Archive pour le Tag 'Allemagne'

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Allemagne : la grande union votée

Allemagne : la grande union votée

 

Ce n’est pas en France, c’est en Allemagne ! L’union des deux grands partis pour gérer le pays dans un environnement de crise. En France évidemment on peut se permettre le luxe d’avoir une opposition et une majorité qui  s’opposent en permanence (et pourtant qui font à peu près la même politique) avec en plus des partis extrémistes aux critiques parfois pertinentes mais aux projets complètement contradictoires. Le parti social démocrate allemand (SPD), lui,  a annoncé samedi que ses adhérents avaient approuvé dans un referendum interne le projet de gouvernement commun avec les conservateurs. Après des semaines de difficiles tractations, la formation d’un gouvernement de « grande coalition » va maintenant être possible, avec à sa tête Angel Merkel arrivée en tête des législatives fin septembre. Elle doit être réélue chancelière mardi prochain. « Cela fait longtemps que je n’ai pas été aussi fier d’être social-démocrate« , a déclaré samedi Sigmar Gabriel, président du parti social démocrate allemand (SPD), alors que les adhérents du parti ont approuvé le projet de gouvernement commun avec les conservateurs. La direction du SPD a annoncé samedi une victoire du « oui » avec près de 76% des voix, dans le vote par correspondance organisé auprès de ses quelque 470.000 adhérents.  Ce résultat marque la fin de nombreuses semaines de tractations. Le 22 septembre, Angela Merkel était arrivée largement en tête des législatives. Mais la défaillance de son allié libéral (FPD) éjecté du parlement, l’avait obligé à de longues négociations avec les sociaux-démocrates arrivés deuxième (25,7%). Depuis le début des discussions, le SPD a notamment poussé la chancelière à approuver la création d’un salaire minimum universel, une petite révolution en Allemagne.  En votant « oui » samedi, les adhérents du SPD ont donc ouvert la voie à un nouveau gouvernement de « grande coalition », qui doit officiellement être annoncé dimanche. Neuf postes seront attribués aux conservateurs (CDU/CSU), six aux sociaux démocrates. Le président du SPD, Sigmar Gabriel, dirigerait un grand ministère de l’Économie. Angela Merkel doit elle être réélue chancelière mardi, lors d’un vote des députés du Bundestag.

 

Croissance Allemagne : baisse des commandes

Croissance Allemagne : baisse des commandes

 

Les commandes à l’industrie allemande ont diminué de 2,2% en octobre, leur plus forte baisse depuis près d’un an, mais la tendance reste orientée à la hausse et la Bundesbank a alimenté l’optimisme ambiant en relevant ses prévisions de croissance pour cette année et l’an prochain. Le recul des commandes annoncé vendredi par le ministère de l’Economie est le plus marqué depuis novembre de l’an dernier. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient un repli limité à 0,6% en moyenne, leurs estimations s’échelonnant entre -1,8% et +3,7%. Les économistes mettent en garde contre une interprétation superficielle des chiffres d’octobre, la baisse intervenant après une forte hausse (+3,1% en données révisées) en septembre. Sur deux mois, les commandes affichent ainsi une progression moyenne de 1,9%. « Les nouvelles commandes allemandes évoluent en dents de scie depuis plus d’un an », explique Carsten Brzeski, économiste senior d’ING. « Dans un contexte de stocks bas, la production industrielle devrait rester un soutien à la croissance au cours des prochains mois. » La Bundesbank a de son côté relevé ses prévisions de croissance du produit intérieur brut (PIB) pour 2013 et 2014, à 0,5% et 1,7% respectivement. La banque centrale allemande prévoyait auparavant des taux de croissance de 0,3% et 1,5%. Les nouveaux chiffres sont en ligne avec les prévisions gouvernementales. Dans ses projections semestrielles, la Buba ajoute voir le PIB croître de 2,0% en 2015.

