Archive pour le Tag 'agences'

Agences de notation Fitch :BBB confirmé pour l’Italie, avec perspective positive

Agences de notation Fitch :BBB confirmé pour  l’Italie, avec perspective positive

Alors que la France s’attend un déficit de 6%  pour l’année en cours, l’Italie ancien mauvais élève de l’Europe ramène son déficit public à 3,7 %. Conséquence :L’agence de notation Fitch a annoncé vendredi maintenir la notation de la dette publique italienne à l’échelon «BBB» mais faire passer sa perspective de «stable» à «positive» du fait de bonnes performances budgétaires et respect des engagements européens.

 

Une analyse renforcée par «des signes de croissance potentielle plus élevée et un contexte politique plus stable». Fitch anticipe notamment un déficit public de 3,7% pour l’année en cours, contre 4,7% anticipé en avril dernier et s’attend à voir l’Italie réaliser un excédent budgétaire primaire, c’est-à-dire avant le paiement du service de la dette.

Agences de notation et dette : note maintenue pour Fitch mais avec perspective négative

Agences de notation et dette  : note maintenue pour Fitch mais avec perspective négative

 L’agence de notation Fitch a maintenu vendredi la note de la France à «AA-», mais la place sous perspective négative, ce qui veut dire qu’elle envisage à l’avenir de la dégrader, a-t-elle indiqué dans un communiqué. Lors de sa dernière évaluation des finances françaises en avril – un statu quo -, l’agence américaine avait alerté sur un risque de baisse en cas d’«augmentation importante et persistante de la dette (…) résultant de déficits publics plus élevés que prévu». Or, la France a effectué de brutales révisions de sa prévision de déficit pour 2024, passant de 4,4% fin 2023 à 5,1% en avril pour finalement culminer à 6,1% du PIB.

«Les risques liés à la politique budgétaire se sont accrus depuis notre dernier examen», explique Fitch dans son communiqué. «Le dérapage budgétaire prévu cette année place la France dans une situation plus défavorable, et nous prévoyons désormais des déficits budgétaires plus importants, ce qui entraînera une forte augmentation de la dette publique pour atteindre 118,5 % du PIB d’ici 2028. Nous ne nous attendons pas à ce que le gouvernement respecte ses prévisions révisées de déficit à moyen terme pour ramener le déficit en dessous de 3% du PIB d’ici 2029», explique-t-elle. «Une forte fragmentation politique et un gouvernement minoritaire compliquent la capacité de la France à mettre en œuvre des politiques d’assainissement budgétaire durables», indique l’agence de notation.

Finances de la France : s’attendre à une punition par les agences de notation

Finances de la France : s’attendre à une punition par les agences de notation

Au printemps dernier la France avait reçu un avertissement des agences de notation en raison de la dégradation des comptes de l’État. Prochainement les agences de notation devraient faire valoir leur nouvelle évaluation est la note attribuée à la France. Une note qui pourrait bien être en baisse dans certaines agences car les promesses de rigueur budgétaire n’ont pas été tenues en 2023 et ne le seront toujours pas en 2024. Le déficit va à nouveau s’accroître en raison en particulier de la surestimation des recettes et inversement de la sous-estimation des dépenses. Bilan : avec le déficit qui progresse, la dette va encore enfler pour atteindre plus de 3000 milliards ce qui représente 50 milliards de charges annuelles soit presque le premier budget du pays.
Lors de la présentation du projet de loi de finances de 2024 (PLF 2024), les ministres de Bercy Bruno Le Maire et Thomas Cazenave ont prévu 16 milliards d’euros destiné à réduire le solde public de l’Etat, des collectivités et de la sécurité sociale. Mais les perspectives qui ne seront sans doute pas tenues faute de réformes nécessaires

En cause « l’immobilisme politique ». En l’absence de majorité absolue, le gouvernement a déjà dégainé l’article 49-3 de la Constitution sur le volet recettes du budget 2024. Et d’autres devraient suivre. Les agences de notation pourraient considérer qu’il faut des réformes mais que le gouvernement n’y arrive pas .

