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Déficit Sécu 2021 aggravé : autour de 40 milliards

  • Déficit Sécu 2021 aggravé : autour de 40 milliards

Le déficit de la Sécu se maintiendra au même niveau cette année, à 38,4 milliards d’euros, selon un rapport de la Commission des comptes de la Sécurité sociale consulté mercredi par l’AFP. Malgré des recettes meilleures que prévu grâce à une récession moindre que redouté l’an dernier, le coût persistant de l’épidémie – et de la campagne de vaccination – continue de plomber la branche maladie, ce qui dégrade légèrement la prévision de déficit par rapport aux 35,8 milliards de pertes inscrites dans le budget voté en décembre.

 

Les dépenses couvertes par l’objectif national des dépenses d’assurance-maladie (Ondam) seraient ainsi supérieures de 9,6 milliards d’euros à l’objectif voté. Elles atteindraient 235 milliards d’euros en 2021, soit une progression de 17,1% par rapport à la situation d’avant-crise (2019) à périmètre courant (16,4 % à périmètre constant du fait de la création de la branche autonomie). En 2021, le déficit de l’Assurance-maladie se creuserait encore à 31 milliards, après 30,4 milliards en 2020.

Côté recettes, la situation va mieux, mais pas dans tous les secteurs. Si les prévisions de recettes s’améliorent sur les revenus d’activité du secteur privé (+6,2 milliards d’euros) et les recettes fiscales (+3,6 milliards), elles sont en revanche en baisse chez les travailleurs indépendants (-3,3 milliards), du fait d’hypothèses de revenus 2020 des artisans et commerçants revues à la baisse et d’une hausse du provisionnement d’un milliard pour risque de non-recouvrement.


Commerce extérieur : le déficit aggravé

Commerce extérieur : le déficit aggravé

Un déficit aggravé qui témoigne du manque de compétitivité de la France;  sur la tendance,  le déficit de la balance commerciale pourrait atteindre les 60 milliards en 2021. Le  déficit s’est en effet creusé de 15,4 milliards d’euros sur les trois premiers mois de l’année en données corrigées des variations saisonnières. « Cela résulte d’une accélération des importations (+3,7% après +0,7% au quatrième trimestre), tandis que les exportations ralentissent (+1,8% après +7,4% » explique Bercy.

Sur le premier trimestre, les exportations ont atteint 93% de leur niveau de 2019 et les importations, en progression depuis décembre, s’établissent à 95% de leur niveau pré-crise.

. Une grande partie du déficit commercial depuis le début de l’année s’explique par la dégradation du déficit de l’énergie avec la flambée des prix du pétrole qui renchérit le prix des importations d’énergie (+32%). Du côté des produits manufacturés, le solde s’est également dégradé de 1,6 milliard d’euros. La vente de matériel de transport s’est contractée d’environ 800 millions d’euros. Les exportations de l’industrie aéronautique et automobile sont toujours dans le rouge.

« La diminution des exportations aéronautiques (-19,2%) et automobiles (-6,3%) après deux trimestres consécutifs de forte hausse supplante l’accroissement des exportations de navires et bateaux (+391,9%), ce dernier étant dû à des ventes exceptionnelles de paquebots, bateaux de croisière », expliquent les douanes dans leur étude.

« La politique monétaire a aggravé les inégalités»

« La politique monétaire a aggravé les inégalités»

 

Le Vice-président de BlackRock, leader mondial de la gestion d’actifs,  Philipp Hildebrand estime que la politique économique doit se concentrer sur les réformes structurelles. C’est primordial pour retrouver un modèle plus équilibré et réduire la dette dans la durée. Il constate par ailleurs que la politique monétaire a aggravé les inégalités (interview dans l’Opinion)

 

L’année 2020 a été celle d’une crise inédite. Quelle est la grande leçon que vous en tirez ?

Il faut absolument raviver la coopération internationale car le monde est interconnecté. On ne peut pas résoudre un problème global avec des solutions uniquement nationales. Par ailleurs, la mondialisation ne va pas disparaître, mais il faut plus de résilience dans le système. On va s’orienter vers une re-globalisation avec des marges de sécurité supplémentaires, notamment dans les chaînes d’approvisionnement qu’il va falloir diversifier. L’ancien secrétaire au Trésor américain, Larry Summers, a bien résumé la problématique : on va passer du « just in time » au « just in case », autrement dit du zéro stock au zéro risque. La conséquence est que les coûts de production vont augmenter. Le risque d’inflation est probablement sous-estimé aujourd’hui.

