Archive pour le Tag 'Alcool'

Dérive sanitaire-Tabac , Alcool, et substance psychoactive en hausse chez les ados

 Dérive sanitaire-Tabac , Alcool, et substance psychoactive en hausse chez les ados
La consommation d’alcool et de cigarettes électroniques chez les 11-15 ans est «alarmante» et requiert une action «urgente» des pouvoirs publics, estime la branche européenne de l’OMS dans un rapport rendu public jeudi 25 avril. «L’utilisation généralisée de substances nocives chez les enfants dans de nombreux pays de la région européenne – et au-delà – constitue une grave menace pour la santé publique », alerte le directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Hans Kluge.

Après des années de recul de l’usage des substances psychoactives, «certaines données suggèrent que la pandémie de Covid-19 a provoqué une nouvelle augmentation de la consommation», selon le rapport, qui rassemble les données de 280.000 jeunes en Europe, en Asie centrale et au Canada. Les mesures de confinement ont en effet modifié les habitudes des 11-15 ans qui ont été plus présents en ligne et exposés à des publicités numériques.

«Adopter des comportements à risque pendant l’adolescence peut influer sur le comportement à l’âge adulte, la consommation de substances psychoactives à un âge précoce étant liée à un risque plus élevé d’accoutumance», selon l’OMS. «Les décideurs politiques ne peuvent pas se permettre d’ignorer ces résultats alarmants», ajoute l’organisation.

 

L’alcool reste la substance la plus fréquemment consommée par les adolescents : 57% des jeunes de 15 ans en ont bu au moins une fois et près de quatre sur dix en ont consommé au cours des 30 derniers jours. «Ces résultats soulignent à quel point l’alcool est disponible et normalisé et montrent qu’il est urgent de prendre de meilleures mesures politiques pour protéger les enfants et les jeunes de (ses) méfaits», insiste l’organisation, qui rassemble 53 pays et s’étend jusqu’à l’Asie centrale.

L’OMS s’inquiète en parallèle de la consommation de cigarettes électroniques qui a augmenté en particulier chez les adolescents. «La transition vers les e-cigarettes en tant que choix plus populaire que les cigarettes conventionnelles appelle des interventions ciblées», écrit-elle, préconisant de viser «le placement de produits nocifs dans les jeux vidéo, les programmes de divertissement et d’autres contenus destinés aux jeunes via des plateformes multimédias».

Réalisée tous les quatre ans sous l’égide du bureau Europe de l’OMS, l’enquête HBSC (Health behaviour in school-aged children) décrit les comportements de santé des élèves de 11, 13 et 15 ans. Elle comporte différents volets dont celui consacré à l’usage de substances psychoactives.

Tabac , Alcool, et substance psychoactive en hausse chez les ados

Tabac , Alcool, et substance psychoactive en hausse chez les ados

 
La consommation d’alcool et de cigarettes électroniques chez les 11-15 ans est «alarmante» et requiert une action «urgente» des pouvoirs publics, estime la branche européenne de l’OMS dans un rapport rendu public jeudi 25 avril. «L’utilisation généralisée de substances nocives chez les enfants dans de nombreux pays de la région européenne – et au-delà – constitue une grave menace pour la santé publique », alerte le directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Hans Kluge.

Après des années de recul de l’usage des substances psychoactives, «certaines données suggèrent que la pandémie de Covid-19 a provoqué une nouvelle augmentation de la consommation», selon le rapport, qui rassemble les données de 280.000 jeunes en Europe, en Asie centrale et au Canada. Les mesures de confinement ont en effet modifié les habitudes des 11-15 ans qui ont été plus présents en ligne et exposés à des publicités numériques.

«Adopter des comportements à risque pendant l’adolescence peut influer sur le comportement à l’âge adulte, la consommation de substances psychoactives à un âge précoce étant liée à un risque plus élevé d’accoutumance», selon l’OMS. «Les décideurs politiques ne peuvent pas se permettre d’ignorer ces résultats alarmants», ajoute l’organisation.