Croissance Allemagne : baisse des ventes au détail

Croissance Allemagne : baisse des ventes au détail

 

Les ventes au détail ont, contre toute attente, baissé de 0,8% en octobre, montrent les statistiques publiées vendredi par l’Office fédéral de la statistique. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient une progression de 0,5%. Sur un an, le recul est de 0,2% contre un consensus de +1,3%. En septembre, ces ventes avaient baissé de 0,2% sur un mois et progressé de 0,3% sur un an.

 

Allemagne : hausse des prix

Allemagne : hausse des prix

L’inflation annuelle s’est légèrement accélérée en Allemagne, ce qui peut laisser entrevoir une hausse des prix à la consommation plus marquée que prévu dans l’ensemble de la zone euro. Si tel était être le cas, Banque centrale européenne (BCE) se sentirait moins pressée d’agir pour soutenir l’activité alors que le spectre de la déflation a conduit certains responsables de la BCE à évoquer de possibles nouvelles mesures. Harmonisée aux normes européennes (IPCH), l’inflation de novembre est ressortie à 1,6% sur un an et à 0,2% sur un mois en Allemagne, première économie de la zone euro, selon des chiffres publiés jeudi par l’Office fédéral de la statistique. Les économistes avaient anticipé en moyenne une inflation sur un an de 1,3% en normes IPCH – celles retenues par la BCE pour fixer sa politique monétaire. Alors que le consensus pour l’inflation de novembre dans la zone euro – donnée qui sera publiée vendredi – est actuellement de 0,8%, l’économiste en chef de Berenberg Bank Holger Schmieding pense que les statistiques allemandes pourraient se traduire par une hausse des prix à la consommation de 0,9%. « (Les données en provenance d’Allemagne) devraient quelque peu apaiser les craintes déflationnistes dans la zone euro. C’est un nouvel argument en faveur d’un statu quo de la politique monétaire de la BCE (…)’, a-t-il ajouté. L’existence ou non de risques déflationnistes est au coeur des débats de la BCE depuis quelques semaines, certains responsables voulant à tout prix éviter que la zone euro ne connaisse une baisse prolongée des prix, se rappelant que ce phénomène avait plombé l’économie japonaise pendant dix ans. Il y a trois semaines, la BCE a surpris les intervenants de marché en ramenant son principal taux directeur à un nouveau plus bas niveau historique, l’institution voulant ainsi répondre au ralentissement marqué de l’inflation observé le mois dernier, signe de faiblesse de la reprise économique de la zone euro. Au mois d’octobre, l’inflation est tombée à 0,7% dans la zone euro alors que l’objectif officiel de la BCE est une hausse des prix à la consommation légèrement inférieure à 2%.

 

Allemagne : chômage en hausse

 

Allemagne : chômage en hausse

Le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de 10.000 en un mois, sa quatrième hausse consécutive, à 2,985 millions en données corrigées des variations saisonnières, a précisé l’Office fédéral du travail. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient une hausse de 1.000 seulement. Plusieurs des plus grandes entreprises d’Allemagne ont annoncé ces dernières semaines des plans de réduction de leurs effectifs, à l’instar du groupe de construction et d’équipements industriels Bauer, qui entend réduire les siens de 3%, ou du géant de l’énergie RWE, qui veut supprimer plusieurs milliers de postes. Les salariés d’EADS craignent de leur côté que la réorganisation des activités de défense et aérospatiale du groupe ne conduise à des milliers de suppressions d’emploi. Malgré la remontée récente du nombre de demandeurs d’emploi, le taux de chômage allemand reste inchangé à 6,9%, proche de son plus bas niveau depuis la réunification du pays en 1990 et très loin de celui de 12,2% enregistré dans l’ensemble de la zone euro. Plusieurs instituts d’études économiques estiment néanmoins que la création d’un salaire minimum national de 8,50 euros brut de l’heure prévue par l’accord de coalition conclu entre la CDU d’Angela Merkel et le Parti social-démocrate (SPD) pourrait se traduire par des suppressions d’emploi.