Cela aura donc des conséquences en matière de politique monétaire…

Dans un premier temps, l’inflation va commencer à monter et les taux d’intérêt resteront bas, dans l’intérêt de tout le monde étant donné le niveau des dettes publiques. Néanmoins, le monde est en train de se déplacer vers un nouveau régime monétaire car il y a en fait trois sources d’inflation aujourd’hui. La première, que nous avons évoquée, tient à la nouvelle mondialisation. La deuxième est liée à la grande transition du monde vers la durabilité, qui va aussi impliquer des coûts de production plus élevés. Cela va contribuer à un choc d’offre qui va pousser les prix à la hausse. Enfin, n’oublions pas le nouveau régime monétaire de la Fed américaine, qui vise explicitement un rythme d’inflation plus élevé pour compenser la faiblesse des années passées. Cela va changer les attentes des marchés. Tout cela plaide pour une accélération de la hausse des prix dans un horizon de trois ans environ.

L’explosion de l’endettement public et privé est-elle gérable ?

L’endettement des pays de l’OCDE a doublé par rapport à 2008. Depuis une quinzaine d’années, la réponse à toutes les crises a été une politique monétaire extrêmement agressive doublée d’une politique budgétaire expansionniste. C’était justifié mais, dans les deux cas, ces politiques ont atteint leurs limites. Dans les années à venir, la politique économique doit se concentrer sur les réformes structurelles visant à augmenter la croissance potentielle, faute de quoi il sera très difficile de gérer la dette sur la durée. Cela ne pose pas de problème immédiat car le coût de financement de la dette est quasi-nul. Mais cela ne va pas durer indéfiniment. Une fois que la pandémie sera derrière nous, il faudra absolument se concentrer sur la manière d’accroître notre productivité. Dans le passé, le monde a toujours eu besoin de croissance pour absorber un niveau élevé de dettes.

Nous vivons une crise macroéconomique majeure et pourtant les marchés financiers sont au sommet. L’accentuation de cette dichotomie vous inquiète-t-elle ?

C’est un sujet de préoccupation majeur. L’intervention des banques centrales a été indispensable depuis 2008 mais elle n’a pas réussi à renforcer la croissance et a même nourri l’accroissement des inégalités. Depuis quinze ans, les revenus tirés du capital ont augmenté beaucoup plus fortement que les salaires. C’est une des sources principales du mécontentement social. D’où l’urgence à renforcer la croissance. C’est primordial à la fois pour réduire la dette dans la durée, mais aussi pour retrouver un modèle économique plus équilibré. Il ne faut pas le nier, la politique monétaire a aggravé les inégalités.

Que pense l’ancien banquier central suisse du débat assez vif en France sur l’effacement de la dette ?

Toute dette doit être remboursée. Les programmes de rachat de dettes publiques par les banques centrales se font dans le cadre de leur mandat, défini par la loi. Ce n’est pas un rachat direct de dette publique, c’est un outil financier de poursuite de la politique monétaire que la banque centrale juge nécessaire pour remplir son mandat de stabilisation des prix. Et cela ne peut pas durer éternellement. La banque centrale doit pouvoir se remettre dans une position indépendante pour maintenir la stabilité des prix quand l’inflation accélérera. Nous avons déjà connu ce débat à la fin des années 1960. Personne ne croyait alors au retour de l’inflation, qui s’est pourtant matérialisée dès le premier choc pétrolier de 1973. Les banques centrales n’ont pas été en position de réagir de manière indépendante et l’inflation a dérapé. Il a fallu que l’ancien patron de la Fed, Paul Volcker, prenne des mesures radicales pour stabiliser les prix, ce qui a provoqué une récession extraordinaire. C’est précisément cette situation qu’il faut éviter. Plutôt que de demander s’il faudra rembourser la dette, la vraie question est de savoir si les banques centrales seront en position politique et juridique de normaliser leur politique monétaire dès que ce sera nécessaire.

«L’OCDE doit revigorer la coopération internationale et soutenir les Etats membres pour atteindre l’objectif de neutralité carbone. La taxation des géants du numérique doit aussi être réglée»

N’est-ce pas déjà trop tard, avec des taux d’endettement public de 120 % pour la France, voire de plus de 150 % pour l’Italie ?

