Archive pour le Tag 'Allemagne'

Page 2 sur 32

Automobile :La voiture électrique s’écroule en Allemagne

Automobile :La voiture électrique s’écroule en Allemagne

En Allemagne, l’électrique s’écroule avec une chute de 36,8% des ventes de modèles 100% électriques par rapport au même mois en 2023, plombant les ventes totales de véhicules, en repli de 2,1%. C’est la conséquence directe du brutal arrêt de l’aide de l’État au financement des véhicules électriques. Du coup, la perspective de la fin de la production des voitures thermiques en 2035 semble de plus en plus hypothétique. Compte tenu des délais de renouvellement du parc l’échéance pourrait être reportée à 2040 ou 2050 à moins évidemment d’ouvrir totalement les vannes aux voitures électriques chinoises subventionnées.

 

Les ventes de véhicules électriques outre-Rhin ont chuté de 47,6% en décembre et entraîné avec elles l’ensemble du marché européen à la baisse sur cette motorisation, une première depuis la pandémie de Covid. Le mois suivant, les commercialisations ont repris des couleurs, les constructeurs ayant compensé, pour certains, cette hausse de prix. Mais le répit a été de courte durée. Depuis, les ventes électriques du plus gros marché européen automobile ne cessent de s’effondrer, entraînant l’ensemble de la chaîne de production automobile avec elles.

 

Au-delà de la suppression du bonus écologique, la hausse importante des importations de véhicules électriques chinois en Europe va plomber encore plus la vente des voitures à batteries, en particulier Outre-Rhin. Car les constructeurs allemands sont en retard sur les modèles électriques à bas coûts, Volkswagen ayant annoncé sa voiture à 25.000 euros pour 2025, alors que Stellantis ou Renault auront déjà mis en vente leurs C3 et R5. Le gouvernement allemand a promis la reprise du bonus électrique fin de l’année, ce qui pourrait enrayer la chute des ventes.

La voiture électrique s’écroule en Allemagne

La voiture électrique s’écroule en Allemagne

En Allemagne, l’électrique s’écroule avec une chute de 36,8% des ventes de modèles 100% électriques par rapport au même mois en 2023, plombant les ventes totales de véhicules, en repli de 2,1%. C’est la conséquence directe du brutal arrêt de l’aide de l’État au financement des véhicules électriques. Du coup, la perspective de la fin de la production des voitures thermiques en 2035 semble de plus en plus hypothétique. Compte tenu des délais de renouvellement du parc l’échéance pourrait être reportée à 2040 ou 2050 à moins évidemment d’ouvrir totalement les vannes aux voitures électriques chinoises subventionnées.

 

Les ventes de véhicules électriques outre-Rhin ont chuté de 47,6% en décembre et entraîné avec elles l’ensemble du marché européen à la baisse sur cette motorisation, une première depuis la pandémie de Covid. Le mois suivant, les commercialisations ont repris des couleurs, les constructeurs ayant compensé, pour certains, cette hausse de prix. Mais le répit a été de courte durée. Depuis, les ventes électriques du plus gros marché européen automobile ne cessent de s’effondrer, entraînant l’ensemble de la chaîne de production automobile avec elles.

 

Au-delà de la suppression du bonus écologique, la hausse importante des importations de véhicules électriques chinois en Europe va plomber encore plus la vente des voitures à batteries, en particulier Outre-Rhin. Car les constructeurs allemands sont en retard sur les modèles électriques à bas coûts, Volkswagen ayant annoncé sa voiture à 25.000 euros pour 2025, alors que Stellantis ou Renault auront déjà mis en vente leurs C3 et R5. Le gouvernement allemand a promis la reprise du bonus électrique fin de l’année, ce qui pourrait enrayer la chute des ventes.

