Archive pour le Tag 'Algérie'

Algérie : renvoie aussi deux diplomates algériens par la France

Algérie : renvoie aussi deux diplomates algériens par la France

La crise entre Alger et Paris s’approfondit encore après que l’Algérie ait expulsée 15 diplomates français. Effet boomerang immédiat: la France réexpédie à son tour en Algérie des diplomates de ce pays.

Les autorités algériennes avaient demandé, dimanche 11 mai, le «rapatriement immédiat» de quinze agents français envoyés en mission de renfort temporaire en Algérie. La France a répliqué ce mercredi matin.

Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a annoncé que Paris allait riposter à la décision «injustifiée et injustifiable» d’Alger de demander le «rapatriement immédiat» de quinze agents français.

Au-delà la France pourrait être amenée à suspendre l’accord bilatéral de 2013, signé entre la France et l’Algérie pour faciliter la circulation des personnels diplomatiques, consulaires, techniques et administratifs. La mesure avait déjà été envisagée par Gérald Darmanin en janvier. Puis à nouveau posée sur la table en mars par Bruno Retailleau, dans le cadre de la «riposte graduée» à l’encontre de l’Algérie, mais n’avait jamais été appliquée.

Algérie : 5000 migrants renvoyés au Niger

Algérie : 5000 migrants renvoyés au Niger

L’Algérie a refoulé depuis début avril vers le Niger voisin 4975 migrants Africains dont plus de la moitié sont des Nigériens, a annoncé jeudi 24 avril 2025 la télévision d’État du Niger, qui met en garde contre une «catastrophe» humanitaire.

En avril 2024, les autorités militaires au pouvoir à Niamey ont convoqué l’ambassadeur d’Algérie pour «protester» contre «le caractère violent» de ces opérations de rapatriement et de refoulement.

En 2024, plus de 31.000 migrants ont été expulsés d’Algérie vers le Niger voisin, selon l’ONG nigérienne Alarme Phone Sahara, qui évoque un chiffre record. En janvier 2025, 770 migrants nigériens, dont une soixantaine d’enfants, ont été expulsés de Libye, avait indiqué l’armée. En novembre 2023, le régime militaire nigérien a abrogé une loi de 2015 criminalisant le trafic des migrants.

. Depuis 2014, des migrants irréguliers nigériens mais aussi d’autres pays africains, dont des femmes et des mineurs, sont régulièrement refoulés d’Algérie, point de transit vers l’Europe.

En 2024, plus de 31.000 migrants ont été expulsés d’Algérie vers le Niger voisin, selon l’ONG nigérienne Alarme Phone Sahara, qui évoque un chiffre record. En janvier 2025, 770 migrants nigériens, dont une soixantaine d’enfants, ont été expulsés de Libye, avait indiqué l’armée. En novembre 2023, le régime militaire nigérien a abrogé une loi de 2015 criminalisant le trafic des migrants.

Algérie: la France réplique mollement

Algérie: la France réplique mollement

Indiscutablement la France a durci sa position dans le conflit qui l’oppose à l’Algérie. Mais la réponse est molle face à l’enjeu. En fait l’Algérie conteste la souveraineté juridique de la France sur des Algériens délinquants en France. La meilleure preuve étend le refus de l’Algérie de reprendre ses ressortissants expulsés de France (OQTF).

Derrière le conflit actuel se cache évidemment la position de la France en faveur du Maroc concernant l’annexion du Sahara occidental.
Il y a aussi une situation économique et sociale très tendue en Algérie avec notamment un taux de chômage au plus haut point et comme d’habitude pour masquer l’échec de sa politique, la junte au pouvoir (des civiles manœuvrées par les militaires ) jette un voile public en ressortant la vieille rente mémorielle de la colonisation.

Il faut cacher l’échec politique mais aussi sans doute tout autant le véritable pillage du pays par la clique au pouvoir alors que les ressources du pays sont importants notamment en matière de pétrole.

La France serait bien d’envisager en tout cas de menacer Alger de rompre tout lien diplomatique avec un pouvoir corrompu, incompétent et qui ne tient pas sa parole. Dans ce domaine aussi Macron louvoie et Bruno Retailleau est bien contraint de s’aligner.

L’Élysée a donc officialisé ce mardi 15 avril la riposte de Paris à l’expulsion de douze fonctionnaires français du ministère de l’Intérieur en poste en Algérie, une décision qui ciblait spécifiquement Bruno Retailleau. « La France procédera symétriquement à l’expulsion de douze agents servant dans le réseau consulaire et diplomatique algérien en France », ont indiqué les services d’Emmanuel Macron dans un communiqué. Le chef de l’État a aussi décidé de rappeler « pour consultations » l’ambassadeur de France à Alger, Stéphane Romatet.

