Archive pour le Tag 'agricole'

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Banco Espirito Santo : encore de mauvais placements de Crédit Agricole

Banco Espirito Santo : encore de  mauvais placements de Crédit Agricole

 

Encore un mauvais placement de Credit Agricole avec l’affaire de Banco Espirito Santo qui a fait trébucher Crédit Agricole. L’ancienne banque paysanne dont en fait les agriculteurs ont été dépossédés (comme du reste, par exemple encore les coopératives agricoles) s’est transformée en banque classique internationale et veut jouer dans la cours des grands. Malheureusement sa gestion des risques semble approximative.Par ailleurs on comprend mal quel peut être l’intérêt de ces investissements risqués pour l’agriculture française !  Les déboires de la banque portugaise, sauvée de la faillite ce week-end, ont entamé d’une charge de 708 millions d’euros les comptes trimestriels de son actionnaire français, qui détient 14,6% du capital. Résultats, l’établissement français a vu, ce mardi 5 août, son bénéfice net fondre à 17 millions d’euros au deuxième trimestre, contre 696 millions d’euros un an plus tôt. Cette charge sur ses comptes trimestriels n’aura toutefois pas d’impact sur le ratio de solvabilité de Crédit Agricole SA et sera limité à 7 points de base sur celui de l’ensemble du groupe Crédit Agricole, a précisé le directeur général, Jean-Paul Chifflet, en conférence téléphonique. Néanmoins, le groupe se dit « trompé par une famille avec laquelle (il) avait essayé de créer un vrai partenariat », et envisage d’engager des poursuites à l’encontre de l’ancienne équipe dirigeante de BES.  Autre coup dur pour Crédit Agricole, les autorités portugaises et européennes se sont entendues pour venir au secours de Banco Espririto Santo, notamment en la coupant en deux. Les actifs sains d’un côté avec la création de Banco Novo. Et les actifs toxiques de l’autre. Or les actuels actionnaires et détenteurs de dette de BES vont devoir mettre la main à la poche, pas les contribuables. C’est l’esprit de l’un des 3 piliers de l’Union bancaire qui doit entrer en vigueur en 2016, mais qui dans les faits commence déjà à s’appliquer. Et Crédit Agricole devrait donc en plus de ses dépréciations d’actifs, devoir mettre la main au portefeuille à hauteur de sa participation.  Comme une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule, Crédit Agricole est dorénavant dans le viseur des Etats-Unis. Les autorités américaines se sont saisies du dossier du Crédit Agricole sur d’éventuelles infractions à la loi sur les paiements en dollars vers des pays soumis à embargo, une affaire similaire à celle qui a valu des sanctions record à BNP Paribas. Après un audit interne achevé il y a quelques semaines, la banque a remis l’ensemble de son dossier aux régulateurs de la banque centrale et de l’Ofac (organisme chargé de ce type de transactions) ainsi qu’au ministère de la Justice (DoJ) et au procureur général de New-York, a indiqué le directeur général de Crédit Agricole SA, Jean-Paul Chifflet.

 

Banque Crédit agricole : fragilité financière

Credit agricole : fragilité financière

 

La fragilité de certaines banques européennes se confirme comme lavait prédit le FMI. Les banques européennes ont une insuffisance de fonds propres d’environ 84 milliards d’euros au total, selon une information à paraître lundi dans l’hebdomadaire allemand WirtschaftsWoche, qui cite une nouvelle étude de l’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE). Crédit agricole a le déficit de capitaux le plus important, de 31,5 milliards d’euros, tandis que Deutsche Bank et Commerzbank ont des déficits respectifs de 19 milliards et 7,7 milliards d’euros, précise le magazine. Les autorités de régulation font pression sur les banques afin qu’elles renforcent leurs fonds propres pour être mieux en mesure de résister à d’éventuels chocs financiers. Le magazine n’a pas précisé si l’OCDE faisait référence à l’entité cotée en Bourse Crédit agricole S.A. où à sa maison mère. Les ratios de fonds propres de Crédit agricole SA sont moins élevés que ceux de sa maison mère, qui n’est pas cotée. Bien qu’ayant utilisé une méthode différente de calcul des déficits, l’OCDE estime que la Banque centrale européenne (BCE) arrivera aux mêmes conclusions à l’issue de son audit et de ses tests de résistance des banques européennes, selon les commentaires de l’étude de l’OCDE rapportés par le magazine. L’OCDE et le Crédit agricole n’étaient pas immédiatement disponibles pour commenter cette information. Commerzbank et Deutsche Bank ont pour leur part refusé de commenter. Deutsche Bank a annoncé ce mois-ci que son ratio de la valeur corporelle de ses capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires (« common equity tier 1 ratio ») était à 9,7% et son ratio de levier à 3,1% à fin décembre. Crédit agricole, qui doit publier ses résultats du quatrième trimestre le 19 février, a annoncé un ratio de capital « core tier 1″ de 9,4% au 31 septembre, tandis que Commerzbank a annoncé un ratio « core tier 1″ de 12,7% à la même date.

