Archive pour le Tag 'agite'

Législatives :Macron agite la menace de la crise financière

 Législatives :Macron agite la menace de la crise financière

Lors de sa conférence de presse, le chef de l’État a ciblé les failles programmatiques et les incohérences des oppositions, alertant sur leurs répercussions concrètes dans la vie des Français.

 

Lors de sa récente conférence de presse, Macron  a clairement agité la menace de crise financière en France. Cela au motif que le RN prévoit 100 milliards d’euros de dépenses supplémentaires qui vont s’ajouter à une dette déjà abyssale. Les milieux internationaux vont forcément intégrer les incertitudes des nouvelles orientations françaises. Tout cela pour Macron va se traduire en hausse significative du coût des emprunts et donc de l’inflation. Autant dire une baisse du pouvoir d’achat pour les ménages comme pour les épargnants. peut-être que l’incertitude quant à l’évolution politique en France constitue le risque de déstabilisation financière le plus important pour le pays .

 

«Les taux d’intérêt augmentent, les marchés s’affolent, nos partenaires européens s’inquiètent», a alerté le Chef de l’État, après avoir rappelé que le programme du RN prévoit «100 milliards d’euros de dépenses supplémentaires» (un chiffrage qui avait été réalisé lors de la présidentielle 2022 par l’Institut Montaigne). Résultat, «le crédit va devenir plus cher. Les salariés, les retraités, les épargnants vont s’appauvrir», met en garde Emmanuel Macron. Et de répéter «si le RN arrivait au pouvoir que deviendraient vos retraites? Ils ne pourraient plus les payer. Que deviendraient vos prêts immobiliers? Les crédits vont flamber».

Le Chef de l’État a également rappelé que depuis son élection il a conduit une politique non pas seulement de stabilité fiscale, mais de baisse massive d’impôts. «Nous avons fait 30 milliards de baisses d’impôts sur les ménages et 30 milliards sur les particuliers» a-t-il rappelé, énumérant la suppression de la taxe d’habitation et de la redevance télé, la baisse de l’impôt sur les sociétés, le prélèvement forfaitaire unique à 30%, l’abaissement des tranches de l’impôt sur le revenu, etc. Pour autant, le taux de prélèvement obligatoire en France, à 48% du PIB selon Eurostat, reste le plus élevé de zone euro.

Moscou agite la menace d’un conflit nucléaire

Moscou agite la menace d’un conflit nucléaire

 

D’après le correspondant du Figaro à Moscou , le contexte est périlleux. Il ne peut être exclu qu’en étant augmentée, l’aide militaire occidentale à l’Ukraine ne serve de prétexte à Moscou pour invoquer des «lignes rouges» et dénoncer une «cobelligérance».

Rhétorique ou réalité, Moscou n’écarte pas la possibilité d’une nouvelle escalade. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, ne l’a pas caché, lundi soir, de façon alambiquée mais parfaitement claire sur le fond. «Notre position de principe est l’inadmissibilité d’une guerre nucléaire», a déclaré Sergueï Lavrov, interrogé sur Pervy Kanal, la principale chaîne fédérale russe. «Et naturellement, je ne voudrais pas que maintenant, alors que les risques sont tout à fait importants, ceux-ci soient artificiellement gonflés» a poursuivi le ministre des Affaires étrangères russe, enchaînant: «Le danger est sérieux, il est réel, il ne doit pas être sous-estimé» Et selon le patron du ministère russe des Affaires étrangères, une «troisième guerre mondiale» constitue actuellement un risque «réel» - une éventualité que «nous ne devons en aucun cas permettre».

 

Le contexte est singulièrement périlleux. Il ne peut être exclu qu’en étant augmentée, l’aide militaire occidentale à l’Ukraine ne serve de prétexte à Moscou pour invoquer des «lignes rouges» et dénoncer une «cobelligérance». Le chef des Nations unies, Antonio Guterres, était mardi dans la capitale russe – où il a rencontré Vladimir Poutine et Sergueï Lavrov -, il a appelé à enquêter sur de «possibles crimes de guerre» en Ukraine et a prôné l’ouverture de couloirs humanitaires. Mais la diplomatie est au point mort. Sergueï Lavrov a bien affirmé que les discussions avec les Ukrainiens se poursuivraient mais a dit qu’un éventuel «accord de paix» - notion actuellement bien utopique - serait déterminé par les conditions militaires sur le terrain.

Autres sujets inflammables, susceptibles de mener à des dérapages: des incendies, en territoire russe, que Moscou accuse d’avoir été provoqués par des bombardements ukrainiens. C’est le cas notamment à Briansk, proche de la frontière ukrainienne, où un dépôt pétrolier était en feu au début de la semaine. Une enquête est en cours. De source russe, les Ukrainiens ont tiré en outre cinquante obus de mortiers sur le poste frontière de Troebortnoye, dans cette même région de Briansk, où un village, Klimovo, aurait été bombardé, faisant des blessés. Par ailleurs, près de Belgorod, autre ville russe proche de l’Ukraine, deux villages ont été bombardés, dit-on de même source, provoquant destructions et blessés.

