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Aspirine : alerte sur la prise quotidienne

Aspirine : alerte sur la prise quotidienne

La prise quotidienne d’aspirine pour réduire le risque de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral (AVC) ne doit plus être recommandée aux Etats-Unis pour les personnes de 60 ans et plus, a estimé mardi un panel d’experts américains.

Depuis 2016, les experts de l’U.S. Preventive Services Task Force, dont les recommandations sont très suivies, conseillaient l’aspirine pour les quinquagénaires ayant un risque évalué de 10% de crise cardiaque ou d’AVC dans les dix années suivantes. Cependant les experts ont toutefois estimé que ces bénéfices n’étaient pas suffisants pour, chez les plus âgés, contrebalancer le risque accru d’hémorragie, notamment dans le cerveau ou les intestins.

Alerte sur le lien biodiversité et santé

Alerte sur le lien biodiversité et santé

Des responsables d’institutions et d’ONG imaginent  ce que pourrait  apporter le Congrès Mondial de la nature de l’UICN, qui a lieu du 3 au 11 septembre à Marseille .

Tribune

 

« Projetons-nous en 2030 : alors que depuis des décennies l’état de la biodiversité ne cessait de se dégrader dans le monde, les décisions fortes et historiques prises lors du Congrès mondial de la nature de l’UICN, du 3 au 11 septembre 2021 à Marseille, ont permis de stopper l’érosion de la biodiversité et même commencer à rétablir son état. Nous n’avons plus déploré d’extinction d’espèces et les effectifs de celles qui étaient menacées se reconstituent progressivement. C’est le cas des mammifères marins, dont 1 espèce sur 4 était menacée en 2021, selon la liste rouge de l’UICN et alors que plus de 2 300 dauphins et phoques s’échouaient chaque année sur les côtes françaises.

Nous avons investi dans la protection et la restauration des écosystèmes en reconnaissant le rôle indispensable qu’ils jouent pour le maintien de la vie sur Terre et tous les services qu’ils apportent à nos sociétés. Nos vieilles forêts d’Europe, qui ne représentaient que 1% de la superficie forestière européenne, ont été strictement protégées. Et alors que plus de la moitié des mangroves avaient disparu dans le monde, de nombreuses initiatives ont commencé à les restaurer. La planète est maintenant couverte par plus de 30% d’aires protégées sur terre et en mer contre respectivement 15,7% et 7,7% en 2021. Nous en avons créé de nouvelles sur des sites importants pour la biodiversité et pour le patrimoine géologique, et nous avons renforcé le niveau de protection pour s’assurer que nos activités n’y dégradent pas la nature. Nous les gérons quasiment toutes maintenant de façon efficace selon le standard mondial de la Liste verte de l’UICN.

En déployant les solutions fondées sur la nature proposées par l’UICN, nous avons efficacement contribué à limiter les effets du changement climatique. Grâce à la nature, notre alliée pour le climat, nous progressons bien vers la neutralité carbone et nous avons réduit les risques naturels comme les inondations, les sécheresses, l’érosion côtière en protégeant et restaurant nos zones humides, nos prairies et forêts, ainsi que nos littoraux. Le nombre d’incendies que nous constations en 2021, dans le sud de la France, tout comme en Grèce ou en Californie, a largement diminué.

Tant pour le climat que pour la biodiversité, nous avons lutté contre la déforestation importée et nous n’importons plus que du soja, de l’huile de palme, du cacao, de l’hévéa et du bois dont la production n’a pas entraîné de déforestation. Cela a permis aussi de protéger les grands singes qui étaient tous menacés.

Nous avons aussi maîtrisé l’artificialisation des sols, qui détruisait en France plus de 20.000 hectares chaque année notamment à cause de l’urbanisation, et, en mer, nous avons adopté une planification rigoureuse de nos activités et de leurs impacts cumulés. Nous avons aussi considérablement réduit les impacts de l’industrie extractive comme l’exploitation des minéraux et du sable.

Nous sommes en passe de mettre fin à la surpêche, notamment en encadrant rigoureusement des dispositifs de concentration des poissons, et à la pollution plastique dans l’océan grâce à des mesures urgentes prises en 2021 et à un nouvel accord international contraignant qui a été adopté. La criminalité organisée sur l’environnement, comme le trafic illégal d’espèces menacées, a été considérée comme un crime grave. Nous avons réussi à généraliser les techniques alternatives aux pesticides de synthèse dans les espaces urbains et agricoles, notamment grâce à l’agroécologie. Et nous en voyons le résultat sur les pollinisateurs, les sols, et notre propre santé.

À la suite de la pandémie de Covid-19, nous avons aussi décidé d’investir dans la protection de la biodiversité comme dans une assurance santé, car nous avons compris que nos atteintes multiples à la nature favorisaient l’émergence de nouvelles maladies infectieuses. Pour obtenir ces résultats, nous avons augmenté les financements disponibles. Nous ne consacrons ainsi plus 0,2% du PIB mondial à la biodiversité, comme en 2021, mais 1%, soit 800 milliards de dollars par an. C’est une juste reconnaissance car plus de la moitié de nos activités économiques dépendent d’une nature en bonne santé.

