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EDF : alerte sur la situation financière

EDF : alerte sur la situation financière

 

Témoin De la situation catastrophique d’EDF, la baisse de l’action en bourse. Une action qui lors  de son introduction en bourse en 2005 valait 32 € et qui est passée sous la barre des 10 € ;  en cause, la baisse mondiale du prix de l’électricité et la sous-estimation de nombre de dépenses par l’électricien.-Cette dégringolade s’explique notamment par la défiance des investisseurs vis-à-vis des capacités de l’électricien à résister à un contexte de baisse des prix du marché d’une part et à faire face aux investissements colossaux qui l’attendent d’autre part. « La visibilité est tellement faible sur le montant total des coûts et des investissements à supporter dans les années à venir, dans un contexte de baisse des prix de gros de l’électricité, qu’il est impossible d’avoir une vue précise de la faculté de résistance du bilan de l’électricien », écrit dans une note le courtier Aurel BGC. Face à la crise financière dramatique d’EDF n’a donc pas d’autre solution que le prolongement des centrales actuelles ;  ce que viendrait de décider, la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal qui « accèderait » à la demande d’EDF visant à prolonger la durée de vie des centrales nucléaires françaises de 40 à 50 ans. Cette annonce fixée par un décret pluriannuel de l’énergie serait quasiment rédigée.   Du côté d’EDF, cette mesure était attendue alors que la société s’apprête à lancer un grand carénage. Cette opération devrait représenter un coût de 50 milliards d’euros sur dix ans selon EDF. La Cour des Comptes tablerait plutôt sur un coût de 100 milliards d’euros sur 15 ans. De toute manière la situation financière d’EDF est dramatique.  Récemment le patron d’EDF à ouvert la porte à de nouvelles modalités de financement du nucléaire. Et pour cause !  L’entreprise est sans doute au bord de la rupture financière en tout cas à moyen et long terme du coup ;  il faudra sans doute envisager pour les prochaines années une augmentation de l’ordre de 50 % du prix de l’électricité. D’une manière générale,  le coût de l’électricité d’origine nucléaire a été complètement sous-estimé en France comme dans le monde. Discrètement mais sûrement le patron d’EDF ouvre le débat pour un changement des modalités de financement des centrales nucléaires. Il faut dire que la situation financière d’EDF est intenable. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards (100 milliards pour la Cour des comptes)  pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle ; un site d’enfouissement qui va permettre de participer au démantèlement du parc nucléaire actuel. Un démantèlement dont le coût est fixé autour de 15 milliards et qui pourrait être plus proche de 100 milliards. On objectera que la question du démantèlement permettra à EDF (et a à Areva) d’acquérir un savoir-faire pour intervenir sur l’énorme marché du démantèlement des centrales le monde. Enfin il faudra faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. En clair EDF ne pourra  affronter  seule  ces défis même avec une augmentation régulière du prix de l’électricité  (il est prévu une augmentation moyenne de 2,5 % par an  pendant plusieurs années) ou par des seules suppressions d’effectifs. Ce que confirmait le patron d’EDF dans une interview du JDD.  « . En France, nos parts de marché reculent, donc on ne doit pas prendre de retard. Notre dette est élevée et nous devons faire des arbitrages sur nos activités futures. Nous n’avons plus les moyens de tout garder à l’étranger, ou de tout construire seuls »

 

Alerte sur les stocks de poisson en mer .

Alerte sur  stocks de poisson en mer

L’état des stocks de poissons en mer du Nord «ne s’améliore pas», notamment pour le cabillaud et le hareng, a annoncé samedi l’Ifremer, au vu des premiers résultats de la campagne annuelle d’évaluation. «La situation ne s’améliore pas pour la plupart des espèces principales (…) Il y a moins d’enthousiasme que l’an dernier», a expliqué à l’AFP Yves Vérin, chercheur à l’Ifremer et chef de mission de la campagne européenne IBTS d’évaluation des stocks de poissons en mer du Nord et en Manche. Ces indices, qui seront cumulés à d’autres observations, notamment les débarquements des pêcheurs professionnels, serviront de base aux décisions sur les mesures européennes de gestion des ressources halieutiques, en particulier les quotas de pêche définis chaque année en décembre. «Les indices sont inférieurs aux moyennes depuis plus de 20 ans», a-t-il ajouté, même si «les résultats doivent encore être affinés». Cette campagne est menée en parallèle par sept bateaux des pays riverains (France, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni, Allemagne, Danemark, Suède), dont le navire océanographique Thalassa vient de sillonner la mer du Nord et la Manche Orientale pendant un mois. Les échantillons prélevés permettent de calculer un indice d’abondance des principales espèces de poissons de cette zone: merlan, cabillaud, hareng et églefin. Les chercheurs calculent la proportion de juvéniles, les poissons de moins d’un an. «L’an dernier il y avait eu un petit sursaut sur le cabillaud. Mais cette année, la proportion de juvéniles est presque nulle. Le stock a du mal à se reconstituer en mer du Nord», explique le scientifique. Pour le hareng, première espèce pêchée en mer du Nord, l’indice est «très faible», alors que les résultats étaient très bons l’an dernier. Le score de l’églefin est «faible». Seul le merlan atteint un résultat «légèrement supérieur à l’an dernier, mais il reste dans la moyenne basse», selon M. Vérin.