Huawei interdit en Allemagne

 Huawei interdit en Allemagne

 

 Pour des raisons économiques mais aussi de sécurité Huawei  et ZTE sont chassés d’Allemagne. Lors d’une conférence de presse ce jeudi, Nancy Faeser, la ministre allemande de l’Intérieur, a annoncé que les équipementiers chinois Huawei et ZTE vont devoir plier bagage. Le recours aux services de ces deux géants des télécoms ne sera plus toléré dans les réseaux 5G. « Sur les coeurs de réseaux 5G [où transitent toutes les communications, Ndlr], les composants Huawei et ZTE ne pourront plus être utilisés d’ici fin 2026 au plus tard, a détaillé la ministre. Pour les réseaux d’accès et de transport 5G, les systèmes de gestions critiques (des deux fabricants, Ndlr) devront être remplacés au plus tard fin 2029. »

La ministre souligne que cette décision « vaudra pour l’ensemble de l’Allemagne ». Elle concernera donc tous les opérateurs du pays. A commencer par Deutsche Telekom, le numéro un européen des télécoms, qui recourt largement aux services de Huawei. Il en va de même pour l’antenne allemande de Vodafone, comme de celle de l’espagnol Telefonica. Tous ces acteurs n’ont cessé, ces dernières années, de se fournir auprès de Huawei et de ZTE pour moderniser leurs antennes 4G et les passer en 5G. D’après une enquête publiée l’an dernier par Strand Consult, un cabinet danois spécialisé dans les télécoms, 59% d’entre elles proviendraient de fournisseurs chinois. « Huawei jouit d’une plus grande part de marché à Berlin qu’à Pékin, où il se partage le marché avec ZTE et d’autres fournisseurs », précisait même l’étude.

 

Croissance Allemagne : un tout petit rebond

Croissance Allemagne : un tout petit rebond

 

Un tout petit rebond, mieux que prévu. Deux instituts économiques allemands ont relevé leurs prévisions de croissance pour la première économie européenne cette année.

Deux instituts économiques allemands ont relevé leurs prévisions de croissance pour la première économie européenne cette année. L’institut IFO table désormais sur une hausse de 0,4% du produit intérieur brut (PIB), soit 0,2 point de plus que lors de sa prévision précédente, selon son rapport estival de conjoncture publié ce jeudi.

 

Désormais, la reprise de la demande sur de nombreux marchés internationaux redonne un peu d’oxygène à l’industrie. Preuve en est, les exportations allemandes ont continué à croître en avril, l’indicateur a gagné 1,6% sur un mois en avril, après avoir pris 2% en mars, atteignant 136,5 milliards d’euros, d’après les derniers chiffres de l’institut de statistique Destatis, publiés en juin.

Lire aussi
Prix de l’électricité : pourquoi l’écart se creuse entre la France et l’Allemagne

Et le net ralentissement de l’inflation en Allemagne soutient également la consommation intérieure. « Le pouvoir d’achat des ménages devrait continuer à se renforcer au cours de l’année et (…) le commerce mondial de marchandises et la production industrielle mondiale continuer à se redresser » a ainsi rassuré l’IFO dans son communiqué.

Le desserrement monétaire des banques centrales, notamment la BCE, redonne également de l’espoir, selon l’IFO, qui table sur « deux nouvelles baisses de taux dans l’année par la BCE ». La BCE a en effet décidé en juin de baisser pour la première fois en près de cinq ans ses taux directeurs. Servant de référence en zone euro, le taux sur les dépôts de 4%, son plus haut niveau atteint en septembre dernier, a été ramené à 3,75%.

« Alors que l’économie allemande continue de subir des vents contraires, les lueurs d’espoir se multiplient », a ainsi estimé de son côté la banque centrale allemande dans son bulletin mensuel publié jeudi. Elle a en revanche pointé du doigt le « recul » persistant du secteur de la construction, toujours freiné par les taux d’intérêt trop élevés pour le secteur.

Reste que la hausse du niveau générale des prix n’est pas encore redescendue à des niveaux acceptables pour la BCE qui a assorti sa baisse des taux d’un discours très prudent pour la suite car l’inflation devrait « rester supérieure à l’objectif » de 2% et ce, « pendant une grande partie de l’année prochaine », selon la banque centrale.

