Archive pour le Tag 'Allemagne'

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Mesures Covid pour les non vaccinés en Allemagne et en Autriche

Mesures Covid  pour les non vaccinés en Allemagne et en Autriche

Après l’Autriche qui vient de prendre des mesures de confinement pour les non vaccinés l’Allemagne a également décidé de renforcer très sérieusement les restrictions pour la même population.

En Allemagne les non vaccinés seront interdits de certains lieux publics, afin de combattre la flambée des infections de Covid-19, a annoncé jeudi la chancelière sortante Angela Merkel à l’issue d’une réunion de crise. La règle dite du «2G», qui autorise seulement les vaccinés («geimpfte») et les guéris («genesene») à accéder à des lieux publics comme des restaurants ou salles de concert sera appliquée dès que le seuil d’hospitalisation dépasse trois malades du Covid pour 100.000 habitant, a-t-elle déclaré, ce qui est le cas dans la majorité des régions du pays.

L’Allemagne va aussi rendre la vaccination obligatoire pour le personnel des hôpitaux et maisons de retraite.

 

Covid Allemagne : près de 40 000 contaminations quotidiennes

Covid Allemagne : près de 40 000 contaminations quotidiennes

37.120 cas supplémentaires comptabilisés par l’Institut de veille sanitaire Robert Koch vendredi représentaient un deuxième record quotidien consécutif. Samedi, le taux d’incidence du virus atteignait 183,7 pour 100.000 habitants sur 7 jours, soit un bond de 15 points en 24 heures. Au coeur de cette quatrième vague , le pays comptait samedi au total 96.488 morts depuis le début de la pandémie et se rapproche du cap des 100.000 victimes.

 

Le SPD, les Verts et le FDP se refusent à prolonger l’état d’urgence qui permet jusqu’au 25 novembre à l’exécutif de prendre des mesures sanitaires sans les soumettre au Bundestag. Ils veulent cependant soumettre le 18 novembre aux députés un projet de loi laissant des marges de manoeuvre aux Länder pour lutter contre la pandémie.

Formation : comme en Allemagne favoriser l’apprentissage et l’alternance

Formation : comme en Allemagne favoriser l’apprentissage et l’alternance

Il est plus urgent que jamais d’attirer l’attention des entreprises, des jeunes et de leurs familles sur les opportunités de la formation professionnelle, surtout à un stade précoce. (Par Patrick Brandmaier, directeur général de la Chambre franco-allemande de commerce et d’industrie) ( dans l’Opinion)

 

Au deuxième trimestre de cette année, la France comptait 264 000 emplois vacants, selon les chiffres du ministère du Travail. En Allemagne, 158 000 offres d’emplois n’étaient pas pourvues à fin juin dernier, selon l’Agence fédérale pour l’emploi et 43 % des chefs d’entreprise s’estimaient sous la menace d’un manque de compétences. Cette crise de l’emploi, qui se reproduit dans de nombreux pays de l’Union européenne, trouve son origine dans un élément conjoncturel : la puissance de la reprise de l’activité dans un certain nombre de branches. Mais elle a aussi des raisons structurelles : le manque de main-d’œuvre qualifiée dans les activités concernées au plus près par la transition numérique et énergétique. Les entreprises doivent embaucher des profils nouveaux pour s’adapter à une économie en pleine transformation.

Il existe une réponse à la crise de l’emploi : l’apprentissage et la formation en alternance. C’est un élément clé dans la période que nous traversons, particulièrement en France et en Allemagne, puisque les deux pays mènent, parfois conjointement, des stratégies d’investissement ambitieuses dans l’énergie, les nouvelles technologies, la protection de l’environnement, l’agriculture. Sans l’apprentissage et l’enseignement professionnel, ces investissements ne pourront pas être mis en œuvre. De nombreuses entreprises franco-allemandes se plaignent déjà d’un manque de travailleurs qualifiés et ce problème va s’aggraver dans les années à venir.