Le communiqué exprime la « consternation » de la France à la suite des expulsions décidées par Alger, alors que les agents concernés ont quitté l’Algérie mardi en fin de journée, sous une pluie battante. « Cette décision qui méconnaît les règles élémentaires de nos procédures judiciaires est injustifiée et incompréhensible », pointe l’Élysée. Alger a pris cette mesure en réponse à la mise en examen et au placement en détention, vendredi, à Paris, de trois de ses ressortissants, dont un agent consulaire. Ils sont soupçonnés d’être impliqués dans l’enlèvement et la séquestration d’un influenceur opposant au régime algérien et exilé en France. Une décision prise dans le cadre d’une procédure judiciaire, indépendamment du pouvoir politique, insiste-t-on côté français.

Les autorités algériennes prennent la responsabilité d’une dégradation brutale de nos relations bilatérales

L’Élysée

« Les autorités algériennes prennent la responsabilité d’une dégradation brutale de nos relations bilatérales », avertit le communiqué de l’Élysée. « Dans ce contexte difficile, la France défendra ses intérêts et continuera d’exiger de l’Algérie qu’elle respecte pleinement ses obligations à son égard, s’agissant tout particulièrement de notre sécurité nationale et de la coopération en matière migratoire », poursuit la présidence. En réalité, tout porte à croire que les autorités algériennes seront encore plus réticentes à délivrer des laissez-passer consulaires, nécessaires à l’expulsion de ses ressortissants que la France souhaite éloigner.

« Nous avons agi par stricte réciprocité, le souhait est que nous en restions là, commente un acteur de la relation bilatérale à Paris. Il faut que les hostilités cessent. S’engager dans une nouvelle épreuve de force ne fera qu’aggraver la situation. » « L’intérêt même de la France et de l’Algérie est de reprendre le dialogue », insiste l’Élysée, alors que dans l’entourage d’Emmanuel Macron on attend désormais que les autorités algériennes fassent le premier pas vers une très hypothétique désescalade. « Le dialogue, toujours, mais pas à sens unique », a pour sa part plaidé mardi sur le réseau X le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.

Politique-Expulsion de 12 membres l’ambassade de France en Algérie

Politique-Expulsion de 12 membres l’ambassade de France en Algérie

L’expulsion de 12 membres de l’ambassade de France en Algérie est une riposte politique contre l’arrestation d’Algériens délinquants en France. Une nouvelle fois les relations entre les deux pays se tendent. L’occasion pour l’Algérie d’instrumentaliser la rente mémorielle de la colonisation et de cacher ainsi la situation interne très dégradée sur le plan économique, social et politique.

Après l’arrestation en France de trois hommes dont un agent consulaire, mis en examen «pour arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire suivie de libération avant le septième jour» et «association de malfaiteurs terroriste criminelle» envers l’influenceur algérien Amir Boukhors plus connu sous le nom de Amir DZ, le ministère algérien des Affaires étrangères a directement répliqué à la politique ministre de l’intérieur français, Retailleau.

Expulsion de 12 membres l’ambassade de France en Algérie

Expulsion de 12 membres l’ambassade de France en Algérie

L’expulsion de 12 membres de l’ambassade de France en Algérie est une riposte politique contre l’arrestation d’Algériens délinquants en France. Une nouvelle fois les relations entre les deux pays se tendent. L’occasion pour l’Algérie d’instrumentaliser la rente mémorielle de la colonisation et de cacher ainsi la situation interne très dégradée sur le plan économique, social et politique.

Après l’arrestation en France de trois hommes dont un agent consulaire, mis en examen «pour arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire suivie de libération avant le septième jour» et «association de malfaiteurs terroriste criminelle» envers l’influenceur algérien Amir Boukhors plus connu sous le nom de Amir DZ, le ministère algérien des Affaires étrangères a directement répliqué à la politique ministre de l’intérieur français, Retailleau.

Avec Algérie- Macron reprend le dialogue diplomatique

Avec Algérie- Macron reprend le dialogue diplomatique

Contrairement à Retailleau , Macron tente de régler par la diplomatie le différend concernant les OQTF refusés par l’Algérie. Le président algérien a de son côté confirmé que sur cette affaire seul le Président de la république française était son interlocuteur.

