Archive pour le Tag 'AIE)'

Bientot le pic des énergies fossiles (AIE) ?

Bientot le pic des énergies fossiles (AIE) ?

L’agence internationale de l’énergie annonce bientôt que le monde aura bientôt atteint le pic des les énergies fossiles. Un pronostic qui n’apporte pas grand-chose et même assez flou. Ce n’est plus une question de “si” mais seulement de “dans quel délai” et le plus tôt sera le mieux pour nous tous», explique le directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol !

L’agence internationale qui modère tout de suite son propos pourtant approximatif en indiquant que forcément ce sera insuffisant pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris, soit une hausse de la température limitée à 1,5° C.

La demande de combustible fossile reste bien trop élevée à ce stade, insiste l’agence qui est devenue la référence mondiale en matière d’énergie. Et l’AIE souligne, avec ce retard probable sur la limitation de la hausse des températures, un risque rarement évoqué. La sécurité du système énergétique mondial, qui a été conçu pour une température globalement plus fraîche, et avec moins d’événements de chaleur extrême, pourrait être sapée.

Redoutant que la hausse de température atteigne malgré tout 2,4°C durant ce siècle, l’AIE propose un plan d’actions ambitieux basé sur «cinq piliers», notamment la montée en puissance des énergies renouvelables, qui pourrait être entérinée lors de la COP 28 qui se tiendra à Dubaï début décembre.

Mais une COP Qui n’a aucun pouvoir de décisions vis-à-vis des états qui en outre ne tiennent même pas leurs promesses. Bref reste à inventer la régulation mondiale climatique.

Record de CO2 à prévoir pour le futur (AIE)

Record de CO2 à prévoir pour le futur (AIE)

 

 

 

D’après l’Agence internationale de l’énergie (AIE)  les  émissions mondiales de CO2, source première du réchauffement, devraient atteindre un niveau jamais vu d’ici 2023. Elles devraient également continuer à croître par la suite, au vu de la trop faible part que les plans de relance liés au Covid consacrent aux énergies propres, a mis en garde l’agence ce mardi.

Les États ont débloqué des sommes sans précédent pour affronter la pandémie, mais à peine 2% sont allées à ce jour à la transition en faveur des énergies propres, a calculé l’AIE dans une analyse des plans de relance et de leur impact énergétique.

L’agence internationale de l’énergie qui surveille aussi les émissions de gaz à effet de serre issues de l’énergie (soit la majorité des émissions totales), rappelle qu( il faut abandonner tout nouveau projet d’exploration de combustibles fossiles (pétrole, gaz, charbon).

Prix pétrole : tendance baissière (AIE)

Prix pétrole : tendance baissière (AIE)

Du fait d’une diminution des prévisions de demande par l’agence internationale de l’énergie, les prix du pétrole s’installent dans une tendance baissière. En cause évidemment les conséquences d’une crise sanitaire qui est loin d’être maîtrisée et qui pèse lourdement sur les perspectives économiques.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre s’est replié de 47 cents, ou 1%, pour terminer à 44,96 dollars à Londres. A New York, le baril américain de WTI pour le mois de septembre a lâché 43 cents, ou 1%, à 42,24 dollars. Ils avaient grimpé mercredi à leur plus haut niveau depuis mars. L’AIE prévoit que la demande de brut chute cette année à 91,9 millions de barils par jour (mb/j), soit 140.000 de moins que prévu jusqu’alors, avant de rebondir à 97,1 mb/j en 2021, soit 240.000 de moins que prévu.

Nucléaire: prendre aussi en compte l’impact positif sur le climat (AIE)

 Nucléaire:  prendre aussi en compte l’impact positif sur le climat (AIE)

 

 

 

Personne ne conteste évidemment la nécessité d’une transition progressive des énergies vers du renouvelable. Il faudra évidemment du temps pour des raisons techniques, technologiques et économiques. Pendant longtemps, on devra se satisfaire d’un mix énergétique plus équilibré. En attendant, le nucléaire en France en particulier à part une contribution très significative à la réduction des émissions polluantes notamment du carbone. Aujourd’hui, le nucléaire est non seulement utile mais indispensable pour des questions énergétiques mais aussi environnementales. De ce point de vue, il y a lieu de s’inquiéter des difficultés, que rencontre le nucléaire estime Keisuke Sadamori, chargé des marchés énergétiques au sein de l’Agence internationale de l’énergie qui dans le journal la Tribune met en garde contre le déclin de l’atome et rappelle que cette énergie reste un moyen efficace de limiter le réchauffement climatique

 

Neuf ans après la catastrophe de Fukushima, au Japon, le nucléaire est-il en crise ?

