Archive pour le Tag 'Air-France'

Air France victime des JO

Air France victime des JO

Si politiquement et culturellement, les J.O. ont effectivement enregistré une réussite de dimension mondiale reste que l’événement n’a pas sans doute apporter le supplément de croissance  qu’on attendait. Certes Paris a largement profité de cette organisation sportive mais beaucoup moins voire pas du tout la province;  en outre nombre de visiteurs potentiels de la France en décalé leur projet de voyage comme en témoigne la baisse de fréquentation via Air France.

Air France avait alerté avant même le début de l’événement : si les Jeux olympiques allaient constituer une vitrine exceptionnelle pour la France, les effets sur le trafic estival seraient plutôt négatifs. Une projection qui s’est confirmée pour la compagnie française, même si elle ne donne aucun chiffre pour l’instant.

« C’est un été un peu atypique » déclare Henri Hourcade, directeur général France d’Air France-KLM à La Tribune. Même si Henri Hourcade assure qu’il est encore trop tôt pour dresser un bilan complet, il concède tout de même qu’il y a bien eu « un effet d’évitement, comme l’ont vécu d’autres villes olympiques avant nous, avec des reports de voyage de la part des touristes comme de la clientèle française ». Cet effet d’évitement s’est particulièrement concentré sur le trafic point-à-point à destination de Paris, tandis que le trafic en correspondance a finalement résisté.

 

Politique-Pourquoi une énarque, en plus de Benjamin Smith, pour piloter Air France-KLM ?

Politique-Pourquoi une énarque avec Benjamin Smith pour piloter Air France-KLM ?

Le pouvoir politique voudrait organiser la pagaille à Air France qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Il vient effet de nommer une pure technocrate qui n’a pas montré une grande compétence et le moins qu’on puisse dire gestion par ailleurs comme présidente du groupe Air France. Or on se souvient que pour recruter un directeur général compétent, il a fallu faire le tour du monde et trouver Benjamin Smith un vrai professionnel du secteur et qui a montré son efficacité pour redresser et diriger Air France. Sans doute les technocrates du gouvernement n’ont-ils pas abandonné l’idée de toujours avoir une main sur une entreprise qui peut-être réussit trop en ce moment.

Bien qu’elle soit désormais membre du conseil d’administration en remplacement d’Isabelle Parize (reprenant ainsi son mandat en cours jusqu’à l’assemblée générale 2026), son arrivée doit encore être ratifiée par les actionnaires lors de la prochaine assemblée générale. Celle-ci est prévue en mai 2024. L’ancienne ministre devra ensuite être désignée présidente en remplacement d’Anne-Marie Couderc dans l’année qui suit. Cela pourra néanmoins intervenir avant la date butoir.

Florence Parly a passé huit ans chez Air France, de 2006 et 2014. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a laissé un mauvais souvenir vivace chez les salariés. Plusieurs sources syndicales des différentes catégories de personnels font ainsi état de « réactions épidermiques » à l’annonce de son nom, neuf ans après son départ. Comme le rappelle l’une d’entre elles, qui juge que cela aurait été plus facile à gérer si cela avait été quelqu’un d’autre, la dirigeante a mené coup sur coup deux politiques d’attrition forte d’abord comme directrice générale adjointe en charge du Cargo (2008-2012) puis comme directrice générale adjointe en charge de l’activité passagers à Orly et des escales France (2012-2014).

En quatre ans, le nombre d’avions de fret en exploitation est alors divisé par deux. Une attrition qu’Air France tente aujourd’hui de compenser avec huit Airbus A350F. Mais le moment le plus compliqué intervient sur son poste suivant, à la tête d’Orly et des escales France, avec la lourde tâche de réorganiser ce pôle structurellement déficitaire dans le cadre du plan Transform 2015. Le comble est que celui-ci perd toujours de l’argent et qu’Air France a pris la décision de se retirer d’Orly en 2026.

Florence Parly, qui devrait alors être enfin présidente, va donc hériter de cette situation qui continue de susciter une forte opposition chez les salariés basés sur l’aéroport et chez les élus locaux franciliens et provinciaux concernés. Et le chèque de 675.800 euros reçu de la part d’Air France au titre d’indemnités lors de son départ reste également dans les mémoires.

