Archive pour le Tag 'agence'

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L’Agence du médicament au service du lobby pharmaceutique ?

L’Agence du médicament au service du lobby pharmaceutique ?

 

 

C’est une interrogation qui monte de plus en plus y compris au sein même de l’agence nationale de sécurité du médicament. Pour preuve le de nombreux responsables de cette agence et leur non remplacement. La contradiction vient surtout du fait que c’est l’Europe qui autorise la mise sur le marché des médicaments mais que l’évaluation scientifique est fait réalisée par les Etats. Du coup,  se pose la question de savoir quel est l’objet même de cette agence : un outil administratif ou un outil scientifique destiné à évaluer les médicaments. . «Les gens partent, car il n’y a plus aucune cohérence, plus aucun projet clair», raconte un membre de l’ANSM. Un autre ajoute: «La situation est catastrophique, car la vacance de tous ces postes signifie que la ministre de la Santé ne contrôle plus rien en matière de politique du médicament en France. Elle est incapable de savoir ce qui se passe sur le territoire, tant en termes de sécurité que de contrôle des médicaments disponibles. Or c’est elle, la responsable !» S’il revient à l’Europe de donner les autorisations de mise sur le marché, l’évaluation scientifique des dossiers est encore suivie par les États membres. De son côté, Dominique Martin l’assure: «L’agence est un organisme vivant, les gens bougent, ce n’est pas étonnant.»Dans ce contexte très tendu, la phrase prononcée mercredi par le patron de l’agence lors de la journée du conseil scientifique n’a pas du tout plu à la quinzaine de participants, c’est le moins que l’on puisse dire. À la fin de la présentation des ressources humaines, Annick Alpérovitch, la présidente du conseil scientifique, interroge le directeur de l’agence. Elle lui demande poliment pourquoi il n’a pas été fait mention du travail des scientifiques. Réponse de Dominique Martin, selon trois témoins: «Nous sommes une agence technico-règlementaire, nous n’avons pas besoin de scientifiques de haut niveau.» Un membre du conseil se demande pourquoi les épidémiologistes Annick Alpérovitch et Mahmoud Zureik, directeur de la direction scientifique, n’ont alors pas présenté sur-le-champ leur démission.  Sauf en plein cœur de la tempête Mediator, jamais l’Agence du médicament n’avait connu pareille situation. «C’est simple, l’ANSM est décimée, résume un haut responsable. Le navire prend l’eau de partout.» La nouvelle réorganisation mise en place après la crise du Mediator par Dominique Maraninchi, prédécesseur de l’actuel directeur, Dominique Martin, est très largement responsable de cet état de fait. Aujourd’hui, la liste des postes vacants donne le vertige, non seulement en raison de leur nombre, mais également à cause de leur importance. Ainsi, il n’y a actuellement plus personne au poste pourtant clé de l’évaluation. Cette spécialité permet de dire qu’une molécule chimique est un médicament, qu’elle est plus efficace que dangereuse, à la fois avant et après sa commercialisation. Ce service stratégique n’a donc ni directeur, ni adjoint. Même absence totale de direction au service de la communication. Le dernier directeur, qui venait de l’Institut Curie après avoir passé trois ans chez Novartis, n’est resté que six mois. Par ailleurs, la représentante de l’agence au Prac, le comité européen de pharmacovigilance (chargé de vérifier les effets secondaires), a elle aussi claqué la porte. Au département de la surveillance - le service qui analyse comment sont utilisés les médicaments -, l’un des deux directeurs adjoints a plié bagage au mois d’avril, et, vendredi, trois personnes de cette même direction ont annoncé en même temps qu’elles présentaient leur démission: le chef du pôle de pharmacovigilance, le référent grossesse et le référent bénéfice risque. L’un des agents de pharmacovigilance quitte l’ANSM pour rejoindre lelaboratoire Pierre Fabre. La commission de déontologie de la fonction publique va devoir examiner ce passage du public au privé.