Nous devons donc intensifier nos efforts communs pour attirer les jeunes vers la formation professionnelle et la formation duale. La « langue de l’autre » et la compétence interculturelle constituent une condition préalable importante. L’anglais revêt une importance capitale dans le monde professionnel d’aujourd’hui. Mais il ne faut pas oublier que la pratique de l’allemand ou du français constitue des qualifications supplémentaires – et donc un avantage compétitif pour les jeunes qui entrent dans l’entreprise – et ouvre des opportunités de progression salariale et de carrière très concrètes. En Allemagne, de nombreux travailleurs qualifiés gagnent bien plus que 50 000 euros par an dans l’industrie, une rémunération plus élevée que celle procurée par certains diplômes universitaires.

Au moment où la Chambre franco-allemande de Commerce et d’Industrie, qui est un acteur important de la formation en alternance et de l’apprentissage en France et en Allemagne, organise sa huitième Journée de la formation professionnelle et de l’apprentissage, il est plus urgent que jamais d’attirer l’attention des entreprises, des jeunes et de leurs familles sur les opportunités et les possibilités de la formation professionnelle, surtout à un stade précoce.

Dans les lycées en France, de nombreuses offres sont proposées, qui concernent la formation académique dans les universités et les grandes écoles. Malheureusement, l’information proposée en ce qui concerne la formation professionnelle et la formation en alternance est beaucoup trop limitée. Il est important d’insister sur le fait qu’il n’y a pas de cursus meilleur que l’autre entre la formation professionnelle et de l’enseignement académique, même si beaucoup de parents, d’élèves, d’enseignants et de directeurs d’académie croient encore que l’enseignement académique est le seul moyen de réussir une carrière professionnelle et d’obtenir un emploi sûr.

Il existe de nombreux exemples de diplômés qui ne terminent pas leurs études et choisissent la voie de la formation professionnelle. Il est donc important de souligner qu’il n’y a pas de bon chemin et que la formation professionnelle et en alternance peut être parfaitement combinée avec la formation académique. Avec plus de 500 000 contrats d’apprentissage en 2020, la France a réalisé une progression spectaculaire grâce aux nombreuses mesures de soutien de l’État. Ajouter une dimension franco-allemande à ces formations est un plus, dont peuvent attester les nombreux jeunes qui travaillent aujourd’hui dans des entreprises franco-allemandes. La voie est tracée, n’attendons pas pour l’emprunter !

Patrick Brandmaier est directeur général de la Chambre franco-allemande de commerce et d’industrie.

Allemagne: une coalition d’une drôle de couleur

Allemagne: une coalition d’une drôle de couleur

 

 

La coalition « feu tricolore », couleurs du SPD, des Verts et des libéraux du FDP d’une curieuse couleur et pleine de contradictions qui pourraient bien freiner sinon stopper le dynamisme économique outre-Rhin.  Observons cependant que les écolos allemands ont un autre sens des responsabilités que les écolos français. Ceci étant,  il va falloir concilier des objectifs de croissance soutenue par les libéraux, avec une politique de re distribution encouragée par les socialistes et des orientations de décroissance souhaitée par les écolos. Pour l’instant la coalition ne s’est mise d’accord que sur des principes très généraux

.Parmi les mesures négociées : l’absence de hausse d’impôts, le respect des règles d’endettement, ou encore la sortie avancée du charbon.

De ce point de vue il y a déjà une contradiction dans la mesure où les Allemands se ligotent avec le gaz russe après avoir été ligotés par le nucléaire, puis par les éoliennes enfin par le charbon. D’un point de vue écologique en outre, le gaz russe n’est pas moins polluant que d’autres gaz ou d’autres sources d’énergie. Pour autant l’Allemagne mettra des bâtons dans les roues au nucléaire de la France car elle ne souhaite pas que la France devienne une grande puissance industrielle mondiale dans ce domaine.

Sur la base du document présenté vendredi, les trois formations vont approfondir leurs pourparlers et ouvrir des négociations officielles abordant, point par point, tous les détails d’une future alliance.

La décision de formaliser les négociations est suspendue à des consultations des cadres des partis concernés, avec notamment un mini-congrès des Verts ce week-end, mais le résultat ne fait guère de doute. Si les tractations aboutissent, une coalition entre ces trois partis devrait prendre les commandes de l’Allemagne d’ici la fin de l’année.