Si on arrive à mener une politique qui mène à une croissance plus élevée, c’est faisable. Mais le chemin est étroit.

Vous êtes candidat à la direction générale de l’OCDE, avec quel projet ?

Il faut tout faire pour revigorer la coopération internationale et soutenir les Etats membres pour atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050. L’autre urgence sera de les aider à trouver des réponses à la montée des inégalités. La question de la taxation des géants du numérique doit être réglée. Il faudra aussi trouver des moyens d’investir des fonds publics dans la réduction des émissions carbone et dans les gains de productivité. Beaucoup d’argent public va être mis sur la table, notamment grâce au plan de relance européen. Rendez-vous compte : 120 milliards d’euros vont être injectés uniquement en Espagne. C’est du jamais vu pour un seul pays ! L’OCDE doit aider ses membres à utiliser au mieux ces fonds, qui doivent être accompagnés de capitaux privés. C’est en agrégeant capitaux publics et privés que nous pourrons atteindre l’objectif de zéro carbone en 2050.

Justement, certains comme l’organisation ShareAction reprochent à BlackRock de ne pas en faire assez en matière d’investissement incluant des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG)…

Nous avons lancé en janvier un plan à trois piliers : le premier consiste à permettre aux investisseurs d’opter pour la durabilité. Nous avons créé une centaine de nouveaux produits et enregistré une collecte record dans ce domaine. Le deuxième vise à intégrer les facteurs ESG dans l’ensemble de nos produits de gestion active existants ; nous venons de finaliser cette intégration. Et enfin, il s’agit d’utiliser notre levier en tant qu’actionnaire de près de 3 000 entreprises mondiales, afin d’accélérer l’évolution vers la durabilité. C’est le plus compliqué, mais les progrès sont très significatifs. Par exemple, BlackRock a voté contre les résolutions portant sur le renouvellement d’administrateurs en charge des questions climatiques de 108 entreprises en 2020.

«70 % des sommes qui nous sont confiées sont liées à la retraite. Nous avons une responsabilité extraordinaire. C’est pour cela que nous avons eu besoin de plusieurs années de recherche, qui ont été confirmées par les faits: 88 % des indices “durables” ont surperformé les indices traditionnels cette année. La mobilisation du capital privé au service de la planète ne sera pas un vain mot!»

Comment s’est passée l’année 2020 pour BlackRock ?

Nous devrions dépasser les 8 000 milliards de dollars d’actifs sous gestion cette année, avec un taux de croissance des actifs ESG (+ 41%) supérieur à celui de nos encours globaux (+5 %). Nos clients répondent massivement à cette nouvelle offre. Cela montre que nous sommes au début d’une phase tectonique de réallocation du capital vers la durabilité. Il fallait, pour cela, être convaincu que cette mutation fait sens pour la planète, mais aussi en matière de performance. Je rappelle que 70 % des sommes qui nous sont confiées sont liées à la retraite. Nous avons une responsabilité extraordinaire vis-à-vis de nos clients fonds de pension. C’est pour cela que nous avons eu besoin de plusieurs années de recherche, qui ont été confirmées par les faits : 88 % des indices « durables » ont surperformé les indices traditionnels cette année ! Au 30 septembre, l’encours des produits purement « durables » a dépassé 150 milliards de dollars, auxquelles s’ajoutent plus de 570 milliards de dollars de stratégies d’exclusion utilisant des filtres ESG. Notre objectif est d’atteindre 1 000 milliards de dollars à la fin de la décennie. La mobilisation du capital privé au service de la planète ne sera pas un vain mot !

BlackRock est-il prêt à investir dans le bitcoin ?

Cela reste un outil de spéculation qui se marie mal avec la gestion de fonds de long terme. Quand on parle du bitcoin, il y a une confusion entre monnaie numérique et monnaie privée. Il est possible et même probable que des banques centrales émettent de la monnaie digitale, mais le principe de base ne changera pas : la monnaie – digitale ou pas – restera sous le contrôle des Etats, dans l’intérêt des citoyens. Il n’y a, selon moi, aucun danger qu’une monnaie émise par un Gafa concurrence les monnaies souveraines.

