Archive pour le Tag 'Algérie'

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Pétrole : L’Algérie asphyxiée par la baisse des prix

Pétrole : L’Algérie asphyxiée par la baisse des prix

 

Le pétrole qui a perdu la moitié de sa valeur depuis juin est en train asphyxier l’économie de certains producteurs très dépendants de cette ressource. C’est le  cas de l’Algérie qui demande à l’OPEP une réduction de la production. Mais ilyi a peu de chance pour que cet appel soit entendu.  L’Arabie saoudite a en effet décidé d’asphyxier les autres producteurs en particulier les Etats-Unis d’autres pays comme le Venezuela, l’Algérie, le Congo, le Venezuela  ou encore la Russie en les privant des profits nécessaires pour investir.  Or dans nombre de ays le seuil de rentabilité pour de nouveaux investissements tourne autour de 70 dollars. L’Arabie saoudite consciente de la diminution de réserves compte ainsi raréfier à terme la production pour faire remonter les prix. En attendant à court terme,  cela passe par l’asphyxie des investissements des pays concurrents comme l’Algérie par exemple. Seconde raison de la baisse, l’atonie de la demande mondiale. Une atonie liée aux risques de déflation qui émerge partout en Europe bien sût mais ailleurs et notamment en Chine. . « Avec la clôture sous les 60 dollars, on a franchi une nouvelle étape », a commenté James Williams, expert énergétique pour WTRG Economics.  Le ministre algérien de l’Energie a donc demandé à l’Opep d’intervenir pour corriger les déséquilibres en procédant à une coupe de sa production.  Le ministre algérien de l’Energie a demandé à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), dont son pays est membre, de réduire sa production pour enrayer la chute des cours, dans des propos cités dimanche par l’agence APS. « L’OPEP doit intervenir pour corriger les déséquilibres en procédant à une coupe de sa production afin de faire remonter les prix et de défendre les revenus de ses pays membres« , a déclaré Youcef Yousfi, dont le pays tire 95% de ses recettes extérieures de la vente de pétrole et de gaz. L’Arabie Saoudite, chef de file du cartel, et d’autres gros producteurs avaient prévenu la semaine dernière que l’OPEP ne réduirait pas sa production même si les prix du brut tombaient à 20 dollars le baril. Youcef Yousfi a expliqué que l’Algérie ne partageait pas cette prise de position des principaux producteurs, qui craignent notamment qu’une réduction par l’Opep de sa production profite aux pays producteurs non membres du cartel. Les cours du pétrole ont perdu plus de la moitié de leur valeur depuis la mi-juin, passant de 115 dollars le baril à 55 sous l’effet conjugué de l’abondance de l’offre, du renforcement du dollar et de la faiblesse de la demande dans un contexte de ralentissement de l’économie mondiale.

Un Français décapité en Algérie , des menaces dans une trentaine de pays

Un Français décapité en Algérie , des menaces dans une trentaine de pays

 

 