Ecotaxe: la FNSEA pour une exonération « pour toute la filière agricole »

Ecotaxe: la FNSEA pour  une exonération « pour toute la filière agricole »

« Je demande au Premier ministre, quel que soit l’avenir de cette écotaxe, d’annoncer une exonération pour toute la filière agricole : agroalimentaire, production, agrofourniture. Ça me paraît indispensable de faire cette annonce », a déclaré jeudi le président du syndicat agricole majoritaire, Xavier Beulin, sur Europe 1.  Lorsque Jean-Marc Ayrault a suspendu sine die l’écotaxe, la semaine dernière, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) s’était déclarée « satisfaite », rappelant qu’elle demandait « un ajournement et pas une suppression ». La suspension de cette mesure qui devait entrer en vigueur le 1er janvier, n’a cependant pas calmé tous les esprits puisqu’une borne écotaxe a été partiellement détruite dans la nuit de mercredi à jeudi dans le Lot-et-Garonne et qu’une autre a été l’objet d’une tentative d’incendie près de Rouen. Avec ces nouvelles déclarations, M. Beulin durcit donc le ton tout en réalisant un grand écart : condamner les actions des Bonnets rouges tout en s’alignant sur leur demande d’une suppression de l’écotaxe, en tous cas au moins pour le monde agricole.   »Ça fait trois ans, quatre ans, que la FNSEA demande à tous les ministres successifs de reprendre ce dossier de l’écotaxe (…). J’en demande l’exonération clairement ce matin », a répété le patron du syndicat agricole.  Face à la mobilisation qui se poursuit en Bretagne, le gouvernement a souhaité mercredi la signature d’un « Pacte d’avenir » pour la région avant la fin novembre. Xavier Beulin a mis en garde l’exécutif contre la tentation de prendre « des mesures particulières ».   »Le président de la FNSEA se fait engueuler tous les jours parce qu’on a le sentiment qu’on ne parle que de la Bretagne, alors que le malaise est beaucoup plus profond. Il touche beaucoup de régions », a-t-il assuré, citant pêle-mêle Provence-Alpes Côte d’Azur, le Languedoc-Roussillon, la Lorraine, le Nord et le Centre.  Tous ne partagent pas l’analyse de la FNSEA  La colère bretonne occupe le devant de la scène car l’industrie agro-alimentaire représente « 150.000 emplois directs » là-bas, a souligné M. Beulin. Mais « il y a des sujets transversaux, généraux, qui concernent l’ensemble de l’agriculture et de l’agroalimentaire français », a poursuivi le syndicaliste.  Le président de la FNSEA a appelé le mouvement des Bonnets rouges, à la pointe des revendications bretonnes, à cesser les violences, alors que le gouvernement promet plus de sévérité à l’égard des fauteurs de troubles.   »Si nous ouvrons des discussions, il faut savoir mettre un terme à ce genre de manifestions », a estimé Xavier Beulin.  Une posture qui contraste avec celle d’autres syndicalistes, à l’instar de Laurent Berger, le patron de la CFDT, pour qui dire que « l’agroalimentaire va mal et que c’est la faute de l’écotaxe, c’est de la mystification ».  Pour Laurent Berger, c’est « l’approche productiviste développée par certains » producteurs, qui n’ont « pas regardé la nécessité de la montée en qualité de la production agroalimentaire », qui a « créé des drames sociaux ».  Analyse que semblent partager d’autres agriculteurs, ceux de la Confédération paysanne. « La situation actuelle de l’agroalimentaire est la conséquence de mauvais choix économiques de dirigeants d’entreprises, y compris coopératives, pariant incessamment sur la croissance des volumes, plus que sur la valeur ajoutée des productions bretonnes. »  Et pour le syndicat minoritaire, « il y a un véritable travail à faire (…) pour que paysans et salariés de l’agroalimentaire ne soient plus tributaires d’un marché dans lequel ils ne sont que des pions. Et cette réflexion doit aussi prendre en compte les questions climatiques », l’écotaxe étant initialement destinée à inciter les entreprises à utiliser des modes de transports des marchandises moins polluants.  Sur Europe 1, Xavier Beulin n’a pas éludé ces questions mais a préféré évoquer une « co-responsabilité » des professionnels et du gouvernement.   »Peut-on accepter que dans ce pays aujourd’hui, pour construire un bâtiment d’élevage, (…) il faille trois ans d’instruction quand on met six mois de l’autre côté du Rhin? » a demandé Xavier Beulin, à titre d’exemple.