Alerte sur l’économie mondiale (OCDE)

Alerte sur l’économie mondiale (OCDE)

Nouvelle alerte de l’OCDE sur l’économie mondiale avec une révision à la baisse des dernières prévisions. Pour preuve de cette baisse, la relative stagnation du commerce international qui traduit  le tassement de la demande mondiale partout. Un tassement constaté bien sûr en Chine et qui se manifeste par une diminution de la production industrielle mais un tassement constaté aussi dans les pays développés sans parler des pays  en développement privés d’une partie des ressources pétrolières et autres matières premières.  Pour résumer, le monde s’engage dans une croissance molle pour plusieurs années. C’est vrai partout en Chine, en Europe dans les pays en développement et même maintenant aux États-Unis et au Royaume-Uni. La crise sur les marchés financiers ne fait que rendre compte en anticipant cet affaiblissement économique général. On le sait pourtant les valeurs ne peuvent monter au ciel, or  ces dernières années surtout en 2015 les marchés financiers ont progressé bien au-delà des réalités économiques. Aujourd’hui on assiste donc un ajustement et à une énorme vague de prises de bénéfices. Les valeurs les plus touchées sont celles liées au pétrole, aux matières premières et aux industries liées. Mais les valeurs bancaires concernées dans le financement des activités évoquées précédemment sont forcément affectées compte tenu des risques liés à leur engagement (crédit et actifs douteux). Le commerce international est aussi grandement perturbé par la guerre des monnaies dans laquelle s’engagent les banques centrales. Du coup, les investisseurs ne savent plus dans quelle direction s’orienter : quitter le marché des actions et se rabattre sur des obligations qui ne rapportent pas grand-chose même rien du tout. Les regards convergent surtout vers la Chine, dont le ralentissement, avéré, inquiète. « L’hypothèse d’une fin de cycle se précise, augurant un risque croissant de chocs conjoncturels négatifs à moyen terme » prévient une note de Seeyond, une filiale de Natixis. Les valeurs bancaires font figure de victimes collatérales, parce qu’en première ligne en cas de crise économique. « Les investisseurs broient du noir, sans raison d’espérer à court terme », reconnaissent pour leur part les analystes de BCG. Du coup, c’est le « flight to quality », autrement dit… la débandade! Tout le monde quitte les  marchés actions pour se réfugier sur les obligations des pays considérés comme solides. Quitte, pour cela, à accepter une rémunération dérisoire. Au-delà des yo-yo boursiers l’OCDE s’inquiète surtout de la faiblesse du commerce,  faiblesse du commerce mondial, dont il a été prouvé à plusieurs reprises qu’il était corrélé à l’évolution de la croissance internationale. En 2015, les échanges internationaux n’ont progressé que de 2%, enregistrant de nombreux reculs dans les économies du G20. Au troisième trimestre 2015, aussi bien les importations (-0,8%) que les exportations (-0,9%) ont reculé dans les économies des 20 pays les plus riches de la planète, couronnant plusieurs mois de baisses successives. Les États-Unis comme l’Union Européenne à 28 ont enregistré un recul de leurs exportations et de leurs importations. Une baisse particulièrement prononcée pour les exportations américaines, en recul de 1% sur le troisième trimestre 2015. En Chine, si les exportations ont augmenté (+1,3%) pour la première fois en un an, les importations ont poursuivi leur tendance baissière (-1,2%) atteignant leur plus bas niveau depuis début 2011.

