Archive pour le Tag 'aisés'

Vaccination : une priorité aux plus aisés ?

Vaccination : une priorité aux plus aisés ?

 

La campagne de vaccination doit donner la priorité aux plus fragiles, tant au niveau local qu’international, recommandent dans une tribune au « Monde » trois médecins généralistes, Jacques Battistoni, Alexandre Feltz et Denis Lemasson.

 

Tribune. Si vacciner, c’est protéger, qui vacciner en priorité ? Le critère d’âge, s’il est indispensable, est-il notre seul guide ? Alors que les doses de vaccins arrivent encore lentement, quelle stratégie de vaccination convient-il de déployer ?

Aujourd’hui, la seule règle d’accès aux centres de vaccination est « premier arrivé, premier servi ». Un constat s’impose : une large majorité des bénéficiaires est issue des classes les plus aisées et ne représente pas la population la plus vulnérable. Rien n’est encore prévu pour les patients les plus fragiles qui sont à leur domicile.

Les personnes âgées, polypathologiques ou grabataires, les plus susceptibles de formes graves, peuvent-elles se rendre dans les centres saturés dès les premières heures d’inscription sur Internet ? Non, priorité est donnée à ceux qui sont suffisamment avertis pour prendre un rendez-vous en ligne.

C’est un biais de recrutement qui pose des problèmes graves, non seulement éthiques, mais aussi en termes d’impact sur la mortalité car les formes graves ne diminueront pas rapidement. Méconnaître cette réalité empêche de mettre au point des politiques de santé publique équitables et efficaces.

Inégalités territoriales

L’étude récente de la répartition sociale de l’épidémie de Covid-19 par l’Observatoire régional de santé (ORS) d’Ile-de-France a révélé que la Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de métropole, a été particulièrement touchée par l’épidémie : c’est dans ce département que la mortalité, comparée à celle de l’année précédente, a le plus augmenté (+ 118 % entre le 1er mars et le 10 avril 2020).

Ces données attestent l’amplitude des inégalités territoriales en matière de logement, de caractéristiques démographiques, d’état de santé des populations et d’exposition professionnelle. Toutes les recherches sur les inégalités sociales de santé l’ont montré : les conditions sociales et territoriales de vie jouent un rôle majeur dans la survenue des maladies. L’épidémie et surtout sa gravité évoluent en fonction de la répartition des facteurs de risques (obésité, diabète, etc.), et celle-ci dépend des milieux sociaux.

De même, comment ne pas tenir compte des différences entre les populations qui peuvent travailler à distance et celles qui sont obligées de prendre les transports en commun ? Non seulement vacciner les plus fragiles est affaire de justice et de cohésion sociale, mais c’est aussi une exigence scientifique.

L’épargne en hausse mais pour les plus aisés

 L’épargne en hausse mais pour les plus aisés

L’épargne atteint des sommets en France. Il faut cependant relativiser car il n’y a qu’environ la moitié de la population qui est en capacité de mettre de l’argent de côté. Par ailleurs, la hausse et surtout le fait des 10 % d’épargnants les plus riches.

Ceux  qui ont les moyens manifestent toujours des réticences à s’engager dans des dépenses supplémentaires notamment d’investissement et cela crée un climat de méfiance qui porte préjudice à la croissance. Selon une note éclairante du conseil d’analyse économique (CAE) rendue publique ce lundi 12 octobre, même si la consommation a redémarré depuis le déconfinement, le retour d’une seconde vague menace clairement la reprise de l’économie.

« La consommation a bien rebondi pendant l’été mais elle est sur une ligne de crête depuis la rentrée. Les revenus des ménages les plus modestes ont été les plus affectés par la crise. L’urgence est de renforcer l’arsenal à l’égard des plus modestes » a expliqué l’économiste et enseignant à la London School of Economics (LSE) Camille Landais ce matin lors d’un point presse. Alors que les discussions sur le projet de loi de finances 2021 débutent ce lundi à l’Assemblée nationale, beaucoup d’associations et d’organisations ont tiré récemment la sonnette d’alarme sur la situation des plus modestes et des plus précaires.

Taxe d’habitation : rétablie pour 20% des plus aisés

Taxe d’habitation : rétablie pour  20% des  plus aisés

 

Après avoir annoncé des mesures pour les gilets jaunes, le pouvoir est à la recherche de sources de financement. Il pourrait ainsi encore revenir sur sa décision concernant la taxe d’habitation pour 20 % des plus aisés. Cette taxe devait être supprimée progressivement pour tous jusqu’en 2020. Le gouvernement se contredirait donc une fois de plus mais cela pourrait constituer une sorte de geste de justice sociale pour compenser son refus de remettre en vigueur l’impôt sur la fortune. Conserver la taxe d’habitation pour les plus aisés permettrait également à Bercy de garder la main sur près de 8 milliards d’euros de recettes fiscales, sans avoir à imaginer des hausses d’impôts et de taxes pour limiter les pertes. Reste à savoir si le conseil constitutionnel sera d’accord avec cette distorsion de traitement fiscal, ce qui n’est pas certain du tout.

 

Fillon : des électeurs plutôt âgés et aisés

Fillon : des électeurs plutôt âgés et aisés

 

Dune manière générale ce sont davantage les électeurs assez aisés et âgés qui se sont déplacés pour la primaire de la droite, un électorat assez conservateur qui s’est très  majoritairement prononcé pour Fillon. Les électeurs de François Fillon sont majoritairement des hommes (56%), selon Harris Interactive. Les 65 ans et plus – essentiellement les retraités -, se sont majoritairement prononcés pour François Fillon (41%).  Alain Juppé a rassemblé pour sa part un électorat plus jeune, le niveau d’éducation s’équilibrant entre les deux électorats. Enfin, les trois quarts des électeurs du second tour se disant proches de la gauche (environ 15% du total) ont voté Juppé, contre un quart Fillon, qui a fait le plein chez les sympathisants des Républicains (57% contre 28% pour Juppé).  Par ailleurs, l’écrasante majorité des votants (70% et plus, Harris et Opinionway) a fait son choix dès l’annonce des résultats du 1er tour, voire avant qu’ils ne soient connus. Les électeurs ont clairement opté pour celui qui leur semblait le mieux placé pour l’emporter en 2017, sans attendre la campagne et le débat d’entre-deux-tours.   Pour Elabe, le vote Fillon a été un vote d’ »adhésion » (79%), contrairement au vote Juppé qui s’est partagé entre « adhésion » (49%) et vote d’« opposition à l’autre candidat » (50%).




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