Archive pour le Tag 'Airbus'

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Airbus reconnaît la corruption

Airbus reconnaît la corruption

 

Il faut sans doute être bien naïf pour penser que les grands contrats internationaux se concluent dans une pure transparence. Airbus admet même une corruption qu’elle aurait détectée elle-même et déclare n’être pas surprise par l’enquête du parquet national financier. Théoriquement ces pratiques de corruption ne devraient pas exister et la réglementation internationale se montre de plus en plus sévères vis-à-vis de ce qui en sont les auteurs. Reste que le business et le business, que les sommes en jeu sont considérables, tellement considérables qu’elles peuvent peser sur des grands équilibres d’un pays et d’une façon plus générale sur l’ensemble de son économie. Ainsi par exemple la vente d’Airbus est-elle déterminante pour l’équilibre de la balance des échanges français. Pour preuve la détérioration encore plus importante de la balance commerciale française du faite d’un ralentissement conjoncturel des ventes d’Airbus. Pour obtenir de tels contrats des acteurs économiques sont évidemment pris en compte bien entendu la compétitivité et la qualité des produits et des services vendus. Mais aussi des considérations politiques liées à l’état des relations entre les pays. Enfin des petits coups de pouce découlant de trafic d’influence vis-à-vis de décideurs qui au passage en caisse leurs commissions. Dans le domaine considéré des appareils aériens la lutte entre Boeing et Airbus est particulièrement rude. Chacun s’accusant en outre de bénéficier de financements étatiques occultes. Tom Enders, président exécutif d’Airbus, a donc dit vendredi qu’il n’était pas surpris par la décision française de lancer une enquête pour corruption présumée lors de ventes d’avions, rappelant que le groupe avait lui-même déclaré les irrégularités. L’action du premier groupe européen d’aérospatiale cédait 0,68% vers 13h57 à Paris, à contre-tendance du CAC 40, au lendemain de l’annonce d’une enquête préliminaire du Parquet national financier (PNF), en coopération avec celle déjà menée au Royaume-Uni sur des soupçons de corruption. « Ce n’est pas un problème nouveau. C’est le résultat de notre propre déclaration sur la base d’observations faites sur des irrégularités concernant nos partenaires commerciaux », a déclaré Tom Enders à des journalistes lors de l’inauguration d’un centre de formation des pilotes en Inde. « Nous avons découvert cela et, sans surprise, ils ont décidé d’ouvrir une enquête. Nous avons des enquêtes internes très intensives concernant ce sujet, ce qui montre que le respect des règles fonctionne vraiment bien au sein d’Airbus ». La décision des enquêteurs français et britanniques de coordonner leurs enquêtes est inhabituelle. Le SFO, chargé outre-Manche de la lutte contre les délits et crimes économiques, a ouvert à l’été 2016 une enquête au Royaume-Uni sur des soupçons d’irrégularités concernant le recours à des consultants pour la vente à l’export d’avions civil. Cette enquête du SFO porte sur des allégations de fraude, de pots-de-vin et de corruption dans le secteur de l’aviation civile d’Airbus liées à des irrégularités concernant des consultants tiers. Depuis la révélation de ces soupçons de corruption, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont décidé de suspendre les crédits à l’exportation accordés à Airbus. Une suspension sans doute très provisoire !

Iran : des avions Boeing et Airbus à moitié prix

Iran : des savions Boeing et Airbus  à moitié prix

 

On sait que Boeing et Airbus sont engagés dans une guerre commerciale impitoyable et que chacun reproche à l’autre de faire du dumping en bénéficiant notamment d’aide publique. Un phénomène qui pourrait se renforcer avec les énormes commandes que vient de passer l’Iran avec les deux constructeurs : une centaine d’avions pour Airbus et 80 pour Boeing. Bien entendu de telles commandes peuvent justifier certains rabais mais en la circonstance l’Iran affirme qu’elle a obtenu ces commandes avec une réduction de 50 %. De quoi s’inquiéter sur la rentabilité des deux constructeurs qui privilégient le plan de charge effet par rapport à la rentabilité. L’Iran a effet en déclaré dimanche avoir négocié pour payer environ la moitié du prix annoncé pour l’achat à Boeing de 80 avions de ligne, une commande évaluée par l’avionneur américain à 16,6 milliards de dollars (15,9 milliards d’euros).La compagnie IranAir a annoncé le 11 décembre l’achat à Boeing de 80 appareils – cinquante 737 et trente 777 -, un contrat sans précédent entre les Etats-Unis et l’Iran depuis la révolution de 1979. « Boeing a annoncé que son contrat avec IranAir valait 16,6 milliards de dollars », a déclaré le vice-ministre iranien des Transports, Asghar Fakhrieh-Kashan, cité par l’agence de presse officielle Irna. « Toutefois, en considérant la nature de notre commande et les possibilités de choix, le contrat pour l’acquisition de 80 avions Boeing vaut environ 50% de ce montant », a-t-il ajouté. Le grand rival de Boeing, Airbus, a signé jeudi la vente de 100 avions à IranAir, toujours dans le cadre de la réouverture des relations commerciales entre l’Iran et les pays occidentaux près d’un an après la levée des sanctions liées à son programme nucléaire. Au prix catalogue, la valeur de ce dernier contrat serait de 18 à 20 milliards de dollars mais selon le PDG d’IranAir, elle ne devrait pas dépasser 10 milliards de dollars.