Par ailleurs, le rebond attendu outre-Rhin est très faible par rapport à celui de ses voisins européens, avec une croissance moyenne de la zone euro attendue à 0,8%, selon les prévisions de Bruxelles. « Il faudra faire preuve de patience jusqu’en 2025 avant que la croissance ne dépasse à nouveau les 1% en Allemagne », a commenté lors d’une conférence de presse jeudi Ulrich Kater, chef économiste de la banque Deka.

Le DIW et l’IFO tablent respectivement sur une croissance de 1,4% et 1,5% l’an prochain. Le gouvernement a, lui, légèrement relevé sa prévision de croissance pour 2024, portée de 0,2% à 0,3%.

 

Allemagne : recensement des éventuelles recrues du service militaire

Allemagne : recensement des éventuelles recrues du service militaire

 

Une idée qui pourrait inspirer la France ( dont le pseudo service national universel ressemble à une colonie de vacances !!) celle qui consiste en Allemagne a d’abord faire un recensement des recrues potentielles et d’assurer la montée en puissance des forces de défense.

 

Dans un contexte de tensions accrues depuis l’invasion de l’Ukraine par les Russes, le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius suggère un nouveau modèle de service militaire incluant un recensement obligatoire des recrues potentielles.
Le ministre allemand de la Défense propose un nouveau modèle de service militaire avec recensement obligatoire des recrues potentielles pour renforcer la Bundeswehr dans un contexte de risques accrus depuis l’invasion russe de l’Ukraine, selon des sources parlementaires citées par l’AFP.

Les  jeunes hommes ayant atteint 18 ans seront obligés de répondre à un questionnaire sur leur volonté et leur capacité à servir. Les jeunes femmes le recevront aussi mais sans obligation de le remplir, ont déclaré ces sources. L’idée de ce recensement est à la fois d’éveiller l’intérêt éventuel de jeunes et, pour l’armée, de sélectionner les plus aptes ou les plus motivés et de les convoquer pour un entretien.
Selon les informations de l’AFP, la décision d’effectuer ou non un service militaire restera toutefois volontaire. Le modèle comprendrait une formation de base de six mois, avec une option pour prolonger jusqu’à 17 mois. Les jeunes ayant accompli leur service rejoindraient les rangs des réservistes. Avec ce plan, il s’agit «exclusivement de la capacité de montée en puissance et du renforcement des réserves pour la défense globale», a déclaré un participant à la réunion parlementaire.

 

Européennes Allemagne : Scholz battu

Européennes Allemagne :  Scholz battu

 

Comme  en France grave revers pour le parti au pouvoir. Selon les enquêtes réalisées à la sortie des bureaux de vote pour ARD et ZDF, le SPD d’Olaf Scholz a obtenu 14% des suffrages, tandis que les conservateurs (CDU et CSU) sont arrivés premiers avec 29,5-30% et le parti nationaliste AfD, en seconde place, avec 16,5-16%.

Allemagne : attaque islamiste

Allemagne :  attaque islamiste 

Encore une attaque au couteau en Europe cette fois en Allemagne avec notamment le décès d’un policier. Un homme politique allemand, familier des critiques envers l’islam, ainsi que quatre autres personnes, ont été blessés vendredi lors d’une attaque au couteau perpétrée à Mannheim dans l’ouest du pays, lors d’une rencontre électorale dans le cadre de la campagne pour le scrutin européen. Ce dimanche 2 juin, le décès d’un policier a été officialisé. L’agresseur a été neutralisé par la police et aurait agi pour des motivations islamistes, a évoqué le ministère de l’Intérieur. 

D’origine afghane, l’agresseur aurait 25 ans et se prénommerait Suleiman, écrit le Spiegel, mais n’était pas répertorié comme radicalisé. Il était arrivé d’Afghanistan en Allemagne en 2014 et vivait dans un immeuble de Mannheim avec sa compagne et deux enfants, âgés de 1 et 3 ans, selon Bild.

Ces derniers mois, plusieurs opérations policières ont visé les milieux islamistes et permis selon les autorités allemandes d’éviter des attentats. Lors du week-end de Pâques, trois mineurs soupçonnés de préparer un attentat terroriste ont été arrêtés et placés en détention. Le 19 mars, deux jihadistes afghans présumés soupçonnés d’avoir préparé un attentat près du parlement suédois avaient été arrêtés en Thuringe (ex RDA). Fin décembre 2023, trois islamistes présumés, soupçonnés d’avoir envisagé un attentat le soir du Nouvel An contre la cathédrale de Cologne (ouest).

