est tourné vers un véhicule à essence, plus abordable. Car dans un contexte où l’inflation continue à peser sur le budget des ménages, le prix des véhicules électriques reste un obstacle. En 2023, une voiture électrique coûtait en moyenne 52 700 euros – 4 000 euros de plus qu’en 2022 – contre 44 630 euros pour un moteur thermique.

 

Panne de croissance en Allemagne : un handicap pour la France

 

L’absence de croissance en Allemagne handicape toute l’Europe car c’est le moteur de l’union économique qui tourne au ralenti. Les pays européens font du commerce avec l’Allemagne qui est le premier client de la France par exemple. Or l’Allemagne pourrait bien connaître une année nouvelle de récession en 2024

L’Allemagne reste à la fois le premier client et le premier fournisseur de la France. Son poids dans les échanges est en baisse (14% en 2020 contre plus de 17% en 2012), mais il est près de deux fois supérieur à celui des pays qui la suivent dans le classement. Or, après un recul de 0,3 % du PIB alemand l’an dernier, celui-ci ne devrait progresser que de 0,1 % cette année, selon la prévision révisée des cinq grands instituts de conjoncture allemands, publiée mercredi. Une correction drastique par rapport à leur estimation de novembre d’une croissance de 1,3 %, qui se situe juste en dessous de la propre prévision du gouvernement, de 0,2 % pour 2024.

 

L’Allemagne dont le moteur économique repose sur les exportations et surtout victimes du ralentissement chinois. La Chine est le principal partenaire commercial de l’Allemagne depuis 2016. Les importations allemandes en provenance de Chine représentent près de 12 % du commerce total de l’Allemagne et les exportations 8 %. Dans l’ensemble, les échanges commerciaux avec la Chine atteignent désormais près de 20% des échanges commerciaux allemands.

Si, par le passé, le déficit commercial de l’Allemagne vis-à-vis de la Chine a été relativement limité, il se creuse substantiellement depuis le début de l’année 2021. L’Allemagne, dont le niveau de gamme de la production industrielle est particulièrement élevé, est très dépendante de la Chine en matière d’intrants stratégiques, et en particulier dans son approvisionnement en terres rares.

Les fleurons industriels allemands dépendent également de la demande intérieure chinoise puisqu’ils y réalisent, en moyenne, environ 20% de leurs ventes, et cette part ne cesse de croître. Pour l’Allemagne, le chemin vers une moindre dépendance s’annonce long et complexe. La Chine lui fournit des intrants essentiels et elle est une source de débouchés importante pour l’industrie la plus puissante d’Europe.

Les liens commerciaux noués entre l’Allemagne et la Chine n’ont cessé de se renforcer au cours des deux dernières décennies. Alors qu’ils représentaient à peine 5% des échanges totaux de l’Allemagne au début des années 2000 (ventilé avec 3,5% pour les importations et 1,5% pour les exportations), ils pèsent aujourd’hui près de 20% .

L’absence de croissance en Allemagne plombe toute l’Europe

L’absence de croissance en Allemagne plombe toute l’Europe

 
L’absence de croissance en Allemagne handicape toute l’Europe car c’est le moteur de l’union économique qui tourne au ralenti. Les pays européens font du commerce avec l’Allemagne qui est le premier client de la France par exemple. Or l’Allemagne pourrait bien connaître une année nouvelle de récession en 2024

L’Allemagne reste à la fois le premier client et le premier fournisseur de la France. Son poids dans les échanges est en baisse (14% en 2020 contre plus de 17% en 2012), mais il est près de deux fois supérieur à celui des pays qui la suivent dans le classement. Or, après un recul de 0,3 % du PIB alemand l’an dernier, celui-ci ne devrait progresser que de 0,1 % cette année, selon la prévision révisée des cinq grands instituts de conjoncture allemands, publiée mercredi. Une correction drastique par rapport à leur estimation de novembre d’une croissance de 1,3 %, qui se situe juste en dessous de la propre prévision du gouvernement, de 0,2 % pour 2024.

 

L’Allemagne dont le moteur économique repose sur les exportations et surtout victimes du ralentissement chinois. La Chine est le principal partenaire commercial de l’Allemagne depuis 2016. Les importations allemandes en provenance de Chine représentent près de 12 % du commerce total de l’Allemagne et les exportations 8 %. Dans l’ensemble, les échanges commerciaux avec la Chine atteignent désormais près de 20% des échanges commerciaux allemands.

