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Alerte Croissance: la production industrielle en net recul annonce la tendance baissière

Alerte Croissance: la production industrielle en net recul annonce la tendance baissière

Signe d’un assez net renversement de la croissance en France, la production industrielle baisse de trois points septembre. Après un dernier mois d’été très dynamique (+ 2,7 %), la production industrielle en France a baissé de 0,8 % en septembre, indique l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), vendredi 4 novembre. La plupart des grandes branches sont en repli, dont notamment la production automobile, passée de + 16,4 % en août à – 5,5 % en septembre.

Ainsi, le retournement se retrouve dans la cokéfaction et le raffinage (– 6,6 % après + 4,8 %), les industries extractives (– 4,4 % après + 1,3 %), ou l’eau et l’assainissement (– 7,5 % après + 1,8 %). L’industrie manufacturière n’est pas en reste (– 0,4 % après + 3 %), tout comme les « autres produits industriels » (– 0,3 % après + 2,7 %) et les industries agroalimentaires (– 0,3 % après + 0,2 %). Deux secteurs ont réussi à croître : les biens d’équipement (+ 1 % après + 3,9 %) et la construction (+ 1,8 % après – 0,8 %).

Le secteur industriel fait face à des difficultés, en raison de la hausse des prix de l’énergie et de la propagation de l’inflation, alors qu’il doit élaborer une transition énergétique et maintenir sa compétitivité.

Inversion des taux américains: alerte sur l’économie

Inversion des taux américains: alerte sur l’économie

Aux États-Unis, le taux d’intérêt à 3 mois au-dessus du 10 ans constitue une sorte d’alerte sur l’économie. Ainsi, la confiance est bien davantage accordée au court terme qu’au long terme. En clair, la croissance américaine pourrait bien se rapprocher de la récession dès 2023.

Les huit dernières récessions que les États-Unis ont connues ont toutes été précédées d’une inversion de la courbe des taux.
Le taux d’intérêt des obligations d’État américaines à 3 mois est passé jeudi au-dessus de leur équivalent à 10 ans, un phénomène très rare qui a systématiquement été suivi d’une récession depuis plus d’un demi-siècle.

La théorie veut qu’avec cette inversion, le marché signale qu’il est moins confiant dans la croissance économique à long terme qu’à court terme. Il envisage ainsi une récession à moyen terme, qui contraindrait la Banque centrale américaine (Fed) à baisser ses taux.

En mars dernier, la courbe des taux avait déjà montré de premiers signes d’inversion. Depuis début juillet, le taux à 2 ans évolue sans discontinuer au-dessus du taux à 10 ans, ce qui était déjà considéré par certains comme un premier marqueur annonciateur d’une récession. «C’est un signal préoccupant», selon Christopher Vecchio, de DailyFX, pour qui l’inversion entre taux à 3 mois et 10 ans «est peut-être plus importante que celle avec le taux à 2 ans.»

Mercredi, le taux à 3 mois était monté à son plus haut niveau depuis 15 ans, à 4,04%. Il ressortait à 4% jeudi, tandis que le taux à 10 s’affichait à 3,91%.

Bronchiolite : Alerte


Bronchiolite : Alerte

Les derniers jours ont montré une « poursuite de l’augmentation des indicateurs de surveillance de la bronchiolite chez les enfants de moins de 2 ans », selon un bilan hebdomadaire de l’agence Santé publique France. Les régions Hauts-de-France, l’Ile-de-France, la Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie sont passées au stade de l’épidémie.

Dix autre régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Centre-Val de Loire, Grand-Est, Guadeloupe, Guyane, Martinique, Pays de la Loire et Provence-Alpes-Côte d’Azur) sont considérées dans une phase préalable. Courante et très contagieuse, la bronchiolite provoque chez les bébés une toux et une respiration difficile, rapide et sifflante. Même si elle est angoissante pour les jeunes parents, elle est la plupart du temps bénigne. Mais elle peut nécessiter un passage aux urgences, voire une hospitalisation.

Au total, 2 058 enfants de moins de 2 ans sont passés aux urgences pour bronchiolite dans la semaine du 3 au 9 octobre, une nette progression par rapport à la semaine précédente. Près de 660 ont finalement été hospitalisés. Le nombre d’hospitalisations est ainsi plus élevé que ce qui est habituellement observé début octobre, confirmant le scénario d’une épidémie plus précoce pour la deuxième année d’affilée.

VARIOLE DU SINGE: ALERTE (OMS)

VARIOLE DU SINGE: ALERTE (OMS)

 

 

L’Organisation mondiale de la santé a lancé  ce samedi son plus haut niveau d’alerte pour tenter de juguler la flambée de variole du singe, qui a frappé près de 17.000 personnes dans 74 pays, a annoncé son directeur général.

« J’ai décidé de déclarer une Urgence de santé publique de portée internationale », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus lors d’un point de presse, précisant que le risque dans le monde était relativement modéré à part l’Europe où il est élevé.

La  France  compte 1 453 cas confirmés d’infection par le virus, ont annoncé mercredi les autorités sanitaires, précisant que cette hausse notable ne doit pas s’interpréter comme « une augmentation exceptionnelle » car elle comprend un « rattrapage des données ».

« Au 19 juillet 2022 à 12h00, 1 453 cas confirmés ont été recensés en France », dont six femmes et deux enfants, a indiqué l’agence Santé publique France sur son site. Le précédent bilan, sept jours auparavant, faisait état de 912 cas.

