Archive pour le Tag 'aide'

Aide d’urgence pour les EHPAD

Aide d’urgence pour les EHPAD

 Alors que les Ehpad publics s’enfoncent dans le rouge, la ministre déléguée aux Personnes Âgées, Fadila Khattabi, annonce une hausse de 5 % des financements, dans le cadre du budget voté pour 2024, et une reprise en main par l’État du volet dépendance géré par les départements, sur la base du volontariat.

Lentement mais sûrement, les Ehpad publics s’enfoncent dans le rouge : 85 % des établissements ont fini l’année 2023 en déficit, selon une enquête de la Fédération hospitalière de France (FHF). Treize organisations du secteur du grand âge, public et associatif, ont alerté lundi sur la « gravité de la situation » financière, d’une ampleur « inédite », touchant leurs établissements et les services d’autonomie à domicile. En cause, l’inflation, la perte de confiance des familles suite à l’affaire Orpea qui a ébranlé tout le secteur, mais aussi le fait que les résidents arrivent en Ehpad de plus en plus âgés et donc avec un besoin de soutien plus lourd.

Face à cette situation, l’État – qui avait déjà apporté un soutien financier de 100 millions d’euros l’an dernier, entièrement consommé depuis – a décidé de prendre deux décisions structurantes. Pour parer à l’urgence,  » nous augmentons, avec Catherine Vautrin , de 5 % le financement de l’État aux Ehpad publics »…

Aide à l’Ukraine: Les Français toujours favorables

 Aide à l’Ukraine: Les Français toujours favorables

 

Pour près des trois quarts des personnes interrogées en France, la livraison à Kiev de matériel humanitaire (médicaments, nourriture…) doit être maintenue (44% des sondés) ou augmentée (32%), selon cette enquête d’opinion réalisée du 13 au 15 février auprès d’un échantillon représentatif de 1000 personnes, âgées de 18 ans et plus, résidentes de France métropolitaine.

La livraison d’armes françaises à l’Ukraine devrait quant à elle se poursuivre (41%) ou augmenter (21%), contre 38% d’avis défavorables, révèle ce sondage. Les partisans de l’aide militaire française sont toutefois en recul de 10 points de pourcentage par rapport à juin 2023. L’opinion publique approuve par ailleurs en majorité (70%) les sanctions économiques imposées à la Russie à la suite de l’invasion de l’Ukraine, contre 30% qui estiment qu’il faudrait les réduire.

Quant à l’accueil des réfugiés ukrainiens en France, 46% des sondés souhaitent qu’il se maintienne et 19% qu’il augmente. Quelque 35% veulent que cet accueil se réduise, soit 11 points de plus qu’en juin 2023.

Société-« L’aide à mourir ne doit pas être laissée à la seule appréciation du patient »

Société-« L’aide à mourir ne doit pas être laissée à la seule appréciation du patient »

 

La dépression peut altérer la capacité d’un malade à prendre des décisions éclairées, estiment, dans une tribune au « Monde », les psychiatres Philippe Courtet et Emilie Olié. Il faut donc exiger une évaluation minutieuse par les médecins de son état médical et psychiatrique.

 

La loi sur la fin de vie pourrait, selon nous, ouvrir la boîte de Pandore : les expériences qui ont eu lieu au Benelux montrent en effet que ces pays ont révisé leurs lois initiales pour supprimer les exigences en matière de pronostic, éliminer les exclusions psychiatriques et définir de manière large la souffrance insupportable, pour inclure des conditions telles que les syndromes gériatriques et la détresse existentielle. L’influence de la « fraternité » ne doit pas faire oublier l’humanité de la relation médicale.Revenons à l’entretien du président Emmanuel Macron du 10 mars sur le projet de loi sur la fin de vie. Le chef de l’Etat a surpris en substituant le terme d’« aide à mourir » à la terminologie classique – « euthanasie » et « suicide assisté ». La question de savoir s’il existe des différences conceptuelles ou empiriques entre le suicide assisté et le suicide reste controversée, mais il est évident qu’Emmanuel Macron commet une erreur scientifique en affirmant que le « suicide assisté correspond au choix libre et inconditionnel d’une personne de disposer de sa vie ».

