Archive pour le Tag 'Airbus'

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Statut Fonctionnaires : Macron a raison (patron d’Airbus)

Statut Fonctionnaires : Macron a raison (patron d’Airbus)

 

Cette fois ce qu’on appelle dérapage de Macron à propos du statut des fonctionnaires va faire de bruit et cette affaire en mérite. On va notamment voir tous les corps sociaux, les leaders d’opinion s’exprimer nécessairement sur ce sujet central dans la mesure où le poids de la fonction publique en France constitue un véritable boulet qui plombe la fiscalité, la compétitivité, la croissance et au bout l’emploi. Sans parler évidemment de la bureaucratie que cela génère et qui tue l’initiative et la responsabilité. Deux questions sont en jeu dans cette affaire, le statut même des fonctionnaires mais tout autant le nombre de fonctionnaires. Un statut qui certes garantit l’emploi à vie mais rémunère mal les intéressés. Un statut qui par ailleurs couvre  des fonctions et activités qui n’ont aucun caractère régalien. Dans nombre de villes moyennes le principal employeur est d’ailleurs la commune et les  administrations. Une situation qu’on ne rencontre qu’un Afrique ou la fonction publique constitue le moteur économique essentiel. Bref une situation de pays sous-développés qui tue son économie avec sa fiscalité et ses fonctionnaires. Du coup il va falloir que les responsables politiques ce positionne de façon claire sur cet enjeu ce qui est loin d’être le cas à gauche bien sûr mais aussi à droite. Après sa sortie sur les 35 heures, Emmanuel Macron a donc de nouveau créé la polémique au sein du gouvernement, vendredi 18 septembre. Le ministre de l’Économie a déclaré sur le statut des fonctionnaires :  »La justification d’avoir un emploi à vie garanti (…) sera de moins en moins défendable ». Le sujet étant sensible, le président François Hollande a rapidement rectifié le tir assurant qu’il était « attaché » à ce statut.  Si Emmanuel Macron a réagi par la suite en assurant n’avoir « à aucun moment parlé d’une réforme du statut de la fonction publique que le gouvernement envisagerait », il peut toutefois compter sur le soutien du président et directeur exécutif français d’Airbus. Invité de RTL, samedi 19 septembre, Fabrice Brégier a affirmé : « Moi, je suis d’accord avec ce qu’il n’a pas voulu dire ». Le patron du constructeur aéronautique estime qu’il « faut arrêter le politiquement correct, la langue de bois et les tabous ».  Le PDG de 54 ans précise donner son avis en toute connaissance de cause. « J’ai été moi-même fonctionnaire au début de ma carrière, pendant 8 ans. Donc j’ai une très grande admiration pour la grande majorité des fonctionnaires ».

Airbus : une grosse commande de 250 A 320

Airbus : une grosse  commande de 250  A 320

 

