Archive pour le Tag 'alimentaires'

Prix des Produits alimentaires : toujours pas de baisse en perspective

Prix des Produits alimentaires : toujours pas de baisse en perspective

Contrairement à ce qu’avait annoncé le ministre de l’économie, on n’a pas constaté de baisse des prix de l’alimentaire au cours de l’été et pas davantage en cette rentrée; en cause, la confusion à dessein entre la baisse de l’inflation et la baisse des prix. Certes l’inflation se tasse mais les prix mécaniquement continuent d’augmenter. Par ailleurs ,l’inflation nouvelle s’ajoute à l’inflation ancienne ce qui maintient les prix à un niveau particulièrement élevé. S’il devait y avoir quelques baisses, elles seraientt sans doute symbolique compte tenu par ailleurs de l’augmentation des coûts de production en ce début d’année 2024. Les négociations entre la grande distribution et les industriels risquent de confirmer cette tendance au maintien de tarifs de haut niveau pour les produits alimentaires.

Les espoirs du gouvernement risquent donc fort d’être douchés. Imposé par une récente loi, le calendrier accéléré des négociations tarifaires annuelles entre distributeurs et industriels des produits de grande consommation sera, certes, tenu. Mais il ne devrait pas entraîner la baisse générale des prix alimentaires que promet Bercy depuis des mois.

Les distributeurs et leurs fournisseurs viennent tout juste d’entamer, avec six semaines d’avance, leurs pourparlers annuels. Le climat est plus tendu que jamais.

La fin des discussions a été avancée au 15 janvier pour les PME réalisant moins de 350 millions d’euros de chiffre d’affaires, au 31 janvier pour les autres. 90 % des industriels ont déjà envoyé leurs conditions générales de vente, et les dernières sont attendues d’ici au 5 décembre. Ils demandent en moyenne une hausse de tarifs de 4 %. Soit au total une augmentation par rapport à la situation actuelle et non une baisse des prix comme annoncé imprudemment par le ministre de l’économie.

Alimentaires-Hausse des légumes y compris les pommes de terre

Alimentaires-Hausse des légumes y compris les pommes de terre

Tous les légumes ont subi depuis des mois de très fortes hausses. Schématiquement, on trouve difficilement des légumes à moins de deux euros le kilo. Ainsi par exemple les tomates ont pu monter jusqu’à 6 ou 7 euros le kilo à certains moments. La hausse était attendue comme temporaire. En réalité, comme pour l’ensemble de l’économie, l’inflation s’ajoute à l’inflation et les prix ne diminuent pas contrairement à ce qu’avait prévu le ministre de l’économie. Même le légume du pauvre à savoir la pomme de terre se situe aussi au-dessus de deux euros le kilo. Bien entendu on impute la hausse des prix aux conditions climatiques notamment qui ont fait baisser la production.

Il faut aussi surtout prendre en compte un effet de report car les légumes verts sont devenus tellement chers que les ménages ont tendance à leur substituer des pommes de terre. Du coup, la demande augmente fortement et la production a du mal à satisfaire les besoins.

En janvier, un kilo valait 1,67 euro en métropole, il en coûtait 2,06 euros en juillet dernier, et 2,01 euros au mois d’octobre. Cet été, c’était la première fois que la pomme de terre de conservation franchissait ce seuil symbolique de deux euros, selon les données de l’Insee. Si la demande ne cesse d’augmenter, ce n’est pas le seul facteur qui explique cette hausse des prix qui s’étend sur plusieurs mois. «L’année dernière, on est sorti d’une récolte française et européenne catastrophique», explique ainsi Geoffroy D’Evry, président de l’UNPT. «La pire récolte en 30 ans», abonde un autre spécialiste du secteur.

À cela s’ajoute «une hausse soudaine des coûts de production, des intrants, de fioul et de main-d’œuvre».