« La concurrence médicale entre Etats aggrave la crise sanitaire »

« La concurrence médicale entre Etats aggrave la crise sanitaire »

Dans une tribune au « Monde », la juriste Laurence Folliot Lalliot, professeure de droit public ,  dénonce la compétition sans merci à laquelle se livrent certains gouvernements pour récupérer des masques et autres produits de santé, se retrouvant liés à des intermédiaires peu scrupuleux.

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La pénurie de respirateurs, masques et autres tests a créé une situation inédite de concurrence entre les pays, et même au sein des Etats entre les acheteurs publics, tels que les municipalités ou les structures hospitalières.

Plus question d’appels d’offres transparents, les délais en sont trop lents, les procédures trop rigides. Partout sur la planète, l’heure est à la négociation directe, aux marchés de gré à gré, instruments utiles dans les situations d’urgence sanitaire, mais qui s’accompagnent souvent d’un cortège prévisible de favoritisme, malversations, et surfacturations, porteurs de futurs contentieux.

Ce constat a été dressé lors d’un colloque en ligne, « Public Contracts and the Covid-19 Coronavirus », qui a réuni le 23 mars des spécialistes de la commande publique de plusieurs pays, sous la houlette des professeurs Christopher R. Yukins (George Washington University) et Gabriella Racca (université de Turin). Les participants ont décrit une véritable course aux lots de matériels hospitaliers et sanitaires, notamment à travers des sites d’enchères en ligne sur lesquels les centrales d’achats mais aussi les grands acheteurs publics se positionnent, prêts à bondir sur les offres postées par les entreprises.

Les fournisseurs exigent des avances

Les logiques de l’achat public s’inversent : les vendeurs se retrouvent en position dominante pour fixer les prix et les acheteurs sont en concurrence entre eux. Les prix s’envolent, les achats doivent être approuvés très rapidement, faisant fi des mécanismes administratifs traditionnels d’approbation. Un marché important a ainsi été manqué par une grande ville de Californie parce que le responsable des achats avait mis plus d’une heure à délivrer son autorisation.

Des avances financières sont exigées par les fournisseurs même dans les pays qui ne les pratiquent pas en principe. Des commandes publiques lancées il y a déjà plusieurs semaines, alors que la crise sanitaire s’annonçait, ne sont plus honorées, les vendeurs trouvant de nouveaux acquéreurs prêts à payer un prix bien supérieur.

« Cet état de surchauffe de la demande est aggravé par les intermédiaires qui spéculent sur la pénurie »

En temps normal, la question qui agite les spécialistes de la commande publique internationale porte sur l’accès des entreprises étrangères aux marchés publics nationaux. Désormais, la problématique s’inverse : les acheteurs publics nationaux vont-ils arriver à se fournir dans d’autres pays quand leur production intérieure est insuffisante, voire inexistante ?

 

Etats-Unis : déficit commercial aggravé en juillet

Etats-Unis : déficit commercial aggravé en juillet

 

Le déficit commercial de la première économie mondiale s’est aggravé davantage que prévu en juillet sur un mois, notamment vis-à-vis de l’Union européenne et de la Chine, selon des chiffres publiés mercredi. Le billet vert reprenait ainsi son souffle mercredi après avoir été soutenu la veille par l’annonce d’une nouvelle accélération en août de l’activité des industries manufacturières aux États-Unis, l’indice ISM manufacturier progressant alors que les analystes tablaient sur une baisse. Par ailleurs, les dépenses de construction dans le pays ont progressé légèrement plus que prévu en juillet (+0,6%), tirées par le secteur de la construction privée, pour atteindre leur plus haut niveau depuis juin 2009, selon des chiffres publiés mardi par le département du Commerce. Ces indicateurs avaient renforcé la probabilité de voir la Réserve fédérale américaine (Fed) commencer sous peu à diminuer son programme de soutien à l’économie américaine, notaient des analystes. L’institution injecte actuellement 85 milliards de dollars dans le système financier américain sous la forme notamment de rachats d’actifs afin de soutenir la reprise de la première économie mondiale. Ces opérations ont également pour effet de diluer la valeur du billet vert, alors que la perspective d’une réduction de ses mesures rend le dollar plus attractif pour les cambistes. Mais les marchés financiers restaient tout de même focalisés cette semaine sur le rapport mensuel officiel sur l’emploi et le chômage américains. Celui-ci est très attendu car il sera le dernier indicateur d’importance pour la Fed avant la réunion de son prochain comité de politique monétaire les 17 et 18 septembre. La Banque centrale américaine fait de la baisse du taux de chômage un élément clef pour un resserrement éventuel de sa politique monétaire. Par ailleurs, les craintes persistantes d’une intervention militaire américaine en Syrie continuaient de pousser les investisseurs à privilégier les actifs qu’ils jugent les plus sûrs, comme le billet vert et l’or. Le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, a annoncé mardi qu’il soutiendrait le projet de résolution de Barack Obama visant à lancer des frappes militaires contre la Syrie.