Le suicide, en effet, n’est pas une décision rationnelle et librement choisie : l’acte suicidaire est une réponse désespérée à une douleur psychologique insupportable. La personne ne peut envisager d’autre solution de soulagement en raison d’altérations cognitives telles que le déficit de la prise de décision, la vision en tunnel ou la focalisation occultant des solutions alternatives. Dans ce contexte de détresse, il est essentiel de ne pas confondre l’aide à mourir avec un laissez-passer pour le suicide.

France : une aide supplémentaire de 3 milliards à l’Ukraine

France : une aide supplémentaire de 3 milliards à l’Ukraine

La  France s’engage à fournir en 2024 « jusqu’à 3 milliards d’euros » d’aide militaire « supplémentaire » à Kiev, après un soutien qu’elle chiffre à 1,7 milliard en 2022 et 2,1 milliards en 2023.

Volodymyr Zelensky est arrivé vendredi à Paris après avoir fait de même à Berlin, autant de soutiens très attendus alors que l’armée ukrainienne est à la peine face aux Russes et l’aide américaine gelée.

Lors d’une conférence de presse, le président s’est d’abord empressé de se réjouir de la signature de ce nouveau pacte avec l’Ukraine. Mais avant d’en dévoiler les contours, le président a de nouveau rendu hommage à l’opposant Alexeï Navalny, dont la mort dit selon lui « la faiblesse du Kremlin et la peur de tout opposant ». Plus tôt dans la journée il avait dénoncé dans un tweet : « la Russie d’aujourd’hui, on met les esprits libres au goulag et on les y condamne à la mort ».

Dans ce texte signé juste avant la conférence de presse de Macron et Zelensky, la France s’engage à fournir en 2024 « jusqu’à 3 milliards d’euros » d’aide militaire « supplémentaire » à Kiev, après un soutien qu’elle chiffre à 1,7 milliard en 2022 et 2,1 milliards en 2023.

Cet accord «  fait suite aux engagements qui avaient été pris en format G7 en marge du Sommet de l’Otan à Vilnius en juillet 2023 », a rappelé la présidence française. Les pays du G7 s’étaient engagés à apporter à Kiev un soutien militaire « sur le long terme » afin de l’aider à combattre l’actuelle offensive russe mais aussi dissuader Moscou de toute attaque future contre son voisin.

Ce texte, « conclu pour une durée de dix ans »« comprend des engagements précis, y compris financiers » dans les domaines militaire et civil, selon la présidence française.

 

Conflit Ukraine : aide très mesurée de la France

Conflit Ukraine : aide très mesurée de la France

Le principe du « en même temps » semble valoir aussi pour les relations entre la France et l’Ukraine. En effet la position de Macron a beaucoup évolué passant du bavardage inutile avec Poutine au soutien mesuré de l’Ukraine. Force est de constater que les fournitures de matériel sont assurées au compte-gouttes par la France en comparaison de l’aide américaine et de la Grande-Bretagne. À grand renfort de communication de gouvernement français tente de rééquilibrer la balance en annonçant la fourniture de 12 nouveaux canons Caesar. Une aide utile bien sûr mais bien loin des besoins et de la demande ukrainienne. En cause aussi sans doute l’insuffisance structurelle des moyens dont dispose l’armée française pour elle-même. Une armée complète mais une miniature d’armée

Douze canons Caesar supplémentaires. C’est ce que la France est disposée à financer pour l’Ukraine, a annoncé ce jeudi le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. Ces douze Caesar représentent un investissement de 50 millions d’euros.

« J’ai décidé de débloquer une somme de 50 millions d’euros » – sur le fond de soutien français à l’Ukraine – « ce qui va permettre d’acheter douze canons Caesar » a déclaré le ministre français des Armées.

La France a la capacité d’en produire 60 autres, selon le ministre, soit quelque 250 millions d’euros, « une somme qui me semble-t-il est accessible pour les différents budgets des alliés » a-t-il poursuivi.

Au total, la France a déjà cédé ou vendu à l’Ukraine 30 Caesar depuis le début de la guerre en février 2022. Le Danemark a également fourni à l’Ukraine 19 exemplaires d’une version blindée à huit roues. Monté sur camion, le Caesar peut tirer des obus de 155 mm à 40 kilomètres de distance. Pour faire face à la demande, Nexter, branche française du groupe franco-allemand KNDS, a accéléré la production du Caesar, passant de trois ans à 18 mois pour sa fabrication et de deux exemplaires produits chaque mois à six mensuels.

Ukraine : aide très mesurée de la France

Ukraine : aide très mesurée de la France

Le principe du « en même temps » semble valoir aussi pour les relations entre la France et l’Ukraine. En effet la position de Macron a beaucoup évolué passant du bavardage inutile avec Poutine au soutien mesuré de l’Ukraine. Force est de constater que les fournitures de matériel sont assurées au compte-gouttes par la France en comparaison de l’aide américaine et de la Grande-Bretagne. À grand renfort de communication de gouvernement français tente de rééquilibrer la balance en annonçant la fourniture de 12 nouveaux canons Caesar. Une aide utile bien sûr mais bien loin des besoins et de la demande ukrainienne. En cause aussi sans doute l’insuffisance structurelle des moyens dont dispose l’armée française pour elle-même.

Douze canons Caesar supplémentaires. C’est ce que la France est disposée à financer pour l’Ukraine, a annoncé ce jeudi le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. Ces douze Caesar représentent un investissement de 50 millions d’euros.

« J’ai décidé de débloquer une somme de 50 millions d’euros » – sur le fond de soutien français à l’Ukraine – « ce qui va permettre d’acheter douze canons Caesar » a déclaré le ministre français des Armées.

La France a la capacité d’en produire 60 autres, selon le ministre, soit quelque 250 millions d’euros, « une somme qui me semble-t-il est accessible pour les différents budgets des alliés » a-t-il poursuivi.

Au total, la France a déjà cédé ou vendu à l’Ukraine 30 Caesar depuis le début de la guerre en février 2022. Le Danemark a également fourni à l’Ukraine 19 exemplaires d’une version blindée à huit roues. Monté sur camion, le Caesar peut tirer des obus de 155 mm à 40 kilomètres de distance. Pour faire face à la demande, Nexter, branche française du groupe franco-allemand KNDS, a accéléré la production du Caesar, passant de trois ans à 18 mois pour sa fabrication et de deux exemplaires produits chaque mois à six mensuels.

Ukraine : aide au compte goutte de la France

Ukraine : aide au compte goutte de la France

Le principe du « en même temps » semble valoir aussi pour les relations entre la France et l’Ukraine. En effet la position de Macron a beaucoup évolué passant du bavardage inutile avec Poutine au soutien mesuré de l’Ukraine. Force est de constater que les fournitures de matériel sont assurées au compte-gouttes par la France en comparaison de l’aide américaine et de la Grande-Bretagne. À grand renfort de communication de gouvernement français tente de rééquilibrer la balance en annonçant la fourniture de 12 nouveaux canons Caesar. Une aide utile bien sûr mais bien loin des besoins et de la demande ukrainienne. En cause aussi sans doute l’insuffisance structurelle des moyens dont dispose l’armée française pour elle-même.

Douze canons Caesar supplémentaires. C’est ce que la France est disposée à financer pour l’Ukraine, a annoncé ce jeudi le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. Ces douze Caesar représentent un investissement de 50 millions d’euros.

« J’ai décidé de débloquer une somme de 50 millions d’euros » – sur le fond de soutien français à l’Ukraine – « ce qui va permettre d’acheter douze canons Caesar » a déclaré le ministre français des Armées.

La France a la capacité d’en produire 60 autres, selon le ministre, soit quelque 250 millions d’euros, « une somme qui me semble-t-il est accessible pour les différents budgets des alliés » a-t-il poursuivi.

Au total, la France a déjà cédé ou vendu à l’Ukraine 30 Caesar depuis le début de la guerre en février 2022. Le Danemark a également fourni à l’Ukraine 19 exemplaires d’une version blindée à huit roues. Monté sur camion, le Caesar peut tirer des obus de 155 mm à 40 kilomètres de distance. Pour faire face à la demande, Nexter, branche française du groupe franco-allemand KNDS, a accéléré la production du Caesar, passant de trois ans à 18 mois pour sa fabrication et de deux exemplaires produits chaque mois à six mensuels.

Aide auditive….. dans les lunettes

Aide auditive….. dans les lunettes

La marque Essilor lance une aide auditive camouflée dans lesles lunettes ( Disponible en France en 2025 ) . paire fait également office d’aide auditive. Les micros camouflés dans les montures permettent à l’utilisateur de se concentrer sur la voix de son interlocuteur pour l’amplifier, tout en réduisant les bruits parasites. L’étui sert de chargeur.

Ces lunettes sont signées EssilorLuxottica, la maison mère de Ray Ban et Persol, à l’origine des verres progressifs Varilux ou Stellest, qui freinent la myopie des enfants. Le prototype a été présenté ce lundi au Consumer Electronics Show de Las Vegas.

Gaza : le conseil de sécurité pour une aide humanitaire d’ampleur

Gaza : le conseil de sécurité pour une aide humanitaire d’ampleur

À l’issue de négociations longues et acharnées, le Conseil de sécurité de l’ONU a exigé, ce vendredi 22 décembre, l’acheminement « à grande échelle » de l’aide humanitaire à Gaza, sans appeler à un cessez-le-feu immédiat dont ne voulaient pas les Américains.

La résolution adoptée par 13 voix pour, aucune contre et deux abstentions [États-Unis et Russie] « exige de toutes les parties qu’elles autorisent et facilitent l’acheminement immédiat, sûr et sans entrave d’une aide humanitaire à grande échelle » à Gaza et demande de « prendre de toute urgence » des mesures à cet égard et pour « créer les conditions d’une cessation durable des hostilités ».

La résolution, résultat de longues discussions sous la menace d’un nouveau veto américain, a largement évolué depuis la version plus ambitieuse proposée dimanche par les Emirats.

La référence à une « cessation urgente et durable des hostilités » présente dans le texte de dimanche a disparu, tout comme la demande moins directe de la version suivante d’une « suspension urgente des hostilités ».
Un amendement russe voulant revenir à cet appel à une « suspension urgente des hostilités » a été bloqué par les États-Unis, recueillant 10 voix en faveur et 4 abstentions.

Les membres du Conseil voulaient éviter un nouveau veto, alors que les habitants de la bande de Gaza, pilonnée par les forces israéliennes en représailles à l’attaque sanglante et sans précédent du Hamas le 7 octobre, sont désormais menacés par la famine.

Risque climatique :le flou de l’aide réelle aux pauvres

Risque climatique :le flou de l’aide réelle aux pauvres

Dans le cadre de la COP 28 de Dubaï, un accord serait intervenu pour créer et abonder un fonds destiné aux pauvres victimes de la crise climatique. Un fonds qui s’ajouterait à celui destiné à l’adaptation des pays à la crise. Il y aurait donc un fond de compensation et un autre d’adaptation. Le problème c’est que ces annonces sont rarement suivies d’effet. Par exemple pour le fonds d’adaptation 100 milliards ont été prévus et une dizaine seulement ont été accordés.

Le principe consisterait à soutenir les pays pauvres soutenir face aux impacts à venir, comme les crises humanitaires provoquées par les inondations et les sécheresses en Afrique, par exemple, alors que ces Etats ne sont pas les premiers responsables de la situation. Observons d’abord que ce principe avait déjà été défini mais sans application concertée.

Observons d’abord que comme tout ce qui se passe dans le cadre de la COP , rien n’est obligatoire; c’est donc sur la base du volontariat que ce fonds sera abondé. Cette aide serait également gérée par la Banque mondiale. Le risque en effet c’est que ces concours financiers finissent dans les sables des superstructures et de la corruption dans les pays notamment autoritaires.

Plusieurs pays ont déjà fait des annonces: les Emirats arabes unis avec une offre de 100 millions de dollars USD, suivis par les Allemands (100 millions), le Royaume-Uni (60 millions), les Etats-Unis (24,5 millions), le Japon (10 millions) et l’Union européenne (125 millions).Mais des annonces dans le plus grand flou compte tenu des besoins évalués. Autour de 100 à 400 milliards par alors que pour l’instant on constate un apport global de 400 millions pas nécessairement renouvelables. Plusieurs pays membres de l’UE, dont la France, avaient d’ailleurs promis il y a quelques semaines une « contribution substantielle », et chacun devrait annoncer sa part exacte vendredi et samedi. La France à son tour vient d’annoncer 100 millions.

Les pays en développement ont réclamé un objectif de 100 milliards de dollars pour ce nouveau fonds – un chiffre équivalent aux 100 milliards d’aide annuelle dus par les pays développés pour l’adaptation et la transition écologique, le fameux Fonds vert pour le climat. Pour rappel, celui-ci n’avait pas été honoré dès 2020 comme promis, ce qui avait entaché les relations Nord-Sud dans la lutte contre le changement climatique.

Les pays historiquement responsables du changement climatique, eux, se renvoient la balle pour lever les financements suffisants : les plus développés d’entre eux, Etats-Unis en tête, réclamaient ainsi un élargissement de la base des donateurs aux riches pays émergents, comme la Chine ou l’Arabie saoudite.

« La Chine et les pays du Golfe ont aujourd’hui une responsabilité historique dans les émissions [de gaz à effet de serre] », répétait encore il y a quelques jours à la presse un porte-parole de l’Elysée.

Une autre question suscite également des interrogations à savoir si ce fonds sera destiné à octroyer des prêts des subventions.

Enfin il y a la question de la création ou non d’une taxe internationale pour contribuer à alimenter le dispositif.

Autant de questions qui restent très floues du fait surtout de la réticence des pays donateurs mais aussi parfois de l’ambiguïté des demandes des pays bénéficiaires. La question n’est pas d’aider les pays pauvres victimes de la crise climatique mais les résidents pauvres de ces pays : parfois une différence de taille surtout dans les pays autoritaires ou à démocratie relative.

Ukraine : nouvelle aide de 400 millions des États-Unis

Ukraine : nouvelle aide de 400 millions des États-Unis

Une nouvelle aide de 400 millions des États-Unis en faveur de l’Ukraine qui sera bien utile pour participer au renouvellement des armes et munitions à un moment où le front semble relativement bloqué. Ce que constate même les responsables militaires ukrainiens. Bref, sans perspective de paix à l’horizon, la guerre semble s’installer dans la durée.

L’administration Biden a annoncé vendredi que les Etats-Unis allaient fournir une nouvelle aide militaire d’un montant total de 425 millions de dollars (395 millions d’euros) à l’Ukraine.

Une partie de cette nouvelle aide entre dans le cadre du programme de financement USAI, un fonds qui permet au gouvernement américain d’acheter des armes plutôt que de fournir des équipements provenant de ses stocks.

Le reste de l’aide sera mise en oeuvre en vertu de l’autorité présidentielle de prélèvement (PDA), qui permet au président des Etats-Unis de puiser dans les stocks en cas d’urgence, sans aval préalable du Congrès.

Parmi les équipements prélevés dans les stocks américains figurent notamment des munitions pour les lance-roquettes multiples Himars, des armes anti-chars ou des mines antipersonnel Claymore, a indiqué le Pentagone.

Aide carburant: un chèque charité de 8 euros par mois

Aide carburant: un chèque charité de 8 euros par mois


Adieu la vente à perte. À la place macron promet un petit chèque charité de 100 € par voiture et par an aux plus modestes.

Le projet de loi du ministre de l’économie et de la première ministre concernant l’éventualité d’une vente à perte et donc que enterré. Il sera remplacé par un petit chèque de 100 € pour la moitié de la population.

Et à la place de la vente à perte on va impulser la vente à prix coûtant. Un slogan aussi vide que le précédent car peu de personnes sont en capacité de calculer le coût réel du carburant.

Ce qui évidemment exclut ceux qui ne sont pas salariés, les retraités par exemple auxquelles sans doute va conseiller le déplacement en vélo !

Macron promet faussement et naïvement qu’il va aller chez les raffineurs pour rechercher leurs marges. On se demande bien par quel dispositif législatif puisque rien n’est prévu. On se contente simplement de menacer…. un jour.

Du coup la seule promesse est celle de Total qui déclare maintenir le prix du litre à 1,99 pour un moment.

Concernant les hausses dans l’alimentaire, Macron se contente de reprendre les propos du ministre de l’économie en indiquant qu’une réunion aura lieu entre les industriels du secteur et les distributeurs. Et Macron d’affirmer qu’il veillera personnellement à une baisse des prix.

On peut donc imaginer que le chef de l’État et son épouse se rendront dans les supermarchés pour faire un relevé régulier des étiquettes !

Et pour finir ce cri du cœur ou du porte-monnaie : » personne ne doit profiter de la crise ». Même pas à Versailles ?

Aide Humanitaire: Pour la création d’une force internationale d’urgence

Aide Humanitaire: Pour la création d’une force internationale d’urgence

Les catastrophes humanitaires se développent régulièrement et même s’accélèrent avec la crise climatique. Pour autant, on se trouve souvent désarmé pour apporter l’aide nécessaire à temps . La responsabilité incombe autant aux pays victimes qu’aux pays susceptibles de secourir.

La lenteur des aides provient parfois de problèmes politiques ou diplomatiques mais aussi et surtout de problèmes logistiques. Et dans les pays visés dans les catastrophes, les responsables politiques ont souvent tendance à minimiser les conséquences pour ne pas affecter leur image de responsable. Ils font aussi parfois preuve de fierté nationale mal placée car aujourd’hui l’aide humanitaire peut se révéler indispensable dans tous les pays y compris les pays développés. Exemple les terribles incendies au Canada.

La logique voudrait que l’ONU se saisisse de cette question pour définir les règles juridiques des interventions et pour mettre en place une force d’intervention en matière d’urgence sanitaire notamment en cas d’incendie, d’inondation ou encore de tremblements de terre.

Une sorte de plan ORSEC à la dimension mondiale qui permettrait surtout d’intervenir très rapidement dans les premiers jours pour sauver le maximum de vie aussi pour permettre aux victimes de retrouver des conditions de vie un peu dignes. Cette action rapide pourrait être suivie de plans plus à long terme visant à la reconstruction des infrastructures , de l’habitat et de l’environnement

Macron qui cherche souvent des idées pour exister internationalement pourrait se saisir de cette question qui normalement devrait recueillir le soutien d’un maximum de pays.

Développement pays pauvres : quelle aide publique

Développement pays pauvres : quelle aide publique

Par
Florian Léon
Chargé de recherche, Fondation pour les Etudes et Recherches sur le Développement International (FERDI); Chercheur associé au CERDI (UMR UCA-CNRS-IRD), Université Clermont Auvergne (UCA) dans The Conversation

Jean-Baptiste Jacouton
Chargé de recherche, Agence française de développement (AFD) dans The Conversation .

Les 22 et 23 juin prochains se tiendra à Paris le Sommet pour un nouveau pacte financier mondial voulu par le président français Emmanuel Macron. L’objectif est de proposer des solutions pour faciliter l’accès des pays vulnérables aux financements nécessaires pour faire face aux conséquences des crises récentes et futures. Cet agenda place les banques publiques de développement au centre du débat et témoigne de la renaissance institutionnelle dont jouissent ces institutions depuis plusieurs années. Selon la base de données produite conjointement par l’Agence française de développement (AFD) et l’Institute of New Structural Economics de l’Université de Pékin, il existe plus de 500 banques publiques de développement, réparties sur tous les continents, et totalisant 23 000 milliards de dollars d’actifs. Cet écosystème regroupe des institutions très diverses. Les banques publiques de développement constituent un maillon essentiel pour le financement des économies vulnérables, notamment en période de crise. Divers travaux ont mis en évidence l’importance de ces banques pour soutenir l’activité économique durant une crise, au moment où les flux financiers privés se tarissent.

La capacité d’action contracyclique des banques publiques de développement repose sur deux raisons principales.

D’une part, ces acteurs ont un mandat explicite ou implicite de soutien à l’activité en période de crise. Ce rôle s’est confirmé au cours de la crise sanitaire pendant laquelle de nombreux pays ont utilisé leurs banques publiques de développement pour soutenir les entreprises les plus vulnérables, en particulier les plus petites.

D’autre part, les banques publiques de développement sont des institutions dont les ressources sont moins sensibles aux variations du cycle économique, comme nous l’avons montré dans une étude portant sur les banques publiques africaines. Contrairement aux banques commerciales, elles accueillent peu de dépôts et bénéficient d’une garantie implicite de l’État. Autrement dit, en période de crise, leurs ressources sont stables et elles peuvent maintenir leur activité tandis que les banques privées voient leurs ressources se contracter.

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Certaines banques publiques de développement accroissent même leur activité en période de crise. Lors de la pandémie de Covid-19, l’US Small Business Administration a par exemple vu ses capitaux propres multipliés par 53 pour soutenir les entreprises états-uniennes, en faisant l’une des plus grosses banques publiques de développement au monde.

Bien qu’essentiel, le rôle des banques publiques de développement à la suite d’un choc risque de devenir insuffisant dans le futur. En effet, la multiplication et l’intensification des crises (économiques, climatiques, géopolitiques, sanitaires, etc.) met en danger leur capacité d’adaptation. Sous pression constante pour soutenir l’économie et la société, les banques publiques de développement accroîtraient leur exposition aux risques (par exemple en finançant des entreprises qui auraient fait faillite indépendamment de la survenue d’une crise), menaçant la pérennité de leurs activités.

Dès lors, il paraît essentiel que les banques publiques de développement adoptent une approche plus proactive, alors qu’elles restent dans une optique très réactive (soutien à l’économie suite à une crise). En orientant leurs activités vers les secteurs sociaux, en contribuant activement à la réduction des inégalités ou en renforçant la résilience face aux changements climatiques, leurs investissements doivent permettre de réduire l’ampleur et les conséquences des chocs en cas d’occurrence, autrement dit la vulnérabilité des économies.

La Banque africaine de développement, l’une des quelque 500 banques de développement recensées dans le monde. Shutterstock
Les banques privées ne sont pas incitées pour investir dans de tels projets, généralement associés à des rendements financiers limités et des risques élevés, en dépit d’impacts forts à long terme sur l’économie, la société ou l’environnement. Ainsi, les banques de développement doivent davantage de combler ce vide et entraîner avec elles des investissements privés.

Or, dans une étude récente, nous montrons que le narratif stratégique de nombreuses banques publiques de développement reste principalement centré sur la croissance économique et le financement des infrastructures, au détriment des considérations environnementales, notamment en matière de biodiversité, et sociales (réduction de la pauvreté et des inégalités économiques).

Il convient de se confronter aux défis que pose le passage à une vision proactive du rôle des banques publiques de développement. Trois points clés, parmi de nombreuses autres questions, sont soulevées ci-dessous.

Tout d’abord, les banques publiques de développement sont appelées à jouer un rôle clé dans les transitions. Les pays les plus vulnérables souffrent souvent d’une vulnérabilité multi-dimensionnelle : économique, sociale, politique, climatique.

Disposant de ressources limitées et de mandat parfois très spécifique, les banques publiques de développement se retrouvent confrontées à des arbitrages : un projet d’infrastructures peut permettre de désenclaver un territoire mais peut s’avérer très émissif ; la mise en œuvre de zones protégées peut se faire au détriment des agriculteurs locaux qu’il convient de dédommager. La gestion de ces arbitrages nécessite que les banques publiques de développement soient suffisamment bien outillées pour appréhender les impacts ex ante et ex post de leurs projets.

Afin d’être proactive, les banques publiques de développement doivent également pouvoir innover. Ce constat s’applique notamment aux banques nationales de développement, qui ont une meilleure connaissance des problématiques des géographies dans lesquelles elles interviennent. Les gouvernements doivent garantir l’indépendance de leurs banques nationales et viser à leur donner un cadre stratégique plutôt que d’entrer dans des logiques de micro-management.