 

Crise agricole : blé, volailles, œufs, lait, porcs

Crise agricole : blé, volailles, œufs, lait, porcs

Dernier mauvais coup en date, la décision ex-abrupto de la Commission européenne jeudi de supprimer les subventions aux exportations de volailles, insoutenable pour une filière déjà mal en point même si la France était le dernier bénéficiaire de ce système pour lui permettre de contrer la concurrence du Brésil.   »C’est une catastrophe: on a 5.000 emplois au tapis dans les trois mois », a affirmé à l’AFP Christian Marinov, président de la Confédération française avicole (CFA) qui convient que l’affaire était dans les tuyaux mais pour plus tard, à l’automne.  Sur les principaux marchés du poulet congelé à l’export, en particulier le Moyen-Orient (Arabie Saoudite, Jordanie, Émirats), les volatiles français subissent la concurrence très forte du Brésil, « 30 à 50% moins cher », a expliqué M. Marinov. « Cela nous fait très mal ». Il parle même d’un « coup de poignard dans le dos ».  Les groupes Doux et Tilly-Sabco, principaux exportateurs de volaille en Europe, comptent plus de 2.000 salariés travaillant à l’export, selon une source proche de la filière.  En vérité, sans ces « restitutions » européennes, qui ont représenté plus de 55 millions d’euros (pour 264.754 tonnes) sur les 12 derniers mois (à 93% pour la France), le poulet français n’a aucune chance. Or, a souligné Xavier Beulin, le président de la puissante FNSEA, « au-delà de ces deux entreprises, c’est toute la filière avicole qui risque de ressentir l’onde de choc ».   »On a 2,5 millions de mètres carrés qui produisent du poulet pour l’export: qu’en fait-on? » a-t-il demandé.  M. Beulin, qui a décidé d’en appeler au chef de l?État, explique comme les équilibres du marché sont fragiles: imaginons, dit-il, que 10 à 20% des éleveurs qui travaillaient pour l’export se redéploient sur le secteur « premium » des poulets à label: « On déstabilisera tout », a-t-il conclu.  Simultanément, le secteur de la volaille est aussi confronté à une surproduction d??ufs et à l’effondrement des cours. Les producteurs qui ont investi l’an passé pour mettre leurs installations aux normes européennes du bien-être animal -provoquant pendant les travaux un déficit- élèvent aujourd’hui trop de poules - »un bon 5% », selon M. Marinov.  Résultat: un ?uf qui coûte 6,50 centimes d’euros à produire est payé 4,50 aux quelque 3.000 producteurs français. Et pendant ce temps les importations continuent à bas coût, en provenance d’Espagne notamment. Or la consommation reste stable.   »C’est vrai qu’entre la volaille, le porc, les oeufs et le lait, on a quatre filières en crise profonde », a confirmé M. Beulin.  Les producteurs de lait qui ont obtenu en avril une revalorisation des prix de 25 euros pour 1.000 litres, loin de rattraper la hausse d’environ 30% des couts de l’alimentation animale, restent sur leur faim.   »Tout le monde est dans la confrontation », indiquait vendredi à l’AFP le médiateur du ministère sur les prix agricoles, qui a dû convoquer les différents acteurs ce mois-ci pour calmer les esprits. La Fédération de l’industrie laitière a même dénoncé « un climat perpétuel de lutte de classe » pour illustrer les tensions en cours.  Au total, ce sont toutes les filières animales qui souffrent. En rendant les conclusions de leur mission d’information sur la viande, jeudi, les sénateurs alignaient les « chiffres inquiétants » des filières concernées: 2 millions de porcs produits en moins sur la décennie; 44% des poulets consommés sont aujourd’hui importés (contre 8% en 1990); quant aux effectifs de bovins ils ont baissé de 20% et ceux d’ovins de 31% en 20 ans.  Mais, quand l’élevage décline, toute la filière industrielle est à la peine: « Le secteur de l’abattage-découpe est en surcapacité » constatent les sénateurs. Or, rappellent-ils, l’industrie de la viande en France représente près de 5.000 entreprises et 230.000 employés. Dont bon nombre risquent de passer un été avec un moral à marée basse.

 

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