 

Dexia aggrave le déficit français ; ou les dégâts d’un ancien fonctionnaire

Dexia aggrave le déficit français ; ou les dégâts d’un ancien fonctionnaire

 

Mariani l’ancien patron de Dexia ne sera pas inquiété, seul un lampiste comme kerviel mérite la pendaison. Pourtant la gestion calamiteuse de Dexia fera déraper le déficit de la France.  Le déficit public atteindra comme prévu 4,5% du PIB fin 2012 sauf si l’institut européen de la statistique juge que la nouvelle recapitalisation de Dexia doit être comptabilisée, ce qui le porterait à 4,6%, a annoncé aujourd’hui le gouvernement français qui présentait une actualisation de son budget 2012. La réponse d’Eurostat est attendue dans un mois. Cette recapitalisation, de près de 2,6 milliards d’euros, sera intégrée dans le déficit de l’Etat en comptabilité budgétaire française, qui atteindra la cible prévue de 83,6 milliards d’euros, plus Dexia, soit 86,1 milliards.   »Les États belge et français se sont engagés à souscrire intégralement à une  augmentation de capital, à concurrence de 53%, soit 2,915 milliards d’euros, pour la Belgique et de 47%, soit 2,585 milliards d’euros, pour la France », a annoncé dans un communiqué le ministre belge des Finances, Steven Vanackere..  L’affaire Dexia est révélatrice des dérives bancaires ; D’un certain point de vue, c’est une caricature ; Pour autant la crise de cette banque présente bien des points communs avec d’autres établissements bancaires. Dexia déjà victime de la crise des subprimes, n’a pu encaisser la crise financière actuelle. Dexia est l’exemple même, extrême sans doute, des dérives bancaires. Dexia dont l’activité essentielle devait être orientée vers les prêts aux collectivités locales s’est aventuré dans des placements à haut risques dans des zones géographiques, dans des secteurs et dans des modalités qui ne correspondant ni à son objet, ni à ses compétences. C’est la seconde fois qu’on sauve ce qui peut l’être. Déjà après la crise de 2008, il a fallu éviter le pire, en 2011, c’est la fin de ce qu’il faut bien considérer comme une aventure malheureuse. A cet égard la plupart des banques européennes et même françaises ont suivi le même chemin. C’est-à-dire qu’elles n’ont tiré aucun enseignement de la crise de 2008 et ont continué, elles aussi à investir dans des placements à risques mal mesurés pour lesquels alors que ce n’est pas leur mission première et qu’elles n’ont en réalité que peu de compétence dans ces domaines. En clair on joue avec l’argent des dépôts et des épargnants pour tenter d’accroitre les profits et satisfaire et les actionnaires et les égos (et les rémunérations)  des dirigeants. Notons que la rémunération de M. Mariani, dirigeant de Dexia était de l’ordre de 2 millions d’euros en 2010  (salaires et bonus), c’est évidemment mieux que son ancien salaire de fonctionnaire inférieur à 100 000 euros. ; En fait M. Mariani est représentatif des dirigeants de banques français, hauts  fonctionnaires, qui ne doivent leur promotion qu’à leur passage dans les cabinets ministériels ; ce qui explique une grande partie de leur incompétence et de leur irresponsabilité. Et pourtant M. Mariani était considéré comme l’un des meilleurs, ce qui en dit long sur la qualité des autres. Nos grandes banques sont en difficultés pour les mêmes raisons. Fondamentalement les banques de déports la plupart dirigées par d’anciens fonctionnaires ne sont compétentes pour intervenir sur les placements à risque. Dexia est un exemple intéressant car il pourrait bien montre le triste chemin de nos banques si la crise continue de s’aggraver.

 




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