Après l’acte de barbarie contre une Français décapité en Algérie, le ministère des affaires étrangères demande aux français la plus grande prudence dans une trentaine de pays à risque : Le Mali, la Mauritanie, l’Ethiopie, le Burkina Faso, le Nigéria, le Kenya, Djibouti, le Sénégal, le Niger, le Tchad, le Soudan, le Yémen, le Qatar, Oman, le Liban, le Koweït, l’Irak, la Jordanie, les Emirats arabes unis, Israël, l’Egypte, l’Iran, le Bahreïn, la Tunisie, l’Algérie, le Maroc, la Turquie, la Syrie. D’autres informations sont disponibles sur le site du ministère des Affaires étrangères Le gouvernement a répondu aux menaces des djihadistes envers la France. Dans une brève allocution télévisée, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a lancé : «La France n’a pas peur». «Nous prenons aujourd’hui 100 % de précaution». Et d’ajouter : «La France est prête à empêcher les passages à l’acte même si le risque zéro n’existe pas [...] Ce n’est pas la première fois que la France est menacée par des terroristes [...] la France n’a pas peur car elle sait pouvoir compter sur la solidarité de tous les citoyens de France, quelles que soient leurs origines ou leur confession» et la «vigilance» des forces de l’ordre qui sont la «meilleure réponse», a-t-il insisté.  «Le dispositif Vigipirate, dans les dispositions actuelles qu’il contient», selon lui, «est aujourd’hui opérationnel et efficace. Depuis plusieurs mois déjà, nos forces de sécurité sont pleinement mobilisées afin de prévenir les risques liés à l’activité des groupes terroristes en Syrie et en Irak». Bernard Cazeneuve a rappelé qu’il y avait eu 110 interpellations de présumés djihadistes en France depuis le 1er janvier – dont 74 mises en examen – et que des filières de recrutement pour le djihad avaient été «démantelées». Selon le ministre, un peu plus de 900 Français seraient «impliqués» dans le djihad en Irak et en Syrie. Il a aussi mis en exergue son projet de loi antiterroriste adopté «très largement» par l’Assemblée nationale la semaine dernière, qui crée notamment une interdiction de sortie du territoire pour freiner les départs croissants de Français candidats au djihad en Syrie. «Les services de sécurité seront mieux armés», a-t-il soutenu.  Le Quai d’Orsay a de son côté appelé les Français résidant ou étant amenés à se déplacer dans une trentaine de pays «à la plus grande prudence» après les menaces du groupe Etat islamique visant les ressortissants occidentaux et notamment français, a-t-on appris lundi auprès du ministère français des Affaires étrangères. Le Quai d’Orsay a transmis cette consigne à ses ambassades « dans une trentaine de pays » qui l’ont répercutée auprès des Français y habitant ou en séjour, notamment au Maghreb, au Moyen-Orient et en Afrique, a-t-on ajouté de même source.  L’organisation Etat islamique a lancé lundi un appel à ses partisans à tuer des citoyens, notamment américains et français, des pays formant la coalition internationale mise en place pour combattre le groupe djihadiste en Irak et en Syrie. «Si vous pouvez tuer un incroyant américain ou européen – en particulier les méchants et sales Français – ou un Australien ou un Canadien, ou tout (…) citoyen des pays qui sont entrés dans une coalition contre l’État islamique, alors comptez sur Allah et tuez-le de n’importe quelle manière», a déclaré Abou Mohammed al-Adnani, le porte-parole de l’EI, dans un message publié en plusieurs langues. Les Etats-Unis et la France sont les deux pays qui ont jusqu’à présent mené des frappes aériennes en Irak sur des positions de l’EI, un groupe qui a déclaré en juillet un « califat » à cheval sur la Syrie et l’Irak, dont ils contrôlent de larges secteurs. Dans le même communiqué, l’EI engage aussi les militants islamistes du Sinaï à frapper les forces de sécurité égyptiennes, confirmant les inquiétudes exprimées par Le Caire sur une possible connexion entre ces groupes armés. «Placez des explosifs sur les routes. Attaquez leurs bases, faites irruption à leurs domiciles. Tranchez-leur la tête. Qu’ils ne se sentent nulle part en sécurité», déclare Abou Mohamed al Adnadi dans un communiqué diffusé sur Internet. Cet appel confirme les inquiétudes exprimées ces derniers temps par le pouvoir égyptien, qui redoute les répercussions de l’émergence des djihadistes de l’Etat islamique en Irak et en Syrie.