 

(Avec le Figaro)

Agence notation : note AA maintenue pour la France

Agence notation : note AA maintenue pour la France

 

La France conserve sa note AA pour Fitch Ratings (mais aussi pour les autres agences de notation). Une évaluation toutefois assortie d’inquiétudes concernant l’endettement qui a atteint 96 % du produit intérieur brut fin 2015 et qui pourrait encore augmenter en 2016 et 2017  Contre un niveau médian de 37 % des pays classés AA. L’agence de notation précise dans son communiqué que « le niveau élevé de la dette limite la capacité de la France à faire face à des chocs budgétaires », ajoutant que cela « représente la principale faiblesse attachée à la note souveraine » du pays. Après avoir ramené le déficit public à 3,5% du PIB en 2015, soit 0,3 point de mieux que prévu, le gouvernement français vient de confirmer son plan de marche pour les deux années qui viennent, 3,3% en 2016 puis 2,7% en 2017, dans le programme de stabilité dévoilé la semaine passée. Il prévoit en outre une dette publique qui monterait à 96,2% de la richesse nationale cette année et culminerait à 96,5% l’an prochain avant de baisser à 95,4% en 2018.Ces prévisions sont fondées sur un scénario de croissance de l’économie de 1,5% en 2016 comme en 2017. La Commission européenne prévoit elle 1,3% de croissance pour l’économie française en 2016 puis 1,7% en 2017, avec un taux de chômage en baisse mais qui restera au-dessus de 10% l’an prochain. Fitch prévoit pour sa part un déficit budgétaire ramené à 3,3% du PIB l’année prochaine puis un ratio de 2,9% en 2017, l’endettement étant vu à un pic proche de 97% en 2017. En termes de croissance, l’agence de notation voit le PIB français augmenter de 1,4% cette année et en 2016, notant que ses prévisions médianes pour les pays « AA » sont de 1,7% pour 2016 et 2,0% pour 2017. Fitch avait baissé la note de la France en décembre 2014 de AA+ à AA, avec une perspective stable, estimant que la faiblesse de la conjoncture mettait en péril les objectifs de réduction des déficits. Les deux autres grandes agences de notation, Standard & Poor’s et Moody’s notent respectivement la France AA avec perspective négative et Aa2 avec perspective stable, la première ayant confirmé en avril sa note et sa perspective.

(Avec Reuters)

Dégradation de la note financière de la Finlande par une agence

Dégradation de la note financière de la Finlande par une agence

D’une certaine manière le gouvernement de la Finlande est puni par les agences de notation en raison d’une politique d’austérité qui nuit à l’activité économique en tout cas à court terme. Une problématique qui pourrait bien concerner d’autres pays englué dans la croissance molle et qui ne propose d’autres perspectives que davantage de rigueur. D’une certaine manière c’est aussi une remise en cause de la pensée dominante en Europe et de la part d’agences de notation pourtant très libérale, ce qui est un comble. L’agence d’évaluation financière Fitch Ratings a retiré à la Finlande sa note « AAA », la meilleure possible, pour l’abaisser d’un cran vendredi soir à « AA+ ». L’agence d’évaluation financière Fitch Ratings a retiré à la Finlande sa note «AAA», la meilleure possible, pour l’abaisser d’un cran vendredi soir à «AA+».Fitch, deuxième parmi les trois grandes agences de notation à retirer ce «triple A», a invoqué dans un communiqué la «faiblesse économique» de ce pays, qui a connu en 2015 le deuxième taux de croissance le plus faible de la zone euro (0,4%) devant la Grèce. Standard and Poor’s avait déjà pris la même mesure en octobre 2014, maintenant depuis la note à «AA+». Chez Moody’s elle reste de «Aaa» avec perspective «négative». Fitch ne croit pas le gouvernement pro-austérité capable de renverser la tendance à la montée de la dette publique finlandaise: il estime qu’elle atteindra 67,5% du PIB en 2020, soit cinq points de plus qu’en 2015. L’agence ne voit «aucun signe clair de reprise du potentiel de croissance par rapport aux 1,0 à 1,2% à moyen terme, ce qui devrait aboutir à une poursuite de la dynamique défavorable pour la dette publique». La décision de Fitch est un revers pour le Premier ministre centriste Juha Sipilä, ancien homme d’affaires arrivé au pouvoir en mai avec l’ambition de relancer l’envie d’entreprendre et d’assainir les finances publiques. Pour l’agence, son programme de réduction des dépenses publiques a fait du tort à court terme à l’activité économique. «Fitch maintient sa prévision de croissance inchangée à 1% cette année, ce qui reflète une conjoncture extérieure toujours faible et l’incidence de la rigueur budgétaire concentrée en début de mandat», a-t-elle écrit. Depuis le début de la crise financière mondiale en 2008, le nombre d’États capable de garder une note «triple A», celle des emprunteurs extrêmement fiables, a peu à peu diminué. En zone euro, il ne reste plus que l’Allemagne et le Luxembourg.