L’avionneur européen Airbus a annoncé lundi la signature par la compagnie indienne à bas coûts IndiGo d’un contrat pour l’achat de 250 A320neo, d’une valeur de 26,5 milliards de dollars au prix catalogue, une commande record pour Airbus. Cette commande, annoncée par l’avionneur en octobre 2014, a été signée le 15 août, a indiqué Airbus dans un communiqué. En comptant l’annonce de lundi, « IndiGo a commandé 530 appareils de la famille A320 auprès d’Airbus », selon l’avionneur européen. En 2005, IndiGo avait passé commande de 100 A320 qui ont tous déjà été livrés. En 2011, la compagnie IndiGo est devenue le premier opérateur indien à commander l’A320neo, portant sa flotte Airbus à 280 appareils au total, souligne Airbus. « Le carnet de commandes d’Airbus pour son monocouloir leader passe largement la barre des 4.000 avions », ajoute le communiqué.  Indigo est la première compagnie aérienne nationale indienne en termes de part de marché et cette « commande d’avions historique a été signée lors du 69ème anniversaire de l’Indépendance de l’Inde ce 15 août 2015″. « Nous sommes fiers qu’IndiGo, la principale compagnie aérienne indienne et l’un des premiers clients de lancement de l’A320neo, revienne vers nous pour commander davantage de ces avions de référence », a indiqué John Leahy, Chief Operating Officer Customers d’Airbus, cité par le communiqué. « Ces A320neo supplémentaires, économes en carburant, nous permettront d’offrir à un plus grand nombre de clients et de marchés nos vols à bas coût et un service de qualité, tout en stimulant la croissance et la création d’emplois », a estimé Aditya Ghosh, président d’IndiGo, également cité dans le communiqué. « Cette nouvelle commande réaffirme l’engagement d’IndiGo en faveur du développement à long terme d’un transport aérien à des coûts abordables en Inde et à l’étranger », a-t-il ajouté. L’A320neo (new engine option) comprend de nombreuses innovations permettant de réaliser une économie de carburant de 15%, qui pourra s’élever jusqu’à 20% d’ici 2020, estime Airbus précisant que « cela correspond à une réduction des émissions de CO2 de 5.000 tonnes par an et par appareil ». Selon Airbus, « avec plus de 11.800 appareils commandés à ce jour et plus de 6.600 livrés à 400 clients et opérateurs, la famille A320 constitue la famille de monocouloirs best-seller dans le monde ». Avec cette annonce, le nombre d’A320neo restant à livrer passe à plus de 4.100 appareils, précise l’avionneur. IndiGo, lancée en 2006, s’est emparée d’environ un tiers du marché intérieur indien. En mars 2014, Airbus estimait que les compagnies aériennes indiennes auront besoin de 1.290 nouveaux avions pour les deux prochaines décennies, soit un marché potentiel de 190 milliards de dollars. Selon lui, 36% de la flotte en Inde sera composée d’avions long-courriers, soit plus du double du niveau actuel. L’avionneur, qui a fait de l’Inde un de ses marché cibles, avait précisé que le taux de croissance du trafic de transport passager annuel en Inde est de 8,6%, bien au-dessus du taux de croissance moyen de la région Asie-Pacifique (6,1%) et du monde (4,7%).  Le nombre d’Indiens utilisant les transports aériens sera multiplié par cinq en 20 ans, ce qui signifie qu’un quart de la population prendra l’avion au moins une fois. Pour profiter de ce marché jugé stratégique, Airbus a créé en 2014 Airbus India, filiale à 100% de l’avionneur européen, pour regrouper ses activités. Par ailleurs, en juillet, Airbus et l’indien Mahindra ont annoncé la création d’une co-entreprise qui produira des hélicoptères en Inde afin de répondre aux besoins de l’armée du pays, laquelle doit remplacer des équipements militaires vieillissants.

 

Airbus encore devant Boeing

Airbus encore devant  Boeing

Avec 1.456 commandes nettes, l’avionneur européen a déjoué les pronostics en parvenant à vendre plus d’avions que Boeing, comme l’an passé. Le groupe américain avait, en effet, fait état de 1.432 commandes nettes la semaine passée, soit le meilleur résultat de son histoire.  Beaucoup pensaient alors le match plié, car fin novembre Airbus ne faisait encore état que d’un peu plus de 1.000 commandes au compteur. Le groupe européen a ainsi réussi à renverser la vapeur à la toute fin de l’année en multipliant les contrats en décembre.   Au final, Airbus fait à peine moins bien qu’en 2013, où l’avionneur européen avait connu un millésime record avec 1.503 commandes nettes.  Et encore, ce record aurait pu être battu si Airbus n’avait pas enregistré de nombreuses annulations (340). Les commandes brutes, c’est-à-dire les commandes avant annulations, s’élèvent ainsi à 1.796.  Dans le détail, Airbus a enregistré 1321 commandes sur ses monocouloirs, dont 824 pour le seul A320 neo, version remotorisée de l’A320, et 135 commandes pour les gros porteurs. Désormais, le carnet de commandes d’Airbus atteint le niveau record de 6,386 appareils pour un montant record de 919,3 milliards de dollars au prix catalogue.  L’avionneur européen n’a toutefois pas réussi à remplir son objectif de commandes pour son « super-jumbo », l’A380, avec 13 commandes enregistrées, contre 30 visées. Mais, pour 2015, l’avionneur a assuré qu’il trouverait de nouveaux clients susceptibles d’être séduit par cet appareil.