Mais pour que tout cela devienne bien la réalité de demain, il faut agir et promouvoir une vision éthique résolument nouvelle de nos relations à la nature. Donnons une impulsion forte et décisive à la protection de la biodiversité à l’occasion du Congrès mondial de la nature de l’UICN! »

Les signataires

  1. Maud Lelièvre, Présidente du Comité français de l’UICN et déléguée générale des Ecomaires
  2. Sébastien Moncorps, Directeur du Comité français de l’UICN
  3. Allain Bougrain-Dubourg, Président de la Ligue pour la protection des oiseaux
  4. Arnaud Schwartz, Président de France Nature Environnement
  5. Bruno David, Président du Muséum National d’Histoire Naturelle
  6. Véronique Andrieu, Directrice Générale du WWF France
  7. Pierre Dubreuil, Directeur Général de l’Office Français de la Biodiversité
  8. Stéphanie Clément-Grandcourt, Directrice Générale de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme
  9. Philippe Mauguin, Président Directeur Général d’INRAE (Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement)

10. Valérie Verdier, Présidente Directrice Générale de l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement)

11. Élisabeth Claverie de Saint Martin, Présidente Directrice Générale du CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement)

12. Michaël Weber, Président de la Fédération des Parcs Naturels Régionaux

13. Christophe Lépine, Président de la Fédération des Conservatoires d’Espaces Naturels

14. Charlotte Meunier, Présidente de Réserves Naturelles de France

15. Louis Villaret, Président du Réseau des Grands Sites de France

16. Agnès Vince, Directrice du Conservatoire du Littoral

17. Gilles Kleitz, Directeur du Département des transitions écologiques de l’Agence Française de Développement et Président de la commission des aires protégées du Comité français de l’UICN

18. Jean Jalbert, Directeur Général de la Tour du Valat

19. Arnaud Greth, Président de Noé

20. Emmanuel Delannoy, Secrétaire Général d’Humanité & Biodiversité

21. David Sève, Directeur des engagements et de la Fondation de Nature & Découvertes

22. Claude Fromageot, Secrétaire Général de la Fondation Yves Rocher

23. Rodolphe Delord, Président de Beauval nature

24. Cécile Erny, Directrice de l’Association française des parcs zoologiques

25. Jérôme Fromageau, Président de la Société Française pour le Droit de l’Environnement

26. François Letourneux, Vice-Président de l’Office pour les Insectes et leur Environnement et Président d’honneur du Comité français de l’UICN

27. Sébastien Mabile, Avocat et Vice-Président du Comité français de l’UICN

28. Jean Launay, Président du Partenariat français pour l’Eau

29. Jean-Philippe Siblet, Président de l’Association des Naturalistes de la Vallée du Loing et du Massif de Fontainebleau

30. Michel Prieur, Président du Centre International du Droit Comparé de l’Environnement

31. Martine Bigan, Présidente de la Commission de sauvegarde des espèces du Comité français de l’UICN

32. Frédéric Di Meglio, Président de la Fédération Française d’Etudes et de Sports Sous-Marins

33. Carole Fonta, Présidente de FSC France

34. Renaud Fulconis, Président d’Awely

35. Guillaume Réveilhac, Président de l’Alliance pour la Préservation des Forêts

36. Cécile Gaspar, Présidente de Te Mana O Te Moana

37. Marie-Clélia Lankester, Administratrice de la Fédération Française de Spéléologie

38. Patrice Valantin, Président de l’Union Professionnelle du Génie Ecologique

39. Christine Virbel Alonso, auteure et présidente de la Commission Education et Communication du Comité français de l’UICN

40. Paul Jeanson, Président d’A Rocha France

41. Hélène Denis, Fédération Française des Clubs Alpins et de Montagne

42. Bernard Cressens, Président d’honneur du Comité français de l’UICN

43. Jean-François Holthof, Secrétaire Général de Païolive

44. Benoît de Thoisy, Directeur de Kwata

45. Guy Reinaud, Président de Pro-Natura International

46. Patrick Blandin, Professeur Emérite du Muséum National d’Histoire Naturelle et Président d’honneur du Comité français de l’UICN

Alerte biodiversité et santé

Alerte biodiversité et santé

Des responsables d’institutions et d’ONG imaginent  ce que pourrait  apporter le Congrès Mondial de la nature de l’UICN, qui a lieu du 3 au 11 septembre à Marseille .

Tribune

 

« Projetons-nous en 2030 : alors que depuis des décennies l’état de la biodiversité ne cessait de se dégrader dans le monde, les décisions fortes et historiques prises lors du Congrès mondial de la nature de l’UICN, du 3 au 11 septembre 2021 à Marseille, ont permis de stopper l’érosion de la biodiversité et même commencer à rétablir son état. Nous n’avons plus déploré d’extinction d’espèces et les effectifs de celles qui étaient menacées se reconstituent progressivement. C’est le cas des mammifères marins, dont 1 espèce sur 4 était menacée en 2021, selon la liste rouge de l’UICN et alors que plus de 2 300 dauphins et phoques s’échouaient chaque année sur les côtes françaises.