 

L’alcool reste la substance la plus fréquemment consommée par les adolescents : 57% des jeunes de 15 ans en ont bu au moins une fois et près de quatre sur dix en ont consommé au cours des 30 derniers jours. «Ces résultats soulignent à quel point l’alcool est disponible et normalisé et montrent qu’il est urgent de prendre de meilleures mesures politiques pour protéger les enfants et les jeunes de (ses) méfaits», insiste l’organisation, qui rassemble 53 pays et s’étend jusqu’à l’Asie centrale.

L’OMS s’inquiète en parallèle de la consommation de cigarettes électroniques qui a augmenté en particulier chez les adolescents. «La transition vers les e-cigarettes en tant que choix plus populaire que les cigarettes conventionnelles appelle des interventions ciblées», écrit-elle, préconisant de viser «le placement de produits nocifs dans les jeux vidéo, les programmes de divertissement et d’autres contenus destinés aux jeunes via des plateformes multimédias».

Réalisée tous les quatre ans sous l’égide du bureau Europe de l’OMS, l’enquête HBSC (Health behaviour in school-aged children) décrit les comportements de santé des élèves de 11, 13 et 15 ans. Elle comporte différents volets dont celui consacré à l’usage de substances psychoactives.

Consommation-Alcool : les Français picolent moins !

Consommation-Alcool : les Français picolent moins !
Signe peut-être d’une certaine déprime sociétale, les Français sont parmi ceux au monde qui consomment  le plus d’antidépresseurs mais aussi qui boivent même si cette consommation d’alcool diminue.

 

Les Français consomment de moins en moins d’alcool, mais les autorités sanitaires continuent de préconiser « des actions de prévention ». Ce mardi 23 janvier, Santé publique France (Spf) a révélé son nouveau baromètre présentant un panorama de la consommation d’alcool en France hexagonale en 2021.

« Les tendances de long terme révèlent une baisse des consommations quotidienne et hebdomadaire au cours des dernières décennies, faisant écho aux baisses des volumes de vente », a commenté SpF.
D’après l’étude, 39% des 18-75 ans consommaient de l’alcool chaque semaine en 2021, contre 40% en 2017, 49% en 2014 ou 62,6% en 2000. Au quotidien, seuls 8% des Français boivent de l’alcool, loin des 22,6% en 1995 ou des 10,9% en 2010.

 

Les hommes continuent, comme depuis plusieurs décennies, de boire plus d’alcool que les femmes. 77,8% des hommes de 18-75 ans buvaient de l’alcool chaque semaine en 2000 contre 48,1% des femmes. En 2021, l’écart restait important avec 50,5% des hommes et 28,1% des femmes. 12,6% des hommes buvaient chaque jour en 2021 contre 3,8% des femmes.

 

Alcool : les Français picolent moins !

Alcool : les Français picolent moins !
Signe peut-être d’une certaine déprime sociétale, les Français sont parmi ceux au monde qui consomment  le plus d’antidépresseurs mais aussi qui boivent même si cette consommation d’alcool diminue.

 

Les Français consomment de moins en moins d’alcool, mais les autorités sanitaires continuent de préconiser « des actions de prévention ». Ce mardi 23 janvier, Santé publique France (Spf) a révélé son nouveau baromètre présentant un panorama de la consommation d’alcool en France hexagonale en 2021.

« Les tendances de long terme révèlent une baisse des consommations quotidienne et hebdomadaire au cours des dernières décennies, faisant écho aux baisses des volumes de vente », a commenté SpF.
D’après l’étude, 39% des 18-75 ans consommaient de l’alcool chaque semaine en 2021, contre 40% en 2017, 49% en 2014 ou 62,6% en 2000. Au quotidien, seuls 8% des Français boivent de l’alcool, loin des 22,6% en 1995 ou des 10,9% en 2010.

 

Les hommes continuent, comme depuis plusieurs décennies, de boire plus d’alcool que les femmes. 77,8% des hommes de 18-75 ans buvaient de l’alcool chaque semaine en 2000 contre 48,1% des femmes. En 2021, l’écart restait important avec 50,5% des hommes et 28,1% des femmes. 12,6% des hommes buvaient chaque jour en 2021 contre 3,8% des femmes.