COP 21 : l’agence de notation Standard & Poor’s note les Etats

COP 21 : l’agence de notation Standard & Poor’s note les Etats

 

 

Même si l’exercice est encore très embryonnaire et très partiel voire partial il est intéressant de constater que l’agence de notation commence à intégrer les conséquences de la hausse du climat sur la notation financière des pays.  Standard & Poor’s est loin de prendre en compte tous les éléments relatifs au réchauffement (ce que reconnaît l’agence) mais a commencé d’évaluer l’impact de la hausse des températures sur le risque souverain des États. Ce risque, gradué par les notes qui vont du fameux AAA à D, reflète la capacité d’un État à rembourser ses dettes, et donc sa bonne santé financière. Sur l’échantillon de 38 pays étudiés, la Thaïlande apparaît comme le plus vulnérable. La multiplication des catastrophes naturelles induite par le réchauffement entraînerait à elle seule une dégradation de 1,8 cran. Un chiffre abstrait, qu’il faut comparer avec une dégradation de 1 cran pour la République dominicaine ou 0,5 cran pour le Vietnam ou les Bahamas, archipel dépassant à peine le niveau de la mer. Pour rendre son estimation plus concrète, S&P’s s’est aussi appuyé sur les données de l’assureur Swiss Re qui évalue les dégâts potentiels des catastrophes naturelles. Dans le cas de la Thaïlande, la valeur des destructions matérielles augmenterait de plus de 4 % par rapport aux scénarios sans réchauffement climatique. L’alourdissement de la facture due au changement climatique serait de 4 % pour les Bahamas, 2,5 % pour la Jamaïque ou près de 2 % pour le Vietnam. Le réchauffement n’aurait qu’un impact «négligeable» sur la notation financière des pays développés, constate S&P’s tandis que les États des Caraïbes et de l’Asie du Sud-Est seraient les plus touchés. L’étude estime que les dommages subis à cause des cyclones augmenteront d’ici 2050, de 45 % aux États-Unis, de 50 % en Nouvelle-Zélande et de 64 % au Japon. Cette hausse est spectaculaire mais le niveau de départ étant bas, l’effet sur les finances publiques de ces pays riches restera faible. L’impact chiffré de l’étude peut sembler somme toute limité. Mais il est partiel, avertit l’agence de notation. Ses experts n’ont en effet pris en compte que deux types de catastrophes naturelles pour lesquelles les modèles climatiques et les bilans des années passées fournissent suffisamment de données: les cyclones tropicaux et les inondations. S&P’s n’a par exemple pas calculé l’impact de l’aggravation des sécheresses, pourtant attendue par les climatologues, mais trop complexe à chiffrer.

Une agence nationale anti-corruption ?

Une  agence nationale anti-corruption ?

Et uen agence de plus, une ; cette fois une agence anticorruption qui fera donc double emploi avec l’administration actuelle dune part, la justice d’autre part. La prochaine étape sera sans doute de créer uen observatoire de la corruption puis un conseil national anti corruption. De qui occuper quelques centaines de fonctionnaires ! Une nouvelle loi anti-corruption donnera les moyens au gouvernement français de contrôler les politiques des entreprises en la matière et de renforcer la protection des lanceurs d’alerte. Le ministre des Finances, Michel Sapin, qui en a présenté mercredi les grandes lignes en conseil des ministres, s’est comme objectif de renforcer la protection des lanceurs d’alerte et de rendre plus transparentes les relations entre les pouvoirs publics et les lobbyistes. Le projet de loi sur « la transparence de la vie économique » sera prêt d’ici la fin de l’année pour être débattu début 2016 au Parlement, précise Bercy dans un communiqué. Il prévoit notamment la création d’une agence nationale de détection et de prévention de la corruption pour contrôler les politiques mises en place par les entreprises. Dotée d’un pouvoir de sanctions, elle sera également chargée d’un rôle de prévention de la récidive. Sa création fait suite à une série de condamnations d’entreprises françaises à l’étranger, comme Alstom fin 2014 et surtout BNP Paribas, sévèrement sanctionnée outre-Atlantique pour avoir violé des embargos américains contre l’Iran, le Soudan et Cuba. L’automne dernier, l’OCDE avait jugé insuffisant l’arsenal français de lutte contre la corruption d’agents publics étrangers, issu notamment d’une première loi Sapin de 1993, et critiqué le peu d’empressement des autorités françaises à poursuivre les entreprises nationales qui s’en rendent coupables. La future agence devrait disposer des moyens de protéger les lanceurs d’alerte, les salariés dénonçant des actes répréhensibles commis par leur entreprise, en saisissant elle-même la justice s’ils hésitent à le faire en leur propre nom.  Cependant en l’état des pratiques internationales, on voit mal désormais comment on pourra vendre des Rafales ou de l’armement.

