Archive pour le Tag 'aide'

Trump assomme un peu plus l’Ukraine en suspendant son aide militaire

Trump assomme un peu plus l’Ukraine en suspendant son aide militaire

Après le désengagement diplomatique vis-à-vis de l’Ukraine, Trump va encore plus loin en suspendant son aide militaire. Cette fois il ne s’agit plus simplement d’un désengagement diplomatique, Trump a décidé de frapper fort en suspendant des maintenant son aide militaire à l’Ukraine y compris celle qui a déjà été approuvée par le congrès. Ce qui par parenthèse va poser des problèmes juridiques internes aux États-Unis. Une opposition des démocrates est à prévoir mais aussi y compris dans le camp républicain. Le pire c’est qu’on accuse Zelionsky de ne pas afficher suffisamment de stratégies de paix en l’invitant à négocier avec un Poutine qui refuse de le rencontrer et même demande son départ ( comme d’ailleurs l’entourage de Trump).

Selon un haut responsable de la Maison-Blanche qui a annoncé la décision lundi 3 mars au soir, l’aide ne reprendra pas tant que le président Zelensky n’aura pas démontré que l’Ukraine s’engageait dans des négociations de paix avec la Russie. «Le président a clairement indiqué qu’il se concentrait sur la paix. Nous avons besoin que nos partenaires s’engagent eux aussi à atteindre cet objectif», a déclaré le responsable dans un communiqué. «Nous faisons une pause pour réexaminer notre aide et nous assurer qu’elle contribue à une solution.». Cette décision devait prendre effet immédiatement, et interrompre les livraisons d’armes et de munitions à destination de l’Ukraine, y compris celles déjà commandées. Près de 4 milliards de dollars d’aide militaire déjà approuvés par le Congrès sont aussi suspendus.

Aide au développement : réduction de 90 % de la part des États-Unis

Aide au développement : réduction de 90 % de la part des États-Unis

Trump a annoncé mercredi 26 février  la suppression de 92% des financements de programmes à l’étranger par l’agence américaine de développement, l’USAID, se targuant de «faire économiser près de 60 milliards de dollars aux contribuables». Le président Donald Trump a signé un décret le 20 janvier, dès son retour à la Maison-Blanche, ordonnant un gel de l’aide étrangère américaine pour 90 jours, le temps d’un réexamen complet afin d’évaluer sa conformité avec la politique qu’il entend mener, notamment contre les programmes favorisant l’avortement, le planning familial ou encore prônant la diversité et l’inclusion.

 

Aide étrangère américaine suspendue , sauf pour l’Égypte et Israël

Aide étrangère américaine suspendue , sauf pour l’Égypte et Israël

 «Aucun nouveau fonds ne sera engagé (…) tant que chaque nouvelle attribution ou extension proposée n’aura pas été examinée et approuvée» en conformité avec le programme du président Donald Trump, indique dans une circulaire le nouveau chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio .

 Le  secrétaire d’État précise  qu’il est impossible pour la nouvelle administration d’évaluer si les engagements existants en matière d’aide étrangère «ne font pas double emploi, sont efficaces et sont conformes à la politique étrangère du président Trump». Ce dernier avait assuré dans son décret lundi que «l’industrie et la bureaucratie de l’aide étrangère des États-Unis ne sont pas alignées sur les intérêts américains et, dans de nombreux cas, sont contraires aux valeurs américaines».