 

Santé- Addiction Tabac et alcool: coût social largement supérieur aux recettes fiscales

santé- Addiction Tabac et alcool: coût social largement supérieur aux recettes fiscales

Le montant des taxes engrangées par l’Etat sur l’alcool et le tabac est largement inférieur à celui du « coût social » entraîné par l’addiction, souligne une note de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). L’organisme encourage les pouvoirs publics à poursuivre leurs efforts en matière de prévention et d’information qui ont permis de réduire le nombre de décès.
selon une étude de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) le « coût social » des drogues licites mais aussi illicites qui ont fait respectivement, en 2019, 73.189 morts pour le tabac, 41.080 pour l’alcool et 1.230 pour les drogues illégales.

Ce coût tient compte de la valeur économique des vies humaines perdues, de la perte de qualité de vie des malades atteints de cancer liés à ces drogues et des pertes de production pour les entreprises. Il tient aussi compte du coût pour les finances publiques : dépenses de prévention, de répression et de soins.

Pour l’Etat, « les recettes de taxation de l’alcool et du tabac, respectivement de 4 milliards d’euros et 13 milliards d’euros » sont inférieures au coût des traitements des maladies dues à ces deux drogues, 7,8 et 16,5 milliards d’euros, précise l’OFDT. En tenant compte aussi des économies de retraite, « le déficit public engendré par l’alcool et le tabac est respectivement de 3,3 milliards et de 1,7 milliard, et de 2 milliards d’euros pour les drogues illicites ».

Autre enseignement de l’étude: constatant la baisse du nombre de décès causés par l’alcool le tabac et les drogues illicites entre 2010 et 2019, respectivement de -16%, -7% et -23%, l’OFDT estime que les politiques publiques ont permis de « réduire nettement la consommation de tabac, d’améliorer la prise en charge des usagers de drogues illicites et de renforcer, plus modestement, la prise en compte des dangers de l’alcool ».

Tabac et alcool : le coût social largement supérieur aux recettes fiscales

Tabac et alcool : le coût social largement supérieur aux recettes fiscales

Le montant des taxes engrangées par l’Etat sur l’alcool et le tabac est largement inférieur à celui du « coût social » entraîné par l’addiction, souligne une note de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). L’organisme encourage les pouvoirs publics à poursuivre leurs efforts en matière de prévention et d’information qui ont permis de réduire le nombre de décès.

selon une étude de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) le « coût social » des drogues licites mais aussi illicites qui ont fait respectivement, en 2019, 73.189 morts pour le tabac, 41.080 pour l’alcool et 1.230 pour les drogues illégales.

Ce coût tient compte de la valeur économique des vies humaines perdues, de la perte de qualité de vie des malades atteints de cancer liés à ces drogues et des pertes de production pour les entreprises. Il tient aussi compte du coût pour les finances publiques : dépenses de prévention, de répression et de soins.

Pour l’Etat, « les recettes de taxation de l’alcool et du tabac, respectivement de 4 milliards d’euros et 13 milliards d’euros » sont inférieures au coût des traitements des maladies dues à ces deux drogues, 7,8 et 16,5 milliards d’euros, précise l’OFDT. En tenant compte aussi des économies de retraite, « le déficit public engendré par l’alcool et le tabac est respectivement de 3,3 milliards et de 1,7 milliard, et de 2 milliards d’euros pour les drogues illicites ».

Autre enseignement de l’étude: constatant la baisse du nombre de décès causés par l’alcool le tabac et les drogues illicites entre 2010 et 2019, respectivement de -16%, -7% et -23%, l’OFDT estime que les politiques publiques ont permis de « réduire nettement la consommation de tabac, d’améliorer la prise en charge des usagers de drogues illicites et de renforcer, plus modestement, la prise en compte des dangers de l’alcool ».