Nous avons investi dans la protection et la restauration des écosystèmes en reconnaissant le rôle indispensable qu’ils jouent pour le maintien de la vie sur Terre et tous les services qu’ils apportent à nos sociétés. Nos vieilles forêts d’Europe, qui ne représentaient que 1% de la superficie forestière européenne, ont été strictement protégées. Et alors que plus de la moitié des mangroves avaient disparu dans le monde, de nombreuses initiatives ont commencé à les restaurer. La planète est maintenant couverte par plus de 30% d’aires protégées sur terre et en mer contre respectivement 15,7% et 7,7% en 2021. Nous en avons créé de nouvelles sur des sites importants pour la biodiversité et pour le patrimoine géologique, et nous avons renforcé le niveau de protection pour s’assurer que nos activités n’y dégradent pas la nature. Nous les gérons quasiment toutes maintenant de façon efficace selon le standard mondial de la Liste verte de l’UICN.

En déployant les solutions fondées sur la nature proposées par l’UICN, nous avons efficacement contribué à limiter les effets du changement climatique. Grâce à la nature, notre alliée pour le climat, nous progressons bien vers la neutralité carbone et nous avons réduit les risques naturels comme les inondations, les sécheresses, l’érosion côtière en protégeant et restaurant nos zones humides, nos prairies et forêts, ainsi que nos littoraux. Le nombre d’incendies que nous constations en 2021, dans le sud de la France, tout comme en Grèce ou en Californie, a largement diminué.

Tant pour le climat que pour la biodiversité, nous avons lutté contre la déforestation importée et nous n’importons plus que du soja, de l’huile de palme, du cacao, de l’hévéa et du bois dont la production n’a pas entraîné de déforestation. Cela a permis aussi de protéger les grands singes qui étaient tous menacés.

Nous avons aussi maîtrisé l’artificialisation des sols, qui détruisait en France plus de 20.000 hectares chaque année notamment à cause de l’urbanisation, et, en mer, nous avons adopté une planification rigoureuse de nos activités et de leurs impacts cumulés. Nous avons aussi considérablement réduit les impacts de l’industrie extractive comme l’exploitation des minéraux et du sable.

Nous sommes en passe de mettre fin à la surpêche, notamment en encadrant rigoureusement des dispositifs de concentration des poissons, et à la pollution plastique dans l’océan grâce à des mesures urgentes prises en 2021 et à un nouvel accord international contraignant qui a été adopté. La criminalité organisée sur l’environnement, comme le trafic illégal d’espèces menacées, a été considérée comme un crime grave. Nous avons réussi à généraliser les techniques alternatives aux pesticides de synthèse dans les espaces urbains et agricoles, notamment grâce à l’agroécologie. Et nous en voyons le résultat sur les pollinisateurs, les sols, et notre propre santé.

À la suite de la pandémie de Covid-19, nous avons aussi décidé d’investir dans la protection de la biodiversité comme dans une assurance santé, car nous avons compris que nos atteintes multiples à la nature favorisaient l’émergence de nouvelles maladies infectieuses. Pour obtenir ces résultats, nous avons augmenté les financements disponibles. Nous ne consacrons ainsi plus 0,2% du PIB mondial à la biodiversité, comme en 2021, mais 1%, soit 800 milliards de dollars par an. C’est une juste reconnaissance car plus de la moitié de nos activités économiques dépendent d’une nature en bonne santé.

Mais pour que tout cela devienne bien la réalité de demain, il faut agir et promouvoir une vision éthique résolument nouvelle de nos relations à la nature. Donnons une impulsion forte et décisive à la protection de la biodiversité à l’occasion du Congrès mondial de la nature de l’UICN! »

Les signataires

  1. Maud Lelièvre, Présidente du Comité français de l’UICN et déléguée générale des Ecomaires
  2. Sébastien Moncorps, Directeur du Comité français de l’UICN
  3. Allain Bougrain-Dubourg, Président de la Ligue pour la protection des oiseaux
  4. Arnaud Schwartz, Président de France Nature Environnement
  5. Bruno David, Président du Muséum National d’Histoire Naturelle
  6. Véronique Andrieu, Directrice Générale du WWF France
  7. Pierre Dubreuil, Directeur Général de l’Office Français de la Biodiversité
  8. Stéphanie Clément-Grandcourt, Directrice Générale de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme
  9. Philippe Mauguin, Président Directeur Général d’INRAE (Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement)

10. Valérie Verdier, Présidente Directrice Générale de l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement)

11. Élisabeth Claverie de Saint Martin, Présidente Directrice Générale du CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement)