Concrètement, lors de l’achat d’un sac de pommes de terre, 20% du prix revient à l’agriculteur, 50% au distributeur, 10% pour les taxes et 20% aux négociants.

Cette année, la France devrait produire 43,9 tonnes de pommes de terre par hectare, «de quoi nourrir tout le monde», assure l’UNPT. Mais des inquiétudes subsistent sur la qualité de la récolte actuelle avec «beaucoup d’inconnues». «L’année dernière, la sécheresse a été fatale, il y a ensuite eu trop de froid en début d’année, trop de pluie et de nouveau de la sécheresse cet été», explique l’UNPT qui ajoute que «les producteurs ont rarement vu ça». Reste à voir si tous les acteurs parviendront à s’accorder dans les prochaines semaines, afin d’éviter au consommateur de payer ses pommes de terre au prix fort.

Produits alimentaires : toujours pas de baisse en perspective

Produits alimentaires : toujours pas de baisse en perspective

Contrairement à ce qu’avait annoncé le ministre de l’économie, on n’a pas constaté de baisse des prix de l’alimentaire au cours de l’été et pas davantage en cette rentrée; en cause, la confusion à dessein entre la baisse de l’inflation et la baisse des prix. Certes l’inflation se tasse mais les prix mécaniquement continuent d’augmenter. Par ailleurs ,l’inflation nouvelle s’ajoute à l’inflation ancienne ce qui maintient les prix à un niveau particulièrement élevé. S’il devait y avoir quelques baisses, elles seraientt sans doute symbolique compte tenu par ailleurs de l’augmentation des coûts de production en ce début d’année 2024. Les négociations entre la grande distribution et les industriels risquent de confirmer cette tendance au maintien de tarifs de haut niveau pour les produits alimentaires.

Les espoirs du gouvernement risquent donc fort d’être douchés. Imposé par une récente loi, le calendrier accéléré des négociations tarifaires annuelles entre distributeurs et industriels des produits de grande consommation sera, certes, tenu. Mais il ne devrait pas entraîner la baisse générale des prix alimentaires que promet Bercy depuis des mois.

Les distributeurs et leurs fournisseurs viennent tout juste d’entamer, avec six semaines d’avance, leurs pourparlers annuels. Le climat est plus tendu que jamais.

La fin des discussions a été avancée au 15 janvier pour les PME réalisant moins de 350 millions d’euros de chiffre d’affaires, au 31 janvier pour les autres. 90 % des industriels ont déjà envoyé leurs conditions générales de vente, et les dernières sont attendues d’ici au 5 décembre. Ils demandent en moyenne une hausse de tarifs de 4 %. Soit au total une augmentation par rapport à la situation actuelle et non une baisse des prix comme annoncé imprudemment par le ministre de l’économie.

Prix alimentaires : augmentations injustifiées en France

Prix alimentaires : augmentations injustifiées en France


Il se confirme que profitant de l’inflation producteurs, intermédiaires et distributeurs se sont gavés , particulièrement en France. Ainsi certains prix ont largement dépassé l’augmentation de 20 % théoriques sur deux ans. On observe des augmentations de 50 % voire davantage en France. La France qui se situe en tête de l’augmentation des prix en Europe.

«Aujourd’hui, l’Hexagone est le pays où les prix ont le plus augmenté depuis janvier 2022», constate le panéliste NielsenIQ dans l’une de ses dernières études.

La France arrive ainsi en tête avec une inflation alimentaire cumulée de 17,9%, entre janvier 2022 et août 2023. Elle est suivie par l’Espagne, à 17,2%, le Royaume-Uni à 16,7%, l’Italie à 16,4%, l’Allemagne à 15,5%, la Belgique à 14,9% et le Portugal à 12,4%.

Pour le spécialiste, un paramètre explique la mauvaise place de la France : «chez nous, l’inflation apparaît plus tardivement car nous ne réalisons qu’une seule négociation commerciale par an, tandis que les autres pays européens négocient plusieurs fois durant l’année.».