Si, par le passé, le déficit commercial de l’Allemagne vis-à-vis de la Chine a été relativement limité, il se creuse substantiellement depuis le début de l’année 2021. L’Allemagne, dont le niveau de gamme de la production industrielle est particulièrement élevé, est très dépendante de la Chine en matière d’intrants stratégiques, et en particulier dans son approvisionnement en terres rares.

Les fleurons industriels allemands dépendent également de la demande intérieure chinoise puisqu’ils y réalisent, en moyenne, environ 20% de leurs ventes, et cette part ne cesse de croître. Pour l’Allemagne, le chemin vers une moindre dépendance s’annonce long et complexe. La Chine lui fournit des intrants essentiels et elle est une source de débouchés importante pour l’industrie la plus puissante d’Europe.

Les liens commerciaux noués entre l’Allemagne et la Chine n’ont cessé de se renforcer au cours des deux dernières décennies. Alors qu’ils représentaient à peine 5% des échanges totaux de l’Allemagne au début des années 2000 (ventilé avec 3,5% pour les importations et 1,5% pour les exportations), ils pèsent aujourd’hui près de 20% .

L’absence de croissance en Allemagne handicape toute l’Europe

L’absence de croissance allemande handicape toute l’Europe

L’absence de croissance en Allemagne handicape toute l’Europe car c’est le moteur de l’union économique qui tourne au ralenti. Les pays européens font du commerce avec l’Allemagne qui est le premier client de la France par exemple. Or l’Allemagne pourrait bien connaître une année nouvelle de récession en 2024

L’Allemagne reste à la fois le premier client et le premier fournisseur de la France. Son poids dans les échanges est en baisse (14% en 2020 contre plus de 17% en 2012), mais il est près de deux fois supérieur à celui des pays qui la suivent dans le classement. Or, après un recul de 0,3 % du PIB alemand l’an dernier, celui-ci ne devrait progresser que de 0,1 % cette année, selon la prévision révisée des cinq grands instituts de conjoncture allemands, publiée mercredi. Une correction drastique par rapport à leur estimation de novembre d’une croissance de 1,3 %, qui se situe juste en dessous de la propre prévision du gouvernement, de 0,2 % pour 2024.

 

L’Allemagne dont le moteur économique repose sur les exportations et surtout victimes du ralentissement chinois. La Chine est le principal partenaire commercial de l’Allemagne depuis 2016. Les importations allemandes en provenance de Chine représentent près de 12 % du commerce total de l’Allemagne et les exportations 8 %. Dans l’ensemble, les échanges commerciaux avec la Chine atteignent désormais près de 20% des échanges commerciaux allemands.

Si, par le passé, le déficit commercial de l’Allemagne vis-à-vis de la Chine a été relativement limité, il se creuse substantiellement depuis le début de l’année 2021. L’Allemagne, dont le niveau de gamme de la production industrielle est particulièrement élevé, est très dépendante de la Chine en matière d’intrants stratégiques, et en particulier dans son approvisionnement en terres rares.

Les fleurons industriels allemands dépendent également de la demande intérieure chinoise puisqu’ils y réalisent, en moyenne, environ 20% de leurs ventes, et cette part ne cesse de croître. Pour l’Allemagne, le chemin vers une moindre dépendance s’annonce long et complexe. La Chine lui fournit des intrants essentiels et elle est une source de débouchés importante pour l’industrie la plus puissante d’Europe.

Les liens commerciaux noués entre l’Allemagne et la Chine n’ont cessé de se renforcer au cours des deux dernières décennies. Alors qu’ils représentaient à peine 5% des échanges totaux de l’Allemagne au début des années 2000 (ventilé avec 3,5% pour les importations et 1,5% pour les exportations), ils pèsent aujourd’hui près de 20% .

Chômage Allemagne : en hausse

Chômage Allemagne : en hausse

Le chômage remonte en Allemagne et se rapproche désormais des 6%. Son taux atteignait, en effet, 5,9% en décembre, soit une hausse de 0,1 point par rapport au mois précédent (qui a été révisé à la baisse à 5,8%).