Après Airbus, Boeing va supprimer des postes

Après Airbus, Boeing va supprimer des postes

 

Après Airbus, Boeing a annoncé la suppression de 500 emplois sur plusieurs années notamment dans sa division commerciale en 2017, en plus de la réduction des effectifs d’environ 8% opérée depuis le début de l’année. La direction d’Airbus avait annoncé la suppression de plus de 1000 postes incluant y compris des licenciements secs. Une décision difficile à comprendre quand on sait que les commandes commerciales représentent environ 1000 milliards. Airbus doit une grande partie de ses commandes à l’obligation de délocaliser certaines productions en particulier dans les pays acheteurs y compris parfois avec des transferts de technologies. Un phénomène qui ne touche pas seulement la construction aéronautique mais aussi par exemple la construction ferroviaire et bien d’autres produits. Il n’est pas si simple de s’opposer à cette forme de mondialisation. Si par exemple la France devait fermer ses frontières on se demande acquis les usines  d’Airbus situées  en France pourraient vendre ses avions. Certes la régulation mérite d’être régulée mais elle ne peut s’effectuer de manière irresponsable. Les suppressions de postes interviennent dans un contexte de ralentissement des commandes pour les avions bi-couloirs comme le Boeing 777 ou l’Airbus A330. De son côté,  Boeing a annoncé la semaine dernière qu’il ramènerait la cadence de production du 777 à cinq exemplaires par mois en août 2017, ce qui équivaut à une réduction de 40% par rapport au rythme actuel de 8,3 avions par mois. L’avionneur américain n’a pas précisé combien de postes il allait supprimer l’an prochain. Boeing a annoncé le mois dernier qu’il supprimerait 500 emplois sur une période de quatre ans et qu’il fermerait deux sites dans le cadre d’une refonte d’une autre de ses divisions, le pôle défense, espace et sécurité.

Airbus : des licenciements secs ?

Airbus : des  licenciements secs ?

 

La direction d’Airbus qui envisage la suppression de plus de 1000 postes n’exclut plus maintenant des licenciements secs. une décision difficile à comprendre quand on sait que les commandes commerciales représentent enviton 1000 milliards. Airbus doit une grande partie de ses commandes à l’obligation de délocaliser certaines productions en particulier dans les pays acheteurs y compris parfois avec des transferts de technologies. Un phénomène qui ne touche pas seulement la construction aéronautique mais aussi par exemple la construction ferroviaire et bien d’autres produits. Il n’est pas si simple de s’opposer à cette forme de mondialisation. Si par exemple la France devait fermer ses frontières on se demande acquis les usines  d’Airbus situées  en France pourraient vendre ses avions. Certes la régulation mérite d’être régulée mais elle ne peut s’effectuer de manière irresponsable. Le PDG d’Airbus Group, Tom Enders, a donc jeté un froid sur l’avenir du groupe aéronautique européen, dans un entretien publié ce lundi 5 décembre dans le Figaro. Dans les colonnes du quotidien, Tom Enders affirme qu’il « ne peut pas garantir » que le plan de suppression de 1.164 postes chez l’avionneur n’entraînera pas de licenciement sec. Alors qu’on lui demande s’il peut prendre l’engagement qu’il n’y aura pas de licenciements secs, le PDG d’Airbus se contente de répondre : « Non, je ne peux pas le garantir ». « Nous nous préoccupons de nos employés. Nous mettrons en place toutes les mesures d’accompagnement possibles, notamment de formation, de mobilité et de reclassements internes », assure le PDG d’Airbus Group.  La direction d’Airbus a annoncé mardi dernier la suppression de 1.164 postes en Europe, tout en promettant de tout faire pour éviter des licenciements secs, mais le site de Suresnes, près de Paris, sera fermé selon les syndicats. 