Algérie : un français enlevé par un groupe de l’Etat Islamique

Algérie : un français enlevé par un groupe de l’Etat Islamique

Première attaque de l’Etat islamique contre la France. A peine 24 heures après la déclaration de guerre et de barbarie contre la France et les français, un français a été enlevé en Algérie par  groupe lié aux djihadistes de l’Etat islamique (EI). D qui a diffusé le message suivant :  : « Nous, soldats du califat en Algérie, suivant les ordres de notre leader le calife Abou Bakr al Baghdadi, (…) donnons à (François) Hollande, président du criminel Etat français, 24 heures pour mettre fin aux hostilités contre l’Etat islamique, faute de quoi le destin de son ressortissant sera d’être exécuté. Pour sauver sa vie, vous devez annoncer officiellement la fin de vos opérations contre l’Etat islamique« .  Le ressortissant français enlevé dimanche en Algérie apparaît lundi dans une vidéo diffusée sur Internet, où il dit avoir été pris en otage par un groupe affilié à l’Etat islamique et demande à François Hollande de ne pas intervenir en Irak. Dans la soirée, Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, a confirmé l’authenticité de cette vidéo.  »Le ministère confirme malheureusement l’authenticité de la vidéo, comportant des images de Monsieur Hervé Gourdel, enlevé en Algérie dimanche« , indique Laurent Fabius. « Les menaces proférées sont extrêmement graves, et témoignent une fois encore de la cruauté extrême de ce mouvement Daesch [Etat islamique] et de tous ceux qui s’en réclament« , poursuit-il. « Tout est mis en œuvre pour obtenir la libération de notre compatriote mais il ne faut pas cacher que la situation est extrêmement critique« , ajoute le ministre.  Auparavant, le ministère des Affaires étrangères avait confirmé, dans un communiqué, l’enlèvement d’un ressortissant français : « Nous sommes en contact permanent avec les autorités algériennes, qui nous apportent leur coopération et leur plein soutien« . Dans un communiqué, l’Elysée a déclaré que François Hollande s’était « entretenu avec le Premier ministre d’Algérie, Abdelmalek Sellal« .Dans la vidéo, on peut voir l’otage, un guide de haute montagne originaire de Nice, assis entre deux hommes armés et masqués de foulard. Il décline son identité et dit avoir été enlevé par « un groupe armé commandé par Jund Al Khilifah« , connu sous le nom des Soldats du califat. « Ce groupe armé me demande de vous faire la demande de ne pas intervenir en Irak. Il me retient en otage. Je vous conjure monsieur le président de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour me sortir de ce mauvais pas« , dit-il encore. Laurent Fabius a répondu à cela lundi soir : « Un groupe terroriste ne peut pas infléchir la position de la France (…) Pas question de céder aussi peu que ce soit aux menaces d’un groupe terroriste« .

 

Crash Air Algérie : Hollande en a fait des tonnes !

Crasha Air Algérie : Hollande en a fait des tonnes !

 

Il était évidemment normal que la président s’exprime à propos de ce drame mais là il en vraiment faiat des tonnes. Hollande donne l’impression de sauter sur tout ce qui bouge y compris quand il s’agit de situation dramatique. Il s’agit en faiat d’occuper l’espace médiatique mais pour quoi faire ? Le pouvoir ne peut dans cette affaire que faire part de sa compassion et son champ d’action est très limité sinon nul. Hollande se transforme surtout en commentateur alors qu’on attend un acteur. Les français attendent de lui qu’il n’exprime pas seulement de la compassion sur les souffrances mais qu’il agisse et sur toutes les souffrances en particulier celle du chômage et de la misère. Critiqué sur cette présence excessive- voire- abusive  François Hollande veut se mettre en retrait. Une réunion a eu lieu à l’Élysée ce 28 juillet, la quatrième entre le Président et les ministres concernés par le crash, pour faire le point sur l’enquête et le rapatriement des corps. Mais cette fois-ci, le Président a décidé de ne pas s’exprimer. Ce silence n’est pas un hasard. L’Élysée tente de maîtriser et de réduire sa communication au maximum. François Hollande veut montrer qu’il se met en retrait et couper court aux critiques qui commencent à s’élever sur sa trop grande présence. Dans son entourage, ces attaques sont jugées « ridicules ». « François Hollande était le seul à avoir l’autorité nécessaire pour être à la manœuvre depuis jeudi », rappelle un de ses proches. Le chef de l’État cède sa place aux ministres concernés par le drame et pour la gestion des familles, reçues samedi 26 juillet. Depuis ce lundi matin, c’est le coordinateur des victimes qui assure le lien. Il sera désormais l’interlocuteur privilégié des proches de victimes, notamment en ce qui concerne les démarches administratives. François Hollande ne veut plus être en première ligne, pas même à propos de l’enquête. C’est au quai d’Orsay que l’on saura désormais comment avance le travail des gendarmes et des enquêteurs du Bureau d’études et d’analyses. Les boîtes noires, elles, arrivent à Paris, mais il faudra du temps pour qu’on sache décrypter les informations qu’elles contiennent.

