Archive pour le Tag 'agriculteurs'
Les agriculteurs en face des contradictions de l’union européenne
L’accord de libre-échange avec le Mercosur (Argentine, Brésil, Uruguay et Paraguay) pourrait être adopté en décembre 2024 par l’Union européenne. En France, les agriculteurs français se mobilisent pour s’opposer à cette décision. Les normes sanitaires et environnementales imposées aux agriculteurs européens ne sont pas respectées par les pays du Mercosur. Cette différence a des conséquences importantes sur les coûts de production. L’Europe envoie donc un message contradictoire, demandant aux agriculteurs de respecter des normes strictes tout en ouvrant ses portes à des produits bien moins contrôlés. L’agriculture française (et européenne) est l’une des plus sûres au monde grâce aux normes sanitaires et environnementales imposées par le régulateur français et européen.
par
Bertrand Valiorgue
Professeur de stratégie et gouvernance des entreprises, EM Lyon Business School
Xavier Hollandts
Professeur de stratégie et entrepreneuriat, Kedge Business School dans The Conversation
Une simple comparaison des pratiques agricoles actuelles avec celles des années 1990 permet de prendre la mesure de ce saut qualitatif (abandon de certaines molécules, prise en compte de la biodiversité, qualité de l’alimentation du bétail, par exemple).
On a tendance à oublier que ces démarches d’amélioration ne se réalisent pas sans investissements ni surcoûts. La substitution d’une technique de production par une autre n’est pas qu’un simple changement d’habitude.
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C’est un investissement, un apprentissage et un risque nouveau qu’il faut apprendre à gérer.
On oublie aussi régulièrement que ces investissements et surcoûts sont très difficilement répercutés sur les prix, du fait de la structure et du fonctionnement des marchés des matières premières agricoles.
Un agriculteur soucieux de l’environnement et de ses pratiques n’est pas un agriculteur qui est mieux rémunéré. C’est un agriculteur qui doit fournir un effort supplémentaire qui n’est pas intégré dans le prix de vente des denrées alimentaires qu’il produit.
Cette dure loi économique, que l’on retrouve dans le secteur agricole, porte le nom d’« effet tapis roulant ». Elle a été introduite pour la première fois par l’économiste Willard Cochrane.
Pour rester compétitifs et présents sur les marchés, les agriculteurs doivent procéder à des investissements et à l’incorporation de nouvelles technologies qui les rendent plus productifs. Cela engendre une plus grande disponibilité de denrées alimentaires commercialisées sur les marchés des matières premières et une baisse concomitante des prix.
Il faut alors procéder à de nouveaux investissements et à l’incorporation de nouvelles technologies pour rester sur le marché. On a, à l’arrivée, des agriculteurs toujours plus efficients mais dont les rémunérations stagnent. Ils doivent toujours courir plus vite sur le tapis roulant sans que leurs situations économiques progressent pour autant.
Le même effet (tapis roulant) s’observe au niveau de la préservation de l’environnement.
Les agriculteurs incorporent des normes environnementales toujours plus exigeantes sans jamais bénéficier d’augmentation des prix.
L’UE en pleine contradiction
La signature du traité de libre-échange du Mercosur touche directement à cette question en faisant entrer sur le territoire européen et français des denrées alimentaires produites selon des normes bien moins strictes, voire tout simplement interdites aux agriculteurs hexagonaux : utilisation d’antibiotiques comme activateurs de croissance, variétés issues de la transgénèse, farines animales, recours à certaines molécules chimiques, culture de céréales génétiquement modifiées…
Cet accord pourrait contribuer à déverser sur le marché français et européen des matières premières agricoles et des denrées alimentaires moins chères et produites dans des conditions peu soucieuses de l’environnement et dans des proportions très significatives.