12. Michaël Weber, Président de la Fédération des Parcs Naturels Régionaux

13. Christophe Lépine, Président de la Fédération des Conservatoires d’Espaces Naturels

14. Charlotte Meunier, Présidente de Réserves Naturelles de France

15. Louis Villaret, Président du Réseau des Grands Sites de France

16. Agnès Vince, Directrice du Conservatoire du Littoral

17. Gilles Kleitz, Directeur du Département des transitions écologiques de l’Agence Française de Développement et Président de la commission des aires protégées du Comité français de l’UICN

18. Jean Jalbert, Directeur Général de la Tour du Valat

19. Arnaud Greth, Président de Noé

20. Emmanuel Delannoy, Secrétaire Général d’Humanité & Biodiversité

21. David Sève, Directeur des engagements et de la Fondation de Nature & Découvertes

22. Claude Fromageot, Secrétaire Général de la Fondation Yves Rocher

23. Rodolphe Delord, Président de Beauval nature

24. Cécile Erny, Directrice de l’Association française des parcs zoologiques

25. Jérôme Fromageau, Président de la Société Française pour le Droit de l’Environnement

26. François Letourneux, Vice-Président de l’Office pour les Insectes et leur Environnement et Président d’honneur du Comité français de l’UICN

27. Sébastien Mabile, Avocat et Vice-Président du Comité français de l’UICN

28. Jean Launay, Président du Partenariat français pour l’Eau

29. Jean-Philippe Siblet, Président de l’Association des Naturalistes de la Vallée du Loing et du Massif de Fontainebleau

30. Michel Prieur, Président du Centre International du Droit Comparé de l’Environnement

31. Martine Bigan, Présidente de la Commission de sauvegarde des espèces du Comité français de l’UICN

32. Frédéric Di Meglio, Président de la Fédération Française d’Etudes et de Sports Sous-Marins

33. Carole Fonta, Présidente de FSC France

34. Renaud Fulconis, Président d’Awely

35. Guillaume Réveilhac, Président de l’Alliance pour la Préservation des Forêts

36. Cécile Gaspar, Présidente de Te Mana O Te Moana

37. Marie-Clélia Lankester, Administratrice de la Fédération Française de Spéléologie

38. Patrice Valantin, Président de l’Union Professionnelle du Génie Ecologique

39. Christine Virbel Alonso, auteure et présidente de la Commission Education et Communication du Comité français de l’UICN

40. Paul Jeanson, Président d’A Rocha France

41. Hélène Denis, Fédération Française des Clubs Alpins et de Montagne

42. Bernard Cressens, Président d’honneur du Comité français de l’UICN

43. Jean-François Holthof, Secrétaire Général de Païolive

44. Benoît de Thoisy, Directeur de Kwata

45. Guy Reinaud, Président de Pro-Natura International

46. Patrick Blandin, Professeur Emérite du Muséum National d’Histoire Naturelle et Président d’honneur du Comité français de l’UICN

Alerte biodiversité et santé

Alerte biodiversité et santé

Des responsables d’institutions et d’ONG imaginent  ce que pourrait nous apporter le Congrès Mondial de la nature de l’UICN, qui aura lieu du 3 au 11 septembre à Marseille .

Tribune

 

« Projetons-nous en 2030 : alors que depuis des décennies l’état de la biodiversité ne cessait de se dégrader dans le monde, les décisions fortes et historiques prises lors du Congrès mondial de la nature de l’UICN, du 3 au 11 septembre 2021 à Marseille, ont permis de stopper l’érosion de la biodiversité et même commencer à rétablir son état. Nous n’avons plus déploré d’extinction d’espèces et les effectifs de celles qui étaient menacées se reconstituent progressivement. C’est le cas des mammifères marins, dont 1 espèce sur 4 était menacée en 2021, selon la liste rouge de l’UICN et alors que plus de 2 300 dauphins et phoques s’échouaient chaque année sur les côtes françaises.

Nous avons investi dans la protection et la restauration des écosystèmes en reconnaissant le rôle indispensable qu’ils jouent pour le maintien de la vie sur Terre et tous les services qu’ils apportent à nos sociétés. Nos vieilles forêts d’Europe, qui ne représentaient que 1% de la superficie forestière européenne, ont été strictement protégées. Et alors que plus de la moitié des mangroves avaient disparu dans le monde, de nombreuses initiatives ont commencé à les restaurer. La planète est maintenant couverte par plus de 30% d’aires protégées sur terre et en mer contre respectivement 15,7% et 7,7% en 2021. Nous en avons créé de nouvelles sur des sites importants pour la biodiversité et pour le patrimoine géologique, et nous avons renforcé le niveau de protection pour s’assurer que nos activités n’y dégradent pas la nature. Nous les gérons quasiment toutes maintenant de façon efficace selon le standard mondial de la Liste verte de l’UICN.

En déployant les solutions fondées sur la nature proposées par l’UICN, nous avons efficacement contribué à limiter les effets du changement climatique. Grâce à la nature, notre alliée pour le climat, nous progressons bien vers la neutralité carbone et nous avons réduit les risques naturels comme les inondations, les sécheresses, l’érosion côtière en protégeant et restaurant nos zones humides, nos prairies et forêts, ainsi que nos littoraux. Le nombre d’incendies que nous constations en 2021, dans le sud de la France, tout comme en Grèce ou en Californie, a largement diminué.