Algérie- Election Bouteflika : élu dans un fauteuil….roulant !

Algérie Election  Bouteflika : élu dans un fauteuil….roulant !

Il ne marche pas, ne parle pas mais il devrait être élu dans un fauteuil…roulant. Le principal conseiller d’Abdelaziz Bouteflika a revendiqué la victoire du chef de l’Etat à l’élection présidentielle de jeudi en Algérie, dont les résultats officiels sont attendus dans la journée de vendredi. Au pouvoir depuis 15 ans mais physiquement diminué depuis son accident vasculaire cérébral du printemps 2013, le président algérien était à 77 ans le grand favori de l’élection face à une opposition divisée entre boycott et participation au scrutin. Totalement absent pendant la campagne électorale, Abdelaziz Bouteflika a voté dans un fauteuil roulant dans son bureau du quartier algérois d’El Biar, ne faisant aucune déclaration et serrant brièvement les mains de quelques sympathisants avant de repartir. « Notre candidat a gagné », a déclaré en fin de soirée à Reuters Abdelaziz Belkhadem, représentant personnel du chef de l’Etat. « Cela ne fait aucun doute, Bouteflika a remporté une victoire écrasante », a-t-il ajouté, sans plus de précision. Ali Benflis, le principal rival du président sortant, a rejeté par avance les résultats en dénonçant des fraudes, sans toutefois citer d’exemple. « Je ne reconnais pas ces résultats. Je condamne cette fraude », a déclaré peu après la fermeture des bureaux de vote l’ancien dirigeant du Front de libération nationale (FLN) et ancien Premier ministre. Les chefs de l’opposition estiment que la volonté du vétéran de la guerre de l’indépendance de se faire réélire pour un quatrième mandat est le dernier souffle de la vieille garde des « libérateurs » FLN et des généraux de l’armée algérienne qui se considèrent comme les gardiens de la stabilité et qui, pour la plupart, résistent au changement.

Après la blague de Hollande sur l’Algérie, celle de Sapin: « nous sommes en train de gagner la bataille de l’emploi »

Après la blague de Hollande sur l’Algérie, celle de Sapin: « nous sommes en train de gagner la bataille de l’emploi »

Une blague par jour et de mauvais goût. Hier celle de Hollande sur l’Algérie, aujourd’hui  celle de Sapin sur le chômage. » Nous sommes en train de gagner la bataille de l’emploi » ! Faut-il rire ou pleurer, les deux sans doute. D’autant que par contre il n’a pas voulu dire que l’inversion de la courbe du chômage aurait bien lieu en 2013. Conclusion on va gagner sur l’emploi mais pas sur le chômage ; Curieux comme raisonnement. Une plaisanterie sans doute si l’on sen tient aux très récentes prévisions de INSEE qui prévoit même une nouvelle détérioration en 2014. D’après Sapin, on sortira du brouillard vers mi 2014, une prévision sans doute juste cette fois car on peut espérer que le brouillard se fera rare en juillet ! Michel Sapin se veut donc prudent. Sur BFMTV et RMC ce lundi 23 décembre, le ministre du Travail n’a pas voulu affirmer clairement que l’inversion de la courbe du chômage allait être effective fin 2013. « La tendance actuelle, c’est l’inversion », a-t-il nuancé. « C’est une bataille que nous sommes en train de gagner ».  Il a rappelé qu’il y avait 30.000 nouveaux chômeurs chaque mois avant l’été, et que l’on est passé à 5.000 en novembre. Il y a eu davantage d’embauches que le mois précédent, a-t-il fait remarquer. Il a cependant concédé « qu’il y aura encore des mois avec des hausses ». Une nouvelle fois, il a dû défendre ses emplois aidés qui participent à la baisse du chômage. »Les emplois d’avenir, ce sont des temps complets et de la formation », a-t-il insisté. « Et mon objectif, c’est de l’emploi et du bon emploi », a-t-il répondu à ceux qui lui opposent les créations de petits jobs comme aux Etats-Unis.  Il a cependant reconnu que seule la reprise économique entraînerait la création d’emplois en nombre.  » Mi-2014, il y a aura une croissance suffisante pour créer des emplois ». Plus généralement, il a estimé que 2014 serait l’année de la sortie du « brouillard » pour les Français.