Attaque au couteau en Allemagne

Attaque au couteau en Allemagne

 

En Allemagne, une attaque au couteau a fait plusieurs blessés, vendredi. Les faits se sont produits à Mannheim. Un homme aurait brandi un couteau en pleine rue avant de poignarder plusieurs personnes, rapporte le journal Bild;  Les forces de l’ordre ont fait usage de leur arme à feu pour neutraliser l’assaillant, qui a été blessé.

Un policier a également blessé au cours de cette attaque. Selon le Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Michael Stürzenberger, un militant nationaliste, ferait partie des personnes blessées. Mais le mobile du crime n’a pas été établi.

Ancien membre du parti conservateur bavarois, CSU, cet homme de 59 ans a également dirigé le parti allemand de la liberté (German Freedom party) entre 2013 et 2016. Depuis, l’activiste identitaire a rejoint plusieurs associations anti-islam dont Pax Europa ou encore Pegida.

Macron en Allemagne pour rafistoler nos liens réciproques

Dans un contexte toujours lourd de dissensions et malentendus avec le chancelier allemand, Emmanuel Macron fait  le service après-vente de son discours de la Sorbonne, le 25 avril, dans lequel il a appelé les Vingt-Sept à un nouveau sursaut.
De nombreuses oppositions demeurent entre la France et l’Allemagne. Au plan européen, l’Allemagne critique avec raison la gestion laxiste budgétaire de la France et la fuite en avant de sa dette. L’Allemagne est aussi en désaccord avec la stratégie énergétique et climatique. Au plan international, l’Allemagne veut par ailleurs conserver des liens avec la Chine l’un de ses principaux clients. Face à la Russie, l’Allemagne refuse d’appliquer ses troupes sur le sol ukrainien. Bref le fameux couple ( expression seulement française) entretient actuellement des relations assez distendues voire conflictuelles.

Face aux menaces de la Russie, au défi climatique et à la concurrence de la Chine et des Etats-Unis, « l’Europe peut mourir d’elle-même », déclare Macron qui plaide pour plus de défense, de compétitivité et de financements européens.

« Il faut une plus grande dynamique de croissance, en libérant les possibilités que nous avons sur notre marché des capitaux », a abondé dimanche Olaf Scholz lors d’un échange avec le public à la « Fête de la démocratie », à laquelle participe en parallèle Emmanuel Macron. Si le président et le chancelier s’accordent sur la nécessité de booster l’Europe face à la concurrence des deux géants mondiaux, ils restent en désaccord sur la place du nucléaire, la stratégie budgétaire, les accords commerciaux ou le degré de protectionnisme.

 

Economie-Croissance Allemagne : une reprise hypothétique

Economie-Croissance Allemagne : une reprise hypothétique

L’économie allemande est en panne depuis un moment mais le gouvernement s’efforce d’insuffler un peu d’optimisme. En effet le gouvernement allemand a annoncé mercredi un relèvement de sa prévision de croissance du PIB pour l’année en cours, de 0,2% à 0,3% désormais, tablant sur un tournant économique au printemps après deux années de marasme. Mais la prévision pour 2025 est encore modeste avec une perspective de croissance de 1 %.( La France, elle, espère 0,8 %)  Ce sont surtout les services qui maintiennent l’Allemagne car l’industrie est actuellement un peu en stand-by en raison notamment du tassement de la croissance de la Chine l’un de ses principaux clients.
Après la baisse 0,3% de son produit intérieur brut (PIB) l’an dernier du fait notamment du contrecoup de la guerre en Ukraine et de la flambée des prix de l’énergie, le gouvernement allemand a relevé ce mercredi sa prévision de croissance pour l’année en cours, la faisant passer de 0,2% à 0,3%. Après deux années de marasme, l’activité économique allemande pourrait donc avoir atteint le fond en fin d’année dernière. Berlin table en effet désormais sur un tournant économique au printemps. L’activité économique bénéficie du recul « plus rapidement que beaucoup ne le prévoyaient » des prix de l’énergie, a expliqué le ministre de l’Economie, Robert Habeck. L’inflation doit en outre retomber à 2,4% en moyenne cette année après 5,9% l’an dernier.