Tant pour le climat que pour la biodiversité, nous avons lutté contre la déforestation importée et nous n’importons plus que du soja, de l’huile de palme, du cacao, de l’hévéa et du bois dont la production n’a pas entraîné de déforestation. Cela a permis aussi de protéger les grands singes qui étaient tous menacés.

Nous avons aussi maîtrisé l’artificialisation des sols, qui détruisait en France plus de 20.000 hectares chaque année notamment à cause de l’urbanisation, et, en mer, nous avons adopté une planification rigoureuse de nos activités et de leurs impacts cumulés. Nous avons aussi considérablement réduit les impacts de l’industrie extractive comme l’exploitation des minéraux et du sable.

Nous sommes en passe de mettre fin à la surpêche, notamment en encadrant rigoureusement des dispositifs de concentration des poissons, et à la pollution plastique dans l’océan grâce à des mesures urgentes prises en 2021 et à un nouvel accord international contraignant qui a été adopté. La criminalité organisée sur l’environnement, comme le trafic illégal d’espèces menacées, a été considérée comme un crime grave. Nous avons réussi à généraliser les techniques alternatives aux pesticides de synthèse dans les espaces urbains et agricoles, notamment grâce à l’agroécologie. Et nous en voyons le résultat sur les pollinisateurs, les sols, et notre propre santé.

À la suite de la pandémie de Covid-19, nous avons aussi décidé d’investir dans la protection de la biodiversité comme dans une assurance santé, car nous avons compris que nos atteintes multiples à la nature favorisaient l’émergence de nouvelles maladies infectieuses. Pour obtenir ces résultats, nous avons augmenté les financements disponibles. Nous ne consacrons ainsi plus 0,2% du PIB mondial à la biodiversité, comme en 2021, mais 1%, soit 800 milliards de dollars par an. C’est une juste reconnaissance car plus de la moitié de nos activités économiques dépendent d’une nature en bonne santé.

Mais pour que tout cela devienne bien la réalité de demain, il faut agir et promouvoir une vision éthique résolument nouvelle de nos relations à la nature. Donnons une impulsion forte et décisive à la protection de la biodiversité à l’occasion du Congrès mondial de la nature de l’UICN! »

Les signataires

  1. Maud Lelièvre, Présidente du Comité français de l’UICN et déléguée générale des Ecomaires
  2. Sébastien Moncorps, Directeur du Comité français de l’UICN
  3. Allain Bougrain-Dubourg, Président de la Ligue pour la protection des oiseaux
  4. Arnaud Schwartz, Président de France Nature Environnement
  5. Bruno David, Président du Muséum National d’Histoire Naturelle
  6. Véronique Andrieu, Directrice Générale du WWF France
  7. Pierre Dubreuil, Directeur Général de l’Office Français de la Biodiversité
  8. Stéphanie Clément-Grandcourt, Directrice Générale de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme
  9. Philippe Mauguin, Président Directeur Général d’INRAE (Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement)

10. Valérie Verdier, Présidente Directrice Générale de l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement)

11. Élisabeth Claverie de Saint Martin, Présidente Directrice Générale du CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement)

12. Michaël Weber, Président de la Fédération des Parcs Naturels Régionaux

13. Christophe Lépine, Président de la Fédération des Conservatoires d’Espaces Naturels

14. Charlotte Meunier, Présidente de Réserves Naturelles de France

15. Louis Villaret, Président du Réseau des Grands Sites de France

16. Agnès Vince, Directrice du Conservatoire du Littoral

17. Gilles Kleitz, Directeur du Département des transitions écologiques de l’Agence Française de Développement et Président de la commission des aires protégées du Comité français de l’UICN

18. Jean Jalbert, Directeur Général de la Tour du Valat

19. Arnaud Greth, Président de Noé

20. Emmanuel Delannoy, Secrétaire Général d’Humanité & Biodiversité

21. David Sève, Directeur des engagements et de la Fondation de Nature & Découvertes

22. Claude Fromageot, Secrétaire Général de la Fondation Yves Rocher

23. Rodolphe Delord, Président de Beauval nature

24. Cécile Erny, Directrice de l’Association française des parcs zoologiques

25. Jérôme Fromageau, Président de la Société Française pour le Droit de l’Environnement

26. François Letourneux, Vice-Président de l’Office pour les Insectes et leur Environnement et Président d’honneur du Comité français de l’UICN

27. Sébastien Mabile, Avocat et Vice-Président du Comité français de l’UICN

28. Jean Launay, Président du Partenariat français pour l’Eau

29. Jean-Philippe Siblet, Président de l’Association des Naturalistes de la Vallée du Loing et du Massif de Fontainebleau