« Après ces entretiens, nous sommes convaincus qu’il n’y a pas eu depuis longtemps une occasion comparable de moderniser la société, l’économie et l’État », s’est de son côté réjoui le patron du parti libéral, Christian Lindner, possible futur grand argentier du gouvernement Et sans doute prochain censeur de la gestion financière de la France !

Coalition de gauche en Allemagne: Facteur de division en Europe ?

Coalition de gauche en Allemagne: Facteur de division en Europe  ?

«Dans une Union européenne en proie à des divisions de plus en plus importantes entre Est et Ouest, une coalition de gauche au pouvoir en Allemagne aura tendance à mettre de l’huile sur le feu et à ainsi accentuer les divisions entre les Etats membres» .

Par Manfred Weber est député allemand au Parlement européen, président du groupe Parti populaire européen (PPE) ( Dans l’opinion)

Tribune

Je lis dans la presse internationale beaucoup de commentaires alarmistes au sujet de la situation politique en Allemagne après les élections fédérales du 26 septembre dernier. C’est certain, la fin de l’ère Merkel est marquée par une plus grande fragmentation du paysage politique allemand.

Mais il convient de garder notre calme : malgré le score décevant de ma famille politique chrétienne-démocrate – par ailleurs compréhensible après seize années passées au pouvoir –, je trouve en réalité dans le résultat des élections allemandes plusieurs raisons de se réjouir.

Primo, le fort taux de participation (76,6 %) témoigne d’une grande confiance des électeurs allemands dans leurs institutions et dans la démocratie parlementaire en général, conditions indispensables pour garantir la légitimité et la stabilité du futur gouvernement.

Secundo, et c’est probablement le point le plus réjouissant, les Allemands ont voté massivement pour des partis démocratiques, pro-européens. Les partis d’extrême droite et d’extrême gauche, Alternative für Deutschland et die Linke, font figure de figurants sur une scène politique largement dominée par des partis modérés.

Ce résultat s’explique probablement par la pandémie de coronavirus : les électeurs allemands ont bien compris que dans une telle crise, seuls les partis responsables pouvaient apporter des réponses concrètes et gérer efficacement la situation.

Il démontre aussi que lorsque l’offre politique est riche et variée au centre de l’échiquier politique, les extrêmes et les populistes ne parviennent pas à prospérer.

Passons maintenant aux nouvelles nettement moins réjouissantes.

Alors que les épisodes récents en Afghanistan ont démontré l’urgence d’un renforcement de la Défense européenne, il faut s’attendre en la matière à de nouveaux blocages, la gauche allemande n’étant pas du tout prête

 Selon toute vraisemblance, la prochaine coalition gouvernementale devrait être aux couleurs des « feux tricolores », c’est-à-dire composée des Sociaux-démocrates, des Libéraux et des Verts. La formation d’un gouvernement de gauche en Allemagne aura, à mon sens, deux conséquences importantes pour l’Union européenne.

Premièrement, alors que les épisodes récents en Afghanistan ont démontré l’urgence d’un renforcement de la Défense européenne, il faut s’attendre en la matière à de nouveaux blocages, la gauche allemande n’étant pas du tout prête pour les avancées que ma famille politique appelle de ses vœux depuis longtemps.

Par ailleurs, dans une Union européenne en proie à des divisions de plus en plus importantes entre Est et Ouest, une coalition de gauche au pouvoir en Allemagne aura tendance à mettre de l’huile sur le feu et à ainsi accentuer les divisions entre les Etats membres.

Là où ma famille politique a toujours eu le souci de jeter des ponts et à maintenir le dialogue entre les différentes régions d’Europe, une coalition de gauche, avec un positionnement idéologique très marqué, contribuera au contraire à un raidissement des positions des uns et des autres. C’est là une source de très grande préoccupation pour moi.

Manfred Weber est député allemand au Parlement européen, président du groupe Parti populaire européen (PPE). 

Allemagne : quelle instabilité politique ?