Cette nomination sent la politique business et le mal profond créé par le réseau des technocrates ( ni de gauche, ni de droite !) dans la société et l’économie française.

Interdiction pour Air France : le Mali se tire une balle dans le pied

Interdiction pour Air France : le Mali se tire une balle dans le pied

En interdisant désormais la reprise des vols d’Air France, les dictateurs du Mali se tirent une balle dans le pied. À l’image du Niger, il y a une sorte de concours de la plus mauvaise gouvernance et de la bêtise qui est engagée aussi au Mali et au Burkina Faso.

Les dictatures militaires veulent montrer leurs muscles vis-à-vis de la France mais pas vis-à-vis du terrorisme qu’elles ignorent.

La dernière initiative idiote est donc celle du Mali qui interdit la reprise des vols d’Air France. Pourtant ce sont surtout des Maliens qui vivent en France et en Europe qui seront les victimes. Les Français et plus largement les Européens sont en effet très peu nombreux à se rendre dans un pays aussi instable que le Mali.

Nombre de Maliens ont émigré vers l’Europe pour échapper à la misère économique et ce sont eux qui seront pénalisés quand ils se rendent dans leur famille restée au pays.

La junte au pouvoir à Bamako a décidé d’annuler l’autorisation donnée à Air France de reprendre la desserte du Mali, ont indiqué ce mercredi deux hauts responsables maliens et un responsable dans le transport aérien. La compagnie aérienne avait indiqué la veille reprendre les vols, à raison de trois jours par semaine.

. « Il n’y aura pas de vol Air France vendredi. Cela doit se faire de manière responsable et coordonnée, le tout dans le respect de notre souveraineté », a dit un second responsable, lui aussi sous couvert d’anonymat. Un acteur du transport aérien a confirmé que « l’autorisation a été annulée », sans plus de détails. « Il est clair que les vols ne reprendront pas vendredi », a-t-il dit.

Le directeur de l’aviation civile au Mali a été remercié sans motif pour la dictature!

Justice et accident Rio Paris : Airbus et Air France innocentés… dans quatre mois ?

Justice et accident Rio Paris : Airbus et Air France innocentés… dans quatre mois ?

L’épilogue de ce procès hors normes pour le secteur aérien sera connu dans plus de quatre mois. Le tribunal rendra sa décision le 17 avril prochain et déterminera si il y a eu des manquements qui ont provoqué la catastrophe du vol Rio-Paris. Comme très souvent en France après une catastrophe aérienne impliquant Airbus et Air France aucune condamnation ne sera sans doute prononcée.

« On connaît évidemment le poids économique de ces grandes sociétés qui en fait dirigent la politique de l’aviation civile en France, les conditions de sa mise en œuvre et son contrôle ».( Gaston René Bessay ancien membre du Conseil supérieur de l’aviation marchande (CSAM))

Des sociétés qui ne peuvent être condamnées car « cela porterait atteinte aux intérêts du pays ».

C’est à peu près le même scénario dans tous les cas.

La formulation même du jugement laisse bien entrevoir les doutes qu’on peut nourrir vis-à-vis de cette justice . En effet , le parquet a estimé ne « pas » être « en mesure de requérir la condamnation » d’Airbus et d’Air France, jugés pour homicides involontaires après le crash du vol Rio-Paris le 1er juin 2009, qui a fait 228 morts.

La culpabilité des entreprises « nous paraît impossible à démontrer. Nous savons que cette position sera très probablement inaudible pour les parties civiles, mais nous ne sommes pas en mesure de requérir la condamnation d’Air France et d’Airbus », a déclaré en conclusion le procureur. Celle-ci intervient alors que le parquet avait écarté ce matin certaines « fautes » d’Airbus et d’Air France, provoquant la colère des parties civiles qui avaient claqué la porte.

« Force est de constater qu’au regard des données de la science de l’époque, aucune faute pénale ne me semble pouvoir être retenue », a-t-il conclu, rappelant que la cour d’appel, qui a ordonné le procès, avait elle aussi écarté cet élément à charge.