EDF : alerte financière

EDF : alerte financière

Une alerte financière vient d’être lancée par le comité central d’entreprise en raison de différents dérives en particulier de  l’endettement qui dépasse 40 milliards d’euros. La dégradation de la situation globale d’EDF s’est notamment traduite par un écroulement de la valeur de son action et par un retrait du CAC 40.  EDF devra faire face à des investissements essentiels dans les prochaines années » (maintenance en vue de la prolongation du parc nucléaire, développement des énergies renouvelables, etc.), et dans ce contexte, «  la situation financière est délicate. Pour la régler au moins partiellement EDF va réclamer des hausses significatives du prix de l’électricité pour le consommateur. EDF va demander à l’État l’Etat, qui détient 84,5% du capital et fixe les tarifs réglementés de l’électricité, un « rattrapage tarifaire », qui permette au groupe de « couvrir ses coûts ». Mais dans un contexte de d’inflation quasiment nulle de telles hausses risquent  d’être politiquement difficiles à gérer par le gouvernement. Du coup, les élus du comité central d’entreprise (CCE) de l’électricien ont déclenché « pour la première fois » un droit d’alerte devant la situation « économique et sociale préoccupante », selon un communiqué consulté par l’AFP. « Au regard de nombreux faits récents de nature à affecter de manière préoccupante la situation économique d’EDF SA », les élus du CCE, qui représentent les syndicats FNME-CGT, CFE-CGC, FCE-CFDT et FO Energie et Mines, ont décidé jeudi de déclencher cette procédure.  Ils « dénoncent unanimement et avec force toutes les manœuvres qui conduisent inéluctablement EDF dans une impasse industrielle, économique et sociale », et mandatent le secrétaire du CCE « pour mettre en œuvre par tous moyens, y compris judiciaires, le présent droit d’alerte économique et le poursuivre », selon le communiqué. Le CCE demande notamment à EDF de lui fournir des « explications circonstanciées » sur la baisse du cours de l’action - qui a chuté d’environ 40% depuis le début de l’année, et conduira EDF à sortir du CAC40 le 21 décembre -, les pertes de parts de marché dans le cadre de la disparition des tarifs réglementés pour les clients professionnels début 2016 et les pertes de clients sur le marché des particuliers (tarif bleu). Le CCE veut aussi des explications sur les conséquences de la mise en demeure de la Commission européenne relative aux concessions hydrauliques détenues par EDF, l’avancement du chantier du réacteur EPR de Flamanville, « les modalités de mise en œuvre du Grand Carénage » (maintenance lourde des centrales nucléaires françaises) ou les « modalités économiques » de la construction de deux EPR en Angleterre.  Les élus du CCE s’inquiètent de la « cohérence de la trajectoire financière d’EDF présentée avec l’ensemble des faits évoqués » mais aussi de leurs conséquences « sur la stratégie d’EDF.

(Avec Reuters)

Terrorisme : Alerte mondiale sur les déplacements (autorité américaines)

Terrorisme : Alerte mondiale sur les déplacements (autorité américaines)

 

 

 

L’avertissement des autorités américaines mérite d’être pris au sérieux. D’abord parce que les frappes de la coalition internationale en Syrie commencent à causer de sérieux dégâts à l’État islamique. Un État islamique qui pourrait être progressivement amené à se replier vers l’Irak. Pour se venger de ce recul , l’État islamique pourrait activer les cellules dormantes en Occident et provoquer des attentats de plus en plus spectaculaires. Les États-Unis ont donc lancé en début de semaine une alerte mondiale sur les risques de voyager pour leurs ressortissants partout sur le globe, en raison d’une hausse des « menaces terroristes ».  Le département d’Etat invoque dans un communiqué « des informations actuelles laissant penser que Daesh (le groupe État islamique), Al-Qaïda, Boko Haram et d’autres groupes terroristes continuent de planifier des attaques terroristes dans de multiples régions » et cite également de récents attentats perpétrés cette année « en France, au Nigeria, au Danemark, en Turquie et au Mali ». « Des autorités pensent qu’il existe toujours une probabilité pour qu’il y ait des attaques terroristes à mesure que des membres de l’EI/Daesh reviennent de Syrie et d’Irak« , met en garde la diplomatie américaine, en allusion aux combattants étrangers revenus dans leurs pays d’origine après s’être battus dans les rangs de l’organisation djihadiste. Le ministère américain des Affaires étrangères émet très fréquemment et très régulièrement des notices d’alertes, pays par pays, pour ses ressortissants installés ou voyageant à l’étranger, mais celle-ci est mondiale et revêt une dimension particulière compte tenu de la multiplication des attentats ces dernières semaines. D’éventuelles nouvelles « attaques pourraient survenir par un large éventail de tactiques, par le recours à des armes conventionnelles ou non conventionnelles et pouvant viser des intérêts publics ou privés », selon le département d’État. Washington ne rentre pas davantage dans les détails, tout en assurant « continuer de travailler étroitement avec nos alliés face à la menace que pose le terrorisme international« .