Alcool au volant : vers la tolérance zéro en France

Alcool au volant : vers la tolérance zéro en France


La présidente de l’Assemblée nationale s’est dite favorable au « zéro alcool » au volant, citant l’exemple du Japon. Ces propos interviennent après la mort de trois policiers dans un accident de voiture sous l’emprise de l’alcool et de la drogue.
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La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet rprône des mesures drastiques. Interrogée jeudi sur Sud Radio, la présidente de l’Assemblée nationale s’est dite favorable à une interdiction totale de l’alcool au volant.

Pour appuyer son propos, la députée Renaissance des Yvelines s’est appuyée sur l’exemple du Japon, qui applique une tolérance zéro à l’égard de l’alcool pour les conducteurs.

« J’ai vécu dans un pays, c’était le Japon, où c’était zéro alcool au volant. C’était pas 0,1 gramme, 0,2 gramme, mais zéro. Vous buvez un verre, vous ne conduisez pas. Je pense que quand on est au volant d’une voiture et qu’on est soit alcoolisé, soit sous l’emprise de stupéfiants, on est dangereux parce que la voiture devient une arme », a-t-elle expliqué.

Société-Drogue et alcool au volant : un délit d’ »homicide routier » et la suppression du permis ( Darmanin)

Drogue et alcool au volant : un délit d’ »homicide routier » et la suppression du permis ( Darmanin)

L’insécurité routière de temps a toujours bénéficié d’une grande bienveillance de la justice y compris en cas de conséquences mortelles. Tout juste quelques mois de prison et encore même lorsque la responsabilité est largement démontrée . C’est le cas y compris en cas de consommation d’alcool. Et par analogie, la bienveillance a été étendue à la consommation de drogues pourtant impliquée dans un tiers des accidents routiers mortels. Le ministre de l’intérieur Darmanin veut doncun renforcement des sanctions avec la requalification des délits routiers en homicide et la suppression du permis de conduire.

Le ministre de l’Intérieur explique dans le JDD être « en lien étroit avec Eric Dupond-Moretti [le garde des Sceaux] pour renommer en ‘homicide routier’ les accidents mortels dus à la drogue et à l’alcool ».

Ce type de délit est pour l’heure qualifié d’homicide involontaire, aggravé par la consommation d’alcool ou de drogue. Les sanctions prévues par le Code pénal vont de sept ans d’emprisonnement (s’il y a une circonstance aggravante) à dix ans (si deux circonstances aggravantes ou plus).

Darmanin, le minstre de l’intérieur, envisage de retirer les 12 points du permis de conduire en cas d’usage de stupéfiants au volant ( intreview JDD)

Pierre Palmade a remis en lumière le problème de la drogue au volant. Faut-il renforcer la répression ?

Depuis que je suis ministre de l’Intérieur, vous m’entendez parler des graves dangers de l’usage de la drogue dans la société. Avant même le drame que vous évoquez, nous avons renforcé notre dispositif de contrôles routiers contre la drogue. Nous en avons effectué 800 000 en 2022, soit le double des années précédentes. J’ai donné comme instruction d’en faire 1 million cette année. C’est nécessaire : 16 % des contrôles de l’usage de stupéfiants au volant se sont avérés positifs contre 3 % de ceux concernant l’alcool. J’attire l’attention sur le fait que la cocaïne est parfois présentée comme récréative, alors qu’il n’existe pas de drogue récréative : il n’y a que des drogues mortelles. Environ 600 personnes meurent chaque année dans des accidents de la route liés aux stupéfiants.

En décembre 2020, le ministère de l’Intérieur dénombrait 4000 supermarchés de la drogue, ou « fours » dans le jargon des trafiquants. Un chiffre que l’action des forces de l’ordre aurait permis de ramener à 3275 un an plus tard. La géographie, elle, ne change pas. Les points de deal se concentrent dans les zones géographiques les plus densément peuplées, au coeur des métropoles régionales à forte population étudiante et dans les départements périurbains ou situés à proximité des grandes agglomérations.

900 000, c’est le nombre de personnes qui, chaque jour en France, vapotent, fument ou mangent du cannabis, sous l’une ou l’autre de ses différentes formes – herbe, résine ou huile. Selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives, le nombre d’amateurs réguliers, s’adonnant en moyenne dix fois par mois à leur goût du cannabis, s’élèverait à 1,4 million. Les adeptes plus occasionnels seraient, eux, 5 millions. Près de la moitié des adultes y aurait déjà goûté. Ces chiffres placent l’Hexagone en tête du classement européen des pays consommateurs, devant le Danemark et l’Espagne.