La France pourrait cependant bénéficier d’une réforme du pacte de stabilité en Europe avec des règles plus souples tenant compte des réalités particulières et donc des trajectoires budgétaires plus réalistes.

Le problème, c’est que le pays est maintenant celui de la zone euro dont les dérives financières sont les plus importantes. On reproche surtout aux pays non seulement l’ampleur de ses déficits et de sa dette mais surtout de ne jamais tenir ses promesses et ses propres projections.

La réforme du pacte de stabilité en Europe devrait changer les règles budgétaires inscrites dans le traité de Maastricht. L’objectif est que les Etats s’entendent sur des règles plus adaptées à la situation particulière de chaque pays, de fixer des trajectoires budgétaires à la fois plus réalistes et mieux respectées.

C’est le sens de la proposition mise sur la table en avril par la Commission européenne. Jusqu’à maintenant, les pays ne sont pas parvenus à un compromis. Mais l’objectif est de parvenir à un accord d’ici fin décembre. Dans cette perspective, le verdict des agences de notation sur la France devrait être particulièrement attendu.

Note financière par les agences : pas d’impact sur la dette ?

Note financière par les agences : pas d’impact sur la dette ?

La dégradation des pays par des agences financières type Standard and Poor ou fiche n’aurait aucun impact d’après l’économiste Sylvain Bersinger (Interview dans la tribune)


Le raisonnement développé ici vaut peut-être pour les États-Unis mais sans doute moins pour un pays comme la France dont les fondamentaux économiques sont nettement moins solides NDLR

Intreview

La dégradation de la note de la dette américaine d’AAA à AA+ par Fitch vous paraît-elle logique ?

SYLVAIN BERSINGER – C’est une décision plutôt inattendue. Comme de nombreux analystes, je ne m’y attendais pas. Est-ce pour autant logique ? Je dirais que non. Les arguments de Fitch mettent en avant les blocages entre républicains et démocrates sur le relèvement du plafond de la dette. On peut se demander pourquoi cette dégradation n’est pas intervenue plus tôt, par exemple, il y a une dizaine d’années lorsqu’il y avait déjà des blocages sur le plafond de la dette.

Quels critères justifient cette dégradation ?

Deux éléments ont changé dans le paysage économique par rapport à la dernière décennie. Les ratios de dette publique en fonction du PIB ont explosé aux Etats-Unis et en Europe, et surtout, les affrontements entre républicains et démocrates à Washington vont en s’aggravant. Pour ces raisons, Fitch a peut-être considéré qu’il était pertinent de dégrader la note des Etats-Unis. Cela me paraît malgré tout être une décision au « doigt mouillé », difficile à fonder sur des critères chiffrés. Comment mettre des chiffres sur un climat de tensions politiques ? Le problème n’est, en tout cas, pas économique. De ce point de vue, l’économie américaine va plutôt bien : le chômage est historiquement bas, la croissance se maintient, l’inflation recule.

Quels risques pèsent désormais sur l’économie et les finances des Etats-Unis ?

Le principal risque serait une flambée des taux souverains américains, ce qui reste peu probable et ne se réalise pas pour l’instant. Lorsque l’agence S&P avait dégradé la note des Etats-Unis d’ AAA à AA+ en 2011, rien ne s’était passé sur les taux. Les changements de note n’ont aucun impact sur la dette des grandes économies développées telles que la France ou le Japon. Des pays plus petits en crise peuvent éventuellement en souffrir, comme la Grèce au début des années 2010. Là aussi, la dégradation de la Grèce était peut-être plus une conséquence de la crise politique grecque que sa cause. Les notes ne servent pas à grand-chose si elles n’influent pas sur les taux. En matière d’emprunt public, seules deux questions se posent : les investisseurs consentent-ils à prêter à l’Etat ? Si oui, à quel taux ?