Sur l’ensemble des cas comptabilisés, « 678 résidents en Île-de-France, 111 en Occitanie, 103 en Auvergne-Rhône-Alpes Rhône-Alpes, 65 en Nouvelle-Aquitaine, 55 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, 41 dans les Hauts-de-France, 25 en Grand Est, 18 en Normandie, 15 en Pays de la Loire, 9 en Bourgogne-Franche-Comté, 9 en Centre-Val de Loire, 9 en Bretagne et 1 en Martinique », détaille SPF.

Parmi les cas qui ont fait l’objet d’une enquête, 78 % ont présenté une éruption génito-anale, 72 % une éruption sur une autre partie du corps, 76 % une fièvre. Par ailleurs, 274 cas sont séropositifs au VIH et 513 sont sous le traitement préventif de la PreP au VIH.

Face à la montée des cas de variole du singe et aux difficultés à retracer les chaînes de contamination, la France a annoncé il y a une dizaine de jours l’élargissement de la vaccination, désormais proposée préventivement aux groupes les plus exposés, notamment les homosexuels et bisexuels multi-partenaires, comme dans d’autres pays.

Confronté à un nombre croissant de critiques sur des difficultés pour obtenir un rendez-vous, le gouvernement a assuré la semaine dernière qu’il y avait assez de vaccins anti-varioliques et que les doses arrivaient progressivement dans 70 centres.

Le Comité d’urgence de l’OMS se réunira ce jeudi pour déterminer les moyens de juguler la flambée de variole du singe, qui a franchi la barre des 10 000 cas répartis dans une soixantaine de pays, avec l’Europe comme épicentre. La Commission européenne a annoncé lundi l’achat de 54 530 doses supplémentaires du vaccin au laboratoire danois Bavarian Nordic, s’inquiétant d’une augmentation des cas de « près de 50 % » dans l’UE en une semaine.

Cousine éloignée de la variole humaine, mais considérée comme bien moins dangereuse, la variole du singe guérit généralement d’elle-même après deux ou trois semaines.

 

La variole du singe n’est pas une maladie sexuellement transmissible mais, en dehors des zones endémiques, elle touche des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes à de rares exceptions près.

Décelée pour la première fois chez l’humain en 1970, la variole du singe est moins dangereuse et contagieuse que sa cousine la variole humaine, éradiquée en 1980. Dans la plupart des cas, les malades sont des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, relativement jeunes, et vivant essentiellement en ville, selon l’OMS.

Une étude publiée ce jeudi dans la revue scientifique New England Journal of Medicine, la plus large réalisée sur le sujet et basée sur des données de 16 pays différents, confirme que dans la vaste majorité – 95% – des cas récents, la maladie a été transmise lors d’un contact sexuel et 98% des personnes touchées étaient des hommes gays ou bisexuels.

Ce vendredi, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a déclaré avoir approuvé l’utilisation d’un vaccin contre la variole humaine pour étendre son utilisation contre la propagation de la variole du singe. Ce vaccin est de fait déjà utilisé à cette fin dans plusieurs pays, dont la France.

 

Sécheresse et Agriculture : Alerte ( FNSEA)

Sécheresse et Agriculture : Alerte ( FNSEA)

 

Encore quelques jours sans pluie et ce pourrait être une catastrophe pour les récoltes à venir. Chaque jour qui passe, on voit les cultures dépérir », a alerté vendredi 15 juillet sur franceinfo Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, alors que la canicule amplifie les craintes de sécheresse. Les restrictions se multiplient : 72 départements français ont mis en place des restrictions d’usage de l’eau. Un comité sécheresse s’est tenu ce vendredi autour du ministre de l’Agriculture Marc Fesneau. Christiane Lambert souligne que « les fruits sont aussi perturbés. » Elle met en avant la nécessité de changer les pratiques agricoles, notamment avec  »la recherche variétale pour des variétés plus résistantes. »

 Est-ce que la situation est critique ?

Christiane Lambert : L’heure est très grave et chaque jour qui passe, on voit les cultures dépérir. J’ai fait un tour de mes champs cet après-midi, les maïs sont en train de se recroqueviller, les épis ne se formeront pas. C’est le stade de la fécondation. S’il n’y a pas de fécondation, il n’y aura pas d’épi, donc pas de grains, pas le rendement. Et c’est aussi le cas des prairies, donc plus de fourrage pour les animaux. Et il y a même des prairies qui vont certainement être totalement mortes et à ressemer.

Est-ce que l’on est en train de perdre des cultures ?

Oui. Il y a aussi tout ce qui est raisin, fruits. La viticulture prend des coups de chaud, quand il fait 44 degrés, cela grille les feuilles et cela peut abîmer les grappes. C’est ce qu’on appelle le coup de chalumeau. Cela peut aussi s’enflammer. Et pour les fruits, c’est, sur la face exposée au soleil, un coup de soleil qui produit une espèce d’induration. Les fruits sont perturbés aussi.

Est-ce que les conditions climatiques poussent les agriculteurs à changer leurs méthodes ?

Beaucoup ont déjà changé en choisissant, quand c’est possible, des cultures de tournesol au lieu de maïs, des variétés qui soient semées plus tôt pour être plus avancées, et faire en sorte que la fécondation soit passée. On a engagé tout cela depuis cinq ou six ans. Depuis le Varenne de l’eau, on a trois chantiers ouverts. Un, le chantier de l’assurance, parce qu’il faut aider les agriculteurs à s’assurer et que la solidarité nationale joue au-delà de 50% de perte. Deux, tout le travail d’accompagnement pour l’atténuation. C’est l’adaptation des pratiques et la recherche variétale pour des variétés plus résistantes. Et le troisième volet, c’est la gestion de l’eau en étant capable d’aller plus vite pour stocker de l’eau. On a tellement de pluies diluviennes l’hiver qu’il faut arrêter de la gaspiller.