Marie Duffourc Duffourc, l’autre procureur, est ensuite longuement revenue sur les conséquences de la panne dans le cockpit, estimant en conclusion qu’aucun « défaut de conception de l’avion » n’avait de « lien certain avec la perte de trajectoire » et ne pouvait donc être retenu contre Airbus.
Pierre Arnaudin s’est alors penché sur le classement des incidents de givrage des sondes, qui s’étaient multipliés au cours des mois précédant l’accident. Dans les rapports sur ces défaillances, « il n’y avait jamais eu d’échappée et de perte totale de contrôle de l’avion », a-t-il souligné, jugeant que le classement avait été « conforme ».

Des membres de l’association Entraide et Solidarité AF447, qui représente les familles des victimes, ont alors ostensiblement quitté la salle, avant une suspension d’audience.

« On est revenu en 2019, lorsque les juges d’instruction ont effectivement déclaré un non-lieu général. On a un procureur qui est censé défendre le peuple et qui finalement défend la multinationale Airbus », s’est emportée devant la salle d’audience Danièle Lamy, présidente de l’association, dénonçant un » procès à charge contre les pilotes ».

Justice-Crash Rio Paris : Airbus et Air France innocents… dans quatre mois

Justice-Crash Rio Paris : Airbus et Air France innocents… dans quatre mois ?

L’épilogue de ce procès hors normes pour le secteur aérien sera connu dans plus de quatre mois. Le tribunal rendra sa décision le 17 avril prochain et déterminera si il y a eu des manquements qui ont provoqué la catastrophe du vol Rio-Paris. Comme très souvent en France après une catastrophe aérienne impliquant Airbus et Air France aucune condamnation ne sera sans doute prononcée.

« On connaît évidemment le poids économique de ces grandes sociétés qui en fait dirigent la politique de l’aviation civile en France, les conditions de sa mise en œuvre et son contrôle ».( Gaston René Bessay ancien membre du Conseil supérieur de l’aviation civile)

Des sociétés qui ne peuvent être condamnées car « cela porterait atteinte aux intérêts du pays ».

C’est à peu près le même scénario dans tous les cas.

La formulation même du jugement laisse bien entrevoir les doutes qu’on peut nourrir vis-à-vis de cette justice . En effet , le parquet a estimé ne « pas » être « en mesure de requérir la condamnation » d’Airbus et d’Air France, jugés pour homicides involontaires après le crash du vol Rio-Paris le 1er juin 2009, qui a fait 228 morts.

La culpabilité des entreprises « nous paraît impossible à démontrer. Nous savons que cette position sera très probablement inaudible pour les parties civiles, mais nous ne sommes pas en mesure de requérir la condamnation d’Air France et d’Airbus », a déclaré en conclusion le procureur. Celle-ci intervient alors que le parquet avait écarté ce matin certaines « fautes » d’Airbus et d’Air France, provoquant la colère des parties civiles qui avaient claqué la porte.

« Force est de constater qu’au regard des données de la science de l’époque, aucune faute pénale ne me semble pouvoir être retenue », a-t-il conclu, rappelant que la cour d’appel, qui a ordonné le procès, avait elle aussi écarté cet élément à charge.

Marie Duffourc Duffourc, l’autre procureur, est ensuite longuement revenue sur les conséquences de la panne dans le cockpit, estimant en conclusion qu’aucun « défaut de conception de l’avion » n’avait de « lien certain avec la perte de trajectoire » et ne pouvait donc être retenu contre Airbus.
Pierre Arnaudin s’est alors penché sur le classement des incidents de givrage des sondes, qui s’étaient multipliés au cours des mois précédant l’accident. Dans les rapports sur ces défaillances, « il n’y avait jamais eu d’échappée et de perte totale de contrôle de l’avion », a-t-il souligné, jugeant que le classement avait été « conforme ».

Des membres de l’association Entraide et Solidarité AF447, qui représente les familles des victimes, ont alors ostensiblement quitté la salle, avant une suspension d’audience.

« On est revenu en 2019, lorsque les juges d’instruction ont effectivement déclaré un non-lieu général. On a un procureur qui est censé défendre le peuple et qui finalement défend la multinationale Airbus », s’est emportée devant la salle d’audience Danièle Lamy, présidente de l’association, dénonçant un » procès à charge contre les pilotes ».

Crash Rio Paris : Airbus et Air France innocents… dans quatre mois ?

Crash Rio Paris : Airbus et Air France innocents… dans quatre mois ?

L’épilogue de ce procès hors normes pour le secteur aérien sera connu dans plus de quatre mois. Le tribunal rendra sa décision le 17 avril prochain et déterminera si il y a eu des manquements qui ont provoqué la catastrophe du vol Rio-Paris. Comme très souvent en France après une catastrophe aérienne impliquant Airbus et Air France aucune condamnation ne sera sans doute prononcée.

« On connaît évidemment le poids économique de ces grandes sociétés qui en fait dirigent la politique de l’aviation civile en France, les conditions de sa mise en œuvre et son contrôle ».( Gaston René Bessay ancien membre du Conseil supérieur de l’aviation civile)

Des sociétés qui ne peuvent être condamnées car « cela porterait atteinte aux intérêts du pays ».

C’est à peu près le même scénario dans tous les cas.

La formulation même du jugement laisse bien entrevoir les doutes qu’on peut nourrir vis-à-vis de cette justice . En effet , le parquet a estimé ne « pas » être « en mesure de requérir la condamnation » d’Airbus et d’Air France, jugés pour homicides involontaires après le crash du vol Rio-Paris le 1er juin 2009, qui a fait 228 morts.

La culpabilité des entreprises « nous paraît impossible à démontrer. Nous savons que cette position sera très probablement inaudible pour les parties civiles, mais nous ne sommes pas en mesure de requérir la condamnation d’Air France et d’Airbus », a déclaré en conclusion le procureur. Celle-ci intervient alors que le parquet avait écarté ce matin certaines « fautes » d’Airbus et d’Air France, provoquant la colère des parties civiles qui avaient claqué la porte.

« Force est de constater qu’au regard des données de la science de l’époque, aucune faute pénale ne me semble pouvoir être retenue », a-t-il conclu, rappelant que la cour d’appel, qui a ordonné le procès, avait elle aussi écarté cet élément à charge.

Marie Duffourc Duffourc, l’autre procureur, est ensuite longuement revenue sur les conséquences de la panne dans le cockpit, estimant en conclusion qu’aucun « défaut de conception de l’avion » n’avait de « lien certain avec la perte de trajectoire » et ne pouvait donc être retenu contre Airbus.
Pierre Arnaudin s’est alors penché sur le classement des incidents de givrage des sondes, qui s’étaient multipliés au cours des mois précédant l’accident. Dans les rapports sur ces défaillances, « il n’y avait jamais eu d’échappée et de perte totale de contrôle de l’avion », a-t-il souligné, jugeant que le classement avait été « conforme ».

Des membres de l’association Entraide et Solidarité AF447, qui représente les familles des victimes, ont alors ostensiblement quitté la salle, avant une suspension d’audience.

« On est revenu en 2019, lorsque les juges d’instruction ont effectivement déclaré un non-lieu général. On a un procureur qui est censé défendre le peuple et qui finalement défend la multinationale Airbus », s’est emportée devant la salle d’audience Danièle Lamy, présidente de l’association, dénonçant un » procès à charge contre les pilotes ».

Air France : encore une perte de 2 milliards en 2021

Air France : encore une perte de 2 milliards en 2021

Comme beaucoup d’autres compagnies aériennes, Air France est particulièrement touchée compte tenu de sa dimension et de l’ampleur de ses charges fixes. Ainsi en 2020, il faudra compter sur un déficit de l’ordre de 3,6 milliards d’euros et en 2021 un déficits d’environ 2 milliards. Le problème du secteur ce qui n’aura trouvera pas son niveau de 2019 avant plusieurs années.

Air France : les aides de l’État transformées en capitalisation

Air France : les aides de l’État transformées en capitalisation

 

Il paraît évident que la société Air France ne pourra jamais rembourser les aides de l’État dont elle a un impératif besoin pour éviter la faillite. Comme c’est souvent le cas dans ce genre de circonstances, les aides de l’État seront au moins pour partie transformées en augmentation de capital.