La puissance des Etats-Unis, notamment économique, rend-elle le pays moins moins vulnérable aux notes des agences ?

La théorie voudrait que la dette des Etats-Unis, avec le dollar comme monnaie de réserve, la première armée du monde… soit moins vulnérable aux décisions des agences. Ce « privilège exorbitant », pour paraphraser Valéry Giscard d’Estaing, ne se voit pas dans les faits. Lorsque l’on compare les taux d’emprunt américains aux pays européens, occidentaux comme l’Australie ou le Royaume-Uni, on ne voit pas vraiment de différence.

La dégradation de Fitch peut-elle amener Joe Biden à revoir sa politique de réindustrialisation par des subventions massives ?

Il n’est jamais agréable de subir une dégradation. Pourtant, il n’y a pas de raison que Joe Biden modifie sa politique économique. Une dégradation, ce sont deux économistes qui, après avoir travaillé sérieusement, changent d’avis dans un bureau. Je serais étonné que la première puissance du monde change sa politique en fonction de ça.

Notation de la France : la première ministre conteste les agences de notation!

Notation de la France : la première ministre conteste les agences de notation!

Le gouvernement s’attend comme la plupart des experts d’ailleurs à un abaissement de la note financière de la France. Les faits qui justifient la diminution de la note sont pourtant objectifs avec un déficit budgétaire de l’ordre de 5 %’ (au lieu de 3% prévus par l’Europe), un envol de l’endettement à 113 % du PIB ( au lieu de 60% et alors que les Allemands sont à 70 %) et des charges financières qui annuellement représentent 50 milliards. Bref une véritable explosion des équilibres financiers.

En dépit de cela la première ministre veut discuter avec les agences de notation pour évaluer la capacité financière de la France et le gouvernement a déjà contesté l’abaissement de la note par l’agence Fitch.

Certes les Etats sont fondés à fournir des informations aux agences de notation et forcément tentent de justifier leur bilan financier. Pour autant, il n’appartient pas aux Etats de définir en commun avec les agences de notation la note à attribuer. De ce point de vue, le gouvernement français confond sans doute ce qui relève de l’autorité française et ce qui relève de l’autorité d’organismes internationaux indépendants .

Le gouvernement fait valoir ses réformes et eu des «discussions très étroites» avec l’agence financière Standard and Poor’s, avant sa notation attendue de la dette française début juin, a indiqué Élisabeth Borne dans un entretien diffusé dimanche par Radio J. Ces échanges ont eu lieu avec le ministre des Finances Bruno Le Maire, a précisé la première ministre, qui était interrogée sur le risque d’une dégradation de la note de crédit du pays, après celle infligée fin avril par l’agence Fitch.

Banques: Nouvelle purge des agences et des effectifs

Banques: Nouvelle purge des agences et des effectifs

Les grandes banques ne cessent de fermer progressivement les agences et les effectifs qui les accompagnent. Un exemple dans le Maine-et-Loire, certains clients éloignés devaient déjà effectuer 20 km pour rejoindre l’agence locale de Baugé . Une agence brusquement fermée et dont les dossiers ont été transférés dans un autre département, la Sarthe, à 20 km de là à la Flèche. Bilan pour le client , il faudra effectuer 80 km aller-retour pour la moindre démarche bancaire. À quand le transfert de la Flèche à Guernesey ou en Tasmanie.

Quel est vraiment l’intérêt aujourd’hui de rester dans une grande banque qui n’apporte aucune valeur ajoutée par rapport aux banques virtuelles totalement numérisées ? La réduction de l’offre bancaire se traduira inévitablement un jour par une réduction d’autant d’une demande insatisfaite. Selon une étude du cabinet Sia Partners, relayée par Les Echos, le réseau va cependant  continuer à se réduire dans l’Hexagone dans les années à venir, sous l’effet des stratégies d’optimisation des banques

                                                                         

La dématérialisation croissante des services bancaires a entraîné ces dernières années une baisse de la fréquentation des agences physiques. Au point que d’ici 2024, près de 15% d’entre elles pourraient fermer en France malgré la reprise économique, selon une étude du cabinet Sia Partners, relayée par Les Echos. Le nombre total de points de vente dans l’Hexagone passerait ainsi de 32 276 fin 2020 à 27 578, soit 4 700 de moins.