 

Climat : propositions insuffisante pour l’agence internationale de l’énergie

Climat : propositions insuffisante pour l’agence internationale de l’énergie

Dans un rapport spécial sur l’énergie et le changement climatique, publié lundi 15 juin, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a rappelé que les émissions de gaz à effet de serre issues de la production et de la consommation d’énergie sont d’un niveau « deux fois plus élevé que celles issues de toutes les autres sources d’émissions confondues ». Elles représentent ainsi les deux tiers des émissions liées aux activités humaines. Pour faire diminuer les émissions de gaz à effet de serre issues de l’énergie d’ici à 2020, l’Agence préconise la mise en place de plusieurs mesures:

  • Elle plaide pour augmenter l’efficacité énergétique dans l’industrie, le bâtiment et les transports;
  • Selon elle, il est important de réduire le recours aux centrales électriques au charbon les moins efficaces pour finir par interdire leur construction;
  • L’AIE estime qu’il faudra augmenter les investissements dans les énergies renouvelables de 270 milliards de dollars (241 milliards d’euros) en 2014, à 400 milliards (357 milliards d’euros) en 2030.
  • Pour ne pas encourager le recours aux énergies fossiles, l’institution préconise une suppression progressive des subventions dédiées à ces dernières pour arriver à une suppression définitive de ces aides financières en 2030.
  • Le secteur du pétrole et du gaz, qui commence à se tourner vers les énergies renouvelables, devra réduire ses émissions de méthane, selon l’AIE.
  • Enfin, pour que ces mesures permettent de limiter le réchauffement climatique à 2 degrés, l’Agence souhaite notamment que les objectifs soient révisés tous les cinq ans pour pouvoir « augmenter leurs ambitions », et que des procédures pour contrôler l’atteinte des objectifs dans le secteur de l’énergie soient mises en place.

Mais l’AIE manifeste ouvertement son scepticisme en ce qui concerne la tenue de ces objectifs et met en garde sur le fait que « tout retard pour agir sera coûteux ». Selon l’organisation, les contributions pour la conférence de Paris (COP21) déjà publiées par un certain nombre de pays sont insuffisantes. Elles « montrent que la croissance des émissions liées au secteur énergétique va diminuer » mais seulement à partir de 2030.

 

Sondage Immobilier : frais d’agence trop élevés

Sondage Immobilier : frais d’agence trop élevés

 

D’après un sondage IFOP paru dans  le Figaro ce sont surtout les frais d’agence qui influencent  les Français dans leur choix d’agence. Des frais souvent jugés trop élevés. Des frais situés entre 6 et 7 % mais qui peuvent descendre jusqu’à 3% compte tenu de la crise.   Selon un sondage réalisé par l’IFOP pour le compte du réseau immobilier sans agence Optimhome, une petite majorité des Français (54%) ont une image positive des professionnels de l’immobilier. Et parmi eux seulement 2% des sondés sont très enthousiastes.  Et pourtant, parmi la petite minorité des sondés ayant eu recours aux services d’un professionnel pour vendre un bien immobilier au cours des trois dernières années (8% de l’échantillon), la satisfaction est plutôt au rendez-vous. Ils sont cette fois-ci 83% à y avoir trouvé leur compte et même 39% parmi eux à se déclarer «tout à fait satisfait» de l’expérience. Pas la peine de chercher bien loin les raisons du désamour des Français pour les agents et mandataires immobiliers. C’est visiblement une question d’argent. Près de 60% des sondés place ainsi les frais d’agence dans le trio de tête des critères qu’ils examinent pour choisir un professionnel. La question des honoraires est aussi devenu un argument important de certains nouveaux réseaux qui essaient de mettre en avant des frais réduits. Viennent ensuite l’offre de biens disponibles chez l’agent et l’accompagnement qu’il peut proposer (46%) puis son sens relationnel (36%). Dans cette relation toujours paradoxale, si les Français trouvent le service trop cher, ils ont tout de même des attentes très fortes sur le travail de l’agent immobilier. Si la qualité de son estimation arrive évidemment en tête de ce qu’attendent de lui ses clients, ils sont aussi attentifs sur la vérification de la solvabilité des % compte tenu de la cise. acquéreurs ou la réalisation des visites sans oublier les conseils relatifs aux diagnostics techniques.