Liste des matières premières agricoles concernées par le traité Mercosur :
99 000 tonnes de viandes de bœuf
160 000 tonnes de viande de volaille
25 000 tonnes de viande porcine
180 000 tonnes de sucre
650 000 tonnes d’éthanol
45 000 tonnes de miel
60 000 tonnes de riz
Si le traité venait à être ratifié, les filières et les agriculteurs concernés devront faire face à une concurrence déloyale et un dumping environnemental orchestré par l’Union européenne qui au même moment renforce ses exigences environnementales et sanitaires à l’égard des producteurs agricoles localisés dans la zone Europe.
Cette réalité brutale pousse les agriculteurs français et européens à descendre dans la rue afin de dénoncer une concurrence déloyale, réalisée au détriment de l’environnement et de leurs exploitations. L’Europe envoie un message contradictoire à ses agriculteurs, leur demandant de respecter des normes strictes tout en ouvrant ses portes à des produits bien moins contrôlés.
Elle accélère de la sorte la vitesse de rotation du tapis roulant tout en augmentant les charges que doivent supporter les agriculteurs. Ces derniers progressent de manière continue sur le respect de l’environnement sans que les marchés récompensent les efforts accomplis.
L’opposition des agriculteurs français à l’égard du Mercosur est emblématique d’une inquiétude croissante à l’égard des politiques menées par l’Europe.
La littérature sur le management des paradoxes a montré qu’à partir d’un certain niveau de contradiction, les acteurs exposés à des injonctions paradoxales s’engagent dans des dynamiques de repli et de contestation de l’autorité jugée comme étant à l’origine de la situation dans laquelle ils se retrouvent plongés.
Quand le niveau de contradiction est trop fort, la conflictualité devient la seule issue possible afin de retrouver une situation plus équilibrée et cohérente.
La contestation des agriculteurs à l’égard du traité Mercosur est révélatrice d’un niveau de contradiction fabriqué par les politiques de l’Union européenne que les agriculteurs français n’arrivent plus à supporter.
Ce niveau de contradiction est vécu avec intensité par les agriculteurs français qui mettent une pression politique sur leur gouvernement.
Il en va autrement dans les autres pays européens, comme l’Allemagne ou l’Espagne, favorables à l’accord avec le Mercosur. Sans mouvement des agriculteurs à l’échelle de l’Union et sans veto d’au moins 4 pays de l’Union européenne, il est probable que le traité soit validé en décembre prochain.
Cette ratification placerait les agriculteurs français dans un grand désarroi et enclencherait de nouveaux mouvements de contestation susceptibles d’être de plus en plus virulents.
Frédéric Courleux, agroéconomiste et conseiller au sein du Parlement européen, est co-auteur de cet article
Manif piqûre de rappel pour les agriculteurs
À quelques jours des élections européennes, des agriculteurs français et espagnols ont bloqué lundi 3 juin huit points de passage le long de la frontière franco-espagnole, du Pays-Basque aux Pyrénées-Orientales. Le mouvement a été lancé par « les Ultras de l’A64″, mené par le médiatique Jérome Bayle.
Les agriculteurs se disent toujours aussi mobilisés et déterminés à interpeller les candidats aux élections européennes, comme le rappelle leur leader Jérôme Bayle. Pour lui, il s’agit de « montrer aux eurodéputés que c’est bien beau de mettre l’agriculture en avant dans tous les meetings et tous les débats politiques mais, nous, on écoute et on sera présents pour leur rappeler tous les mots qu’ils ont dits », explique-t-il.
Son mouvement « Les ultras de l’A64″ a d’ailleurs reçu le renfort des agriculteurs espagnols venus depuis Bossost, de l’autre côté de la frontière. Mer est exploitante agricole en Catalogne et pour elle, le problème de l’Europe, c’est la diversité des normes.
« Le principal problème, c’est qu’il n’y a pas les mêmes normes dans toute l’Union européenne. Il est nécessaire qu’il y ait une norme commune européenne. »
Parmi les revendications : les normes environnementales, les réglementations des pesticides qui ne sont pas identiques d’un pays à un autre et le prix de l’énergie qui varie aussi.
La transition agroécologique ne peut reposer que sur les seuls agriculteurs
L’agriculture joue un rôle primordial dans nos sociétés : garantir une alimentation saine, sûre et durable pour l’ensemble de nos concitoyens. À cela s’ajoute une charge nouvelle : contribuer à atténuer les effets du dérèglement climatique. Si les agriculteurs sont les premiers à en subir les conséquences, ils ont la capacité d’en diminuer les effets. Comment ? En opérant une transition vers un modèle agricole plus durable, moins émetteur de gaz à effets de serre et basé sur la régénération des écosystèmes naturels.
Le modèle agricole dominant, caractérisé par une dépendance excessive aux intrants chimiques, une monoculture intensive et une exploitation non-renouvelable des ressources naturelles, a conduit à une dégradation environnementale généralisée : pollution des sols, des cours d’eau et des écosystèmes, menace pour la biodiversité et la santé humaine. Ce modèle agricole intensif contribue, de plus, au dérèglement climatique, en émettant des quantités importantes de gaz à effet de serre. D’après l’ADEME, l’agriculture représente près de 20% des émissions de gaz à effet de serre françaises.
Face à ce constat, l’agroécologie est une alternative qui a fait ses preuves sur le plan agronomique, comme le montrent plusieurs études de l’INRAE. En plus de réduire l’empreinte environnementale de l’agriculture, elle favorise la résilience des écosystèmes, la régénération des sols et la préservation de la biodiversité, faisant des sols agricoles de véritables puits de carbone. Par la diversification des cultures et la relocalisation des productions, elle contribue également à la sécurité et à la souveraineté alimentaire des territoires. Enfin, elle permet de revitaliser les zones rurales, en créant des emplois locaux et en améliorant la santé des agriculteurs et des consommateurs.
Prix planchers agricoles : les écolos pour transformer les agriculteurs en fonctionnaires
La plus grande confusion continue à propos des prix plancher agricoles dont on ne sait pas si ce sont des indicateurs de coup ou de véritables tarifs obligatoires. Les écolos évidemment franchissent le pas avec une proposition intégrant une rémunération égale jusqu’à deux fois le SMIC dans le tarif. On voit mal comment cet objectif pourrait être intégré dans des négociations commerciales à moins évidemment d’administrer complètement le secteur et de faire des agriculteurs des fonctionnaires.
Comme déjà indiqué dans plusieurs articles, il faudrait s’inspirer du transport sur la même problématique de sous tarification a réussi à élaborer d’abord des indicateurs de couts, ensuite des tarifs de référence et des processus de restructuration.
Les députés écologistes vont inscrire une proposition de loi en faveur de prix planchers agricoles à l’ordre du jour de leur journée réservée à l’Assemblée nationale, le 4 avril, ont-ils annoncé jeudi lors d’une conférence de presse.
L’objectif est de «fixer un prix d’achat minimal des produits agricoles qui intègre obligatoirement le coût de production et la rémunération du travail paysan, à hauteur minimum de 1,5 voire 2 Smic», selon la députée Marie Pochon.
Si Emmanuel Macron s’est prononcé lors du Salon de l’agriculture pour des prix planchers agricoles, «on ne peut pas laisser ce sujet en jachère pour des mois et des mois», a estimé la députée Marie Pochon. Elle portera «un mécanisme de conférence publique de filière» permettant aux producteurs d’être représentés lors des négociations commerciales, a-t-elle détaillé. L’objectif est de «fixer un prix d’achat minimal des produits agricoles qui intègre obligatoirement le coût de production et la rémunération du travail paysan, à hauteur minimum de 1,5 voire 2 Smic». Le texte prévoit aussi la création d’un «fond de transition» pour soutenir les agriculteurs.
Prix planchers agricoles : Un texte écolo pour transformer les agriculteurs en fonctionnaires
La plus grande confusion continue à propos des prix plancher agricoles dont on ne sait pas si ce sont des indicateurs de coup ou de véritables tarifs obligatoires. Les écolos évidemment franchissent le pas avec une proposition intégrant une rémunération égale jusqu’à deux fois le SMIC dans le tarif. On voit mal comment cet objectif pourrait être intégré dans des négociations commerciales à moins évidemment d’administrer complètement le secteur et de faire des agriculteurs des fonctionnaires.
Comme déjà indiqué dans plusieurs articles, il faudrait s’inspirer du transport sur la même problématique de sous tarification a réussi à élaborer d’abord des indicateurs de couts, ensuite des tarifs de référence et des processus de restructuration.
Les députés écologistes vont inscrire une proposition de loi en faveur de prix planchers agricoles à l’ordre du jour de leur journée réservée à l’Assemblée nationale, le 4 avril, ont-ils annoncé jeudi lors d’une conférence de presse.
L’objectif est de «fixer un prix d’achat minimal des produits agricoles qui intègre obligatoirement le coût de production et la rémunération du travail paysan, à hauteur minimum de 1,5 voire 2 Smic», selon la députée Marie Pochon.
Si Emmanuel Macron s’est prononcé lors du Salon de l’agriculture pour des prix planchers agricoles, «on ne peut pas laisser ce sujet en jachère pour des mois et des mois», a estimé la députée Marie Pochon. Elle portera «un mécanisme de conférence publique de filière» permettant aux producteurs d’être représentés lors des négociations commerciales, a-t-elle détaillé. L’objectif est de «fixer un prix d’achat minimal des produits agricoles qui intègre obligatoirement le coût de production et la rémunération du travail paysan, à hauteur minimum de 1,5 voire 2 Smic». Le texte prévoit aussi la création d’un «fond de transition» pour soutenir les agriculteurs.
Pour la fin des bouteilles d’eau en plastique
Il y a quatre ans, la France franchissait un pas décisif avec l’adoption de la loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Economie Circulaire), qui visait, entre autres objectifs, à transformer notre gestion des déchets plastiques. Cette loi ambitieuse s’était fixée comme but de réduire de moitié le nombre de bouteilles en plastique à usage unique d’ici à 2030. Toutefois, malgré ces bonnes intentions, les résultats sont loin d’être satisfaisants : nous ne sommes pas sur la bonne trajectoire.*(tribune collective dans « l’Opinion »)
En dépit des négociations sur le traité plastique qui se sont tenues à Paris, cette situation est même plus préoccupante aujourd’hui qu’elle ne l’était hier : nous observons une augmentation de 4 % de la mise sur le marché des bouteilles en plastique en 2022, ce qui contraste fortement avec la nécessité de réduire annuellement de 15 % pour atteindre l’objectif fixé.
La France, cinquième consommateur mondial d’eau en bouteille plastique avec près de 16 milliards de bouteilles utilisées chaque année, s’éloigne des pratiques de consommation durable. L’augmentation de l’utilisation des bouteilles en plastique, notamment dans le secteur de la vente à emporter, nous écarte davantage des objectifs de 2030. Alors que nous marquons le quatrième anniversaire de la loi AGEC, il est crucial de réunir les acteurs clés du secteur pour effectuer une évaluation critique de leurs actions jusqu’à présent.
L’enjeu premier n’est pas celui du recyclage : il est essentiel d’arrêter la production de ces bouteilles. Comme l’amiante, le tabac et le diesel, la bouteille plastique est une aberration que nous regarderons amèrement dans quelques années.
Dans cette optique, nous exhortons le gouvernement à convoquer d’urgence toutes les parties prenantes afin de faire la lumière sur les résultats actuels et sur les pratiques des acteurs industriels, et à prendre toutes les mesures nécessaires, y compris l’interdiction des bouteilles en plastique de petit format, pour remettre la France sur la bonne voie.
Déjà proposée en 2019 par de nombreux associatifs et économiques, l’une des premières mesures les plus efficaces serait d’interdire les bouteilles en plastique de petit format (moins de 500 ml), qui constituent une source de gaspillage de plastique et de carbone disproportionnée par rapport à leur taille. La meilleure bouteille en plastique est celle qui n’est pas produite. Aujourd’hui plus que jamais, il est temps de dire stop aux bouteilles en plastique.
* Signataires
Lucie Lucas, Comédienne; François Gabart, navigateur et entrepreneur; Brune Poirson, ancienne ministre; Thibault Lamarque, Castalie, président et fondateur; Claire Nouvian, Bloom, fondatrice; Emma Haziza, Hydrologue; Célia Rennesson, Réseau Vrac et Réemploi, fondatrice et directrice générale; Charlotte Soulary, Zero Waste France, responsable du plaidoyer; Magali Payen, On est prêt, fondatrice; Antidia Citores, Surfrider, responsable du plaidoyer; Henri Godron, Biocoop, président; Muriel Papin, No Plastic in my Sea, déléguée générale; Caroline Neyron, Mouvement Impact France, déléguée générale; Yannick Servent, Convention des Entreprises pour le climat, co-fondateur; Simon Bernard, Plastic Odyssey, cofondateur; Bruno Dumontet, Expédition MED, fondateur; Jean Moreau, Phenix, co-fondateur; Maxime de Rostolan, Sailcoop, fondateur; Sarah Chouraqui, Wings of the Océan, directrice générale; Flora Ghebali, les Fourmis, fondatrice; Isabelle Poitou, Association MerTerre, directrice générale; Romain Tramoy, Enseignant Chercheur (UPEC); Laurent Colasse, SOS Mal de Seine, fondateur; Didier Onraita, Président et fondateur de Day by day; Béatrice Eastham, Présidente de Climeet et Green Evénements.
Politique -Macron : le roi du » bla- bla « avec les agriculteurs
Macron qui était attendu au salon envisageait un grand débat avec les agriculteurs. L’exercice lui a souvent réussi même si le show du président ressemble souvent un grand bla-bla où il est le seul à s’exprimer pendant des heures . Un grand débat qui ressemble surtout un grand meeting où le président se met en valeur. Si on devait caractériser Macron, on pourrait retenir qu’il est l’inventeur des sortes de grandes messes pseudo démocratiques qui visent surtout à contourner les organisations représentatives. Ce qu’il qualifie de grand débat se réduit en général à un one-man-show bavard, confus et souvent condescendant.
Les organisations agricoles ne sont pas tombés dans le piège cette fois et la proposition de Macon a tourné au fiasco. En cause une participation particulièrement hétéroclite et des agriculteurs pour l’essentiel choisis avec soin comme dans les conventions citoyennes et autres machins type « conseil de refondation » .
Encore une fois on pourra mesurer le temps d’intervention des participants réduit un peu de choses d’autant plus que la plupart des intervenants ne sont pas préparés à l’exercice.
C’est bien entendu une caricature de la démocratie car il s’agit surtout d’un exercice visant à mettre en valeur l’orateur. Sur le fond , on assistera à l’exercice préféré des énarques. Parler parler pour ne rien dire, noyer le propos dans des explications pseudo- économiques , dire tout et son contraire et surtout endormir le public et les journalistes. Des journalistes toujours friands de ce genre de grand raout et toujours prêts à applaudir d’autant que la plupart n’en connaissent pas plus que le président.
On retiendra quelques phrases , on soulignera le haut niveau d’intelligence du président et quelques promesses. Cela fera là Une de la presse pendant une journée et le lendemain on passe à autre chose en oubliant pendant longtemps le contenu du grand débat de ce président si intelligent qui encore une fois aura réussi à endormir. Ou la confusion entre intelligence et bonimenteur et la confusion entre courage et exhibitionnisme médiatique.