Pour la banque fédérale allemande, le renchérissement du crédit, l’incertitude politique et la faible demande faible demeurent néanmoins, si bien que « dans l’ensemble, il n’existe toujours aucun signe d’amélioration durable de l’économie allemande ». En particulier, la tendance négative de la demande dans la construction résidentielle ne s’est pas encore rompue. Les ménages restent, eux, hésitants à consommer malgré un marché du travail robuste et des hausses de salaires qui font plus que compenser une inflation désormais sur le repli. Pour la banque fédérale allemande, « il n’est donc pas encore certain que la hausse de la production économique se poursuive au deuxième trimestre ».

 

Si on estime que le « creux conjoncturel » est passé, cela ne signifie pas qu’une forte reprise est imminente, étant donné les faiblesses structurelles qui subsistent en Allemagne. Cette hausse est tirée par l’évaluation du climat des affaires et par les attentes pour les six prochains mois, qui s’améliorent dans tous les secteurs. L’industrie manufacturière, qui souffre depuis près de deux ans de la hausse des prix de l’énergie, d’une demande mondiale timorée et des taux d’intérêt élevés, a des attentes « beaucoup moins pessimistes » face à l’avenir, selon l’IFO. Toutefois, les entreprises de ce secteur jugent toujours négativement la situation actuelle, à l’aune de leurs carnets de commande amaigris.

Croissance Allemagne : une reprise hypothétique

Croissance Allemagne : une reprise hypothétique

L’économie allemande est en panne depuis un moment mais le gouvernement s’efforce d’insuffler un peu d’optimisme. En effet le gouvernement allemand a annoncé mercredi un relèvement de sa prévision de croissance du PIB pour l’année en cours, de 0,2% à 0,3% désormais, tablant sur un tournant économique au printemps après deux années de marasme. Mais la prévision pour 2025 est encore modeste avec une perspective de croissance de 1 %.( La France, elle, espère 0,8 %)  Ce sont surtout les services qui maintiennent l’Allemagne car l’industrie est actuellement un peu en stand-by en raison notamment du tassement de la croissance de la Chine l’un de ses principaux clients.
Après la baisse 0,3% de son produit intérieur brut (PIB) l’an dernier du fait notamment du contrecoup de la guerre en Ukraine et de la flambée des prix de l’énergie, le gouvernement allemand a relevé ce mercredi sa prévision de croissance pour l’année en cours, la faisant passer de 0,2% à 0,3%. Après deux années de marasme, l’activité économique allemande pourrait donc avoir atteint le fond en fin d’année dernière. Berlin table en effet désormais sur un tournant économique au printemps. L’activité économique bénéficie du recul « plus rapidement que beaucoup ne le prévoyaient » des prix de l’énergie, a expliqué le ministre de l’Economie, Robert Habeck. L’inflation doit en outre retomber à 2,4% en moyenne cette année après 5,9% l’an dernier.

Pour la banque fédérale allemande, le renchérissement du crédit, l’incertitude politique et la faible demande faible demeurent néanmoins, si bien que « dans l’ensemble, il n’existe toujours aucun signe d’amélioration durable de l’économie allemande ». En particulier, la tendance négative de la demande dans la construction résidentielle ne s’est pas encore rompue. Les ménages restent, eux, hésitants à consommer malgré un marché du travail robuste et des hausses de salaires qui font plus que compenser une inflation désormais sur le repli. Pour la banque fédérale allemande, « il n’est donc pas encore certain que la hausse de la production économique se poursuive au deuxième trimestre ».