Allemagne : quelle instabilité politique ?

 

À écouter les experts français , l’Allemagne risque de rentrer dans une longue période d’instabilité politique. Aujourd’hui effectivement personne ne peut prédire le type d’alliance qui permettra de désigner un chancelier et le gouvernement allemand. Ce qui est certain c’est que les conservateurs de  Merkel ont enregistré une belle claque. Pour autant ni les conservateurs ni les sociaux démocrates ne peuvent envisager de diriger le gouvernement sans une alliance soit avec les écolos soient avec les libéraux ou les deux.

Il est vrai que les négociations risquent d’être longues pour se mettre d’accord sur un programme politique et sur l’attribution des principales responsabilités gouvernementales. Des négociations qui pourraient durer plusieurs mois. Ceci étant cette instabilité temporaire n’est pas nouvelle et chaque fois l’Allemagne a su la surmonter avec des alliances qui en France seraient contre nature est totalement impossible. Conservateurs et sociaux-démocrates ont déjà gouverné ensemble. Les écolos ont déjà été associés au gouvernement. La différence entre la France et l’Allemagne c’est qu’outre-Rhin les partis ont presque tous ( extrême droite excepté) une culture de gouvernement.

Il en va différemment en France ou extrême droite, extrême-gauche, écolos sont davantage des parties d’agitation et de protestation que des candidats à la gestion.

Selon des résultats officiels provisoires, les sociaux-démocrates ont recueilli 25,7 % des suffrages (+ 5 % par rapport au scrutin de 2017), contre 24,1 % pour la CDU qui accuse un score historiquement bas, inférieur de 9 points à celui récolté quatre ans auparavant. Le parti d’Angela Merkel ne renonce pas néanmoins à former une coalition alternative avec l’aide des deux mêmes formations, les Grünen et le FDP. Ces derniers ont obtenu respectivement 14,8 % et 11,5 % des voix.

Ce qui différencie la France et l’Allemagne c’est que les parties Allemands, eux, sont tous candidats à une alliance dans l’intérêt général du pays. En France voit mal comment l’extrême gauche, la droite, la gauche républicaine et les écolos pourraient envisager la moindre union.

Observant aussi que Angela Merkel restera à la manœuvre tant que le nouveau gouvernement ne sera pas . Un gage de continuité.

Allemagne : les « Verts » largement battus

Allemagne :  les verts largement battus

Comme sans doute en France, les verts  se voyaient déjà en haut de l’affiche en Allemagne ; ils escomptaient prendre la succession de Merkel. En fait ils ont reçu une véritable claque avec un score autour de 14 % quand la droite et la gauche classique obtienne chacun autour de 25 %. Certes les verres pourraient se présenter en arbitre de la situation car aucun parti ne dispose des voix suffisantes pour s’imposer au gouvernement et comme chancelier.

 

Il existe cependant d’autres hypothèses. La première consiste à une nouvelle alliance entre la CDU où est le SPD. Une autre possibilité consiste pour l’un des deux parties à s’allier avec les libéraux. Enfin les Verts  pourraient éventuellement être de la partie de la nouvelle union.

 

Il y a une certaine différence avec la France en Allemagne à savoir qu’ un accord entre des partis opposés est toujours possible dans l’intérêt du pays . Dans l’histoire de l’Allemagne on a déjà fait l’hypothèse d’une crise institutionnelle mais à chaque fois l’Allemagne a su faire prévaloir l’intérêt supérieur du pays sur l’intérêt des partis. Il est clair qu’on envisagerait pas une union en France entre par exemple les républicains ,  socialistes voir les écolos..

Allemagne : vers une instabilité politique ?

Allemagne : vers une instabilité politique ?

 

Herfried Münkler, professeur de théorie politique, souligne, dans une tribune au « Monde », les évolutions du système politique outre-Rhin. Si, comme d’autres chanceliers avant elle, Angela Merkel a pu rester longtemps au pouvoir, cette stabilité pourrait bientôt être de l’histoire ancienne.(extrait)

 

Tribune.