« Le secteur reste dans une situation difficile. L’accident de Fukushima a accentué le problème d’acceptabilité et entraîné de nouvelles normes de sécurité et des coûts additionnels, qui rendent les nouveaux projets nucléaires de plus en plus difficiles à mener. Dans les pays développés, ils accumulent des retards et des surcoûts. Pourtant, leurs centrales nucléaires sont relativement âgée, avec une moyenne qui fluctue autour des quarante  ans. Si aucun effort n’est fait pour allonger leur durée de vie et pour construire de nouveaux réacteurs, ces pays perdront environ un quart de leur capacité nucléaire d’ici 2025. Et jusqu’à deux tiers en 2040. Aujourd’hui, c’est la Chine qui bâtit l’essentiel des nouvelles centrales. Son industrie a acquis la capacité de mener les projets dans les temps et sans dépasser les budgets. Dans une moindre mesure, l’Inde, la Russie et quelques pays du Moyen-Orient ajoutent des capacités. Les équilibres sont donc en train de changer. »

Possible choc pétrolier en 2022 (AIE)

Possible choc pétrolier en 2022 (AIE)

« Il est nécessaire d’investir davantage dans les capacités de production pétrolière pour éviter le risque d’une forte hausse des prix du pétrole vers 2022 a indiqué l’AIE dans son rapport sur le marché du pétrole à cinq ans, renouvelant un avertissement déjà exprimé en novembre dernier.  Le secteur pétrolier a drastiquement réduit ses investissements, annulant ou reportant des projets, pour faire face à la chute des cours du brut qui vaut actuellement moitié moins qu’à l’été 2014, après une remontée autour de 55 dollars le baril depuis la conclusion l’automne dernier d’un accord de limitation de la production par l’Opep et onze pays partenaires. Après une réduction de 25% en 2015, les investissements dans les projets d’exploration-production ont subi une nouvelle coupe de 26% en 2016 pour s’établir à 433 milliards de dollars, selon l’AIE. Avec la stabilisation des cours, « une hausse marginale » des dépenses est attendue cette année dans le monde, portée essentiellement par le redémarrage des projets d’hydrocarbures de schiste aux Etats-Unis et les budgets revus en hausse de certains géants pétrogaziers comme l’américain ExxonMobil. Mais cela reste insuffisant. « A moins que de nouveaux projets soient sanctionnés rapidement, l’offre n’augmentera quasiment plus à partir de 2020″, a mis en garde le bras énergétique des pays développés de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques). Dans le détail, la production devrait croître de 5,6 millions de barils par jour (mbj) jusqu’en 2022, dont 60% en provenance des pays non membres de l’Opep. Parmi ces derniers, les États-Unis constitueront la principale source de hausse sur la période (+1,6 mbj dont 1,4 mbj pour les seuls hydrocarbures de schiste grâce à des améliorations en termes de coûts et de productivité), suivis par le Brésil (+1,1 mbj) et le Canada (+0,8 mbj). Au total, les pays non-Opep devraient pomper 60,9 mbj dans cinq ans, soit 3,3 mbj de plus qu’en 2016, tandis que la capacité de production de brut du cartel pétrolier devrait augmenter de 1,95 mbj à 37,85 mbj, tirée par les pays du Moyen-Orient, en particulier l’Irak et de l’Iran.   Dans le même temps, la demande d’or noir sera « relativement robuste », stimulée par l’accélération de la croissance économique mondiale. L’AIE, qui n’entrevoit pas de pic de consommation à moyen terme, l’anticipe en hausse moyenne de 1,2 mbj par an entre 2016 et 2022, soit une augmentation totale à 7,3 mbj à 103,8 mbj.  »Le niveau symbolique de 100 mbj sera franchi en 2019″, a précisé l’agence énergétique basée à Paris, soulignant des avancées surtout dans la pétrochimie et le secteur des transports, malgré le frein attribuable à l’amélioration de l’efficacité énergétique des véhicules, moins gourmands en carburants.   Alors que la zone OCDE marquera le pas (-1,2 mbj), les pays émergents concentreront la totalité de la hausse (+8,5 mbj) et représenteront au final 56% de la consommation mondiale, avec l’Asie pour principal moteur.




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