Un état d’alerte maximale est-t-il suffisant ?

 

 

10 000 personnes font l’objet d’une fiche S, comment les surveiller ? Sans parler de ceux qui n’ont pas été repérés. Pour l’ancien juge antiterroriste Marc Trévidic, les moyens sont « largement sous-dimensionnés ». L’augmentation des moyens est « ridicule » pour le judiciaire, a-t-il estimé sur BFM TV. S’il y plus de moyens pour le renseignement, cela permet la surveillance mais pas les arrestations, qui nécessitent des juges pour prouver que les suspects sont allés en Syrie, a-t-il souligné.  « Il faudrait largement le double » de moyens, a-t-il ajouté. « C’est les moyens qu’on met qui permettent d’arrêter les gens ».  Cette fois, François Hollande a annoncé la mobilisation de 1.500 militaires supplémentaires en Ile-de-France et a décrété l’état d’urgence pour l’ensemble du territoire, une première depuis 1961 et la guerre d’Algérie. Cette mesure permet aux autorités de restreindre la circulation des personnes et des véhicules, d’instaurer un couvre-feu et d’interdire de séjour dans un département toute personne cherchant à entraver l’action des pouvoirs publics. L’état d’urgence permet également aux préfets d’ordonner la fermeture provisoire de salles de spectacles, débits de boisson ou d’interdire la tenue de manifestations. Dans ce contexte, les manifestations sur la voie publique à Paris, dans les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne sont interdites jusqu’à jeudi prochain et le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a demandé à tous les préfets de faire de même en province.

Un état d’alerte maximale est-il suffisant ?

Un  état d’alerte maximale est-il suffisant ?

 

10 000 personnes font l’objet d’une fiche S, comment les surveiller ? Sans parler de ceux qui n’ont pas été repérés. Pour l’ancien juge antiterroriste Marc Trévidic, les moyens sont « largement sous-dimensionnés ». L’augmentation des moyens est « ridicule » pour le judiciaire, a-t-il estimé sur BFM TV. S’il y plus de moyens pour le renseignement, cela permet la surveillance mais pas les arrestations, qui nécessitent des juges pour prouver que les suspects sont allés en Syrie, a-t-il souligné.  « Il faudrait largement le double » de moyens, a-t-il ajouté. « C’est les moyens qu’on met qui permettent d’arrêter les gens ».  Cette fois, François Hollande a annoncé la mobilisation de 1.500 militaires supplémentaires en Ile-de-France et a décrété l’état d’urgence pour l’ensemble du territoire, une première depuis 1961 et la guerre d’Algérie. Cette mesure permet aux autorités de restreindre la circulation des personnes et des véhicules, d’instaurer un couvre-feu et d’interdire de séjour dans un département toute personne cherchant à entraver l’action des pouvoirs publics. L’état d’urgence permet également aux préfets d’ordonner la fermeture provisoire de salles de spectacles, débits de boisson ou d’interdire la tenue de manifestations. Dans ce contexte, les manifestations sur la voie publique à Paris, dans les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne sont interdites jusqu’à jeudi prochain et le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a demandé à tous les préfets de faire de même en province.

Paris : nouvelle alerte à la pollution

Paris : nouvelle alerte à la pollution

 