30. Michel Prieur, Président du Centre International du Droit Comparé de l’Environnement

31. Martine Bigan, Présidente de la Commission de sauvegarde des espèces du Comité français de l’UICN

32. Frédéric Di Meglio, Président de la Fédération Française d’Etudes et de Sports Sous-Marins

33. Carole Fonta, Présidente de FSC France

34. Renaud Fulconis, Président d’Awely

35. Guillaume Réveilhac, Président de l’Alliance pour la Préservation des Forêts

36. Cécile Gaspar, Présidente de Te Mana O Te Moana

37. Marie-Clélia Lankester, Administratrice de la Fédération Française de Spéléologie

38. Patrice Valantin, Président de l’Union Professionnelle du Génie Ecologique

39. Christine Virbel Alonso, auteure et présidente de la Commission Education et Communication du Comité français de l’UICN

40. Paul Jeanson, Président d’A Rocha France

41. Hélène Denis, Fédération Française des Clubs Alpins et de Montagne

42. Bernard Cressens, Président d’honneur du Comité français de l’UICN

43. Jean-François Holthof, Secrétaire Général de Païolive

44. Benoît de Thoisy, Directeur de Kwata

45. Guy Reinaud, Président de Pro-Natura International

46. Patrick Blandin, Professeur Emérite du Muséum National d’Histoire Naturelle et Président d’honneur du Comité français de l’UICN

Alerte sur l’accès aux soins (Ordre des médecins)

Alerte sur l’accès aux soins (Ordre des médecins)

 

Le paradoxe du passe , c’est qu’il pourrait bien limiter l’accès aux soins de ceux qui n’en disposent pas. En effet devrait être obligatoire pour l’accès dans les hôpitaux et les cliniques sauf évidemment opposition du conseil constitutionnel. Cela d’autant plus que le site ameli.fr de la sécurité sociale (qui délivre les passes) est le plus souvent en dérangement ! Le  Conseil National de l’Ordre des médecins «s’inquiète vivement des conditions de mise en œuvre d’une telle disposition, qui ne doit pas priver les patients de soins alors même que les conséquences délétères de la crise en termes d’accès aux soins et de suivi des malades (…) sont largement documentées».

«L’Ordre des médecins attend la réponse du Conseil constitutionnel chargé (…) de garantir l’égal accès aux soins de tous les citoyens de notre pays», précise le communiqué.

Covid- taux d’incidence : alerte partout

Covid- taux d’incidence : alerte partout

tout en France, un taux d’incidence supérieur au seuil d’alerte, fixé à 50 cas pour 100.000 habitants sur les sept derniers jours.

La  Corse est la région métropolitaine où le virus circule le plus avec un taux d’incidence de 402,1. Viennent ensuite la Provence-Alpes-Côte d’Azur (328,3) et l’Occitanie (313,8) ce qui confirme la très forte circulation virale dans le sud du pays et dans les zones touristiques.

Le territoire du pays le plus touché n’est cependant pas métropolitain, mais ultra-marin: la Martinique présente un taux d’incidence record de 965,3 nouveaux cas pour 100.000 habitants et connaît une forte tension hospitalière, avec près de 130 patients hospitalisés – ce qui n’est pour l’heure pas le cas en métropole.

Selon les derniers chiffres de Santé publique France, ce sont en moyenne 17.754 cas quotidiens qui ont été confirmés sur les sept derniers jours. Les hôpitaux comptaient dimanche 6843 malades du Covid-19. Parmi ces malades, 886 sont dans les services de soins critiques.

Covid France : alerte

Covid France : alerte

 

Après une baisse au mois de juin, les contaminations sont reparties à la hausse depuis plusieurs jours sous la poussée du variant Delta, plus contagieux que les souches précédentes du virus.

Au total, 7183 personnes étaient hospitalisées, le même nombre que la veille.

Le taux de positivité, qui mesure le pourcentage de personnes testées positives sur l’ensemble des personnes ayant réalisé un test, s’élève à 1,2% (1,1% la veille).

Les soins critiques accueillaient 947 patients malades du Covid-19, avec quatre nouvelles admissions depuis samedi. Cet indicateur clé, qui avait culminé à 6000 patients au pic de la troisième vague fin avril, est passé sous la barre des 1000 mercredi.

Depuis plus d’une semaine, la courbe du nombre quotidien de contaminations au Covid-19 a augmenté de 50% en une semaine.

Covid-19 : Alerte dans les Landes

Covid-19 : Alerte dans les Landes

Le variant Delta représente désormais 80 % des nouvelles contaminations dans les Landes et la pandémie se développe de manière inquiétante (60 à 80 % plus vite qu’avec le variant alpha)

Près de 70% des personnes infectées par le variant Delta n’avaient pas reçu de doses.  »Le côté dramatique, c’est la vaccination qui stagne actuellement, ça ne progresse plus ».

« Beaucoup de gens n’ont pas d’anticorps »

« Pendant le troisième confinement , on a été très peu touché par le Covid. Beaucoup de gens n’ont pas d’anticorps », explique Didier Simon, médecin généraliste à Mont-de-Marsan, et délégué national du syndicat MG France.

Le variant indien serait 60 à 80 fois plus transmissible que le variant britannique, estime Santé publique France. Le risque est aujourd’hui de voir une quatrième vague déferler en septembre, au retour de la plage.