Dans un entretien avec des journalistes de médias publics, retransmis samedi soir à la télévision algérienne, le président Abdelmadjid Tebboune a qualifié la situation politique en France de « brouhaha », de « capharnaüm », et a tenu à l’isoler de sa relation avec Emmanuel Macron, « son unique point de repère » .

D’un certain point de vue le président algérien profite des contradictions internes du gouvernement.

Enfin il y a la question du Sud du Sahara occidental que le président algérien doit avaler après la prise de position de la France en faveur du Maroc.

Politique-France-Algérie : 67 % des Français soutiennent Retailleau

Politique-France-Algérie : 67 % des Français soutiennent Retailleau

Selon un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro, 67 % des Français estiment que le ministre de l’Intérieur a raison d’instaurer un rapport de force avec le pays dirigé par Abdelmadjid Tebboune.

Le conflit porte sur le refus maintenant systématique de l’Algérie d’accepter le retour des individus algériens dangereux (OQTF)

Il y a deux facteurs explicatifs dominants dans cet affrontement entre l’Algérie et la France. D’abord la rente mémorielle des autocrates algériens qui utilisent la haine de la France pour justifier le détournement des immenses richesses du pays qui laisse les Algériens dans une misère inadmissible.

Le second élément est géopolitique, il provient du fait que la France a reconnu la souveraineté du Maroc aux dépens de l’Algérie sur le Sahara occidental.

À souligner aussi la mauvaise soit scandaleuse de l’Algérie qui a emprisonné un intellectuel pour délit d’opinion avec menace de 10 ans de prison. Un homme de 80 ans par ailleurs très malade. Critique du pouvoir algérien, l’auteur de 80 ans est détenu dans le pays depuis novembre 2024 pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Le verdict est attendu pour le 27 mars.

L’écrivain franco-algérien, incarcéré en Algérie, est poursuivi en vertu de l’article 87 bis du code pénal, qui sanctionne « comme acte terroriste ou subversif tout acte visant la sûreté de l’Etat, l’intégrité du territoire, la stabilité et le fonctionnement normal des institutions ». Critique du pouvoir algérien, l’auteur du Serment des barbares et de 2084 : la fin du monde a été arrêté à l’aéroport d’Alger le 16 novembre.

France-Algérie : 67 % des Français soutiennent Retailleau

France-Algérie : 67 % des Français soutiennent Retailleau

Selon un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro, 67 % des Français estiment que le ministre de l’Intérieur a raison d’instaurer un rapport de force avec le pays dirigé par Abdelmadjid Tebboune.

Le conflit porte sur le refus maintenant systématique de l’Algérie d’accepter le retour des individus algériens dangereux (OQTF)

Il y a deux facteurs explicatifs dominants dans cet affrontement entre l’Algérie et la France. D’abord la rente mémorielle des autocrates algériens qui utilisent la haine de la France pour justifier le détournement des immenses richesses du pays qui laisse les Algériens dans une misère inadmissible.

Le second élément est géopolitique, il provient du fait que la France a reconnu la souveraineté du Maroc aux dépens de l’Algérie sur le Sahara occidental.

À souligner aussi la mauvaise soit scandaleuse de l’Algérie qui a emprisonné un intellectuel pour délit d’opinion avec menace de 10 ans de prison. Un homme de 80 ans par ailleurs très malade. Critique du pouvoir algérien, l’auteur de 80 ans est détenu dans le pays depuis novembre 2024 pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Le verdict est attendu pour le 27 mars.

L’écrivain franco-algérien, incarcéré en Algérie, est poursuivi en vertu de l’article 87 bis du code pénal, qui sanctionne « comme acte terroriste ou subversif tout acte visant la sûreté de l’Etat, l’intégrité du territoire, la stabilité et le fonctionnement normal des institutions ». Critique du pouvoir algérien, l’auteur du Serment des barbares et de 2084 : la fin du monde a été arrêté à l’aéroport d’Alger le 16 novembre.

Conflit France Algérie : pédale douce de Retailleau

Conflit France Algérie : pédale douce de Retailleau

En dépit du refus des autorités algériennes de prendre en compte la liste des individus algériens considérés comme dangereux et donc d’autoriser leur retour, le ministre de l’intérieur semble mettre la pédale douce. En effet il ne parle plus de démissionner ou de mettre fin à l’accord spécifique de 1994 qui règle les migrations entre la France et l’Algérie.

De toute évidence sur ce terrain il y a des divergences entre le ministre de l’intérieur, l’Élysée et même le premier ministre. Certains reprochent de l’intérieur de trop instrumentaliser cette affaire à des fins politiques. D’autres plus simplement préfèrent la voie diplomatique à l’affrontement public.