Si l’exécutif évoque déjà la fin «de la crise inflationniste», la réalité risque d’être pourtant toute autre dans les rayons. Le PDG de Coca-Cola a annoncé ce lundi au Parisien une augmentation de 7% des prix bruts proposés aux distributeurs. «Attention, cela ne veut pas dire que nos produits augmenteront d’autant, puisque nous allons négocier ce chiffre avec la grande distribution. Ensuite, chaque distributeur sera libre de faire plus ou moins de marge sur tel ou tel produit, avant de fixer le prix final», prévient François Gay-Bellile. Les Français assistent, eux, impuissants au yoyo des prix et aux querelles des différents acteurs.

Prix alimentaires : en baisse à la production mais pas encore à la distribution !

Prix alimentaires : en baisse à la production mais pas encore à la distribution !

La tendance semble au léger repli des prix alimentaires à la production mais, comme pour le pétrole, les baisses à la distribution tardent. En France notamment, la baisse des prix n’a pas été constatée et c’est tout juste si l’on observe une stabilisation tarifaire à un très haut niveau.

Selon lindice FAO des prix des denrées alimentaires, qui reflète la variation des cours internationaux d’un panier de produits de base, a diminué de 0,5% par rapport au mois de septembre pour un repli total de 10,9% sur un an.

Le riz avait atteint en août son plus haut niveau en 15 ans, avec une hausse de près de 10% sur un mois à la suite des restrictions imposées par l’Inde sur ses exportations.

La tendance se poursuit. Les prix mondiaux des denrées alimentaires continuent dans l’ensemble de se dégonfler pour le troisième mois consécutif en octobre. Les cours du riz, du blé, du sucre et du porc fléchissent tous, comme indiqué vendredi par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

L’indice des prix des huiles végétales a lui faibli de 0,7%, les prix de l’huile de palme ont de même particulièrement baissé au moment où la production atteint un pic saisonnier dans les principaux pays fournisseurs. Quant à la viande, l’indice a reculé de 0,6%, surtout sous l’effet du recul des prix du porc.

Les prix des viandes de volaille ont, eux, légèrement monté, « car les épidémies de grippe aviaire ont continué à peser sur l’offre de plusieurs fournisseurs mondiaux importants, dans un contexte de forte demande de la part des consommateurs », friands de ce produit plus économique que d’autres viandes, souligne la FAO.

L’indice des prix du sucre, qui avait lui aussi atteint en septembre son plus haut niveau en 13 ans en raison de préoccupations autour de l’impact d’El Niño sur les récoltes en Thaïlande et en Inde, s’est replié de 2,2%.

Enfin, l’indice des prix des produits laitiers a augmenté en octobre (+2,2%), après neuf mois de baisses consécutives, le lait en poudre profitant d’une forte demande, en particulier en Asie du nord-est. Cet indice reste néanmoins inférieur de 20,1% à son niveau d’octobre 2022.

Inflation et prix alimentaires : pas d’évolution avant mars 2024 !

Inflation et prix alimentaires : pas d’évolution avant mars 2024 !


Une baisse des prix alimentaires sur les produits de grandes marques est difficile à entrevoir avant mars 2024 et la fin des prochaines négociations avec les industriels, ont prévenu les patrons d’Intermarché et Système U. «On espère pour mars» à l’issue des prochaines négociations annuelles entre industriels et distributeurs une baisse des prix des produits alimentaires en magasin.

L’inflation des prix de l’alimentaire a commencé à ralentir en juillet (+12,7% sur un an, contre 13,7% en juin) mais reste très élevée et l’augmentation réelle est plus proche de 20 %. Cette réduction du niveau de l’inflation ne correspond toutefois pas à une baisse des prix dans les rayons, mais à une hausse moins forte.

La distribution ont l’intention de demander à Bercy de «changer la loi qui ne prévoit qu’une seules négociations par an.