Airbus 350: retard ou caprices du Qatar

Airbus 350: retard ou caprices du Qatar

Pas de motif invoqué pour le retard de livraison des A 350 au Qatar. En fait il s’agit essentiellement des caprices du président de Qatar Airways qui a pris l’habitude de médiatiser ses exigences sur des détails insignifiants afin de valoriser l’image de sa compagnie. Bref une campagne de pub à bas coûts.  Airbus et Qatar Airways avaient annoncé que la livraison, prévue samedi, du tout premier A350 avait été reportée sine die. Aucun motif n’avait alors été invoqué pour expliquer cette décision. L’annonce de mercredi avait fait très mal: Airbus avait perdu 10,42% à la Bourse de Paris, sa plus forte baisse depuis l’été 2008.  Qatar Airways, qui sera le premier transporteur à recevoir le nouvel Airbus A350 long-courrier, affirme ses ambitions d’entrer dans le club des grandes compagnies aériennes, à l’instar d’Emirates et Etihad, ses rivales du Golfe.  La compagnie qatarie, propriété de l’Etat, confirme son appétit pour les long-courriers nouvelle génération en réceptionnant l’A350 XWB (extra wide body). Qatar Airways a commandé un total de 80 exemplaires: 43 dans la version A350-900 (315 passagers), dont le premier lui sera donc livré dans les prochains jours à Toulouse, et 37 dans sa version allongée A350-1000 (369 sièges), qui doit entrer en service mi-2017.  Cette livraison intervient après celle récente de trois des 14 superjumbos A380 qu’elle a commandés. D’ailleurs, Airbus avait déjà fait les frais du caractère imprévisible du président de Qatar Airways avec cet A380. L’avionneur européen avait alors été obligé de reporter de trois mois la livraison de cet appareil. En cause: des différends sur la qualité de l’aménagement de la cabine.

 

Ariane : rapprochement d’Airbus et Safran

Ariane : rapprochement d’Airbus et Safran

Le constructeur aéronautique Airbus et l’équipementier Safran vont rapprocher leurs activités dans le domaine des lanceurs, selon le site internet des Echos ce dimanche, qui assure que l’annonce de ce futur rapprochement se fera ce lundi matin à l’issue d’une réunion à l’Elysée. Les patrons d’Airbus, Tom Enders, et de Safran, Jean-Paul Herteman, sont reçus à 8h00 par François Hollande et devraient annoncer la création d’une « co-entreprise et une nouvelle configuration d’Ariane 6″, assure le site du quotidien économique. Il s’agirait d’une rationalisation entre le maître d’oeuvre industriel de la fusée européenne et le responsable de la propulsion, destinée à réagir aux succès des mises en orbite de satellites par l’américain Space X. Selon Les Echos, « malgré une fiabilité qui n’est plus à démontrer, Ariane souffre d’une organisation industrielle trop éclatée, plombée par la pratique des retours géographiques, ce qui nuit gravement à sa compétitivité », alors que « la société américaine, elle, travaille de manière totalement intégrée ». La réunion à l’Elysée vise à « prendre acte de la nécessité pour Airbus et Safran, de mieux travailler ensemble, le plus vite possible, pour préparer au mieux les projets Ariane 5 ME et Ariane 6″, explique-t-on encore.

Airbus devant Boeing en 2018

Airbus devant  Boeing en 2018

Selon le PDG  M. Brégier, Airbus intensifiera sa production pour son nouveau modèle A320Neo et le long-courrier A350. « En 2017/2018, nous serons dès lors de nouveau en mesure d’être les premiers également pour les livraisons », a déclaré le PDG, d’après un extrait d’une interview publiée dimanche. Airbus livrera plus de 600 avions cette année et encore plus l’an prochain, a-t-il dit. De plus, les commandes dépassent aussi les prévisions. « 2013 est en train de devenir une excellente année pour Airbus », selon M. Brégier. Airbus a annoncé la semaine dernière un contrat de 9,5 milliards de dollars avec Japan Airlines, sa première commande avec cette compagnie et un défi pour la domination de Boeing sur le marché japonais. Dans son entretien à Welt am Sonntag, Fabrice Brégier critique aussi le confort du 787 Dreamliner, racontant qu’il a vu une cabine avec neuf sièges alignés frontalement. « Pour moi, c’est clair que si j’étais un passager, je ne voudrais pas être assis là pendant 12 heures », a-t-il dit. Evfoquant les problèmes techniques du Dreamliner, le PDG d’Airbus a déclaré: « Je m’attends à ce que la mise en service de l’A350 se déroule beaucoup plus facilement ». Comme le Dreamliner de Boeing, l’Airbus A350 doit être fabriqué essentiellement avec des matériaux composites légers afin d’épargner le carburant, dont le coût représente plus de la moitié des coûts totaux d’exploitation actuellement. En novembre 2011, Airbus a annoncé un retard de six mois pour la livraison de son premier A350, repoussée au premier semestre 2014. En juillet 2012, le constructeur a annoncé un nouveau retard d’environ trois mois, repoussant la livraison au second semestre 2014.