Nouvelle alerte à la pollution à Paris avec évidemment des conséquences sur la santé, plus généralement sur les équilibre environnementaux et humains.  La maire de Paris et le président de la région demandent à l’Etat de prendre, « dès maintenant », des mesures. Le préfet tient une réunion ce mercredi, pour éventuellement déclencher le seuil d’alerte – et réduire la vitesse de 20 km/h. Selon Airparif, l’organisme chargé de la surveillance de la qualité de l’air en région parisienne, le niveau d’information sera atteint ce mercredi. Sans attendre, Anne Hidalgo et Jean-Pierre Huchon, respectivement maire de Paris et président du conseil régional d’Ile-de-France, ont demandé mardi à l’Etat de « planifier dès maintenant » les mesures à prendre pour faire diminuer les niveaux de pollution. Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, a demandé au préfet de réunir les élus de la région ce mercredi, et d’être « prêt à déclencher le seuil d’alerte ». Qui prévoit une réduction de la vitesse de 20 km/h, l’interdiction de l’épandage, de la pulvérisation d’engrais, la réduction de la pollution industrielle… Bref, il n’est pas question pour l’heure de circulation alternée, mais cela « peut faire partie des discussions » du jour, a ajouté la ministre. Car la décision d’une telle mesure d’urgence revient aux services de l’Etat, et pas aux élus locaux…Un mesure d’urgence qui se justifie d’abord par ses conséquences sur la santé. Car cette pollution favorise le réchauffement climatique  qui  a tout d’abord un impact direct sur les populations vulnérables: les personnes âgées, les jeunes enfants et les individus en situation précaire. Selon le rapport, le nombre de morts augmente dès que la température moyenne dépasse les 25°C. Le réchauffement favoriserait aussi l’apparition de phénomènes extrêmes, en particulier des canicules, et ferait des ravages dans une population toujours plus vieillissante. Enfin le rayonnement solaire provoquerait aussi, par sa composante UV, l’apparition de cancers ou de mélanomes cutanés: ceux-ci ont augmenté de 45 % chez les hommes et de 19% chez les femmes entre 1990 et 2010. Les maladies infectieuses pourraient avoir des dynamiques inédites et atteindre de nouvelles régions. En effet, «les changements climatiques peuvent modifier et rendre imprévisibles les évolutions d’espèces microbiennes» et ainsi avoir «des effets directs et immédiats sur le paysage infectieux auquel est confrontée notre espèce», prévient l’étude. Le moustique vecteur de la dengue Aedes albopictus est par exemple présent dans le sud-est de la France depuis 2010. Si son implantation est le fruit de l’intensification des échanges internationaux et de l’usage massif d’antibactériens induisant des résistances accrues, le réchauffement climatique y a aussi contribué, estime le Haut conseil de la santé publique. Mais certains dangers sanitaires sont aussi imprévisibles. Le rapport recommande de ne pas «réduire les conséquences du changement climatique à des relations simples de cause à effet». En effet, le réchauffement augmente les risques d’incendie et de submersion/inondation des littoraux très concentrés en population, et selon le rapport, il faudrait «dès à présent envisager certaines relocalisations».

Les Etats-Unis lancent une alerte sur l’état de l’économie en Europe.

Les Etats-Unis lancent une alerte sur l’état de l’économie en Europe.

 

 Ils suggèrent que l’Europe articule politique monétaire, politique budgétaire et réformes structurelles. « Le monde ne peut pas se permettre une décennie perdue en Europe (…). Des actions déterminées des autorités nationales et des autres institutions européennes sont nécessaires pour réduire le risque que la région ne s’enfonce dans un déclin plus profond », a déclaré . secrétaire américain au Trésor Jacob Lew. A quelques jours d’un sommet des grandes puissances du G20 en Australie, M. Lew estime que le « statu quo en Europe » n’a pas permis d’atteindre les objectifs de croissance « forte » et « durable » définis par la communauté internationale début 2014. En février, les pays industrialisés et émergents du G20 s’étaient fixé l’objectif de doper la richesse mondiale de 2% dans les cinq prochaines années. Alors que l’Europe montre de nouveaux signes de ralentissement, le secrétaire au Trésor américain estime que la Banque centrale européenne (BCE) ne peut « à elle seule » garantir le retour à une croissance robuste. « Ainsi que le suggèrent les récentes données économiques, (l’action de la BCE, ndlr) à elle seule a montré qu’elle ne suffisait pas à assurer le retour à une croissance saine », a déclaré M. Lew dans un discours prononcé à Seattle (nord-ouest des Etats-Unis). Il souligne qu’en zone euro, la demande intérieure demeure inférieure de 4 points de pourcentage à son niveau d’avant la crise financière de 2008-2009. Le responsable américain prône en Europe « une approche globale » conjuguant le soutien de politiques monétaire mais aussi budgétaire et structurelle. « Dans des pays comme l’Italie, qui est structurellement moins compétitive, et la France, dont les rigidités du marché de l’emploi entre autres restreignent la croissance, les politiques doivent accélérer les réformes structurelles », a affirmé M. Lew. Plus généralement, il regrette le poids de « l’austérité » budgétaire en Europe. Parallèlement, les Etats-Unis ne peuvent pas « compenser » la faible croissance dans les principales puissances économiques, en Europe mais également au Japon, a-t-il mis en garde. « L’économie mondiale (…) ne peut attendre des Etats-Unis qu’ils progressent suffisamment pour compenser la faible croissance dans les principales économies mondiales », a encore dit M. Lew signalant que les Etats-Unis ont créé davantage d’emplois depuis la crise financière « que l’Europe et le Japon réunis ». Evoquant les politiques de change et sans nommer précisément de pays, M. Lew a appelé à ne pas utiliser les monnaies pour doper la demande extérieure et la croissance. « Les pays doivent tenir leurs engagements réalisés dans le cadre de groupes multilatéraux comme le FMI ou le G20 » quant à l’évolution de leur taux de change, a-t-il insisté. La Chine est souvent accusée par Washington de sous-évaluer artificiellement sa monnaie pour améliorer la compétitivité de ses exportations. Enfin, M. Lew a appelé le Congrès américain, qui bloque la réforme des quote-parts et de la gouvernance du Fonds monétaire international (FMI) depuis deux ans, à voter ce texte au plus tôt. « Il est urgent que le Congrès agisse dans les semaines qui viennent », a-t-il déclaré. (source AFP)

