Archive pour le Tag 'Allemagn'

Allemagne consommation : des doutes

Allemagne consommation : des doutes

Le consommateur allemand est plus circonspect à l’approche du mois de juillet, et ce pour la première fois depuis octobre, la question grecque commençant à atteindre son moral, a fait savoir jeudi le cabinet GfK. Son indice de mesure de la confiance du consommateur, sur la base d’un échantillon de 2.000 personnes, ressort à 10,1 contre 10,2 en juin, le consensus Reuters le donnant pour sa part inchangé à 10,2. Rolf Bürkl, analyste de GfK, explique que jusqu’à présent les discussions destinées à boucler le dossier grec ne semblaient pas destinées à avoir un impact durable sur la confiance, tout du moins jusqu’à ce que la possibilité d’une sortie de la Grèce de la zone euro devienne une hypothèse de travail plausible. « Du coup, le consommateur se prend à douter car on ne peut prédire actuellement quelles seraient les conséquences d’une sortie de la Grèce », dit-il, précisant que même la perspective d’une croissance plus soutenue de l’Allemagne au deuxième trimestre ne peut rien contre ce sentiment.

 

Allemagne: petite reprise très fragile

Allemagne: petite reprise très fragile

La croissance économique est désormais attendue par la Bundesbank à 0,3% pour 2013 et 1,5% pour 2014.  Vendredi, à la fois l’excédent commercial d’avril que la production industrielle ont surpris positivement les analystes.  En données brutes, l’excédent commercial a reculé à 18,1 milliards d’euros en avril contre 18,8 milliards en mars, mais il a légèrement augmenté à 17,7 milliards d’euros, en données corrigées.   »Le commerce extérieur allemand reprend des couleurs après ses faibles performances du premier trimestre de l’année », a estimé Johannes Gareis, économiste chez Natixis. En effet, après plusieurs mois de hausse, les analystes craignaient un repli technique plus marqué.  Moteur important de l’économie allemande, les exportations ont notamment grimpé de 8,5% en avril sur un an, soutenues par une forte demande en dehors de l’Europe, après des reculs de 4,2% en mars et de 2,8% en février qui avaient suscité des inquiétudes parmi les observateurs.  La production industrielle d’avril a aussi fait bien mieux que prévu, avec une hausse de 1,8% en avril (en données corrigées), faisant suite à un rebond déjà de 1,2% en mars. Cela s’explique surtout par le regain de vigueur du BTP qui avait particulièrement souffert les mois précédents en raison de l’hiver prolongé.  Dans le détail, le BTP a progressé de 6,7% et l’industrie de 1,5%, compensant largement le repli de 1,5% du secteur de l’énergie qui avait bondi en mars.   »Après l’affaiblissement connu sur la deuxième moitié de l’année 2012, la production de l’industrie dans son ensemble croît de nouveau depuis février », a mis en avant le ministère de l’Economie, estimant que « les perspectives d’un bon deuxième trimestre se sont encore renforcées ».  Ces chiffres montrent « clairement une tendance à la hausse de l’activité industrielle après le recul de l’automne et de l’hiver », estime Alexander Koch, économiste chez Unicredit, alors que le PIB allemand a reculé de 0,6% au 4e trimestre 2012 et regagné seulement 0,1% au 1er trimestre.  Si cette forte progression s’explique aussi par une base de comparaison favorable, « l’industrie allemande a réussi un démarrage du 2e trimestre éblouissant », s’enthousiasme aussi Heinrich Bayer, de Postbank.  Pour les mois à venir, le chiffre d’avril des commandes industrielles, publié jeudi, a pourtant lancé un signal négatif avec un recul de 2,3%, rappelant que si plusieurs données récentes, comme le rebond du moral des entrepreneurs, ont renforcé la confiance en un redémarrage économique, les risques demeurent.   »Il ne faut pas s’attendre à une forte reprise de l’économie », prévient ainsi Johannes Gareis.  Jennifer McKeown, économiste de Capital Economics, continue aussi d’attendre une reprise économique de l’Allemagne « très modeste ».   »Même si on estime que le rebond industriel va se poursuivre, vu la hausse du chômage et les faibles ventes de détail, une faiblesse persistante dans le secteur des services pourrait l’annuler », explique-t-elle.  Pour la Bundesbank, c’est surtout la conjoncture hors d’Allemagne qui créé beaucoup de points d’interrogation sur la suite de l’année.  Mettant en garde contre un relâchement au niveau de la consolidation budgétaire et des efforts de réformes, le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, fervent défenseur de l’orthodoxie monétaire, estime que « beaucoup dépendra de la stabilisation ou non des pays de la zone euro en crise » et d’un véritable redressement de l’économie mondiale.