Drogue et alcool au volant : un délit d’ »homicide routier » et la suppression du permis

Drogue et alcool au volant : un délit d’ »homicide routier » et la suppression du permis ( darmanin)

Le ministre de l’intérieur d’Armanin veut un renforcement des sanctions avec la requalification des délits routiers en homicide et la suppression du permis de conduire.
Le ministre de l’Intérieur explique dans le JDD être « en lien étroit avec Eric Dupond-Moretti [le garde des Sceaux] pour renommer en ‘homicide routier’ les accidents mortels dus à la drogue et à l’alcool ».

Ce type de délit est pour l’heure qualifié d’homicide involontaire, aggravé par la consommation d’alcool ou de drogue. Les sanctions prévues par le Code pénal vont de sept ans d’emprisonnement (s’il y a une circonstance aggravante) à dix ans (si deux circonstances aggravantes ou plus).

Darmanin, le minstre de l’intérieur, envisage de retirer les 12 points du permis de conduire en cas d’usage de stupéfiants au volant ( intreview JDD)

Pierre Palmade a remis en lumière le problème de la drogue au volant. Faut-il renforcer la répression ?

Depuis que je suis ministre de l’Intérieur, vous m’entendez parler des graves dangers de l’usage de la drogue dans la société. Avant même le drame que vous évoquez, nous avons renforcé notre dispositif de contrôles routiers contre la drogue. Nous en avons effectué 800 000 en 2022, soit le double des années précédentes. J’ai donné comme instruction d’en faire 1 million cette année. C’est nécessaire : 16 % des contrôles de l’usage de stupéfiants au volant se sont avérés positifs contre 3 % de ceux concernant l’alcool. J’attire l’attention sur le fait que la cocaïne est parfois présentée comme récréative, alors qu’il n’existe pas de drogue récréative : il n’y a que des drogues mortelles. Environ 600 personnes meurent chaque année dans des accidents de la route liés aux stupéfiants.

En décembre 2020, le ministère de l’Intérieur dénombrait 4000 supermarchés de la drogue, ou « fours » dans le jargon des trafiquants. Un chiffre que l’action des forces de l’ordre aurait permis de ramener à 3275 un an plus tard. La géographie, elle, ne change pas. Les points de deal se concentrent dans les zones géographiques les plus densément peuplées, au coeur des métropoles régionales à forte population étudiante et dans les départements périurbains ou situés à proximité des grandes agglomérations.

900 000, c’est le nombre de personnes qui, chaque jour en France, vapotent, fument ou mangent du cannabis, sous l’une ou l’autre de ses différentes formes – herbe, résine ou huile. Selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives, le nombre d’amateurs réguliers, s’adonnant en moyenne dix fois par mois à leur goût du cannabis, s’élèverait à 1,4 million. Les adeptes plus occasionnels seraient, eux, 5 millions. Près de la moitié des adultes y aurait déjà goûté. Ces chiffres placent l’Hexagone en tête du classement européen des pays consommateurs, devant le Danemark et l’Espagne.

Métavers …et alcool

 Métavers …et alcool

 

 

Médecin spécialiste en santé publique et président de l’association Addictions France, Bernard Basset s’inquiète, dans une tribune au « Monde », de l’inaction de l’Etat face à la publicité croissante des producteurs d’alcool dans le monde numérique et particulièrement dans les univers virtuels, comme celui créé par Facebook.

 

Le 1er avril 2021, l’émission « Cash Investigation » révélait comment les alcooliers se jouent de la loi Evin sur les réseaux sociaux. A l’aune de cette impunité et des pratiques douteuses des puissants groupes industriels sur Facebook, Snapchat ou encore TikTok, il est effrayant d’imaginer ce dont ils seraient capables dans un monde virtuel.

Actuellement, nous peinons à endiguer le flot de publicités illicites sur ces réseaux, mais qu’en sera-t-il demain dans des univers alternatifs virtuels tels que le métavers ? Un futur parfois réel, bien plus proche que ce que l’on imagine, et qui nécessite urgemment une législation.

Nous savons tous que ces réseaux sociaux sont le terrain favori des jeunes, et notamment des mineurs. La plupart sont nés avec, ou au moment de leur création, et n’ont donc même pas souvenir d’un monde sans. La Covid-19 n’a fait qu’accentuer ce phénomène : nous avons tous, les jeunes générations en première ligne, vu notre liberté s’envoler alors que notre société se renfermait sur elle-même durant le confinement.

Alors face à une réalité de plus en plus pesante, l’attrait des réseaux, des écrans, et finalement d’un monde virtuel, n’a fait que grandir. Bien sûr, la notion de métavers ne date pas d’hier. Il a d’abord été conceptualisé dans les années 1990 avec le célèbre livre de Neal Stephenson, Le Samouraï virtuel (Robert Laffont, 1996), puis à travers différents jeux vidéo comme Second Life ou Les Sims.

Néanmoins, la dernière évolution du concept qui a retenu notre attention est bien celle de Mark Zuckerberg fin 2021, lorsque le groupe Facebook devient Meta. L’entreprise annonce alors se concentrer sur le métavers, une forme d’univers parallèle mêlant réalités virtuelle et augmentée, annoncé comme le futur d’Internet et donc… de notre société. Et nous savons tous que Mark Zuckerberg a les moyens de ses ambitions.

Par définition, le métavers est présenté comme un système connecté au-delà du monde physique qui est accessible à tous grâce à des interactions 3D. Dans cet univers totalement numérique, les utilisateurs auront donc la possibilité de se rencontrer, de jouer, de voyager ensemble ou encore de faire la fête. Une opportunité en or pour les lobbys, dont celui des alcooliers, en perpétuelle recherche de nouveaux moyens de sponsoriser leurs produits et ce, quitte à enfreindre la loi.

Des marques d’alcool connectées au métavers

D’autant plus qu’il n’existe à ce jour quasiment aucune réglementation venant encadrer le métavers – comment légiférer en effet sur une notion qui par essence est irréelle ? Sans attendre que la réglementation les rattrape, plusieurs marques d’alcool se sont déjà bien sûr emparées du concept.

 

Le retour de l’ alcool dans les stades : une loi pour les pinardiers ou le sport ?

Le retour de l’ alcool dans les stades : une loi pour les pinardiers ou le sport ?

 

 

Il faut vraiment se demander si certains députés de la république en marche ne sont pas tombés sur la tête en proposant le rétablissement de la vente d’alcool dans les stades. En réalité il s’agit surtout du football professionnel ou l’argent coule à flots mais est jeté par les fenêtres via les salaires déments des joueurs (jusqu’à plusieurs millions par mois). Faire de la France une  nation sportive en passant par l’autorisation de vendre de l’alcool dans les stades, voilà que proposent 72 députés de la république en marche. Une curieuse. Ce sont évidemment les supporters abrutis qui vont se réjouir en retrouvant l’ivresse de la bibine pour alimenter leur enthousiasme et même leurs débordements. Certes la loi comporte d’autres éléments pour favoriser la pratique sportive mais on peut vraiment s’interroger sur le bien-fondé de la vente d’alcool dans les stades, cela vise surtout les compétitions professionnelles. On se souvient en effet que cet alcool a quelquefois grandement favorisé de véritables drames humains en France comme à l’étranger. Sans doute cette initiative est-elle soutenue par le lobby des producteurs d’alcool. L’objectif est de permettre aux organisations sportives de trouver de nouvelles recettes annexes. Il est vrai que les budgets sont souvent dans des situations périlleuses. Reste qu’on  pourrait sans doute envisager un autre mode de financement pour aider au développement du sport ; par exemple,  une taxe sur l’alcool qui serait affectée au développement sportif. Non seulement l’initiative des 72 députés de la république en marche n’est pas heureuse mais elle est même irresponsable ; elle montre  s’il le fallait que certains élus entretiennent des liens avec des lobbys.

L’Association nationale de prévention en alcoologue et addictologie (Anpaa) a réagi le 6 août dénonçant dans un communiqué «le lobby alcoolier» derrière les députés. Selon l’association, «la consommation d’alcool est incompatible avec le sport car la promotion de l’alcool auprès des jeunes via les compétitions sportives, vise à banaliser la consommation générale, et en premier lieu celle des jeunes qui constituent la majorité du public».

 

Les trois députés ne sont pas les premiers à se saisir du sujet. En février dernier, Stéphane Viry avait déposé une proposition de loi dans ce sens. L’élu LR des Vosges, accompagné de 13 autres députés, avançait les mêmes arguments que ses confrères expliquant que la vente à l’intérieur des stades permettrait d’encadrer la consommation et «renforcer leurs recettes». «Il s’agit de faire en sorte que ceux qui s’alcoolisent beaucoup en moins de 10 minutes avant d’entrer dans le stade n’aient plus besoin de consommer de l’alcool fort de cette façon, mais puissent tranquillement boire une bière entre potes avant le match et à la mi-temps», expliquait Stéphane Viry à RTL. L’Anpaa avait alors réagi répliquant que les supporters étaient «capables de se retenir de boire pendant deux fois 45 minutes de football».

 

Alcool dans les stades : une loi pour les pinardiers ou le sport ?

Alcool dans les stades : une loi pour les pinardiers ou le sport ?

 

 

Faire de la France une  nation sportive en passant l’autorisation de vendre de l’alcool dans les stades. Une curieuse proposition de 72 députés de la république en marche, ce sont évidemment les supporters abrutis qui vont se réjouir en retrouvant l’ivresse de la bibine pour alimenter leur enthousiasme et même leurs débordements. Certes la loi comporte d’autres éléments pour favoriser la pratique sportive mais on peut vraiment s’interroger sur le bien-fondé de la vente d’alcool dans les stades, cela vise surtout les compétitions professionnelles. On se souvient en effet que cet alcool a quelquefois grandement favorisé de véritables drames humains en France comme à l’étranger. Sans doute cette initiative est-elle soutenue par le lobby des producteurs d’alcool. L’objectif est de permettre aux organisations sportives de trouver de nouvelles recettes annexes. Il est vrai que les budgets sont souvent dans des situations périlleuses. Reste qu’on  pourrait sans doute envisager un autre mode de financement pour aider au développement du sport ; par exemple,  une taxe sur l’alcool qui serait affectée au développement sportif. Non seulement l’initiative des 72 députés de la république en marche n’est pas heureuse mais elle est même irresponsable ; elle montre  s’il le fallait que certains élus entretiennent des liens avec des lobbys.

L’Association nationale de prévention en alcoologue et addictologie (Anpaa) a réagi le 6 août dénonçant dans un communiqué «le lobby alcoolier» derrière les députés. Selon l’association, «la consommation d’alcool est incompatible avec le sport car la promotion de l’alcool auprès des jeunes via les compétitions sportives, vise à banaliser la consommation générale, et en premier lieu celle des jeunes qui constituent la majorité du public».

Les trois députés ne sont pas les premiers à se saisir du sujet. En février dernier, Stéphane Viry avait déposé une proposition de loi dans ce sens. L’élu LR des Vosges, accompagné de 13 autres députés, avançait les mêmes arguments que ses confrères expliquant que la vente à l’intérieur des stades permettrait d’encadrer la consommation et «renforcer leurs recettes». «Il s’agit de faire en sorte que ceux qui s’alcoolisent beaucoup en moins de 10 minutes avant d’entrer dans le stade n’aient plus besoin de consommer de l’alcool fort de cette façon, mais puissent tranquillement boire une bière entre potes avant le match et à la mi-temps», expliquait Stéphane Viry à RTL. L’Anpaa avait alors réagi répliquant que les supporters étaient «capables de se retenir de boire pendant deux fois 45 minutes de football».

 

L’alcool : 40 000 morts par an

L’alcool : 40 000 morts par an

Encore 40  000 morts  par an  dus à l’alcool (16 000 décès par cancer, 9 900 par maladies cardiovasculaires, 6 800 par maladies digestives et 5 400 par accident ou suicide.)

La très grande majorité de ces décès (90%) « Sont liés à des consommations supérieures à 53 grammes par jour » d’alcool pur, soit plus de 5 unités d’alcool. Toutefois, « même à la dose relativement modérée de moins de 18 grammes d’alcool pur consommé par jour (moins de deux verres standards) (…) le risque global est augmenté », soulignent les auteurs de l’article. L’étude se fonde sur les consommations déclarées par un échantillon de 20 000 personnes, mais également sur les chiffres de vente d’alcool, les enquêtes déclaratives tendant à minimiser le nombre de verres pris.

Les précédentes estimations, fondées sur des chiffres de 2009, avaient évalué à 49 000 le nombre de décès dus à l’alcool, soit 9% du total. Cette baisse  »s’explique en grande partie par la diminution de la mortalité pour les causes liées à l’alcool et, dans une moindre mesure, par la baisse de la consommation, passée de 27 à 26 g d’alcool pur par jour sur cette même période », expliquent les auteurs de l’article.

 

L’alcool tue

L’alcool tue

Selon le Global Status Report on Alcohol and Health 2018 rédigé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Les boissons alcoolisées sont à l’origine de 5,3% des décès dans le monde, selon le rapport. Elles s’avèrent encore plus dangereuses que le sida, la tuberculose et la violence réunis. La majorité des décès est due à des accidents de la route, des suicides et autres formes de violence (28%). Le reste s’explique par de multiples complications physiques comme des troubles digestifs (21%), des maladies cardiovasculaires (19%), des cancers, des troubles mentaux… En effet, d’après le rapport, plus de 200 pathologies sont liées à la consommation d’alcool. En plus de conséquences graves sur le long terme, ces boissons peuvent avoir des effets dramatiques au quotidien, surtout en cas de dépendance à l’alcool - à l’origine d’états dépressifs, psychotiques et paranoïaques. Près de 2,3 milliards de personnes boivent de l’alcool régulièrement à travers le monde. C’est l’Europe qui enregistre la plus grande consommation par habitant. Selon les derniers chiffres de World Health Statistics, les statistiques mondiales sur la santé réalisées par l’OMS, les Français âgés de 15 ans et plus ont consommé 12,6 litres d’alcool pur en 2016. Un résultat similaire à celui de la Bulgarie, de la Slovénie, de la Roumanie, du Portugal et de la Belgique.

 

 

Redécouverte de l’eau: le vin sans alcool !

Redécouverte de l’eau:  le  vin sans alcool !

Il y a avait déjà la bière sans alcool, maintenant c’est  le vin, bref la redécouverte de l’eau ou au mieux du jus de raisin.  Sans gluten, sans sucre, sans sel, sans graisse et sans calories et maintenant sans alcool, l’industrie alimentaire et viticole progresse à pas de géant. On va bientôt redécouvrir le pain sans mie (la galette du Sahel), la confiture sans sucre (la compote)  et peut-être même le fil à couper le beurre. Du vin sans sucre sans alcool est donc la nouvelle découverte, sans doute demain le vin sans vigne. Certes il faut évidemment condamner les excès dans tous les domaines mais tout est question d’équilibre et à force d’inventer des  ersatz de produits alimentaires on va finir par tuer le plaisir gastronomique. Aujourd’hui, Les Domaines Pierre Charvin ont  osé produire du vin sans alcool et le vendre en France. La start-up a vu le jour dans l’Hérault en 2010 à l’initiative de Mathilde Boulachin et Fabien Gross, deux entrepreneurs qui ne sont pas issus du sérail de la viticulture. En quelques années, cette marque s’est fait une belle place sur le marché du vin avec des produits innovants et originaux.  « Ces produits existent depuis longtemps, mais nous avons fait en sorte de les rendre plus accessibles aux consommateurs en créant un design et des gammes plus tendance », a expliqué Mathilde Boulachin à BFM Business.

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