 

Airbus : 135 commandes pour EasyJet

Airbus : 135 commandes pour Easyjet

La compagnie britannique à bas coûts EasyJet a annoncé mardi une commande de 35 appareils A320 et de 100 exemplaires de la nouvelle version A320neo à Airbus, assortie d’une option sur 100 A320neo supplémentaires. L’A320neo est une version remotorisée de l’appareil le plus vendu de l’avionneur européen, qui est plus économe en carburant. Les A320 classiques seront livrés entre 2015 et 2017 et les A320neo entre 2017 et 2022, a précisé la compagnie dans un communiqué. Cette commande, annoncée à l’occasion du 50e salon aéronautique du Bourget, constitue un revers pour Boeing, qui avait espéré faire revenir la compagnie vers ses avions. A sa création en 1995, easyJet n’exploitait en effet que des Boeing et la compagnie a attendu 2002 pour se tourner vers Airbus, filiale du groupe EADS, avec une commande portant sur 120 A319 et autant d’options.

 

Airbus : gros contrat au Japon

Airbus : gros contrat au Japon

 

. Selon une information dévoilée hier dans le « Nikkei », et confirmée par « Les Echos », Japan Airlines serait sur le point de commander à l’avionneur européen 20 A350-1000, équipés de 350 sièges, pour un prix catalogue estimé à 400 milliards de yens (3,3 milliards d’euros). Si JAL et Airbus refusent pour l’instant de confirmer l’information, des sources proches des négociations affirment que l’opération est « bien partie » et qu’elle pourrait être conclue dans les tout prochains mois. Ce contrat représenterait une percée historique pour Airbus dans un ciel japonais où il ne détient que 10 % du marché, alors qu’il contrôle 50 % des ventes d’avions sur l’ensemble de la planète. L’annonce d’une vente d’avions Airbus va mobiliser dès ce matin les officiels américains et tous leurs lobbies au sein de l’administration et de la communauté d’affaires japonaise. Ils vont chercher à imposer le Boeing 777-X, toujours en phase de développement, à JAL, qui doit remplacer à partir de 2017 sa flotte vieillissante de 777. La pression américaine va toutefois se heurter à une partie du management de JAL qui veut, elle aussi, diversifier les fournisseurs de la compagnie pour disposer d’un meilleur pouvoir de négociation sur les prochaines commandes d’avions et pour éviter d’exposer sa flotte à des incidents similaires à celui de la batterie du Boeing 787. Comme ANA, son grand concurrent local, JAL perd chaque jours depuis janvier des sommes colossales en maintenant au sol ses Dreamliner.  La décision de Japan Airlines va aussi intervenir quelques semaines après le lancement officiel des négociations commerciales entre l’Union européenne et le Japon, qui veulent définir rapidement un accord de libre-échange. Une trop lourde pression de Tokyo sur l’état-major de la compagnie privée japonaise pourrait avoir un effet néfaste sur les pourparlers, surveillés de près par Paris, qui dénonce depuis des années « l’injustice » avec laquelle Airbus a été traité dans l’Archipel. S’il a été systématiquement écarté des grandes commandes de JAL et ANA, l’avionneur européen a tout de même réussi à placer depuis 1980 une centaine d’appareils dans le pays grâce à l’apparition depuis 2011 dans le ciel japonais de plusieurs compagnies low cost, telles que Jetstar Japan ou Skymark.