 

Airbus : la Pologne cherche à se racheter

Airbus : la Pologne cherche à se racheter

Après avoir annulé de façon un peu illégale une commande de 50 hélicoptères à Airbus, la Pologne cherche à se racheter en indiquant qu’elle pourrait à l’avenir commander du matériel au constructeur européen. La  Pologne dont le gouvernement est clairement anti européen à peut-être pris la mesure de l’erreur qu’elle vient de commettre. En effet ce pays qui a largement bénéficié du soutien de l’Europe pour se libérer du joug soviétique a sans doute aussi oublié qu’il a profité d’aides européennes substantielles pour relancer son économie. Le nouveau gouvernement semble avoir aussi oublié certaines règles en vigueur en Europe pour les appels d’offres. En guise d’excuse bien maladroite la Pologne n’exclut pas d’acheter à l’avenir des appareils à Airbus, a dit vendredi le ministre polonais des Affaires étrangères, des propos interprétés comme voulant rassurer la France après l’annulation par Varsovie d’une commande d’hélicoptères militaires. Witold Waszczykowski a déclaré que l’avionneur européen était le bienvenu pour participer aux futurs appels d’offres que la Pologne serait amenée à faire dans ce domaine. Varsovie a annulé la semaine dernière une commande de 50 hélicoptères Caracal à Airbus Helicopters, un contrat de plus de trois milliards d’euros qui avait été conclu par le précédent gouvernement. Le dossier a provoqué un sérieux froid entre Paris et Varsovie, au point que le président François Hollande a annulé une visite prévue en Pologne cette semaine. Airbus Helicopters a protesté et accusé la Pologne d’avoir modifié les règles du jeu. (Avec Reuters)

Airbus Helicopters : le mépris de la Pologne

Airbus Helicopters : le mépris de la Pologne

 

 

C’est essentiellement pour des motifs politiques le parti Droit et Justice (PiS) a annulé de façon illégale le contrat d’hélicoptères Airbus. Cela pour des raisons internes ;  le parti droit et justice veut montrer sa rupture avec l’ancien gouvernement polonais. Ce parti très eurosceptique veut montrer des signes de rupture avec l’Europe. Une Europe dont pourtant elle a bénéficié du soutien pour se libérer du joug soviétique et pour opérer son démarrage économique.  Dans une lettre ouverte au Premier ministre polonais, le PDG d’Airbus Helicopters, Guillaume Faury, accuse Varsovie d’avoir changé les règles du jeu de l’appel d’offres où Airbus était en concurrence avec les Américains et les Italiens, et d’avoir tenté de contourner les règles de l’Union européenne. « Airbus Helicopters regrette profondément cette décision et (…) réfute fermement certaines allégations rapportées dans les médias selon lesquelles il aurait conduit ce processus de négociation de mauvaise foi », écrit-il dans le courrier diffusé mardi. Il ajoute que le marché aurait entraîné la création de 3.800 emplois en Pologne et généré plus de valeur pour le pays que pour Airbus lui-même. L’annulation du contrat de 13,5 milliards de zlotys (3,14 milliards d’euros) suscite une vive crise diplomatique entre Paris et Varsovie, au point que l’Etat français, actionnaire d’Airbus Group à hauteur de 11%, envisage des mesures de rétorsion. L’accord avait été conclu par le précédent gouvernement polonais, battu aux législatives d’octobre 2015 par le parti Droit et Justice (PiS), eurosceptique. Airbus avait à l’époque été préféré à Sikorsky, filiale de l’américain Lockheed Martin, et à l’italien AgustaWestland. Tom Enders, président exécutif d’Airbus Group, maison-mère d’Airbus Helicopters, a accusé de son côté la Pologne d’avoir induit en erreur le groupe au cours des négociations et menacé de donner une suite à cette affaire, sans autres précisions. « Jamais nous n’avons été traités par un Etat client de la manière dont ce gouvernement nous a traités », dit Tom Enders dans une déclaration distincte envoyée par email. « Les déclarations controversées et contradictoires du gouvernement polonais au cours du processus ont donné l’impression d’une confusion sans précédent », ajoute-t-il. Des sources industrielles ont chiffré à plusieurs dizaines de millions d’euros le coût supporté par Airbus pour la campagne visant à obtenir ce contrat Des responsables gouvernementaux polonais ont estimé qu’Airbus avait eu largement le temps d’ajuster son offre, qui ne s’est pas avérée satisfaisante. « La fin des négociations avec Airbus entraîne une réaction émotionnelle, c’est compréhensible », a déclaré à des journalistes Radoslaw Domagalski-Labedzki, vice-ministre de l’Economie. « Je voudrais expliquer que le gouvernement n’a pas rompu les négociations mais y a mis un terme lorsque nous avons été convaincus que les poursuivre n’aurait aucun sens. Ces négociations ont duré un an, suffisamment longtemps pour s’assurer qu’il n’y avait pas de marge de manoeuvre pour un compromis». Levant le voile sur des clauses habituellement tenues secrètes dans les contrats relatifs à la défense, notamment sur la valeur des compensations industrielles exigées par la Pologne, Guillaume Faury précise que l’annulation du marché est survenue un jour après qu’Airbus a offert de nouvelles concessions. Airbus Helicopters, ajoute-t-il, a proposé une valeur des compensations industrielles représentant plus de 100% de la valeur nette des hélicoptères, soit 10,8 milliards de zlotys (2,5 milliards d’euros). A la demande du ministère polonais du Développement, il a également intégré dans cette compensation 23% de TVA, portant le montant total à 13,4 milliards de zlotys. « Bien que le la compensation d’une taxe sur la valeur ajoutée via les compensations industrielles ne soit pas une pratique standard, Airbus Helicopters a accepté de compenser cette valeur brute », poursuit le PDG dans son courrier. Il ajoute que le ministère a également introduit de nouvelles exigences en août, mais qu’Airbus n’a pas été en mesure de répondre à certaines d’entre elles car elles ne respectaient pas les régulations de l’Union européenne, sans plus de précisions. Selon Airbus, le contrat aurait conduit au transfert de 45 éléments de technologies sensibles, fourni 30 années de travail aux entreprises publiques et modernisé une industrie axée en grande partie sur la maintenance « d’hélicoptères russes d’ancienne génération ». Guillaume Faury ajoute qu’Airbus est allé plus loin que ses concurrents en offrant que l’usine d’assemblage soit détenue par l’Etat polonais. « Airbus Helicopters a proposé une ligne d’assemblage entière de H225M Caracal à l’image des capacités des sites actuels français », poursuit-il. Le groupe a également promis une usine de production de composants d’une valeur de 370 millions de zlotys, a-t-il ajouté.