Est-ce que les conséquences pourraient être longues et durables, parce que l’alimentation des troupeaux repose aussi sur le fourrage ?

Bien sûr. Les agriculteurs ont récolté leur fourrage foin et sont déjà en train de le distribuer à leurs animaux. Beaucoup comptent sur le maïs, et notamment les grains de maïs, pour faire une alimentation riche en énergie pour leurs vaches laitières, pour leurs bovins, pour leurs porcs. Et donc on aura du maïs sans grain, un maïs qui a beaucoup moins de valeur. Il y a aussi beaucoup de difficultés dans les bâtiments d’élevage, quand il fait 40 degrés comme dans les bâtiments de mise-bas. En ce moment, c’est la période des mises-bas. On est obligé de programmer les mises-bas pour qu’elles puissent avoir lieu entre une heure et cinq heures du matin quand il fait plus frais, sinon les truies sont vraiment en souffrance au moment où elles mettent bas.

« On essaie de s’adapter le mieux possible, mais c’est plus de travail et plus de stress. »

 Est-ce que dans ce tableau très sombre, certaines cultures profitent de ces conditions ?

Quand il fait jusqu’à 40 degrés, les fruits sont super beau, gorgés de soleil, mais ils murissent très vite. Donc il faut vraiment jouer la solidarité, acheter beaucoup de fruits français en ce moment. Les producteurs sont au taquet pour les ramasser dans les meilleures conditions. Et on compte sur les consommateurs pour être au rendez-vous. Faites-vous plaisir. Mangez des melons, des abricots, des nectarines, des cerises, tous les fruits d’été. Les producteurs ont besoin de les vendre très vite, parce qu’ils les récoltent beaucoup plus vite que d’habitude.

Covid 6 juillet 2022: alerte, au moins +206.554 ces dernières 24h en France

  • Covid  6 juillet 2022:alerte,  au moins +206.554 ces dernières 24h en France 
  • En France on enregistre mardi 5 juillet 2022 :  au moins +206.554 ces dernières 24h en France ,  2.043.661 cas de contaminations au total dont au moins +206.554 ces dernières 24h. On recense ce mardi 5 juillet 2022, +75 morts en 24h soit 149.801 au total. Le nombre total de décès en EHPAD et EMS fait état de 28.905 (0) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 120.896 (+75 en 24h). 53.570.760 personnes sont totalement vaccinées contre la covid-19 en France.
  • En Italie, on note +133.015 nouveaux cas ces dernières 24h. On compte +94 décès en 24h ce mardi 5 juillet 2022. Le nombre de décès est désormais de 168.698 au total depuis le début de l’épidémie. Le nombre total de cas recensés est de 18.938.771. 138.319.018 doses de vaccin ont été administrées.
  • Aux États-Unis, le nombre de nouveaux cas s’élève aujourd’hui à +33.565 contaminations recensées ces dernières 24h. Ce lundi 4 juillet 2022, le pays compte 85.041.199 cas. Le nombre de décès ce jour est de +45 morts en 24h, soit 973.195 décès au total. 596.233.489 doses de vaccin contre la covid-19 ont été administrées.
  •  Le Portugal enregistre +18 morts en 24h ce dimanche 3 juillet 2022 portant le total à 24.223 morts depuis le début de la pandémie et +3.333 nouveaux cas en 24h soit un total de 5.201.407 cas confirmés. 24.616.852 doses de vaccin ont été administrées.

COVID : Alerte de l’OMS pour l’Europe

COVID : Alerte de l’OMS pour l’Europe

 

 

 

Alerte de l’OMS pour l’Europe  après un triplement des cas quotidiens depuis un mois.La France est l’un des pays les plus touchés avec par exemple encore 134 000 contaminations en 24 heures jeudi 30 juin 2022. En cause, la suppression de toutes les mesures obligatoires de protection.

« Comme les pays à travers l’Europe ont levé les mesures sociales qui étaient en place, le virus va circuler à des niveaux élevés au cours de l’été », a affirmé le directeur pour l’Europe de l’organisation de l’ONU, Hans Kluge.

« Le virus ne va pas disparaître juste parce que des pays arrêtent de le surveiller. Il continue à contaminer, il continue à changer et il tue toujours », a-t-il souligné dans une déclaration écrite à l’AFP.

Tiré par le sous-variant Omicron BA.5, le nombre de cas dans la cinquantaine de pays de la zone de l’OMS Europe s’est rapproché cette semaine des 500.000 quotidiens, alors qu’il était autour de 150.000 par jour fin mai, selon les données publiques de l’organisation. Après avoir avoisiné les 4000 à 5000 décès par jour pendant une bonne partie de l’hiver, le nombre de morts reste lui actuellement à un niveau bas d’environ 500, soit son niveau de l’été 2020.

La quasi totalité des pays européens affichent des cas en hausse, avec le Portugal, le Luxembourg, la France, la Grèce, Chypre, l’Allemagne et l’Autriche actuellement dans le peloton de tête de la plus forte incidence.

« Nous espérons que les importants programmes de vaccination que la plupart des États membres ont mis en place, de même que les infections passées, signifieront que nous allons éviter les conséquences les plus graves que nous avons observées plus tôt dans la pandémie », a dit Hans Kluge. « Néanmoins, nos recommandations restent en place », a-t-il souligné.

 

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Crise alimentaire : alerte

Crise alimentaire : alerte 

la crise alimentaire risque de s’aggraver. C’est la crainte de Mathias Cormann, le secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement (OCDE). « Sans la paix en Ukraine, les problèmes de sécurité alimentaire qui se posent dans le monde ne cesseront de s’aggraver […] », a-t-il indiqué lors de la publication, mercredi, du rapport de l’organisation sur les perspectives agricoles des dix prochaines années. ( papier de la Tribune, extrait)

La Russie et l’Ukraine comptent en effet parmi les plus importants producteurs et exportateurs de cultures arables au monde (blé, orge, maïs, graines de tournesol et de colza). Mais, la guerre bouleverse cette architecture.