Politique -Macron : grand débat » bla- bla « avec les agriculteurs
Macron qui est attendu au salon envisageait un grand débat avec les agriculteurs. L’exercice lui a souvent réussi même si le show du président ressemble souvent un grand bla-bla où il est le seul à s’exprimer pendant des heures . Un grand débat qui ressemble surtout un grand meeting où le président se met en valeur. Si on devait caractériser Macron, on pourrait retenir qu’il est l’inventeur des sortes de grandes messes pseudo démocratiques qui visent surtout à contourner les organisations représentatives. Ce qu’il qualifie de grand débat se réduit en général à un one-man-show bavard, confus et souvent condescendant.
Les organisations agricoles ne sont pas tombés dans le piège cette fois et la proposition de Macon a tourné au fiasco. En cause une participation particulièrement hétéroclite et des agriculteurs pour l’essentiel choisis avec soin comme dans les conventions citoyennes et autres machins type « conseil de refondation » .
Encore une fois on pourra mesurer le temps d’intervention des participants réduit un peu de choses d’autant plus que la plupart des intervenants ne sont pas préparés à l’exercice.
C’est bien entendu une caricature de la démocratie car il s’agit surtout d’un exercice visant à mettre en valeur l’orateur. Sur le fond , on assistera à l’exercice préféré des énarques. Parler parler pour ne rien dire, noyer le propos dans des explications pseudo- économiques , dire tout et son contraire et surtout endormir le public et les journalistes. Des journalistes toujours friands de ce genre de grand raout et toujours prêts à applaudir d’autant que la plupart n’en connaissent pas plus que le président.
On retiendra quelques phrases , on soulignera le haut niveau d’intelligence du président et quelques promesses. Cela fera là Une de la presse pendant une journée et le lendemain on passe à autre chose en oubliant pendant longtemps le contenu du grand débat de ce président si intelligent qui encore une fois aura réussi à endormir. Ou la confusion entre intelligence et bonimenteur et la confusion entre courage et exhibitionnisme médiatique.
Politique -Macron : grand débat » bla- bla « avec les agriculteurs
Macron qui est attendu au salon envisage un grand débat avec les agriculteurs. L’exercice lui a souvent réussi même si le show du président ressemble souvent un grand bla-bla où il est le seul à s’exprimer pendant des heures d’un « grand débat » avec les agriculteurs .
Si on devait caractériser Macron, on pourrait retenir qu’il est l’inventeur des sortes de grandes messes pseudos démocratiques qui visent surtout à contourner les gens organisation représentatives. Ce qu’il qualifie de grand débat se réduit en général à un one-man-show bavard, confus et souvent condescendant.
Il en sera de même sans doute pour ce grand débat avec les agriculteurs lors du salon. Encore une fois ce ne sont pas les organisations représentatives du secteur, les consommateurs, les responsables environnementaux qui prendront la parole mais les agriculteurs pour l’essentiel choisis avec soin comme dans les conventions citoyennes et autres machins type « conseil de refondation » .
Encore une fois on pourra mesurer le temps d’intervention des participants réduit un peu de choses d’autant plus que la plupart des intervenants ne sont pas préparés à l’exercice.
C’est bien entendu une caricature de la démocratie car il s’agit surtout d’un exercice visant à mettre en valeur l’orateur. Sur le fond , on assistera à l’exercice préféré des énarques. Parler parler pour ne rien dire, noyer le propos dans des explications pseudo- économiques , dire tout et son contraire et surtout endormir le public et les journalistes. Des journalistes toujours friands de ce genre de grand raout et toujours prêts à applaudir d’autant que la plupart n’en connaissent pas plus que le président.
On retiendra quelques phrases , on soutiendra le haut niveau d’intelligence du président et quelques promesses. Cela fera là une de la presse pendant une journée et le lendemain on passe à autre chose en oubliant pendant longtemps le contenu du grand débat de ce président si intelligent qui encore une fois aura réussi à endormir. Ou la confusion entre intelligence et bonimenteur et la confusion entre courage et exhibitionnisme médiatique.