La vérité sans doute c’est que industriel comme distributeurs profitent aussi de l’inflation pour faire passer des hausses discrètes qui viendront ronfler encore davantage les profits.

Prix alimentaires :pas d’évolution avant mars 2024 !

Prix alimentaires :pas d’évolution avant mars 2024 !


Une baisse des prix alimentaires sur les produits de grandes marques est difficile à entrevoir avant mars 2024 et la fin des prochaines négociations avec les industriels, ont prévenu mercredi matin les patrons d’Intermarché et Système U. «On espère pour mars» à l’issue des prochaines négociations annuelles entre industriels et distributeurs une baisse des prix des produits alimentaires en magasin.

L’inflation des prix de l’alimentaire a commencé à ralentir en juillet (+12,7% sur un an, contre 13,7% en juin) mais reste très élevée et l’augmentation réelle est plus proche de 20 %. Cette réduction du niveau de l’inflation ne correspond toutefois pas à une baisse des prix dans les rayons, mais à une hausse moins forte.

La distribution ont l’intention de demander à Bercy de «changer la loi qui ne prévoit qu’une seules négociations par an.

La vérité sans doute c’est que industriel comme distributeurs profitent aussi de l’inflation pour faire passer des hausses discrètes qui viendront ronfler encore davantage les profits.

Alimentaires: pas de baisses des prix

Alimentaires: pas de baisses des prix

Si d’après l’INSEE, les ventes de l’alimentaire n’enregistrent pas de nouvelles hausses d’inflation par compte les prix se maintiennent toujours à des niveaux exceptionnels hauts. Quand on dit, comme le ministre de l’économie, que l’inflation dans ce domaine va se tasser cela ne signifie nullement que les prix baissent. Il augmente moins mais ne diminuent pas.

En cause, des facteurs explicatifs d’ordre conjoncturel mais d’autres de nature plus structurelle. Parmi les facteurs conjoncturels, il y a bien entendu l’évolution en hausse des matières premières et des taux d’intérêt. Mais aussi des augmentations indues de la part des industriels et de la distribution qui profitnt de l’inflation pour gonfler les marges.

Parmi les facteurs structurels il y a la hausse notamment de l’énergie, le changement climatique et la fiscalité française qui augmente d’autant plus avec l’inflation.

L’Institut national de la statistique a mesuré la flambée des prix dans l’alimentaire à 12,7% sur un an en juillet, une forte hausse toutefois moindre qu’en juin (+13,7% sur un an). En juillet, les prix à la consommation ont augmenté de 4,3% sur un an, contre 4,5% en juin. Les chiffres pour août seront publiés jeudi matin.

Baisse en volume des achats alimentaires

Baisse en volume des achats alimentaires


Depuis 2022, la hausse des prix alimentaires (et autres produits du quotidien) a atteint environ 20 % contribuant ainsi t largement à l’envolée générale de l’inflation. Un phénomène global qui a amputé le pouvoir d’achat qui n’a pas été revalorisé d’autant.

En réponse à cette situation, les consommateurs ont modifié à la fois le volume de leurs achats et leur nature. La baisse de consommation apportèrent particuliers sur la viande, les poissons, les légumes et les fruits. La baisse globale en euro constant a diminué de plus de 15 %.

Cette hausse des prix de l’alimentaire avec évidemment davantage d’impact sur les revenus faibles où la part de l’alimentaire est proportionnellement beaucoup plus élevée que chez les autres ménages.

Cette réduction de la consommation à des causes d’origine conjoncturelle liées en particulier à l’inflation mais pourrait prendre des aspects plus structurels avec les modifications d’achat des consommateurs En dix-huit mois, le volume des dépenses (montant des dépenses à prix constants) a chuté de 17 % retombant à leur niveau de 2007, alors que la population augmentait de plus de 4 millions. Depuis 1980, jamais une telle baisse n’avait été constatée : jusque-là, le volume n’avait jamais baissé de plus de 4 %.