En Ukraine, les semis des cultures de printemps 2022, en voie d’achèvement, affichent des niveaux qui devraient être inférieurs d’environ 20 % par rapport à l’an dernier, en particulier pour les graines de tournesol, le maïs et l’orge de printemps. Dans l’ensemble, une récolte plus faible est attendue.

L’OCDE avance des réductions de plus de 30 % par rapport à la récolte de 2021. La production dépassera néanmoins les besoins nationaux. Reste que les exportations seront difficiles. La voie maritime est exclue pour le moment. Et les autres canaux d’exportation ‒ routes, rails et ports fluviaux ‒ n’ont pas la capacité de traiter les mêmes quantités. Résultat : les exportations actuelles ne peuvent atteindre que 20 % des quantités d’exportation normales.

Côté russe, la récolte de blé de 2021 a été inférieure à la moyenne en raison de conditions météo défavorables pendant la période de croissance. Et Moscou restreint ses exportations de blé.

Dès lors, différents scénarios sont envisagés par l’OCDE. Selon ses calculs, la perte complète de la capacité d’exportation de l’Ukraine entraînerait une augmentation de 19 % du prix mondial du blé. Dans un scénario extrême où la Russie et l’Ukraine exporteraient conjointement 36 millions de tonnes de blé en moins, les prix du blé augmenteraient de plus d’un tiers à ce qu’ils auraient été sans le conflit.

Dans une analyse distincte, l’OCDE avance une augmentation de la sous-alimentation d’environ 1 % à l’échelle mondiale en 2022-2023, soit l’équivalent de 8 à 13 millions de personnes selon l’ampleur de la réduction des exportations russes et ukrainiennes. Dans le pire des cas, le directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Qu Dongyu, a prévenu que « 19 millions de personnes supplémentaires pourraient se trouver en état de sous-alimentation chronique en 2023 ».

Le pire est que ce conflit en Ukraine intervient dans un contexte mondial déjà fragilisé. La population mondiale devrait en effet passer de 7,8 milliards de personnes en 2021 à 8,6 milliards en 2031. L’Afrique subsaharienne, l’Inde et le Proche-Orient et l’Afrique du Nord seraient responsables des deux tiers de cette progression. De ce fait, la consommation alimentaire mondiale devrait augmenter de 1,4 % par an au cours de la prochaine décennie.

Sur la même période, la production agricole mondiale devrait augmenter de 1,1 % par an, le surcroît de production devant être principalement réalisé dans les pays en développement et les pays pauvres. Avec la guerre en Ukraine, une hausse prolongée des prix de l’énergie et des intrants agricoles – tels que les engrais – augmenterait les coûts de production et limiterait la croissance de la productivité et de la production dans les années à venir, craint l’organisation.

Or, pour elle, la productivité agricole moyenne devra augmenter de 28 % au cours de la prochaine décennie pour que la communauté internationale atteigne l’un des objectifs de développement durable qu’elle s’est fixé, à savoir l’éradication de la faim dans le monde. C’est plus du triple de l’augmentation de la productivité enregistrée au cours de la dernière décennie. Le pari est loin d’être gagné. Surtout si la guerre s’éternise comme la plupart des experts militaires le prédisent.

Environnement : Alerte avec de nouvelles limites franchies

Environnement : Alerte avec de nouvelles limites  franchies

Depuis le début de l’année 2022, deux nouvelles limites planétaires ont été franchies, celles de la pollution chimique et celle du cycle de l’eau. Retour sur cette notion méconnue. Par Mélanie Mignot, INSA Rouen Normandie. (

 

Au cours des derniers mois, les franchissements de deux limites planétaires ont été annoncés dans les médias à la suite de publications scientifiques. Celle des polluants chimiques, en janvier dernier, puis celle du cycle de l’eau douce, en mai. Aussi inquiétantes qu’elles soient, ces annonces n’ont pas défrayé la chronique. Peut-être en partie car cette notion reste méconnue : qu’entend-on donc par limite planétaire ?

Le concept, défini par une équipe internationale de 26 chercheurs et publié en 2009 dans les revues scientifiques Nature et Ecology and Society, entend fixer des seuils à l’échelle mondiale que l’humanité ne devrait pas dépasser afin de continuer à vivre dans des conditions favorables et préserver un écosystème sûr, autrement dit une certaine stabilité de la planète. L’Holocène est souvent utilisée comme point de comparaison car cette période qui remonte à 11 700 ans apparaît plutôt stable d’un point de vue climatique.

Le dépassement des limites planétaires pourrait entraîner des modifications brutales, non linéaires et difficilement prévisibles sur l’humain et son environnement, compromettant donc la capacité de notre planète à rester dans des conditions semblables à l’Holocène.

À l’heure actuelle, certaines limites apparaissent comme déjà franchies : à savoir le changement climatique, l’intégrité de la biosphère (biodiversité), la perturbation des cycles biochimiques de l’azote et du phosphore, les modifications de l’occupation des sols et l’introduction de nouvelles entités dans l’environnement.

Certains phénomènes n’ont pas encore atteint ce seuil alarmant – ce qui n’empêche pas que les processus soient en cours : c’est le cas de l’acidification des océans, l’appauvrissement de la couche d’ozone stratosphérique, et l’augmentation des aérosols dans l’atmosphère.

La neuvième et dernière limite, le cycle de l’eau, a fait l’objet d’une dernière étude qui apporte un nouvel éclairage en déclinant l’eau douce en eau verte et eau bleue.