 

Allemagne : hausse du chômage, une bonne nouvelle !

Allemagne : hausse du chômage, une bonne nouvelle !

 

La hausse du chômage en Allemagne, une bonne nouvelle ( mais pas pour les chômeurs) , c’est la preuve que la crise touche outre-rhin et que le pays ne pourra plus continuer pendant des années (quelques mois sans doute) à bloquer toute relance européenne. Une aggravation inévitable avec la baisse de la demande mondiale à l’Allemagne que la consommation intérieure ne parvient pas à compenser ; Le chômage en Allemagne a en effet augmenté pour le huitième mois consécutif en novembre, signe que la demande intérieure pourrait être insuffisante pour compenser la dégradation des exportations et soutenir la croissance de la première économie d’Europe. La hausse du mois dernier a toutefois été plus faible qu’attendu et le taux de chômage reste proche de son plus bas niveau depuis la réunification de l’Allemagne en 1990, ce qui distingue nettement la République fédérale de la plupart de ses partenaires économiques, à commencer par la France. Le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de 5.000 par rapport à octobre en données corrigées des variations saisonnières (CVS) pour atteindre 2,939 millions. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient une hausse trois fois plus marquée et leurs estimations s’échelonnaient de 5.000 à 32.000. Le taux de chômage, lui, est resté inchangé à 6,9% de la population active. « Si l’on regarde vers l’avenir, cependant, je doute que la consommation privée puisse réellement prendre le relais et jouer le rôle de principal moteur de la croissance de l’économie allemande », a commenté Carsten Brzeski, économiste d’ING. « Les prévisions d’emploi dans le secteur manufacturier sont entrées en territoire négatif, la plupart des offres d’emploi portent sur des contrats temporaires et plusieurs entreprises ont ravivé les mécanismes de chômage partiel. » Alors que nombre d’observateurs voyaient la bonne tenue du marché du travail continuer à alimenter la consommation et donc la croissance, les signes de détérioration de la conjoncture se sont multipliés ces dernières semaines.  

 

Allemagne: net ralentissement économique

Allemagne: net  ralentissement économique

Dans ses précédentes prévisions, en date d’avril, Berlin misait sur une croissance de 0,7% en 2012 et de 1,6% en 2013, après une forte croissance de 3% l’an dernier.   »L’économie allemande s’est maintenue malgré les turbulences de l’économie mondiale et reste en croissance. (…) Mais l’Allemagne traverse un temps orageux, lié à la crise des dettes souveraines en Europe et au ralentissement des économies émergentes en Asie et en Amérique latine », a déclaré le ministre de l’Economie Philipp Rösler, en présentant ces chiffres à la presse.  Le ministre a également abaissé sa prévision d’inflation pour 2012 à 2%, contre 2,3% annoncés en avril, tout en maintenant celle pour 2013 inchangée, à 1,9%.  Ces nouveaux objectifs, dont les détails avaient filtré dans la presse allemande ces derniers jours, montrent que « les mesures d’austérité budgétaire ont un effet amortissant sur l’activité économique nettement plus important que ne l’escomptait la plupart des pronostics », ont souligné les analystes de la banque Deutsche Bank.  Surtout, ces prévisions rejoignent celles du Fonds monétaire international (FMI) et des principaux instituts économiques allemands qui avaient décidé récemment d’abaisser leurs attentes pour la première économie européenne en 2013.  Le FMI table désormais sur une croissance de 0,9% en 2012 et 2013, tandis que les instituts allemands prévoient 0,8% pour 2012 et 1% pour 2013.  Dans leur rapport d’automne, ces instituts avertissaient qu’en Allemagne « la croissance économique (allait) rester faible pour le moment, et (semblait) ne pouvoir se redresser légèrement que dans le courant de l’année prochaine ».  Tout en reconnaissant ce ralentissement, le gouvernement allemand a exclu tout effondrement de la croissance. « Au contraire, l’économie allemande est robuste et reste sur des bases structurelles solides. Beaucoup d’indices permettent d’envisager que l’économie mondiale retrouve son élan en 2013″, a ajouté M. Rösler.

 




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