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a seulement promis ce lundi soir une «réponse graduée» après le rejet par Alger de la liste des individus algérien «dangereux» que la France veut expulser.

«À quoi s’attendait Retailleau ? Les Algériens ont très bien compris sa petite stratégie – se faire élire président des LR sur leur dos –, et elle ne cédera pas !»

En attendant de l’intérieur a annoncé à France Inter la «suspension des accords de 2007 pour l’exemption de visa aux détenteurs de passeports diplomatiques».

France Algérie : un pan sur le bec de Retailleau

France Algérie : un pan sur le bec de Retailleau

D’une certaine manière, le ministre de l’intérieur pour avoir trop instrumentalisé le retour des OQTF algériens et commis sans doute quelques erreurs diplomatiques et juridiques se trouve contraint de reculer. Y compris sur sa menace de démissionner. À trop parler le ministre de l’intérieur a dévalorisé un discours pourtant bien reçu par l’opinion publique.

Bruno Retailleau avait transmis à Alger, le 14 mars, une liste de ressortissants algériens à expulser en priorité du territoire national.

Paris vient de se faire claquer la porte au nez. L’Algérie a refusé lundi la liste de noms d’une soixantaine d’Algériens à expulser que la France lui a soumise il y a quelques jours. Une démarche qui est « rejetée sur la forme et le fond » par Alger, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. « Les autorités algériennes ont décidé de ne pas donner suite à la liste soumise par les autorités françaises » et les ont « invitées à suivre le canal d’usage , en l’occurrence celui établi entre les préfectures et les consulats », selon le communiqué. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a aussitôt annoncé la mise en place d’une « riposte graduée ». Première étape : la «suspension» annoncée de l’accord de 2007 qui exonère de visas les détenteurs algériens de passeports diplomatiques.

France Algérie : pédale douce de Retailleau

France Algérie : pédale douce de Retailleau

En dépit du refus des autorités algériennes de prendre en compte la liste des individus algériens considérés comme dangereux et donc d’autoriser leur retour, le ministre de l’intérieur semble mettre la pédale douce. En effet il ne parle plus de démissionner ou de mettre fin à l’accord spécifique de 1994 qui règle les migrations entre la France et l’Algérie.

De toute évidence sur ce terrain il y a des divergences entre le ministre de l’intérieur, l’Élysée et même le premier ministre. Certains reprochent de l’intérieur de trop instrumentaliser cette affaire à des fins politiques. D’autres plus simplement préfèrent la voie diplomatique à l’affrontement public.

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a seulement promis ce lundi soir une «réponse graduée» après le rejet par Alger de la liste des individus algérien «dangereux» que la France veut expulser.

«À quoi s’attendait Retailleau ? Les Algériens ont très bien compris sa petite stratégie – se faire élire président des LR sur leur dos –, et elle ne cédera pas !»

En attendant de l’intérieur a annoncé à France Inter la «suspension des accords de 2007 pour l’exemption de visa aux détenteurs de passeports diplomatiques».

Algérie : révision par la France de tous les accords

Algérie : révision par la France de tous les accords

Suite aux tensions avec l’Algérie notamment concernant les OQTF, la France va demander de «réexaminer tous les accords» entre les deux pays, annonce Bayrou

François Bayrou a annoncé mercredi 26 février avoir demandé un «audit interministériel» sur la «politique de délivrance des visas» par la France. Le premier ministre, s’exprimant devant la presse après un comité interministériel consacré au contrôle de l’immigration (CICI) réuni à Matignon, a indiqué avoir «signé (mardi) soir une lettre de mission» demandant cet audit aux inspections générales de la police et des Affaires étrangères. Il a également indiqué que la France allait «demander au gouvernement algérien que soit réexaminée la totalité des accords entre les deux pays».

Bayrou ajoute qu’«il est de la responsabilité du gouvernement français de dire que les refus de réadmission (des ressortissants algériens, NDLR) sont une atteinte directe aux accords que nous avons avec les autorités algériennes et que nous ne l’accepterons pas».

France Algérie–Retailleau pour la suppression de l’accord de 1968

France Algérie–Retailleau pour la suppression de l’accord de 1968

Le ministre de l’intérieur souhaite remettre en cause l’accord bilatéral sur l’immigration signé en  1968 sur la question de l’immigration. 