 

Allemagne : moral en hausse des entrepreneurs

Allemagne : moral en hausse des entrepreneurs

 

 L’indice du climat des affaires publié par l’institut Ifo, basé sur une enquête mensuelle auprès de 7.000 entreprises, a progressé à 109,3 contre 107,4 en octobre, alors que les économistes avaient anticipé une hausse plus modérée, à 107,7. L’envolée de l’indice Ifo, qui avait reculé en octobre, a accentué les gains de l’euro face au yen et au dollar et fait refluer les Bunds allemands. « Les entreprises ont surmonté les légers revers du mois dernier de manière spectaculaire et anticipent une reprise », a déclaré Jörg Zeuner, économiste chez la banque publique KfW. D’autres indicateurs macro-économiques allemands récemment publiés sont également allés dans le sens d’une embellie: l’indice ZEW du sentiment des investisseurs a atteint ce mois-ci son plus haut niveau en quatre ans, soutenu par une légère amélioration des perspectives économiques de la zone euro. Et les premières estimations des enquêtes PMI menées par Markit auprès des directeurs d’achat ont montré que la croissance de l’activité du secteur privé s’était accélérée en Allemagne, au contraire de la France. Ces indices PMI, généralement considérés comme des indicateurs avancés du produit intérieur brut (PIB), laissent entrevoir un PIB en hausse de 0,5% au quatrième trimestre, après une croissance confirmée à 0,3% au troisième et à 0,7% au deuxième.

Allemagne- consommateurs : baisse du moral

Allemagne- consommateurs : baisse du moral  

 

Le moral du consommateur allemand recule tout en restant à un niveau proche d’un plus haut de six mois, montre une enquête publiér jeudi par le cabinet GfK.  L’indice pour le mois de novembre a diminué à 7,0 après 7,1 pour octobre. Ce chiffre est inférieur à celui de 7,2 prévu par les économistes interrogés par Reuters.  La baisse du moral est imputée à un regain de pessimisme chez les consommateurs qui craignent que leurs revenues aient tendance à diminuer ce qui les incite à restreindre leurs dépenses.

 

Allemagne-Schäuble : « les augmentations dimpôts ne mènent à rien »

Allemagne-Schäuble : « les augmentations dimpôts ne mènent à rien »  

Dans un entretien publié par le magazine Focus, ce dimanche 27 octobre, Wolfgang Schäuble précise que l’objectif est de ne plus émettre de dette nouvelle à partir de 2015 et de ramener son niveau à moins de 60% du PIB, contre 80% à peu près actuellement, en l’espace de 10 ans. Le ministre des Finances allemand ne fait aucune mention du projet de rembourser les plus de 2.000 milliards d’euros de dettes de l’Allemagne, auquel il se référait encore pas plus tard qu’en juin. « Notre planification financière à moyen terme jusqu’en 2017 nous donne de la marge de manœuvre mais on ne peut compter sur ça que si nous poursuivons sur cette voie favorable à la croissance », explique le ministre. « Nous pensons que les augmentations d’impôt ne mènent à rien de bon, c’est sur cette base que nous négocions ». L’Union chrétienne démocrate (CDU) de la chancelière Angela Merkel a remporté les élections du 22 septembre sans difficulté mais n’a pas la majorité suffisante pour gouverner seule. Elle poursuit des discussions avec les sociaux démocrates du SPD qui veulent augmenter les impôts et stimuler l’investissement en particulier dans les infrastructures. Wolfgang Schäuble a fait part de son souhait de rester ministre des Finances du futur gouvernement de coalition. La nouvelle orientation qu’il prend ce dimanche pourrait de ce point de vue donner les coudées franches à la CDU pour discuter du financement de ces projets. Par ailleurs, Welt am Sonntag écrit dimanche que le nouveau gouvernement pourrait avoir plus de membres que le précédent, qui en comptait 16. Il ajoute que le SPD réclame sept à huit ministères, tandis que le Spiegel parle de sept ministères, le SPD envisageant toutefois, selon lui, de renoncer aux Finances.