Toutes ces notions relatives à l’environnement sont liées, interconnectées, les processus de régulation interagissent et la perturbation de l’un affecte la régulation et/ou la résilience des autres. Une façon très interactive et accessible de percevoir ces notions est de participer un atelier de la Fresque du Climat, un jeu crée par Cédric Ringenbach.

La première étude, publiée le 18 janvier dans la revue scientifique Environmental Science and Technology, émane de scientifiques du Stockholm Resilience Center (SRC) et présente des données relatives à la pollution chimique. Cette dernière désigne toute entité émise lors de rejets de produits chimiques d’origine industrielle et/ou domestique. Elle peut résulter par exemple de l’utilisation de pesticides, de détergents ou encore de métaux lourds. Parfois, elle est aussi engendrée lors d’accidents ponctuels (industriels, marée noire, etc.). Ces polluants en s’accumulant dans l’environnement et/ou en formant des sous-produits de dégradation peuvent présenter un risque pour la santé humaine et l’environnement.

Les plastiques bien sûr, dont l’utilisation a explosé avant une prise de conscience relativement récente, génèrent une pollution pour la faune et la flore lorsqu’ils sont relargués dans l’environnement (micro plastique et formation du « 7ᵉ continent »

Cette étude est la première évaluation publiée des limites planétaires liées aux « entités nouvelles ». Les chercheurs concluent que lla frontière a maintenant été dépassée, augmentant les risques pour la stabilité du système terrestre. Une meilleure gestion des risques, une réduction de la production et des rejets de polluants sont nécessaires, et rapidement, pour revenir dans la zone sûre.

La deuxième étude publiée dans Nature Reviews Earth & Environment le 26 avril dernier, porte sur une nouvelle évaluation réalisée par des chercheurs du Stockholm Resilience Center avec d’autres scientifiques du monde entier au sujet de l’eau verte.

Ils y mettent en lumière que l’eau douce évaluée jusqu’alors portait essentiellement sur l’eau bleue, c’est-à-dire l’eau dans les rivières, les lacs et les eaux souterraines (40 % de la masse totale des précipitations).

L’eau verte quant à elle est stockée dans le sol et la biomasse, évaporée ou absorbée et évapotranspirée par les plantes. Elle retourne directement à l’atmosphère et représente 60 % de la masse totale des précipitations.

Or les chercheurs estiment que le rôle de l’eau verte n’a pas suffisamment été pris en compte dans les précédentes études, malgré son importance capitale : elle contribue à assurer la résilience de la biosphère, préserver les puits de carbone et réguler la circulation atmosphérique.

Ainsi, si l’on s’en tient à la définition actuelle des limites planétaires, la déforestation qui détériore le fonctionnement de l’eau verte en faveur d’une disponibilité accrue d’eau bleue ne participe pas à la transgression des frontières – actuellement établies en fonction de l’eau bleue. Cette contribution de l’eau verte devrait en réalité être prise en compte.

Parmi les exemples concrets, citons la forêt qui perd de son humidité du fait du changement climatique et de la déforestation – il est de plus en plus courant de découvrir des sols anormalement humides ou secs.

Pour conserver une chance de rester dans des conditions favorables à la vie telle qu’on la connaît à l’heure actuelle, il est urgent d’agir sur l’utilisation croissante de l’eau, la déforestation, la dégradation des terres, l’érosion des sols, la pollution atmosphérique et plus globalement, le changement climatique. Le franchissement de ces limites compromet peu à peu la capacité de résilience de la Terre.

De l’espoir et surtout des actions concrètes émergent progressivement : une conscience collective qui prend forme et une éducation au respect de l’environnement dès le plus jeune âge pour enrayer la tendance. En France, des collectifs tels que le Shift Project cherchent à éclairer et influencer le débat sur la transition énergétique.

Ils produisent des rapports, animent des conférences et des ateliers, afin d’accompagner sur les enjeux climatiques et forcer à l’action, pour bâtir un autre modèle économique, décarboné et prouver scientifiquement que des alternatives existent, si l’on s’ouvre au changement.

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Par Mélanie Mignot, Enseignante chercheuse en chimie au sein du laboratoire COBRA, INSA Rouen Normandie.

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

Covid- : Forte hausse et alerte

Covid- : Forte hausse et alerte

 

Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 en France a plus que doublé en trois semaines. Le nombre de contaminations a même atteint 78 000 hier 22 juin 2022. Cette reprise épidémique est portée par de nouveaux sous-variants d’Omicron, qui suscitent des appels à la vigilance estime un papier de francebleue.

 

L’arrivée de l’été rime cette année encore avec une hausse du nombre de cas de Covid-19, portée par de nouveaux sous-variants d’Omicron. « Des variants qui diffusent plus vite », selon l’infectiologue Anne-Claude Crémieux, invitée de franceinfo ce mercredi. En une semaine, le nombre de nouveaux cas dans l’Hexagone a bondi d’environ 40 %, avec près de 50.000 nouvelles infections par jour en moyenne sur la période du 12 au 18 juin.

« C’est très clairement une reprise épidémique liée à l’arrivée de nouveaux variants de la famille Omicron, qui s’appellent BA4, BA5 et qui diffusent plus vite que le précédent, le BA2″, estime Anne-Claude Crémieux. « On a vu ce BA4 BA5 arriver en Afrique du Sud, puis au Portugal. Donc, on connaît son comportement (…) ça montre la capacité évolutive du virus qui est capable d’échapper aux vaccins, en même temps qu’augmenter sa transmission. »

Premier touché, le Portugal a en effet connu en mai une augmentation marquée des nouveaux cas, qui a culminé début juin à près de 30.000 contagions par jour. La vague a, depuis, commencé à refluer. Au Royaume-Uni, les infections quotidiennes sont de nouveau quasiment au plus haut depuis le début de la pandémie. Également affectées, l’Italie a comptabilisé 30.526 nouveaux cas en 24h (de samedi à dimanche), avec une augmentation de 63,4% en 7 jours, et l’Allemagne subit le même sort.