 

Durant sept décennies, la République fédérale d’Allemagne s’est distinguée des autres démocraties d’Europe par le grand nombre d’années pendant lesquelles plusieurs de ses chefs de gouvernement sont restés au pouvoir : d’abord Konrad Adenauer, puis Helmut Kohl et maintenant Angela Merkel – sans oublier les mandats relativement longs de Helmut Schmidt et Gerhard Schröder. Une longueur qui bénéficie aux relations franco-allemandes. On se connaît et on n’a pas besoin de s’adapter constamment à de nouvelles personnes. Mais le mandat de Merkel pourrait être le dernier de ce type, car les modifications du système politique ont fait disparaître les conditions d’un long mandat : il y aura davantage de partis au Bundestag, deux d’entre eux ne sont guère aptes à former des coalitions (le groupe de gauche Die Linke et le mouvement d’extrême droite Alternative für Deutschland) et les grands partis sont affaiblis. Une partie du pouvoir qui échoyait jusqu’à présent à la chancellerie devrait désormais être répartie entre les chefs des partis, les présidents des groupes parlementaires et les comités de direction des coalitions.

A cela s’ajoute que, du fait de l’organisation fédérale de l’Allemagne, les gouvernements de coalition des Länder participent aux décisions prises au niveau de l’Etat. Il est donc peu probable qu’un chancelier reste encore aussi longtemps au gouvernail. Ce qui aura des conséquences pour l’UE : le monde politique allemand va devenir plus changeant et moins prêt à faire des concessions s’il doit déjà faire de nombreux compromis en interne.

C’est grâce à ses choix stratégiques que Merkel a pu rester tout ce temps à la chancellerie pendant que, dans toute l’Europe, les systèmes reposant sur de grands partis de centre droit et de centre gauche se sont effrités et que les mouvements populistes de droite et de gauche ont poussé comme des champignons. Merkel a décidé de tirer la CDU (l’Union chrétienne-démocrate, centre droit) vers la gauche et, ainsi, elle a occupé les deux moitiés du centre, plutôt que de le perdre en se cramponnant à droite. Ce faisant, elle a maintenu la CDU dans une position stratégique, empêchant la formation d’un gouvernement qui lui aurait été opposé. Tel est l’héritage stratégique que Merkel lègue aux chrétiens-démocrates. Vont-ils se l’approprier et auront-ils les bonnes personnes pour le faire ? L’avenir le dira. Ce ne serait pas la première fois qu’un héritage n’est pas revendiqué ou qu’il est dilapidé.

Le juste retour des déchets nucléaires en Allemagne

Le juste retour des déchets nucléaires en Allemagne 

Le retour des déchets nucléaires allemands une fois traités par l’usine de La Hague en France est une bonne nouvelle pour Roger Spautz, chargé de campagne nucléaire à l’ONG Greenpeace France et Luxembourg. (Interview dans France Info)

 

 

franceinfo : Vous félicitez-vous que le dernier trajet soit prévu avant 2024 ?

Roger Spautz : Nous sommes contents que les derniers déchets partent en Allemagne. Je crois que tous les producteurs de déchets radioactifs doivent prendre leurs responsabilités. Il y a eu des combustibles venant de Belgique, des Pays-Bas ou du Japon qui ont été traités en France, et donc les producteurs des déchets radioactifs doivent les reprendre, assumer leurs responsabilités et les stocker. Presque chaque jour, il y a des convois qui sillonnent la France. Il y a des transports de combustibles issus de centrales nucléaires, qui vont à La Hague. Mais il y a aussi du plutonium, qui est produit à La Hague ou qui est issu du retraitement, qui est transporté en France pour produire du combustible MOX [constitué de plutonium et d'uranium], mais aussi des transports de combustible neuf à travers toute la France. Et avec chaque transport, il y a un risque d’accident, donc un risque de sûreté et de sécurité. Il y a déjà eu un accident avec un convoi, il y a une vingtaine d’années. Un train qui venait d’Allemagne pour aller à La Hague a déraillé près de Thionville, en France. Heureusement, aucune radioactivité ne s’en est dégagée.

Y a-t-il une évolution dans la recherche pour savoir que faire de ces déchets radioactifs en France ?