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Croissance Allemagne : très faible en 2013

Croissance Allemagne : très faible en 2013

 

 

Pour les principaux instituts allemands d’analyse économique, le DIW de Berlin, l’Institut Ifo de Munich, l’IWH de Halle et le RWI d’Essen, la croissance devrait atteindre 0,4 % cette année et 1,8 % en 2014. Ils anticipaient mieux dans leurs précédentes prévisions: 0,8 % en 2013 et 1,9 % l’année prochaine. Les instituts expliquent le mauvais résultat de la croissance en 2013 par un ralentissement de l’activité durant l’hiver 2012-2013. Mais pour autant, ils se veulent optimistes. «L’économie allemande est sur le point de connaître une reprise», écrivent-ils dans leur rapport rendu public jeudi.  Le climat économique est favorable, selon les auteurs: amélioration de la situation mondiale, diminution des incertitudes sur l’avenir de la zone euro… Tout cela favorise la consommation intérieure soutenue par «le développement de l’emploi et l’augmentation des salaires». La population active devrait atteindre 42,1 millions de personnes en 2014, un record: 235.000 personnes supplémentaires cette année, 260.000 en 2014. Le taux de chômage devrait baisser de 0,1 point à 6,8 %. Une diminution modeste due en partie au chômage de longue durée difficile à résorber. Pour l’Allemagne, le principal risque économique réside dans les fragilités de la zone euro. Si les instituts de prévision constatent une stabilisation sur les marchés financiers grâce à l’intervention de la Banque centrale européenne (BCE), sa politique accommodante a atteint ses limites. Ils recommandent des actions de long terme. La situation n’a été calmée que «temporairement», écrivent-ils en invitant à la poursuite des réformes dans les pays en crise, notamment de leurs systèmes bancaires. Au moment où était publié ce rapport, l’Allemagne était encore sans majorité au Bundestag, les discussions entre la CDU et le SPD devant encore durer plusieurs semaines. Les instituts de prévision s’inquiètent à mots à peine couverts des choix qui seront faits par le prochain gouvernement. En 2013, les finances du pays devraient être en excédent de 0,1 %, de 0,3 % l’année prochaine et peut-être de 1,5 % en 2018, si les conditions économiques demeurent inchangées. Ce que les économistes souhaitent. Pour eux, aucune augmentation d’impôt n’est donc nécessaire dans les années à venir. C’est ce que demandaient les sociaux-démocrates durant la campagne. Pour les économistes, les excédents budgétaires doivent prioritairement bénéficier aux contribuables, puis permettre des investissements dans les infrastructures ou l’éducation. Les instituts mettent aussi en garde contre l’introduction d’un salaire minimum général à 8,50 euros l’heure, qui aurait des conséquences «plus négatives» qu’un salaire minimum négocié par branche. Ce thème se trouve au centre des discussions entre Angela Merkel et ses possibles partenaires de gauche, qui ont fait d’un salaire minimum à 8,50 euros une condition de leur ralliement.

 

Moral des ménages : baisse en Allemagne

Moral des ménages : baisse en Allemagne

Le moral du consommateur allemand est légèrement retombé après avoir atteint un pic de près de six ans, selon l’enquête mensuelle de l’institut d’études GfK. Son indice de confiance censé mesurer les perspectives de la consommation en septembre recule à 6,9 contre 7,0 (confirmé) en août, alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une légère progression à 7,1. Les perspectives financières personnelles et les anticipations économiques ont baissé mais la propension à acheter a progressé, a précisé GfK. Un indice supérieur à zéro signale une croissance de la consommation privée.

 

Allemagne croissance : ralentissement

Allemagne croissance :  ralentissement

 

L’économie allemande devrait ralentir  au second semestre de cette année après avoir enregistré au deuxième trimestre sa croissance la plus forte en plus d’un an, indique la Bundesbank dans son rapport mensuel. La banque centrale estime que l’Allemagne et la zone euro vont profiter du niveau historiquement bas des taux directeurs de la Banque centrale européenne. La croissance plus forte qu’attendu des économies allemande et française au deuxième trimestre a permis à la zone euro de sortir de récession. « Au second semestre 2013, la croissance économique allemande devrait revenir à la normale avec des taux solides », écrit la Buba. Traditionnellement tournée vers l’export, l’économie allemande compte actuellement sur sa demande intérieure afin de compenser la baisse de ses ventes vers la zone euro où elle expédie 40% de ses exportations. La Bundesbank souligne que l’investissement domestique a peu de chances de repartir nettement tant que les perspectives de croissance des voisins de l’Allemagne ne se seront pas éclaircies. Elle attend aussi des mesures destinées à résoudre la crise de la zone euro afin de lever les incertitudes concernant la région. Quant à la consommation des ménages, elle devrait être soutenue par les niveaux peu élevés de l’inflation et du chômage.