Covid France : alerte samedi

Covid France : alerte samedi

La tendance et toujours mauvaise depuis plusieurs jours et les chiffres de samedi sont inquiétants avec plus de 3000 personnes contaminées .Soit une augmentation de 41 % par rapport à samedi dernier.

Les chiffres clés de l’épidémie de coronavirus étaient toujours à la hausse samedi, avec près de 5.300 malades en réanimation, La  troisième vague de l’épidémie a passé lundi le pic de la deuxième, qui était de 4.903 malades dans les services de soins critiques à la mi-novembre.

Le nombre d’hospitalisations est toujours à la hausse, avec 28.886 patients traités pour le Covid-19, dont 1.730 nouvelles admissions en 24 heures. Le chiffre sur sept jours, qui permet de lisser les à-coups, est lui aussi en hausse, avec presque 13.500 admissions, dont 3.074 en réanimation. Concernant les contaminations, le taux de positivité, qui mesure le pourcentage de personnes positives au Covid-19 sur l’ensemble des personnes testées, s’établit à 7,9%.

La maladie a tué 96.493 personnes, depuis le début de l’épidémie en mars 2020, dont 70.417 à l’hôpital (+187 en 24 heures). Selon les autorités sanitaires, plus de 9,2 millions de personnes ont reçu au moins une injection d’un vaccin contre le Covid-19 et plus de 3 millions de personnes ont reçu 2 doses.

Régionales: alerte civique

Régionales: alerte civique

Dans un édito, directeur des rédactions du Figaro Alexis Brezet sonne à juste titre l’alerte civique. En effet au-delà des résultats généraux marqués par la solidité du parti républicain, la déception du rassemblement national et l’échec cuisant de la république en marche, l’élément majeur qui caractérise cette élection s’est le désintérêt total des électeurs avec une abstention de 66 à 67 %. Bref un véritable désavœu démocratique.

 

« On aurait voulu, comme il est de coutume au soir des élections, peser au trébuchet le rapport des forces sorti des urnes. Saluer la victoire surprise de la droite, à qui le chœur politico-médiatique promettait depuis des semaines le supplice de l’écartèlement, et qui, dans les scores fleuves de ses principaux leaders – Bertrand, Pécresse, Wauquiez -, retrouve soudain des couleurs et, pour la suite, des raisons d’espérer. Commenter la contre-performance du RN, renvoyé, une fois encore, à la malédiction du «plafond de verre». Ironiser sur les fines manœuvres ourdies par les stratèges de l’Élysée, pour prendre ses adversaires dans la tenaille de ce duel Macron-Le Pen à tous imposé. On aurait voulu, en somme, faire de la politique, mais l’abstention – vertigineuse – suspend l’analyse et sonne l’alerte civique.

Car il ne faut pas s’y tromper: quand l’abstention atteint un tel niveau, il n’est plus permis d’y voir un simple effet de l’arrivée des beaux jours, de l’euphorie post-Covid ou de l’ennui « .

En effet il n’y a pas de vainqueur dans cette élection régionale surtout un grand perdant : la démocratie.

Présidentielle 2022: Alerte aux ingérences étrangères

Présidentielle 2022: Alerte aux ingérences étrangères

 

Dans une interview au Figaro, François-Bernard Huyghe, directeur de recherche à l’Iris, fait le point sur le risque cyber autour du scrutin.

 

Tribune

 

 

Alerte cyber sur l’élection présidentielle d’avril 2022. « Les partis politiques doivent s’attendre à des tentatives d’ingérence étrangère », met en garde François-Bernard Huyghe, directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), dans le Figaro, vendredi 29 mai.

Plusieurs types d’attaques sont possibles. « Il y a les hackeurs qui parviennent à pénétrer dans les comptes, à récupérer les documents et les données des partis politiques », précise François-Bernard Huyghe. Le chercheur évoque également les « tentatives de sabotage » (panne du système, surcharge du site internet) ainsi que la « diffusion de fausses informations ou de faux messages. »

Qui seront les acteurs de ces cyberattaques ? « Il est très vraisemblable qu’en 2022 des particuliers puissent produire ce type d’attaques pour combattre leurs adversaires idéologiques. Cela pourrait également venir de l’étranger. Dans tous les cas, même s’il s’avère que certaines cyberattaques proviennent d’un pays comme la Russie, il est presque impossible de prouver qu’il s’agit d’une attaque d’État. [...] Il est probable que ceux qui subiront des cyberattaques accuseront la Russie, la Chine, la Corée du Nord ou l’Iran », analyse le directeur de recherche à l’Iris dans son interview au Figaro.

« Fake news ». D’après lui, les mouvements politiques français sont au courant : « Les partis politiques s’y préparent déjà en renforçant leur sécurité informatique et en utilisant des moyens de communication plus sécurisés, comme Telegram. »

Pour autant, il ne semble pas qu’il existe un risque réel pour le scrutin. « Il ne faut pas non plus développer de fantasmes, cela ne changera pas le cours de l’élection. Ce genre d’attaques ne peut avoir qu’un effet marginal », nuance François-Bernard Huyghe dans son interview au quotidien.