(Avec Reuters)

Airbus : La Pologne trahit l’Europe

Airbus : La Pologne trahit l’Europe

 

Ce n’est pas la première fois que la Pologne  prend des positions anti européennes mais cette fois avec l’annulation d’une commande de 50 hélicoptères militaires Caracal d’Airbus c’est la goutte qui pourrait faire déborder le vase.  Une Pologne très contradictoire qui a largement bénéficié des soutiens économiques et qui maintenant prend le large vis-à-vis de la solidarité économique de l’union européenne.  L’aide apportée aux ex pays de l’Est a en effet été considérable sans parler de l’aide politique pour que ces pays se libèrent du joug soviétique. En refusant d’acheter les hélicoptères d’Airbus la Balagne manifeste encore son alignement sur les États-Unis. Certes le gouvernement euro sceptique actuel de la Pologne n’est pas rien dans cette décision. Pour autant on observe en Pologne comme dans d’autres pays de l’Est des velléités de se coupé des principes européens tant dans le domaine économique que dans le domaine des valeurs républicaines. La relation entre les deux pays membres de l’Union européenne et de l’Otan va être « gravement affectée » par la décision polonaise et la France va « réexaminer l’ensemble » de sa coopération en matière de défense avec la Pologne, selon une source française proche du dossier. L’Etat français, actionnaire d’Airbus à hauteur de 11%, veillera à ce que le groupe réexamine ses projets d’investissements en Pologne, a ajouté cette source. Le contrat, qui portait sur la livraison de 50 hélicoptères Caracal pour un montant de 13,5 milliards de zlotys (3,14 milliards d’euros), représentait plus de 3.000 emplois en Pologne, selon Airbus. Airbus Group emploie actuellement environ 900 salariés en Pologne, dans le spatial, les hélicoptères et les avions militaires, avec un centre de recherche dans le pays. Sur le plan diplomatique, les consultations envisagées le 13 octobre à Varsovie en présence de François Hollande ont été reportées sine die après la confirmation, vendredi, par le ministre polonais de la Défense de l’annulation de l’appel d’offres remporté en avril 2015 par Airbus Helicopters. Une visite du ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, prévue lundi dans la capitale polonaise, a elle aussi été annulée. « Le président de la République a demandé au ministre des Affaires étrangères de se rendre rapidement à Varsovie », indique-t-on dans l’entourage de François Hollande. Le Quai d’Orsay a fait savoir un peu plus tard que Jean-Marc Ayrault ne se rendrait pas jeudi à Varsovie, contrairement à ce qui avait été auparavant annoncé. Le ministre polonais des Affaires étrangères, Witold Waszczykowski, a assuré que « les consultations entre les gouvernements polonais et français ont été reportées, pas annulées ». Expliquant que « l’offre finale d’Airbus Helicopters ne répondait pas à nos attentes », il a ajouté rester confiant dans la poursuite de la coopération avec la France. L’accord sur le contrat avait été conclu par le précédent gouvernement polonais, battu aux législatives d’octobre 2015 par le parti Droit et Justice (PiS), eurosceptique. Airbus avait à l’époque été préféré à l’américain Sikorsky et à l’italien AgustaWestland. « Avant on avait une plateforme de centre-droit qui comprenait qu’il était dans l’intérêt de la Pologne, au-delà de l’axe avec les Etats-Unis, d’entretenir une relation bilatérale avec les Français et les Allemands », note une source diplomatique française. (Avec Reuters)

Subvention entre AirBus et Boeing : 1 set à 0 pour l’américain (OMC)