“Ce que je peux vous dire, c’est que l’Etat a répondu présent au moment le plus aigu de la crise avec nos homologues néerlandais pour faire en sorte qu’Air France-KLM, puisse survivre dans cette crise. C’était bien de cela dont il était question. Et l’Etat sera à nouveau au rendez-vous”, a dit ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari. Paris ne s’interdit pas de monter au capital d’Air France-KLM afin que le groupe soit en mesure de retrouver une trésorerie suffisante, a déclaré mercredi Jean-Baptiste Djebbari, sur BFM Business.

La radio RTL rapportait la semaine dernière que l’Etat français, qui détient déjà 14% du capital allait doubler sa part dans la compagnie en injectant 4 à 5 milliards d’euros supplémentaires. Comme les autres acteurs du transport aérien, Air France-KLM est frappé de plein fouet par les conséquences de la pandémie de coronavirus.

 

Greenpeace demande l’annulation des aides à Air France

Greenpeace demande l’annulation des aides à Air France

 

 

Greenpeace, l’organisation écolo d’origine américaine mène parfois des actions très sulfureuses. Ainsi Greenpeace s’est souvent attaqué à l’Europe et à la France en particulier. Cette fois l’organisation écolo demande l’annulation des aides à Air France. Officiellement il s’agit de lutter contre l’activité aérienne considérée comme très polluante.

Le problème c’est que Greenpeace ne manifeste pas le même enthousiasme pour obtenir la suppression des aides à la branche de construction aérienne de Boeing. En plus un énorme soutien aux activités militaires du constructeur aéronautique. Notons aussi que Greenpeace a observé le plus grand silence quant à la  levée décidée hier de l’interdiction de vol du dangereux 737 Max américain.

On comprend évidemment que des organisations écolos défendent la maîtrise voir la réduction du transport aérien mais encore faudrait-il que cette revendication concerne l’ensemble du monde et y compris les États-Unis. Greenpeace a demandé mercredi à la justice de bloquer les 3,4 milliards d’euros d’aide publique octroyés à la branche néerlandaise d’Air France-KLM tandis que le gouvernement français a réitéré son soutien à la compagnie aérienne, qui chercherait à lever 6 milliards d’euros supplémentaires pour faire face à la pandémie selon Le Monde.

“Le gouvernement a manqué l’occasion qu’il avait maintenant de lutter contre la pollution engendrée par l’aviation”, a déclaré l’avocat de Greenpeace Frank Peters lors d’une audience devant le tribunal de district de La Haye.

Après plusieurs mois de négociations, l’État néerlandais a accepté en juin dernier de secourir KLM, à condition que la compagnie aérienne respecte de nouveaux objectifs climatiques appuyés par le parlement.

Air France : une reconversion des aides en recapitalisation

Air France : une reconversion des aides en recapitalisation

 

Air France -comme de nombreuses autres entreprises- aura des difficultés à rembourser les prêts bancaires garantis pour l’État. Du coup, on envisage une transformation de ces prêts en participations. Ce pourrait être une solution pour d’autres entreprises notamment celles où l’État est déjà présent au capital.

Par contre certaines entreprises entièrement privées le risque est la faillite pure et simple.

Fin avril, compte tenu du caractère stratégique de l’entreprise, Bercy avait déjà apporté un soutien d’Air France  de 7 milliards d’euros, dont 4 milliards sous la forme de prêts bancaires garantis par l’État à 90 % et 3 milliards d’avance d’actionnaire. Cette avance était issue de l’enveloppe dont est dotée l’APE (Agence de participations de l’État) pour des interventions en fonds propres de l’État dans des groupes stratégiques en difficulté. Le groupe Air France-KLM a su également compter sur son autre principal actionnaire, l’État néerlandais, qui a assuré un prêt de 3,4 milliards d’euros à KLM.

Air France-KLM : de quoi tenir seulement pendant un an

Air France-KLM : de quoi tenir seulement pendant un an

Les aides apportées à Air France-KLM par les États français et néerlandais permettront au groupe « de tenir moins de 12 mois », a estimé son directeur général Benjamin Smith dans un entretien au journal l’Opinion publié ce lundi, évoquant une « éventuelle recapitalisation ».

« Si nous nous basons sur les dernières semaines, il est clair que le rebond du trafic sera plus lent que prévu. Lorsque nous avons négocié l’aide de l’État au printemps, nous avions annoncé que nous ne retrouverions pas le niveau de 2019 avant 2024. C’est pourquoi nous allons devoir continuer à nous adapter », a expliqué Ben Smith.