Pas vraiment. Depuis des années, on fait des études mais pour l’instant, on n’a pas encore de solution définitive pour stocker les déchets nucléaires. Certes, il y a le projet Cigéo à Bure [un projet d’enfouissement des déchets nucléaires], mais qui est, pour le moment, seulement un laboratoire donc il n’y a pas encore eu d’autorisation définitive pour y stocker des déchets de haute activité. C’est la même chose dans d’autres pays, notamment aussi en Allemagne. Donc là aussi, il y a des discussions sur comment stocker les déchets de haute activité, mais il n’y a toujours pas de solution.

Selon l’Andra, l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, les volumes déjà stockés ont augmenté de 30 000m3 rien qu’en 2018. Le problème risque-t-il donc de s’accentuer au fil des années ?

Exactement. Par exemple, le centre de stockage qui est en construction à Bure est prévu pour stocker les déchets qui sont produits jusqu’à aujourd’hui par les réacteurs existants. Mais la France veut faire construire de nouveaux réacteurs, ce qui veut dire produire encore plus de déchets. Et pour ces déchets-là, il n’y a pas de centre de stockage, pas de solution. Nous, on estime que le premier pas, c’est l’arrêt du retraitement et les combustibles usés devraient être entreposés à sec sur les sites de production, c’est-à-dire près des centrales nucléaires. Tant qu’on n’a pas de solution définitive, l’entreposage à sec est la solution la moins dangereuse.

Retour de déchets nucléaires en Allemagne

Retour de déchets nucléaires en Allemagne

Selon la loi française, les déchets nucléaires qui entrent en France, notamment pour y être traités à l’usine Orano de La Hague (Manche), ne peuvent rester à terme sur le territoire national. Suite à un accord passé entre les gouvernements français et allemands, les déchets à haute intensité traitée à La Hague seront ainsi retournés à l’Allemagne.

 Selon une pratique habituelle, ce ne sont en réalité pas les mêmes déchets que ceux qui étaient entrés en France qui seront renvoyés les déchets arrivent pour être retraitées à là Hague et repartent moins contaminés  après traitement sous forme vitrifiée.

 

Allemagne :La dirigeante des verts prises les mains dans le pot de confiture

Allemagne :La dirigeante des verts prises les mains dans le pot de confiture

Les verts en Allemagne vivent actuellement une mauvaise période d’abord avec des échecs aux élections locales mais aussi la mise en cause de leur principales dirigeante prise  les mains dans le pot de confiture. D’une part on l’accuse d’avoir minimisé sa fortune personnelle, d’autre part de s’être largement inspiré du copier coller pour grossir un programme politique un peu court. Sans parler d’un tripatouillage de son CV.

L’euphorie provoquée en avril par la nomination d’Annalena Baerbock pour briguer la chancellerie allemande pour les Verts est donc complètement retombée. Des incohérences et erreurs dans son curriculum vitae puis un bonus trop tardivement signalé avaient commencé d’égratigner la crédibilité de la candidate écologiste. Les nouvelles accusations de plagiat dont fait désormais l’objet son livre, tout juste paru à grand renfort de publicité, menacent de faire passer la jeune femme du statut d’espoir à celui de boulet pour les Verts.

 

FRANCE-ALLEMAGNE: Un arbitrage SCANDALEUX » (Larqué)

FRANCE-ALLEMAGNE: Un arbitrage SCANDALEUX » (Larqué)

D’un point de vue globale l’arbitrage de l’arbitre espagnol pour la rencontre de foot France Allemagne a été particulièrement scandaleux. Un arbitrage qui Àaprivé la France de plusieurs buts et fermer les yeux sur des brutalités allemandes. Y compris lorsqu’un joueur a mordu Pogba ou quand Pavard a été sauvagement agressé.

Une décision qui a beaucoup énervé Jean-Michel Larqué, sur le plateau de BFMTV. « Il saute le genou en avant, à hauteur de la tempe du visage de Pavard. En sachant pertinnemment qu’il n’aura pas le ballon, que ce qu’il fait est dangereux. Et l’arbitre qui doit veiller à l’intégrité physique des joueurs, se penche alors que Pavard est KO. Mais il n’y a pas eu de carton ni rien du tout, s’est désolé Larqué. Je veux bien qu’il y ait la VAR aujourd’hui et que 95% des décisions importantes soient prises avec la VAR… Les arbitres sur le terrain ne servent plus à rien. »

Plusieurs décisions litigieuses ont été prises au cours du match par l’arbitre de la rencontre, à l’image du penalty non-sifflé pour une faute en fin de match de Mats Hummels sur Kylian Mbappé. Joshua Kimmich n’a pas été sanctionné non plus quand il a expédié son pied dans le visage de Lucas Hernandez en début de match. « Le penalty sur Mbappé, la charge sur Pavard… Comment il ne peut pas mettre de carton jaune? C’est proprement scandaleux », a pesté Jean-Michel Larqué.

En dépit de cet « arbitrage à la maison » les Bleus ont tenu leur victoire (1-0) et peuvent déjà envisage la suite de la phase de groupes avec optimisme. La France défiera la Hongrie ce samedi (15h), à Budapest. Avant de retrouver le Portugal, toujours à Budapest, le 23 juin prochain.

Allemagne : rejet d’un recours contre le plan de relance européen

Allemagne : rejet d’un  recours contre le plan de relance européen

 

La Cour constitutionnelle allemande a rejeté, mercredi 21 avril, un recours en référé qui visait à bloquer la ratification du plan de relance européen et contestait notamment le mécanisme inédit de dette commune. « Un examen sommaire ne révèle pas une forte probabilité de violation » de la loi fondamentale, explique sur son site Internet la plus haute juridiction du pays.

Elle poursuivra son examen sur le fond mais rejette la demande de suspension en urgence, estimant que « les inconvénients » d’un retard de ratification l’emportent sur tout autre considération. Un retard de l’entrée en vigueur « compromettrait l’objectif de politique économique » et « les inconvénients pourraient s’avérer irréversibles » étant donné l’urgence de la relance face à la pandémie de Covid-19, détaillent les magistrats.

Le Tribunal constitutionnel allemand avait suspendu le processus de ratification le 26 mars alors que les deux chambres du Parlement venaient d’approuver le texte de loi. Celui-ci devait encore être paraphé par le chef de l’Etat allemand, Frank-Walter Steinmeier, pour pouvoir être pleinement ratifié.

Économie– Production industrielle: recul en Allemagne et en France

Économie– Production industrielle: recul en Allemagne et en France

Conséquence de la crise sanitaire mais surtout de la désorganisation des chaînes logistiques, les difficultés d’approvisionnement commencent à se faire sentir au niveau macroéconomique. C’est ce que suggèrent les derniers chiffres de la production industrielle, tant en France qu’en Allemagne. En France, après un bon mois de janvier, la production industrielle a reculé de 4,7 % en février. De l’autre côté du Rhin, elle a baissé pour le deuxième mois d’affilée, de 1,6 %.

Si les pénuries de certains produits n’expliquent pas la totalité de cette chute, elles y participent tout de même beaucoup, estiment les économistes. Cependant il faut constater des insuffisances structurelles qui freinent sa reprise puisque la croissance aura de la peine à atteindre 3  % tandis que la Chine et les États-Unis visent une augmentation de 6 % au moins du PIB  cette année

Production industrielle: recul en Allemagne et en France

Production industrielle: recul en Allemagne et en France

Conséquence de la crise sanitaire mais surtout de la désorganisation des chaînes logistiques, les difficultés d’approvisionnement commencent à se faire sentir au niveau macroéconomique. C’est ce que suggèrent les derniers chiffres de la production industrielle, tant en France qu’en Allemagne. En France, après un bon mois de janvier, la production industrielle a reculé de 4,7 % en février. De l’autre côté du Rhin, elle a baissé pour le deuxième mois d’affilée, de 1,6 %.

Si les pénuries de certains produits n’expliquent pas la totalité de cette chute, elles y participent tout de même beaucoup, estiment les économistes.

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