Consommation-Baisse en volume des achats alimentaires

Consommation-Baisse en volume des achats alimentaires


Depuis 2022, la hausse des prix alimentaires (et autres produits du quotidien) a atteint environ 20 % contribuant ainsi largement à l’envolée générale de l’inflation. Un phénomène global qui a amputé le pouvoir d’achat qui n’a pas été revalorisé d’autant.

En réponse à cette situation, les consommateurs ont modifié à la fois le volume de leurs achats et leur nature. La baisse de consommation porte en particulier sur la viande, les poissons, les légumes et les fruits. La baisse globale en euro constant a atteint plus de 15 %.

La hausse des prix de l’alimentaire avec évidemment davantage d’impact sur les revenus faibles où la part de l’alimentaire est proportionnellement beaucoup plus élevée que chez les autres ménages.

Cette réduction de la consommation à des causes d’origine conjoncturelle liées en particulier à l’inflation mais pourrait prendre des aspects plus structurels avec les modifications d’achat des consommateurs En dix-huit mois, le volume des dépenses (montant des dépenses à prix constants) a chuté de 17 % retombant à leur niveau de 2007, alors que la population augmentait de plus de 4 millions. Depuis 1980, jamais une telle baisse n’avait été constatée : jusque-là, le volume n’avait jamais baissé de plus de 4 %.

Baisse en volume des achats alimentaires

Baisse en volume des achats alimentaires


Depuis 2022, la hausse des prix alimentaires (et autres produits du quotidien) a atteint environ 20 % contribuant ainsi t largement à l’envolée générale de l’inflation. Un phénomène global qui a amputé le pouvoir d’achat qui n’a pas été revalorisé d’autant.

En réponse à cette situation, les consommateurs ont modifié à la fois le volume de leurs achats et leur nature. La baisse de consommation apportèrent particuliers sur la viande, les poissons, les légumes et les fruits. La baisse globale en euro constant a diminué de plus de 15 %.

Cette hausse des prix de l’alimentaire avec évidemment davantage d’impact sur les revenus faibles où la part de l’alimentaire est proportionnellement beaucoup plus élevée que chez les autres ménages.

Cette réduction de la consommation à des causes d’origine conjoncturelle liées en particulier à l’inflation mais pourrait prendre des aspects plus structurels avec les modifications d’achat des consommateurs En dix-huit mois, le volume des dépenses (montant des dépenses à prix constants) a chuté de 17 % retombant à leur niveau de 2007, alors que la population augmentait de plus de 4 millions. Depuis 1980, jamais une telle baisse n’avait été constatée : jusque-là, le volume n’avait jamais baissé de plus de 4 %.

Prix alimentaires : nouvelles hausses à prévoir

Les prix alimentaires : nouvelles hausses à prévoir ( FAO)


En raison notamment de la situation en Ukraine et des conditions climatiques, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) fait état d’une hausse de 1,3% des prix alimentaires en juillet par rapport au mois de juin, sa deuxième et plus importante hausse de l’année.

L’indice FAO des prix des denrées alimentaires, qui reflète la variation des cours internationaux d’un panier de produits de base, montre une progression d’1,3% par rapport au mois de juin, sa deuxième et plus importante hausse de l’année. Cet indice de prix demeure néanmoins largement en dessous de son niveau d’il y a un an (-11,8%).

Principales denrées en hausse, les huiles végétales ont tiré ce rebond avec une augmentation de 12,1% sur un mois, après sept mois consécutifs de recul. D’autre facteurs ont tiré vers le haut à l’échelle mondiale les prix, en particulier les inquiétudes quant au rendement dans certains des principaux pays producteurs de palme, de soja et de colza pour la hausse des prix des huiles correspondantes.