Ukraine : une aide insuffisante et trop tardive des États-Unis

Ukraine : une aide insuffisante et trop tardive des États-Unis

 

 

Les alliés occidentaux de Kiev ont perdu un temps précieux à peser le pour et le contre avant de lever l’interdit concernant les missiles à longue portée. Il faut espérer que l’autorisation donnée par les Etats-Unis à l’Ukraine de frapper en profondeur le territoire russe à l’aide des ATACMS soit suivie rapidement de décisions similaires d’autres pays alliés. ( papier du Monde)

 

Mille jours après le début d’une guerre dont la Russie est la seule responsable, la pression des événements a été une nouvelle fois nécessaire pour tirer les Etats-Unis de leur indécision. Comme par le passé, l’autorisation finalement accordée par Washington à Kiev, le 17 novembre, pour frapper en profondeur le territoire russe à l’aide des missiles américains ATACMS, d’une portée de 300 kilomètres, a été le produit d’un constat alarmant. Il s’agit de la perspective d’une contre-attaque russe visant à repousser les forces ukrainiennes qui ont pris pied dans la région russe de Koursk au cours de l’été, pour en faire une monnaie d’échange en cas d’éventuelles négociations.

Le Kremlin a réagi en accusant Washington de « jeter de l’huile sur le feu ». L’escalade est pourtant de sa seule responsabilité, notamment sa décision d’appeler à la rescousse un pays tiers, la Corée du Nord. Cette cobelligérance réelle s’est traduite par le déploiement de soldats de Pyongyang. L’incertitude que provoque le retour programmé de Donald Trump à la Maison Blanche joue aussi certainement dans la décision de Joe Biden. En promettant imprudemment de mettre un terme en un temps record au conflit provoqué par Moscou, le président élu pousse paradoxalement les deux camps à jeter le maximum de forces dans la bataille d’ici à sa prestation de serment.

Comme lors des précédents débats concernant la fourniture d’armements tels que les canons, les chars légers puis lourds et les avions de chasse, les alliés occidentaux de Kiev ont perdu un temps précieux à peser le pour et le contre avant de lever l’interdit concernant les missiles à longue portée. Ils ont été de nouveau tiraillés entre la prise de conscience de la nécessité de rompre avec l’asymétrie, en hommes et en matériels, qui fragilise Kiev face à Moscou, et la crainte des conséquences d’un engagement accru aux côtés de l’Ukraine.

On ne peut donc que regretter, comme la vice-première ministre ukrainienne, Olga Stefanishyna, que cette annonce intervienne bien tard. « Si cette décision avait été prise plus tôt, elle aurait permis de sauver de nombreuses vies », a-t-elle regretté le 18 novembre. L’armée russe l’a par ailleurs anticipée en repositionnant notamment une majorité de ses bombardiers sur des aérodromes situés hors de portée des ATACMS. Cette autorisation américaine reste en outre assortie de conditions. Elle ne sera levée qu’au cas par cas, en fonction des objectifs ukrainiens, dans une logique qui n’est pas vraiment celle d’une guerre de haute intensité.

Il faut espérer désormais que cette annonce américaine soit suivie rapidement de décisions similaires des pays fournissant des missiles à longue portée à Kiev. Il s’agit de la France et du Royaume-Uni. Il faut également souhaiter qu’elle contribue à lever les réticences allemandes à propos de leurs missiles Taurus, dont le rayon d’action est de 500 kilomètres.

Le chancelier Olaf Scholz ne peut inviter la Russie à se tenir « prête à des négociations sérieuses avec l’Ukraine dans le but de parvenir à une paix juste et durable », comme il l’a fait au cours d’un appel téléphonique malencontreux avec le maître du Kremlin, Vladimir Poutine, le 15 novembre, sans renforcer au préalable la main de Kiev. Au lendemain de cet échange, la Russie lançait de nouveaux bombardements destructeurs contre les infrastructures énergétiques civiles ukrainiennes. Un cruel rappel à la réalité.

Aide d’urgence pour les EHPAD

Aide d’urgence pour les EHPAD

 Alors que les Ehpad publics s’enfoncent dans le rouge, la ministre déléguée aux Personnes Âgées, Fadila Khattabi, annonce une hausse de 5 % des financements, dans le cadre du budget voté pour 2024, et une reprise en main par l’État du volet dépendance géré par les départements, sur la base du volontariat.