Actu-économie, politique, société: pages les plus lues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fronde sociale : alerte des préfets

 

Fronde sociale : alerte des préfets

 

 «Partout sur le territoire, les préfets dressent le même constat d’une société en proie à la crispation, à l’exaspération et à la colère», révèle une  note de synthèse des rapports des préfets du 25 octobre. Sur la fiscalité, les préfets évoquent le caractère «fédérateur» de la «contestation de l’action gouvernementale» auprès des professionnels et des particuliers. «Lorsque les uns dénoncent la “volatilité et la lourdeur des règles fiscales qui freinent le développement des entreprises”, les autres remettent en cause la légitimité de l’impôt», exposent les auteurs du document, citant notamment sept départements, de la Haute-Savoie à la Loire-Atlantique, le propre fief de Jean-Marc Ayrault. «Sur le front de l’emploi, l’embellie estivale a été de courte durée», risquent encore les préfets, à rebours du discours gouvernemental. Mais ces représentants d’une vieille institution mise en place par Napoléon sont là pour dire la vérité. Ils décrivent ainsi, face aux «annonces successives de liquidations judiciaires et de plans sociaux (qui) marquent chaque jour de nouveaux esprits», le «climat douloureux» et même «un sentiment d’accablement». Et de poursuivre: «D’ores et déjà, ce mélange de mécontentement latent et de résignation s’exprime de façon éruptive à travers une succession d’accès de colère soudains, presque spontanés, et non au sein de mouvements sociaux structurés.» Comme le constatent visiblement les préfets du Calvados, de la Lozère ou de l’Orne. Selon cette synthèse, «de plus en plus, les revendications sont portées en dehors du cadre syndical, à travers des actions plus radicales: grèves de la faim, blocages de longue durée, dégradations et menaces de perturbation de grandes manifestations culturelles ou sportives ont pris le pas sur les défilés en ville.» Les préfets de Paris et Rouen insistent sur cette évolution. À lire tout ce qui remonte place Beauvau, «la situation sociale laisse peu de place à l’optimisme», disent les préfets. Dans la deuxième partie de leur rapport secret aux plus hautes instances du pays, ils déclarent que «la journée nationale d’action du 22 octobre contre l’écotaxe a démontré que le mécontentement ne se limitait pas à la Bretagne». Ils citent alors 23 départements, de l’Ain à la Somme, où «agriculteurs, entrepreneurs, professionnels du bâtiment, transporteurs, tous sont mobilisés pour faire part de leur inquiétude quant à l’entrée en vigueur, le 1er janvier 2014, de l’écotaxe poids lourds.» Leur analyse économique est limpide: «Partout sur le territoire, les arguments développés étaient sensiblement les mêmes. Le principal sujet de préoccupation est le renchérissement des coûts de production, notamment dans l’agroalimentaire.» Les préfets du Cantal, du Loir-et-Cher et du Puy-de-Dôme font remonter que «les produits français seraient taxés plusieurs fois lors du circuit de transformation, contrairement aux produits d’importation déjà transformés».