Le phénomène n’est certes pas nouveau, puisque sur la période 2016-2020, le réseau a diminué de 13,4 %, rappellent Les Échos, mais il tend à s’accélérer. Les applications et services bancaires en ligne se sont imposées dans le quotidien des Français, et les confinements successifs ont ancré ces nouvelles habitudes. Même si les banques sont restées ouvertes durant ces périodes, contrairement aux commerces non essentiels, les clients ont privilégié les interactions numériques. Face à ce constat, les banques cherchent désormais à se réorganiser pour optimiser leurs réseaux de distribution.

Autre facteur, soulignent Les Echos, les rapprochements de réseaux, à l’image du l’opération en cours entre la Société Générale et Crédit du Nord, entraînent de fait des fermetures d’agences. En l’occurrence, dans le cadre de cette fusion, 650 points de vente baisseront le rideau d’ici 2025. La France reste toutefois au-dessus de ses voisins en termes de densité de réseau, puisqu’elle concentre 481 agences pour un millions d’habitants quand la moyenne européenne s’établit à 320 agences.Un détail toutefois, la structure démographique entre les pays n’est guère comparable.

Agences de notation Allemagne : S&P confirme la note AAA et sa perspective stable

Agences de notation Allemagne : S&P confirme la note AAA  et sa perspective stable

L’agence S&P Global Rating confirme une nouvelle fois la note AAA de la dette à long terme de l’Allemagne.

 

«L’Allemagne reste l’un des émetteurs de dette souveraine les plus solvables au monde, une appréciation qui n’est pas écornée par l’augmentation de la dette et du déficit induite temporairement l’an dernier par la pandémie», résume l’agence de notation financière dans un communiqué. Celle-ci a aussi maintenu la perspective stable assortie à la note, s’appuyant sur «les formidables réserves budgétaire et externes ainsi que l’efficacité de ses institutions» qui «vont atténuer l’impact de la pandémie et faciliter la réponse politique du gouvernement» pour soutenir l’économie. Ces deux atouts combinés devraient «empêcher de laisser une cicatrice économique plus profonde et de détériorer sa capacité à remplir ses obligations financières au cours des deux-trois prochaines années», estime S&P Global Ratings.

BNP Paribas : de bons résultats financiers mais aussi la promesse de faire payer les conseils des agences !

BNP Paribas : de bons résultats financiers mais aussi la promesse de faire payer les conseils des agences !

On peut évidemment se féliciter des résultats relativement solides de la BNP pour une année aussi perturbée que 2020. Par contre,  on peut être davantage inquiet sur la stratégie de la banque qui vise à faire payer les conseils des agences aux clients.

 

Une innovation un peu curieuse. Ce serait sans doute l’un des rares secteurs économiques ou un client serait contraint de payer pour le seul fait d’être en relation son fournisseur . Observons d’abord que cette demande de renseignements et de conseils s’est considérablement affaiblie avec l’usage du numérique de plus en plus important de la part des clients.

La demande de renseignements des clients correspond soit à des questions assez banales qui ne justifient pas une rémunération de la banque, soit au contraire à des renseignements très pointus par exemple sur des placements financiers sur lesquels déjà la banque prélève largement sa commission.

Dernier élément, les résultats actuels de la banque ne nécessitent nullement de ponctionner davantage le client. Par exemplen un montant annuel de 200 € pour esprit libre ( qui permet de dépasser le crédit disponible) y compris quand le client n’y a jamais recours !

BNP est en bonne santé et c’est heureux. Pour preuve 2021 marquera également le retour aux dividendes, dans les limites des recommandations du régulateur européen. La banque annonce ainsi le versement d’un dividende, à hauteur de 21% de son résultat 2020, soit 1,11 euro par action, et une « restitution complémentaire » au second semestre, à hauteur de 29% du résultat, soit sous la forme d’un rachat d’actions ou de distribution de réserves.