Lentement mais sûrement, les Ehpad publics s’enfoncent dans le rouge : 85 % des établissements ont fini l’année 2023 en déficit, selon une enquête de la Fédération hospitalière de France (FHF). Treize organisations du secteur du grand âge, public et associatif, ont alerté lundi sur la « gravité de la situation » financière, d’une ampleur « inédite », touchant leurs établissements et les services d’autonomie à domicile. En cause, l’inflation, la perte de confiance des familles suite à l’affaire Orpea qui a ébranlé tout le secteur, mais aussi le fait que les résidents arrivent en Ehpad de plus en plus âgés et donc avec un besoin de soutien plus lourd.

Face à cette situation, l’État – qui avait déjà apporté un soutien financier de 100 millions d’euros l’an dernier, entièrement consommé depuis – a décidé de prendre deux décisions structurantes. Pour parer à l’urgence,  » nous augmentons, avec Catherine Vautrin , de 5 % le financement de l’État aux Ehpad publics »…

Aide à l’Ukraine: Les Français toujours favorables

 Aide à l’Ukraine: Les Français toujours favorables

 

Pour près des trois quarts des personnes interrogées en France, la livraison à Kiev de matériel humanitaire (médicaments, nourriture…) doit être maintenue (44% des sondés) ou augmentée (32%), selon cette enquête d’opinion réalisée du 13 au 15 février auprès d’un échantillon représentatif de 1000 personnes, âgées de 18 ans et plus, résidentes de France métropolitaine.

La livraison d’armes françaises à l’Ukraine devrait quant à elle se poursuivre (41%) ou augmenter (21%), contre 38% d’avis défavorables, révèle ce sondage. Les partisans de l’aide militaire française sont toutefois en recul de 10 points de pourcentage par rapport à juin 2023. L’opinion publique approuve par ailleurs en majorité (70%) les sanctions économiques imposées à la Russie à la suite de l’invasion de l’Ukraine, contre 30% qui estiment qu’il faudrait les réduire.

Quant à l’accueil des réfugiés ukrainiens en France, 46% des sondés souhaitent qu’il se maintienne et 19% qu’il augmente. Quelque 35% veulent que cet accueil se réduise, soit 11 points de plus qu’en juin 2023.

Société-« L’aide à mourir ne doit pas être laissée à la seule appréciation du patient »

Société-« L’aide à mourir ne doit pas être laissée à la seule appréciation du patient »

 

La dépression peut altérer la capacité d’un malade à prendre des décisions éclairées, estiment, dans une tribune au « Monde », les psychiatres Philippe Courtet et Emilie Olié. Il faut donc exiger une évaluation minutieuse par les médecins de son état médical et psychiatrique.

 

La loi sur la fin de vie pourrait, selon nous, ouvrir la boîte de Pandore : les expériences qui ont eu lieu au Benelux montrent en effet que ces pays ont révisé leurs lois initiales pour supprimer les exigences en matière de pronostic, éliminer les exclusions psychiatriques et définir de manière large la souffrance insupportable, pour inclure des conditions telles que les syndromes gériatriques et la détresse existentielle. L’influence de la « fraternité » ne doit pas faire oublier l’humanité de la relation médicale.Revenons à l’entretien du président Emmanuel Macron du 10 mars sur le projet de loi sur la fin de vie. Le chef de l’Etat a surpris en substituant le terme d’« aide à mourir » à la terminologie classique – « euthanasie » et « suicide assisté ». La question de savoir s’il existe des différences conceptuelles ou empiriques entre le suicide assisté et le suicide reste controversée, mais il est évident qu’Emmanuel Macron commet une erreur scientifique en affirmant que le « suicide assisté correspond au choix libre et inconditionnel d’une personne de disposer de sa vie ».

Le suicide, en effet, n’est pas une décision rationnelle et librement choisie : l’acte suicidaire est une réponse désespérée à une douleur psychologique insupportable. La personne ne peut envisager d’autre solution de soulagement en raison d’altérations cognitives telles que le déficit de la prise de décision, la vision en tunnel ou la focalisation occultant des solutions alternatives. Dans ce contexte de détresse, il est essentiel de ne pas confondre l’aide à mourir avec un laissez-passer pour le suicide.

France : une aide supplémentaire de 3 milliards à l’Ukraine

France : une aide supplémentaire de 3 milliards à l’Ukraine

La  France s’engage à fournir en 2024 « jusqu’à 3 milliards d’euros » d’aide militaire « supplémentaire » à Kiev, après un soutien qu’elle chiffre à 1,7 milliard en 2022 et 2,1 milliards en 2023.

Volodymyr Zelensky est arrivé vendredi à Paris après avoir fait de même à Berlin, autant de soutiens très attendus alors que l’armée ukrainienne est à la peine face aux Russes et l’aide américaine gelée.

Lors d’une conférence de presse, le président s’est d’abord empressé de se réjouir de la signature de ce nouveau pacte avec l’Ukraine. Mais avant d’en dévoiler les contours, le président a de nouveau rendu hommage à l’opposant Alexeï Navalny, dont la mort dit selon lui « la faiblesse du Kremlin et la peur de tout opposant ». Plus tôt dans la journée il avait dénoncé dans un tweet : « la Russie d’aujourd’hui, on met les esprits libres au goulag et on les y condamne à la mort ».

Dans ce texte signé juste avant la conférence de presse de Macron et Zelensky, la France s’engage à fournir en 2024 « jusqu’à 3 milliards d’euros » d’aide militaire « supplémentaire » à Kiev, après un soutien qu’elle chiffre à 1,7 milliard en 2022 et 2,1 milliards en 2023.

Cet accord «  fait suite aux engagements qui avaient été pris en format G7 en marge du Sommet de l’Otan à Vilnius en juillet 2023 », a rappelé la présidence française. Les pays du G7 s’étaient engagés à apporter à Kiev un soutien militaire « sur le long terme » afin de l’aider à combattre l’actuelle offensive russe mais aussi dissuader Moscou de toute attaque future contre son voisin.

Ce texte, « conclu pour une durée de dix ans »« comprend des engagements précis, y compris financiers » dans les domaines militaire et civil, selon la présidence française.

 

Conflit Ukraine : aide très mesurée de la France

Conflit Ukraine : aide très mesurée de la France

Le principe du « en même temps » semble valoir aussi pour les relations entre la France et l’Ukraine. En effet la position de Macron a beaucoup évolué passant du bavardage inutile avec Poutine au soutien mesuré de l’Ukraine. Force est de constater que les fournitures de matériel sont assurées au compte-gouttes par la France en comparaison de l’aide américaine et de la Grande-Bretagne. À grand renfort de communication de gouvernement français tente de rééquilibrer la balance en annonçant la fourniture de 12 nouveaux canons Caesar. Une aide utile bien sûr mais bien loin des besoins et de la demande ukrainienne. En cause aussi sans doute l’insuffisance structurelle des moyens dont dispose l’armée française pour elle-même. Une armée complète mais une miniature d’armée

Douze canons Caesar supplémentaires. C’est ce que la France est disposée à financer pour l’Ukraine, a annoncé ce jeudi le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. Ces douze Caesar représentent un investissement de 50 millions d’euros.

« J’ai décidé de débloquer une somme de 50 millions d’euros » – sur le fond de soutien français à l’Ukraine – « ce qui va permettre d’acheter douze canons Caesar » a déclaré le ministre français des Armées.

La France a la capacité d’en produire 60 autres, selon le ministre, soit quelque 250 millions d’euros, « une somme qui me semble-t-il est accessible pour les différents budgets des alliés » a-t-il poursuivi.

Au total, la France a déjà cédé ou vendu à l’Ukraine 30 Caesar depuis le début de la guerre en février 2022. Le Danemark a également fourni à l’Ukraine 19 exemplaires d’une version blindée à huit roues. Monté sur camion, le Caesar peut tirer des obus de 155 mm à 40 kilomètres de distance. Pour faire face à la demande, Nexter, branche française du groupe franco-allemand KNDS, a accéléré la production du Caesar, passant de trois ans à 18 mois pour sa fabrication et de deux exemplaires produits chaque mois à six mensuels.

Ukraine : aide très mesurée de la France

Ukraine : aide très mesurée de la France

Le principe du « en même temps » semble valoir aussi pour les relations entre la France et l’Ukraine. En effet la position de Macron a beaucoup évolué passant du bavardage inutile avec Poutine au soutien mesuré de l’Ukraine. Force est de constater que les fournitures de matériel sont assurées au compte-gouttes par la France en comparaison de l’aide américaine et de la Grande-Bretagne. À grand renfort de communication de gouvernement français tente de rééquilibrer la balance en annonçant la fourniture de 12 nouveaux canons Caesar. Une aide utile bien sûr mais bien loin des besoins et de la demande ukrainienne. En cause aussi sans doute l’insuffisance structurelle des moyens dont dispose l’armée française pour elle-même.

Douze canons Caesar supplémentaires. C’est ce que la France est disposée à financer pour l’Ukraine, a annoncé ce jeudi le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. Ces douze Caesar représentent un investissement de 50 millions d’euros.

« J’ai décidé de débloquer une somme de 50 millions d’euros » – sur le fond de soutien français à l’Ukraine – « ce qui va permettre d’acheter douze canons Caesar » a déclaré le ministre français des Armées.

La France a la capacité d’en produire 60 autres, selon le ministre, soit quelque 250 millions d’euros, « une somme qui me semble-t-il est accessible pour les différents budgets des alliés » a-t-il poursuivi.

Au total, la France a déjà cédé ou vendu à l’Ukraine 30 Caesar depuis le début de la guerre en février 2022. Le Danemark a également fourni à l’Ukraine 19 exemplaires d’une version blindée à huit roues. Monté sur camion, le Caesar peut tirer des obus de 155 mm à 40 kilomètres de distance. Pour faire face à la demande, Nexter, branche française du groupe franco-allemand KNDS, a accéléré la production du Caesar, passant de trois ans à 18 mois pour sa fabrication et de deux exemplaires produits chaque mois à six mensuels.

Ukraine : aide au compte goutte de la France

Ukraine : aide au compte goutte de la France

Le principe du « en même temps » semble valoir aussi pour les relations entre la France et l’Ukraine. En effet la position de Macron a beaucoup évolué passant du bavardage inutile avec Poutine au soutien mesuré de l’Ukraine. Force est de constater que les fournitures de matériel sont assurées au compte-gouttes par la France en comparaison de l’aide américaine et de la Grande-Bretagne. À grand renfort de communication de gouvernement français tente de rééquilibrer la balance en annonçant la fourniture de 12 nouveaux canons Caesar. Une aide utile bien sûr mais bien loin des besoins et de la demande ukrainienne. En cause aussi sans doute l’insuffisance structurelle des moyens dont dispose l’armée française pour elle-même.

Douze canons Caesar supplémentaires. C’est ce que la France est disposée à financer pour l’Ukraine, a annoncé ce jeudi le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. Ces douze Caesar représentent un investissement de 50 millions d’euros.

« J’ai décidé de débloquer une somme de 50 millions d’euros » – sur le fond de soutien français à l’Ukraine – « ce qui va permettre d’acheter douze canons Caesar » a déclaré le ministre français des Armées.

La France a la capacité d’en produire 60 autres, selon le ministre, soit quelque 250 millions d’euros, « une somme qui me semble-t-il est accessible pour les différents budgets des alliés » a-t-il poursuivi.

Au total, la France a déjà cédé ou vendu à l’Ukraine 30 Caesar depuis le début de la guerre en février 2022. Le Danemark a également fourni à l’Ukraine 19 exemplaires d’une version blindée à huit roues. Monté sur camion, le Caesar peut tirer des obus de 155 mm à 40 kilomètres de distance. Pour faire face à la demande, Nexter, branche française du groupe franco-allemand KNDS, a accéléré la production du Caesar, passant de trois ans à 18 mois pour sa fabrication et de deux exemplaires produits chaque mois à six mensuels.

Aide auditive….. dans les lunettes

Aide auditive….. dans les lunettes

La marque Essilor lance une aide auditive camouflée dans lesles lunettes ( Disponible en France en 2025 ) . paire fait également office d’aide auditive. Les micros camouflés dans les montures permettent à l’utilisateur de se concentrer sur la voix de son interlocuteur pour l’amplifier, tout en réduisant les bruits parasites. L’étui sert de chargeur.

Ces lunettes sont signées EssilorLuxottica, la maison mère de Ray Ban et Persol, à l’origine des verres progressifs Varilux ou Stellest, qui freinent la myopie des enfants. Le prototype a été présenté ce lundi au Consumer Electronics Show de Las Vegas.

Gaza : le conseil de sécurité pour une aide humanitaire d’ampleur

Gaza : le conseil de sécurité pour une aide humanitaire d’ampleur

À l’issue de négociations longues et acharnées, le Conseil de sécurité de l’ONU a exigé, ce vendredi 22 décembre, l’acheminement « à grande échelle » de l’aide humanitaire à Gaza, sans appeler à un cessez-le-feu immédiat dont ne voulaient pas les Américains.

La résolution adoptée par 13 voix pour, aucune contre et deux abstentions [États-Unis et Russie] « exige de toutes les parties qu’elles autorisent et facilitent l’acheminement immédiat, sûr et sans entrave d’une aide humanitaire à grande échelle » à Gaza et demande de « prendre de toute urgence » des mesures à cet égard et pour « créer les conditions d’une cessation durable des hostilités ».

La résolution, résultat de longues discussions sous la menace d’un nouveau veto américain, a largement évolué depuis la version plus ambitieuse proposée dimanche par les Emirats.

La référence à une « cessation urgente et durable des hostilités » présente dans le texte de dimanche a disparu, tout comme la demande moins directe de la version suivante d’une « suspension urgente des hostilités ».
Un amendement russe voulant revenir à cet appel à une « suspension urgente des hostilités » a été bloqué par les États-Unis, recueillant 10 voix en faveur et 4 abstentions.

Les membres du Conseil voulaient éviter un nouveau veto, alors que les habitants de la bande de Gaza, pilonnée par les forces israéliennes en représailles à l’attaque sanglante et sans précédent du Hamas le 7 octobre, sont désormais menacés par la famine.

Risque climatique :le flou de l’aide réelle aux pauvres

Risque climatique :le flou de l’aide réelle aux pauvres

Dans le cadre de la COP 28 de Dubaï, un accord serait intervenu pour créer et abonder un fonds destiné aux pauvres victimes de la crise climatique. Un fonds qui s’ajouterait à celui destiné à l’adaptation des pays à la crise. Il y aurait donc un fond de compensation et un autre d’adaptation. Le problème c’est que ces annonces sont rarement suivies d’effet. Par exemple pour le fonds d’adaptation 100 milliards ont été prévus et une dizaine seulement ont été accordés.

Le principe consisterait à soutenir les pays pauvres soutenir face aux impacts à venir, comme les crises humanitaires provoquées par les inondations et les sécheresses en Afrique, par exemple, alors que ces Etats ne sont pas les premiers responsables de la situation. Observons d’abord que ce principe avait déjà été défini mais sans application concertée.