Subvention entre AirBus et Boeing : 1 set à 0 pour l’américain (OMC)

 

C’est une sorte de poker menteur à laquelle se livrent Airbus et Boeing pour contester le soutien respectif des Etats à ces deux avionneurs. Un débat qui dure d’ailleurs depuis des années et qui ne sera sans doute jamais tranché tellement la situation est complexe. Les deux sociétés ont en effet bénéficié de soutiens sous différentes formes de la part de l’État. Le préjudice concurrentiel serait évalué autour de 10 milliards pour chacun.  L’OMC qui ne régule pas grand-chose en matière de commerce international à cependant accordé un set à l’américain. La partie est cependant loin d’être terminée. Une partie qui se déroulera sans doute en cinq sets voir davantage. À moins que les deux constructeurs ne parviennent eux-mêmes un compromis permettant de mettre un terme à cette joute juridique de nature picrocholine. Organe d’appel de l’Organisation mondiale du commerce a donné raison jeudi aux Etats-Unis dans le premier set contre Airbus dans le différend qui oppose Boeing et l’avionneur européen depuis 12 ans au sujet des aides publiques dont ils bénéficient. Dans son rapport, le groupe spécial de l’OMC conclut que l’Union européenne ne s’est pas conformée à de précédentes décisions de l’organisation multilatérale, ce qui a permis à Airbus de continuer à toucher des subventions.

L’UE, dit le rapport, n’a respecté que deux des 36 mesures préconisées par l’OMC, poursuivant notamment l’attribution de prêts qui se chiffrent en milliards de dollars et constituent une cause « réelle et substantielle » de pertes de ventes pour Boeing.

Le rapport rejette en outre l’argument de l’UE selon lequel l’A350, l’avion le plus récent d’Airbus, n’est pas concerné par le différend. Le groupe spécial écrit que le gros porteur a lui aussi bénéficié de subventions, même s’il rejette les arguments des Etats-Unis sur le montant de ces aides.

Selon les Etats-Unis, Airbus ne s’est pas conformé à des décisions qui l’obligeraient à rembourser l’équivalent de 22 milliards de dollars (19,6 milliards d’euros) de subventions, dont quatre milliards pour l’A350.

La partie européenne conteste ces chiffres, qu’elle dit surévalués. Pour le représentant américain au Commerce, Michael Froman, les subventions déguisées d’Airbus ont privé Boeing et ses salariés de dizaines de milliards de dollars d’exportations. « Nous attendons de l’UE, de l’Allemagne, de la France, du Royaume-Uni et de l’Espagne – qui font partie de nos plus proches partenaires commerciaux – qu’ils respectent les règles de l’OMC. Nous leur demandons de cesser immédiatement le financement subventionné d’Airbus », a-t-il déclaré dans un communiqué. L’Union européenne a laissé entendre qu’elle ferait appel, jugeant certaines parties du rapport « insatisfaisantes ». « Nous analysons attentivement le rapport », a dit la Commission européenne, ajoutant que le document de 574 pages devait être replacé dans le contexte général de ce différend commercial hors norme. Deux autres rapports de l’OMC, cette fois sur les subventions américaines à Boeing, sont attendus dans les prochains mois. Airbus a également annoncé son intention de faire appel. « Nous avons fait ce que nous avions à faire dans les délais prévus. Nous répondrons aux quelques questions restantes soulevées dans le rapport dans le cadre de notre appel », a dit une porte-parole du groupe. L’OMC avait précédemment établi qu’Airbus et Boeing avaient l’un comme l’autre perçu des aides publiques illégales totalisant plusieurs milliards de dollars.

 

(Avec Reuters)

Brexit : Airbus menacé en Grande-Bretagne

Brexit : Airbus menacé en Grande-Bretagne

 