Deutsche Bank : 20 % des agences supprimées

Deutsche Bank : 20 % des agences supprimées

 

 La saignée continue dans le secteur bancaire avec la succession d’annonces de suppressions de postes et de fermeture d’agences. Dernière en date, l’annonce de la Deutsche Bank de supprimer 20 % des agences très rapidement. Le motif principal avancé est celui du changement de comportement des clients qui à l’occasion de la pandémie fréquentent encore moins souvent les établissements bancaires.

 

En France mais partout dans le monde le secteur bancaire fait succéder les plans de réduction d’effectifs au motif d’une part que les postes  des activités d’investissement doivent se réduire en raison de la crise mais que les activités générales, sont affectés d’une part par le traitement numérique des données, les habitudes des consommateurs mais aussi par la moindre rentabilité des banques du fait de la faiblesse des taux d’intérêt.

D’une certaine manière le secteur bancaire connaît à peu près le même phénomène de transformation que l’industrie automobile par exemple.

Deutsche Bank prévoit donc de fermer 20% de ses agences en Allemagne “aussi rapidement que possible” pour tirer parti des changements d’habitude de ses clients pendant la crise du coronavirus, au-delà de ses efforts de réduction des coûts, a dit à Reuters le responsable de son activité de banque de détail dans le pays.

Philipp Gossow a précisé que cette réduction d’environ 500 à 400 du nombre d’agences en Allemagne concernerait essentiellement les centres urbains.

Ces fermetures sont décidées alors que Deutsche Bank est déjà engagée depuis 2019 dans une vaste réorganisation de ses activités internationales après des années de pertes.

Les banques en Allemagne disposent traditionnellement de plus d’agences que dans d’autres pays d’Europe comme les Pays-Bas ou la Grande-Bretagne, où la clientèle est moins réticente à l’utilisation des outils numériques pour la gestion de leurs comptes. Avec la crise du coronavirus et les confinements de population, les banques à travers l’Europe ont engagé une réflexion sur leur présence géographique avec les agences.

Commerzbank, deuxième banque d’Allemagne derrière Deutsche Bank, a récemment annoncé la fermeture de 200 de son millier d’agences. Elle a prévenu qu’elle pourrait en fermer des centaines d’autres.“Le coronavirus a accentué l’évolution de la demande envers les services de conseil et l’activité de détail”, a dit Deutsche Bank.

“Même les clients qui auparavant n’étaient pas très à l’aise avec la banque en ligne effectuent désormais beaucoup de transactions bancaires de base de chez eux, sur leur ordinateur ou leur iPad”, a-t-il ajouté.

Des opérations plus complexes de conseil se déroulent désormais de plus en plus par téléphone ou entretien vidéo, a poursuivi Deutsche Bank qui veut investir dans le développement de ces services pour un montant non précisé.

Deutsche Bank : fermeture de 20% des agences, le début d’une tendance de fond en Europe ?

Deutsche Bank : fermeture de 20% des agences, le début d’une tendance de fond en Europe ?

La banque allemande envisage de fermer jusqu’à 20 % de ses agences. Un mouvement déjà entamé un peu partout en Europe mais qui pourrait s’amplifier du fait de la crise et aussi d’un mouvement structurel plus profond de pénétration du numérique. De ce point de vue, la crise sanitaire a encore accéléré le phénomène.

Selon M. Gossow, responsable de la banque de détail du groupe Deutsche Bank les clients acceptent plus que dans le passé de recourir aux services bancaires en ligne et mobile. Ces services ont augmenté de 7% pendant la période de confinement liée à la pandémie, a précisé un porte-parole de la banque à l’AFP.

 

En Allemagne, l’ensemble des caisses d’épargne, coopératives et banques privées ont fermé plus de 10.000 agences en 15 ans, leur nombre passant à 27.000.