Observons d’abord que comme tout ce qui se passe dans le cadre de la COP , rien n’est obligatoire; c’est donc sur la base du volontariat que ce fonds sera abondé. Cette aide serait également gérée par la Banque mondiale. Le risque en effet c’est que ces concours financiers finissent dans les sables des superstructures et de la corruption dans les pays notamment autoritaires.

Plusieurs pays ont déjà fait des annonces: les Emirats arabes unis avec une offre de 100 millions de dollars USD, suivis par les Allemands (100 millions), le Royaume-Uni (60 millions), les Etats-Unis (24,5 millions), le Japon (10 millions) et l’Union européenne (125 millions).Mais des annonces dans le plus grand flou compte tenu des besoins évalués. Autour de 100 à 400 milliards par alors que pour l’instant on constate un apport global de 400 millions pas nécessairement renouvelables. Plusieurs pays membres de l’UE, dont la France, avaient d’ailleurs promis il y a quelques semaines une « contribution substantielle », et chacun devrait annoncer sa part exacte vendredi et samedi. La France à son tour vient d’annoncer 100 millions.

Les pays en développement ont réclamé un objectif de 100 milliards de dollars pour ce nouveau fonds – un chiffre équivalent aux 100 milliards d’aide annuelle dus par les pays développés pour l’adaptation et la transition écologique, le fameux Fonds vert pour le climat. Pour rappel, celui-ci n’avait pas été honoré dès 2020 comme promis, ce qui avait entaché les relations Nord-Sud dans la lutte contre le changement climatique.

Les pays historiquement responsables du changement climatique, eux, se renvoient la balle pour lever les financements suffisants : les plus développés d’entre eux, Etats-Unis en tête, réclamaient ainsi un élargissement de la base des donateurs aux riches pays émergents, comme la Chine ou l’Arabie saoudite.

« La Chine et les pays du Golfe ont aujourd’hui une responsabilité historique dans les émissions [de gaz à effet de serre] », répétait encore il y a quelques jours à la presse un porte-parole de l’Elysée.

Une autre question suscite également des interrogations à savoir si ce fonds sera destiné à octroyer des prêts des subventions.

Enfin il y a la question de la création ou non d’une taxe internationale pour contribuer à alimenter le dispositif.

Autant de questions qui restent très floues du fait surtout de la réticence des pays donateurs mais aussi parfois de l’ambiguïté des demandes des pays bénéficiaires. La question n’est pas d’aider les pays pauvres victimes de la crise climatique mais les résidents pauvres de ces pays : parfois une différence de taille surtout dans les pays autoritaires ou à démocratie relative.

Ukraine : nouvelle aide de 400 millions des États-Unis

Ukraine : nouvelle aide de 400 millions des États-Unis

Une nouvelle aide de 400 millions des États-Unis en faveur de l’Ukraine qui sera bien utile pour participer au renouvellement des armes et munitions à un moment où le front semble relativement bloqué. Ce que constate même les responsables militaires ukrainiens. Bref, sans perspective de paix à l’horizon, la guerre semble s’installer dans la durée.

L’administration Biden a annoncé vendredi que les Etats-Unis allaient fournir une nouvelle aide militaire d’un montant total de 425 millions de dollars (395 millions d’euros) à l’Ukraine.

Une partie de cette nouvelle aide entre dans le cadre du programme de financement USAI, un fonds qui permet au gouvernement américain d’acheter des armes plutôt que de fournir des équipements provenant de ses stocks.

Le reste de l’aide sera mise en oeuvre en vertu de l’autorité présidentielle de prélèvement (PDA), qui permet au président des Etats-Unis de puiser dans les stocks en cas d’urgence, sans aval préalable du Congrès.

Parmi les équipements prélevés dans les stocks américains figurent notamment des munitions pour les lance-roquettes multiples Himars, des armes anti-chars ou des mines antipersonnel Claymore, a indiqué le Pentagone.

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