 

Algérie : Hollande joue au comique de mauvais goût

Algérie : Hollande joue au comique de mauvais goût

 

Comique, Hollande l’est sans le vouloir quand il affirme par exemple l’inversion du chômage mais il devient pathétique quand il s’essaye volontairement  à l’humour. L’humour c’est comme la politique, cela s’accommode rarement de l’amateurisme.  Une petite phrase sur le ton de la blague, prononcée le 16 décembre dernier devant le CRIF, le Conseil représentatif des institutions juives de France. Évoquant le voyage de Manuel Valls en Algérie, François Hollande précise que le ministre de l’Intérieur est rentré « sain et sauf » ajoutant : « Ce qui est déjà beaucoup. » Cette phrase, dite sur le ton de la plaisanterie, n’a pas fait rire l’Algérie qui s’indigne. Ainsi, le ministre des Affaires étrangères algérien Ramtane Lamamra a estimé que cette phrase était un « incident regrettable » et une « moins-value » pour les liens entre les deux pays. « Nous avions terminé l’année 2012 sur le succès éclatant de la visite d’État de M. François Hollande en Algérie. L’année 2013 n’est pas encore terminée, nous ne souhaitons pas la terminer sur une mauvaise note, et nous souhaitons donc que nous puissions trouver dans les jours qui nous séparent de la fin de l’année un moyen de tourner la page de cet incident regrettable« , a-t-il expliqué. La presse algérienne critique fortement le président français. Samedi encore, elle faisait la une des journaux arabophones El-Khabar, Echorouk et Ennahar. « Hollande se moque de l’Algérie devant les juifs ». Les sites d’information publient également les commentaires d’internautes remontés contre François Hollande. De son côté, le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’Homme (CNCPPDH, gouvernementale), Farouk Ksentini, a appelé M. Hollande à présenter des excuses pour ses propos « provocateurs à l’encontre de l’Algérie« . L’Élysée n’a pas souhaité réagir officiellement.

 