Vers une hausse des hospitalisations ?

Sur la sévérité de BA.5, « il est prématuré de se prononcer, en l’absence de données cliniques fermement établies », a indiqué Olivier Schwartz, directeur de l’unité Virus et Immunité de l’Institut Pasteur, à l’AFP. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a jugé mi-juin que, sur la base de données encore limitées, « il n’y a aucune preuve que BA.4 et BA.5 soient associés à une gravité accrue de l’infection par rapport aux variantes circulantes BA.1 et BA.2″.

La population européenne est dans l’ensemble fortement immunisée grâce aux vaccins et infections passées. Cependant, comme lors des vagues précédentes, une augmentation globale des cas de Covid-19 peut entraîner une augmentation des hospitalisations, des admissions en soins critiques et des décès a prévenu le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies.

En France, le rebond épidémique des dernières semaines (le nombre de cas a plus que doublé en trois semaines) « s’accompagne d’une petite reprise des hospitalisations » et risque d’entraîner « une hausse décalée dans le temps » des entrées en soins critiques et des décès, a noté mardi le Pr Alain Fischer, président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale. 

« Des patients âgés qui ont reçu deux ou trois doses » « arrivent à l’hôpital », a pour sa part affirmé l’infectiologue Anne-Claude Crémieux sur franceinfo. « Ça montre bien qu’il y a une érosion de l’efficacité de la protection du vaccin contre les formes sévères, au bout de quatre à six mois. Certaines personnes ont reçu leur troisième dose il y a maintenant plus de neuf mois. Ces personnes sont mal protégées contre les formes sévères ».

Port du masque et rappel vaccinal

Selon le gouvernement, à ce jour un quart des personnes éligibles ont reçu leur second rappel vaccinal contre le Covid : moins de 2,2 millions de seconds rappels ont été injectés, sur plus de 8,7 millions de personnes éligibles – essentiellement les plus de 60 ans, ainsi que les immunodéprimés. Un taux « clairement insuffisant » estime le ministère de la Santé qui appellent les plus âgés à recevoir l’injection « le plus vite possible ».

L’inquiétude est particulièrement vive pour les résidents d’Ehpad (48% d’éligibles vaccinés) et les autres personnes de plus de 80 ans (31%), qui doivent « se faire vacciner le plus vite possible pour passer l’été et l’automne sereinement », a insisté le ministère.

Pointant également « des taux de vaccination clairement insuffisants », le Pr Alain Fischer, président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, a souligné que la « diminution significative » de la protection générée par le premier rappel « justifie pleinement » une nouvelle dose chez les plus âgés pour « les protéger des formes graves jusqu’à l’automne ».

« Les personnes de plus de 60 ans peuvent remettre le masque quand elles sont dans un milieu très confiné où, évidemment, le risque augmente », recommande en outre l’infectiologue Anne-Claude Crémieux. « Je pense plutôt à des salles très fermées avec plusieurs centaines de personnes. Ça peut être le métro », a-t-elle précisé. « Dans la rue non. On doit porter un masque quand on est cas contact. Ça, c’est vraiment très important et évidemment, si on est symptomatique ».

Nouvelles mesures pour l’été ?

L’ECDC a appelé les pays européens à « rester vigilants », en maintenant des systèmes de tests et de surveillance.

Certains pays ont déjà annoncé de nouvelles mesures. L’Italie a ainsi décidé mi-juin de prolonger l’obligation de porter des masques FFP2 dans les transports publics (sauf dans les avions) jusqu’au 30 septembre. « Je veux continuer à recommander de se protéger en faisant le deuxième rappel du vaccin anti-Covid », notamment pour les plus à risque, a préconisé le ministre de la Santé Roberto Speranza, actuellement positif. Le président allemand de l’Association médicale mondiale, Frank Ulrich Montgomery, a, lui, prôné l’adoption rapide d’une « boîte à outils » avec masque, vaccination et limitation des contacts.

 

Cryptomonnaie : alerte aux arnaques sur Internet

 

Avec l’écroulement de la valeur des crytommonnaies ,  le montant des arnaques augmente mécaniquement.

Alors que le Bictoin avait été galvanisée en 2021 par les politiques de relance, notamment aux Etats-Unis, il fondait de près de 10% hier  à 24.692 dollars, une baisse de 65% par rapport à son plus haut historique en novembre 2021 et un plus bas depuis décembre 2020.

Les arnaques aux cryptos explosent, avec un préjudice moyen qui a doublé en quelques mois, de 20.000 à 40.000 euros d’après l’autorité des marchés. Autre sujet d’inquiétude, les faux livrets aux promesses alléchantes, avec un préjudice moyen déclaré de 72.000 euros.

Le profil type des victimes est difficile à déterminer tant il touche tout le monde, « des riches comme des pauvres », souligne Benoît de Juvigny, secrétaire général de l’AMF, généralement plus âgé que la moyenne des Français. Quant aux arnaqueurs, ils sont rarement identifiés car localisés dans des pays étrangers, parfois européens comme Chypre, le plus souvent hors d’Europe, comme les pays du Maghreb ou Israël. Les circuits sont complexes et jouent allégrement le saute-pays, ce qui rend les enquêtes difficiles et la coordination judiciaire compliquée.