 

Allemagne croissance : reprise

Allemagne croissance : reprise

 

 Après un premier trimestre décevant (+0,1%), le ministère de l’Économie estime que le deuxième trimestre a été bien meilleur. «L’économie allemande devrait enregistrer une croissance de 0,75% au deuxième trimestre», a estimé Bernhard Heitzer, le secrétaire d’État à l’Économie. Les statistiques officielles seront publiées comme pour la France mercredi, mais Bernhard Heitzer a donné le ton avant l’heure. «Ce sera notre meilleur trimestre depuis deux ans! Nous n’avons pas connu un taux de croissance aussi fort depuis le début de l’année 2011.» Cette performance provient essentiellement de la reprise des investissements dans le secteur de la construction, selon Bernhard Heitzer. Dans un rapport publié en fin de semaine dernière, le ministère de l’Économie souligne la robustesse de la conjoncture ainsi qu’un «effet de rattrapage» après un long hiver qui avait figé l’économie allemande. Seule réserve, «l’Allemagne continue de se mouvoir dans un champ économique difficile au niveau européen et international. La tendance de fond conjoncturelle devrait donc difficilement accélérer». Le secrétaire d’État prédit une croissance mesurée. Plusieurs économistes interrogés par l’agence Reuters misent sur une hausse de 0,4% pour chacun des deux derniers trimestres. À cause du début d’année difficile, notamment dans le secteur du bâtiment, le gouvernement table désormais sur une croissance de 0,5% pour 2013. La consommation intérieure est vigoureuse et la production industrielle a connu une reprise inattendue, mais les exportations marquent le pas. Le temps où l’Amérique et l’Asie compensaient la faiblesse des commandes venues d’Europe semble révolu. La compétitivité des produits «made in Germany» ne serait pas en cause, mais plutôt le flottement de la conjoncture aux États-Unis et en Chine, même si les exportations vers l’empire du Milieu semblent repartir. Après des mois de mai et juin médiocres, juillet a montré des signes nets de reprise (+10,7% par rapport à juillet 2012) des commandes de berlines et de machines-outils. De quoi regonfler l’optimisme de la fédération des commerçants exportateurs (BGA), qui maintient ses prévisions de croissance de 3% pour 2013. «Même si on attend encore de véritables signes de reprise en provenance de France, d’Italie et d’Espagne, l’Allemagne peut tracter la zone euro hors de la récession», estime le quotidien Die Welt. Le gouvernement allemand se garde de commenter la situation économique de la France, son premier partenaire commercial. Dans les colonnes du Handelsblatt, Richard Fisher, banquier fédéral américain, lui, ne prend pas de gants: «La situation de la France m’inquiète plus que celle de tout autre pays. Il y a des signes d’amélioration de la conjoncture en Europe. Les risques concernant le développement économique de la France ne doivent pas être sous-estimés.»

 

Libéralisation contrôle aérien : la France et l’Allemagne demandent la suspension du projet

Libéralisation contrôle aérien : la France et l’Allemagne demandent  la suspension du projet