-S’il est clair que le mode de production actuelle du consortium Airbus qui regroupe l’Allemagne, la France, l’Espagne et la Grande-Bretagne ne sera pas remis en cause immédiatement et même à moyen terme, par contre pour le long terme une restructuration n’est pas ça exclure. Les sites anglais emploient environ 15 000 personnes qui produisent les ailes des avions de ligne du groupe Airbus. Mais les sites de production sont de plus en plus soumis à la concurrence des pays en développement qui achète des Airbus mais veulent aussi en échange des transferts de technologie, c’est le cas en particulier de l’Inde et de la Chine. Des pays qui n’auront pas de difficulté à être aussi compétitifs que la Grande Bretagne. À terme le plan de charge de la Grande-Bretagne pour Airbus pourrait donc être amené à ce réduire. « J’espère que le divorce se fera en veillant à minimiser les dommages économiques pour tous ceux affectés par le Brexit », a déclaré vendredi Tom Enders, le président exécutif d’Airbus Group. « La Grande-Bretagne va souffrir mais je suis sûr qu’elle veillera d’autant plus à la compétitivité de son économie vis-à-vis de l’UE et du monde dans son ensemble. » Les grandes décisions d’investissement dans le secteur aéronautique ayant des retombées étalées sur une dizaine d’années, Airbus a déclaré que ses activités au Royaume-Uni ne seraient pas affectées dans l’immédiat par l’issue du référendum mais il a ajouté qu’il pourrait réévaluer sa présence dans le pays à plus long terme. Tom Enders, qui s’était exprimé publiquement ces derniers mois en faveur du maintien dans l’UE, a déclaré que, « bien sûr, nous réexaminerons notre stratégie d’investissement au Royaume-Uni, (comme) tout le monde le fera ». En fait, ce discours reflète une évolution déjà engagée au sein du numéro un européen du secteur aéronautique en faveur d’une culture liée davantage aux réalités de ses marchés qu’à l’équilibre de la répartition entre pays, un changement lié à la refonte de la structure de son capital en 2013. S’il n’y a pas de lien direct entre le fonctionnement d’Airbus et celui de l’Union européenne, certains analystes estiment qu’une sortie de la Grande-Bretagne de cette dernière ne ferait qu’intensifier la concurrence déjà réelle avec des pays tels que l’Inde, la Chine, le Mexique ou le Canada. Au sein même d’Airbus, l’Allemagne et l’Espagne lorgnent depuis longtemps déjà la production d’ailes.

(Avec Reuters)

Pour vendre des Airbus on renonce à la taxe Nutella

Pour vendre des Airbus on renonce à la taxe Nutella

 

 

 

 

 

Nouveau retournement de situation concernant la taxation de l’huile  palme qu’on avait pourtant prévu de taxer sur celle de l’huile d’olive. ‘ Huile de palme va donc demeurer la moins taxée. En cause le chantage de l’Indonésie concernant l’achat d’Airbus. Il est clair que les petits producteurs d’huile notamment d’huile d’olive ne pèsent pas lourd par rapport aux intérêts financiers d’Airbus. On pourra donc continuer de déforester  en Indonésie pour développer une agriculture industrielle destinée à produire de l’huile de palme. Une attitude des députés qui ne grandit pas la France vis-à-vis des enjeux environnementaux voire de santé. Les députés ont renoncé mercredi soir à la surtaxation de l’huile de palme, en nouvelle lecture sur le projet de loi Biodiversité, qui avait entraîné les protestations des deux principaux producteurs mondiaux, l’Indonésie et la Malaisie. Revenant sur leurs précédents votes, y compris pourtant en commission il y a quelques jours, les députés ont supprimé cette mesure qui visait à aligner la taxation de l’huile de palme, qui fait partie des huiles végétales les moins taxées en France, sur celle de l’huile d’olive. Mais ces votes avait entraîné de vives protestations notamment de l’Indonésie, critique d’une mesure « arrogante » pouvant « mettre en danger les relations entre les deux pays », alors que ce pays met en avant ses efforts pour produire davantage d’huile certifiée, censée limiter la déforestation dont cette industrie est accusée. Plusieurs députés, notamment à droite, ont relayé ces arguments dans l’hémicycle, craignant des conséquences pour l’emploi en France. Selon le député LR Nicolas Dhuicq, l’Indonésie menaçait notamment la France « de rétorsions économiques, notamment sur des achats d’Airbus et de satellites ».  »Nous légiférons avec le couteau sous la gorge. Le Parlement français fait l’objet d’un chantage », a déploré la socialiste Delphine Batho.  Mais la secrétaire d’Etat à la Biodiversité Barbara Pompili et la rapporteure PS Geneviève Gaillard ont également changé de position, invoquant la « fragilité juridique » du dispositif et qu’il était difficile de toucher à un type d’huile sans les autres.
A la place, les députés ont voté un amendement du gouvernement, s’inspirant d’un rapport de la mission d’information sur la taxation des produits agro-alimentaires publié ce mercredi et se fixant comme objectif de revoir d’ici six mois « le dispositif actuel de taxation des huiles alimentaires, afin notamment de le simplifier et de favoriser les productions dont la durabilité fait l’objet de critères objectif ».

 

Des Airbus pour réchauffer les relations diplomatiques entre la France et l’Iran

Des Airbus pour réchauffer les relations diplomatiques entre la France et l’Iran

Que ce soit sur le nucléaire iranien, sur la Syrie ou d’autres sujets les relations que la France entretenait avec l’Iran était relativement fraîches jusque-là pour ne pas dire glacer. La plupart des pays ont maintenant normalisé leurs relations avec l’Iran mais la France reste très frileuse. Ce qui pourrait changer la donne ses la perspectives d’un achat assez significatif d’Airbus par l’Iran. Aussi d’autres contrats dans différents domaines dans la signature pourraient être annoncés lors de la visite du président iranien en France. Quand le business permet d’adoucir la rigueur de la morale. !