ArcelorMittal : nationalisation d’une filiale en Algérie

ArcelorMittal : nationalisation d’une filiale en Algérie

Réclamée à plusieurs reprises par des syndicats et certains partis politiques algériens, la nationalisation d’El Hadjar privatisé en 2001, n’est plus qu’une « affaire de jours », a annoncé samedi à l’AFP l’ancien secrétaire général du syndicat d’entreprise, Smain Kouadria.  Un pré-contrat a été signé cette semaine entre Arcelor, qui détient 70% des parts du complexe d’Annaba et Sider, son partenaire public algérien, a assuré M. Kouadria, qui a participé à l’élaboration de la feuille de route.   »Douze ans après sa privatisation, le complexe sidérurgique d’El Hadjar fait toujours face aux conséquences du sous-investissement, de la dégradation des installations et équipements, de la fermeture des sites de production essentiels », constate Abdelatif Rebah, économiste.  M. Kouadria renchérit : « C’est l’échec de la privatisation : aucun investissement, la réduction des effectifs et pas d’amélioration des conditions de travail ».  Le complexe, propriété de l’Etat algérien, avait été racheté à 70% en 2001 par l’indien Ispat, qui appartient au groupe Mittal.   »Lors de la signature de la privatisation le 18 octobre 2001, les effectifs étaient de 11.200, ils ne sont plus que 5.600 travailleurs », rappelle le syndicaliste devenu député.  La feuille de route, dont l’AFP a obtenu une copie et qui devrait être bientôt présentée au Conseil de participation de l’Etat (CPE), prévoit que Sider injecte 100 millions de dollars au capital et ArcelorMittal 56 millions de dollars.  Un plan de développement sera financé par l’apport de 700 millions de dollars d’une banque publique sur la base d’un échéancier et en fonction de la réalisation du plan 2014/2017, selon cette feuille de route.  Il y est précisé que le complexe devrait atteindre sa pleine capacité de production, 2,2 millions de tonnes d’acier, en 2017.   »Cette semaine, les deux parties ont renégocié pour porter la participation de Sider à 120 millions de dollars et celle d’Arcelor à 100 millions de dollars et arriver ainsi à 51/49 % avec la majorité pour la partie algérienne », a affirmé M. Kouadria.  Il a précisé que la somme prévue initialement dans la feuille de route a déjà été versée.  Pour l’économiste Abderrahmane Mebtoul, « à l’approche de l’élection présidentielle d’avril 2014 et avec les tensions sociales actuelles, le gouvernement n’est pas préoccupé par la rentabilité économique ».   »La reprise éventuelle par l’Etat algérien d’une fraction des parts d’Arcelor Mittal entre dans ce cadre d’apaisement social », a ajouté M. Mebtoul dans un entretien publié dans la presse algérienne.   »Arcelor Mittal, qui a empoché de substantiels profits du marché algérien des produits sidérurgiques, a exigé de l’argent frais des banques algériennes pour réaliser ce qui relève de ses affaires d’industriel », analyse M. Rebah, estimant que le groupe faisait « le chantage de l’enfant gâté qui menace de +rompre+ en cas de refus ».  L’Algérie importe pour 10 milliards de dollars de produits sidérurgiques chaque année, l’équivalent de 80% de ses besoins en acier.  Le complexe n’a produit que 600.000 tonnes d’acier en 2012, loin de l’objectif de 700.000 tonnes fixé initialement par le groupe.  En 2012, ArcelorMittal Annaba a essuyé des pertes de 33 millions de dollars et ses perspectives de redressement sont limitées, selon la feuille de route.  Cette contreperformance est d’autant plus dommageable qu’elle s’inscrit dans un contexte économique porteur et une demande très dynamique d’acier sur le marché algérien, lit-on dans ce document.  M. Rebah conclut que « le bilan (de cette privatisation) devrait être rendu public afin que tout le monde puisse juger de la nécessité salutaire de renationaliser ce qui fut jadis le fleuron de l’industrie algérienne ».

Algérie : au moins 70 morts.

Algérie : au moins 70 morts.

Le bilan par l’Algérie a tardé et il est encore provisoire. Pour l’instant environ 70 morts.  Les autorités algériennes ont annoncé, lundi à 14 heures, le bilan de l’attaque du site d’In Amenas en Algérie. Un bilan présenté comme toujours « provisoire » par le Premier ministre Abdelmalek Sellal.  Au total donc, trente-huit étrangers de huit nationalités différentes ont été tués lors de l’attaque et de la prise d’otages d’In Amenas, a annoncé lundi le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal. Parmi les étrangers dont la mort a été confirmée par leurs pays depuis mercredi figurent un Français, trois Américains selon le dernier chiffre du département d’Etat, deux Roumains, trois Britanniques et une personne résidant au Royaume-Uni. Sept autres sont toujours portés manquants, selon le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal. « De nombreux étrangers ont été abattus d’une balle dans la tête » par leurs ravisseurs, a assuré Abdelmalek Sellal lors d’une conférence de presse à Alger. Les terroristes qui ont attaqué mercredi le complexe gazier d’In Amenas sont venus du nord du Mali, a indiqué lundi à Alger le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal au cours d’une conférence de presse. Il a également précisé la nationalité de ces assaillants : algérienne, canadienne, égyptienne, tunisienne, malienne, et mauritanienne. Ils étaient tous membres du groupe de Mokhtar Belmokhtar, a-t-il ajouté. Parmi eux, 29 ont été tués et trois arrêtés.