 

Le texte de 1968  établit un droit particulier pour les Algériens en matière d’immigration. Leur entrée est facilitée (sans qu’ils aient besoin de visa de long séjour), ils peuvent s’établir librement pour exercer une activité de commerçant ou une profession indépendante et accèdent plus rapidement que les ressortissants d’autres pays à la délivrance d’un titre de séjour de 10 ans.

La position du ministre de l’intérieur est notamment motivée par le refus d’Alger de reprendre ses ressortissants délinquants condamnés en France.

 

Algérie : la France doit riposter

Algérie : la France doit riposter

Le refus de l’Algérie de reprendre un influenceur algérien par ailleurs multirécidiviste ayant déjà été condamné à 11 ans de prison constitue une énième provocation du régime en vigueur à Alger. Il s’agit bien entendu notamment de la part de l’Algérie de protester contre la position de la France qui a considéré le Sahara occidental comme appartenant au Maroc. Mais il existe bien d’autres sujets de conflit notamment en matière d’immigration. L’Algérie a l’habitude de se servir de la martingale anti française pour dissimuler son régime antidémocratique et l’appropriation  des richesses du pays par des autocrates soutenus par les militaires. La France doit riposter d’après le ministre français des affaires étrangères.

En réalité l’Algérie est potentiellement très riche compte tenu notamment de ses ressources minières, du gaz et du pétrole. L’Algérie figure en tête en matière de richesse en Afrique en termes de  PIB. Le problème est l’utilisation de cette richesse pour une grande partie détournée et qui ne sert pas la modernisation économique du pays et encore moins le développement social. Pour preuve un salaire moyen de 250 € par exemple en décalage complet avec le montant du PIB ( Produit surtout des exportations).

Le discours antifrançais permet ainsi de masquer la responsabilité d’un régime qui gaspille et détourne la richesse du pays sans parler évidemment des atteintes à la démocratie.

Au lendemain du renvoi en France d’un influenceur algérien, le ministre des affaires étrangères s’est dit «stupéfait» que les autorités algériennes aient «refusé de reprendre un de leurs ressortissants».

La France n’aura pas «d’autre possibilité que de riposter» si «les Algériens continuent cette posture d’escalade», a déclaré vendredi le ministre français des Affaires étrangères, alors qu’un influenceur algérien expulsé vers l’Algérie jeudi a été renvoyé vers la France.

Trois Algériens et une Franco-algérienne ont été récemment interpellés pour avoir mis en ligne des contenus haineux envers la France, incitant notamment à «brûler vif, tuer et violer», tout en appelant à des actes violents, souvent à l’encontre d’opposants au régime algérien.

 

Immigration et Algérie : Attal pour la remise en cause de l’accord de 1968

Immigration et Algérie : Attal pour la remise en cause de l’accord de 1968

Gabriel Attal  dénonce les propos haineux et les appels à la violence lancés par certains influenceurs d’origine algérienne, et appelle à « une réponse ferme ».
L’ancien premier ministre accuse par ailleurs le pouvoir algérien de balayer « depuis plusieurs années… toutes nos mains tendues »  et de ne cesser « de tester notre pays ». Gabriel Attal évoque également l’arrestation en Algérie « de notre compatriote, Boualem Sansal », un écrivain qui « dénonçait les dérives de l’islamisme », jugeant que « ce n’est pas seulement Boualem Sansal qui est pris en otage, c’est la France ».« Dernière provocation en date : l’Algérie a décidé de renvoyer en France l’un des influenceurs que nous avions arrêté et renvoyé dans son pays », une « bravade » qui « doit être la dernière », lance-t-il. Le chef de file de Renaissance exige aujourd’hui que la France pose des limites et assume « le rapport de force…Car la France n’est pas n’importe quel pays : la France est une grande puissance et doit, comme toutes les grandes puissances, se faire respecter ».

Des mots qui sonnent comme un avertissement : « La France, on ne l’intimide pas. On la respecte et on ne la provoque pas sans conséquence ». Gabriel Attal voudrait que cessent « les stratégies de déstabilisation » envers la France, et parle d’un manque de « respect pour les ressortissants algériens vivant dans notre pays, qui, dans leur immense majorité, ne souhaitent que l’apaisement et sont pris en tenailles par les manipulations et les outrances des hiérarques d’Alger ».

« C’est une opportunité historique pour établir une relation normale », estime encore le macroniste, qui souhaite « ouvrir une nouvelle page dans nos relations avec l’Algérie, faite de respect mutuel », déclarant que « face au régime algérien, l’heure de la fermeté a sonné ».

La solution, pour Gabriel Attal, semble résider dans le démantèlement de l’accord franco-algérien de 1968. «
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