 

Intégration des Migrants : un marché du travail « plus flexible » (patron d’Airbus)

Intégration des Migrants : un marché du travail « plus flexible » (patron d’Airbus)

 

Ce n’est pas uniquement pour des motifs humanitaires que l’Allemagne se dit prête à accueillir  environ un million de migrants, c’est aussi pour des raisons démographiques car la population allemande est vieillissantes, les enfants peu nombreux ( u des plus faible taux de natalité d’Europe) . Du coup les migrants vont constituer une main d’ouvre jeune et dynamique et surtout auusi pas très chère, ce que propose le grand patron d’Air Bus. Et ce que pensent auusi la plupart des autres patrons. De toute manière dérégulation ou pas, le marché du travail va évoluer avec cette concurrence sur le marché du travail et peser sur les conditions sociales. Le patron d’Airbus, l’Allemand Tom Enders, a appelé dimanche l’Allemagne à plus de flexibilité sur son marché du travail, une nécessité selon lui si l’on veut intégrer les migrants. L’Allemagne, qui s’attend à accueillir jusqu’à un million de migrants en 2015, devrait être plus « pragmatique » et leur ouvrir plus largement son marché du travail, écrit Tom Enders dans une contribution au journal allemand Süddeutsche Zeitung à paraître lundi, mais dont des extraits ont été diffusés dès dimanche. « Nous devrions avoir le courage de (le) déréguler », poursuit Tom Enders prenant pour exemple le modèle mis en pratique aux Etats-Unis. Il propose notamment de faire des aménagements dans le salaire minimum, introduit en Allemagne en début d’année.

Intégration des Migrants : un marché du travail « plus flexible » (patron d’Airbus)

Intégration des Migrants : un marché du travail « plus flexible » (patron d’Airbus)

 

Ce n’est pas uniquement pour des motifs humanitaires que l’Allemagne se dit prête à accueillir  environ un million de migrants, c’est aussi pour des raisons démographiques car la population allemande est vieillissantes, les enfants peu nombreux ( u des plus faible taux de natalité d’Europe) . Du coup les migrants vont constituer une main d’ouvre jeune et dynamique et surtout auusi pas très chère, ce que propose le grand patron d’Air Bus. Et ce que pensent auusi la plupart des autres patrons. De toute manière dérégulation ou pas, le marché du travail va évoluer avec cette concurrence sur le marché du travail et peser sur les conditions sociales. Le patron d’Airbus, l’Allemand Tom Enders, a appelé dimanche l’Allemagne à plus de flexibilité sur son marché du travail, une nécessité selon lui si l’on veut intégrer les migrants. L’Allemagne, qui s’attend à accueillir jusqu’à un million de migrants en 2015, devrait être plus « pragmatique » et leur ouvrir plus largement son marché du travail, écrit Tom Enders dans une contribution au journal allemand Süddeutsche Zeitung à paraître lundi, mais dont des extraits ont été diffusés dès dimanche. « Nous devrions avoir le courage de (le) déréguler », poursuit Tom Enders prenant pour exemple le modèle mis en pratique aux Etats-Unis. Il propose notamment de faire des aménagements dans le salaire minimum, introduit en Allemagne en début d’année.

 

 

Statut Fonctionnaires : Macron a raison (patron d’Airbus)

Statut Fonctionnaires : Macron a raison (patron d’Airbus)

 

Cette fois ce qu’on appelle dérapage de Macron à propos du statut des fonctionnaires va faire de bruit et cette affaire en mérite. On va notamment voir tous les corps sociaux, les leaders d’opinion s’exprimer nécessairement sur ce sujet central dans la mesure où le poids de la fonction publique en France constitue un véritable boulet qui plombe la fiscalité, la compétitivité, la croissance et au bout l’emploi. Sans parler évidemment de la bureaucratie que cela génère et qui tue l’initiative et la responsabilité. Deux questions sont en jeu dans cette affaire, le statut même des fonctionnaires mais tout autant le nombre de fonctionnaires. Un statut qui certes garantit l’emploi à vie mais rémunère mal les intéressés. Un statut qui par ailleurs couvre  des fonctions et activités qui n’ont aucun caractère régalien. Dans nombre de villes moyennes le principal employeur est d’ailleurs la commune et les  administrations. Une situation qu’on ne rencontre qu’un Afrique ou la fonction publique constitue le moteur économique essentiel. Bref une situation de pays sous-développés qui tue son économie avec sa fiscalité et ses fonctionnaires. Du coup il va falloir que les responsables politiques ce positionne de façon claire sur cet enjeu ce qui est loin d’être le cas à gauche bien sûr mais aussi à droite. Après sa sortie sur les 35 heures, Emmanuel Macron a donc de nouveau créé la polémique au sein du gouvernement, vendredi 18 septembre. Le ministre de l’Économie a déclaré sur le statut des fonctionnaires :  »La justification d’avoir un emploi à vie garanti (…) sera de moins en moins défendable ». Le sujet étant sensible, le président François Hollande a rapidement rectifié le tir assurant qu’il était « attaché » à ce statut.  Si Emmanuel Macron a réagi par la suite en assurant n’avoir « à aucun moment parlé d’une réforme du statut de la fonction publique que le gouvernement envisagerait », il peut toutefois compter sur le soutien du président et directeur exécutif français d’Airbus. Invité de RTL, samedi 19 septembre, Fabrice Brégier a affirmé : « Moi, je suis d’accord avec ce qu’il n’a pas voulu dire ». Le patron du constructeur aéronautique estime qu’il « faut arrêter le politiquement correct, la langue de bois et les tabous ».  Le PDG de 54 ans précise donner son avis en toute connaissance de cause. « J’ai été moi-même fonctionnaire au début de ma carrière, pendant 8 ans. Donc j’ai une très grande admiration pour la grande majorité des fonctionnaires ».