Algérie : plus de 50 morts

Algérie : plus de 50 morts

Selon un bilan provisoire du ministère de l’Intérieur algérien , les forces spéciales qui avaient lancé jeudi leur opération ont pu « libérer 685 employés algériens et 107 étrangers ». Elles ont aussi abattu 32 ravisseurs, membres du groupe « Signataires par le sang » de l’Algérien Moktar Belmokhtar.  Outre les 21 otages morts durant leur capture, deux personnes -un Algérien et un Britannique- ont été tuées dans une attaque menée contre un bus transportant des employés du site par ce même groupe juste avant le début de la prise d’otages.  La nationalité des 21 morts n’a pas été précisée par le ministère. Parmi les otages figuraient des Occidentaux et des Asiatiques.  Selon la télévision publique algérienne, citant de « hauts responsables militaires », les preneurs d’otages étaient de « nationalité libyenne, néerlandaise, tunisienne, syrienne, égyptienne, malienne, yéménite et canadienne ».  Alors que des pays occidentaux se sont inquiétés de l’opération algérienne, le président français François Hollande a estimé que l’Algérie avait eu « les réponses » les « plus adaptées » car « il ne pouvait y avoir de négociation » avec les preneurs d’otages.  Samedi, le président américain Barack Obama, s’exprimant pour la première fois depuis le début de cette crise, a estimé que les « terroristes » islamistes étaient les responsables de la mort des otages.   »La responsabilité de cette tragédie revient aux terroristes qui en sont à l’origine, et les Etats-Unis condamnent leurs actions de la façon la plus forte », a estimé M. Obama.  Les ravisseurs avaient affirmé que leur prise d’otages avait été menée notamment en représailles à l’intervention militaire française au Mali qui a bénéficié d’un soutien logistique d’Alger.  L’assaut final, qui a mis fin à l’une des plus spectaculaires prises d’otages internationales des 10 dernières années, a été donné en milieu de matinée. « L’armée a abattu 11 terroristes et le groupe terroriste a assassiné sept otages étrangers », a précisé la télévision d’Etat.   Parmi les otages confirmés morts jusqu’à vendredi par leurs pays figurent notamment des ressortissants de France, des Etats-Unis, de Roumanie et de Grande-Bretagne.  Londres a indiqué que six Britanniques étaient morts ou portés disparus, alors que le groupe pétrolier norvégien Statoil, qui gère le site d’In Amenas avec le Britannique BP et l’Algérien Sonatrach, a fait état de cinq Norvégiens manquants.  Dix Japonais étaient toujours portés manquants plusieurs heures après l’assaut final, a annoncé dimanche leur employeur nippon. La chaîne américaine NBC a indiqué que le sort de deux Américains restait inconnu.  D’après des « sources jihadistes » citées par l’agence mauritanienne ANI, le commando était dirigé par Abdelrahmane, dit « le Nigérien », et était composé d’une quarantaine de personnes venues du Niger.  Selon ces sources, Belmokhtar proposait à Paris et Alger de négocier pour « l’arrêt de la guerre livrée par la France » au Mali. Il voulait aussi « échanger les otages américains » contre l’Egyptien Omar Abdel-Rahman et la Pakistanaise Aafia Siddiqui, emprisonnés aux Etats-Unis pour terrorisme.  Dans un message audio enregistré dès jeudi soir, et diffusé samedi par l’agence ANI, Abdelrahmane avait prévenu que les derniers otages seraient tués si l’armée algérienne s’approchait trop près du site.   »Certains otages sont encore vivants et ils sont retenus par certains de nos frères dans le site gazier », avait-il déclaré, selon une traduction du SITE, le centre américain de surveillance de sites islamistes. « Par Allah, on les fera exploser si l’armée algérienne se rapproche de nous ».