Macron : « grand débat » bla- bla » avec les agriculteurs
Macron qui est attendu au salon envisage un grand débat avec les agriculteurs. L’exercice lui a souvent réussi même si le show du président ressemble souvent un grand bla-bla où il est le seul à s’exprimer pendant des heures d’un « grand débat » avec les agriculteurs .
Si on devait caractériser Macron, on pourrait retenir qu’il est l’inventeur des sortes de grande messe pseudos démocratiques qui visent surtout à contourner les gens organisation représentatives. Ce qu’il qualifie de grands débats se réduisent en général à un one-man-show bavard, confus et souvent condescendant.
Il en sera de même sans doute pour ce grand débat avec les agriculteurs lors du salon. Encore une fois ce ne sont pas les organisations représentatives du secteur, les consommateurs, les responsables environnementaux qui prendront la parole mais les agriculteurs pour l’essentiel choisis avec soin comme dans les conventions citoyennes et autres machins type conseil de refondation .
Encore une fois on pourra mesurer le temps d’intervention des participants réduit un peu de choses d’autant plus que la plupart des intervenants ne sont pas préparés à l’exercice.
Il s’agit bien entendu d’une caricature de la démocratie car il s’agit surtout d’un exercice visant à mettre en valeur l’orateur. Sur le fond on assistera à l’exercice rréféré des énarques. Parler parler pour ne rien dire, noyer le propos dans des explications pseudo- économiques , dire tout et son contraire et surtout endormir le public et les journalistes. Des journalistes toujours friands de ce genre de grand raout et toujours prêts à applaudir d’autant que la plupart n’en connaissent pas plus que le président.
On retiendra quelques phrases chaque, on soutiendra le haut niveau d’intelligence du président et quelques promesses. Cela fera là une de la presse pendant une journée et le lendemain on passe à autre chose en oubliant pendant longtemps le contenu du grand débat de ce président si intelligent qui encore une fois aura réussi à endormir. Ou la confusion entre intelligence et bonimenteur et la confusion entre courage et exhibitionnisme
Environnement: recul du gouvernement face aux agriculteurs
Pour calmer les agriculteurs nombre de mesures environnementales sont mises entre parenthèses notamment concernant l’usage des pesticides .
« Nous le mettons à l’arrêt le temps de mettre en place un nouvel indicateur et de reparler des zonages et de la simplification (…) », a annoncé Gabriel Attal, pour qui ce travail doit commencer « dès la semaine prochaine » et aboutir avant le Salon international de l’agriculture, qui commencera le 24 février.
Le nouveau plan « Ecophyto 2030 », encore en consultation, prévoyait en effet de réduire de moitié l’utilisation des pesticides d’ici à 2030 (par rapport à 2015-2017), tout en accélérant la recherche de solutions alternatives. Bien que critiqué notamment par l’Association générale des producteurs de blé et autres céréales (AGPB), le gouvernement avait décidé de maintenir cet objectif même après le rejet par le Parlement européen, en novembre, d’une législation poursuivant le même but.
Écologie: recul du gouvernement face aux agriculteurs
Pour calmer les agriculteurs nombre de mesures environnementales sont mises entre parenthèses notamment concernant l’usage des pesticides .
« Nous le mettons à l’arrêt le temps de mettre en place un nouvel indicateur et de reparler des zonages et de la simplification (…) », a annoncé Gabriel Attal, pour qui ce travail doit commencer « dès la semaine prochaine » et aboutir avant le Salon international de l’agriculture, qui commencera le 24 février.
Le nouveau plan « Ecophyto 2030 », encore en consultation, prévoyait en effet de réduire de moitié l’utilisation des pesticides d’ici à 2030 (par rapport à 2015-2017), tout en accélérant la recherche de solutions alternatives. Bien que critiqué notamment par l’Association générale des producteurs de blé et autres céréales (AGPB), le gouvernement avait décidé de maintenir cet objectif même après le rejet par le Parlement européen, en novembre, d’une législation poursuivant le même but.
Environnement: 49 % des Français préfèrent les agriculteurs aux écolos
Les agriculteurs remportent la médaille de la confiance pour la protection de notre nature et de notre environnement, raflant 49 % d’opinions favorables, tandis que les écologistes, avec un maigre 26 %, semblent relégués au rang de figurants, d’après un sondage CSA pour CNews, Europe 1 et le JDD.
L’écart le plus marquant réside dans les tranches d’âge. Seulement 38% des jeunes de 18 à 24 ans font plus confiance aux agriculteurs qu’aux écologistes, contre 57% des personnes de 65 ans et plus. Les autres groupes d’âge ont des opinions plus homogènes, avec 29% des 25-34 ans faisant davantage confiance aux écologistes.
Concernant les catégories socioprofessionnelles, les différences sont notables. Les individus plus instruits et économiquement favorisés se partagent entre agriculteurs et écologistes, avec respectivement 40% et 33%. En revanche, les CSP- montrent une préférence notable pour les agriculteurs, à hauteur de 56%.
Enfin, les résidents des communes rurales se sentent nettement plus en accord avec les agriculteurs (57%) comparé à ceux des agglomérations parisiennes.
L’influence des affinités politiques sur le résultat d’un sondage est notable. Parmi les sympathisants d’Europe Écologie – Les Verts, une majorité de 70% a choisi les écologistes, tandis que 21% ont opté pour les agriculteurs. Chez les partisans de la France insoumise, les opinions sont plus partagées : 43% préfèrent les agriculteurs et 42% les écologistes.
Au centre, une préférence pour les agriculteurs est également observée, avec 45% des sondés les soutenant, contre 20% en faveur des écologistes.
*Sondage réalisé par questionnaire auto-administré en ligne, du 25 au 26 janvier, auprès d’un échantillon représentatif de 1.012 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
Manifs Agriculteurs : bloquer Paris, une erreur stratégique
Le mouvement agricole se durcit avec le projet de la FNSEA de bloquer Paris. En fait un durcissement de l’organisation qui a été dépassée par la base et veut montrer sa représentativité. Pas forcément une stratégie très heureuse car le radicalisme n’est pas dans les gènes d’une organisation patronale qui a l’habitude de gérer la question agricole avec le pouvoir. Le risque c’est que l’organisation soit dépassée.
Les Français soutiennent le mouvement des agriculteurs et comprennent les raisons de cette colère. Ceci étant ,eux-mêmes sont soumis à une grave crise sociale qui se caractérise en particulier par une baisse de pouvoir d’achat très importante depuis deux ans. À tel point qu’ils en ont réduit le volume de leur consommation et ont descendu de gammes concernant pratiquement tous les produits notamment alimentaires. Empêcher le déplacement des consommateurs constitue une erreur stratégique dans la mesure où l’opinion pourrait bien se retourner contre le mouvement des agriculteurs après une semaine de chaos. Le mouvement devrait continuer de se montrer particulièrement responsable pour ne pas perdre en crédibilité et avoir des chances d’obtenir des résultats auprès du pouvoir.
De son côté, Gérald Darmanin a annoncé que 15 000 membres des forces de l’ordre seraient mobilisés lundi, à l’issue d’une cellule de crise interministérielle, dimanche 28 janvier. Le ministre de l’Intérieur a expliqué que le président Emmanuel Macron avait donné « pour consigne » de « garantir que les tracteurs ne se rendent pas à Paris et dans les grandes villes pour ne pas créer des difficultés extrêmement fortes ». Et en Ile-de-France, « il a fait valoir qu’il fallait que le marché international de Rungis « puisse fonctionner ainsi que les aéroports parisiens d’Orly et de Roissy ».
Comme depuis le début des manifestations des agriculteurs, Gérald Darmanin a appelé les forces de l’ordre à la « modération » en leur demandant de ne « pas intervenir sur les points de blocage mais de les sécuriser ». En revanche, il leur a demandé d’intervenir en cas de dégradations et d’agressions de camions étrangers et de procéder « à des interpellations ».