« KLM a obtenu au printemps une aide de 3,4 milliards d’euros de l’État néerlandais [dont 2,4 milliards de garantie]. Pour Air France, c’est 7 milliards, dont 4 milliards de prêt garanti. Ces soutiens nous permettent de tenir moins de 12 mois », a-t-il poursuivi.

« Nous sommes en train de discuter avec nos actionnaires de la manière de renforcer notre bilan au-delà de cette période. Un, trois ou cinq milliards d’euros? Il est trop tôt pour chiffrer le montant d’une éventuelle recapitalisation », a-t-il ajouté, précisant que cette question serait « décidée avant la prochaine assemblée générale » qui se tient habituellement au cours du deuxième trimestre.

Air France-KLM condamné à la faillite?

Air France-KLM condamné à la faillite?

 

C’est l’avis du ministre des finances néerlandais si Air France KLM qui perd actuellement 10 millions d’euros par jour ne parvient pas à réduire encore de manière très significative ses coûts. Bien entendu les  pertes colossale proviennent en grande partie de la crise sanitaire. Reste que le ministre des finances néerlandais estime qu’il y a aussi des problèmes structurels antérieurs à la crise sanitaire. Pour lui, la survie du groupe pourrait être en cause.

Il faut aussi prendre en compte l’évolution structurelle du rapport de l’usager à l’avion, un rapport qui fait baisser la demande. De ce point de vue,  on ne prévoit pas une vraie reprise de l’activité avant plusieurs années dans le transport aérien mondial. En d’autres termes, le ministre des finances néerlandais considère qu’en dépit de l’aide de 10 milliards consentis par les pouvoirs publics, l’avenir de l’entreprise n’est cependant pas assuré et qui conviendra donc d’aller au-delà des 16 à 20 % de réduction d’effectifs sans parler du gel des rémunérations

Air France-KLM : catastrophe financière

Air France-KLM : catastrophe financière

 

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : un peu plus d’un milliard de chiffres d’affaires pour les six premiers mois et un déficit de plus de 4 milliards. Une entreprise qui aurait disparu du ciel mondial sans la dizaine de milliards apportés par la puissance publique. Même avec cet apport rien n’est joué car la crise n’est pas simplement conjoncturelle, c’est une autre conception de la mobilité qui est en train d’émerger affectant le volume et la nature des flux. Les plans de réduction des coûts prévus jusque-là pourtant importants notamment sur les personnels seront sans doute insuffisants pour rétablir la situation.

Le groupe franco-néerlandais affiche un résultat net négatif de 4,4 milliards d’euros sur les six premiers mois de l’année. Les deux compagnies ont transporté 62 % de passagers de moins que l’an dernier sur la même période. Au deuxième trimestre, le chiffre d’affaires est tombé à 1,18 milliard, en baisse de 5,84 milliards sur un an…

Le groupe précise disposer de 14,2 milliards d’euros de liquidités ou de lignes de crédit « pour faire face à la crise et restructurer son activité ». Air France-KLM a bénéficié d’un prêt garanti par l’Etat français de 4 milliards d’euros et d’un prêt direct de Bercy de 3 milliards. Les Pays-Bas ont également mis la main à la poche - en injectant 3,4 milliards .

« Ce contexte nous pousse à accélérer notre transformation », affirme le directeur général, Ben Smith, qui a déprécié pour 520 millions d’euros d’actifs en décidant de mettre un terme prématurément à l’emploi d’Airbus A 380. Air France prévoit une réduction de 6.560 équivalents temps plein d’ici la fin de l’année 2022. De son côté, KLM a déjà obtenu 2.000 départs volontaires en équivalent temps plein. KLM s’apprêterait par ailleurs à supprimer 1.100 postes supplémentaires, a rapporté jeudi soir la chaîne néerlandaise de télévision NOS, citant des sources proches du dossier.

 

Air France: suppression de 7.580 emplois d’ici fin 2022

Air France:  suppression de 7.580 emplois d’ici fin 2022

Le groupe Air France ne prévoit pas de retour à la normale avant 2024 concernant son niveau d’activité. Conséquence, des résultats économiques catastrophiques jusqu’à cette date et qui vont justifier la suppression de 7580 emplois à Air France et dans sa filiale régionale hop.

Soit une suppression globale inférieure à celle de British Airways qui prévoit de diminuer de 30 % de personnel et à peu près du même ordre que celle de la Lufthansa prévoit qui des suppressions d’au moins 15 %. Compte tenu des pertes de trafic colossal en 2020 et de la remontée très progressive de l’activité jusqu’en 2025 les suppressions d’effectif total dans le secteur aérien mondial devraient se situer dans une fourchette de 15 à 20 %.

“Pour Air France, les projections des besoins d’effectifs font apparaître une baisse de 6.560 emplois à l’horizon fin 2022 sur un total actuel de 41.000”, précise le groupe dans un communiqué.

“Les nombreux départs naturels prévus sur la période (plus de 3.500) permettront de compenser plus de la moitié de cette réduction d’emplois grâce à une pyramide des âges favorable”, ajoute-t-elle.

“Pour Hop!, le redimensionnement de l’activité et la restructuration de la compagnie, liée notamment à la simplification de la flotte, entraînent à l’horizon des trois ans une réduction de 1.020 emplois sur un effectif actuel de 2.420. En prenant en compte les départs naturels estimés, le sureffectif reste d’environ 820 à fin 2022”, indique Air France.

Le groupe souligne que la pandémie de coronavirus a eu pour effet de faire chuter l’activité et le chiffre d’affaires d’Air France de 95% pendant trois mois.

“Au plus fort de la crise, la compagnie a perdu 15 millions d’euros par jour”, ajoute-t-il, notant que “la reprise s’annonce très lente en raison des nombreuses incertitudes qui persistent sur la situation sanitaire, la levée des restrictions de voyage et l’évolution de la demande commerciale”.

“Sur la base d’hypothèses de reprise ambitieuses”, Air France prévoit que le niveau d’activité de 2019 ne reviendra pas avant 2024.

Un groupe d’une centaine de salariés s’est réuni dans la matinée devant le siège d’Air France à Roissy-en-France pour dénoncer les suppressions de postes alors que le gouvernement a annoncé en mai qu’il allait débloquer sept milliards d’euros pour aider l’entreprise.

La secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie, Agnès Pannier-Runacher, a estimé vendredi matin sur Sud Radio que la compagnie était “au bord du gouffre” et que les aides étaient justifiées. Elle a toutefois exhorté la direction à favoriser les départs volontaires.

“Un plan social réussi est effectivement un plan social où il n’y a pas de départs contraints”, a-t-elle dit.

Ce plan dit “de reconstruction” sera présenté fin juillet, avec celui du groupe Air France-KLM.

Air France et Hop! “mèneront l’ensemble de ces processus dans le respect du dialogue et avec responsabilité et transparence sur les enjeux de reconstruction du groupe Air France”.

Air France 7.600 postes supprimés ( ministre)

Air France 7.600 postes supprimés ( ministre)

 

Jean-Baptiste Djebbari a déclaré qu’il s’agissait effectivement des “chiffres qui ont été évoqués hier en comité d’entreprise extraordinaire

A propos des sept milliards d’euros de la part de l’Etat français pour faire face à la quasi-paralysie du trafic aérien mondial provoquée par la pandémie liée au nouveau coronavirus:

“Ce n’est pas sept milliards, comme je l’ai entendu, pour payer des plans sociaux, c’est sept milliards pour pouvoir survivre, pour pouvoir payer les salaires à la fin du mois (…) parce que c’est nécessaire”, a déclaré Jean-Baptiste Djebbari en réponse aux critiques, en soulignant que “chaque mois, Air France perd des centaines de millions d’euros actuellement”.

La restructuration prévue du réseau court-courrier en contrepartie de ce soutien gouvernemental, avec l’abandon des vols intérieurs pour lesquels il existe une solution alternative ferroviaire de moins de 2h30 afin de réduire les émissions de CO2, va par ailleurs automatiquement se solder par la fermeture de sites de maintenance régionaux, a-t-il concédé.

Avec la “contraction de 40% du réseau domestique” programmée, “il y aura trop de sites pour faire la maintenance de façon rationnelle sur le plan économique”, a dit Jean-Baptiste Djebbari.

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