 

Si on estime que le « creux conjoncturel » est passé, cela ne signifie pas qu’une forte reprise est imminente, étant donné les faiblesses structurelles qui subsistent en Allemagne. Cette hausse est tirée par l’évaluation du climat des affaires et par les attentes pour les six prochains mois, qui s’améliorent dans tous les secteurs. L’industrie manufacturière, qui souffre depuis près de deux ans de la hausse des prix de l’énergie, d’une demande mondiale timorée et des taux d’intérêt élevés, a des attentes « beaucoup moins pessimistes » face à l’avenir, selon l’IFO. Toutefois, les entreprises de ce secteur jugent toujours négativement la situation actuelle, à l’aune de leurs carnets de commande amaigris.

 

Allemagne : une reprise hypothétique

Allemagne : une reprise hypothétique

L’économie allemande est en panne depuis un moment mais le gouvernement s’efforce d’insuffler un peu d’optimisme. En effet le gouvernement allemand a annoncé mercredi un relèvement de sa prévision de croissance du PIB pour l’année en cours, de 0,2% à 0,3% désormais, tablant sur un tournant économique au printemps après deux années de marasme. Mais la prévision pour 2025 est encore modeste avec une perspective de croissance de 1 %.( La France, elle, espère 0,8 %)  Ce sont surtout les services qui maintiennent l’Allemagne car l’industrie est actuellement un peu en stand-by en raison notamment du tassement de la croissance de la Chine l’un de ses principaux clients.
Après la baisse 0,3% de son produit intérieur brut (PIB) l’an dernier du fait notamment du contrecoup de la guerre en Ukraine et de la flambée des prix de l’énergie, le gouvernement allemand a relevé ce mercredi sa prévision de croissance pour l’année en cours, la faisant passer de 0,2% à 0,3%. Après deux années de marasme, l’activité économique allemande pourrait donc avoir atteint le fond en fin d’année dernière. Berlin table en effet désormais sur un tournant économique au printemps. L’activité économique bénéficie du recul « plus rapidement que beaucoup ne le prévoyaient » des prix de l’énergie, a expliqué le ministre de l’Economie, Robert Habeck. L’inflation doit en outre retomber à 2,4% en moyenne cette année après 5,9% l’an dernier.

Pour la banque fédérale allemande, le renchérissement du crédit, l’incertitude politique et la faible demande faible demeurent néanmoins, si bien que « dans l’ensemble, il n’existe toujours aucun signe d’amélioration durable de l’économie allemande ». En particulier, la tendance négative de la demande dans la construction résidentielle ne s’est pas encore rompue. Les ménages restent, eux, hésitants à consommer malgré un marché du travail robuste et des hausses de salaires qui font plus que compenser une inflation désormais sur le repli. Pour la banque fédérale allemande, « il n’est donc pas encore certain que la hausse de la production économique se poursuive au deuxième trimestre ».

 

Si on estime que le « creux conjoncturel » est passé, cela ne signifie pas qu’une forte reprise est imminente, étant donné les faiblesses structurelles qui subsistent en Allemagne. Cette hausse est tirée par l’évaluation du climat des affaires et par les attentes pour les six prochains mois, qui s’améliorent dans tous les secteurs. L’industrie manufacturière, qui souffre depuis près de deux ans de la hausse des prix de l’énergie, d’une demande mondiale timorée et des taux d’intérêt élevés, a des attentes « beaucoup moins pessimistes » face à l’avenir, selon l’IFO. Toutefois, les entreprises de ce secteur jugent toujours négativement la situation actuelle, à l’aune de leurs carnets de commande amaigris.

 

Allemagne : Baisse des ventes de voitures électriques

Allemagne : Baisse des ventes de voitures électriques

 

En janvier 2024, une voiture neuve sur dix vendue en Allemagne était électrique contre presque une sur cinq l’année dernière. En février, nouveau recul : les ventes ont chuté de 15,3% sur un an. À ce rythme, il sera compliqué voire impossible de tenir l’objectif ambitieux que s’était fixé le gouvernement : 15 millions de voitures électriques sur les routes allemandes en 2030, soit 30% du parc automobile. À ce jour, seulement 2,8% des véhicules en circulation sont des modèles électriques.