Al-Qaïda : alerte mondiale au terrorisme

Al-Qaïda : alerte mondiale au terrorisme

 

Craintes contre les intérêts occidentaux dans nombre de pays musulmans mais aussi ailleurs. Une alerte mondiale a été lancée et beaucoup d’ambassades fermées.  Alerte d’Interpol, fermeture des ambassades américaines dans les pays musulmans, Paris, Berlin et Londres qui en font de même au Yémen: les pays occidentaux redoutent des attentats d’Al-Qaïda, redoublant de prudence au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Le Canada a décidé de son côté de fermer préventivement dimanche sa représentation diplomatique à Dacca, au Bangladesh.  A la veille de la fermeture temporaire des ambassades américaines dans le monde arabe, en Israël ainsi qu’en Afghanistan et au Bangladesh, une réunion au sommet consacrée aux menaces terroristes d’Al-Qaïda s’est tenue samedi à la Maison Blanche.  Présidée par la conseillère pour la Sécurité nationale Susan Rice, cette réunion s’est déroulée en présence du secrétaire d’Etat John Kerry, du secrétaire à la Défense Chuck Hagel et de la secrétaire à la Sécurité intérieure Janet Napolitano. Y assistaient également les chefs de la CIA, du FBI et de l’Agence de sécurité nationale (NSA), ainsi que l’ambassadrice des Etats-Unis aux Nations unies.  Le président Barack Obama a ordonné dès vendredi soir de prendre « toutes les mesures nécessaires pour protéger les Américains ».  Le département d’Etat a annoncé la fermeture dimanche, jour ouvré dans la plupart des pays musulmans, de ses ambassades dans 22 pays, en réaction aux menaces d’attentats.  Ces représentations diplomatiques sont situées en Israël, dans le monde arabe, ainsi qu’en Afghanistan et au Bangladesh.  Le département d’Etat avait diffusé plus tôt un avis de prudence à l’attention de tous ses ressortissants dans le monde: des attentats sont possibles « particulièrement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord », et Washington a insisté également sur « la péninsule Arabique ».  Peu après les Etats-Unis, Interpol a lancé samedi une alerte globale de sécurité invitant à la plus grande vigilance tous les pays membres de l’organisation de coopération policière face à la menace d’Al-Qaïda.  Interpol a décidé de lancer son alerte « après une série d’évasions de prison dans neuf pays membres, parmi lesquels l’Irak, la Libye et le Pakistan », a annoncé dans un communiqué l’organisation internationale basée à Lyon (centre-est de la France).  Interpol rappelle que le mois d’août est une date anniversaire liée à plusieurs « violentes attaques terroristes » en Inde, Russie et Indonésie.   »Cette semaine marque aussi le 15e anniversaire des attentats contre l’ambassade des Etats-Unis à Naïrobi au Kenya et Dar es Salam en Tanzanie lors desquels 200 personnes, majoritairement africaines, avaient été tuées, et 4.000 blessées », a notamment souligné Interpol.  Le 7 août 1998, à Nairobi et à Dar es Salam, deux attentats à 10 minutes d?intervalle avaient frappé les intérêts américains.  Une menace est au moins concrète: dans un enregistrement audio posté sur des forums jihadistes, le chef d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, accuse les Etats-Unis d’avoir « comploté » avec l’armée égyptienne et la minorité chrétienne copte pour faire destituer le président islamiste égyptien Mohamed Morsi il y a un mois.  Les menaces d’attentats d’Al-Qaïda visent l’ensemble des intérêts occidentaux, a prévenu un haut responsable américain. Elles sont « plus spécifiques » que ce qu’il avait pu y avoir jusqu’à présent, a déclaré à la chaîne de télévision ABC le chef d’état-major américain, le général Martin Dempsey.  La cible exacte n’est pas connue, mais « l’intention est claire. L’idée est d’attaquer les intérêts occidentaux, pas seulement américains », a-t-il déclaré dans cette interview à l’émission « This Week ».  Trois des principaux pays de l’Union européenne, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France, ont annoncé à quelques heures d’intervalle la fermeture dimanche et lundi de leur ambassade à Sanaa au Yémen, pays considéré comme l’un des bastions d’Al-Qaïda.  Ottawa a estimé de son côté que le risque le plus élevé concernait sa représentation diplomatique à Dacca, sans donner d’autres détails.  La fermeture de l’ambassade de France pourrait durer « plusieurs jours », a précisé le président français François Hollande: « Nous sommes informés directement et indirectement de menaces qui concerneraient nos implantations à l’étranger voire nos ressortissants, menaces venant d’Al-Qaïda ».  M. Hollande a appelé les quelque 600 ressortissants français au Yémen « de prendre les plus grandes précautions dans leurs déplacements sur le territoire ».  Samedi, un attentat suicide à la voiture piégée visant un consulat indien dans l’est de l’Afghanistan, près de la frontière pakistanaise, a fait au moins neuf morts et une vingtaine de blessés.

 

Alerte sur le bilan des banques centrales ( BRI)

Alerte sur le bilan des banques centrales ( BRI)

 

Depuis le début de la crise financière, les banques centrales ont été contraintes de trouver des solutions pour assouplir leurs politiques monétaires, en abaissant leurs taux d’intérêt directeurs et en alourdissant considérablement leurs bilans, a fait valoir l’institution basée à Bâle, en Suisse, à l’occasion de la publication de son rapport annuel.  Mais les banques centrales n’ont pas vocation à résoudre les problèmes structurels qui font obstacle au retour d’une croissance économique forte et durable, a insisté l’institution considérée comme la banque centrale des banques centrales.   »La politique accommodante des banques centrales durant la phase de reprise n’a, en vérité, octroyé qu’une période de répit », a déclaré Stephen Ceccheti, responsable de la division économique et monétaire de la BRI, lors d’une conférence téléphonique.   »Mais ce temps doit être utilisé avec discernement », a-t-il ajouté, d’autant que le rapport entre le coût et les bénéfices de ces mesures se dégrade.  Dans son rapport annuel, la BRI a fait valoir que les bilans des banques centrales ont pratiquement triplé par rapport à leur niveau d’avant la crise et continuent de grimper.  Ce sursis doit être utilisé par les gouvernements pour engager des réformes, a martelé Stephen Ceccheti. Bien que quelques efforts aient été consentis, les progrès ont été lents et épars, a-t-il estimé, regrettant que les taux d’intérêt durablement bas aient surtout abouti à retarder le désendettement du secteur privé, et permis aux gouvernements de financer leurs déficits et remettre à plus tard les réformes nécessaires.   »Malheureusement, le stimulus monétaire à lui seul ne peut pas ramener les économies sur la voie d’une croissance robuste et autonome puisque les racines des problème empêchant une telle croissance ne sont pas monétaires », a-t-il affirmé.

 

Zone euro : alertes sur la France, l’Espagne et l’Italie

Zone euro : alertes sur la France, l’Espagne et l’Italie

 

 Dans son deuxième examen approfondi des déséquilibres macroéconomiques de 13 pays de l’Union européenne, l’exécutif européen s’est inquiété de la France et de l’Italie, tout en incluant l’Espagne et la Slovénie parmi les pays pouvant être mis à l’amende s’ils ne rectifient pas le tir. Ce système d’alertes appelé procédure des déséquilibres macroéconomiques vise à circonscrire les problèmes individuels et à empêcher un effet de contagion. Il a été mis sur pied après les crises de la dette en Grèce, en Irlande et au Portugal. La procédure peut déboucher sur une amende représentant 0,1% du PIB à l’encontre d’un pays prévenu de déséquilibres macroéconomiques excessifs, mais qui n’a pas suivi les recommandations qui lui ont été adressées pour y remédier. « En Espagne et en Slovénie, les déséquilibres peuvent être considérés comme excessifs », écrit la Commission, mentionnant des déficits et des dettes élevés et des déséquilibres structurels du système bancaire et du marché de l’emploi. Les deux pays doivent à présent faire savoir à la CE d’ici la fin avril de quelle manière ils comptent s’attaquer aux problèmes mentionnés et cette dernière émettra des recommandations à leur adresse fin mai. Peut-être encore plus inquiétants sont les signes de déséquilibres en France et en Italie, les deuxième et troisième économies de la zone euro, même s’ils ne sont pas « excessifs ». Si ces problèmes s’aggravent, cela voudrait dire que quasiment aucune économie de l’Union européenne, à l’exception peut-être de l’Allemagne, n’est à l’abri de la crise de la dette et que les coûts d’emprunt dans l’ensemble de la région pourraient augmenter pour refléter ce risque.  

 

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