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Algérie : réplique violente à usage interne

Algérie : réplique violente à usage interne

Pourquoi une telle violence dans la réaction algérienne après la prise d’otages ? Pour des raisons économiques car le gaz procure des ressources essentielles à l’Algérie ; aussi pour des motifs de politique interne. Montrer aux islamistes que tout sera fait pour les exterminer quelque soient les conséquences. Les capitales étrangères n’ont donc pas été informées, ni associées ; elles ne le seront pas à l’avenir que cela plaise ou non. Si les islamistes du Mali constituent une menace pour la France, c’est un autre enjeu pour l’unité algérienne et son avenir économique.  Les terroristes n’ont pas attaqué n’importe quel site industriel. L’usine en question est au-dessus de « quatre gisements de gaz, soit 10% de la production algérienne (…) c’est monumental ! », rapportait sur BFMTV Paul Quilès, ancien ministre de la Défense et de l’Intérieur. Un gaz que l’Algérie possède en grande quantité, exporte vers de nombreux pays (et notamment la France)… et rapporte beaucoup d’argent.  Un point de vue partagé par Kader Abderrahim, spécialiste du Maghreb et de l’islamisme à l’IRIS, Maître de conférences à Sciences-po Paris, interrogé par BFMTV.com. « Cette attaque contre le centre gazier d’In Anemas touche à ce qui est un centre névralgique de l’Algérie, qui permet la puissance et la prospérité de l’Algérie », explique-t-il.  Or, « même dans les années 90, les groupes islamistes ne se sont jamais attaqués à aucun site gazier ou pétrolier. C’est la première fois qu’ils le font, et c’est aussi la première fois que des ressortissants occidentaux sont pris en otages en Algérie », ajoute-t-il. « Cela fait beaucoup de premières pour les autorités algériennes, qui avaient à coeur de monter que la fermeté ne s’était pas émoussées de leur côté ».   »Des sites comme ça il y en a d’autres et s’il n’y a pas l’exemplarité qui joue, les  Algériens, peuvent se retrouver dans la même situation », explique de son côté Christian Prouteau, fondateur du GIGN (les forces d’intervention françaises).

Mali : les islamistes prennent 40 otages en Algérie

Mali : les islamistes prennent 40 otages  en Algérie

Une quarantaine d’otages occidentaux étaient mercredi soir encore entre les mains d’un groupe islamiste armé qui a attaqué dans la nuit de mardi à mercredi la base de vie d’un site gazier d’In Amenas, à 1500 km au sud-est d’Alger, à la frontière avec la Libye. Les kidnappeurs ont annoncé à deux sites d’information mauritaniens détenir, entre autres, des Américains, des Français, des Britanniques et des Japonais travaillant pour le groupe Japan Gas Corp. Le ministère français des Affaires étrangères a activé une cellule de crise, mais le président français, François Hollande, a déclaré qu’il n’y avait pas de certitude concernant la présence de ressortissants français sur le site. Washington a en revanche confirmé que des Américains figuraient parmi les captifs.  D’après l’APS, l’agence de presse algérienne, deux étrangers, un Britannique et un Algérien, seraient décédés tandis que six autres auraient été blessés dans l’attaque. Le ministère britannique des Affaires étrangères a confirmé dans la nuit de mercredi à jeudi la mort de ce ressortissant britannique, la qualifiant de «meurtre de sang-froid». Sur les quelque 400 personnes retenues, dont 150 employés algériens de la société française CIS Catering (hôtellerie, logistique), des travailleurs algériens ont déjà été relâchés par petits groupes. Jointe par téléphone, une de ces personnes retenues par les djihadistes raconte avoir vu un expatrié «se faire tuer à bout portant» avant de préciser que tous les otages ne se trouvaient pas au même endroit. RTL affirme ce jeudi matin que la quasi-totalité du personnel algérien aurait été relâché dans la nuit par les islamistes. Les ravisseurs souhaiteraient se concentrer sur leurs otages occidentaux.

 

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