Ce qui freine le développement de l’électrique en Allemagne, c’est surtout la fin de ces aides, un acheteur sur trois a renoncé à l’électrique et s’est tourné vers un véhicule à essence, plus abordable. Car dans un contexte où l’inflation continue à peser sur le budget des ménages, le prix des véhicules électriques reste un obstacle. En 2023, une voiture électrique coûtait en moyenne 52 700 euros – 4 000 euros de plus qu’en 2022 – contre 44 630 euros pour un moteur thermique.

 

Baisse des ventes de voitures électriques en Allemagne

Baisse des ventes de voitures électriques en Allemagne

 

En janvier 2024, une voiture neuve sur dix vendue en Allemagne était électrique contre presque une sur cinq l’année dernière. En février, nouveau recul : les ventes ont chuté de 15,3% sur un an. À ce rythme, il sera compliqué voire impossible de tenir l’objectif ambitieux que s’était fixé le gouvernement : 15 millions de voitures électriques sur les routes allemandes en 2030, soit 30% du parc automobile. À ce jour, seulement 2,8% des véhicules en circulation sont des modèles électriques.

Ce qui freine le développement de l’électrique en Allemagne, c’est surtout la fin de ces aides, un acheteur sur trois a renoncé à l’électrique et s’est tourné vers un véhicule à essence, plus abordable. Car dans un contexte où l’inflation continue à peser sur le budget des ménages, le prix des véhicules électriques reste un obstacle. En 2023, une voiture électrique coûtait en moyenne 52 700 euros – 4 000 euros de plus qu’en 2022 – contre 44 630 euros pour un moteur thermique.

 

Panne de croissance en Allemagne : un handicap pour la France

 

L’absence de croissance en Allemagne handicape toute l’Europe car c’est le moteur de l’union économique qui tourne au ralenti. Les pays européens font du commerce avec l’Allemagne qui est le premier client de la France par exemple. Or l’Allemagne pourrait bien connaître une année nouvelle de récession en 2024

L’Allemagne reste à la fois le premier client et le premier fournisseur de la France. Son poids dans les échanges est en baisse (14% en 2020 contre plus de 17% en 2012), mais il est près de deux fois supérieur à celui des pays qui la suivent dans le classement. Or, après un recul de 0,3 % du PIB alemand l’an dernier, celui-ci ne devrait progresser que de 0,1 % cette année, selon la prévision révisée des cinq grands instituts de conjoncture allemands, publiée mercredi. Une correction drastique par rapport à leur estimation de novembre d’une croissance de 1,3 %, qui se situe juste en dessous de la propre prévision du gouvernement, de 0,2 % pour 2024.

 

L’Allemagne dont le moteur économique repose sur les exportations et surtout victimes du ralentissement chinois. La Chine est le principal partenaire commercial de l’Allemagne depuis 2016. Les importations allemandes en provenance de Chine représentent près de 12 % du commerce total de l’Allemagne et les exportations 8 %. Dans l’ensemble, les échanges commerciaux avec la Chine atteignent désormais près de 20% des échanges commerciaux allemands.

Si, par le passé, le déficit commercial de l’Allemagne vis-à-vis de la Chine a été relativement limité, il se creuse substantiellement depuis le début de l’année 2021. L’Allemagne, dont le niveau de gamme de la production industrielle est particulièrement élevé, est très dépendante de la Chine en matière d’intrants stratégiques, et en particulier dans son approvisionnement en terres rares.

Les fleurons industriels allemands dépendent également de la demande intérieure chinoise puisqu’ils y réalisent, en moyenne, environ 20% de leurs ventes, et cette part ne cesse de croître. Pour l’Allemagne, le chemin vers une moindre dépendance s’annonce long et complexe. La Chine lui fournit des intrants essentiels et elle est une source de débouchés importante pour l’industrie la plus puissante d’Europe.

Les liens commerciaux noués entre l’Allemagne et la Chine n’ont cessé de se renforcer au cours des deux dernières décennies. Alors qu’ils représentaient à peine 5% des échanges totaux de l’Allemagne au début des années 2000 (ventilé avec 3,5% pour les importations et 1,5% pour les exportations), ils pèsent aujourd’hui près de 20% .

12345...32



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol