Archive pour le Tag 'alarme'

Alarme sur les futures défaillances d’entreprises

Alarme sur les futures défaillances d’entreprises

«Aucune entreprise ne sera livrée au risque de faillite», avait assuré le président de la République dans son allocution officielle du 16 mars, où il annonçait l’entrée du pays en confinement. Depuis, les signaux alarmants se multiplient, et une étude de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) dévoilée ce vendredi évoque même «des niveaux de défaillances sans précédent».

Les simulations de l’impact de la pandémie sur la solvabilité des entreprises, réalisées à partir d’un échantillon d’un million de sociétés tricolores, donnent même le vertige. Elles font état d’une hausse de presque 80% des défaillances. Le taux de défaillance d’entreprises (c’est-à-dire la part des entreprises dont les fonds propres deviennent négatifs, risquant donc la faillite) pourrait grimper de 1,8% en temps normal à 3,2% cette année du fait de la crise. «Ces chiffres semblent petits, mais en fait ça fait passer le nombre de défaillances d’entreprises d’à peu près 55.000 à 95.000, donc c’est une hausse substantielle et inédite», a commenté Xavier Ragot, président de l’OFCE.

: l’OFCE estime que les faillites entraîneront potentiellement 250.000 suppressions de postes. D’autant que la reprise de l’activité économique est très progressive et inégale selon les secteurs, et que même des entreprises solides peuvent être menacées par la chute brutale de leurs carnets de commandes.

Les répercussions de la pandémie sont très hétérogènes selon les domaines d’activité, la taille et les zones d’implantation géographiques des entreprises. Sans surprise, l’hébergement-restauration, les services aux ménages et la construction sont particulièrement exposés aux défaillances. Dans ce dernier secteur, la réduction de l’activité peut même atteindre 85%. Les micro entreprises et les grandes entreprises apparaissent plus vulnérables, alors que les PME et les ETI sont plus solides. Et c’est en Île-de France et dans le Sud-est que ces faillites devraient être les plus nombreuses. A contrario, celles situées dans le nord de l’Occitanie et l’est de la région Auvergne Rhône-Alpes semblent bien résister.

L’enquête souligne par ailleurs l’efficacité du dispositif de l’activité partielle pour limiter les défaillances. Sans sa mise en œuvre, elle évalue que la part des entreprises en faillite serait passée de 3,2% à 4,4%. Pour autant, elle indique aussi que ce dispositif est mal adapté à une évolution durable de l’activité des entreprises et peut parfois diminuer les incitations de retour à l’activité.

Economie mondiale : alarme d’économistes internationaux

Economie mondiale : alarme d’économistes internationaux  

 

C’est un véritable cri d’alarme que lancent les économistes internationaux du CEPII et dont rend compte la Tribune. . Ils considèrent en effet qu’on n’a pas tiré les leçons de la crise de 2007 et que s’y ajoutent des facteurs d’instabilité découlant des tensions commerciales et des conséquences du dérèglement climatique notamment.

« Le bilan de santé n’est pas très encourageant. L’économie mondiale manque de tonus. Les principaux moteurs de l’économie mondiale sont en panne. Aujourd’hui, les mauvaises nouvelles s’accumulent. Aux Etats-Unis, on note une dégradation des anticipations pour un futur proche. En zone euro, il y a également une dégradation des indicateurs. Le Brexit est source de tensions pour les perspectives en Europe. Entre la Chine et les Etats-Unis, les tensions perdurent. L’incertitude est là pour durer au delà de l’administration Trump », a déclaré, le directeur du CEPII, Sébastien Jean lors d’une présentation des perspectives pour 2020.

 

Et dans son introduction, il cite l’intellectuel italien Antonio Gramsci qui décrivait la situation de l’entre deux-guerres.  »Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître [...] dans ce clair-obscur surgissent les monstres ».

Le document des chercheurs met l’accent sur la crise du commerce international.  »En une décennie, les recommandations d’ouverture convenues ont fait place à la revendication du protectionnisme comme argument électoral [...] Ce renversement saisissant illustre l’ampleur du chamboulement du contexte institutionnel et politique du commerce international », notent les auteurs. « Depuis la crise de 2007-2009, le commerce a sérieusement changé de rythme par rapport aux années 90. Il suit le rythme de l’activité mondiale. Le commerce mondial en volume est au même niveau que début 2018″, a poursuivi l’économiste. En cause la régulation du commerce international. « Ce n’est pas juste les droits de douanes de Trump. C’est plus ancien », tient à préciser le responsable du centre de recherches.  »La situation actuelle reflète un changement profond des relations économiques internationales qui ne sont pas suivies d’un changement institutionnel des relations internationales. Les institutions sont périmées. Nous n’arrivons pas à définir ce nouveau cadre. C’est un contexte propice aux crises de tout ordre », ajoute-t-il.

S’ajoutent à cela un risque encore plus grave celui du dérèglement climatique.

« Aujourd’hui, il y a un consensus chez les économistes américains et européens pour expliquer que le changement climatique est un problème grave qui appelle une action immédiate et ambitieuse [...] Si l’on ne fait rien, il faut s’attendre à une élévation du niveau des mers avec des conséquences économiques sur toutes les zones côtières, des menaces sur les gains de productivité avec la multiplication des vagues de chaleur ». Pour le spécialiste des questions climatiques, « le risque climatique est un problème de dépendance du passé avec les énergies fossiles. En dépit d’avancées positives, l’accord de Paris est décevant. Le dilemme entre le développement économique et l’enjeu climatique perdure…. On peut décorréler la croissance économique des émissions ». Les chercheurs mettent en cause aussi la politique de fuite en avant des banques centrales

Les politiques monétaires accommodantes sont du pain béni pour les marchés. Cela pousse aux risques. Les marchés restent suspendus aux décisions des banques centrales. La dépendance des marchés à cette perfusion monétaire? Comment les banques centrales peuvent-elles dompter la finance ? ».

De son côté, l’universitaire, Jézabel Couppey Soubeyran ajoute que « les effets sur l’économie réelle sont incertains et inégalement distribués [...] Il existe des effets potentiellement dangereux au niveau financier. Les taux bas sont facteurs d’instabilité financière en l’absence de mesures d’accompagnement macroprudentielles. On continue d’en attendre trop alors que ces effets sont assez mal transmis et assez mal répartis ».

Sur le plan financier, La question fondamentale est de restructurer le modèle financier pour réorienter l’épargne vers le financement à long terme.

 

 En conclusion,  l’année 2020 s’annonce sous les pires auspices, une année charnière qui pourrait aussi bien basculer vers une vraie  régulation internationale ou vers une crise structurelle.

 

 

Climat : cri d’alarme du GIEC

Climat : cri d’alarme du GIEC

Nouveau cri d’alarme du GIEC (groupe d’experts internationaux) : pour éviter des impacts majeurs sur l’humanité, le réchauffement climatique doit être contenu à +1,5 °C au maximum. Dans ce cas, le monde sera certes déréglé, soulignent les scientifiques, mais vivable et viable pour l’humanité. En revanche, une hausse de plus de 2°C pourrait avoir des effets irréversibles pour la vie sur Terre avec notamment l’élévation du niveau de la mer, désertification, la perte d’habitats naturels d’espèces ou encore la diminution des calottes glaciaires et les conséquences graves sur la santé. C’est bien connu en France il n’y a pas eu de véritable hiver depuis une trentaine d’années. Pour preuve,  les stations de sport d’hiver de 1000 à 1500 m ne sont pratiquement plus skiables faute de neige. Quand il gèle (sauf pour  certaines régions), c’est seulement quelques jours. Par ailleurs, les étés sont de plus en plus secs et chauds. Une évolution de la température très néfaste à la santé. D’après Le Haut conseil de la santé publique, organe consultatif du ministère de la Santé c’est tout l’environnement sanitaire humain qui sera modifié par le changement climatique. Les premiers bouleversement sont déjà visibles et pourraient vite s’amplifier, estiment les experts. Le réchauffement climatique a tout d’abord un impact direct sur les populations vulnérables: les personnes âgées, les jeunes enfants et les individus en situation précaire. Les maladies infectieuses pourraient avoir des dynamiques inédites et atteindre de nouvelles régions. En effet, «les changements climatiques peuvent modifier et rendre imprévisibles les évolutions d’espèces microbiennes» et ainsi avoir «des effets directs et immédiats sur le paysage infectieux auquel est confrontée notre espèce», prévient l’étude. Le moustique vecteur de la dengue Aedes albopictus est par exemple présent dans le sud-est de la France depuis 2010. « Nous avons besoin d’un big bang écologique pour assurer un avenir à l’humanité et à la nature. Nous savons quelles sont les solutions pour y parvenir, il faut maintenant changer d’échelle et faire de la transition écologique une priorité au niveau national et international. », avertit Pascal Canfin, directeur général du WWF France, dans un communiqué.

 

 

Pollution Paris : le cri d’alarme de pneumologues

Pollution  Paris : le cri d’alarme de pneumologues

Cinq professeurs de médecine publient une tribune sur le JDD.fr, pour  agir  de manière urgente contre la pollution de l’air. Ne rien faire, c’est se rendre coupable de non-assistance à personnes en danger. » Voici leur tribune ci-dessous :

 

 

« En France, la pollution de l’air extérieur entraine environ 48 000 décès prématurés chaque année. A Paris, elle entraine environ 2500 décès chaque année et retire plus de 2 ans d’espérance de vie à 30 ans. À l’échelle de la Métropole, ce sont 6600 décès qui seraient évitables chaque année. Il est urgent d’agir. Ne pas le faire, c’est se rendre coupable de non-assistance à personne en danger. Or nous savons que, dans la capitale, le trafic routier est la cause principale de la pollution de l’air extérieur, produisant deux tiers des émissions de dioxyde d’azote et 55% des émissions de particules. Réduire le trafic routier dans les grandes villes françaises et en particulier dans Paris est désormais une priorité de santé publique. Toutes les initiatives permettant de réduire les émissions de dioxyde d’azote et de particules amélioreront la santé de nos concitoyens. C’est pourquoi nous appelons les élus locaux et nationaux à prendre sans attendre des mesures pour réduire la mortalité liée à la pollution. Les solutions sont multiples et connues : diminuer les vitesses de circulation autorisées, transformer des portions d’autoroutes en boulevards urbains, interdire progressivement les véhicules les plus polluants, développer les transports en commun, le recours aux véhicules électriques et les circulations douces. La fermeture à la circulation des voies sur berge de la Seine rive droite à Paris fait ainsi partie des mesures utiles à la préservation de la santé de tous. Elle diminuera le trafic automobile au cœur de Paris, engendrant une diminution très significative de la concentration en polluants sur le secteur concerné. Le projet a en effet pour objectif, au regard de la baisse globale de trafic attendue sur l’ensemble quais hauts/quais bas de la rive droite, de réduire les émissions de polluants de 38 % en moyenne et ce pour tous les polluants sur le secteur du projet. Cet objectif est associé à une diminution des concentrations de polluants dans l’air (NO2, particules fines, benzène…) supérieure à 23%, et proche de 30% pour certains, dans cette zone. L’étude AIRPARIF de juillet 2013 montre que les aménagements réalisés entre 2002 et 2012 aboutissent à une diminution générale du trafic et de la circulation avec un impact significatif en matière de qualité de l’air, du fait d’une réduction des émissions de polluants atmosphériques d’environ 10 % (-11% pour les oxydes d’azote et -9% pour les particules fines). Les résultats de ces études scientifiques démontrent l’impact positif attendu de voies sur berges piétonnes pour diminuer la pollution de l’air dans Paris. Or la commission d’enquête vient de rendre un avis consultatif défavorable concernant ce projet. Nous, professionnels de santé, appelons à ne plus reculer pour améliorer la qualité de vie et la santé des Parisiens. Des décisions courageuses doivent être prises pour tout simplement sauver des vies.  Rendre piétonnes les voies sur berge de la Seine rive droite en est une. »

Professeur Bruno HOUSSET, pneumologue, chef du service de pneumologie au centre hospitalier intercommunal de Créteil et président de la Fondation du souffle. ;

Professeur Jocelyne JUST, pneumopédiatre, cheffe du service d’allergologie pédiatrique, hôpital Armand-Trousseau, Présidente de la Société française d’allergologie ;

Professeur Thomas SIMILOWSKI, pneumologue, chef du service de pneumologie et réanimation médicale, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière-Charles-Foix, président du Fonds de recherche en santé respiratoire ;

Docteur Gilles DIXSAUT, médecin hospitalier, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, président du Comité de Paris contre les maladies respiratoires ;

Professeur Alexandre DUGUET, pneumologue, vice-doyen de la faculté de médecine Pierre et Marie Curie Paris 6.

Grèce : cri d’alarme de la banque centrale

Grèce : cri d’alarme de la banque centrale

Dans son rapport annuel sur l’économie du pays rendu public mercredi 17 juin, la banque centrale grecque  a mis en garde sur les sombres conséquences que, selon elle, entraînerait un éventuel échec des négociations. « L’incapacité à parvenir à un accord marquerait le début d’un chemin douloureux qui mènerait d’abord à un défaut de paiement de la Grèce puis, au bout du compte, à la sortie du pays de la zone euro et, très probablement, de l’Union européenne », écrit notamment la banque centrale grecque . « Une crise de la dette gérable », comme celle que traverse la Grèce depuis 2009, deviendrait, en cette hypothèse, « une crise incontrôlable, avec des risques importants pour le système bancaire et la stabilité financière », explique la banque. Et une Grèce hors de la zone euro signifierait « inflation galopante », « profonde récession », « baisse spectaculaire des niveaux de revenu, augmentation exponentielle du chômage, effondrement de tout ce que l’économie grecque a atteint depuis son adhésion à l’UE (…) ». La banque centrale grecque (qui est dirigée par Yannis Stournaras, l’ancien ministre des Finances du gouvernement de coalition droite-socialiste d’Antonis Samaras, battu au législatives de janvier par la gauche radicale Syriza) n’a pas de doute: « La Grèce se verrait reléguée au rang d’un pays pauvre de l’Europe du Sud ». C’est pourquoi, prenant un ton politique, la Banque de Grèce définit la conclusion d’un accord entre la Grèce et ses créanciers d’« impératif historique » (d’autant plus que, à son sens,  »peu de chemin reste à parcourir » vers un compromis) et appelle les deux parties à faire preuve de souplesse. Elle invite d’une part le gouvernement grec à reconnaître que l’abaissement des objectifs d’excédent primaire accepté par l’UE et le FMI lui donne « le temps nécessaire pour son ajustement budgétaire et quelques degrés de liberté supplémentaire dans la conduite de la politique budgétaire ». De l’autre, elle exhorte les créanciers à « réaffirmer et formuler en des termes plus précis leur volonté » d’octroyer à la Grèce un allègement de sa dette publique « comme initialement prévu » en 2012. En revanche, le rapport, dont l’un des objets est notamment d’établir des prévisions, affirme qu’il est impossible à l’heure actuelle d’établir « des projections sûres » sur les perspectives immédiates de l’économie grecque. Il estime néanmoins que même en cas d’accord avec les créanciers l’économie grecque, qui a de nouveau plongé en récession avec deux trimestres de PIB négatif fin 2014 et début 2015, ne devrait pas connaître mieux qu’une ligne de croissance plate ou légèrement positive en 2015.

 




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