 

C’est pourquoi le seul levier pour l’heure efficace reste la prévention, insistent les autorités. Cela passe par des campagnes radio et TV de prévention auprès du grand public et la promotion du site Assurance Banque Info Service (Abeis) qui alerte sur les faux sites (liste noire) et informe le public (190.000 appels en 2021 et plus de 1,4 million de visites). Ainsi, l’AMF et l’ACPR ont inscrit plus de 1.300 sites frauduleux sur liste noire en 2021, ce qui porte le total des sites bannis à près de 4.000 aujourd’hui.

Le bon sens est également un remède efficace : ne pas répondre à un appel non sollicité, bien regarder les mentions du site, ne jamais communiquer de données bancaires, se méfier des offres alléchantes, comme ses fameuses « soldes » sur des actions cotées, ce qui est en soi une aberration en Bourse. Autre phénomène inquiétant, les usurpations d’identité de professionnels reconnus ou de marques populaires, comme Amazon.

Le plus dangereux, et le moins visible (donc le moins détectable pour les superviseurs), se trouve indiscutablement sur les réseaux sociaux ou les messageries cryptées. Certains influenceurs y jouent également un rôle prépondérant pour attirer des jeunes vers les griffes des arnaqueurs.

Au-delà de l’arnaque, les régulateurs s’inquiètent même des messages véhiculés sur des réseaux comme Tik Tok auprès des très jeunes, sur la promesse d’un enrichissement futur aussi certain que rapide qui rend finalement les études inutiles… Trop beau pour être vrai est sans doute le meilleur réflexe à avoir face à ces illusions qui peuvent coûter très cher.

 

Législatives Français de l’étranger : alerte pour le pouvoir

Législatives Français de l’étranger : alerte pour le pouvoir

 

La majorité présidentielle est  relativement secouée après les résultats des élections législatives dans les 11 circonscriptions concernées, elle  perd une quinzaine de points même si elle  arrive en première position dans huit des 11 circonscriptions des Français de l’étranger . Des résultats qui pourraient préfigurer peut-être ceux de l’Hexagone. Traditionnellement les Français de l’étranger d’abord votent très peu et se situent plutôt à droite. Ceux qui ont voté ont cependant marqué un rééquilibrage à gauche. À noter évidemment la spectaculaire c laque pour le ténébreux Valls.

 

Les candidats de la macronie, réunis sous l’étiquette Ensemble, sont arrivés majoritairement en tête chez les Français de l’étranger pour ce premier tour. En Amérique du Nord, Roland Lescure, président de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, devance la candidate de la Nupes. Même configuration en Amérique latine et dans les Caraïbes avec Eléonore Caroit ; en Europe du Nord avec Alexandre Holroyd ; au Benelux avec Pieyre-Alexandre Anglade ; en Suisse et au Liechtenstein avec Marc Ferracci ; en Europe centrale avec Frédéric Petit ; au Proche-Orient et en Afrique avec Amélia Lakrafi ; en Europe orientale, en Asie et en Océanie avec Anne Genetet.

Les candidats de la majorité présidentielle se classent en revanche en deuxième position dans 8e circonscription (Italie, Grèce, Turquie et Israël), où Deborah Abisror-de Lieme (LREM) est devancée par le député sortant UDI, Meyer Habib ; ainsi que dans 9e circonscription (Maghreb et Afrique de l’Ouest) où Karim Ben Cheikh, le candidat de Génération.s, investi par la Nupes, arrive en tête devant Elisabeth Moreno, ancienne ministre de l’Egalité femmes-hommes, investie par LREM.

Enfin, dans la 5e circonscription (Espagne, Portugal et Monaco), Manuel Valls, officiellement investi par la République en marche, est battu. C’est Renaud Le Berre, candidat de la Nupes, qui est arrivé en tête au premier tour et qui affrontera Stéphane Vojetta, le député sortant et candidat dissident de la majorité présidentielle.

 

Malgré une abstention très forte, les Français de l’étranger – ils sont 1,4 million d’inscrits sur les listes hors du territoire national – semblent s’être davantage mobilisés qu’en 2017, lorsque seuls 19,1% des inscrits s’étaient déplacés, selon des chiffres provisoires.

Plus encore qu’à la présidentielle, l’abstention est attendue à un niveau record pour le premier tour des législatives le 12 juin (52 ou 53% selon les sondages, contre 51,3% en 2017). L’abstention des jeunes et des classes populaires pourrait avantager la majorité actuelle, qui s’appuie sur un électorat plus âgé et plus aisé que celui du RN ou de la Nupes, estiment des spécialistes.

Système de santé : nouvelle alerte à Bordeaux

Système de santé : nouvelle alerte

Un collectif de plus d’un millier de soignants et autres personnels hospitaliers interpelle, dans une tribune au « Monde », le gouvernement sur la situation d’un système de santé « à bout de souffle après de nombreuses années de restrictions budgétaires ».

 

Quel système de santé souhaitons-nous ? Le service des urgences du centre hospitalier universitaire (CHU) de Bordeaux limite actuellement son accès la nuit, mais ceci n’est que la face émergée de l’iceberg. Le cœur du système de soins que sont les services hospitaliers est également dans une impasse.

Ce qui apparaît comme la crise des urgences est à replacer au sein d’un système de santé à bout de souffle après de nombreuses années de restrictions budgétaires. La crise Covid n’a fait qu’aggraver la situation d’un bien commun exsangue : l’hôpital public.

L’ensemble du territoire connaît la même situation que Bordeaux, tant pour les CHU que pour les centres régionaux. Cette crise touche la médecine adulte comme la pédiatrie. Moins de lits, des patients plus complexes et la rentabilité avant tout. Nous alertons sur la diminution des lits à l’hôpital au profit de l’ambulatoire. Depuis 2000, 20 % des lits (soit près de sept cents lits d’hospitalisation) ont été supprimés au CHU de Bordeaux.