D’autres manœuvres sont néanmoins attendues : « Il y aura également certainement beaucoup de fake news et de « deep fakes » qui circuleront sur les réseaux sociaux », indique le chercheur, qui nuance là aussi leur impact. « Ces fausses informations seront immédiatement démenties par les médias qui feront leur travail de fact checking », conclut-il.

Covid-19 France : alerte sur les hospitalisations avec 6000 patients

Covid-19 France : alerte sur les hospitalisations avec 6000 patients

 

Lundi 26 avril: 400 personnes sont mortes à l’hôpital ces dernières 24 heures, et 6001 patients sont en service de soins critiques. Ce seuil symbolique n’avait pas été franchi depuis plus d’un an. 30.956 malades sont actuellement hospitalisés, dont 1944 en 24 heures. 470 patients ont été accueillis en soins critiques depuis dimanche.

Sur le plan de la vaccination, 19.990.000 injections ont été réalisées depuis le début de la campagne fin décembre. 14.297.308 personnes ont reçu au moins une injection, soit 21,3% de la population totale, et 5.691.519 deux injections, soit 8,5% des Français.

Covid- France : nouvelle alerte avec près de 67 000 contaminés

Covid- France : nouvelle alerte avec près de 67 000 contaminés

 

Dimanche soir, Santé Publique France avait annoncé 66 794 cas supplémentaires.

Face à l’épidémie de Covid-19, la pression hospitalière reste forte, lundi 5 avril. Au total, 29 907 malades sont hospitalisés (contre 29 356 la veille, et 28 322 lundi dernier). Sur les sept derniers jours, 12 878 nouvelles admissions ont été enregistrées, rapporte Santé Publique France. Les services de réanimation, qui prennent en charge les formes les plus graves de la maladie, accueillaient lundi soir 5 433 patients (contre 5 341 la veille, et 4 974 lundi dernier). Au cours des dernières 24 heures, 197 nouveaux décès ont été enregistrés (185 la veille).

COVID-19: alerte maximale en réanimation

COVID-19: alerte maximale en réanimation

Le nombre de patients atteints du Covid-19 en réanimation a continué de progresser jeudi, dépassant les 4700 personnes et se rapprochant davantage du record de la deuxième vague à l’automne, selon Santé publique France.

 

Le chiffre en réanimation est en hausse régulière depuis le plus bas enregistré le 7 janvier (2573 patients). Il a atteint jeudi 4709 contre 4651 la veille, et progresse vers le record de la deuxième vague qui était de 4903 le 16 novembre.

Avant l’épidémie, 5 000 à 5 100 lits étaient ouverts en France, avec des taux d’occupation moyens oscillant entre 85 et 90 %. Au 19 mars, la Direction générale de la santé (DGS) en recensait 7503, dont 6 456 occupés (86 %), par des patients atteints par le Covid ou non. « Le nombre de lits est adapté en permanence pour non seulement prendre en charge l’afflux de patients Covid, mais aussi préserver des lits de réanimation pour les patients non-Covid, et conserver des lits disponibles en cas d’urgence en maintenant un taux d’occupation autour de 85 % », développe la DGS, sans préciser les capacités maximales envisageables.

Difficile d’évaluer au jour le jour le nombre précis de malades du coronavirus en réanimation, dont la définition peut varier selon les sources. Au 22 mars, Santé publique France (SPF) dénombrait 4 548 patients atteints du Covid en « soins critiques », une dénomination qui mêle à la réanimation les soins intensifs et continus. Dans son dernier point épidémiologique, établi sur les données du 16 mars, SPF précisait que 76,43 % des malades du Sras-CoV-2 en « soins critiques » étaient effectivement en « réanimation », soit 3 256 personnes.

 

Covid-19 : nouvelle alerte en réanimation

Covid-19 : nouvelle alerte en réanimation

La pression augmente encore sur les services de réanimation avec plus de 4.400 malades de Covid-19, soit le chiffre le plus élevé depuis fin novembre, selon les chiffres de Santé Publique France publiés dimanche.
Les patients actuellement en réanimation sont au nombre de 4.406. Il faut remonter au 23 novembre pour retrouver un chiffre aussi élevé (4.438). Quant aux nouvelles admissions dans ces services, elles sont de 196.

 

Au total, les hôpitaux français comptaient dimanche 25.926 malades du Covid-19, dont 926 arrivés sur les dernières 24 heures. Il y a une semaine exactement, les hôpitaux avaient entre leurs murs 26.343 malades du Covid-19, dont 4.127 en réanimation. La maladie a emporté 138 personnes à l’hôpital en 24 heures (contre 185 samedi), portant le nombre total de décès à plus de 92.000 depuis le début de l’épidémie il y a plus d’un an. Un tiers des Français (16 départements, dont toute l’Ile-de-France) sont soumis depuis samedi à de nouvelles restrictions, mais il reste à voir si ces mesures suffiront à freiner la progression du virus.

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