Airbus : une grosse commande de 250 A 320

Airbus : une grosse  commande de 250  A 320

 

L’avionneur européen Airbus a annoncé lundi la signature par la compagnie indienne à bas coûts IndiGo d’un contrat pour l’achat de 250 A320neo, d’une valeur de 26,5 milliards de dollars au prix catalogue, une commande record pour Airbus. Cette commande, annoncée par l’avionneur en octobre 2014, a été signée le 15 août, a indiqué Airbus dans un communiqué. En comptant l’annonce de lundi, « IndiGo a commandé 530 appareils de la famille A320 auprès d’Airbus », selon l’avionneur européen. En 2005, IndiGo avait passé commande de 100 A320 qui ont tous déjà été livrés. En 2011, la compagnie IndiGo est devenue le premier opérateur indien à commander l’A320neo, portant sa flotte Airbus à 280 appareils au total, souligne Airbus. « Le carnet de commandes d’Airbus pour son monocouloir leader passe largement la barre des 4.000 avions », ajoute le communiqué.  Indigo est la première compagnie aérienne nationale indienne en termes de part de marché et cette « commande d’avions historique a été signée lors du 69ème anniversaire de l’Indépendance de l’Inde ce 15 août 2015″. « Nous sommes fiers qu’IndiGo, la principale compagnie aérienne indienne et l’un des premiers clients de lancement de l’A320neo, revienne vers nous pour commander davantage de ces avions de référence », a indiqué John Leahy, Chief Operating Officer Customers d’Airbus, cité par le communiqué. « Ces A320neo supplémentaires, économes en carburant, nous permettront d’offrir à un plus grand nombre de clients et de marchés nos vols à bas coût et un service de qualité, tout en stimulant la croissance et la création d’emplois », a estimé Aditya Ghosh, président d’IndiGo, également cité dans le communiqué. « Cette nouvelle commande réaffirme l’engagement d’IndiGo en faveur du développement à long terme d’un transport aérien à des coûts abordables en Inde et à l’étranger », a-t-il ajouté. L’A320neo (new engine option) comprend de nombreuses innovations permettant de réaliser une économie de carburant de 15%, qui pourra s’élever jusqu’à 20% d’ici 2020, estime Airbus précisant que « cela correspond à une réduction des émissions de CO2 de 5.000 tonnes par an et par appareil ». Selon Airbus, « avec plus de 11.800 appareils commandés à ce jour et plus de 6.600 livrés à 400 clients et opérateurs, la famille A320 constitue la famille de monocouloirs best-seller dans le monde ». Avec cette annonce, le nombre d’A320neo restant à livrer passe à plus de 4.100 appareils, précise l’avionneur. IndiGo, lancée en 2006, s’est emparée d’environ un tiers du marché intérieur indien. En mars 2014, Airbus estimait que les compagnies aériennes indiennes auront besoin de 1.290 nouveaux avions pour les deux prochaines décennies, soit un marché potentiel de 190 milliards de dollars. Selon lui, 36% de la flotte en Inde sera composée d’avions long-courriers, soit plus du double du niveau actuel. L’avionneur, qui a fait de l’Inde un de ses marché cibles, avait précisé que le taux de croissance du trafic de transport passager annuel en Inde est de 8,6%, bien au-dessus du taux de croissance moyen de la région Asie-Pacifique (6,1%) et du monde (4,7%).  Le nombre d’Indiens utilisant les transports aériens sera multiplié par cinq en 20 ans, ce qui signifie qu’un quart de la population prendra l’avion au moins une fois. Pour profiter de ce marché jugé stratégique, Airbus a créé en 2014 Airbus India, filiale à 100% de l’avionneur européen, pour regrouper ses activités. Par ailleurs, en juillet, Airbus et l’indien Mahindra ont annoncé la création d’une co-entreprise qui produira des hélicoptères en Inde afin de répondre aux besoins de l’armée du pays, laquelle doit remplacer des équipements militaires vieillissants.

 

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