Dans ce contexte, les banques nationales de développement devraient pouvoir innover en matière de processus, d’instruments financiers, d’accompagnement de leurs clients. En initiant les premières obligations vertes, ou via le co-financement de projets avec des investisseurs privés (financement mixte ou « blended finance »), les banques multilatérales telles que la Banque mondiale ou la Banque européenne d’investissement ont déjà montré que l’écosystème des banques publiques de développement a la capacité d’impacter les marchés financiers de façon significative. Aussi, les institutions multilatérales sont appelées à travailler davantage avec les banques nationales de développement pour renforcer leur capacité de financement et d’innovation.

Enfin, la puissance de feu des banques publiques de développement doit s’inscrire en synergie avec d’autres acteurs, notamment privés. L’ampleur des montants à engager (3 900 milliards de dollars par an) pour financer les transitions ne peut être assumée seulement par des investissements publics.

Il s’agit donc de mobiliser l’épargne privée mondiale pour la traduire en impacts positifs pour l’environnement et la société. Au-delà des investisseurs institutionnels, les banques publiques de développement sont également appelées à travailler plus étroitement avec les organisations philanthropiques, les organisations de la société civile, et les régulateurs (tels que le réseau des banques centrales et superviseurs pour le verdissement du système financier).

Ces différents enjeux, parmi tant d’autres, ont conduit à la création du mouvement Finance en Commun, initié en 2020 par l’AFD. En rassemblant l’ensemble des banques publiques de développement, Finance en Commun vise à accroître les échanges d’expérience et l’expertise de ces institutions. Dans le même temps, l’inclusion dans un réseau structuré permet aux banques publiques de développement de gagner en visibilité sur la scène internationale, avec pour but de catalyser davantage de financements en faveur des Objectifs de développement durable des Nations unies.

Ukraine : Pour une aide militaire massive

Ukraine : Pour une aide militaire massive


En matière de réponse européenne à la guerre en Ukraine, opposer la recherche d’une solution diplomatique à l’envoi d’armes à Kiev revient à nier les recherches menées dans le domaine de la psychologie politique, les efforts déjà fournis et la réalité du conflit, estime un collectif de spécialistes dans une tribune au « Monde ».

Le 20 mars 2023 est parue dans Le Monde une tribune intitulée « N’ayons pas la naïveté et l’imprudence de croire que les armes suffiront à apporter la solution, renforçons la diplomatie ! » et signée par 287 soutiens universitaires. Cette tribune reprend les points principaux des thèses pacifistes classiques concernant la guerre en Ukraine : appel à diminuer l’aide militaire à l’Ukraine, à ne pas faire parvenir d’armes « plus puissantes » à Kiev car celles-ci seraient source « d’escalade des tensions », et à « réarmer la diplomatie » pour favoriser l’émergence d’un accord de paix.

Bien que se réclamant d’une posture « réaliste », cette tribune ne repose sur aucun fait ou argument scientifique. L’unique référence citée dans la tribune est une autre pièce d’opinion émanant d’un philosophe célèbre. En réalité, l’argumentaire développé repose sur plusieurs raisonnements qui nous paraissent problématiques.

Premièrement, la tribune fonde son argumentaire sur une considération « réaliste », contre la « naïveté » des appels à armer l’Ukraine. Pourtant, les auteurs ne cessent de nier la réalité même du conflit. Leur position voudrait qu’un cessez-le-feu immédiat soit plus économe en vies humaines qu’une prolongation du conflit.

Mais quelles données leur permettraient de soutenir une telle affirmation ? Difficile à dire, puisque la tribune ne considère que le nombre de décès actuels, ou projetés dans des comparaisons historiques douteuses. Une approche réellement réaliste devrait comparer le résultat de différents scénarios à long terme, puis estimer un nombre de vies perdues relativement dans chaque scénario afin d’établir un nombre de vies « seuil » à partir duquel il faudrait cesser les combats.

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