La France a demandé  à la Commission européenne, en accord avec Berlin, «de surseoir à son projet de libéralisation» du contrôle aérien, qui a provoqué un mouvement de grève des aiguilleurs du ciel en France. Ce mouvement – qui va sérieusement perturber le trafic aérien pendant trois jours – fait consensus, à la fois du côté des syndicats, mais aussi à la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), ainsi qu’au ministère des Transports. «Avec mon homologue allemand, Peter Ramsauer, nous avons remis un mémorandum au commissaire (Siim) Kallas pour lui demander de surseoir à ce type de libéralisation», a déclaré le ministre sur RTL. «Il y a un projet de la Commission de séparation des fonctions de régulation et de contrôle (…) qui est de nature à remettre en cause ce qui fait notre particularisme et notre efficacité, et qui est vivement contesté par les syndicats», a-t-il poursuivi, en ajoutant que «la France ne soutient pas cette nouvelle initiative de la Commission européenne.»  La proposition de modification du règlement ciel unique, dit «ciel unique 2+», initié par la Commission européenne, a déclenché la colère des syndicats des contrôleurs aériens qui ont entamé mardi une grève prévue jusqu’à jeudi. Le projet de la Commission européenne conduit à éclater les fonctions qui sont assurées en France par la Direction générale de l’aviation civile (fonctions de régulation, de surveillance et de prestations de service navigation aérienne) et à mettre en concurrence les fonctions support du contrôle aérien. Le ministre souligne que l’aviation civile est seulement en train d’appliquer un règlement européen datant de 2009 créant un ciel unique et une coordination entre les différents services d’aviation civile «qui n’a pas encore porté tous ses fruits en terme d’efficacité du système pour les usagers.» La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a indiqué que 1800 vols avaient été annulés en France mardi.

 

Allemagne : inégalités et bas salaires

Allemagne : inégalités et bas salaires

 

Les chiffres du chômage ont beau avoir fortement baissé ces dernières années en Allemagne, presque un quart des salariés sont maintenant employés avec des bas salaires, selon une étude sur le nouveau marché du travail publiée dimanche par l’hebdomadaire Spiegel. L’étude montre que 22,2% des salariés — ou entre 6 et 8 millions de personnes — étaient employés avec des bas salaires en 2010, avec une paie inférieure aux deux tiers de la moyenne nationale. Ils étaient payés environ 11 euros l’heure dans les Etats de l’ouest du pays et 8,3 euros dans ceux qui constituaient auparavant l’Allemagne de l’Est communiste, une zone qui continue à être économiquement à la traîne par rapport au reste du pays. Menée par la fondation Hans-Boeckler, proche des syndicats, elle indique que le nombre des sans-emploi a diminué de 2 millions par rapport à 4,9 millions en 2005 mais que ceci n’a pas entraîné une plus grande égalité des salaires. « L’Allemagne a atteint au cours des deux dernières décades un niveau d’inégalité qui pose un sérieux problème au niveau social comme économique », a déclaré Gustav Horn, directeur scientifique de l’institut pour la recherche en macroéconomie et économie de la fondation

Allemagne : rééquilibrage balance commerciale avec la zone euro

Allemagne : rééquilibrage balance commerciale avec la zone euro

 

Les statistiques du commerce extérieur allemand publiées vendredi montrent que la balance commerciale allemande vis-à-vis de la zone euro, depuis longtemps excédentaire, est revenue à l’équilibre en avril pour la première fois depuis la création de la monnaie unique, les importations depuis les 16 autres Etats membres s’affichant en hausse de 5,4% sur un an. Dans une zone euro en récession, la croissance économique de l’Allemagne, aussi faible soit-elle, constitue l’une des rares sources de demande adressée aux économies en difficulté du sud de l’Europe, comme l’Espagne ou le Portugal. Pour Holger Schmieding, économiste chez Berenberg, une demande solide de la part des consommateurs allemands permettra cette année aux importations de croître plus rapidement que les exportations. « Cela va bénéficier en particulier aux économies de la périphérie, qui vendent davantage de biens à l’Allemagne et attirent davantage de touristes allemands », explique-t-il. L’Allemagne a été critiquée par certains de ses partenaires, dont la France, et par l’OCDE, qui estiment que sortir la zone euro de la crise suppose plus que la simple réduction des dettes des Etats du sud de l’Europe. La solution à long terme, estiment-ils, implique également une augmentation de la demande en Allemagne, première économie européenne, pour qu’elle achète davantage à ses partenaires. L’économiste en chef de Barclays, Philippe Gudin, estime que la situation s’est améliorée depuis 2010, quand la ministre des Finances française, Christine Lagarde, avait choqué les Allemands en leur demandant d’accroître leur demande intérieure.

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