Cette hausse est notamment liée à l’intégration progressive d’immigrés, avec une proportion élevée de réfugiés ukrainiens arrivant sur le marché du travail. Plus d’un million de personnes supplémentaires en provenance d’Ukraine ont ainsi été enregistrées en Allemagne depuis le début de guerre d’agression de la Russie en février 2022. Leur statut particulier les autorise, contrairement aux réfugiés d’autres pays, à travailler immédiatement en Allemagne.

En outre, la progression du taux de chômage, si elle est régulière depuis le printemps 2022 où il avait atteint un point bas de 5%, demeure néanmoins mesurée, et ce, du fait d’une hausse concomitante de la population active. En moyenne, environ 45,9 millions de personnes travaillaient en Allemagne en 2023, soit le plus haut niveau connu depuis la Réunification allemande en 1990, a indiqué l’Office statistique Destatis. Ceci étant les perspectives de croissance ne sont pas réjouissantes puisque l’Allemagne est un des rares pays industriels à avoir connu la récession en 2023

Voiture électrique : fin brutale des aides à l’achat en Allemagne

Voiture électrique : fin brutale des aides à l’achat en Allemagne


L’Allemagne vient sans doute de s’apercevoir un peu tardivement que la politique de soutien à l’achat de voitures électriques bénéficiait surtout à l’industrie chinoise. Du coup brutalement il vient d’être mis fin aux bonus à l’achat d’une voiture électrique. Il y a dans cette décision des motifs financiers et notamment une plus grande rigueur budgétaire mais aussi des arguments économiques et technologiques. En effet l’Allemagne comme d’ailleurs les autres pays constructeurs en Europe ne construisent pas vraiment de voitures électriques, ils assemblent plus de 50 % d’éléments en provenance de la Chine. Et les impôts financent ainsi l’industrie chinoise par ailleurs soutenu par son électricité bon marché produite par des centrales au charbon. En France au contraire alors que la situation financière est beaucoup plus catastrophique qu’en Allemagne les finances publiques aident à acheter des voitures électriques pour partie construite en Chine.

Un total de 10 milliards d’euros ont déjà été alloués pour quelque 2,1 millions de véhicules électriques depuis 2016, selon le ministère de l’Economie. Les fleurons de l’industrie automobile allemande affrontent avec difficulté la transition vers l’écomobilité, Ce qui explique leur collaboration avec des partenaires chinois.

car les constructeurs allemands sont confrontés à la concurrence de leurs rivaux chinois, alors que la Chine est l’un de leurs principaux marchés. Les Chinois accroissent massivement leur industrie automobile car ils ont des consommateurs.Et en plus De l’électricité massive à bas prix grâce au charbon pour faire fonctionner le parc électrique existant.

Le marché automobile allemand est ainsi reparti à la baisse en novembre, pénalisé par les modèles électriques. Au total, 245.701 voitures ont été immatriculées en Allemagne le mois dernier, soit une baisse de 5,7% par rapport à novembre 2022, a indiqué l’Agence fédérale pour l’automobile (KBA).

Alors que le prix des voitures électriques reste, selon lui, 10 à 12% supérieurs à un modèle traditionnel équivalent, il a appelé les constructeurs à proposer des modèles électriques d’entrée de gamme « dans tous les segments », et pas seulement les petits véhicules, « afin de démocratiser le processus global de décision d’achat ».

Cette décision de supprimer les aides à l’achat d’un véhicule électrique reflète aussi la difficulté de l’Allemagne à boucler son budget. Mercredi dernier, le chancelier allemand et sa coalition sont parvenus à un accord de dernière minute pour respecter à nouveau l’an prochain sa règle de stricte limitation du déficit public.

Conséquence : la Banque centrale allemande a nettement abaissé sa prévision de croissance pour 2024. La Bundesbank table désormais sur une hausse du PIB de 0,4% l’an prochain en Allemagne, contre 1,2% dans ses dernières prévisions de juin. Pour 2023, elle voit la récession se limiter à 0,1%, contre 0,3% estimé précédemment.

Société-En Allemagne, tous les musulmans doivent condamner le Hamas d’après le gouvernement

Société-En Allemagne, tous les musulmans doivent condamner le Hamas d’après le gouvernement

Comme d’habitude, l’Allemagne ne transige pas avec la sécurité d’Israël et ne joue pas comme d’autres pays l’équilibrisme pour contenter tout le monde dans les pires contradictions. En effet, certains pays et certaines forces politiques mettent sur le même pied d’égalité la responsabilité du Hamas et Israël dans le conflit engagé depuis le 7 octobre. Une manière de se concilier les opinions les plus contradictoires. Un manque évidemment de courage, de pertinence et de lucidité.

La ministre allemande de l’Intérieur a appelé ce mardi 21 novembre les organisations musulmanes en Allemagne à condamner clairement les attaques lancées par le Hamas le 7 octobre contre Israël, tout en mettant en garde contre tout racisme anti-musulmans. «J’attends des organisations musulmanes qu’elles se positionnent clairement et prennent leur responsabilité dans la société», a déclaré Nancy Faeser. «Cela doit être clair, nous sommes aux côtés d’Israël», a-t-elle ajouté.

Environ 5,5 millions de personnes de confession musulmane vivent en Allemagne, dont la moitié possède la nationalité allemande, selon la conférence de l’islam allemand, instance de coopération entre le gouvernement allemand et les organisations musulmanes. Les musulmans représentent 6,6% de la population du pays, un pourcentage qui fait d’eux le deuxième plus gros groupe religieux, derrière les chrétiens (toutes Églises confondues) qui sont 45 millions, soit la moitié de la population en Allemagne.

En Allemagne, tous les musulmans doivent condamner le Hamas d’après le gouvernement

En Allemagne, tous les musulmans doivent condamner le Hamas d’après le gouvernement

Comme d’habitude, l’Allemagne ne transige pas avec la sécurité d’Israël et ne joue pas comme d’autres pays l’équilibrisme pour contenter tout le monde dans les pires contradictions. En effet, certains pays et certaines forces politiques mettent sur le même pied d’égalité la responsabilité du Hamas et Israël dans le conflit engagé depuis le 7 octobre. Une manière de se concilier les opinions les plus contradictoires. Un manque évidemment de courage, de pertinence et de lucidité.

La ministre allemande de l’Intérieur a appelé ce mardi 21 novembre les organisations musulmanes en Allemagne à condamner clairement les attaques lancées par le Hamas le 7 octobre contre Israël, tout en mettant en garde contre tout racisme anti-musulmans. «J’attends des organisations musulmanes qu’elles se positionnent clairement et prennent leur responsabilité dans la société», a déclaré Nancy Faeser. «Cela doit être clair, nous sommes aux côtés d’Israël», a-t-elle ajouté.

Environ 5,5 millions de personnes de confession musulmane vivent en Allemagne, dont la moitié possède la nationalité allemande, selon la conférence de l’islam allemand, instance de coopération entre le gouvernement allemand et les organisations musulmanes. Les musulmans représentent 6,6% de la population du pays, un pourcentage qui fait d’eux le deuxième plus gros groupe religieux, derrière les chrétiens (toutes Églises confondues) qui sont 45 millions, soit la moitié de la population en Allemagne.

Croissance Allemagne : la récession s’amplifie

Croissance Allemagne : la récession s’amplifie

Conséquence du tassement de la demande internationale notamment de la Chine l’Allemagne devrait connaître une récession plus intense que prévue en 2023, estime le FMI dans ses dernières prévisions trimestrielles.

Dans ses prévisions mondiales trimestrielles, l’institution table désormais sur une contraction de 0,5% du Produit intérieur brut (PIB) de la première économie européenne, contre un recul de 0,3% prévu lors de son estimation précédente en juillet. Le rapport confirme que l’Allemagne sera le seul pays du G7 à voir son activité se contracter cette année. Cette contre-performance de la traditionnelle locomotive de l’UE déteint sur la prévision de croissance de la zone euro, également abaissée de 0,2 point de pourcentage pour 2023, à 0,7%.

. Pour la France, la prévision de croissance du FMI a été revue en hausse de 0,2 point de pourcentage, à 1,0%, compte tenu du rattrapage de la production industrielle et de la demande extérieure lors du premier semestre. En Italie, où le taux d’inflation est le plus élevé de la zone euro, l’activité va progresser de 0,7%, soit 0,4 point de moins que prévu auparavant.

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