Les cours du riz progressent également de +2,8% sur un mois, atteignant un plus haut, à prix courants, depuis douze ans. La FAO pointe ici les mesures de l’Inde, qui assure 40% du commerce mondial et a interdit dès le 21 juillet l’exportation de riz blanc non basmati pour protéger son approvisionnement et contenir la hausse des prix sur le marché intérieur. Cette décision « a amplifié encore la pression déjà exercée sur les prix par un approvisionnement saisonnier resserré et la demande » du marché asiatique, précise la FAO.

Inflation Produits alimentaires : l’attentisme du gouvernement

Inflation Produits alimentaires : l’attentisme du gouvernement

Après être repassée en juin sous la barre symbolique des 5% pour la première fois depuis avril 2022, l’inflation a ralenti de nouveau en juillet, s’établissant à 4,3%, selon une première estimation de l’Insee. Par contre dans l’alimentaire les prix demeurent à un très haut niveau et explique en grande partie le tassement de la consommation.

En cause, des industriels notamment qui ne répercutent pas la baisse des matières premières et n’entendent pas renégocier avec les distributeurs.

De son côté le gouvernement se montre très attentiste et mettant simplement d’échouer mais ne citant nullement à cette reprise des négociations. Pourtant l’inflation globale se nourrit beaucoup de cet envol des prix alimentaires qui ont évalué de 10 à 15 % officiellement d’après l’INSEE. Mais concrètement nombre de produits ont vu leur prix progresser de près de 20 %.

certes , les prix alimentaires se tassent mais à un très haut niveau pour le quatrième mois consécutif, aussi bien du côté des produits frais (+10,4% sur un an après +11,2%) que des autres produits alimentaires (+13% après +14,1%). Les produits manufacturés ont également renchéri moins rapidement qu’en juin, notamment grâce aux soldes d’été. Leur coût a progressé de 3,4% sur un an contre 4,2% le mois précédent.

À l’inverse, les prix des services accélèrent légèrement (+3,1% sur un an après +3%) en cette période de vacances scolaires, tandis que ceux du tabac restent supérieurs de 9,8% à ceux pratiqués en juillet 2022, un pourcentage identique à celui de juin. «Sur un mois, les prix à la consommation seraient stables en juillet 2023, après +0,2% en juin», explique l’Insee.

La guerre des prix continue entre industriels de l’alimentaire et distributeurs. Le gouvernement doit « demander aux industriels de manière beaucoup plus forte » de renégocier « l’ensemble des prix » à la baisse à partir de la rentrée, a réclamé lundi Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du Commerce et de la Distribution (FCD).

« Pour qu’il y ait des baisses de prix significatives à la rentrée, il faut que les industriels acceptent enfin de renégocier », a-t-il lancé sur BFM Business. « Le sujet aujourd’hui, c’est de faire en sorte que les baisses de matières premières se traduisent dans les baisses de prix : pour cela, il faut que le gouvernement demande aux industriels de manière beaucoup plus forte qu’aujourd’hui, de renégocier l’ensemble des prix à partir de la rentrée », a-t-il poursuivi.

Social-Alimentaires: Les prix toujours en hausse

Social-Alimentaires: Les prix toujours en hausse


Contrairement à ce qu’affirment les pouvoirs publics, les producteurs ou les distributeurs, il n’y a aucune baisse constatée concernant le prix des denrées alimentaires. Au contraire les prix augmentent toujours. Et l’histoire du panier type du gouvernement dont le coût serait en baisse constitue une nouvelle fumisterie. Malgré un ralentissement, l’inflation étant passée de 5,8% en juin 2022 à 4,5% en juin 2023, les ménages sont toujours touchés par une forte hausse des prix alimentaires. Devenue premier moteur de l’inflation en France, l’alimentation affiche toujours une hausse à deux chiffres, 13,6% sur un an en juin 2023.