« Studio » de 1.6 m2 à Paris : une amende de 20 000 euros pour l’agence et le propriétaire

«  Studio » de 1.6 m2 à Paris  : une  amende de 20 000 euros pour l’agence et le propriétaire

Après 15 ans passé dans un studio- pacard  de 1.6m2, le locataire va donc toucher une indemnité de 20 000 euros. Selon les informations du site 20minutes.fr, la cour d’appel de Paris a finalement alourdi les peines prononcées en première instance, à la fois à l’encontre de la propriétaire qui louait ce bien, mais aussi de l’agence immobilière qui en assurait la gestion. Elles ont été condamnées solidairement à verser un peu plus de 20.000 euros de dommages et intérêts au locataire, contre 10.000 euros en première instance. Soit le double. En tout, cela équivaut à cinq années de loyer remboursées.  «La cour d’appel a estimé que le locataire était en droit de se voir rembourser les loyers versés avant même la rédaction de cet arrêté, se réjouit Aurélie Geoffroy, l’avocate du locataire, contactée par 20Minutes.fr C’est une grande satisfaction.» Dans cette affaire, c’est surtout l’agence immobilière qui a été sanctionnée par la justice. Elle doit s’acquitter de verser les trois quarts des dommages et intérêts, le reste revenant à la propriétaire. «L’agent immobilier aurait dû s’assurer que le bail satisfaisait aux conditions légales», tacle ainsi la cour d’appel.  L’immobilier parisien fourmille de petites histoires sur les «mini» appartements ou studios. Le Figaro rapportait par exemple il y a quelques semaines cette petite annonce comme on en trouve des dizaines et des dizaines sur les sites de recherches de biens immobilier: «Une pièce, une chambre», dans la rue de Maubeuge (Paris 9e) de 6 mètres carrés… à vendre pour 76.000 euros. Soit 12.258 euros le mètre carré, bien au dessus des prix en vigueur dans le quartier. Quant à savoir ce que va faire (l’heureux?) propriétaire de ce bien, c’est un autre mystère: il est en effet interdit de louer un appartement de moins de 9 mètres carrés comme résidence principale, ni comme location saisonnière où la surface minimum doit être de 7 mètres carrés!

La France dégradée par Fitch

La France dégradée par Fitch

 

 

C’est surtout le manque de croissance en France  ( prévion de qui a été sanctionné par l’agence de notation  Fitch car ce manque de croissance (seulement 1% % en 2015 et 1.5% en 2016) ne  permettra pas d’atteindre les objectifs de rééquilibrage des comptes.  Fitch Ratings a donc baissé vendredi la note souveraine de la France d’un cran à « AA » contre « AA+ » auparavant en l’assortissant d’une perspective stable. Fitch ajoute que la faiblesse de l’économie française met en péril les perspectives à la fois de consolidation budgétaire et de stabilisation du ratio d’endettement public. L’agence de notation avait placé la note à long terme « AA+ » de la France en « rating watch negative » le 14 octobre. Dans une note diffusée vendredi matin, les économistes de Société générale estimaient que l’impact sur le marché d’une éventuelle dégradation « devrait être limité ». L’agence Moody’s a quant à elle maintenu le 19 septembre la perspective négative sur la note « Aa1″ qu’elle donne à la France, soit la deuxième meilleure note. Standard and Poor’s a pour sa part baissé la note de la France une première fois en janvier 2012 et une deuxième fois en novembre 2013, à « AA ». L’agence a révisé la perspective de stable à négative le 10 octobre.

 

L’Agence publique pour la création d’entreprises en faillite !! Ou l’efficacité de l’Etat

L’Agence publique pour la création d’entreprises en faillite !! Ou l’efficacité de l’Etat