Des bistrots-épiceries ou de agences locales de services ?

Des bistrots-épiceries  ou desagences locales de services ?

 

Chaque année environ 7000 bistrots souvent multiservices disparaissent des villages ou même des quartiers éloignés. Pourtant,  ces commerces rendent d’énormes services certains sont de nature publique, d’autres de nature privée ; la distinction est souvent difficile à faire. La disparition de ce commerce, souvent le dernier du village, signifie la fin de l’agglomération. Il serait sans doute temps de définir un nouveau cadre juridique à type de commerce. Des commerces qui emploient le plus souvent une seule personne mais présente 12 à 15 heures par jour, tous les jours de la semaine ( sauf le dimanche après-midi et encore) donc sans repos hebdomadaire, souvent sans congés annuels. Si l’on voulait donner un statut public classique  à ce type de commerce il faudrait sans doute employer cinq fonctionnaires. Deux fonctionnaires pour assurer l’amplitude de travail chaque jour. Deux ou trois  fonctionnaires pour assurer les repos hebdomadaires, les congés annuels, les congés pour maladie et autre absences. Et tout cela souvent pour des revenus de misère. Il serait temps de définir un nouveau statut juridique avec notamment des exonérations fiscales qui tiennent compte du caractère public de certaines activités assurées par ces commerces. Il y avait 600 000 bistrots en France en 1960, il n’en reste que 34 669 en 2016, regroupés dans un peu plus de 10 000 communes (baromètre France boissons/CREDOC, «comprendre et répondre à la fragilisation de la filière CHR en France»).

Pourtant, la demande de cafés de proximité n’a jamais été aussi forte. La volonté de renouer avec un lien social distendu, le dynamisme du tissu associatif, le développement du télétravail, la recherche de naturalité et de local, la raréfaction des services publics, tout concourt à réinstaller les cafés au cœur de nos villes et de nos villages. À l’heure des réseaux sociaux, le café peut redevenir le premier réseau social de proximité.

. Mais nous pouvons collectivement faire plus pour la reconquête de nos territoires perdus: alléger normes et fiscalité pesant sur les débits de boissons, instaurer des zones franches dans les bourgs en déclin, élaborer une réflexion sur les livraisons du dernier kilomètre en intégrant les distributeurs dans les instances de concertation, promouvoir la transformation des cafés en Maison de Services au Public, .

Avertissement des agences de notation à Macron

Avertissement des agences de notation à Macron

 

Après un accueil plutôt enthousiaste de Macron comme président de la république, les agences de notation se montrent désormais plutôt circonspectes pour ne pas dire critiques vis-à-vis des perspectives économiques et financières de la France. Elles constatent  notamment un net tassement de la croissance depuis le début de l’année. Un tassement qui mécaniquement ampute les recettes fiscales et fait dériver les déficits. Des réformes structurelles devraient s’imposer d’après les agences de notation mais ces réformes risquent d’être hypothéquées par un climat de popularité relativement détériorée depuis l’été. Une sorte de d’avertissement sans frais mais si les mauvais résultats devaient être confirmés à la fin de l’année la possibilité d’une dégradation de la France ne serait plus alors à écarter. DBRS, l’agence de notation canadienne,  porte un regard plutôt positif sur la première année d’Emmanuel Macron. «Les modifications de la politique fiscale, les réformes du Code du travail et les mesures visant à remédier à certaines inefficiences – notamment la réforme du secteur ferroviaire et la réduction des charges administratives – sont essentielles pour améliorer les perspectives de croissance à long terme de l’économie française», note la moins connue des agences de notation. Non sans mettre en garde le président Macron sur la suite. «De difficiles réformes restent à faire, en particulier des changements cruciaux concernant la politique budgétaire», estime DBRS.  Et la concurrente de S&P, Moody’s et Fitch de rappeler que «l’économie française a ralenti depuis le début de l’année et la popularité du président Macron est au plus bas». Des données qui pourraient «compliquer la mise en œuvre complète du programme de réformes promis, en particulier les réformes destinées à réduire les dépenses publiques», juge DBRS pour qui «le chemin législatif du gouvernement pourrait se heurter au cours des prochains mois à de nombreuses difficultés».