Beurre, sucre, déodorant, biscuits… : depuis fin février, les tarifs des 31 produits du quotidien que nous avons analysés ont continué à flamber. Il faut aujourd’hui débourser 122 euros pour acheter ce qui coûtait seulement 100 euros, il y a un peu plus d’un an, et 115 euros en début d’année.

Si les tarifs des fruits et légumes baissent ou stagnent dans l’ensemble, c’est loin d’être le cas du lait ou du beurre avec respectivement une hausse en trois mois de 16,51 % et 11,17 %. LP/Olivier Arandel

Le poids des courses pèse encore lourd dans le budget des Français. Alors que l’inflation globale a légèrement ralenti en mai, selon les chiffres de l’Insee, à 5,1 % sur un an (après 5,9 % en avril), les prix dans les rayons peinent à entamer une franche dégringolade. L’inflation alimentaire est toujours très élevée, à 14,1 % sur un an, après une hausse de 15 % le mois précédent. Sur deux ans, les salaires auront donc perdu entre quatre et 5 %

La question des salaires en France risque d’occuper la conjoncture économique et politique à la rentrée car contrairement à d’autres pays la France n’a pas connu de négociations entre les partenaires sociaux sur la question centrale des revenus salariaux. Le gouvernement s’est borné à donner un petit coup de pouce au SMIC mais sans provoquer de rencontres entre les syndicats et le patronat. Conséquence ce sont les salariés qui en moyenne amortissent négativement l’inflation et permettent aussi parallèlement un accroissement des marges des entreprises. Mais un processus qui risque de plomber à terme le volume de la consommation et de la croissance.

Alimentaires: Les prix toujours en hausse

Alimentaires: Les prix toujours en hausse


Contrairement à ce qu’affirment les pouvoirs publics, les producteurs ou les distributeurs, il n’y a aucune baisse constatée concernant le prix des denrées alimentaires. Au contraire les prix augmentent toujours. Et l’histoire du panier type du gouvernement dont le coût serait en baisse constitue une nouvelle fumisterie. Malgré un ralentissement, l’inflation étant passée de 5,8% en juin 2022 à 4,5% en juin 2023, les ménages sont toujours touchés par une forte hausse des prix alimentaires. Devenue premier moteur de l’inflation en France, l’alimentation affiche toujours une hausse à deux chiffres, 13,6% sur un an en juin 2023.

Beurre, sucre, déodorant, biscuits… : depuis fin février, les tarifs des 31 produits du quotidien que nous avons analysés ont continué à flamber. Il faut aujourd’hui débourser 122 euros pour acheter ce qui coûtait seulement 100 euros, il y a un peu plus d’un an, et 115 euros en début d’année.

Si les tarifs des fruits et légumes baissent ou stagnent dans l’ensemble, c’est loin d’être le cas du lait ou du beurre avec respectivement une hausse en trois mois de 16,51 % et 11,17 %. LP/Olivier Arandel

Le poids des courses pèse encore lourd dans le budget des Français. Alors que l’inflation globale a légèrement ralenti en mai, selon les chiffres de l’Insee, à 5,1 % sur un an (après 5,9 % en avril), les prix dans les rayons peinent à entamer une franche dégringolade. L’inflation alimentaire est toujours très élevée, à 14,1 % sur un an, après une hausse de 15 % le mois précédent. Sur deux ans, les salaires auront donc perdu entre quatre et 5 %

La question des salaires en France risque d’occuper la conjoncture économique et politique à la rentrée car contrairement à d’autres pays la France n’a pas connu de négociations entre les partenaires sociaux sur la question centrale des revenus salariaux. Le gouvernement s’est borné à donner un petit coup de pouce au SMIC mais sans provoquer de rencontres entre les syndicats et le patronat. Conséquence ce sont les salariés qui en moyenne amortissent négativement l’inflation et permettent aussi parallèlement un accroissement des marges des entreprises. Mais un processus qui risque de plomber à terme le volume de la consommation et de la croissance.

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