Exemple significatif de l’efficacité des politiques publiques en direction de l’économie, l’agence publique chargée de la création d’entreprise va tomber en faillite, vraiment un bel exemple de gestion pour encourager l’entreprenariat sur des bases saines. ! . L’Agence pour la création d’entreprises (APCE) sera fixée mercredi sur son avenir. Un conseil d’administration exceptionnel va essayer de trouver une solution pour lui éviter la cessation de paiement. Et il y a urgence. Car l’agence – qui emploie 42 salariés et dont la présidente a décidé de ne pas rempiler au bout de dix-huit mois de mandat – a de quoi tenir pendant encore trois semaines. Au-delà, faute de garanties et de nouveaux bailleurs de fonds, elle mettra la clé sous la porte. En cause? L’État qui, en cherchant par tous les moyens à tailler dans ses dépenses, s’est désengagé cette année de l’APCE, agence créée en 1979 et qui assure une mission d’aide à la création, à la transmission et au développement des entreprises. Et a donc décidé de lui couper les vivres en 2014 alors que sa subvention s’élevait à 3,95 millions sur un budget de… 6, il y a un an. L’agence a certes des ressources propres, grâce aux formations qu’elle dispense ou à la publicité, mais insuffisantes pour assurer son fonctionnement. La balle est dans le camp de Bercy, chargé d’organiser un nouveau tour de table pour remplacer l’État. «Ils y travaillent ardemment», affirme une source proche du dossier. Approchée, Bpifrance a opposé un «niet» catégorique. D’autres, comme Pôle emploi, la Caisse des dépôts, les chambres de commerce, ou l’Ordre des experts-comptables, ont été sollicités et doivent préciser, dans les jours à venir, la façon dont ils pourraient participer, ou non, au tour de table. «L’APCE a aujourd’hui un problème de trésorerie à court terme que nous sommes en train de résoudre, mais elle n’a pas de problème de financement à long terme, tente de déminer le cabinet d’Arnaud Montebourg, le ministre de l’Économie. Le tour de table va être bouclé et la philosophie de l’agence ne sera pas remise en cause.» En tout cas, la grogne monte du côté des entrepreneurs, très attachés à l’agence. «L’APCE va disparaître dans l’indifférence générale», s’insurge la Fédération des autoentrepreneurs, qui a lancé une pétition de soutien sur son site (change.org). Fort de 11 millions de visiteurs uniques par an – autant que celui du ministère de la Défense -, le site Internet de l’APCE est une mine unique d’informations précieuses. «Tout monde y est passé ou y passera. C’est une source de renseignement unique sur les statuts, les taux, les barèmes…, résume Grégoire Leclercq, le président de la Fédération des autoentrepreneurs. Mais à quelques jours de la cessation de paiement, on ne sait toujours pas si Bercy va lui accorder les 3 petits millions manquants.» Même critique du côté du Medef. «Le gouvernement a été léger. Alors que le sujet est sur la table depuis plusieurs mois, il va être réglé dans l’urgence, s’insurge Thibault Lanxade, en charge du pôle entrepreneuriat.

 

Russie : dégradation par l’agence de notation Fitch

Russie : dégradation par l’agence de notation Fitch

Ce n’est pas une sanction à l’égard de Poutine mais simplement la conséquence de sa politique.Une dégradation qui constitue quand même une punition pour la Russie.  Après Standard & Poor’s, c’est donc au tour de l’agence de notation internationale Fitch de dégrader à « négative » la perspective de la Russie. Ce jeudi, Standard & Poor’s avait également justifié son choix par les risques liés aux sanctions occidentales contre Moscou après le rattachement de la Crimée. Ce changement de perspective signifie que l’agence pourrait abaisser prochainement la note de la Russie, fixée pour l’instant à « BBB », ce qui correspond à un émetteur de qualité moyenne mais en mesure de faire face à ses obligations de manière adéquate. « Étant donné que les banques et les investisseurs américains et européens pourraient avoir des réticences à prêter à la Russie dans les circonstances actuelles, l’économie pourrait ralentir davantage et le secteur privé pourrait avoir besoin d’aide publique », a expliqué l’agence. « L’impact direct des sanctions annoncées est pour l’instant mineur, mais l’incorporation de la Crimée dans la Fédération russe va probablement amener l’Union européenne et les États-Unis à élargir les sanctions en réponse », a-t-elle encore indiqué. « Dans le pire des scénarios, les États-Unis pourraient interdire aux institutions financières étrangères de faire des affaires avec les banques et les entreprises russes », s’inquiète l’agence, qui a avancé la date de la révision de la perspective de la Russie, initialement prévue en juillet 2014. Fitch a aussi baissé son estimation de croissance de la Russie à moins de 1% pour 2014 et 2% en 2015, rappelant que la croissance du pays avait déjà ralenti à 1,3% en 2013.  L’Union européenne et les États-Unis ont annoncé vouloir durcir les sanctions envers la Russie, dont la chambre basse du parlement a ratifié jeudi le traité sur le rattachement de la Crimée à la Fédération russe.

 

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