Parallèlement, le vieillissement de la population et l’augmentation du nombre d’habitants dans la métropole bordelaise provoquent une augmentation de la demande de soins non prise en compte par nos pouvoirs publics. Dans de nombreuses spécialités, des traitements plus efficaces mais plus complexes augmentent le recours à l’hôpital. De ce fait, hospitaliser un patient est devenu un parcours du combattant, que ce soit pour la médecine de ville ou pour les urgences.

Parallèlement, afin de répondre aux critères comptables qui nous sont imposés, un taux élevé d’environ 95 % d’occupation des lits est nécessaire, à l’origine d’un fonctionnement à flux tendu qui ne permet plus d’assurer une disponibilité de lits pour les patients nécessitant une hospitalisation rapide, « non programmée ». Ces patients consultant en médecine de ville ou arrivant aux urgences se trouvent fréquemment sans solution d’hospitalisation.

La situation est la même en chirurgie avec une limitation de l’accès au bloc opératoire, des délais allongés, voire des annulations d’actes chirurgicaux. Les services supports, moins visibles par le grand public (pharmacie, biologie, anatomopathologie, radiologie, etc.), souffrent aussi de cette gestion avec des répercussions sur leurs pratiques (notamment des délais d’examen plus longs).

Au total, ces dysfonctionnements majeurs se répercutent dramatiquement sur la prise en charge des patients. Outre le transfert des activités d’hospitalisation vers une activité ambulatoire, l’activité de soins a explosé sans augmentation en regard des personnels de soins. Cette gestion industrielle de la médecine reconnaît l’activité, le nombre d’actes, plutôt que la qualité des soins qui est in fine progressivement délaissée.

Alerte santé Hôpital: 120 services d’urgence menacés

Alerte santé Hôpital: 120 services d’urgence menacés 

 

Généralement on considère que le thème de la réforme des retraites sera le premier obstacle que le gouvernement aura à affronter. Le problème c’est que les dangers économiques sociaux se multiplient par exemple l’envol de l’inflation et que certains sujets pourraient allors devenir la préoccupation numéro un du pays. De ce point de vue l’état de notre système sanitaire est au bord de la rupture. C’est vrai évidemment dans les zones éloignées démographiquement peu denses. Là  pour consulter un cardiologue il faut un an , pour ophtalmologue au moins six mois, pour contacter un kiné  plusieurs semaines, même chose pour obtenir une simple radiographie.

Mais la tension concerne aussi maintenant géographiques très denses et les grands hôpitaux français sont eux-mêmes dans une situation d’urgence qui pourrait rapidement déboucher sur une crise sans précédent .

Fermetures de nuit, «délestages» sur d’autres hôpitaux, accès filtrés par les Samu: faute de soignants, au moins 120 services d’urgence ont été forcés de limiter leur activité ou s’y préparent, selon une liste établie par l’association Samu-Urgences de France (SUdF) que l’AFP s’est procurée.

 

Signe supplémentaire d’une crise inédite, 14 des 32 plus gros hôpitaux français (CHU et CHR) figurent sur cette liste. Parmi les 120 établissements recensés, plus de la moitié ont dû se résoudre à une fermeture, le plus souvent partielle, de leurs urgences. Parfois la nuit, comme à Alkirch (Haut-Rhin), Auch (Gers) ou Voiron (Isère). Ailleurs, en supprimant des équipes mobiles du Smur, comme à Creil (Oise), Grenoble ou Metz.

La «solution» la plus fréquente reste cependant la «régulation d’accès» par les Samu: à Bordeaux, Cherbourg (Manche) ou encore Nevers (Nièvre), à moins d’une urgence vitale, seul un appel préalable au 15 peut permettre une admission à certaines heures. Une dizaine d’hôpitaux sont allés jusqu’au «délestage», renvoyant les malades vers d’autres sites. En clair la situation sanitaire française est explosive.

Impôts : alerte sur des arnaques au téléphone ( DGCCRF)

Impôts : alerte sur des arnaques au téléphone (  DGCCRF)

La  Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes vient de publier un communiqué afin de mettre en garde contre une arnaque. Celle-ci permet à un escroc qui se présente comme un agent de la répression des fraudes ( DGCCRF ) d’avoir accès au compte bancaire de la victime.

 

Pour ce faire, le pseudo-agent fait croire à la personne appelée qu’une fraude est en cours sur son compte . La victime communique alors ses codes d’accès à l’escroc pour stopper la fraude… et le tour est joué ! Autre méthode efficace : l’escroc indique que la carte bancaire de la victime a été identifiée ou que l’on est en train d’effectuer des achats grâce à son compte… même résultat.

 

Les amateurs de fraudes de ce type n’en sont pas à leur premier coup d’essai : d’autres pratiques de fraudes ont en effet été rapportées par la DGCCRF. Par exemple de faux sites administratifs peuvent vous proposer, contre de l’argent, de faciliter telle ou telle démarche administrative ( demande de permis de conduire, de carte grise, d’acte de naissance) mais aussi de vous renseigner sur la mise en œuvre de réglementations spécifiques (traitement automatisé de fichiers de données à caractère personnel, accessibilité des établissements recevant du public) à travers de faux courriels notamment.

 

En ce qui concerne les « faux sites administratifs », la DGCCRF souhaite informer les consommateurs de l’existence de certains sites pouvant reproduire la charte graphique , utiliser les mêmes couleurs (bleu, blanc, rouge) ou reprendre le logo «Marianne» des sites officiels. Tout ceci n’a qu’un seul but : récupérer vos données privées afin de vous extorquer de l’argent.

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