Mardi, tous les regards étaient tournés vers un autre point chaud: la Transnistrie, région séparatiste prorusse de Moldavie soutenue économiquement et militairement par Moscou. La veille, deux détonations avaient endommagé une tour radio, mettant hors service deux antennes relayant les fréquences radiophoniques russes, a affirmé le ministère de l’Intérieur de cette république autoproclamée. La veille, les autorités avaient affirmé que le siège du ministère de la Sécurité publique à Tiraspol – «capitale» de la Transnistrie - avait été la cible d’une attaque au lance-grenades. Des nouvelles qui sont «une source de préoccupation», a réagi Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin. Inquiétude surtout du côté de la Moldavie, ex-République soviétique frontalière de l’Ukraine et qui redoute d’être la prochaine cible de Moscou. La présidente de la Moldavie, Maïa Sandu, a d’ailleurs réuni mardi son Conseil de sécurité nationale après cette série d’explosions dans la région séparatiste.

 

Expulsion de dix ambassadeurs en Turquie : ‘Erdogan agite la rente nationaliste

Expulsion de dix ambassadeurs en Turquie : ‘Erdogan agite la  rente nationaliste 

 

 »Encore une fois, Erdogan agite la fibre nationaliste pour tenter de ressouder son électorat », a analysé dimanche 24 octobre sur franceinfo Didier Billon, directeur adjoint de l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris). Samedi 23 octobre, le président turc Recep Tayyip Erdogan a ordonné l’expulsion des dix ambassadeurs de pays occidentaux (France, Etats-Unis, Allemagne, Canada, Finlande, Danemark, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Norvège et Suède). Des pays qui ont appelé à libérer l’opposant Osman Kavala, emprisonné depuis quatre ans sans jugement, et accusé depuis 2013 de chercher à déstabiliser le régime turc.

Sept des dix pays visés par Erdogan font partie de l’Otan et sont donc des alliés de la Turquie. Pourquoi s’en prend-il aussi frontalement à eux ?

Didier Billon : Les dix font partie de l’OCDE, six sont dans l’UE, et cinq sont des partenaires clés au niveau économique pour la Turquie. Erdogan veut frapper très fort. Aujourd’hui, il est dans situation de politique intérieure assez compliquée, les sondages indiquent tous des intentions de votes autour de 30%, or la présidentielle a eu lieu il y a deux ans en Turquie. Cette défection de son électorat traditionnel s’explique par une situation économique très dégradée aujourd’hui. Donc tous les moyens sont bons, et encore une fois, Erdogan agite la fibre nationaliste pour tenter de ressouder son électorat. Et là, il avait un prétexte : le 18 octobre était le quatrième anniversaire de l’arrestation d’Osman Kavala. On comprend bien qu’Erdogan, prétextant qu’il y a une ingérence dans les affaires intérieures et notamment dans le cours de la justice turque, essaye de faire feu de tout bois pour ressouder son électorat, mais cela n’a aucun rapport avec la réalité de la justice turque.

Quelles seraient les conséquences de ce renvoi de dix ambassadeurs avec qui la Turquie collabore au quotidien ?

En termes diplomatiques, en général, la réponse est la symétrie. Les ambassadeurs turcs des dix pays concernés pourraient être rappelés à Ankara. Cette crise est instrumentalisée pour des raisons de politique intérieure. Erdogan joue un jeu infiniment dangereux, parce qu’il méprise les procédures diplomatiques habituelles. Les pays concernés sont d’une importance capitale pour l’économie turque, pour ses relations politiques. C’est un jeu très risqué qu’il n’hésite pas à utiliser parce qu’il a un besoin impératif de ressouder son électorat.

Les relations sont plutôt tendues avec la France depuis plusieurs années, avec des prises de position contre Emmanuel Macron. La France est-elle un cas particulier pour Erdogan ?

C’est surtout l’année dernière, en 2020, que les relations bilatérales entre la France et la Turquie ont été considérablement dégradées, avec des invectives, quasiment des injures de part et d’autre, ce qui n’est pas digne d’une relation d’État à État. Les choses s’étaient un peu tassées, les tensions étaient moins vives, sans avoir disparues. Dans la presse turque, qui est proche du pouvoir, il y a quasi quotidiennement des attaques contre la France, donc les tensions sont encore vives, même s’il faut admette qu’elles avaient décrues depuis l’année dernière. On sent bien que le moindre prétexte peut être saisi par Erdogan pour relancer un climat de tension entre les deux pays, et plus largement, avec les autres pays concernés

Terrorisme : Valls « un peu» perdu agite maintenant le chiffon rouge

Terrorisme : Valls «  un peu» perdu agite maintenant  le chiffon rouge

 

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il est difficile de comprendre la stratégie de communication de Valls. Nous sommes en effet passés du déni à la phase de l’immobilisme et maintenant à la phase de surenchère concernant les risques du terrorisme. Phase de déni d’abord quand on affirmait sans le moindre doute que toutes les mesures étaient prises pour prévenir le terrorisme et de citer des cas où des actes de terrorisme avaient été empêchés. Malheureusement suite aux attentats il a fallu passer à une autre phase celle de l’immobilisme où on affirmait que les services de renseignements et de police étaient bien ajustés au risque ou encore qu’il était hors de question de s’allier avec les Russes ; nous vivons actuellement la troisième phase caractérisée par un changement complet de stratégie et un discours alarmiste. Valls a même envisagé la possibilité d’attaques chimiques sur le pays. En fait il semble bien que dans la période Valls ne sache plus très bien où il en est et où il veut aller. Surtout Hollande s’est complètement approprié le portefeuille de la sécurité et ne laisse pratiquement aucun espace médiatique pour l’expression du gouvernement. Du coup Valls tente d’exister à tout prix y compris avec des propos excessifs par ailleurs en contradiction totale avec ce qu’il disait il y a encore quelques jours ou quelques semaines.




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