Airbus : commande historique

Airbus :  commande historique

 

La compagnie indonésienne à bas coût Lion Air s’apprête à passer à Airbus une commande record de 20 milliards de dollars (15,5 milliards d’euros) au prix catalogue, a-t-on appris dimanche soir de sources proches du dossier. Selon une des sources, cette commande emblématique devrait être signée lundi matin à l’Elysée en présence du président François Hollande. Airbus s’est refusé à tout commentaire. La présidence française avait indiqué dans la journée que le chef de l’Etat rencontrerait à 11h00 Fabrice Brégier, le PDG d’Airbus, « à l’occasion d’un accord industriel majeur ». Les Echos évoquent dans leur édition de lundi une commande de la compagnie Lion Air, jusqu’ici client exclusif de l’américain Boeing, portant sur plus de 200 Airbus A320, dont un grand nombre de Neo, la version de l’appareil monocouloir moins gourmande en carburants. Les A320Neo valent 100 millions de dollars pièce. Cet événement officiel fait pendant à la commande du même genre signée entre Boeing et Lion Air en février 2012 au salon aéronautique de Singapour pour 230 appareils : 201 737 MAX et 29 737-900 ER de prochaine génération d’une valeur de 22,4 milliards de dollars. La commande avait été annoncée en novembre 2011 à l’occasion d’une visite du président américain Barack Obama fin 2011. Airbus avait accusé les Etats

 

La Chine achète le loueur d’avions ILFC ; danger pour Airbus et Boeing

La Chine  achète le loueur d’avions ILFC ; danger pour Airbus et Boeing

 

A court terme, sans doute pas d’inquiétude mais à terme, il est évident que la vente du loueur d’avions va menacer Airbus et Boeing. La Chine ambitionne en effet de concurrencer les deux constructeurs d’ici une dizaine d’années.  La transaction sonne donc comme un coup de tonnerre dans l’industrie aéronautique. L’assureur américain AIG vient d’officialiser la vente de sa filiale de location d’avions ILFC à un groupe d’investisseurs chinois composé des fonds New China Trust, China Aviation Industrial Fund et P3 Investments. Ce dernier a accepté d’acquérir «80,1% d’ILFC pour environ 4,23 milliards de dollars, avec une option pour racheter 9,9% supplémentaires», précise un communiqué d’AIG ce lundi. L’assureur avait confirmé vendredi mener des discussions avec un pool d’investisseurs chinois et avait mentionné parmi eux New China Life Insurance ainsi que la branche d’investissement de la première banque chinoise, ICBC. Depuis plusieurs années, AIG cherche à sortir de ce métier qu’il juge non stratégique. Il a plusieurs fois évoqué la piste d’une mise en Bourse d’ILFC où elle aurait pu être valorisée entre 6 et 8 milliards de dollars. Mais les yo-yo des marchés financiers ont rendu l’opération difficile.  À la tête de la plus importante flotte mondiale – un millier d’avions – ILFC est un des plus gros clients d’Airbus et de Boeing auxquels il a commandé 200 appareils dont des A 320 Neo, des 737-800 ainsi que des A 350 XWB et 787 Dreamliner. «ILFC représente 22 % de notre carnet de commandes», précise un porte-parole d’Airbus. ILFC, dirigé par Henri Courpron, un ancien haut dirigeant d’Airbus, est aussi un partenaire financier crucial des compagnies. Il compte 200 clients dans 80 pays. En Chine, il est leader avec 30 % du marché du leasing avec une flotte de 175 appareils auprès de 16 compagnies. Gros clients des constructeurs occidentaux, la Chine assemble des A 320 à Tianjin dans le cadre d’un partenariat avec Airbus. Mais elle ambitionne de devenir un grand de l’aéronautique. Son constructeur Comac a développé le C 919, futur rival des A 320 et 737. Les Chinois veulent aligner un appareil dans tous les segments du marché. «Le risque serait de voir, à terme, ILFC ne plus commander d’Airbus et de Boeing mais seulement des avions chinois tout en usant de son pouvoir de nuisance pour contrarier les programmes futurs des deux avionneurs», souligne un observateur averti.

 

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