 

Turquie : les agences de notation baissent la note

Turquie : les agences de notation baissent la note

 

Conséquence de la crise financière (la monnaie a perdu 40 % de sa valeur en quelques mois) les agences de notation baissent la note de la Turquie. En clair cela signifie que la Turquie devra emprunter à des taux plus élevés ce que précisément Erdogan refusaient de faire. À cela s’ajoute évidemment les sanctions prises récemment par les États-Unis suite à l’emprisonnement d’un pasteur américain. S&P a rétrogradé la Turquie de B+ contre BB-, tout en maintenant une perspective stable, tandis que Moody’s a abaissé sa note de Ba2 à Ba3 et l’a assortie d’une perspective négative. S&P précise dans un communiqué qu’elle anticipe désormais une contraction de l’économie du pays en 2019 et que les risques économiques sont “aggravés par l’absence de réaction politique rapide et efficace” des autorités turques. Elle n’ajoute que le nouveau modèle récemment présenté par le gouvernement turque manque de propositions précises. S&P, dont les notes sont en territoire spéculatif à partir de BB, souligne en outre les risques de sanctions américaines et l’instabilité régionale du pays. Moody’s pointe de son côté la fragilisation des institutions publiques turques et le fait que cet affaiblissement rend plus imprévisible la politique économique et monétaire du pays et de moins en moins probable un “atterrissage en douceur” de l’économie dans un contexte de tensions avec les Etats-Unis.

L’agence souligne que l’effondrement de la livre turque, qui a perdu 40% de sa valeur par rapport au dollar depuis le début de l’année, et plus généralement des conditions financières moins favorables, sont susceptibles d’alimenter l’inflation et de mettre un frein à la croissance de la Turquie. Moody’s rappelle enfin les inquiétudes pour l’indépendance de la Banque centrale turque et juge que l’écart entre ses objectifs en matière d’inflation et le “manque de volonté” politique pour les atteindre porte atteinte à sa crédibilité.

CAP 22 : activités des ministères transformés en agences

CAP 22 : activités des ministères transformés en agences

 

Il  n’est pas surprenait que le rapport CAP 22 n’ait pas été rendu public car il propose notamment une réorganisation totale de plusieurs ministères avec des transferts d’activités aux agences.  Extrait :

 

 

« ►Pour aller encore plus loin, nous avons identifié cinq ministères clés où la grande majorité des missions n’ait pas été publié par le gouvernement car il indique les secteurs qui pourraient être confiés à des agences ou au privé. Extrait

 

«  Par défaut, seule la conception des politiques publiques continuerait à relever des administrations centrales dans ces ministères et les autres activités seraient assurées par des agences.

  • ·
  • ·

Dans les ministères économiques et financiers, la politique règlementaire de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (CCRF), la législation fiscale, la politique industrielle, la politique économique et financière, le budget, continueraient à être exercés dans une administration centrale.

Toutes les autres missions pourraient être conduites dans des agences : par exemple, le recouvrement de l’impôt et le contrôle, aujourd’hui exercés par la direction générale des finances publiques, le conseil aux entreprises exercé par la direction générale des entreprises, les statistiques ou les études économiques de l’Insee, l es missions de la direction générale des douanes et des droits indirects…;

 

 

 

; concernant le ministère de la transition écologique et solidaire, la politique de l’énergie et de la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution atmosphérique, les politiques de l’urbanisme, de la construction, du logement, des paysages, de la biodiversité, de l’eau, des substances minérales

non énergétiques, seraient exercées par l’administration centrale. Toutes les autres missions pourraient être prises en charge par une agence et par exemple, la régulation du trafic aérien, la mise en œuvre des mesures de contrôle et de répartition

des produits et matières premières énergétiques ; la mise en œuvre de la politique d’aménagement sur le territoire…

 

;pour le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, la politique des formations supérieures, la stratégie nationale de recherche et la tutelle des organismes de recherche continueraient à être assurés par l’administration centrale alors que l’ensemble des autres missions seraient prises en charge par des agences ;

 

dans le domaine de la culture, nous appelons à une refonte de l’organisation administrative des musées pour leur laisser davantage d’autonomie. Nous proposons de faciliter la gestion des établissements publics en leur confiant de nouvelles responsabilités (notamment en matière de gestion de leurs personnels), de donner de nouvelles perspectives aux musées nationaux constitués sous forme de service à compétence nationale (SCN), afin d’assurer leur autonomie et de centrer le rôle de l’administration centrale vers ses missions fondamentales de conception, de normalisation et de tutelle ;

 

dans le domaine des sports, nous proposons de créer une Agence nationale du sport, établissement public cogéré avec le mouvement sportif, en charge du sport de haut niveau et de la préparation sportive pour les grandes compétitions7. Le soutien au mouvement sportif serait redéfini à travers la remise en cause du soutien financier aux fédérations les mieux dotées, la mise en extinction progressive du corps des conseillers techniques sportifs (CTS) et l’attribution d’une subvention aux fédérations les moins dotées pour le recrutement de leurs cadres techniques. …. »

 

Agences de notation : l’Allemagne dans le vert, le Royaume-uni dans l’orange

Agences de notation : l’Allemagne dans le vert, le Royaume-uni dans l’orange

Triple A confirmé pour l’Allemagne par L’agence de notation financière S&P Global Ratings et félicitations pour sa gestion. La perspective attribuée à la note est stable, ce qui veut dire qu’elle ne devrait pas devoir être abaissée dans les deux prochaines années. La note « reflète notre opinion que les finances publiques allemandes restent en bonne position pour affronter des chocs économiques et financiers potentiels et que le consensus en faveur du maintien de politiques économiques prudentes va perdurer ». « Nous nous attendons à ce que ces facteurs contribuent à contenir le ratio de dette du gouvernement ainsi que la formidable position créditrice extérieure estimée à 63% du PIB ».A l’inverse, l’avertissement pour le Royaume Uni est aussi confirmé.   Les agences de notation Standard and Poor’s et Fitch ont confirmé vendredi la perspective négative de la note de la dette du Royaume Uni, au vu des incertitudes persistantes autour de ses relations avec l’Union européenne après le Brexit. La note de SP Global Ratings « AA/A-1+ » et la note « AA » de Fitch ont été confirmées, mais toutes deux sont susceptibles d’être abaissées. Cela « reflète les risques d’une faiblesse économique persistante si les exportations britanniques de marchandises et de services perdent accès aux marchés européens » ou bien si le financement extérieur du pays « devenait plus étroit en raison d’une perte de confiance dans les perspectives économiques », dit SP. L’agence avait privé le pays de son précieux « AAA » quelques jours à peine après le vote pour le Brexit en juin 2016. « Nous pourrions abaisser cette note si nous considérons que le risque d’un Brexit désordonné devient plus certain », ajoute l’agence de notation, qui prévoit que l’économie britannique va enregistrer « une sous-performance » par rapport aux pays comparables. SP prévoit une croissance du PIB à 1,3% cette année.

Fitch, pour sa part, justifie aussi le maintien de sa perspective négative par « les risques, toutefois réduits, d’une sortie acrimonieuse et perturbatrice de l’UE, qui pourrait avoir des conséquences négatives sur le commerce britannique, les investissements et les perspectives économiques à court et moyen terme ». Pour Fitch, la croissance britannique atteindra 1,4% du fait de la stagnation des investissements et des exportations plus faibles. L’expansion économique du Royaume-Uni a sévèrement freiné à 0,1% au premier trimestre 2018, sa pire performance depuis cinq ans et un signe inquiétant à onze mois du Brexit.

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